• Dans l’Hérault, le patron d’un supermarché de la chaîne a lancé un vote pour que ses salariés ne posent plus de congés pendant les vacances d’été. Romain Baheux - 24 Aout 2018 - le parisien
    http://www.leparisien.fr/economie/supprimer-les-vacances-en-juillet-aout-le-curieux-referendum-non-anonyme-

    « Avoir accepté de mettre en place des congés payés au mois de juillet et d’août est pour moi une erreur. » Cet aveu est le début d’une lettre adressée aux salariés d’un Intermarché de Villemagne-l’Argentière (Hérault) le 31 juillet. Son auteur ? Le directeur du supermarché, Jean-Pierre Le Berrigo. Son but ? Convaincre ses employés de renoncer à leurs vacances d’été, pour « faire progresser l’entreprise », et entériner l’affaire par un référendum où les votants ne peuvent se retrancher derrière leur anonymat.

    Si certains internautes, surpris par des éléments du texte, ont pensé que ce document était un faux, il n’en est rien. Il est bien l’oeuvre de ce patron de ce supermarché installé à 80 km à l’ouest de Montpellier. Sur une page, Jean-Pierre Le Berrigo tente de rallier son personnel à son point de vue.

    « C’est au moment où l’on a le plus besoin de vous que vous vous absentez »
    « Vous êtes tous de très bons professionnels dans vos domaines respectifs, et pour nos deux mois les plus forts vous prenez tous ou presque des congés, écrit-il. C’est au moment où l’on a le plus besoin de vous que vous vous absentez pour laisser vos univers à des saisonniers qui n’ont aucune connaissance de notre métier et aussi, souvent pas forcément l’envie que vous avez de faire bien. »

    « Décider sans votre accord ne servira à rien », poursuit la lettre de Jean-Pierre Le Berrigo qui soumet donc la décision au suffrage de ses salariés. Mais à ses conditions. « Ce vote n’est pas anonyme car je considère que nous devons tous assumer nos décisions, justifie-t-il. Les votes non exprimés seront pris en compte comme un oui pour ne pas se retrouver avec une participation trop faible. »

    Pour être adopté, le référendum doit être soutenu par « non pas 50 % », mais « 60 % » des salariés du magasin de Villemagne-l’Argentière, « afin que [la] décision soit incontournable grâce à l’adhésion d’un maximum d’entre vous ». En bas de la lettre, l’employé est invité à entourer « oui » ou « non » et à indiquer les motivations de son choix.

    Le vote doit rester anonyme
    Contacté par Le Parisien, Jean-Pierre Le Berrigo, agacé par la fuite du document sur Internet, a refusé de nous répondre par téléphone. Via Facebook, il nous a parlé de « bel exemple de démocratie dans l’entreprise ». « Il n’y a rien contre les lois du travail. Je les respecte. Comme mes salariés. La preuve, pas de passage en force. »

    Légal son référendum ? Sur le fond, oui. « Rien n’interdit d’empêcher ses salariés de positionner leurs jours de congé à telle ou telle date, nous explique Me Eric Rocheblave, avocat en droit du travail. Il n’y a pas de droit imprescriptible d’avoir ses vacances en août. Avec les lois adoptées en mars 2018, l’employeur peut conclure un accord d’entreprise avec ses salariés et peut le faire par référendum. »

    Sur la forme, le dossier est bien moins correctement ficelé. « La loi précise que la consultation doit être secrète, donc il ne peut pas interdire les votes anonymes, poursuit l’avocat. Sur sa majorité de 60 % de oui, ça n’est pas vraiment une faveur puisqu’il faut l’accord de deux tiers des salariés pour qu’un tel accord soit adopté. »

    « J’ai perdu je pense »
    A priori, ses salariés ne l’ont pas suivi. « Ça divise, il y a des avantages et des inconvénients de chaque côté », nous explique une employée de l’Intermarché. « Dans mon rayon, on est contre », nous glisse l’un de ses collègues.

    « J’ai perdu je pense », nous indique Jean-Pierre Le Berrigo qui a déjà reçu « pas mal » de réponses. Le suspense ne devrait pas durer jusqu’à la fin du mois de septembre, date où il doit proclamer les résultats du référendum. Et où il lui faudra peut-être commencer à réfléchir au planning des prochaines vacances d’été.

    #Vacances #esclavage #cas_psychiatrique #en_marche #référendum #Jean-Pierre_Le_Berrigo #France #grand_distribution #intermarché #guerre_aux_pauvres

  • [NUMÉRO ZÉRO] Squats et Loi Elan, une mise au point
    http://lenumerozero.lautre.net/Squats-et-Loi-Elan-une-mise-au-point

    L’article 58ter est celui qui nous concerne particulièrement : il prévoit la possibilité d’une sanction pénale, d’un an de prison, de 15 000 euros d’amende et l’expulsion administrative à l’encontre des personnes qui se sont introduites par voie de fait dans un local à usage d’habitation. Un amendement supprimant la trêve hivernale aux occupant.e.s sans titre est également envisageable, suite au dépôt de plainte des propriétaires.

    #squats #loi_elan #logement #droit_au_logement

  • Duc de Saint-Frippon Avril- Aout 2018
    La fin de la tutelle financière sur la Grèce , après des années de privation pour ce peuple, ne s’accompagnait cependant pas d’un retour de l’optimisme chez les gueux hellènes, au grand étonnement du clergé médiatique du Veau d’or


    Source : https://twitter.com/MFrippon/status/1031270732301586433
    #Grèce #ue #union_européenne #banques #guerre_aux_pauvres

    • Ca ferait un espace pour faire passé des infos féministes sur le partage de l’espace publique. Il y a bien des mecs qui pisseraient dessus mais certains pourraient les lires quant même. ^^

      Je croi que c’était sur le parisien, une personne d’un quartier chic trouvait que ca posait problème en se servant de l’argument de la proximité d’écoles.

      J’ai commencé par pensé à l’installation de distributeurs de pisse-debout recyclables et gratuits, pour rendre l’objet accessible aux femmes, mais c’est irréaliste et ca deviens plus polluant. Je pense que ca serait même pas utilisé par les femmes car l’utilisation du pisse-debout les exposerait à du harcelement ou/et des agressions. Avec des palissades ca serait déjà un progrès, mais ca reste discriminant contre les femmes sans parlé des personnes ayant certains handicaps.

      Je ne suis pas représentative, mais ca m’est arrivé de pisser dans la rue, entre deux voitures et ca m’est arrivé souvent de voire des enfants accompagné de leurs parents pisser en urgence. C’est pas génial mais quant le besoin se fait pressant il y a pas 36 solutions. Une fois j’ai pissé au guichet d’une banque mais c’était pas si génial que ca en à l’air, cette banque à toujours mon argent de noel de mes 15 ans j’ai jamais osé y retourné ^^. Les hommes ont la facilité d’avoir un long tuyaux à pisse et ils sont plus nombreux dans l’espace publique du coup les problèmes de chiennerie se rapportent plutot à eux, et les réponses aussi.

      Dans mon quartier il y a pas ces bacs, peut être par volonté de pénurie de toilettes publique ou manque de budget. Il y a beaucoup de gens dans la rue (vie de quartier en extérieur, migrant·es, sdf, et toxicos surtout des hommes) et presque pas de toilettes. Les coins à pisse sont nombreux.

      #toilettes

    • Il ne reste plus, aux #oligarques de la maire de Paris qu’à ré inventer la chaise percée connectée, qui elle sera inclusive, et générera un meilleur compost.

      Un grand merci à Anne HIdalgo, au PS EELV et à la brillante équipe pour sa #guerre_aux_pauvres par l’#humiliation et la bêtise.

      Pour information, les fameux passages piétons peints en relief à Paris, dont les journaleux s’esbaudissent à longueur de colonne, en ce moment.

      Comment « Peigner la girafe » est devenu l’activité essentielle et quasiment exclusive de l’équipe municipale du 14ème arrondissement, ainsi que des services de la Ville de Paris :
      https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=q0GEwTb5djU

       #smart_city

    • Et comme je disait il y a des quartiers ou ces fameux chiottes gratuits (en bunker ou pas, propres ou pas) sont en nombre très insuffisants rapport à la population qui en est demandeuse. Dans mon quartier quant tu franchis la station Jules Joffrin tu change de monde. Du coté touristique et bourgeois il y a effectivement des « bunkers plus ou moins propres » (plutot propres quant même) gratuits, mais quant on passe de l’autre coté c’est fini y en a plus.

      Par rapport aux images et à la présence de plante, pour faire valoir le coté déco-bio-nature - mais à l’usage les plantes n’ont pas l’air de s’épanouir et ca deviens un bac à ordure

      Au passage j’ai trouvé cette version qui semble être le même appareil sans la déco :

  • Innovation : En Angleterre, on scanne les sans-abri - Société - lematin.ch
    https://www.lematin.ch/societe/angleterre-scanne-sansabri/story/26072939

    Mais l’application donne surtout accès aux objectifs du SDF. L’un voudra récolter telle somme pour un dépôt de garantie de loyer, un autre pour une formation professionnelle, un dernier pour pouvoir refaire des papiers d’identité. L’utilisateur est donc censé savoir précisément à qui il donne et pourquoi. Il est précisé qu’un travailleur social accompagne les sans-abri et s’assurent qu’ils utilisent l’argent versé comme ils l’ont promis.

    #guerre_aux_pauvres

  • Si vous allez à San Francisco, vous y verrez des seringues et de la merde (par Nicolas Casaux)
    http://partage-le.com/2018/07/si-vous-allez-a-san-francisco-vous-y-verrez-des-seringues-et-de-la-merde

    (Revue de presse Les Crises : https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-12-08-2018 )

    La ville de San Francisco est régulièrement promue dans les médias de masse comme un modèle de gestion écologique des déchets pour son taux de recyclage de 80%. En France, le film documentaire #Demain, réalisé par #Mélanie_Laurent et #Cyril_Dion, a beaucoup participé à la diffusion de cette idée. Partout où il passe, Cyril Dion brandit le cas de San Francisco comme une preuve de ce qu’il est possible de rendre une ville écolo-durable (« L’exemple le plus impressionnant, que nous présentons dans le film, est celui de la ville de San Francisco qui recycle 80 % de ses déchets »). Si seulement.

    Affirmer que San Francisco est un modèle de ville durable est une sacrée performance. Ou peut-être est-ce au contraire d’une simplicité confondante : il suffit de répéter cette affirmation sans l’étudier, sans aucun esprit critique. En creusant un peu, on réalise rapidement qu’elle se base sur un certain nombre d’absurdités. À commencer par le fait que le taux de 80% est une arnaque comptable[1]. La ville comptabilise en effet dans son calcul du taux de déchets recyclés, entre autres bizarreries, les déchets du bâtiment et des travaux publics. Ce qu’aucune ville ne fait[2]. Sans ce tour de passe-passe, le taux de recyclage de la ville serait plutôt de l’ordre de 60%. Au passage, on notera que Recology, l’entreprise chargée de la gestion des déchets de la ville, a été condamnée à payer 1,3 million de dollars en 2014 pour des pratiques frauduleuses. Mais cette arnaque comptable n’est rien au regard de ce qui suit.

    La ville de San Francisco (870 000 habitants) produit chaque année toujours plus de déchets, en 2013 elle en a produit plus de 2 millions de tonnes, quand la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (plus d’un million d’habitants) n’en produisait que 653 226 tonnes. Un modèle. La ville de San Francisco génère chaque jour environ 1 200 tonnes[3] de déchets non recyclables et non compostables qui sont enfouies sous terre. Un modèle.

    En outre, ce qu’ils (les gouvernements, les entreprises et les médias de masse) qualifient de #recyclage n’a rien d’écologique. Le traitement des déchets se fait toujours loin hors de la ville, dans des usines énergivores (sauf pour le bois/papier qu’ils brûlent en usine de biomasse, une autre catastrophe écologique). Dans le film Demain, on ne voit que la part des déchets qui est compostée, et c’est tout. Sachant que les déchets compostés constituent la part la moins importante des déchets collectés dans la ville. Ce qu’ils n’expliquent pas dans le documentaire, c’est qu’une grande partie des déchets (métaux, plastiques, etc.), uniquement triée, est exportée et disséminée à travers le globe, jusqu’en Chine, aux Philippines et au Vietnam — d’ailleurs, depuis que la Chine a restreint ses importations de déchets en 2017, #Recology se retrouve face à un problème relativement gênant, celui de trouver comment écouler les tonnes d’ordures qu’elle expédiait habituellement vers l’empire du Milieu. C’est-à-dire que ces déchets produits par les San-Franciscains sont compressés en balles en usine puis expédiés à l’autre bout du monde pour être recyclés — sachant que le recyclage n’est pas une véritable solution, d’abord parce que le recyclage infini est un mythe[4], ensuite parce que le recyclage du plastique est particulièrement inefficace[5], et enfin et surtout parce que le recyclage, dans le cadre d’une société industrielle capitaliste de croissance, ne résout aucun des problèmes fondamentaux qu’elle implique (de #surconsommation de ressources, y compris énergétiques, de pollutions en tous genres, d’étalement urbain, de croissance démographique, etc., etc.).

    Récapitulons. Ce qu’ils nous présentent comme un #modèle de vertu écologique, de durabilité, c’est une ville dont la production de déchets par personne, relativement élevée, ne cesse de croître, et dont la gestion de ces #déchets consiste à en enfouir une partie, à en expédier une autre en Chine et ailleurs, et à en brûler une partie en incinérateur  ; c’est aussi une ville qui trafique ses calculs de taux de recyclage. Un modèle.

    Mais nous ne devrions pas avoir besoin de discuter ainsi de la soi-disant #durabilité d’une ville comme San Francisco. Comme toutes les grandes métropoles du monde, San Francisco dépend directement de l’ensemble des infrastructures et des pratiques toutes plus insoutenables les unes que les autres de la civilisation industrielle. Il faut une sacrée dose d’ignorance historique et écologique pour ne pas comprendre que l’urbanisation de la baie de San Francisco a dramatiquement ravagé ce qui était jusqu’à il y a moins de 300 ans un écosystème sain (non pollué) et plein de vie. Où sont passés les condors de Californie, les wapitis, les ours, les loups et ainsi de suite, qui pullulaient dans la baie  ? Les conséquences du développement de la civilisation industrielle dans la baie de San Francisco rappellent les conséquences de son développement partout sur la planète : extermination et disparition de nombreuses espèces vivantes, pollution des eaux (aujourd’hui, on retrouve un peu de tout dans les eaux de San Francisco, du mercure, des résidus de médicaments en tous genres, des huiles de moteur usagées, des déchets plastiques, et ainsi de suite  ; cinq des plages les plus polluées de Californie se trouvent dans la baie, qui ne cesse de s’acidifier), pollution de l’air (en ce moment, la qualité de l’air dans la baie n’est pas loin d’être la pire de tous les États-Unis[6]), etc.

    Leur manière de mesurer la qualité écologique de la ville — et d’une ville en générale — est grotesque. Comme si on pouvait se contenter de statistiques concernant le « recyclage » des déchets produits par une ville pour l’estimer. Comme si on pouvait occulter les nombreux impacts environnementaux (sans parler des impacts sociaux), entre autres choses, de la production mondialisée des appareils électroniques les plus couramment utilisés par les San-Franciscains — iPods, iPads, iPhones, Google Glass… — ou de leurs voitures, réfrigérateurs, téléviseurs, ou de leur nourriture, ou de la construction des infrastructures qu’ils utilisent et des bâtiments dans lesquels ils vivent, et ainsi de suite. Si toutes ces choses étaient prises en compte, on s’apercevrait immédiatement de l’insoutenabilité totale de la civilisation industrielle et de son mode de vie. Mais elles ne le sont pas, évidemment, propagande oblige.

    Et comment ne pas parler des inégalités sociales  ? San Francisco est une des villes les plus chères des USA. La gentrification en cours n’a pour cesse d’épurer la ville de ses habitants les plus pauvres[7] :

    « La ville de San Francisco connaît un processus de #gentrification d’une violence sans commune mesure avec ce que l’on peut constater en France. On l’a longtemps appelé embourgeoisement, ou changement urbain dans le contexte de la recherche académique française, sans pour autant y mettre les significations que contient le terme anglo-saxon. Il faut pourtant être clair : il est bien question ici de processus similaires dans leurs conséquences, bien que la rapidité à laquelle ils se produisent diffère, ou que leur visibilité ne permette pas de les identifier aussi facilement. »

    Et comment ne pas voir toute la folie et l’inhumanité de la civilisation industrielle dans le fait que la ville ne parvient toujours pas à gérer les problèmes qui découlent de la présence des nombreux #sans-abri, souvent atteints de troubles psychiatriques, qui errent dans ses rues, résultat des politiques calamiteuses des gouvernements qui se sont succédé et symptôme du mal-être qui ronge la modernité  ? On estime qu’ils sont 7 500 à vivre dehors sur une population totale de 870 000 habitants (presque 1% de la population). Très récemment, la nouvelle maire de San Francisco, London Breed, dans une des premières interviews[8] qu’elle a accordées depuis son entrée en fonction, a expliqué qu’il y avait « plus d’excréments sur les trottoirs » que jamais, et qu’on « ne parle pas que de crottes de chiens, mais de matières fécales humaines ». Au cours des six premiers mois de l’année 2018, plus de 16 000 plaintes concernant des « excréments » ont été déposées auprès des autorités de la ville. La présence de déchets en tous genres, y compris de seringues, est actuellement un véritable problème pour la municipalité. Ainsi que l’explique le San Francisco Chronicle dans un article[9] intitulé « Pourquoi San Francisco fait face à un déluge de seringues » : « La ville de San Francisco distribue plus de seringues gratuites aux toxicomanes — 400 000 par mois, un chiffre qui ne cesse de croître — que la ville de New York, dix fois plus peuplée ». La consommation de drogue en public est un problème croissant dans toute la ville. Des habitants se plaignent, entre autres, de « devoir enjamber des gens qui s’injectent de l’héroïne dans les stations de métro ».

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=HWdurZWys4I

    Ainsi que l’a récemment titré[10] le Business Insider, « Le centre-ville de San Francisco est davantage jonché de seringues, de déchets et d’excréments que certains des plus pauvres bidonvilles du monde ». Dans l’article, on apprend notamment que « la contamination de certains quartiers de San Francisco est pire que celle de certains endroits du Brésil, du Kenya ou de l’Inde ». Un modèle.

    Je me suis promené dans les rues de San Francisco. Je ne connaissais pas grand-chose de l’histoire de la ville. J’ai été stupéfait par le nombre de #clochards, de #toxicomanes et de malades mentaux qu’on y rencontre. Parfois au pied d’immeubles de luxe réservés aux super-riches, ou devant les bureaux d’#Uber, de #Microsoft, ou de #Twitter. J’ai vu les gratte-ciels, ces manifestations délirantes de l’hubris de la société industrielle, dont les constructions sont autant de désastres écologiques. Les travaux incessants qui font de toutes les villes d’interminables chantiers. Les magasins de luxe de l’#hypercapitalisme actuel. Les businessmen pressés — de faire du profit, toujours plus, en exploitant les hommes et en détruisant la planète, toujours plus — qui ignorent machinalement tous les clochards qu’ils croisent lors de leur jogging matinal. Je n’ai pas vu « des gens doux et gentils, le long des rues de San Francisco », me parler de fleurs et devenir mes amis. Je n’ai pas vu de fleurs dans les cheveux mais des oreillettes Bluetooth et des smartphones dans les mains. Bref, j’y ai vu la démence commune de la modernité.

    Il n’y a rien de #durable à #San_Francisco. Comme beaucoup d’autres, cette ville incarne précisément l’insoutenabilité, l’iniquité et la folie qui gangrènent la civilisation industrielle. Ceux qui se servent de son cas pour suggérer qu’on pourrait la rendre durable ou écologique sont les idiots utiles du #capitalisme_vert. C’est l’évidence même. Ceux qui ne le comprennent (toujours) pas aujourd’hui ne manqueront pas de le constater d’ici quelques années.

  • You’re on the verge of losing everything - but you don’t understand why - BBC News
    https://www.bbc.co.uk/news/stories-42789610

    A run of bad luck leaves one man struggling to make sense of the UK benefits system. Very soon he is left with no income and at risk of losing the roof over his head. Can he find his way through a bafflingly complex maze of rules? Put yourself in his shoes.

    #guerre_aux_pauvres

  • La loi #Pénicaud, un pas de plus dans la #guerre_aux_pauvres
    (relevé sur twitter)

    Projet de « loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel » est son nom complet ; « liberté » :-) ). Le ProJet de Loi est terrifiant, il a été retoqué par le Sénat mais les mesures passent petit à petit et adoptées mercredi : c’est la fin de l’assurance chômage (maintenant financée par l’impôt —> alloc universelle très basse forçant comme aux US à un travail obligatoire les #chômeurs--> ; offre « raisonnable » refusée = suppression des allocs, = condamnation à mort ou retrait des enfants pour famille monoparentale- un jour je tweeterai trafic d’enfants et classe sociale tiens...), #surveillance accrue des chômeurs, #apprentissage (une cata, et c’pas un hasard si le #Medef fait sa pub sur « l’apprentissage, mon plan A »), erasmus + ds le cadre de la mobilité européenne. #Logement, chômage, santé, les plus faibles (rsastes, chômeurs, parmi lesquels maj de femmes, parmi lesquelles les plus pauvres sont les daronnes et leurs mômes car vivre à 4 sur un RSA c’pire que vivre à 1) vont trinquer d’abord mais le dumping obtenu par l’exploitation des #migrants (le capital les rémunère à 80 centimes de l’heure en Allemagne : esclavage bonjour) et des chômeurs va aussi faire baisser les #salaires et les conditions de travail des travailleurs. Bref, la stricte application des recommandations de la Cour des Comptes et du FMI. Mais rien de surprenant, le capitalisme ne fait rien en douce, y’a PAS de complot, ça c’est ce que disent les hommes politiques « de gauche » qui servent à rien juste à donner la réplique... Le #capitalisme est un système autotélique fondé sur la forme valeur, le psychologiser ne sert à rien en plus d’être faux, il n’est pas « méchant, il ns cache tout, bouh », tout est dispo sur legifrance, dans le programme de Macron et les PJLoi depuis tjs et partout. La presse ne relaie pas, ne fait pas son travail, ça, c’est autre chose.
    Ce qui est promulgué ces jours-ci était prévisible depuis...le rapport #Sirugue, les rapports de la Cour des Comptes et du FMI, en matant ce qui se fait aux US, en voyant que sous Hollande, #EgalitéCitoyenneté est passée (d’ailleurs parfois la presse incrimine Macrotte pour des trucs liés à des lois antérieures à lui, ce qui n’en fait pas une moindre saloperie hein) dans le silence, la loi #ELAN, idem, etc.
    Quand j’ai vu se déployer le « zero chômeurs », chez ATD d’abord (voir https://seenthis.net/messages/438805 https://seenthis.net/messages/438541#message446260) puis dans le programme de Méchancon, j’ai glapi : « ça annonce que ça va passer en mode punitif obligatoire », on m’a dit « rien à voir, non non ». Lol.
    Si.
    Quand j’ai dénoncé Sirugue on m’a bien ri au nez, et on m’a traitée de monomaniaque, pessimiste qui fait sa pythie... pour tout ce qui concerne le logement/divorce/santé... Sécu, #flicage, surveillance et pauvreté, tellement prévisible, hélas :)...soupir Les mères sans fric le savent avant les autres, les mômes de chômeurs... Mais ensuite, ça ruisselle, du bas vers le haut, et maintenant, ce que vivent ceux qui ont connu le RMI, l’apprentissage, l’impossibilité de quitter leur mec, le renoncement aux soins, etc etc, ça va remonter à la classe moyenne
    J’avais pourtant spoilé, mais on m’a pas crue. J’aurais préféré me tromper, hein.

  • Ken Loach : « L’État providence anglais a été détruit ! » - The Dissident - The Dissident
    https://the-dissident.eu/ken-loach-letat-providence-anglais-a-ete-detruit
    https://the-dissident.eu/wp-content/uploads/2018/07/bloggif_5b48728047662.jpeg

    On a rencontré beaucoup d’employés du Job Centre par l’intermédiaire des syndicats. Ils nous ont confirmé qu’on leur donne des objectifs : chaque semaine, il y a un quota d’allocataires qui doivent être sanctionnés. Dans ce cas-là, on les met dans le « personal improvement plan », le plan personnel d’amélioration, un concept kafkaïen, orwellien. Et même si tous les allocataires ont obtenu des résultats, il faut en sélectionner certains pour qu’ils soient sanctionnés ! Dans les scènes au Job Centre, à part les deux comédiennes principales, tous les gens qui sont autour travaillent vraiment dans ce lieu. Entre les prises, ils nous racontaient que la pression du système est tellement difficile pour eux qu’ils ont été obligés de démissionner.

    #guerre_aux_pauvres

  • Suisse : Interdite d’études à cause de ses parents au social cht/nxp - 26 juillet 2018 - 20min.ch
    http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Interdite-d-etudes-a-cause-de-ses-parents-au-social-14435581

    La commune de Kerns (OW) a voulu interdire à une jeune fille de 16 ans de fréquenter une école secondaire car ses parents sont à l’aide sociale. C’est légal.

    L’affaire défraie la chronique outre-Sarine : une jeune fille de 16 ans s’est vu interdire l’école de culture générale par la commune de Kerns, dans le canton d’Obwald. Motif : ses parents, d’origine érythréenne, sont à l’aide sociale, rapporte le site Watsonjeudi.

    Les autorités ont signifié leur décision à la famille dans une lettre écrite dans laquelle elles précisent qu’un enfant dont la famille est au social doit pouvoir subvenir à ses besoins le plus vite possible grâce à l’éducation. La commune a du coup conseillé à la jeune fille de se lancer dans un apprentissage dans le domaine de la santé. Et si elle persiste dans son idée de suivre l’école souhaitée, l’allocation mensuelle de ses parents sera réduite de 400 francs.


    Il aura fallu l’intervention d’un avocat et des mois de querelles juridiques pour que les autorités de Kerns reviennent en arrière sur leur décision et permettent à la jeune fille de suivre la formation de son choix. Elle fréquente aujourd’hui l’école cantonale à Sarnen et ses bonnes notes lui permettront d’intégrer ensuite le gymnase.

    La commune était dans son droit
    Pourtant, souligne le site Watson, la commune de Kerns était dans son droit de refuser des études à la jeune Erythréenne. « C’est aux communes de décider si l’aide sociale doit financer ou non une formation supérieure pour un jeune bénéficiaire », explique Corinne Hutmacher-Perret, assistante de recherche à la Conférence suisse des institutions d’action sociale (CSIAS). Il n’existe pas de législation nationale, rappelle-t-elle. Et les lignes directrices - non contraignantes - de la CSIAS laissent la question ouverte, remarque-t-elle.

    Le service social de Kerns n’a pas souhaité, lui, commenter en détails l’affaire de la jeune fille pour des raisons de protection des données. Le secrétaire de la commune, Roland Bösch, souligne toutefois que l’éducation doit permettre à un enfant d’utiliser toutes ses capacités pour atteindre l’indépendance financière. « Mais si le droit au libre choix de la profession est inscrit dans la Constitution fédérale, il ne donne pas le droit aux parents et encore moins à l’Etat de financer n’importe quelle éducation, selon les souhaits de l’enfant », nuance-t-il dans Watson.

    Selon lui, il faut veiller à la bonne adéquation du soutien de l’Etat aux jeunes à l’aide sociale. « Si un objectif professionnel peut être atteint aussi bien par un apprentissage que par la fréquentation d’une école secondaire technique, la première option est généralement préférable », estime Roland Bösch. « Le service social a estimé que Rahel pouvait obtenir la profession qu’elle souhaitait grâce à un apprentissage et n’avait pas besoin d’un diplôme d’une école secondaire ».

    #Ecole #guerre_aux_pauvres #Suisse #Kerns #Education #Ecole #aide_sociale

  • Duc de Saint-Frippon‏ @MFrippon
    il y a 1 heure

    Dans sa place forte de Nice le Duc d’Estropier installait mille cameras et chassait par mille moyens les pauvres au nom de La Défense des valeurs chrétiennes qui édictait d’aimer son prochain comme soi même. Il avait déduit que ses prochains étaient les riches qu’il fréquentait.

    Source : https://twitter.com/MFrippon/status/1017648451654479872

    #Nice #guerre_aux_pauvres # #solidarité #christian_estrosi #LR

    Duc de Saint-Frippon‏ @MFrippon
    il y a 1 heure
    Emmanuel 1er le humble confessa à ses proches courtisans qu’il lui avait certes fallu concéder à son impopularité d’entendre les remontrances des assommants députés du Tiers État lors du prochain congrès. Mais il prévoyait de leur imposer sa gloire dans l’organisation.

    #manu #versailles

    Source : https://twitter.com/MFrippon/status/1017642068930383877

  • Leroy Merlin : en Russie, la « grogne citoyenne » fait sa première victime Victor Marakhovski - 6 Juin 2018 - Sputniknews

    Le scandale autour la directrice de communication de Leroy Merlin en Russie semble clos. Mercredi, l’enseigne a annoncé la démission de la principale protagoniste de l’affaire.

    Rappel des faits : la haute responsable de Leroy Merlin Russie avait écrit sur Facebook que des supporters de l’équipe de Russie auraient brûlé vive une jeune femme pour célébrer la victoire contre l’Espagne. Et quand les supporters stupéfaits lui ont reproché de propager un fake, cette dernière les a traités de « vata » (une insulte contre les Russes utilisée en Ukraine).

    La surprise était de taille : comment, dans une aussi grande entreprise, pouvait travailler un responsable de la communication capable de s’exprimer autant avec de « classe » devant le public ?

    Comment une employée de Leroy Merlin Russie a « brûlé vive » une femme et a perdu son emploi
    Mais les événements qui ont suivi ont été encore plus étranges. Pendant que l’employée de Leroy Merlin s’affolait (elle a supprimé la publication, l’a republiée, a menacé ses antagonistes en parlant de ses relations et de la police, a tenté de présenter la situation comme sa propre persécution et a même annoncé que ses nobles ancêtres avaient « écrit la première Constitution » de l’Empire russe — même s’il n’y avait pas de Constitution à l’époque), sa direction a visiblement réussi à « faire mariner » la situation jusqu’au scandale national.

    D’abord, elle n’a pas réagi à l’indignation des citoyens. Puis la direction a laissé entendre qu’elle « respectait l’espace personnel » de son employée et ne s’y ingérait pas. Avant d’annoncer la décision d’« écarter provisoirement » la directrice de communication de ses fonctions, et enfin qu’elle avait « démissionné de son propre gré ».

    Cette démission a eu lieu le troisième jour du scandale, quand tout « brûlait » déjà autour, quand avait commencé la campagne de boycott, quand les journalistes critiquaient l’enseigne dans des dizaines de médias et que des tonnes de plaintes avaient déjà été envoyées au bureau central en France.

    … Et cela semble être le moment le plus instructif de toute cette histoire.

    Ce n’est pas que le public a reçu une nouvelle confirmation de la présence, au sein de l’élite, d’individus qui haïssent ouvertement le public — ce n’est pas un scoop.

    Mais le fait est que dans l’élite du secteur de la communication des entreprises se trouvent des gens qui sont tellement habitués à haïr les citoyens quand ils sont entre eux qu’ils ont même oublié que c’était indécent. Des gens qui ont eu besoin de quelques jours pour comprendre simplement que leur représentante était tout à coup devenue toxique, parce que « après tout, elle n’a rien écrit de mal ». . . . . .
    La suite : https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201807061037088920-leroy-merlin-scandale-directrice-communication

    #Leroy_Merlin #Russie #Mulliez #auchan #leroy-merlin fake_news #médias #racisme #haine #guerre_aux_pauvres #Russes #riches #réseaux_sociaux #Facebook #boycott

  • Nord : la maman d’un enfant handicapé privée d’allocations se suicide
    https://www.bfmtv.com/societe/nord-une-maman-privee-d-allocation-se-suicide-1003067.html

    Elle se disait « fatiguée », « à bout ». Emilie Loridan, une maman de deux enfants, dont l’un handicapé, a mis fin à ses jours dimanche dernier. La jeune femme, qui avait lancé plusieurs appels à l’aide et frappé à la porte de tous les services, ne s’en sortait plus financièrement. Dernièrement, elle avait perdu une allocation pour sa fille trisomique.

    En mai dernier, dans les colonnes de La Voix du Nord, Emilie Loridan avait lancé un appel désespéré pour tenter de débloquer sa situation. Maman de Nolan, 8 ans, et Lylou, 6 ans, elle ne travaillait plus depuis la naissance de sa fille souffrant de trisomie. N’étant « disponible que de 9 heures à 16 heures », la jeune femme, dont la fille est scolarisée en Belgique, ne touchait plus que le RSA.
    Perte de revenus

    A ce contexte difficile, en mai dernier, la Caisse d’allocations familiales lui annonce qu’elle ne pourra plus lui verser l’allocation pour sa petite fille trisomique. Le père des deux enfants vivant et travaillant en Belgique, c’est à la Belgique de payer. Depuis deux mois, elle percevait donc 398 euros - sensiblement la même somme qu’en France - mais cette aide, ne venant plus de la CAF, était désormais considérée comme un revenu.

    Sélectionné pour vous

    Mamoudou Gassama récompensé lors d’une cérémonie qui distinguent les a...

    Emilie Loridan perd alors le RSA. Ses revenus passent alors de 1.125 euros à 690. « Je ne m’en sors plus du tout », confiait-elle au quotidien local en mai dernier. « En plus, ils me demandent de rembourser ce que j’ai perçu au RSA depuis deux ans. C’est dingue ». Expliquant son cas à la CAF, la mère de famille obtient pour seule réponse un encouragement à demander une pension alimentaire au père des enfants.

    Aide de la ville

    La jeune femme se tourne alors vers la ville. La mairie l’aide à chaque fois pour obtenir un logement adapté à sa situation familiale. Elle se rend au centre communal d’action sociale d’Armentières, où elle réside à l’époque avec ses deux enfants. Inscrite à l’épicerie solidaire, elle est suivie par un travailleur social. Elle prend également contact avec le Défenseur des droits.

    Ces derniers temps, Cette maman désespérée ne répondait plus à son travailleur social, ni aux services sociaux. « Ce qui est arrivé est dramatique », concède la directrice générale des services adjointe d’Armentières. Sa famille a remercié ceux qui avaient tenté d’aider la jeune femme. Emilie Loridan sera inhumée samedi à Armentières.

  • "Pendant que j’attendais à la caisse du supermarché, passe une femme sans achat. Le vigile s’approche vivement et l’attrape par le bras « tu as mangé une salade en rayon, tu dois la payer ». La femme nie et se débat, le vigile « c’est sur la vidéo ». Elle se débat, tente de partir..."
    suite sur l’oiseau bleu
    https://twitter.com/Thaliane_K/status/1009456495887568896
    #pauvreté #violence #criminalisation #guerre_aux_pauvres

  • Duc de Saint-Frippon, mémorialiste du règne d’Emmanuel 1er Roy des riches. Mémoires pour l’édification des survivants de la catastrophe future. Compte satirique.
    https://twitter.com/MFrippon

    3 exemples

    Soudain Emmanuel 1er aperçut au loin un gueux ayant l’impudence d’acheter une cannette de coca. Ces misérables avaient décidément vie trop facile pour vouloir travailler. Il manda dans l’instant au comte de Dard-Malin de punir les va nu pieds

    Le travail le dimanche était selon Emmanuel 1er très bon. Pour les gueux

    C’est dans ce salon qu’Emmanuel 1er ordonna qu’on diffuse la scène dans laquelle il dénonçait le #pognondedingues qu’on mettait dans les affreuses #AidesSociales

    #Drôle, par delà le travers interclassiste (pauvres et peuple, plutôt que prolétariat et néoprolétariat ) et l’étatisme à l’ancienne (l’État national contre ceux de la mondialisation) qui sont de rigueur pour une #gauche qui se tricolorise (#FI).

    #Versaillesc’estlàoùlaRépubliques’étaitretranchéequandelleétaitmenacée #mémorialiste #satire_politique #LREM #Macron #Versaillais #travail #APL #collectivisme_des_riches #guerre_aux_pauvres #État_de_la_mondialisation #restauration

  • Le Conseil d’Etat estime que du bénévolat peut être demandé en échange du RSA
    https://www.lemonde.fr/emploi/article/2018/06/16/le-conseil-d-etat-estime-que-du-benevolat-peut-etre-demande-en-echange-du-rs

    Saisie par le conseil départemental du Haut-Rhin, la plus haute juridiction administrative française a considéré vendredi 15 juin que si le contrat conclu entre le département et le bénéficiaire du RSA est « élaboré de façon personnalisée », il peut « prévoir légalement des actions de bénévolat à condition qu’elles puissent contribuer à une meilleure insertion professionnelle du bénéficiaire et restent compatibles avec la recherche d’un emploi ».

    Faire sept heures de bénévolat par semaine au risque de se voir priver de l’allocation du RSA, telle était la mesure polémique décidée en février 2016 par le conseil départemental du Haut-Rhin pour une application à partir de début 2017.

    Exemples de postes pour ce (faux) bénévolat

    Nul doute que d’autres départements vont foncer dans la brèche...

    #RSA #bénévolat #travail_forcé

    • Rions un peu en attendant la mort
      https://journaldemonchom.blogspot.com/2018/06/rions-un-peu-en-attendant-la-mort.html

      Le Conseil d’Etat vient de considérer qu’un département a le droit de demander des heures de bénévolat aux bénéficiaires du RSA.
      Ce quinquennat jupitérien, c’est vraiment la porte ouverte à toutes les fenêtres !
      Y’a un site qui répertorie dans le Haut-Rhin, les missions bénévoles du dispositif RSA/Bénévolat. On trouve beaucoup d’animations pour les séniors ou des ateliers informatiques. Plus intéressant encore, il y a de nombreuses missions destinées directement... aux EHPAD. Distribution de repas, animations, accompagnement de sorties. Ben qu’on est cons aussi ! Voilà la solution pour que ces structures aient davantage de personnels et éviter la maltraitance de nos vieux. Faisons les fonctionner avec des bénévoles ! Faudrait pas léser les propriétaires d’EHPAD qui sont en bonne position dans le dernier classement Challenges « des plus grosses fortunes de France. »
      Putain, pourquoi se faire chier après tout !
      Et plus loin, y’a quoi ? De l’aide à la sonorisation et de la confection de décors pour un théâtre, des offres de surveillance et sécurisation d’aires de jeux, ou encore des participations et de l’encadrement en cantine et périscolaire...
      Avant ces « missions » étaient des emplois. Puis, petit à petit, ces emplois sont devenus des emplois aidés. Des emplois aidés qui ont finalement été supprimés. Pour devenir des services civiques et du bénévolat.
      Mais quelle idée de génie !!!
      Plus de cotisations. Pas de droit au chômage ni à la retraite.
      Décidément, le cancer de l’assistanat a de beaux jours devant lui. Que la start-up nation ne se fasse pas de bile, ce cancer c’est nous qu’il va tuer à petit feu.

  • Macron, le Médiocrate 13 juin 2018 - Anticons
    https://anticons.wordpress.com/2018/06/13/macron-le-mediocrate

    Réformateur, pragmatique et efficace, il est “l’homme que nous attendions”, nous laissent entendre des responsables des grands médias. Intellectuellement, il fut très proche du philosophe Paul Ricoeur, nous rabâchent ses admirateurs. Dès 2014, Attali annonçait :  « Macron sera président en 2017 » ,  « Nous avons élu un oiseau très rare ! » nous dit Kouchner.  « Il a résisté pendant quelques secondes à la poignée de main Donald Trump » commente Christophe Barbier. « L’échange est ferme, viril mais correct, et hisse la France au niveau de l’Amérique » garantit l’éditocratie.  « Macron c’est moi, en mieux » certifie Sarkozy.  « Il est mi-Kennedy, mi-Alcibiade » écrit BHL toujours bien inspiré (Alcibiade fut condamné à l’exil et Kennedy mourut assassiné). Pour Alain Minc, « Macron, c’est Bonaparte Premier consul « . Alain Juppé  « partage en grande partie » la vision d’Emmanuel Macron. Valéry Giscard d’Estaing « distribue des bons points » à Macron. Bref, cet échantillon de louanges dithyrambiques indique à quel point Emmanuel Macron est le modèle d’une très grande partie de la classe politico-médiatique. N’ayons pas peur des mots, Emmanuel Macron fait consensus auprès des oligarques.
     


    Esprit éclairé ou confusion mentale ? Macron, le best of !
    Nous avons sélectionné quelques citations emblématiques du Président Macron. Parmi les constantes figure en premier lieu la certitude pour lui d’être un homme d’exception. D’autre part, Emmanuel Macron à une fâcheuse tendance à perdre son sang froid dès qu’il est contrarié. Ajoutons que notre Président méprise totalement les classes populaires. Enfin, autre point inquiétant, Emmanuel Macron ne cesse de se contredire et, peut-être pire encore, il semble prendre ses croyances pour des vérités absolues. Voyons cela plus en détails.

     « Je ne suis que l’émanation du goût du peuple français pour le romanesque »

     « Aujourd’hui, je ne suis pas prêt à faire les concessions que m’impose le Parti socialiste, c’est-à-dire m’excuser d’être un jeune mâle blanc diplômé. En d’autres temps, c’était un avantage compétitif inouï. Un jeune mâle blanc inspecteur des finances, il y a soixante ans, était le maître du monde »

     « Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort »

     « Je mise sur la révolution démocratique »

     « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires »

     « Il aurait fallu une Margaret Thatcher à la France »

     « Fillon, c’est Thatcher dans les années 80, la France mérite mieux que ça »

     « Je n’ai pas de leçons à recevoir. »

     « Le meilleur moyen de se payer un costard, c’est de travailler »

     « Le libéralisme c’est la loi du plus fort, l’esprit des réformes que nous proposons c’est tout l’inverse »

     « Le libéralisme est une valeur de gauche »

     « Je suis maoïste, […] un bon programme c’est ce qui marche »

     « La politique c’est mystique »

     « Quand t’es jeune, 35h c’est de la pipe »

     « Travailler plus, sans être payé plus »

     « Monsieur Trump » ou  « l’Américain » : « N’oubliez jamais que si vous êtes une nation libre, c’est parce que des ambitieux sont partis de ces terres avec l’amour de la liberté, avec le même rêve, le rêve français, le rêve européen. Monsieur Trump, n’oubliez jamais ce que vous nous devez. La liberté, votre existence, c’est celle de Lafayette, c’est la nôtre »

     « Avec Trump, nous contribuerons à la création d’un ordre mondial du 21e siècle pour le bien de nos concitoyens »
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=DXcrghQfslU

     « Il y a dans cette société (Gad), une majorité de femmes, il y en a qui sont pour beaucoup illettrées, pour beaucoup on leur explique : Vous n’avez plus d’avenir à Gad ou aux alentours. Allez travailler à 50 ou 60 km ! Ces gens-là n’ont pas le permis de conduire, on va leur dire quoi ? »

     « Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre, j’essaierais de me battre d’abord »

     « Mes prédécesseurs n’avaient absolument aucune idée pour l’Europe »

     « J’ai une loyauté personnelle envers François Hollande. Je lui dois de m’avoir fait confiance et de m’avoir nommé au gouvernement. En même temps, lorsqu’un président nomme quelqu’un ministre, il le fait parce qu’il pense que c’est bon pour son pays, pas pour en faire son obligé »

     « François Hollande, sa présidence bavarde et son “absence d’idée” sur l’Europe »

     « Comme De Gaulle, je choisis le meilleur de la gauche, le meilleur de la droite et même le meilleur du centre »

     « Je suis l’anti-système »

     « J’ai condamné toujours la colonisation comme un acte de barbarie. […] La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime contre l’humanité. Ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l’égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes »

     « En même temps, il ne faut pas balayer tout ce passé et je ne regrette pas cela parce que – il y a une jolie formule qui vaut pour l’Algérie – la France a installé les droits de l’homme en Algérie, simplement elle a oublié de les lire. […] Tout en reconnaissant ce crime, je ne veux pas qu’on tombe dans la culture de la culpabilisation sur laquelle on ne construit rien »

     « Une gare, c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien, parce que c’est un lieu où on passe, un lieu que l’on partage »

    Difficile, au milieu de tant d’inconséquence, de comprendre comment Macron a pu séduire autant de français. Le philosophe Alain Deneault montre qu’Emmanuel Macron, à l’instar de Justin Trudeau, premier ministre du Canada depuis novembre 2015, est devenu une figure charismatique uniquement parce que des médias complaisants lui attribuent plus de qualités qu’il n’en a réellement.

    Une figure de proue de l’extrême centre…
    Alain Deneault définit l’extrême centre comme un nouvel ordre politique qui s’efforce de liquider les notions de droite et de gauche. Cette nouvelle droite, puisque nous allons voir qu’il s’agit bien de cela, s’applique selon lui à garantir plus d’argent pour les multinationales, plus de dividendes versés aux actionnaires, plus de facilité d’accès aux paradis fiscaux, moins de services sociaux, et le démantèlement des droits des travailleurs.
     « Emmanuel Macron, c’est Robin des bois à l’envers : il prend aux pauvres pour donner aux riches » a déclaré le journaliste François Ruffin. Et au vu du bilan de sa première année de présidence, il semble difficile de donner lui tort :

    • Suppression de l’impôt sur la fortune (ISF) dès 2017
    • Suppression de l’impôt pour freiner l’exil fiscal (exit tax) pour 2019
    • Suppressions de 120 000 postes de fonctionnaires
    • Gel du point d’indice et rétablissement du jour de carence pour les fonctionnaires
    • Diminution des aides au logement
    • Hausse de la CSG
    • Stigmatisation des chômeurs
    … pour ne retenir que quelques mesures.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=ZnWgYicjYAQ


    Il n’y a rien de nouveau sous le soleil, serait-on tenté de dire, puisque l’économiste libéral Milton Friedman soutenait qu’une entreprise ne devrait pas avoir de  « responsabilité sociale » envers le public ou la société. Pour Friedman, le seul souci qui doit peser sur l’entreprise est d’accroître les profits pour ses actionnaires ainsi que pour elle-même. Pour les tenants de la doctrine Friedman, en particulier Reagan, Thatcher et Pinochet, la question sociale doit être subordonnée au bon vouloir de l’initiative privée. Une théorie très fortement contestée par la journaliste Naomie Klein qui démontre que la plupart des citoyens s’appauvrissent tandis que les élites corporatives gagnent une énorme richesse. En janvier 2018, l’ONG Oxfam International rapportait dans un rapport consacré à l’année 2017 que les 1% les plus riches ont empoché 82 % des richesses créées cette année-là, tandis que la moitié la plus pauvre de l’humanité n’en n’a pas eu une miette.

    L’extrême centre ne tolère pas d’opposition
    Deneault explique clairement que l’#extrémisme ne s’évalue pas en fonction du curseur gauche-droite. L’extrémisme nous dit-il, est l’attitude qui consiste à être intolérant à ce qui n’est pas soi. Ainsi, l’extrême centre se présente arbitrairement comme étant “le” centre. L’extrême centre serait donc en somme l’équilibre, la voie médiane qui évite raisonnablement les deux extrêmes. Mais comprenons bien qu’il s’agit avant tout d’une posture. Or la question du positionnement faussement modéré ne date pas d’hier, et l’exemple le plus parlant est peut-être celui d’ #adolphe_thiers qui fut le fut le premier président de la République française (1871-1873), partisan libéral dans un premier temps d’une monarchie constitutionnelle. Adolphe Thiers est l’une des figures emblématiques de l’histoire du #Centre_Gauche, dont il est la représentation de la fausse modération. Honoré de Balzac s’inspirera de Thiers pour créé Eugène de Rastignac, un personnage qui est décrit par Balzac comme ambitieux et prêt à tout pour parvenir à ses fins. L’extrême centre au nom de la raison est violent, cruel, destructeur et aveugle nous enseigne Deneault. Partant de là, rappelons-nous qu’en novembre 1831 débutait à Lyon la première révolte des Canuts, ces ouvriers de l’industrie de la soie. Contre les insurgés, Thiers déclara :  « il vaut mieux l’arme blanche que l’arme à feu » . Ce qu’il voulait, c’était éviter de lire dans la presse :  « On tire sur le peuple » . Les canuts se soulèveront à nouveau en 1834. Cette nouvelle insurrection sera une fois encore réprimée dans le sang par le ministre de l’Intérieur de l’époque, Adolphe Thiers. La Commune de Paris est une autre période insurrectionnelle de l’histoire de Paris. Elle s’est développée à partir du 18 mars 1871 pour aboutir à la fameuse  « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871. Le chef du pouvoir exécutif Adolphe Thiers, réfugié pour l’occasion à Versailles, lancera contre la capitale cinq corps d’armée. Le résultat sera terrible, avec plus de 20 000 victimes dont beaucoup de femmes et d’enfants. Et bien évidemment, pour Macron… Thiers a sauvé la République en 1871.
    https://blogs.mediapart.fr/jean-claude-meyer-du-18/blog/100518/thiers-sauve-la-republique-en-1871-selon-macron

    Médiocratie : La marque de l’extrême centre
    En politique selon Deneault, être médiocre signifie satisfaire une oligarchie. Aussi la médiocratie est incarnée par l’extrême centre, commente-t-il. Deneault insiste sur le fait que la  « médiocrité” est en français le substantif désignant ce qui est moyen, tout comme supériorité et infériorité font état de ce qui supérieur et inférieur. Il n’y a pas de  « moyenneté » . En conséquence la médiocrité désigne le stade moyen érigé au rang d’autorité.

    Pour Deneault, la principale compétence d’un médiocre est de reconnaître un autre médiocre. Ensemble, ils organisent des réseaux afin d’établir un puissant système de collusions et de renvois d’ascenseurs. Dans un article précédent consacré à Emmanuel Macron, il nous était apparu important de faire la liste des groupes de pression et des réseaux très opaques du patronat qui gravitent autour de notre nouveau président.

    Et comme il faut bien que l’extrême centre se distingue de la droite stricto sensu, la duperie va s’accomplir dans la bonne humeur. Étant entendu que c’est uniquement le maquillage qui distingue l’extrême centre de la droite à papa, la mystification repose par conséquent sur une #novlangue. La “théorie du ruissellement” selon laquelle “enrichir les riches profite à tout le monde” est contestée par le Gouvernement Édouard Philippe car trop droitière dans son apparence ? Qu’à cela ne tienne, le problème est contourné par Emmanuel Macron en personne, qui lui prône la théorie des  « premiers de cordée » _. Mais comprenons bien que chez Macron, le premier de cordée n’est pas l’instituteur, ni même l’infirmière, l’ingénieur ou l’ambulancier. Les premiers dans le logiciel Macron sont les #réseaux qui lui ont permis d’accéder au pouvoir.

    Les médiocres sont au service d’instances transnationales
    Si nous suivons Alain Deneault dans son raisonnement, nous sommes tous potentiellement des médiocres. Nous sommes donc susceptibles de régresser intellectuellement et moralement. De ce fait, la minorité possédante (oligarchie) qui nous domine et qui emploie Macron met tout en œuvre pour faire de nous des médiocres. Cet asservissement a pour but de nous imposer des protocoles qui insensiblement modifient les consciences, justifiant en cela un discours qui vante les bienfaits de la concurrence. En conséquence, il est facile de comprendre comment la dialectique peut devenir guerrière.

    Souvenons-nous : a posteriori, nous avons eu la confirmation que l’explication humanitaire à la guerre de Libye n’était qu’un prétexte. Bis repetita au printemps de cette année : l’histoire se répète avec Macron en Syrie. Cette fois-ci l’acte qui déclenche les hostilités et une (présumée) attaque chimique à la Douma le 7 avril 2018. En quelques jours, ce qui n’était que supposé va devenir avéré dans les bouches du trio Emmanuel Macron, Theresa May et Donald Trump. Ce qui est remarquable, c’est qu’il y a peu de temps encore, la presse occidentale présentait ce dernier comme un adepte des théories du complot, tout en l’accusant d’être à la solde de la Russie, qui attendrait un retour sur investissement.

    Rappelons donc qu’Emmanuel Macron vient de s’allier à deux États, en l’occurrence les États-Unis et la Grande Bretagne, qui dans un passé récent ont sciemment menti pour envahir l’Irak, et sur bien d’autres motifs de guerre. Qui sont donc ses “amis” ? La guerre d’Irak ou seconde guerre du Golfe commence officiellement le 20 mars 2003. A cette époque, Theresa May était Présidente du parti conservateur qui a toujours soutenu la guerre en Irak. Donald Trump lui, a promu (en mars 2018) le néoconservateur John Bolton au poste très influent de conseiller à la sécurité nationale. En bon néoconservateur, Bolton fut un farouche partisan de la guerre en Irak et du concept de guerre préventive. En 2002, il enterre le protocole de vérification de la convention sur les armes biologiques. En 2002 encore, il signe la lettre qui indique que les États-Unis renoncent à toute participation à la Cour pénale internationale (CPI). Puis Trump nomme Gina Haspel à la direction de la Central Intelligence Agency (CIA). Gina Haspel a été directement impliquée dans la pratique de la torture de détenus. Dans le Washington Post, John Kiriakou, ancien officier du contre-terrorisme de la CIA, explique qu’il est allé en prison pour avoir divulgué les tortures de la CIA. Gina Haspel a aidé à les dissimuler. En s’associant sans la moindre légitimité au duo Trump / May, Macron vient en notre nom à tous, de légitimer la quintessence du Monde selon Bush : torture, traitements cruels, séquestrations illégales, ingérences, guerres sous faux prétextes, (…). Cela nous ramène à la conclusion d’un dossier précédent, où il nous était apparu nécessaire de souligner qu’étape après étape, la pensée politico-médiatique dominante en France est devenue néoconservatrice.

    Confus et nébuleux
     « La grosse colère d’Emmanuel Macron face aux eurodéputés hostiles aux frappes en Syrie « , titra la presse sous l’influence des réseaux de l’OTAN, après que la question des preuves d’armes chimiques lors des attaques en Syrie ait été soulevée à l’Assemblée européenne. Une intervention “irresponsable, risquée et sans perspective politique”, indiquaient certains responsables politiques européens, qui notaient que Trump, May et Macron avaient agi sans preuves ni mandat de l’ONU.

    Face aux eurodéputés hostiles aux frappes en Syrie, Macron s’improvisa défenseur de la veuve et de l’orphelin, et s’adressa à son opposition en ces termes :  « Les mêmes, les mêmes qui à chaque fois s’indignent devant les images que nous avons vu, d’enfants, de femmes, morts d’attaques de chlore, les mêmes, restons-nous assis ? Défendons nous des droits en disant ‘les droits c’est pour nous, les principes c’est pour nous, la réalité c’est pour les autres ? Non, non ! » Le reste est tout aussi indigeste, mais surtout le Président Macron répond totalement à côté, car la seule chose qui lui fut demandée était tout simplement de fournir ses preuves. Par la suite la “médiocrasphère” viendra à la rescousse du nouveau boss :  « Révisionnistes, dégueulasses, sont ceux qui réclament des preuves » , affirme #BHL qui sans vergogne recourt une fois encore au point Godwin (l’arme favorite des médiocres).

     « Bonnet blanc, blanc bonnet »
    Selon les critères définis par A. Deneault, il n’est pas vain d’établir une ressemblance entre le néo-conservatisme et l’extrême centre. Rappelons que le néo-conservatisme est une variante du conservatisme. Sa spécificité est de conserver les caractéristiques du conservatisme traditionnel qui promeut des valeurs établies issues de coutumes et de traditions. Ces règles (foncièrement opposées au progressisme) sont ainsi combinées à l’individualisme, que le #néo-conservateur qualifie de libre entreprise. Sur ce point, la convergence avec le président français est établie par Forbes le magazine d’affaires américain pour qui Macron est le leader des marchés libres.

    Dès qu’ils ont eu accès à des postes de pouvoir et d’autorité, les néo-conservateurs ont approuvé la totalité des programmes anti-sociaux. Pour eux, seules les initiatives privées ont pour fonction de renforcer l’action sociale, via le financement d’organisations religieuses qui ont seules la vocation à s’occuper des pauvres et des marginaux. Autant dire que chez les #néocons l’aide sociale, qui repose en principe sur des actions d’insertion, de prévention et de secours, doit-être réduite à sa plus simple expression. La promotion de la #philanthropie est également le leitmotiv du programme économie sociale et solidaire de La République En Marche.

    Dans leur logique, l’État est relégué au rang de simple auxiliaire des conglomérats de la finance, de l’énergie et de l’armement. Moins de ressources pour les classes populaires et plus de dividendes pour les groupes financiers constituent également la ligne économique et sociale de l’extrême centre comme nous l’avons vu précédemment. La seule différence est relative à sa forme. Le plus souvent les #néoconservateurs ont migré du trotskisme pour aller vers la droite. De Trotksy, les néocons ont conservé l’idée d’exportation de la révolution, qu’ils ont fait évoluer en ingérence américaine. En résumé, ils se revendiquent ouvertement à la fois pro-israéliens, anticommunistes et anti-New Deals. Ainsi pour les néocons, la réglementation en matières économiques et sociales est un échec. L’extrême centre quant à lui avance masqué. Ses objectifs profonds sont tout aussi cruels que ceux du néo-conservatisme. Mais Deneault nous signale que le médiocre de l’extrême centre est cool, jeune, nouveau, sympathique dans sa présentation. “Il faut penser printemps” prêche son illustre représentant Emmanuel Macron. Cela nous rappelle Michel Clouscard qui surnommait George Pompidou  « l’oncle libéral débonnaire » .

    Ne perdons pas de vue qu’avant de cautionner la politique pro-Arabie Saoudite, pro-Israël, et anti-Iran que mène Donald Trump, les poids lourds du néoconservatisme, déjà membres influents du parti républicain, avaient jeté leur dévolu sur la candidate Hillary Clinton qui reste par ailleurs une référence de l’extrême centre.

    Ainsi nous comprenons pourquoi, vis à vis des crimes de guerre israéliens, l’extrême centre se situe toujours dans un semblant de consensus. Le plus souvent cela débouche sur des formules expéditives. Par exemple Macron appelle Netanyahou au  « dialogue » avec les Palestiniens. Sans mentionner Israël, Trudeau a condamné  « l’emploi présumé d’une force excessive et de munitions réelles » qu’il juge  « inexcusable » . Mais ces annonces laconiques ne débouchent jamais sur aucune action concrète, et leurs contenus sont invariablement ponctués par des  « Israël est une grande démocratie » , ou encore  « A Paris, Macron joue la proximité avec le premier ministre israélien » .

    Le discours paradoxal
    Le médiocrate de l’extrême centre peut apparaître déroutant pour son auditoire, tant ses contradictions sont nombreuses. Ainsi pour battre Donald Trump, Hillary Clinton se revendiquait féministe et engagée pour les droits des femmes, alors même que parmi les donateurs de la fondation Clinton, nous retrouvons l’Arabie Saoudite, pays qui condamne les femmes adultères à la mort par lapidation.

    Dans le même style, le gouvernement Macron prétend vouloir déconstruire la désinformation et les théories conspirationnistes. Et simultanément la famille Macron entretient une relation fusionnelle avec #philippe_de_villiers qui est pourtant l’archétype du porte-parole au style paranoïaque selon les critères définis par l’historien américain Richard Hofstadter, lorsqu’il établit le portrait robot du théoricien de la conspiration à partir de postulats caractéristiques. Ces postulats nous les retrouvons dans les livres de Philippe De Villiers. Pour lui :

    1.  La conspiration dure depuis plusieurs décennies
    2. Il y a allégeance à une puissance étrangère (le monde arabe)
    3. La France sacrifie ses valeurs
    4. Les arabes imposent leur langue et leur religion
    5. L’alliance France-monde arabe s’appuie sur une politique commune hostile à la chrétienté
    6. Il y a complicité des instances dirigeantes française
    7. Il y a complicité des médias
    8. L’idéologie islamique imprègne les institutions scolaires et universitaires.

    https://www.youtube.com/watch?v=P4U3wBAcMSg

    Pour la petite histoire, vous noterez aussi que d’un côté règne l’harmonie parfaite avec Philippe de Villiers, “tête de gondole du pôle vieille France” qui se revendique 100 % souverainiste, tandis que d’un autre côté Macron entretient des relations étroites avec Daniel Cohn-Bendit et Romain Goupil, deux figures du libéralisme libertaire qui se proclament foncièrement européistes. S’il y a autant de contradictions en médiocratie, c’est tout bonnement parce que l’extrême centre est avant tout la sphère des faire-valoir et des faux-semblants. C’est ainsi que Nicolas Hulot a été nommé ministre de la Transition écologique et solidaire par Emmanuel Macron, alors que ce dernier multiplie les camouflets à l’encontre de son ministre et souhaite même rétablir les chasses présidentielles ?… Il va de soi que cet héritage de la monarchie se pratique uniquement entre pairs.
    https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/festival-de-cannes/video-quand-emmanuel-macron-fait-une-apparition-dans-le-film-de-daniel-

    Conclusion : un “Président des riches » _
    Il n’est ni Machiavel, ni Alcibiade, ni Kennedy, ni Bonaparte. Plus modestement il est le représentant d’une droite qui n’a jamais cessé de modifier son apparence. Son objectif ? Déconstruire méthodiquement le modèle social français. Ses arguments, une fois l’emballage retiré, sont ceux qu’utilisent les différentes droites depuis des lustres :  « nous sommes soumis à la concurrence internationale » , « le nombre des fonctionnaires doit-être réduit » , « il faut impérativement contrôler les chômeurs », « les cheminots sont des privilégiés » , « nous devons insuffler un élan méritocratie » et enfin  « baissons massivement les impôts des plus riches afin que la théorie du ruissellement opère » .

    Il est clair que pour des raisons de convergence d’intérêts, les milliardaires qui possèdent la presse ont pour la plupart soutenu la candidature de notre nouveau président, qui dispose désormais de la quasi-totalité des moyens de communication pour promouvoir sa politique. Ce constat nous renvoie à la question centrale : Pourquoi les médiocres de l’extrême centre dépensent-ils autant d’énergie pour se déguiser ? Ne serait-il pas plus simple de déclarer : “Nous sommes avant tout au service d’une classe sociale communément appelée élite qui, puisqu’elle est élite, doit naturellement dominer” ?

    Selon toute vraisemblance la réponse à ces interrogations réside dans le fait que si les médiocres et en particulier Macron, nous imposent ce jeu de dupe, c’est parce que s’ils “mettaient carte sur table”, l’oligarchie qui les emploie n’aurait pas la moindre chance de conserver ses privilèges. Rappelons nous que la médiocratie est le monde des collusions et de la corruption. De ce fait, les médiocres trahissent une idée qui comporte trois mots : “Liberté, Égalité, Fraternité”. Cette devise est en fait l’ADN de la société républicaine. Fortement influencée par Du Contrat social de Rousseau, elle postule que les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Ainsi nous comprenons aisément pourquoi cet axiome qui est l’un des fondements de la morale moderne est incompatible avec l’affairisme, les réseaux, et le renvoi d’ascenseur que favorisent les médiocres de l’extrême centre

    https://www.youtube.com/watch?v=oXsFb6iCDZU

    Même si le peuple est tour à tour désabusé, désillusionné, perverti ou complice, les principes républicains sont implantés dans sa conscience par l’entremise de l’éducation. Spontanément, le tout-un-chacun juge le monde en vertu de cette maxime  « Liberté, Egalité, Fraternité » , que l’on retrouve déjà en gestation dans la littérature antique. L’universalité des valeurs républicaines a supplanté depuis longtemps la morale élitiste du droit divin. Le premier médiocrate à avoir pleinement intégré cette donnée s’appelait Adolphe Thiers. Royaliste à ses débuts, il évoluera vers un projet aux allures républicaines, ce qui lui permettra de combiner ses ambitions personnelles à une stratégie globale qui, sous couvert de libéralisme, garantira à une caste sociale la primauté sur la majorité. Depuis lors, la contre-révolution (représentée par les médiocrates) réinvente à intervalle régulier sa rhétorique pour continuer de faire illusion.

    Emmanuel Macron est la nouvelle égérie de la lignée médiocrate. La résurgence de son archaïsme ne laisse planer aucun doute sur ses véritables aspirations (de #Rothschild, de Villiers, Versailles, Chambord… ). Cependant, intuitivement, la plupart des français ont désormais compris à qui ils avaient affaire : Selon le sondage du mois de mai 2018 Odoxa-Dentsu Consulting, les trois quarts des français (72%) perçoivent Emmanuel Macron comme un  « président des riches » .

     #oligarques #alain_deneault #droite #gauche #centre #extrême_centre #canada #médiocratie #gouvernance #éditocratie #ISF #exit_tax #APL #CSG #chômeurs #milton_friedman #Social #Naomie Klein #citations
     #emmanuel_macron #guerre_aux_pauvres #macron #enmarcheverslefn #france #gouvernement_macron #réformes_antisociales

  • Le FMI et la France : encore un abus d’ingérence ! 11 juin 2018 par CADTM France
    http://www.cadtm.org/Le-FMI-et-la-France-encore-un-abus-d-ingerence

    Le 4 juin dernier, le FMI a publié sa lettre [1] de fin de mission et énonce ses recommandations pour la France. On pourrait croire à une déclaration de politique générale tant cette lettre semble faite de copiés-collés du programme des instances ministérielles et des annonces de l’Élysée. Il y a là une ingérence manifeste et partisane au sens où le FMI dicte ses orientations politiques au gouvernement français et que ces orientations rabâchées jusqu’à plus soif vont toujours dans l’intérêt des classes dominantes.


    Il en est ainsi : 
- de la réforme de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’assurance chômage (débat en cours sous l’intitulé = « Projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel ») ; 
- de celle de la SNCF (« Projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire ») ; 
- de la réduction des dépenses publiques (en cours avec le projet Cap 2022 qui prévoit une réduction des dépenses publiques de 30 % de leur montant actuel avec 120 000 suppressions d’emplois dans la fonction publique [2]) ; 
 du déploiement d’outils macroprudentiels pour éviter des déséquilibres tant que les conditions financières restent favorables (favorables à qui, la lettre ne le précise pas, mais chacun-e aura compris que ce n’est pas pour les classes populaires).

    Par « outils macroprudentiels », est-ce la théorie du ruissellement chère à Macron qui veut faire croire que l’enrichissement immédiat de quelques-uns aux dépens du plus grand, finira par provoquer des retombées positives pour tous in fine, théorie dont nous avons pu vérifier l’inanité depuis le fameux théorème d’Helmut Schmidt de 1974 (les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois d’après-demain) ? Ou bien s’agit-il d’un paquet de mesures associant la casse de la protection sociale, des cadeaux fiscaux au patronat et les bras ouverts à la finance ?

    Quoiqu’il en soit, face à cette ligue factieuse (Macron-FMI), les chômeurs, les salarié-e-s (à statut ou sans statut) n’ont pas d’autres voies que celui des mobilisations.

    Nous n’avons pas attendu que le FMI en remette une couche pour combattre la financiarisation et les injustices de cette société.

    Un groupe de citoyens a commencé à mettre à nu le système-dette appliqué à l’assurance chômage [3] et a interpellé le ministère du Travail et la direction de l’Unedic qui, par leur silence, montrent leur peur de la vérité et de la transparence.

    La dette de la SNCF [4] a été détricotée par le cabinet DEGEST qui a montré que pour 100 € d’empruntés, si 41 € allaient bien à l’investissement, 59 € servaient le système financier. Les cheminots en sont à leur deuxième mois de grève et malgré les tentatives du gouvernement et de ses chiens de garde (les médias à sa botte), la mobilisation ne faiblit pas.

    Du coté des hôpitaux et des Ephads, la lutte continue de même en de nombreux endroits et la population apporte son soutien à ces mobilisations.

    Cette lettre de fin de mission constitue un véritable satisfecit politique donné au gouvernement Macron et un encouragement à poursuivre dans la même voie.

    C’est une véritable ingérence de la part du FMI, ce qui ne nous surprend pas. Encore une fois, cette institution financière internationale se comporte de façon partisane en faveur des plus riches et des transnationales contre les peuples. Le CADTM appelle à la dissolution du FMI, en grande partie responsable des différentes crises qui se succèdent depuis sa création. L’institution est nuisible pour les populations depuis ses fondations et il faut œuvrer à construire des alternatives respectueuses de l’humain et son environnement, sans quoi la précarité va continuer à se généraliser malgré la croissance des richesses entre les mains d’une élite déconnectée de la réalité.

    Notes
    [1] http://www.imf.org/fr/News/Articles/2018/06/04/ms060418-france-staff-concluding-statement-of-the-2018-article-iv-mission
    [2] http://www.modernisation.gouv.fr/sites/default/files/fichiers-attaches/dp_ap_2022.pdf
    [3] http://gacdac.canalblog.com
    [4] https://www.bastamag.net/Comment-la-dette-de-la-SNCF-enrichit-les-marches-financiers-au-detriment-d

    #FMI #France #gouvernement_français #formation_professionnelle #apprentissage #assurance_chômage #SNCF #dépenses_publiques #chômeurs #financiarisation #injustices #dette #Unédic #DEGEST #hôpitaux #Ephads #nuisible #précarité #richesse #élite #CADTM #guerre_aux_pauvres #emmanuel_macron #macron #réformes_antisociales

  • Retraites : la fin des pensions de réversion ?
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14964-retraites-la-fin-des-pensions-de-reversion

    Le hold up continue, tout ça pour financer les largesses du gouvernement envers les riches et les ultra riches, et que font les français(es) ???, rien.... résultat les gens qui perdront leur femme ou leur mari, devront en plus de la douleur du deuil, retourner travailler, avec un, deux ou trois job, comme en Allemagne... Précarité un jour précarité toujours avec Macron....

    La réforme des retraites est le prochain gros chantier du gouvernement. Les partenaires sociaux sont très inquiets sur les conséquences qu’elle pourrait avoir pour les femmes. Le haut-commissaire à la réforme des retraites envisage la suspension des pensions de réversion.

    La réforme des retraites sera-t-elle défavorable aux femmes ? La suppression ou la modification des pensions de réversion est en débat. Il s’agit de la (...)

  • Pour Macron, les aides sociales coûtent un « pognon de dingue » sans résoudre la pauvreté
    https://www.lemonde.fr/emmanuel-macron/article/2018/06/13/pour-macron-les-aides-sociales-coutent-un-pognon-de-dingue-sans-resoudre-la-

    « On met un pognon de dingue dans les minima sociaux et les gens ne s’en sortent pas », s’est enflammé, mardi 12 juin, Emmanuel Macron, dans une vidéo qui le montre en train de peaufiner le discours qu’il doit tenir devant le congrès de la Mutualité française, à Montpellier, mercredi.(...)

    « Je vais faire un constat qui est de dire : on met trop de pognon, on déresponsabilise et on est dans le curatif. Toute notre politique sociale, c’est qu’on doit mieux prévenir – ça nous coûtera moins, ensemble – et mieux responsabiliser tous les acteurs », s’écrie le président. « Les gens pauvres restent pauvres, ceux qui tombent pauvres restent pauvres. On doit avoir un truc qui permet aux gens de s’en sortir. Par l’éducation… », poursuit-il.

    « Plus de prévention pour responsabiliser »

    « Il faut prévenir la pauvreté et responsabiliser les gens pour qu’ils sortent de la pauvreté. Et sur la santé, c’est pareil. Tout le système de soins que je veux repenser, c’est aller vers plus de prévention pour responsabiliser, y compris les acteurs de soins, ajoute le chef de l’Etat. (…) C’est dans ce contexte-là qu’on fait le reste à charge zéro. (…) C’est une politique de responsabilité car tout le monde va au pot, (…) je demanderai des efforts aux mecs qui font des lunettes, aux types qui font des verres… »

    « Là, c’est cohérent. Sinon vous n’aviez pas de fil directeur…, lance-t-il à ses collaborateurs à propos du discours qu’ils lui proposent. C’était de la lasagne à la feta avec de la paella ! »

    Depuis un mois, l’exécutif évoque une réforme des aides sociales pour les rendre plus « efficaces », laissant planer la possibilité d’économies budgétaires. Selon Le Canard enchaîné, dans le cadre du rapport CAP 22, Bercy envisagerait 7 milliards d’euros d’économies, ce qu’Edouard Philippe a démenti.

    Mercredi, le président veut « redonner de la cohérence à son approche sociale », en traçant le cadre des réformes à venir, explique-t-on à l’Elysée, « son projet, au fur et à mesure des réformes sectorielles, a un peu perdu de sa visibilité. Il ne s’agit pas d’un tournant social mais d’un approfondissement ».

    C’est encore "la république réfugiée à Versailles" : comme les pauvres sont mal élevés, ils le restent, on va les éduquer....
    #guerre_aux_pauvres #minima #coupes_budgétaires

    • « En supposant que mille familles de cette ville deviennent des acheteurs réguliers de viande de nourrisson, sans parler de ceux qui pourraient en consommer à l’occasion d’agapes familiales, mariages et baptêmes en particulier, j’ai calculé que Dublin offrirait un débouché annuel d’environ vingt mille pièces. » Swift

    • 7 milliards (?) en moins : « la basket gauche est en train de prendre forme (...) le projet social que nous portons arrive vraiment maintenant » (LREM)

      Bourguignon (LREM) : « Le projet social arrive vraiment maintenant »
      https://www.nouvelobs.com/politique/20180612.AFP2009/bourguignon-lrem-le-projet-social-arrive-vraiment-maintenant.html

      Bourguignon (LREM) : « Le projet social arrive vraiment maintenant » La présidente de la commission des Affaires sociales, Brigitte Bourguignon, à l’Assemblée nationale le 22 mai 2018, L’Obs, 12 juin 2018

      Paris (AFP) - Brigitte Bourguignon, présidente de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale et figure de l’aile gauche du groupe LREM, a estimé mardi que « le projet social » du gouvernement « arrive vraiment maintenant ».

      « Je crois que la basket gauche est en train de prendre forme et que le projet social que nous portons arrive vraiment maintenant », a-t-elle déclaré sur France Inter, interrogée pour savoir si elle était « à l’aise dans cette basket ».

      « Combien d’aides sociales en France, je ne sais pas mais il y en a trop », Darmanin.
      https://seenthis.net/messages/697928

    • C’est quoi une « coutureuse » ? Quelle la différence avec « couturière » ? En tout cas cette « fuite » émane du staff de Macron, il parle pognon et mecs qui font les lunettes pour se mettre à la hauteur des gens à qui il s’adresse.
      C’est la petite phrase de polémique du jour et la fabrique de l’opinion. Jupiter est au café du commerce et parle aux mecs qui vont pouvoir réduire les femmes à leur merci (car encore une fois les bénéficiaires des aides sociales sont les femmes).

    • Toucher 550€ de RSA/mois ne permet pas de sortir de la pauvreté s’il n’y a pas d’accompagnement efficace vers le travail.
      Un vrai travail, un vrai salaire : voilà le projet du gouvernement !
      « L’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes » (K.Marx)

      Marlene Schiappa, « Secrétaire d’Etat égalité femmes-hommes auprès @EPhilippePM @EmmanuelMacron Élue Romancière Fondatrice @Maman_travaille »
      https://twitter.com/MarleneSchiappa/status/1006940434701127680

    • Déjà ça me saoule qu’à chaque fois personne ne donne le vrai montant du RSA. 550€ c’est pour les personnes à qui on n’enlève pas le forfait logement (environ 65€) c’est à dire les personnes à la rue. Il n’y a jamais aucun politicien ni journaliste qui donne le bon montant.

  • Ce milliard d’euros que Pôle emploi réclame aux chômeurs
    https://www.franceinter.fr/emissions/secrets-d-info/secrets-d-info-17-mars-2018

    Pôle emploi a versé à tort près d’un milliard d’euros. C’est ce qu’on appelle des « trop-perçus ». Pour les demandeurs d’emploi qui doivent rembourser cet argent, c’est une véritable épreuve. Enquête.

    #radio #audio #chomage #guerre_aux_pauvres

    voire aussi :
    Rembourser Pôle emploi, le casse-tête de milliers de chômeurs
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/290518/rembourser-pole-emploi-le-casse-tete-de-milliers-de-chomeurs

    Les personnes concernées ne font que rarement partie des 3,4 millions de chômeurs inscrits à Pôle emploi dans la « catégorie A », objets de tous les débats publics, qui cherchent un poste et n’ont pas du tout travaillé durant le mois. Ceux qui sont le plus touchés par les trop-perçus sont parmi les 2,1 millions d’inscrits des
    « catégories B et C », parce qu’ils cherchent un emploi mais travaillent un peu – moins de 78 heures dans le dernier mois pour les
    « catégorie B », et plus de 78 heures pour les « catégorie C » (lire ici le portrait de certains d’entre eux fait par Mediapart).

    Ces travailleurs à temps partiel subi (en « activité réduite » selon la terminologie officielle), très largement absents de la conversation nationale, sont en constante augmentation : 162 000 de plus en un an, et 419 000 en trois ans ! Tous peuvent cumuler le montant de leurs petits salaires avec une partie de leurs allocations chômage, s’ils y ont droit, dans la limite d’un plafond calculé pour chacun. Dans la pratique, ils sont environ 800 000 à avoir recours à ce cumul chaque trimestre.

    Ce sont ces « cumulards » qui se voient réclamer, à plus de 80 %, les trop-perçus versés par Pôle emploi. L’Unédic, l’association qui gère les ressources financières dévolues à l’assurance-chômage, s’est émue l’an dernier de ces « indus ». Entre août 2016 et juillet 2017, elle a dénombré 2,2 millions d’indus mensuels, pour un total d’un milliard d’euros (alors qu’environ 30 milliards d’euros d’allocations ont été versées en 2017). Les montants en jeu ont explosé, avec une hausse de 36 % entre janvier 2015 et décembre 2017, et cela ne devrait pas s’améliorer tant qu’augmente le nombre de demandeurs d’emploi en activité réduite.

    • oui et dans l’émission radio il est question des personnes qui renoncent à leurs droits par peur des poursuites pour trop percu. C’est exactement la raison pour laquelle j’ai renoncé à mes droits. Lorsque tu est indiqué comme trop percu on te met sur un registre de fraude, j’ai une connaissance qui a eu ce problème. Après moultes galères elle a pu prouvé que c’etait une erreur de la CAF et non d’elle et qu’elle était irréprochable. Mais elle est toujours inscrite comme fraudeuse car parait il on ne peu pas etre effacé de ce fichier. Ce qui veux dire que lorsqu’elle fait un payement par CB ou n’importe quel démarche elle est signalé comme fraudeuse.

      Sachant plusieurs histoires de ce genre j’ai laissé tombé après 2 ans de démarches et 10 mois de mise en attente de mon dossier et le recours à 5 assistantes sociales différents. 6 mois après mon abandon la CAF me telephone et me dit que j’ai le droit à quelquechose. J’ai raccroché le tel au nez du mec.

      Le fait de poursuivre pour fraude permet une prescription de 10 ans au lieu de 3 ans.

  • Comme dans les journaux de Monsieur Serge Dassault : Chanson
    Le lien direct vers le mp3 fonctionne.
    http://sons-audioblogs.arte.tv/audioblogs/sons/3047789/3088251_Serge_Dassault.mp3

    La famille Dassault et les animateurs de C’est l’heure de l’mettre ont la douleur de faire part du décès de Monsieur Serge Dassault, ce 28 mai 2018 dans l’après-midi, à son bureau du Rond-Point des Champs-Élysées Marcel-Dassault, par suite d’une défaillance cardiaque, à l’âge de 93 ans. Hommage et pensées émues pour Monsieur Serge Dassault !
    Souvenir de l’époque sarkozy.

    Source : Arte Radio http://audioblog.arteradio.com/blog/3047789/l_heure_de_l_mettre

    Sur le site du Figaro :
    La mort de Serge Dassault, un homme de convictions
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/05/28/01016-20180528ARTFIG00246-l-industriel-serge-dassault-est-decede.php

    Serge Dassault, l’épopée industrielle d’un héritier bâtisseur
    http://www.lefigaro.fr/societes/2018/05/28/20005-20180528ARTFIG00341-serge-dassault-l-epopee-industrielle-d-un-heritie

    Serge Dassault, un chef de famille très attentif
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/05/28/01016-20180528ARTFIG00335-serge-dassault-un-chef-de-famille-tres-attentif.p

    Éditorial : « Serge Dassault, un homme libre »
    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/05/28/31001-20180528ARTFIG00337-editorial-serge-dassault-un-homme-libre.php

     #chanson #audio #france #dassault #serge_dassault #rafale #médias #presse #groupe_dassault #fraude_fiscale #en_vedette #journalisme #politique #influence #défense_et_sécurité #corbeil-essonnes #achats_de_votes #immobilier #spéculation #guerre_aux_pauvres