#Mexique : Les projets et les défis de la gauche, par Laila Porras
▻https://www.les-crises.fr/mexique-les-projets-et-les-defis-de-la-gauche-par-laila-porras
#Géopolitique
#Mexique : Les projets et les défis de la gauche, par Laila Porras
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#Géopolitique
Géopolitique. Comment les micro-États parviennent-ils à exister et peser sur l’échiquier mondial en dépit de leur modeste taille ? Thomas MERLE
▻https://media.licdn.com/media/gcrc/dms/image/C4E12AQEo-js8rRyTPw/article-cover_image-shrink_720_1280/0?e=1545264000&v=beta&t=uTbKhYvVcwaeh54E07Mw9D_euQvGdInlKPP1AxeZnlU
Pourquoi le Bassin Pacifique est-il un centre du nouvel « ordre » mondial ? Entretien exclusif Diploweb.com
▻https://www.diploweb.com/Pourquoi-le-Bassin-Pacifique-est-il-un-centre-du-nouvel-ordre-mondial.html
Par quel enchaînement le Bassin Pacifique est-il progressivement devenu le centre du nouvel ordre mondial ? D’Obama à Trump, quid du "pivot" américain sur le Pacifique ? Comment fonctionnent les organisations régionales au sein de la zone Bassin Pacifique ? L’UE peut-elle résister au processus de marginalisation qui semble à l’oeuvre ? Voici les questions posées à Jean-Louis Guibert, Daniel Haber qui viennent de publier « Le Bassin Pacifique. Centre du nouvel ordre mondial », Paris, éd. L’Harmattan, 2018.
#pacifique #aire_pacifique #géopolitique #états_unis #chine #japon
America Is Quietly Expanding Its War in Tunisia
The first documented U.S. direct military engagement in Tunisia since World War II has largely passed unnoticed.
▻https://nationalinterest.org/blog/middle-east-watch/america-quietly-expanding-its-war-tunisia-31492
#Tunisie #guerre #géopolitique #USA #Etats-Unis #armée #sécurité #Kasserine #Mount_Semmama
L’Arabie saoudite expulse l’ambassadeur du #Canada pour avoir critiqué des arrestations. Par Al Jazeera
▻https://www.les-crises.fr/larabie-saoudite-expulse-lambassadeur-du-canada-pour-avoir-critique-des-a
#Géopolitique #Arabie_Saoudite
(1) Sous le sable, la guerre des câbles - Libération
▻http://www.liberation.fr/planete/2018/08/31/sous-le-sable-la-guerre-des-cables_1675052
Au fond des océans, une créature étend ses tentacules : Internet. Mails, selfies, vidéos de chatons circulent à travers la planète grâce à plus de 360 câbles de l’épaisseur d’un bras humain qui relient les continents entre eux. Ils reposent sur le sable ou sont légèrement enterrés, jusqu’à 8 000 mètres sous les mers. En trente ans, 1,2 million de kilomètres de câbles de fibre optique ont été déroulés. De quoi faire trente fois le tour de la Terre. Aujourd’hui, ils charrient 99% du trafic intercontinental.
Professeur en sociologie et auteur de travaux sur le numérique Dominique Boullier parle d’un « nouveau système nerveux de la globalisation ». Pas étonnant que les premiers câbles se soient déployés à travers l’Atlantique. « Leur tracé reflète les liens privilégiés entre l’Europe et l’Amérique du Nord, explique-t-il. Puis la bascule s’est faite vers l’Asie, avec le développement des câbles transpacifiques. L’Afrique a été le dernier continent à se connecter. Désormais, les demandes de transmission deviennent absolument énormes. Cela pousse les centres de décision – l’Europe, les Etats-Unis et l’Asie de l’Est (Japon, Corée…) – à renforcer leurs capacités. »
Jusqu’ici, les opérateurs télécoms montaient des consortiums pour se partager le financement et l’exploitation des câbles, dont la durée de vie approche les vingt-cinq ans. Désormais, il faut composer avec les puissants et richissimes Google, Facebook ou encore Microsoft. Les deux derniers se sont alliés pour déployer entre la Virginie et l’Espagne l’autoroute la plus rapide à ce jour : 160 téraoctets. L’équivalent de « 71 millions de vidéos HD lues en streaming au même moment […] et de 16 millions de fois notre connexion à la maison »,selon Microsoft. Les Gafam peuvent ainsi faire passer leurs propres contenus dans leurs propres tuyaux. Comme dans le secteur de la finance, de gain de quelques mili secondes peut faire la différence.
#Infrastructure_internet #Câbles #Géopolitique_internet #GAFA
Jean #Ziegler et la #géopolitique de la #famine | Financial Afrik
▻https://www.financialafrik.com/2018/08/15/jean-ziegler-et-la-geopolitique-de-la-famine
L’auteur de ces lignes l’avait interviewé en 2012 lors de la sortie de son livre intitulé « Destruction massive, Géopolitique de la faim ». Ces réponses sont encore d’actualité.
Japan at the crossroad of US-China rivalry — La Cité
►https://www.lacite.info/politiquetxt/2016/5/9/japan-us-china-rivalry
Territorial disputes in the South China Sea have persisted for decades. In addition to the important gas and oil reserves the seabed is believed to contain, rich fishing grounds, and strategic sea lanes of communication, the region is today at the center of US-China systemic rivalry. How does Japan fit into this picture?
Lionel Fatton
9 May 2016
Last February, US Secretary of State John Kerry expressed serious concerns about satellite images showing the deployment by China of surface-to-air missile batteries on a contested island in the Paracel chain. Territorial disputes in the South China Sea between nine countries of the region have persisted for decades. Recently, however, China’s massive land reclamation and infrastructure building projects on islands and reefs, as well as a growing militarization of disputes, have pushed international tensions up to a new level.
#japon #chine #états-nis #pacifique #géostratégie #géopolitique
Le monde vu de Pékin : l’encerclement géostratégique, 2006
►http://visionscarto.net/le-monde-vu-de-pekin-encerclement
Titre : Le monde vu de Pékin : l’encerclement géostratégique, 2006 Mots-clés : #Asie #États-Unis #Russie #Chine #Pékin #Géopolitique #Représentation Auteur : Philippe Rekacewicz Date : 2006 Le monde vu de Pékin : l’encerclement géostratégique. Esquisse, 2006. Toutes les versions du « monde vu de Pékin » : 2003 - 2006 - 2009 - 2012
Cyberespace : la guerre mondiale des données
▻https://abonnes.lemonde.fr/international/visuel/2018/07/23/cyberespace-la-guerre-mondiale-des-donnees_5334901_3210.html
Les conflits dans ce qu’il est désormais admis d’appeler le « cyberespace » ne sont pas seulement économiques et n’opposent pas uniquement – tant s’en faut – Washington à Pékin. En offrant une palette d’offensives variées (espionnage, destruction, propagande…) peu coûteuses, rarement suivies de ripostes, difficiles à attribuer et faciles à nier, Internet est devenu un miroir des tensions mondiales et un facteur de reconfiguration des relations internationales. Des Etats l’utilisent pour éteindre des centrales électriques, ralentir une usine d’enrichissement d’uranium ou se financer à peu de frais. On voit aussi se dessiner, avec la tentative d’ingérence russe dans l’élection américaine de 2016, l’émergence d’attaques hybrides, où l’information et la donnée elle-même sont instrumentalisées pour déstabiliser des sociétés entières.
Les milliards d’internautes et les outils sur lesquels reposent leurs vies numériques sont désormais forcés de côtoyer la puissance de feu des Etats, lorsqu’ils n’en sont pas les victimes, directes ou indirectes. Personne ne sait encore comment pacifier ce cyberespace en conflit larvé permanent, sans doute parce que personne ne veut se passer de ce qui est devenu un nouvel instrument de pouvoir.
Espionnage : Des « informateurs » et des « contacts suspects » rappellent des périodes troubles. Par Stephen F. Cohen
▻https://www.les-crises.fr/espionnage-des-informateurs-et-des-contacts-suspects-rappellent-des-perio
#Géopolitique #Guerre_froide #McCarthyisme
Le monde vu de Pékin : conflits frontaliers et revendications territoriales, 2003
►https://visionscarto.net/le-monde-vu-de-pekin-frontieres
Titre : Le monde vu de Pékin : conflits frontaliers et revendications territoriales, 2003 Mots-clés : #Chine #Pékin #Perception #Géopolitique #Représentation #Frontières #mer_de_chine_méridionale Auteur : Philippe Rekacewicz Date de création : 2003 Le monde vu de Pékin : conflits frontaliers et revendications territoriales (sécurisation des marges). 2003. Toutes les versions du « monde vu de Pékin » : 2003 - 2006 - 2009 - (...)
Le monde vu de Pékin : l’œuf asiatique, 2012
►https://visionscarto.net/le-monde-vu-de-pekin-oeuf-asiatique
Titre : Le monde vu de Pékin : l’œuf asiatique, 2012 Mots-clés : #Asie #Brics #Pays_émergents #Pays_développés #Europe #États-Unis #Triade #Chine #Pékin #Géopolitique #Représentation Auteur : Philippe Rekacewicz Date : Carte conçue en 2009 et 2010, mise à jour en 2012 Le monde vu de Pékin : l’œuf asiatique. Esquisse, 2012. Toutes les versions du « monde vu de Pékin » : 2003 - 2006 - 2009 - (...)
Le monde vu de Pékin : desserer l’encerclement, 2009
►https://visionscarto.net/le-monde-vu-de-pekin-dans-la-cours-des-grands
Titre : Le monde vu de Pékin : desserer l’encerclement, 2009 Mots-clés : #Asie #Balance_commerciale #Pays_émergents #Pays_développés #Europe #États-Unis #Triade #Chine #Pékin #Géopolitique #Représentation Auteur : Philippe Rekacewicz Date : 2009 Le monde vu de Pékin : desserer l’encerclement. Esquisse, 2009. Cette carte était accompagnée de deux graphiques réalisés par Nieves López Izquierdo : PIB comparés de la Chine et des États-Unis. Esquisse, 2009. importations et exportations en 2007. (...)
Le monde vu de Pékin : l’encerclement géostratégique, 2006
►https://visionscarto.net/le-monde-vu-de-pekin-encerclement
Titre : Le monde vu de Pékin : l’encerclement géostratégique, 2006 Mots-clés : #Asie #États-Unis #Russie #Chine #Pékin #Géopolitique #Représentation Auteur : Philippe Rekacewicz Date : 2006 Le monde vu de Pékin : l’encerclement géostratégique. Esquisse, 2006. Toutes les versions du « monde vu de Pékin » : 2003 - 2006 - 2009 - 2012
[RussEurope-en-Exil] Union européenne : précis de décomposition, par Jacques Sapir
▻https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-union-europeenne-precis-de-decomposition-par-jacques-s
L’Union européenne se décompose. C’est devenu désormais une évidence, que masquent de plus en plus mal les discours convenus et les faux-semblants de ceux que nos amis italiens appellent les « euroïnomanes ». Ce processus est cependant entré depuis la semaine dernière dans une nouvelle phase d’accélération. Très clairement, la question des « migrants » […]
Un contexte chaotique pour les prochaines elections au #Mexique. Par Laila Porras
▻https://www.les-crises.fr/un-contexte-chaotique-pour-les-prochaines-elections-au-mexique-par-laila-
#Géopolitique
La paix est un cliché : lorsque l’Occident ne peut pas contrôler le monde sans opposition, cela signifie la guerre Andre Vltchek - Traduit de l’anglais par Diane Gilliard pour Investig’Action 6 Juin 2018
▻https://www.investigaction.net/fr/la-paix-est-un-cliche-lorsque-loccident-ne-peut-pas-controler-le-mon
L’Occident aime à se penser comme une « partie du monde qui aime la paix ». Mais est-ce le cas ? Vous l’entendez partout, de l’Europe à l’Amérique du Nord puis à l’Australie, avant de revenir en Europe : « Paix, paix, paix ! » . C’est devenu un cliché, un slogan, une recette pour obtenir des financements, de la sympathie et du soutien. Vous dites « la paix » et vous ne pouvez vraiment pas vous tromper. Cela veut dire que vous êtes un être humain compatissant et raisonnable.
Dédié à mon ami, le philosophe John Cobb, Jr.
Chaque année, des « conférences pour la paix » sont organisées partout où la paix est vénérée et même exigée. J’ai récemment assisté à l’une d’elles en tant qu’orateur principal, sur la côte ouest du Danemark.Si un poids lourd des correspondants de guerre comme moi y assiste, il sera choqué. Les thèmes de discussion habituels y sont superficiels et choisis pour qu’on se sente bien.
Au mieux, « à quel point le capitalisme est mauvais » et comment « tout tient au pétrole ». Rien sur la culture génocidaire de l’Occident. Rien sur les pillages permanents et séculaires et les avantages que pratiquement tous les Occidentaux en retirent.
Au pire, il s’agit de savoir combien le monde est mauvais – le cliché « les gens sont tous les mêmes ». Il y a aussi de plus en plus de sorties bizarres et mal informées contre la Chine et la Russie, souvent qualifiées par les néocons occidentaux de « menaces » et de « puissances rivales ».
Les participants à ces rassemblements s’accordent pour dire que « la paix est bonne » et que « la guerre est mauvaise ». Ces déclarations sont suivies de grandes ovations et de petites tapes mutuelles dans le dos. Peu de larmes sincères sont versées.
Les raisons de ces démonstrations sont cependant rarement interrogées. Après tout, qui demanderait la guerre ? Qui aurait envie de violence, de blessures horribles et de mort ? Qui voudrait voir des villes rasées et carbonisées et des bébés abandonnés en pleurs ? Tous cela semble très simple et très logique.Mais alors pourquoi entendons-nous si rarement ce « discours de paix » de la part des pays africains dévastés et toujours colonisés de fait ou du Moyen-Orient ? Ne sont-ce pas eux qui souffrent le plus ? Ne devraient-ils pas rêver de paix ? Ou, peut-être, sommes-nous tous en train de manquer l’élément essentiel ?
Mon amie Arundhati Roy, une grande écrivaine et intellectuelle indienne, a écrit en 2001, en réaction à la « guerre contre le terrorisme » occidentale : « Lorsqu’il a annoncé les frappes aériennes, le président George Bush a dit : “Nos sommes une nation pacifique.” L’ambassadeur préféré de l’Amérique, Tony Blair (qui occupe également le poste de Premier ministre du Royaume-Uni) lui a fait écho : “Nous sommes un peuple pacifique.” Maintenant, nous savons. Les porcs sont des chevaux. Les filles sont des garçons. La guerre, c’est la paix. »
Lorsqu’elle sort de la bouche des Occidentaux, la « paix » est-elle vraiment la paix, la « guerre » est-elle vraiment une guerre ?
Les habitants de cet « Occident libre et démocratique » ont-ils encore le droit de poser ces questions ?
Ou la guerre et la paix, et la perception de la paix, ne sont-elles qu’une partie du dogme qu’il n’est pas permis de contester et qui est « protégé » par la culture occidentale et ses lois ?
Je ne vis pas en Occident et je ne veux pas y vivre. Par conséquent, je ne suis pas sûr de ce qu’ils sont autorisés à dire et à remettre en question là-bas. Mais nous, les chanceux qui sommes « à l’extérieur » et donc pas totalement conditionnés, contrôlés et endoctrinés, nous ne cesserons certainement pas de poser ces questions de sitôt ; ou, pour être précis, jamais !
J’ai reçu récemment par le biais de Whatsapp une chaîne de messages de mes amis et camarades d’Afrique de l’Est – pour la plupart des jeunes de gauche, des leaders révolutionnaires, des intellectuels et des militants :« L’Afrique libre est une Afrique socialiste ! Nous sommes prêts pour la guerre ! Les jeunes Africains sont en feu ! Mort aux forces impérialistes ! Vive la Révolution bolivarienne ! Coopération Sud-Sud !
Aujourd’hui, nous menons la bataille dans les rues ! L’Afrique doit s’unir ! »
De telles déclarations pourraient paraître « violentes » et donc même être qualifiées d’« illégales » si elles étaient prononcées ouvertement en Occident. Quelqu’un pourrait finir à Guantanamo pour cela, ou dans une « prison secrète de la CIA ». Il y a quelques semaines, j’ai parlé directement à ces jeunes – des dirigeants de l’opposition de gauche en Afrique de l’Est – à l’ambassade du Venezuela à Nairobi, au Kenya. Oui, ils étaient en ébullition, ils étaient outragés, déterminés et prêts.
Pour ceux qui ne connaissent pas bien le continent, le #Kenya a été pendant des années et des décennies, un avant-poste de l’impérialisme britannique, américain et même israélien en Afrique de l’Est. Il jouait le même rôle que l’Allemagne de l’Ouest pendant la guerre froide : un paradis du lèche-vitrine, rempli de biens et de services de luxe.
Dans le passé, le Kenya était censé éclipser l’expérience socialiste de la Tanzanie dirigée par Nyerere.Aujourd’hui, environ 60% des Kenyans vivent dans des bidonvilles, dont certains sont parmi les plus durs d’Afrique. Certaines de ces « implantations », comme Mathare et Kibera, abritent au moins un million de personnes dans les conditions les plus abjectes et les plus terribles. Il y a quatre ans, lorsque je réalisais mon film documentaire dans ces bidonvilles, pour le réseau sud-américain TeleSur, j’ai écrit :
« … Officiellement, il y a la paix au Kenya. Pendant des décennies, le Kenya a fonctionné comme un État client de l’Occident, mettant en place un régime de marché sauvage, accueillant des bases militaires étrangères. Des milliards de dollars y ont été faits. Mais presque nulle part sur la terre la misère n’est plus brutale qu’ici. »
Deux ans plus tôt, en filmant mon « Tumaini » près de la ville de Kisumu et de la frontière ougandaise, j’ai vu des hameaux entiers, vides comme des fantômes. Les gens avaient disparu, était morts – du sida et de faim. Mais cela s’appelait encore la paix.
La paix, c’était quand les médecins militaires américains opéraient à ciel ouvert des Haïtiens désespérément pauvres et malades, dans le célèbre bidonville de Cité Soleil. J’ai vu et j’ai photographié une femme, allongée sur une table de fortune, se faire retirer sa tumeur avec seulement des anesthésiques locaux. J’ai demandé aux médecins nord-américains pourquoi c’était comme ça. Je savais qu’il y avait une installation militaire de premier ordre à deux minutes de là.
« C’est ce qui se rapproche le plus d’une situation de combat réelle », a répondu un médecin avec franchise. « Pour nous, c’est une excellente formation. »
Une fois l’intervention chirurgicale terminée, la femme s’est levée, soutenue par son mari effrayé, et a marché vers l’arrêt de bus.
Oui, tout ceci est, officiellement, la paix.
À #Beyrouth, au #Liban, j’ai récemment participé à une discussion sur « Écologie de la guerre », un concept scientifique et philosophique créé par plusieurs médecins moyen-orientaux du Centre médical AUB. Le Dr Ghassan « Gus », le chef du département de chirurgie plastique de ce centre au Liban, a expliqué :« La #misère, c’est la guerre. La destruction d’un État fort mène au conflit. Un grand nombre de gens sur notre planète vivent en fait dans un conflit ou une guerre, sans même le réaliser : dans des bidonvilles, dans des camps de réfugiés, dans des États totalement faillis ou dans des camps de réfugiés. »
Au cours de mon travail dans presque tous les coins dévastés du monde, j’ai vu des choses beaucoup plus horribles que ce que j’ai décrit ci-dessus. Peut-être en ai-je trop vu – toute cette « paix » qui a arraché les membres des victimes, toutes ces huttes en feu et toutes ces femmes hurlantes, ou ces enfants mourant de maladie et de faim avant d’atteindre l’adolescence.
J’ai écrit longuement sur la guerre et la paix dans mon livre de 840 pages, Exposing Lies Of The Empire.
Lorsque vous faites ce que je fais, vous devenez comme un médecin : vous ne pouvez qu’assister à toutes ces horreurs et ces souffrances, parce que vous êtes là pour aider, pour révéler la réalité et pour faire honte au monde. Vous n’avez pas le droit de vous décomposer, de vous effondrer, de tomber et de pleurer.
Mais ce que vous ne pouvez pas supporter, c’est l’hypocrisie. L’hypocrisie est « à l’épreuve des balles ».
Elle ne peut pas être éclairée par des arguments précis, la logique et par des exemples. L’hypocrisie en Occident est souvent ignorante, mais elle n’est qu’égoïste la plupart du temps.
Alors qu’est-ce que la vraie paix pour les gens en Europe et en Amérique du Nord ? La réponse est simple : c’est un état des choses dans lequel aussi peu d’Occidentaux que possible sont tués ou blessés.Un état de choses dans lequel le flot des ressources des pays pauvres, pillés et colonisés s’écoule sans interruption, principalement vers l’Europe et l’Amérique du Nord.
Le prix d’une telle paix ? Le nombre d’Africains, de Latino-Américains ou d’Asiatiques qui meurent à la suite de cette organisation du monde est totalement sans importance.
La paix, c’est quand les intérêts commerciaux de l’Occident ne sont pas menacés, même si des dizaines de millions d’êtres humains non blancs disparaissent au cours du processus.
La paix, c’est lorsque l’Occident peut contrôler le monde politiquement, économiquement, idéologiquement et « culturellement » sans rencontrer d’opposition.
La « guerre », c’est quand il y a rébellion. La guerre, c’est lorsque le peuple des pays pillés disent « non ! ». La guerre, c’est lorsqu’ils refusent subitement d’être violés, volés, endoctrinés et assassinés.
Lorsqu’un tel scénario se produit, la réaction immédiate de l’Occident « pour restaurer la paix » est de renverser le gouvernement du pays qui essaie de prendre soin de son peuple. De bombarder les écoles et les hôpitaux, de détruire l’approvisionnement en eau potable et en électricité et de jeter des millions de gens dans la misère et l’agonie.
C’est ce que l’Occident pourrait bientôt faire à la Corée du Nord (RPDC), à Cuba, au Venezuela, à l’Iran – des pays qui, pour l’instant, ne sont tourmentés « que » par des sanctions et une « opposition » mortelle soutenue par l’étranger. Dans le vocabulaire occidental, « paix » est synonyme de « soumission ». Une soumission totale, sans condition. Toute autre chose est la guerre ou pourrait potentiellement y conduire.
Pour les pays opprimés et dévastés, y compris les pays d’Afrique, appeler à la résistance serait, au moins dans le vocabulaire occidental, synonyme d’« appel à la violence », et par conséquent illégal. Aussi « illégal » que les appels à la résistance dans les pays occupés par les forces allemands nazies pendant la Seconde Guerre mondiale. Il serait donc logique de qualifier l’approche et l’état d’esprit occidentaux de « fondamentalistes » et de profondément agressif.
#Paix #guerre #géopolitique #geopolitics #dogme #Occident #conférences-pour-la-paix #Occident #Haïti #médecins #formation #Écologie #Écologie-de-la-guerre
L’#expansionnisme #japonais, partie 2 : symbole de la persévérance du #Japon.
▻http://gallica.bnf.fr/html/und/asie/face-lexpansionnisme-japonais
Vu le 03/06/2018
Cet article de la BNF traite de la « #puissance #économique du Japon » par le biais de la guerre « sino-japonaise ». L’expansionnisme du Japon est en effet lié à la capacité du pays à « s’approprier les techniques modernes ».
La marine militaire, en faisant appel à l’ingénierie française, s’est dotée d’une flotte puissante qui montre son incontestable supériorité face à celle de la Chine.
Par là même, le Japon est capable de rivaliser avec les puissances européennes, que ce soit par la menace qu’il représente au niveau de « l’échiquier #géopolitique » avec « la domination régionale de l’Asie orientale » ou au niveau #militaire lorsque le Japon bat sur terre et sur mer la Russie en 1905.
Pour la première fois à l’époque moderne, une puissance occidentale est défaite sur terre et sur mer par un pays asiatique.
Pourtant cette logique de « l’expansionnisme » ne s’arrête pas au niveau militaire, ainsi, même lorsque le Japon voit sa capacité militaire réduite, il sait se reconstruire par le biais de l’#économie et avec de la persévérance. Ainsi malgré la #concurrence, le retard #technologique d’après-guerre, le retard des demandes, le surplus de main-d’œuvre et la pénurie, le modèle japonnais aura inspiré les Français et se perpétue et évolue toujours, de manière à s’ouvrir au #marché #international comme nous pouvons le constater avec l’article Christian Sautter.
▻https://www.persee.fr/doc/estat_0336-1454_1973_num_45_1_1335
Vu le 03/06/2018
La facette la plus connue de l’économie japonaise et qui favorise une expansion économique tout comme une expansion vers l’international, est celle se basant sur la théorie du vol d’oies sauvages (selon l’économiste Kaname Akamatsu en 1937 et précisée par Shinohara en 1982), visant à créer un développement #industriel important en partant d’une base modeste.
Cette capacité à se #reconstruire est le sujet principal du documentaire « Tokyo, cataclysmes et reconstruction » réalisé avec les archives Exhumées et colorisées de le NHK par Olivier Julien qui donne d’ailleurs une dimension internationale à la situation japonaise dans cet article :
▻http://www.telerama.fr/television/tokyo-cataclysmes-et-reconstruction-ou-le-xxe-siecle-dans-la-vie-d-une-vill
Publié le 20/05/2017
Vu le 03/06/2018
Cette histoire de Tokyo est à la fois singulière et universelle, parce qu’elle raconte aussi l’entrée dans la modernité industrielle. Les images des populations après-guerre, la croissance des banlieues, ce sont des moments qui ressemblent à ce qui a pu être vécu en France. Mais dans d’autres proportions et à une vitesse bien plus grande.
Le Dessous des cartes / Câbles sous-marins : la guerre invisible
▻https://www.arte.tv/fr/videos/078191-009-A/le-dessous-des-cartes
Quelque 400 câbles sous-marins tissent un réseau invisible et pourtant crucial pour notre monde connecté. Longs d’1,3 million de kilomètres, ils sont indispensables au bon fonctionnement d’Internet et font transiter 99 % des échanges intercontinentaux. Ces infrastructures méconnues attisent plus que jamais la convoitise des États, des services de renseignement et des géants du Net.
#géopolitique #cartographie #NSA #domination #web #surveillance #Google #Microsoft #Facebook #Yandex
[RussEurope-en-Exil] La visite de Macron et le tournant russe : les conséquences d’une inconséquence par Jacques Sapir
▻https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-la-visite-de-macron-et-le-tournant-russe-les-consequen
(Billet invité) Alors que la Président français, M. Emmanuel Macron, s’est rendu à Saint-Pétersbourg le 24 mai, alors que la Président de la Russie ne cesse quant à lui de recevoir des visiteurs importants (le Président de l’Inde, le Premier-ministre du Japon), une question se doit d’être posée : Russie est-elle en train de s’écarter […]
Pourquoi une #géopolitique de l’#ours_polaire et de la #grande_faune ? Par Farid Benhammou et Rémy Marion
L’ours polaire implique des enjeux pour sa survie, sa protection et sa gestion à différentes échelles. Il relève d’une géopolitique locale (ou interne) et d’une géopolitique internationale (externe).
Une géopolitique locale : le point de départ écologique fait que l’ours polaire partage des territoires avec des sociétés humaines autochtones et non autochtones ; avec les populations locales non autochtones, comme à Churchill au Canada, se posent des questions de cohabitation et de sécurité publique. Avec les Inuit2, qui connaissent une autonomie politique croissante par endroits, la relation, plus ancienne et complexe, s’inscrit dans un cadre identitaire et de subsistance.
Le statut de protection de l’espèce émane des échelles nationales puis internationales, niveau d’analyse classique de la géopolitique. Des tensions fortes voient alors le jour, opposant partisans de l’exploitation de l’Arctique et de l’ours polaire, et les protecteurs du plantigrade. Il en est de même des grands enjeux internationaux de l’Arctique dans lequel l’ours polaire se trouve impliqué : contrôle territorial, ressources pétrolières et minières, passages stratégiques et commerciales, changements climatiques. Cet animal « géopolitique » se retrouve alors ballotté entre les rôles de victime, de façade ou d’étendard.
Comment #Israël a remporté la bataille du territoire.
« Personne ne doute vraiment que l’annexion de Jérusalem soit définitive »
▻http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2018/05/15/personne-ne-doute-vraiment-que-l-annexion-de-jerusalem-soit-definiti
Soixante-dix ans après la création de l’Etat juif, Israël a remporté la bataille du territoire, estiment les universitaires Julieta Fuentes et Philippe Subra dans une tribune au « Monde ».
LE MONDE | 15.05.2018 à 06h37 • Par Philippe Subra (professeur à l’Institut français de #géopolitique de l’université Paris-VIII)
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Tribune. Le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem est certes contraire au droit international et ne va pas dans le sens de la paix. Mais il est surtout la reconnaissance d’un état de fait : cent vingt ans après l’arrivée des premiers immigrants et la parution du livre de Theodor #Herzl, L’Etat des #Juifs, Israël contrôle, d’une manière ou d’une autre, 90 % du territoire de l’ancienne #Palestine, et personne ne doute vraiment que l’annexion de Jérusalem-Est soit définitive.❞
Un paysage homogène
C’est grâce à ces actions d’aménagement que les quelques milliers d’immigrants juifs arrivés en Palestine dans les années 1890 et les 600 000 habitants juifs présents à la fin du mandat britannique, en 1948, sont aujourd’hui 6,6 millions. Chaque fois que les armes se sont tues, l’aménagement a pris le relais de l’action militaire, les bulldozers celui des tanks et des avions de chasse. Avec les mêmes objectifs : prendre, sans retour en arrière possible, le #contrôle du maximum de territoire, accueillir et assimiler les nouveaux immigrants, affaiblir la présence arabe et compenser les faiblesses géostratégiques du pays. Rétrospectivement, on ne peut qu’être frappé par l’intelligence et l’efficacité de cette #stratégie, mise en œuvre sur plus d’un siècle, et par la capacité de ses promoteurs à l’adapter à des conditions géopolitiques n’ayant cessé d’évoluer.
L’#Internet, vecteur de puissance des #Etats-Unis ? Le commerce des mégadonnées (Big Data)
▻https://www.diploweb.com/4-Commerce-des-megadonnees-Big-Data.html
Alors que l’Intelligence artificielle passionne, Laurent Bloch aborde dans ce quatrième chapitre le commerce des mégadonnées (Big Data). Il présente successivement avec pédagogie Le commerce de données et ses acteurs ; Concurrence et conflits réglementaires ; Un pays évincé de ce domaine serait condamné au déclin.
Diploweb.com, publie cet ouvrage de Laurent Bloch, L’Internet, vecteur de puissance des Etats-Unis ? pour proposer à chacun les éléments nécessaires à une juste appréciation de la situation. Ce livre est déjà disponible sur Amazon au format numérique Kindle et au format broché imprimé sur papier. Il sera publié ici sous forme de feuilleton, chapitre par chapitre, au rythme d’environ un par trimestre.
Refusant les lectures policières de l’histoire comme la #géopolitique de comptoir, ce texte se propose d’étudier les raisons de l’engouement unanime pour « les Kurdes » (c’est-à-dire prosaïquement le #PYD, et sa branche armée, les #YPG) au sein des gauches françaises. Il n’y est pas question de la « cause kurde » ni précisément de l’insurrection syrienne en tant que telles (ce serait beaucoup trop vaste) mais de la façon dont celles-ci auront servi de révélateur à la faillite du monde militant « de gauche », révolutionnaire comme réformiste. Nous y discutons la facilité de la #gauche à se laisser embarquer par l’#antiterrorisme et les idéologies d’États. À distance des postures « anti-impérialistes » caricaturales (campisme favorable au régime syrien) ou néo-conservatrices, il s’agit de rétablir quelques douloureuses vérités.
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