• Quelques chiffres sur la ville de Las Végas aux Etats-Unis d’Amériques :

    - 2 millions d’habitants
    - 40 millions de touristes
    - 500 nouveaux habitants par semaine
    - 70.000 crimes par an
    - Le plus fort taux de criminalité aux Etats-Unis ; de condamnés à mort, de suicidés (le double du niveau national), de vols et d’agressions, de consommation d’alcool, de mariages et de divorces (plus du double de la moyenne nationale).
    - Première ville hôtelière au monde avec 120.000 chambres. Sur les 25 plus grands hôtels du monde, 20 sont à Las Vegas.
    - Chiffre d’affaire annuel des casinos : 40 milliards de dollars
    - 315 jours de soleil par an

    Source : http://www.arte.tv/fr/Justice-a-Vegas/2715278,CmC=2715350.html

    Mais c’est également, dixit @mdiplo (http://www.monde-diplomatique.fr/2012/08/POPELARD/48025), une population originaire à 91 % d’un autre Etat et souhaitant à hauteur de 45 % déménager.
    Depuis 2008, les prix de l’immobiliers baissent (- 60,5 %) tandis les coupes budgétaires sont immenses malgré un taux d’imposition très faible :
    – 43,6 % pour l’administration,
    – 27,2 % pour la justice,
    – 23,6 % pour la culture,
    – 9,8 % pour la sécurité.
    Enfin, le taux de syndicalisation des employés des casinos est de 90 %.

    #Syndicats #casinos #impôts

  • $21tn : hoard hidden from taxman by global elite
    http://www.guardian.co.uk/business/2012/jul/21/global-elite-tax-offshore-economy

    A global super-rich elite has exploited gaps in cross-border tax rules to hide an extraordinary £13 trillion ($21tn) of wealth offshore – as much as the American and Japanese GDPs put together – according to research commissioned by the campaign group Tax Justice Network.

    http://www.taxjustice.net/cms/front_content.php?idcat=148

    Dans les pays utilisant l’échelle courte un trillion représente le nombre 10^12, c’est-à-dire 1 000 000 000 000 soit mille miliards. Il est appelé billion dans l’échelle longue.
    Le préfixe correspondant à ce nombre dans le système international d’unités est le tera.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Trillion
    Par chez nous, ça fait donc environ 17 billion d’euros

    #fraude #impôts #taxes #vol

  • Aurélie Filippetti : « L’Etat ne peut pas se priver de l’apport du mécénat »
    http://www.liberation.fr/culture/2012/06/13/aurelie-filippetti-l-etat-ne-peut-pas-se-priver-de-l-apport-du-mecenat_82

    A travers les dons de leurs entreprises, les salariés aussi s’engagent pour le patrimoine et la création, comme ils le font, souvent, par des dons individuels. C’est une forme de citoyenneté culturelle à laquelle je suis très attachée.

    N’importe quoi ...
    Grâce au mécénat, on a maintenant des logos d’entreprises sur à peu près toutes les affiches d’expos.
    Bon, comme y’a du pognon à la clé, ça s’agite chez les zartistes
    http://www.petitionduweb.com/Petition_contre_les_effets_de_la_crise_sauvons_le_mecenat-15048.html

    Pourquoi les entreprises donnent-elles ? Pour redorer leur image ? Le mécénat n’est pas une opération publicitaire. C’est un don, un engagement par lequel entreprises comme particuliers se préoccupent de la société, s’impliquent dans des projets utiles et efficaces, tout en exprimant leur identité.

    C’est beau, et la liste des signataires inclut des bienfaiteurs tels que Vinci, Monoprix, FDJ, PSA ...

  • Droits d’auteur déclarables en traitements et salaires.
    | PAJ | UPP |
    http://www.paj-photographe-auteur-journaliste.org/espace-membres/droits-dauteur-declarables-en-traitemenents-et-s
    _Une récente instruction fiscale oblige dès l’exercice 2011 à déclarer les droits d’auteur dans la catégorie des traitements et salaires. /.../ Nous avons reçu cette semaine une précision du Ministère des Finances que nous vous transmettons.
    Ce courrier de la Direction de la Législation Fiscale rappelle que tous les droits d’auteur mentionnés à l’article L. 112-2 du code de la propriété intellectuelle doivent à compter de l’exercice 2011 déclarer ces revenus dans la catégorie des traitements et salaires.
    Ils peuvent cependant échapper à cette règle, mais il est alors impératif de joindre un courrier à leur déclaration 2035.
    Cet envoi étant matériellement impossible actuellement car les données envoyées par internet ne comprennent pas ce type de courrier, l’administration admet que cette note écrite soit envoyée séparément, mais elle doit être adressée à votre SIE au plus tard le 18 juin 2012.
    Nous vous recommandons vivement d’envoyer au plus tôt cette option à votre contrôleur des impôts dès lors que vous avez perçu au moins une recette de droits d’auteur en 2011.
    Il n’y a pas de formule standardisée pour rédiger cette lettre, et nous vous proposons ci-dessous un modèle simple que vous pouvez moduler à loisir. Vous pouvez l’envoyer par courrier ou courriel, en lettre simple ou en recommandée, ou même déposer sur place au SIE en demandant un accusé réception fiscal.❞_ /.../
    #photo #fiscalite #impots

  • The problem I’m having with #Kickstarter
    http://springboardmedia.blogspot.fr/2011/06/problem-im-having-with-kickstarter.html

    Now, the people can decide what gets funded.

    I fear, however, that this particular phenomenon fits a little too squarely with the right-wing agenda in the US (and elsewhere, actually). Government support for the arts has always been miniscule, but it’s now disappearing rapidly, with many states moving to cut their state arts commissions and one that already has. This year, we saw more attacks on the NEA, CPB and other public funding for media and the arts. Yes, crowdfunding helps bridge the increasing gap, but I’d be much more excited if I received calls to action to support public funding for the arts every five minutes, instead of another email announcing a Kickstarter campaign I can help fund.

    Why should I need to help fund some filmmaker I love, when I pay taxes that I believe should support the arts, but don’t. This smacks of the “big society” ideas going around in the UK to me. The government doesn’t need to help the people anymore, the people can help the people. While contributing to a Kickstarter campaign doesn’t make you a right-wing, arts-cutting person, by any means, the adoption of such trends can be detrimental to the argument for public funding of the arts.

    #impôts #taxation #culture

    • En fait c’est exactement la même problématique avec toutes les applications basées sur #opendata : on pourrait croire qu’avec nos impôts, il y aurait de quoi développer des #services-publiques en ligne, basés sur les données appartenant aux collectivités (donc à nous).

      Mais non ! Ces dernières balancent uniquement leurs données brutes, et c’est soit à des compagnies privées, soit à des groupements citoyens, que l’on doit des applications. Alors est-ce vraiment une avancée ?

      Le raisonnement vaut sûrement aussi pour tout ce qui est caritatif. On peut se dire que la solidarité monétaire (les #impôts) de différentes collectivités (nation, région, commune...) peut servir à aider aux besoins vitaux de certaines personnes. Mais non : on doit aussi donner de l’argent aux restos du cœur.

      Bien sûr on peut dire : oui mais comme ça on ne dépend pas de l’État, ce sont des mouvements indépendants. Mais entre la privatisation et l’État, il y a forcément différents moyens de faire des services publiques par et pour les citoyens, gérés démocratiquement.

  • #OTAN : #FIASCO en #AFGHANISTAN & #CRISE de financement

    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1290

    Inadmissible de faire des #guerres avec les #impôts

    En temps de crise et d’une #croissance mieux domestiquée par les pays émergents, les peuples des pays membres paient rubis sur ongles deux frais : ceux des conquêtes guerrières sans issues et des #austérités réduisant tous ce qui a trait aux dépenses sociales dont l’éducation. Repenser les dépenses militaires est politiquement imposée par la conjoncture, mais aussi par une conscience que la misère a imposée.

  • Delhaize : "Tellement plus pour notre argent"
    Quand l’austérité ne s’impose pas à tous...

    Crise financière, déficit budgétaire, gouvernement de rigueur, mesures d’austérité : des termes qui reviennent sans cesse avec la même litanie : « les États sont endettés et c’est donc à la population toute entière de se serrer la ceinture ». Cette vague d’austérité, qui a déjà emporté la Grèce et qui avance vers d’autres contrées européennes, arrive peu à peu dans notre plat pays. Mais quelle est la cause profonde de cette crise ?

    En Belgique, le taux d’imposition des sociétés s’élève à 33,99%. Tout citoyen a l’obligation de payer l’impôt mais des grandes sociétés telles que Delhaize, le holding d’Albert Frère, InBev ou Electrabel, dont les bénéfices croissent encore et toujours, jouent sur différents mécanismes de déductions et de ristournes fiscales (intérêts notionnels, non-taxation des plus-values sur actions, revenus définitivement taxés, etc.) afin d’éluder l’impôt. Grâce aux mesures fiscales instaurées par Didier Reynders l’impôt des sociétés a presque baissé de moitié entre 2001 et 2008 [1].

    En 2010, le manque à gagner pour l’État s’élève à 19,5 milliards € [2] ! Un montant supérieur aux économies prévues par le récent budget gouvernemental d’austérité. En cinq ans, 30.000 sociétés ont de la sorte privé l’État belge de 84 milliards € d’impôts, soit un quart de la dette totale belge. En 2009, les 500 entreprises belges ayant les plus importants bénéfices ont payé, en moyenne, 3.76% d’impôt. Le total de leurs bénéfices (avant impôts) s’élevaient à 66,6 milliards € sur lesquels elles ont payé en tout et pour tout 2,5 milliards € d’impôts [3]. De fait, les grandes entreprises sont nettement moins imposées que les PME (même si ces dernières bénéficient en théorie d’un taux d’imposition réduit). Au fond, plus une société engrange de bénéfices, moins elle est imposée. Ces « cadeaux » fiscaux peuvent alors être reversés aux actionnaires de ces sociétés sous forme de dividendes.
    Delhaize : hold-up sur les finances publiques !

    Le cas de Delhaize est exemplaire. Le groupe, dont le slogan est « Tellement plus pour votre argent », s’en est surtout mis plein les poches. En matière d’exemption fiscale, la société Delhaize est particulièrement performante. En 2009, elle aurait dû payer 336 millions d’impôts mais n’a strictement rien payé. Mieux : elle s’est fait rembourser 375.000 € [4]. Cette année encore, le conseil d’administration propose une nouvelle augmentation des dividendes, faisant à nouveau passer directement des centaines de millions € d’impôt des caisses publiques dans les poches des actionnaires.

    Mais que représente 336 millions € ? Pour se faire une idée, la question des réformes en matière de chômage est emblématique. En effet, les mesures d’austérité décidées par le gouvernement s’attaquent principalement au droit du travail (conditions restreintes pour les pause-carrière, durcissement des prépensions, pensions réduites en cas de période de chômage, ...) Dans ce cadre, le gouvernement en a profité pour réduire les allocations octroyées aux chômeurs. Une décision dont les conséquences seront socialement et humainement catastrophiques. La dégressivité des allocations de chômage rapporterait ainsi à l’État 116 millions € [5] en 2012. Au regard des privilèges fiscaux que s’accorde une société comme Delhaize, cette économie réalisée sur le dos des chômeurs parait dérisoire. À elle seule, Delhaize pourrait annihiler cette mesure si elle payait ses impôts, et même permettre d’accroître les revenus des chômeurs... Plus grave encore, le gouvernement a décidé d’exclure, le 1er janvier 2015, 27.000 personnes du droit au chômage (les chômeurs en stage d’insertion) [6]. Le bénéfice budgétaire escompté : 51 millions € [7]. 27.000 personnes privées de revenu pour une économie budgétaire qui ne représente qu’un sixième du montant dû par Delhaize aux impôts. Face à de tels constats, l’austérité est inacceptable !

    Les économies de bout de chandelle imposées par le Gouvernement sont à la fois socialement injustes et économiquement bancales. C’est pourquoi, le groupe « Dites 33 » propose que soit appliqué strictement l’impôt sur les bénéfices des sociétés de 33,99%.

    Munis d’une proposition de vote (voir document ci-joint), des actionnaires d’un genre nouveau iront rencontrer les titulaires des actions Delhaize réunis en assemblée générale ce jeudi 24 mai à 15h, au « Corporate Support Office » de Delhaize, square Marie Curie 40 à 1070 Bruxelles, afin de leur demander de voter l’application stricte de l’impôt de 33,99% sur les bénéfices de leur société.

    Les politiques fiscales adoptées sont des choix, mais d’autres choix sont possibles.

    Réclamons la fin des privilèges fiscaux et de l’assistanat dont bénéficient les grandes entreprises comme Delhaize.

    Plus d’infos sur l’action de blocage de l’assemblée générale de Delhaize par le collectif Dites 33 ! sur le site http://www.dites33.be
    #Delhaize #austérité #impotsdessocietes

  • #OTAN : FIASCO AFGHAN ET #CRISE

    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1290

    Pour qui roule l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ?

    La #manifestation de quelques personnes lors de la réunion des chefs d’Etats membres de l’Otan, #sommet 21 et 22 mai 2012 à #Chicago la ville d’ #Obama, disait clairement aux dirigeants qu’il est inadmissible de faire des #guerres avec les #impôts. Au temps des vaches maigres, des brimades sociales, des #faillites de pays et des #chômages massifs, le retrait des troupes de l’ #Afghanistan en 2014, se prépare au même fiasco, de février 1989, vécu par l’armée soviétique.

  • Stephen King: Tax Me, for F@%&’s Sake!
    http://www.thedailybeast.com/articles/2012/04/30/stephen-king-tax-me-for-f-s-sake.html

    Tough shit for you guys, because I’m not tired of talking about it. I’ve known rich people, and why not, since I’m one of them? The majority would rather douse their dicks with lighter fluid, strike a match, and dance around singing “Disco Inferno” than pay one more cent in taxes to Uncle Sugar.

    #impôts

  • Apple’s Response on Its Tax Practices - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/2012/04/29/business/apples-response-on-its-tax-practices.html?_r=1&nl=todaysheadlines&emc=tha26

    We have contributed to many charitable causes but have never sought publicity for doing so. Our focus has been on doing the right thing, not getting credit for it. In 2011, we dramatically expanded the number of deserving organizations we support by initiating a matching gift program for our employees.

    Remplacer la redistribution collective par la charité... une vieille idée, remise au goût du jour par les Davos’men... et donc par Apple

  • Bayrou surtaxe la France | Grégoire Normand
    http://owni.fr/2012/04/20/bayrou-surtaxe-la-france

    François Bayrou dresse un constat sévère de la situation fiscale de la France. Pourtant, d’autres pays de l’Union Européenne possèdent une fiscalité bien plus lourde que l’hexagone, comme le montrent les journalistes de données d’OWNI. Deux jours avant le premier tour, le candidat du Modem est avant-dernier au classement OWNI-i>Télé de crédibilité des six principaux candidats à la présidentielle.

    #Factchecking #Internet #afghanistan #eva_joly #fact_checking #François_Bayrou #impôts #inflation #Marine_Le_Pen #présidentielle_2012 #véritomètre

  • Et pourtant c’est l’Europe…
    #Apple, #Amazon, #Google, #eBay and #Facebook All Accused of UK Tax Dodging - Forbes
    http://www.forbes.com/sites/timworstall/2012/04/16/apple-amazon-google-ebay-and-facebook-all-accused-of-uk-tax-dodging

    The EU has deliberately set things up so that any company registered in any EU country can now sell to consumers in all 27 EU countries as simply and easily as they can to consumers in the one EU country that they are based in. Indeed, this is much of the point of the thousands of laws, directives and regulations that have been issued in recent decades: so as to make the EU one single, large, market. In much the same way as a US company does not have to have a new company in each State that it sells in.

    So, Amazon sells everything to all Europeans through one company in Luxembourg. The other four, Google, eBay, Facebook and Apple, do just about everything through their Irish companies. Now it may be true, in fact it is true, that by choosing those places they are reducing their tax bills than if they had chosen some other EU state.

    But the choice of one EU state to make all the sales from: this isn’t a flaw in the system, it’s what the very system was set up to encourage.

    #impôts

    • Ce système permet aussi à une PME de vendre ses produits dans toute l’Union sans avoir à connaître 27 législations différentes ni à en modifier la composition pour chaque marché. À partir de là il faut certainement une harmonisation fiscale en effet.

  • Un post incongru sur le site de Cédric, qui ne parle ni de lui, ni de SPIP mais... du calcul des #impôts. C’est bien expliqué avec de clairs graphiques.
    http://www.yterium.net/Comprendre-nos-impots

    Au cours de la campagne présidentielle, François Hollande a proposé notamment la création d’une nouvelle tranche d’impôt sur le revenus au taux marginal de 75% pour les revenus supérieurs à 1 million d’euros.

    A cette occasion on a pu entendre de nombreuses réactions sur l’injustice que cela pouvait représenter que de prélever 75% du revenu.

    Certaines de ces réactions étaient très certainement de la pure mauvaise foi partisane (“mesure confiscatoire”), mais les discussions émanant de cette proposition ont surtout été l’occasion de constater que les notions de tranche, taux marginal et taux d’imposition réel étaient le plus souvent très floues dans l’esprit de nombreuses personnes.

    Essayons donc de reprendre tout cela dans l’ordre.

    Moi je m’en fous, je paye pas d’impôts. Mais ça peut servir...

  • En combien de temps Ribéry gagne-t-il votre salaire ? [INTERACTIF] | Slate
    http://www.slate.fr/story/50859/riberyche-ribery-salaire

    Thierry Henry tombe de son piédestal en or et laisse sa place de « sportif français le mieux rémunéré » à Franck Ribéry qui, soulignons-le, paye ses impôts en Allemagne et ne sera donc pas touché par l’éventuelle nouvelle tranche à 75% chère à François Hollande et chère aussi (surtout) aux futurs contribuables qui pourraient avoir à la payer.

    #ribery #football #riberyche #argent #impôts

  • La hausse de l’impôt sur le revenu passée inaperçue | Slate
    http://www.slate.fr/lien/49547gel-impot-revenu

    l’impôt sur le revenu était jusqu’alors indexé sur le taux d’inflation et réévalué chaque année. Ce n’est plus le cas depuis le 1er décembre 2011, date à laquelle la loi a été votée à l’Assemblée nationale. Le texte adopté fixe le relèvement des barèmes à 2%. Or l’inflation a été de 2,1% en 2011, selon le quotidien.

    Une différence de 0,1% aux conséquences considérables. Bon nombre de foyers pouvent en effet se retrouver imposables sans que leur situation n’ait vraiment changée. Ils devront alors non seulement envoyer un chèque au Trésor public, mais ils pourraient aussi perdre des droits liés à leur tranche (tarifs réduits à la cantine, dans les transports…).

    #impôts #revenus #hausse #classes #moyennes

  • Google investigated for tax evasion - Shifted money off shore | TechEye
    http://news.techeye.net/business/google-investigated-for-tax-evasion#utm_source=thetecheye

    According to the Sydney Morning Herald, Google had cut its taxes by $3.1 billion in the three years prior using a technique that moves most of its foreign profits through Ireland and the Netherlands to Bermuda.

    Amongst the financial geniuses, who bought us the world economic crisis, Google cut its worldwide tax bill by about $1 billion a year using a pair of strategies called the “Double Irish” and “Dutch Sandwich”. These move profits through units in Ireland, the Netherlands and Bermuda.

    This meant that it could report an effective tax rate of 18.8 percent in the second quarter, less than half the average combined US and state statutory rate of 39.2 percent.

    #évasion #fiscale #impôts #uncut

  • « Ne rougissez pas de vouloir la lune : il nous la faut », par Serge Halimi (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/07/HALIMI/20760

    Economique mais aussi démocratique, la #crise européenne soulève quatre questions principales. Pourquoi des #politiques dont la banqueroute est assurée sont-elles néanmoins déployées dans trois pays (#Irlande, #Portugal, #Grèce) avec une férocité remarquée ? Les architectes de ces choix sont-ils des illuminés pour que chaque échec — prévisible — de leur médication les conduise à en décupler la dose ? Dans des #systèmes démocratiques, comment expliquer que les peuples victimes de telles ordonnances semblent n’avoir d’autre recours que de remplacer un gouvernement qui a failli par un autre idéologiquement jumeau et déterminé à pratiquer la même « thérapie de choc » ? Enfin, est-il possible de faire autrement ?

    La réponse aux deux premières questions s’impose sitôt qu’on s’affranchit du verbiage publicitaire sur l’« intérêt général », les « valeurs partagées de l’#Europe », le « vivre ensemble ». Loin d’être folles, les politiques mises en œuvre sont rationnelles. Et, pour l’essentiel, elles atteignent leur objectif. Seulement, celui-ci n’est pas de mettre un terme à la crise économique et financière, mais d’en recueillir les fruits, incroyablement juteux. Une crise qui permet de supprimer des centaines de milliers de postes de fonctionnaires (en Grèce, neuf départs à la retraite sur dix ne seront pas remplacés), d’amputer leurs traitements et la durée de leurs congés payés, de brader des pans entiers de l’#économie au profit d’#intérêts privés, de remettre en cause le #droit du #travail, d’augmenter les #impôts indirects (les plus inégalitaires), de relever les tarifs des #services publics, de réduire le remboursement des soins de #santé, d’exaucer en somme le rêve d’une société de #marché — cette crise-là constitue la providence des libéraux. En temps ordinaire, la moindre des mesures prises les aurait contraints à un combat incertain et acharné ; ici, tout vient d’un coup. Pourquoi souhaiteraient-ils donc la sortie d’un tunnel qui ressemble pour eux à une autoroute vers la Terre promise ?

  • L’Europe veut mettre la France au régime SEC
    « La France, dont le PIB a diminué de 2,7 % en 2009, a été relativement moins touchée par la #crise économique et financière que les autres États membres de l’Union européenne, grâce notamment à l’ampleur de ses stabilisateurs économiques et au degré d’ouverture moins important de son #économie, qui a réduit dans une certaine mesure l’impact de l’effondrement du #commerce mondial sur elle. Le secteur bancaire a lui aussi bien résisté. »
    Donc l’ouverture aux marchés à tous vents, ce n’est pas forcément une bonne idée et c’est l’Europe qui le dit.
    « La législation actuelle sur la protection de l’#emploi reste trop stricte : une insécurité juridique entoure les conditions du licenciement économique, et de lourdes obligations de reclassement s’appliquent aux licenciements collectifs de masse (plans de sauvegarde de l’emploi). De cette situation, il résulte que les salariés titulaires d’un contrat à durée indéterminée (la majorité de la main-d’œuvre) bénéficient d’une relative #sécurité, tandis que ceux titulaires d’un contrat de travail temporaire (la majorité des nouveaux entrants sur le marché du travail) sont dans l’incertitude. Ainsi, la part des contrats temporaires est nettement plus élevée parmi les jeunes, et les remplacements de contrats temporaires par des contrats à durée indéterminée sont rares. »
    Donc, les CDI sont « trop » protégés et les CDD ne se transforment plus en CDI : précarisation généralisée à travers les entrants du marché du travail.
    « Le nouveau guichet unique pour l’emploi (Pôle emploi) a obtenu jusqu’à présent des résultats mitigés. En 2009 et 2010, son principal objectif a été la fusion des deux entités administratives préexistantes. Le bilan de l’externalisation des services de placement est pour le moment lui aussi mitigé pour ce qui est de la réalisation des objectifs fixés par Pôle emploi en matière de retour sur le marché du travail. Dans le même temps, les ressources de Pôle emploi consacrées à l’#accompagnement individualisé des #chômeurs restent insuffisantes (71 équivalents temps plein pour 10 000 chômeurs, ce qui est bien moins que dans d’autres pays comparables). »
    En fait, à la place de « mitigé », il faut bien lire « complètement foiré ».
    « Des améliorations ont été apportées à la procédure d’indexation
    (création d’un comité consultatif d’experts indépendants, suppression des augmentations discrétionnaires), qui conduisent à une modération de la hausse du salaire minimum. Elles ont considérablement réduit la proportion des salariés rémunérés au #salaire minimum et permis ainsi une meilleure différenciation salariale.
    Toutefois, le salaire minimum français reste l’un des plus élevés de l’Union européenne par rapport au salaire médian »
    En gros, on manque d’inégalités salariales et les pauvres SMICards sont encore trop bien payés.
    « La France est l’un des pays de l’Union européenne où les #impôts et les charges sociales sur le #travail sont les plus élevés, tandis que la consommation y est relativement peu taxée. De plus, la part des recettes des taxes environnementales dans le PIB est elle aussi nettement inférieure à la moyenne de l’Union européenne. Un rééquilibrage du système fiscal par le déplacement de la charge fiscale du travail vers la consommation et l’environnement aurait probablement des effets bénéfiques sur l’emploi et sur la réalisation des objectifs environnementaux. »
    Plaidoyé pour une TVA bien lourde qui ampute bien les plus bas revenus, alors même qu’ils se réjouissent de la modération salariale : autrement dit, il s’agit de la préconisation d’un appauvrissement accéléré des classes laborieuses au profit... des entreprises.
    « Les restrictions administratives à l’ouverture de grandes surfaces de distribution et l’interdiction de la vente à perte continuent d’entraver la concurrence dans le secteur du commerce de détail. Dans le secteur des services, des barrières à la concurrence subsistent pour plusieurs professions réglementées. Un réexamen des conditions
    d’accès à ces professions ou la suppression progressive de certains quotas (numerus clausus) et des droits exclusifs détenus par ces professions permettrait de remédier à cette situation. »
    Doit-on rappeler qu’il n’y a pratiquement plus de limites aux extensions commerciales, que nous sommes un des pays qui a le plus fort taux de supermarchés par habitants et que les grandes surfaces commerciales sont d’immenses pourvoyeuses de travail précaire et des laboratoires de destruction sociale ?
    « La France a pris un certain nombre d’engagements au titre du pacte pour l’euro. Sur le plan budgétaire, elle s’est engagée à mettre rapidement en œuvre la réforme du système de retraite adoptée en 2010. En vue de renforcer la viabilité de ses finances publiques, elle modifiera également sa Constitution pour instaurer une programmation budgétaire pluriannuelle contraignante. »
    Donc, gravé dans le marbre, et probablement sans demander notre avis.
    « Elle a tenu compte non seulement de leur bien-fondé dans l’optique
    d’une politique budgétaire et socio-économique viable en France, mais aussi de leur conformité avec les règles et orientations de l’Union européenne, eu égard à la nécessité de renforcer la gouvernance économique de l’Union européenne par la contribution de cette dernière aux futures décisions nationales. »
    Est-il besoin d’être souverainiste pour tousser à cette phrase ? J’ai mal à ma #démocratie, là.
    « Les autorités françaises devraient mettre en œuvre des mesures supplémentaires en 2011 et 2012 destinées essentiellement à adapter la législation sur la protection de l’emploi pour réduire la dualité du marché du travail et à renforcer les services publics d’emploi pour fournir un soutien global aux demandeurs d’emploi. La politique actuelle de modération du salaire minimum doit être poursuivie. La concurrence devrait être encouragée dans les professions réglementées et le commerce de détail. »
    Autrement dit, la préconisation, c’est de continuer à fabriquer des travailleurs pauvres à tour de bras et de continuer à démolir la protection juridique des salariés les mieux protégés dans une optique d’égalité vers le bas.
    http://ec.europa.eu/europe2020/pdf/recommendations_2011/csr_france_fr.pdf

  • Bobard n°3 – « Les services à la personne vont créer 500 000 emplois »

    « Pour les services à la personne, 40% des dépenses sont prises en charge par l’Etat, rappelle Philippe Askenazy lors d’un débat organisé par la CFE-CGC à Paris. Or, le dispositif n’a augmenté que de 4% l’#emploi dans le secteur. Autrement dit, chaque emploi créé, payé au Smic, a coûté 10 Smic à l’Etat… »

    Pourquoi le dispositif est-il maintenu dans ces cas ? « Parce qu’il permet d’afficher un niveau d’imposition plus faible, poursuit l’économiste. C’est l’un des éléments du mitage de l’impôt sur le revenu. Cet #impôt a beaucoup diminué ces dernières années, le but étant de le faire disparaître pour dire qu’on n’en pas besoin.

    | Et voilà le #travail
    http://voila-le-travail.fr/2011/05/23/bobard-3-les-services-a-la-personne-vont-creer-500-000-emplois

  • #RGPP : les raisons de la colère des maires

    « La RGPP engendre un cercle vicieux »
    Prises à la gorge et mises devant le fait accompli, les petites villes doivent faire preuve de créativité pour mettre en place de nouveaux services (embauche de policiers municipaux, d’agent d’urbanisme, création de centre de santé, système de télé-relais...). Des ruses de Sioux pour masquer le manque, pour pallier l’abandon de l’État sur ces territoires. Mais les coûts sont élevés, les #impôts doivent être augmentés pour financer ces initiatives parallèles de droit commun indispensables. Pourtant, 67% des maires interrogés considèrent qu’aucun accompagnement n’a été proposé par l’Etat pour diminuer l’impact de ces fermetures. « La RGPP engendre un cercle vicieux », affirme l’APVF.

    Principe simple : désengagement de l’État = transfert insidieux de charges aux collectivités locales tout en conservant les recettes au niveau national. Question : où vont les recettes ainsi « épargnées » sur le dos des usagers ? - Localtis.info un service Caisse des Dépôts
    http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250261802175&cid=1250261799930

  • France, le pays si doux pour les super-riches !
    http://www.marianne2.fr/hervenathan/France-le-pays-si-doux-pour-les-super-riches-_a102.html

    Depuis le temps que l’on subodorait que le système #fiscal français tourne à l’envers, on en a aujourd’hui la preuve. Le Conseil des prélèvements obligatoires, présidé par Didier Migaud, a rendu un rapport intitulé « prélèvements obligatoires sur les ménages, Progressivité et effets redistributifs ». Avec un titre pareil, rien d’étonnant à ce que la lecture de ce pavé de 400 pages se révèle austère. Mais il y a quelques surprises. Comme celle de la page 268 où un tableau « taux moyen de prélèvement sur le revenu but fiscal du denier centile des contribuables », nous révèle que les 352 ménages les plus riches de France, qui gagnent au minimum 4,229 millions d’euros en 2009 ont un taux d’imposition sur le revenu de seulement 15%. Ces privilégiés échappent à la pression fiscale de 18,3% à laquelle sont soumis les 1% des ménages français qui reçoivent au moins 85335 euros par an. L’ #impôt sur le revenu est …dégressif pour les plus riches, alors qu’il a été conçus dès l’origine pour être progressif selon le principe de la déclaration des droites de l’Homme : chacun contribue « à raison de ses facultés »…
    L’explication de ce traitement de faveur est simple : les ménages du dernier centile (352000 foyers) vivent d’abord de leurs revenus salariaux, lourdement imposés au taux marginal (30%, 40%). Les super-riches, eux, tirent 78% de leurs revenus des plus values de cessions (d’actions, d’obligations…) taxée à 19% (prélèvement libératoire). Résultat, ils ont un impôt sur le revenu bien moindre. Donc les rentiers sont mieux traités que les travailleurs haut-de-gamme. On est très loin de la revalorisation du #travail, chère à la majorité.
    Voici qui donnera peut-être à réfléchir à « la droite sociale », si attachée à pénaliser l’inactivité par rapport à l’activité. Crions tous : "Ohé Wauquiez, regarde, c’est par ici que ça se passe ! …