• #Montreuil : le Marbré expulsable du 23 septembre au 05 octobre, soyons prêt-e-s et détèr !
    https://fr.squat.net/2021/09/07/montreuil-le-marbre-expulsable

    À partir du 23 septembre 2021 le Marbré risquera l’expulsion par les flics, au moins jusqu’au 5 octobre. De nombreux évènements publics seront proposés dans le lieu à cette occasion, pour faire connaître ses activités et se préparer à résister collectivement à l’expulsion. Le Marbré, bâtiment squatté à Montreuil depuis un an, est un espace […]

    #Le_Marbré #manifestation #procès #Seine-Saint-Denis

  • #Montreuil (93) : signaux de fumée solidaires
    https://fr.squat.net/2021/08/25/montreuil-93-signaux-de-fumee-solidaires

    Hier soir, on a voulu envoyer un message solidaire à Boris, compagnon anarchiste qui est dans le coma à cause d’un feu dans sa cellule de la #prison de Nancy-Maxèville. A Montreuil la #gentrification avance à pas de géant avec des nouveaux immeubles destinés à une population plus friquée attirée par l’extension du métro. On […]

    #actions_directes #Seine-Saint-Denis

  • #Montreuil : des tags en solidarité avec les occupations menacées
    https://fr.squat.net/2021/02/20/montreuil-des-tags-en-solidarite-avec-les-occupations-menacees

    Du 15 au 18 février 2021, nous avons mené une offensive de tags sur les murs de Montreuil ! En espérant que ces murs portent encore longtemps nos solidarités avec les lieux menacés, la #ZAD_du_Carnet, le squat du #83_avenue_de_Fronton de Toulouse et Rigaerstrasse 94 à Berlin. Amour, courage et soutien à […]

    #Rigaer_94 #Seine-Saint-Denis

  • #Montreuil (93) : pavé contre vitres, Axians dégage !
    https://fr.squat.net/2021/02/19/montreuil-93-pave-contre-vitres-axians-degage

    Lors d’une petite balade nocturne, j’ai éclaté les vitres de la camionnette d’Axians, filiale de Vinci. Ce geste est motivé par ma solidarité avec la #Rigaer_94, maison occupée et combative à Berlin depuis des années. Elle est aujourd’hui menacée par les flics et le proprio pour la soi-disant sécurité incendie. J’ai attaqué cette entreprise […]

    #actions_directes #Seine-Saint-Denis

  • Cagnotte solidaire pour la BSP Montreuil Bagnolet - CotizUp.com
    https://www.cotizup.com/bspmontreuilbagnolet

    La Brigade de Solidarité Populaire de #Montreuil Bagnolet lance une campagne de cagnotte solidaire afin d’aider à auto-financer ses actions solidaires !

    Pendant la période du premier confinement, nous avons été amenée.e.s à nous organiser entre habitantes et habitants de Montreuil et Bagnolet pour rompre l’isolement face à l’abandon des pouvoirs publics et aux difficultés matérielles que nous avons rencontrées.
    Le besoin à ce moment était principalement alimentaire, sanitaire et social. Nous y avons répondu via des #cantines collectives, des distributions de paniers alimentaires, de masques et de gel, au prix parfois de nombreuses #amendes.

    Dans la continuité de cette période de crise sanitaire et sociale, nous sommes déterminé.e.s à proposer des espaces de rencontre et d’entraide locales en maintenant les cantines (cantines à prix libre et à emporter ainsi que maraudes alimentaires et sanitaires dans les quartiers alentours ) et en mettant en place des ateliers d’autodéfense sociale : cours de FLE et permanence d’accès aux droits, atelier de confection et distribution de masques en tissu, collecte de produits de première nécessité.

    Pour chacune de ces actions des frais sont engagés (pour l’essence, les impressions, la réparation des machines à coudre par exemple) et aujourd’hui nous avons urgemment besoin de votre aide. 

    Nous lançons un appel au don, dans la perspective que tout le monde puisse contribuer et soutenir l’auto-organisation de l’autodéfense sanitaire et que le coût de la répression ne soit pas une entrave à ces actions.

    Merci d’avance à chacun et chacune d’entre vous pour votre soutien.

    La Brigade de Solidarité Populaire de Montreuil Bagnolet

    https://seenthis.net/messages/849714

    #Brigade_de_Solidarité_Populaire

  • Marche des Libertés du 12 décembre jusqu’au retrait total ! - un suivi par Paris-luttes.info, @paris
    https://paris-luttes.info/suivi-de-la-marche-des-libertes-du-14580

    La marche des libertés n’est pas interdite, elle partira de Place du Châtelet à 14h30, en passant par Boulevard de Sébastopol, Boulevard Saint-Denis, Boulevard Saint-Martin, Place de la République.

    Dispositif policier important autour de la place du Châtelet : trois canons à eau sont de sortie. Fouilles de sacs pour tout le monde et pas mal de contrôles.

    [dès 14:47] Les flics, en nombre disproportionné, s’ennuient et interpellent en masse. Papa flic Darmanin se vante déjà de 24 interpellations.

    Le cortège a été entièrement nassé du début à la fin, chargé dès la place du Châtelet. Plusieurs incursions policières ont saucissonné cette nasse en tronçons. Opérant des arrestations dès l’arrivé des manifestants et durant toute la durée de la manif, les policiers ont accueillis le cortège à République au canon à eau et à la grenade lacrymogène, sans sommations là non plus.

    La « coordination contre la sécurité globale » a refusé d’appeler à cette initiative https://seenthis.net/messages/888955

    ces deux #banderoles ont été chargées puis confisquées par les #FDO, plusieurs arrestations dans ces groupes

    Matraqué, ce musicien de la #FanfareInvisible qui jouait du tambour a été présenté comme... un manifestant maquillé ("oh là. ces images sont choquantes" ont-ils dit d’abord) par BFM (Beauté Française du Maquillage ?)

    « On revient un petit instant sur ces images d’un homme maculé de sang, c’est du maquillage, on vous rassure, pour l’instant pas de blessé »

    Entretien vidéo :
    https://twitter.com/CerveauxNon/status/1337799934171635718

    « Le policier qui m’a fouillé m’a franchement fouillé le slip, le sexe, l’anus »

    Nous avons rencontré un manifestant qui s’est confié au sortir de la manifestation sur l’#agression_sexuelle qu’il venait de subir par un policier.

    Louis Witter, @LouisWitter sur cuicui

    Place de la République, canons à eau hors champ

    #PPLSécuritéGlobale #marche_des_libertés #manifestation #libertés_publiques #police #répression #arrestations #arrestations-préventives

    • Le Parisien sur touiteur

      142 personnes ont été interpellées à Paris. Pour le ministre de l’Intérieur, la « stratégie de fermeté #anti-casseurs » a « permis de les en empêcher, de protéger les commerçants »

      5000 manifestants selon la pref, « quelques centaines » selon divers #media (dont Ouest-France), 10 000 selon les organisateurs.

      À 20H, à en croire le nombre et la fréquence des sirènes de police qui retentissent dans la ville, alors que la place de la République a été évacuée par la force depuis près de deux heures, il semble que des manifestants sortis des nasses successives soient encore dans les rues de l’est parisien.

      #Paris

    • Par des charges arbitraires à Paris, la police provoque l’insécurité globale
      https://www.mediapart.fr/journal/france/121220/par-des-charges-arbitraires-paris-la-police-provoque-l-insecurite-globale

      Quelques milliers de personnes ont manifesté à Paris contre les lois « liberticides » d’Emmanuel Macron. La police a décidé de décourager les manifestants en les chargeant indistinctement dès le départ du cortège, provoquant panique et blessures.

      « C’est dur d’avoir 20 ans en 2020 », et de vouloir manifester en France. Ce ne sont pas Jeanne, Marie, Emma et Juliette qui diront le contraire. Ces quatre amies, toutes âgées de 20 ans, ont quitté le cortège avant même la fin de la manifestation contre les projets « liberticides » du président Emmanuel Macron, samedi 12 décembre à Paris. « C’est horrible, on s’est fait charger quatre fois sans aucune raison. De samedi en samedi, c’est de pire en pire », expliquaient-elles en rentrant chez elles, désabusées.

      Les étudiantes n’étaient venues avec aucune autre intention que celle de défendre leurs libertés, pancartes en main. Elles ne ressentent « aucune haine contre la police. À un moment, on est même allées voir des CRS, en leur demandant poliment pourquoi ils faisaient cela ». Sans réponse. « Pour nous, c’est de l’intimidation », considèrent-elles. Et cela marche : « On n’ira pas à la prochaine manif. »

      Comme elles, quelques milliers de personnes se sont rassemblées, ce samedi 12 décembre, à Paris, à l’appel de différents mouvements mobilisés contre la proposition de loi « sécurité globale » mais aussi du collectif contre l’islamophobie, qui conteste la loi « confortant le respect des principes de la République » (ex-loi séparatisme). Un premier appel, à l’initiative d’un groupe de gilets jaunes, avait été interdit par la préfecture de police de Paris. En régions, des milliers de manifestants se sont rassemblés dans une quarantaine de villes, à l’appel notamment de la coordination #StopLoiSécuritéGlobale qui ne s’est pas associée à la mobilisation parisienne, faute de garanties de sécurité après les échauffourées du week-end dernier.

      La manifestation parisienne a été émaillée d’incidents très tôt, quand les forces de l’ordre ont décidé de charger le cortège juste après son départ de la place du Châtelet, sans raisons apparentes. La stratégie de maintien de l’ordre déployée à Paris lors de la grande manifestation du samedi 28 novembre, où les forces de police étaient restées à distance, n’était qu’une parenthèse. Depuis la semaine dernière, sur ordre du préfet Didier Lallement, les policiers reviennent au contact, comme lors des manifestations des gilets jaunes.

      Sur son compte Twitter, la préfecture de police a expliqué que les forces de l’ordre étaient « intervenues au milieu du cortège […] pour empêcher la constitution d’un groupe de black-blocs violents ». Par vagues successives, les CRS, gendarmes mobiles, mais aussi les voltigeurs des Brigades de répression des actions violentes motorisées (BRAV-M) ont ainsi foncé dans le tas le long du boulevard de Sébastopol, sans faire le tri entre les manifestants et les personnes qu’ils souhaitaient interpeller.

      Une stratégie qui a fait monter la tension pendant de longues minutes et provoqué des blessures chez les manifestants. Comme ce musicien frappé au visage (voir photo ci-dessus). Sur BFM TV, une journaliste a expliqué en direct que le sang qui coulait sur son visage était « du maquillage, on vous rassure », avant de présenter ses excuses samedi soir. En effet, le jeune homme a bien reçu un coup de matraque alors qu’il se trouvait de dos au début d’une charge policière.
      À 17 h 50, trois heures et demie après le début de la manifestation, « 119 » personnes avaient été interpellées, selon le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, parlant de « casseurs venus nombreux ».

      Tout au long du défilé dans le centre de Paris, un impressionnant dispositif policier a été déployé pour contrôler les moindres faits et gestes des manifestants. Des barrages avaient été disposés (fouille de tous les manifestants) aux entrées de la place du Châtelet, cernée par les cordons de CRS et les canons à eau. Même dispositif à l’arrivée de la manifestation, place de la République, cerclée de grilles anti-émeutes. Entre les deux dispositifs, les manifestants ont pu défiler en rangs d’oignons, encadrés par les contingents de CRS et gendarmes mobiles qui sont même allés jusqu’à rythmer l’avancée du cortège. Au premier coup de sifflet : on avance. Au second : on s’arrête. Et ainsi de suite, jusqu’à faire perdre au cortège, déjà sonné par les charges du départ, tout son dynamisme.

      À l’avant de la manifestation, le camion n’a pour autant pas cessé de cracher des slogans : « Y’en a marre, y’en a marre ! Stop aux lois liberticides ! Stop à l’islamophobie ! » Lucien, 23 ans, se réjouit que la contestation converge entre la PPL Sécurité globale et la loi séparatisme : « Nous sommes face à un seul phénomène : le développement d’un État policier qui se construit à l’encontre des minorités, et principalement des musulmans », estime-t-il. Pierre, un « jeune cadre dynamique » de 26 ans venu de Lyon, conteste cette approche : « J’ai un positionnement plus nuancé, je manifeste contre la loi sécurité globale, qui peut servir à maîtriser les mouvements sociaux, pas contre la loi séparatisme. »

      Une des charges au début de la manifestation sur le boulevard de Sébastopol. © AR

      Les raisons de manifester sont en réalité multiples. « Nous sommes une génération qui n’a jamais eu d’acquis, on n’a plus de but. Nos parents ont travaillé pour offrir une meilleure éducation à leurs enfants, nous on est face à la crise sociale, climatique, sanitaire, on ne connaît pas la notion de “monde meilleur”, on essaie juste de retenir nos libertés », analyse pour sa part Michèle, urbaniste de 27 ans, en relevant le nombre important de jeunes dans le cortège. À l’inverse, les drapeaux de syndicats ou d’organisations politiques se font rares, à l’exception d’un fourgon du Nouveau parti anticapitaliste (NPA).

      « On ne se sent pas en sécurité mais nous n’avons pas d’autres choix que de manifester. Ce qu’il se passe en ce moment est très grave. Dans dix ans, je veux pouvoir me dire que j’étais là, pour défendre nos droits et libertés », abonde Mila, 23 ans, en service civique chez France Terre d’asile, en listant l’accumulation de violences policières dont se sont fait l’écho les médias ces dernières semaines. « J’étais place de la République avec Utopia 56 [lors de l’évacuation brutale d’un campement de migrants – ndlr], je n’avais jamais ressenti une telle violence », explique-t-elle.

      Un peu plus loin, Magalie se tient sur le bord de la manifestation, « j’essaie de me protéger des charges ». À 41 ans, cette enseignante en Seine-Saint-Denis, « militante de longue date », ne cache pas son inquiétude : « Plus cela va, moins on a de droits. Je n’ai vraiment pas envie que tout parte à vau-l’eau, mais je crois que nous sommes proches de la révolte. »

    • « Régler par tous les moyens le problème [du #black_bloc]. » aurait dit Macron après la manifestation du 5 décembre dernier. Et le Canard de prédire, à l’instar d’un syndicat de police, « un résultat judiciaire proche de zéro », faisant mine de ne pas savoir, par exemple, que 500 personnes ont été condamnées à de la taule lors du mouvement des Gilets jaunes.

      Ce soir, 42 #GAV sur les 147 interpellations. Dont bon nombre pour « visage dissimulé » (bonnet + masque...), selon Vies Volées (collectif de familles victimes de crimes policiers https://www.viesvolees.org/le-collectif), @ViesVolees sur cui.

      Trumpisation chez les amis d’Action française ? Aujourd’hui, Darmanin publie 4 tweets et en retweete 4 autre pour vanter l’action des FDO à Paris.

    • Libérez nos camarades ! [reçu par mel]

      Aujourd’hui, à la manifestation parisienne contre les lois liberticides et racistes, contre les violences policières et l’islamophobie, notre camarade Ahamada Siby, du Collectif des Sans-Papiers de Montreuil (CSPM), a été arrêté par la police et emmené au commissariat du 13ème arrondissement. Nous apprenons qu’il a été arrêté parce que, selon la police, il aurait agressé un flic ? C’est rigoureusement impossible. D’autant plus que, quelques minutes plus tôt, il était allé voir tranquillement la police pour demander à pouvoir quitter la manifestation, en raison de sa blessure au genou.

      Pour nous qui connaissons Ahamada Siby, cette accusation est ridicule. Malheureusement nous savons parfaitement que dans ce régime, avec ce gouvernement, les flics pensent pouvoir agir comme bon leur semble, et qu’ils seront protégés. Ils inventent, et sauf vidéo démontant leur version, leur parole fait foi. C’est ainsi que cela se passe jusqu’à présent, et c’est aussi pour ça qu’Ahamada manifeste contre la loi sécurité globale comme contre la loi séparatisme.

      Ahamada Siby est l’un des 273 habitants du hangar situé au 138 rue de Stalingrad, un lieu qui sert de foyer après leur expulsion de l’AFPA en octobre 2019, et où l’électricité ne fonctionne plus depuis plusieurs mois.

      C’est un camarade très actif dans toutes les luttes actuelles. Celles des sans-papiers bien sûr, à Montreuil comme ailleurs, mais aussi contre les violences policières et les lois liberticides : il a fait toutes les manifestations contre la loi « sécurité globale ». Il a également participé à la marche pour Adama Traoré le 18 juillet dernier, animant comme souvent le cortège du CSPM, ou encore à des manifestations pour l’hôpital public.

      À travers lui, c’est tout le mouvement social qui est visé.

      Hier soir encore, vendredi 11 décembre à #Montreuil, il animait au mégaphone le cortège de la marche des sans-papiers.

      Nous lançons donc un appel à témoins : si vous avez filmé la scène de l’arrestation, ou les minutes qui ont précédé, contactez-nous.

      Nous savons qu’il ne suffit pas d’expliquer qu’il s’agit une fois de plus d’un abus de pouvoir ; pour obtenir la libération d’Ahamada Siby, nous devons manifester notre solidarité.

      Nous apprenons également ce soir que plusieurs membres des Brigades de Solidarité Populaire de Montreuil sont en garde à vue au commissariat du 13ème arrondissement.

      Nous exigeons la libération immédiate de nos camarades Ahamada Siby et BSP.
      Une présence bruyante en soutien est la bienvenue dès maintenant.

      🔊🔥Nous appelons surtout à un rassemblement de TOUTES et TOUS devant le commissariat du 13ème arrondissement (métro Place d’Italie) DEMAIN dimanche 13 décembre à 12h.🔥🔥🔥

      Collectif des Sans-Papiers de Montreuil (CSPM), Montreuil Rebelle, NPA Montreuil

      #délits_imaginaires

    • Stratégie des forces de l’ordre à Paris : « Efficace d’un point de vue technique, mais inquiétant d’un point de vue politique », selon un sociologue [Olivier Fillieule]
      https://www.francetvinfo.fr/politique/proposition-de-loi-sur-la-securite-globale/strategie-des-forces-de-l-ordre-a-paris-c-est-efficace-d-un-point-de-vu

      Pourquoi aujourd’hui, a-t-on autant de violences dans les manifestations ? Parce que le pouvoir ne veut plus tolérer des illégalismes en manifestation qui, jusqu’à présent, étaient considérés dans la doctrine du maintien de l’ordre comme des soupapes de sécurité. Il vaut mieux avoir un abribus qui pète et qui brûle, voire dans les manifestations d’agriculteurs, une grille de préfecture arrachée et 3 tonnes de purin dans la cour qui vont coûter un million d’euros que d’avoir un blessé. C’est cette manière de penser le maintien de l’ordre sur laquelle on a fonctionné pendant les 40 dernières années. Aujourd’hui, on s’achemine vers quelque chose de beaucoup plus dur, de plus en plus tendu, avec un risque de mort d’un côté comme de l’autre. Ce qui n’est pas souhaitable.

      note : les 42 personnes gardées à vue ont été dispersées dans un grand nombre de commissariats parisiens de 10 arrondissements (5e, 7e, 8e, 11e, 12e, 13e, 14e, 15e, 18e et 20e), ce qui complique la solidarité et la défense.
      à 13h ce dimanche, au moins un avocat et un journaliste ont été libérés

      #maintien_de_l'ordre #illégalismes

    • DÉFOULOIR RÉPRESSIF CONTRE LA MARCHE DES LIBERTÉS À PARIS - Acta
      https://acta.zone/defouloir-repressif-contre-la-marche-des-libertes-a-paris

      (...) la Loi Sécurité Globale est une réponse politique directe à l’intensification de la conflictualité sociale caractéristique de la dernière séquence (2016-2020) ; elle est aussi plus profondément le symptôme de la crise de légitimité d’un État français incapable de produire du consentement. On ne peut toutefois pas l’envisager sans considérer sa combinaison avec la Loi Séparatisme dont l’objectif évident est d’empêcher toute convergence entre l’ébullition que connaissent les classes populaires blanches et la révolte du prolétariat non-blanc.

      Dans un tel contexte, la gauche – Jean-Luc Mélenchon en tête – montre, une fois de plus, son aveuglement vis-à-vis de la réalité effective du tournant autoritaire et sa déconnexion avec le mouvement réel. Son incapacité à en saisir les dynamiques l’amène à une position de complicité objective avec le gouvernement. La répression qui s’est abattue aujourd’hui est aussi le fruit de cette complicité, et de la défection des organisations traditionnelles du mouvement ouvrier. Face à cela, on se réjouit que les rencontres entre l’anti-racisme politique, les gilets jaunes et les différentes formes d’auto-organisation de la jeunesse issue du cortège de tête soient en capacité de tenir la rue et de ne pas glisser dans la tombe que la gauche est en train de nous creuser.

      Une charge policière s’empare de la banderole des brigades de solidarité populaire

  • Mineurs à la rue : hommes et femmes politiques, cessez de fuir vos responsabilités
    https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/121220/mineurs-la-rue-hommes-et-femmes-politiques-cessez-de-fuir-vos-respon

    À Montreuil, les lieux militants accueillent les mineur·e·s étranger·e·s, qui font les frais de l’abandon et de la violence de l’État. Un ensemble d’associations interpelle le gouvernement et les élu·e·s concerné·e·s : « c’est à vous, hommes et femmes politiques, en charge de l’État, des départements et des villes, de prendre vos responsabilités. C’est-à-dire de loger ces jeunes victimes d’une violence systémique qui les laisse sans protection, à la rue. »
    Lettre à Emmanuel Macron, président de la République, Stéphane Troussel, président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis, Anne Hidalgo, présidente du Conseil général de Paris et maire de Paris
    Patrice Bessac, maire de Montreuil, ainsi qu’à toute personne a priori élu·e et a priori responsable d’avoir laissé à la rue d’une quinzaine de jeunes personnes migrantes mineures en Île-de-France, et pour tou·te·s les autres, ici ou ailleurs, avec ou sans papier, majeures ou non.

    Après deux théâtres, ce sont des lieux militants de #Montreuil – La Maison Ouverte puis La Parole Errante – qui accueillent depuis quelques jours une quinzaine de #migrants mineurs pour qu’ils ne soient pas remis à la rue en plein hiver. Ils sont accompagnés par l’association « Les midis du MIE » (#mineurs_isolés_étrangers) qui depuis deux ans, va de lieux en lieux pour mettre à l’abri ces jeunes. A Paris 18e, c’est la Maison Verte qui s’apprête à accueillir des mineurs accompagnés par l’association Utopia 56. Des centaines d’entre eux sont hébergés chez des particuliers. Mais combien de milliers d’autres sont à la rue ? Combien d’entre eux se retrouvent en centre de rétention ?

    Sollicités par l’association « les midis du MIE », nous avons décidé d’organiser une chaîne de solidarité concrète et locale, même si cet énième accueil provisoire n’est pas la solution pérenne à laquelle ces jeunes ont droit. Nos lieux d’activité et d’organisation n’apportent pas une solution de logement, et en ce sens cet accueil n’est qu’une étape supplémentaire dans un provisoire qui, pour ces jeunes, n’en finit pas de durer.

    En dépit de cela, requis par l’urgence de la situation, et comme le font de plus en plus de collectifs, d’associations et d’individus, nous avons décidé d’agir à l’endroit où vous fuyez vos responsabilités : tout vaut mieux que la rue surtout pour ces jeunes vulnérables.

    #accueil #solidarité

  • #Montreuil (93) : les AG du Marbré continuent
    https://fr.squat.net/2020/12/06/montreuil-93-les-ag-du-marbre-continuent

    Présentation du Marbré et appel à AG publique tous les dimanches à 14h, au #39_rue_des_Deux_Communes, à Montreuil. Le Marbré s’est fait connaître suite à la visite des flics et du gestionnaire immobilier le 16 septembre 2020. Beaucoup de personnes ont répondu à l’appel à soutien ce jour-là et les suivants, et ça […]

    #gentrification #Le_Marbré #Seine-Saint-Denis

  • #Bagnolet-Montreuil (93) : parution de « L’En-Ville » n°3
    https://fr.squat.net/2020/11/26/bagnolet-montreuil-93-parution-de-l-en-ville-n3

    Le n°3 de L’En-Ville a été édité par le Collectif Prenons la ville en mai 2020 dans la banlieue est de Paris, mis en ligne sur infokiosques.net depuis fin septembre. Sous-titré « Récits de transformations urbaines sur #Montreuil et Bagnolet », ce numéro de L’En-Ville concerne la période qui va de janvier 2016 à mai […]

    #publication #Seine-Saint-Denis

  • #Bobigny : #procès de l’Usine EIF, appel à soutien
    https://fr.squat.net/2020/11/22/bobigny-proces-de-lusine-eif-appel-a-soutien

    Appel à soutien devant le TGI de Bobigny pour l’occup’ de l’Usine EIF à #Montreuil Nous sommes assignés au TGI lundi 23 Novembre à 9h. Nous appelons nos camarades à venir nous soutenir devant et dans le tribunal de Bobigny lundi 23 Novembre à 9h au Palais de Justice, 173 avenue Paul Vaillant Couturier, 93000 […]

    #97_rue_Pierre_de_Montreuil #Garde_la_Pêche #Murs_à_Pêches #Paris #potager #Seine-Saint-Denis #Usine_EIF

  • #Montreuil (93) : discussion-gouter en solidarité avec les anarchistes inculpé·e·s en #Italie, le 11 novembre au Marbré
    https://fr.squat.net/2020/11/08/montreuil-93-discussion-gouter-solidarite-anarchistes-italie

    Retrouvons-nous le mercredi 11 novembre à 15h, pour nous informer sur les différentes luttes et opérations concernées, et discuter ensemble de comment apporter notre solidarité. Au Marbré, 39 rue des deux communes, à Montreuil (métro Robespierre ou Bérault, ou RER Vincennes). Au programme : – présentation des différentes opérations répressives anti-anarchistes en Italie – discussion […]

    #Le_Marbré #prison #Seine-Saint-Denis

  • #Berlin (Allemagne) : United we fight ! S’informer à propos du week-end international du 30 octobre au 1er novembre 2020
    https://fr.squat.net/2020/10/22/berlin-allemagne-united-we-fight-2020

    RDV le lundi 26 octobre à 18H au Marbré, un squat situé à #Montreuil, au 39 rue des Deux Communes, pour s’informer sur la situation à Berlin et le week-end de rencontres des luttes urbaines pour la défense des lieux autonomes ! [Manif post expulsion de la Liebig, à Berlin, 9 octobre 2020.] [Banderole de […]

    #Allemagne #gentrification #Interkiezionale #Le_Marbré #Liebig34

  • L’hôpital de Montreuil sous la montée du Covid-19 : « C’était presque plus facile, la première vague »
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/18/l-hopital-de-montreuil-sous-la-montee-du-covid-19-c-etait-presque-plus-facil


    Aux urgences du centre hospitalier intercommunal André-Grégoire de Montreuil (Seine-Saint-Denis), le 16 septembre. BRUNO FERT POUR « LE MONDE »

    Malgré l’afflux de patients contaminés par le coronavirus, l’établissement tente de maintenir l’ensemble de ses activités, car il constitue, pour une partie de la population, une « médecine de premier recours ».

    Tenir les deux bouts, à tout prix… mais jusqu’à quand ? Dans les couloirs du centre hospitalier intercommunal André-Grégoire, à Montreuil, l’inquiétude est palpable ce mardi 13 octobre, dans la bouche des soignants. Tout autant que la détermination est nette, chez ceux qui s’affairent de manière presque habituelle désormais, entre les deux circuits « Covid » et « non-Covid ». Impossible de se résoudre à rogner davantage sur les soins des autres patients, comme lors de la première vague de l’épidémie due au coronavirus.

    Dans cette grande barre de béton, plantée dans le Nord-Est francilien, en Seine-Saint-Denis, la deuxième vague est bien là. Voilà plusieurs jours que les douze lits de réanimation sont occupés intégralement par des patients contaminés par le SARS-CoV-2, une trentaine d’autres sont hospitalisés dans les services de médecine. D’une à deux hospitalisations en raison du Covid-19 par jour courant septembre, ce sont désormais quatre à cinq patients atteints du #Covid-19 qui arrivent toutes les 24 heures par les urgences, dans ce centre de 340 lits.

    « On a décidé de contenir le Covid dans certaines unités tant que c’est tenable, de façon à poursuivre les autres activités, explique Albert Boccara, patron de la cardiologie, et chef du pôle des spécialités médicales. Dans quelques jours, ça ne sera peut-être plus le cas, mais, pour l’instant, on arrive à mener les choses de front. » Ce territoire, l’un des plus pauvres de France, est fortement sous-doté en matière d’offre médicale. « Nos chirurgiens opèrent encore des malades qui attendaient depuis mars », rappelle le cardiologue, installé dans son bureau au 3e étage.

    « Solidarité » entre les services

    De premiers ajustements se sont imposés chez lui, comme aux autres étages : un recours plus important à l’ambulatoire, pour éviter de bloquer des lits, un raccourcissement au maximum des durées de séjour… « Déjà on contracte », dit Albert Boccara. La « solidarité » entre les services doit permettre aussi de tenir, chacun essayant d’accepter des patients qui ne relèvent pas forcément de sa spécialité.

    Au rez-de-jardin, les urgences sont en ébullition, comme toujours en début d’après-midi. trente-cinq patients se trouvent dans les couloirs et dans les box, dont « trois “suspi” Covid », énonce le chef de service, Hocine Saal. A l’entrée, un poste central, avec l’infirmière d’accueil, permet de séparer les patients entre le circuit « Covid » et « non-Covid ».

    Avec les réanimations remplies, de premiers transferts de patients ont dû intervenir ces derniers jours, alors que les coups de chauffe se multiplient – neuf patients contaminés par le SARS CoV-2 arrivés dans la nuit de samedi à dimanche, dont trois nécessitant d’aller directement en soins intensifs ; sept patients trois jours plus tôt… « Hier soir, nous avons eu un “patient non-Covid”, mais avec un asthme aigu, qui devait donc aller en soins critiques, les réanimateurs ont réussi à lui trouver une place ailleurs, après avoir appelé deux établissements, souffle-t-il, mais le 93 est sous l’eau… » Sa hantise est claire : « Devoir laisser un patient sur un brancard, ne pas réussir à lui trouver une place », dit le médecin.

    Pas de personnel supplémentaire

    La majorité des patients atteints du Covid-19 qu’il doit hospitaliser arrivent pour quelques-uns en gériatrie, et pour l’essentiel dans le service des maladies infectieuses et de médecine interne. Quand on arrive dans ce long couloir, coupé en deux par le hall d’entrée, pas de doute : l’aile « Est », émaillée de petits chariots où repose toute la gamme du matériel de protection désormais connu, est remplie de patients contaminés par le nouveau coronavirus. On y voit les soignants entrer et sortir des chambres, harnachés de plastique, jonglant entre les 23 patients. Il y a une quinzaine de jours, ils n’étaient que 10, au fond du couloir, aujourd’hui, on craint qu’ils viennent à déborder de l’autre côté, là où 19 « patients non-Covid » sont installés, soit la quasi-totalité des places restantes…

    « Ça a été crescendo, on s’y attendait, raconte le docteur Pierre-Louis Nivose, infectiologue. Et ça commence à coincer. » Rien à voir avec les 200 patients contaminés par le SARS CoV-2 accueillis en même temps au pic de la crise dans l’établissement, mais le défi est tout autre. « En mars, on vivait tous à huis clos sur le Covid, on avait pu mobiliser des infirmiers des salles de chirurgie pour venir nous aider pour ces patients qui nécessitent plus de passage, de charge de travail. Là, ce n’est pas possible, l’activité a repris dans les autres services », souligne-t-il.

    Sans personnel supplémentaire donc, il faut jongler avec cette concomitance de « patients Covid » et « non-Covid » à gérer, avec des visites désormais autorisées. « C’était presque plus facile, la première vague », lâche le praticien de 35 ans, tout en avouant du bout des lèvres son angoisse « que les équipes craquent », alors qu’une « lassitude » se fait sentir.

    Installée au bout du couloir « non-Covid », Jorise G. est soignée pour une complication infectieuse. Elle a eu quelques sueurs froides en arrivant il y a une semaine, sa chambre était alors située de l’autre côté, avec les patients atteints du Covid-19, pour des raisons de place. « Dès que je sortais de ma chambre avec mon masque, dès que quelqu’un s’approchait, j’avais peur », avoue la jeune femme de 23 ans.

    Trouver des places

    Une infirmière termine de lui changer sa perfusion. Elle voit ce retour de l’épidémie avec un certain fatalisme. « On fait des roulements, on n’est pas toujours dans l’aile Covid, comme ça, on peut souffler », dit Emeline, 29 ans, qui ne souhaite pas donner son nom. « Ce n’est pas très motivant, je viens d’apprendre que je vais devoir revenir sur mes congés… lâche-t-elle. Mais bon, il n’y a pas le choix. » Si les congés n’ont pas tous été annulés, explique-t-on à la direction, une « réserve » de personnels mobilisables est en train d’être constituée.

    D’aucuns discutent néanmoins ce choix d’essayer de tenir le plus tard possible sans déprogrammer le reste de l’activité. Le souvenir de la première vague, ce n’est pas seulement la violence de ces semaines où les réanimations étaient saturées, cette trentaine d’hospitalisations par jour, ces 200 patients atteints du Covid-19 au pic… La première vague, c’est aussi « l’après », racontent les médecins.

    Ces patients atteints de maladie chronique, comme le diabète, qui décompensent et reviennent dans un état catastrophique, ces maladies rénales traitées tellement tard qu’il faut immédiatement dialyser, ces cancers et ces insuffisances cardiaques avancés… « Au déconfinement, ça a été la deuxième “maladie” pour nous », résume le docteur Nivose. Lui comme ses collègues le soulignent : ancré en Seine-Saint-Denis, l’hôpital, qui couvre un bassin de population de 400 000 habitants, constitue pour beaucoup une « médecine de premier recours ».

    « La question maintenant c’est, est-ce qu’on continue à prendre des “patients Covid”, ou est-ce qu’on peut encore faire jouer la solidarité régionale, pour ne pas compromettre le reste de l’activité ? », résume Xavier Belenfant, néphrologue et président du collège médical du Groupement hospitalier du territoire Grand Paris-Nord-Est, dont fait partie Montreuil. A ce stade, c’est la seconde option à laquelle on s’accroche à Montreuil, sachant que d’autres hôpitaux franciliens restent moins touchés par la vague, et qu’on réussit encore, au fil de l’eau, à trouver des places pour transférer les patients quand cela est nécessaire.

    « Il faut que l’épidémie ralentisse, sinon nous n’aurons plus le choix », reconnaît le directeur de l’hôpital, Paul Chalvin, à la sortie de sa réunion du soir, désormais quotidienne, avec les chefs de service. Reste à passer le cap des congés de la Toussaint, et surtout le retour des vacances début novembre, là où les projections sont les plus sévères sur la montée de l’épidémie en Ile-de-France. Mais à chaque jour suffit sa peine.

    #hôpital #Montreuil

  • #Montreuil (93) : portes ouvertes de #Mecasolid
    https://fr.squat.net/2020/10/02/montreuil-portes-ouvertes-de-mecasolid

    Dimanche 4 octobre 2020, c’est les portes ouvertes de Mecasolid ! Venez découvrir cet atelier autonome de mécanique d’aide et d’accompagnement à l’auto-réparation à Montreuil, ouvert depuis mars 2019, où on peut apprendre à réparer sa caisse ! Au programme des portes ouvertes : 13h : auberge espagnole, chacun.e ramène ce qu’iel veut à boire et à manger. 14h-16h : atelier […]

    #Seine-Saint-Denis

  • #Montreuil : Le Marbré, nouvel espace pour faire vivre nos luttes
    https://fr.squat.net/2020/10/01/montreuil-le-marbre-nouvel-espace-pour-faire-vivre-nos-luttes

    Le Marbré s’est fait connaître suite à la visite des flics et du gestionnaire immobilier le 16 septembre 2020. Beaucoup de personnes ont répondu à l’appel à soutien ce jour-là et les suivants, et ça faisait trop plaisir. À la suite d’une ouverture collective et parce que nous souhaitons que ce lieu soit auto-organisé, les […]

    #1_rue_Jean-Jacques_Rousseau #39_rue_des_Deux_Communes #gentrification #Le_Marbré #Seine-Saint-Denis

  • #Montreuil (93) : occupation de l’EIF
    https://fr.squat.net/2020/09/21/montreuil-93-occupation-de-leif

    Le 15 septembre dernier, l’occupation de l’EIF (au 97 rue Pierre de Montreuil, à Montreuil) a été rendue publique. Le propriétaire est l’EPFIF, c’est-à-dire le même proprio qui a fait expulser les occupant-e-s de l’ex-AFPA (toujours à Montreuil)… L’EPFIF veut démolir les bâtiments de l’EIF sans se préoccuper de dépolluer les lieux, donc sans respecter […]

    #occupation_EIF #ouverture #Seine-Saint-Denis

  • Précarité des jeunes : la secrétaire d’Etat Christelle Dubos au chevet de la Seine-Saint-Denis - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/precarite-des-jeunes-la-ministre-prend-le-pouls-du-93-05-06-2020-8330697.


    Saint-Denis, vendredi 5 juin 2020. Visite de la secrétaire d’Etat Christelle Dubos. LP/Gwenael Bourdon

    Une rencontre avec le préfet de Seine-Saint-Denis, Georges-François Leclerc le matin, une pause pizza [plutôt qu’un barbecue de ministre] avec des jeunes en quête d’insertion [et de caillasse] à Saint-Denis le midi, une nouvelle étape à Montreuil auprès d’une association [qui préfère rester anonyme]… Christelle Dubos, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Santé [du Père Noël] et des Solidarités [verbales], a fait le grand tour du [zoo du] 93, ce vendredi.

    [On mouille la maillot pour] Une longue visite destinée à « discuter des conséquences sociales de la crise pour les jeunes » . « Le département de la Seine-Saint-Denis a été fortement touché, c’est un territoire jeune, et ma préoccupation, c’est la précarité qui touche les étudiants, ceux qui sont sortis du système scolaire, ou encore les jeunes actifs qui ont perdu leur travail [de merde] » , énumère-t-elle, rappelant au passage qu’une aide exceptionnelle de 200 euros [et un Mars !] sera versée d’ici le 15 juin à 800 000 jeunes en France, dont 400 000 étudiants [dûment sélectionnés parmi tous ceux placés sous la ligne de flottaison].

    « Il faut faire un plan Marshall pour les travailleurs sociaux »

    « S’il n’y avait pas l’EDI, on ne va pas se mentir, je serais en garde à vue H24 ! » , lance une jeune fille [qui a une tête à se faire contrôler dès qu’elle est dehors] à la ministre, lorsque celle-ci lui demande ce que lui apporte la structure. « C’est énorme pour moi, explique un jeune homme d’une voix douce. Je me suis resocialisé, les éducateurs et les formateurs sont adorables [ça me change de tous ces profs minables qui m’ont traités de débile des années tellement il savent pas quoi faire des élèves et ont besoin de se rassurer façon moche de chez moche]. »

    Ici, les stagiaires suivent d’abord une série d’ateliers — remise à niveau en français, photo, vie quotidienne… « L’objectif est de les remettre dans une dynamique qui leur permettra ensuite de suivre un stage, une formation [si ils en trouvent une pas trop chère, par exemple en apprentissage]. Certains n’ont aucun diplôme, d’autres sont sous main de justice [qui est en fer], ont des problèmes d’addiction… » , explique Rachida Mimoune, directrice du Pôle développement social à La Sauvegarde, association en charge de l’EDI.

    Combattre la précarité est aussi une question de moyens humains [ si on veut, puisqu’il faut pas trop parler cash et moins encore grisbi]. C’est ce que rappelle au passage le directeur général de La Sauvegarde, Stéphane Eudier, [un patron du social] qui a du mal à attirer des recrues, « avec un salaire à peine au-dessus du Smic » . « Il faut faire un plan Marshall pour les travailleurs sociaux [des emplois aidés pas trop mal payés pour faire vivre l’insertion peut-être, plutôt que des CDD payés au lance pierre], sinon on n’y arrivera pas » , assure-t-il à la ministre.

    Plus de moyens pour la Seine-Saint-Denis : c’était la promesse faite à l’automne dernier par le Premier ministre Edouard Philippe, venu à Bobigny annoncer un plan d’urgence pour le département. Est-il toujours d’actualité ? « Les chantiers sont en cours », assure Christelle Dubos [la preuve, on a déjà acheté pas mal de lacrymogènes, de grenades de désencerclement], sans toutefois pouvoir se montrer plus précise sur le calendrier. « Je serai particulièrement attentive aux clauses d’insertion, sur les chantiers correspondant à des investissements de l’Etat [quitte à ouvrir de nouvelles prisons si il le faut] » , ajoute la ministre.

    La secrétaire d’État, c’est évidemment celle qui ne porte pas de masque dans un lieu clos, comme Trump et Bolsonaro. Elle n’a pas à protéger les autres. Par délégation des pouvoirs de la France qu’elle a, sa présence guérit des écrouelles et vaccine contre la Covid. La réductions des risques, c’est comme la morale, pour les autres.

    #jeunes #insertion #précarité #Seine-Saint-Denis #Montreuil

    • Précarité des jeunes : la secrétaire d’Etat Christelle Dubos au chevet de la Seine-Saint-Denis

      La secrétaire d’Etat Christelle Dubos a passé sa journée en Seine-Saint-Denis, à la rencontre des institutions et associations d’insertion.

      Saint-Denis, vendredi 5 juin 2020. Visite de la secrétaire d’Etat Christelle Dubos. LP/Gwenael Bourdon

      Le 5 juin 2020 à 19h24, modifié le 5 juin 2020 à 20h55
      Une rencontre avec le préfet de Seine-Saint-Denis, Georges-François Leclerc le matin, une pause pizza avec des jeunes en quête d’insertion à Saint-Denis le midi, une nouvelle étape à Montreuil auprès d’une association… Christelle Dubos, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Santé et des Solidarités, a fait le grand tour du 93, ce vendredi.

      Difficile de voir autre chose qu’une pure opération de communication (message subliminal : « Christelle Dubos, Seinte-Saint-Denis, Secrétaire d’État »). Si on ne voit pas sa tronche, à cette Christelle-Dubos-secrétaire-d’État, je vois même pas l’intérêt.

      (Accessoirement, je me demande bien pourquoi elle n’a pas fait la « pause pizza » avec le préfet Georges-François, et la rencontre sérieuse avec « les jeunes en quête d’insertion ».)

  • " Notre action "caritative" est "revendicative" " - Fraternité de la Mission populaire évangélique « La Maison Ouverte »
    https://framaforms.org/signature-notre-action-caritative-est-revendicative-1588504088

     

    Vendredi 1er mai vers 13h30 à Montreuil, des membres de la Brigade de la solidarité populaire (BSP) ont été nassés par la police alors qu’ils avaient pendant une heure trente distribué gratuitement des fruits et légumes récupérés à Rungis à une centaine de personnes. Ils ont été verbalisés ainsi que des personnes venues récupérées des fruits et légumes. Les BSP, c’est plus de 650 volontaires répartis sur 19 sections localisées en Île de France, à Genève et Liège distribuant chaque jour, des repas, des colis de matériel sanitaire, des masques, des gants, des blouses, du gel hydroalcoolique à des structures hospitalières et à des travailleurs non protégés. Des centaines de maraudes, de colis alimentaires pour les personnes isolées et précarisées.

    Si nous ne sommes pas en accord avec toutes les actions ou modes d’action de la mouvance libertaire, autonome et antifa dont Les BSP sont en partie issue, nous savons qu’à Montreuil, la Fraternité de la Mission populaire évangélique « La Maison Ouvert » et d’autres associations travaillent avec certain.e.s de ses membres, partage avec eux les valeurs de solidarité, d’auto-organisation et d’autogestion.

    Nous sommes scandalisé.e.s par cette verbalisation et encore davantage par son motif : « action revendicative ». Une telle verbalisation, a fortiori un 1er mai, sous couvert de l’application des dispositions sanitaires nécessaires (que respectaient les distributeurs des BSP), dans une ville de Montreuil ce jour-là quadrillée par la police de manière disproportionnée, est bien une violation des libertés fondamentales : c’est un signe inquiétant quant à l’usage liberticide de l’état d’urgence sanitaire.

    Nous tenons à affirmer qu’il n’y a pas de sens à séparer d’un côté la « gentille » action caritative et de l’autre la « méchante » action revendicative. Notre action concrète – ou celles des associations que nous soutenons – avec et pour les migrant.e.s, les milieux populaires, les personnes à la rue, les plus âgé.e.s, les enfants et les adolescent.e.s etc. a pour objectif que la justice remplace l’oppression, l’équité remplace l’exploitation, le partage remplace le pillage, la dignité remplace le mépris. Elle est sociale, spirituelle. Et aussi politique et revendicative.

    Dans de nombreux quartiers et villes populaires - a fortiori dans les bidonvilles roms, les foyers de travailleurs étrangers, les lieux d’hébergements des demandeurs d’asile - nous ne pouvons que constater avec tristesse voir colère que l’État s’est surtout manifesté pendant cette crise du covid-19 par sa présence policière et très insuffisamment pour apporter la solidarité nationale qui aurait été nécessaire. Les associations et les citoyen.ne.s auto-organisés ont bien souvent été obligés de suppléer à cette absence.

    Nous demandons au Ministre de l’intérieur d’apporter des garanties quant au respect de ces actions de solidarité – le 10 avril, c’est le collectif El Mamba de soutien aux sans-papiers qui à Marseille avait été victime de verbalisations pour une distribution de nourriture - et au respect des libertés publique, demandons l’annulation de toutes les amendes données lors de la distribution du 1er mai et affirmons notre solidarité avec les BSP. Le monde d’après ne doit pas être un retour à l’anormal du monde d’avant et certainement pas en pire. Nous aspirons à ce qu’il soit un autre monde, de justice, de paix et d’amour. Et invitons à l’action de toutes et tous en ce sens.

    #Montreuil #Brigade_de_solidarité_populaire #action_revendicative #solidarité #répression #police #libertés_fondamentales

  • Les sans-papiers au risque du Covid-19 - Entre « protocole compassionnel » et déni de droit, Claire Lévy-Vroelant, le 01/05/2020 Métropolitiques
    https://www.metropolitiques.eu/Les-sans-papiers-au-risque-du-Covid-19.html


    © Frédérick Péchin/BARA’Land.

     
    Que change la pandémie à la situation des sans-papiers ? Le cas d’un groupe de travailleurs africains à Montreuil est selon Claire Lévy-Vroelant emblématique du déni de droits qui caractérise l’histoire récente des migrations en France.

    La situation des étrangers en situation irrégulière vient d’être mise sur la place publique à nouveaux frais. Dans le contexte de la crise sanitaire et après la décision du gouvernement portugais d’accorder un titre de séjour jusqu’au 30 juin 2020 à tous les migrant·e·s présent·e·s sur son territoire, des convergences se dessinent en faveur d’une régularisation massive en France et en Europe. Ce contexte inédit soulève des questions qui le sont moins. Qu’est-ce que protéger veut dire ? Qui doit être protégé, et comment ? Quels registres discursifs sont mobilisés, quelles priorités désignées dans les actions mises en place ou annoncées ? Comment saisir les paroles et les actes de ceux qui sont d’ordinaire réduits au silence ? Le cas des « ex-Bara » de Montreuil est à cet égard édifiant.

    Les ex-Bara ou la fabrique des sans-droits

    La situation des ex-Bara résulte d’un tri opéré à la faveur d’une double expulsion : de leur foyer historique de la rue Bara d’abord, le 29 novembre 2018, des locaux de l’Afpa [1] ensuite, le 29 octobre 2019 (à trois jours de la trêve hivernale). Le groupe est alors scindé en deux : d’un côté, les titulaires d’un contrat avec Coallia [2] sont relogés dans un foyer provisoire en attendant la livraison des nouveaux sites ; de l’autre, ceux qu’on appellera dès lors les « ex-Bara », les « petits frères » qui n’ont pas de titre bien que présents à Montreuil depuis des années, passent plusieurs nuits à la rue. Ils sont soutenus par des associations qui les aident à monter un campement de fortune. Ce groupe compte quelque 270 hommes, plutôt jeunes, qui logent depuis le 29 octobre 2019 dans un hangar de 700 m², une ancienne entreprise de nettoyage dont le propriétaire actuel des murs est l’Établissement public foncier d’Île-de-France.

    La crise sanitaire et les mesures de confinement en vigueur depuis le 17 mars 2020 les ont placés dans une situation inédite. Qualifié de « bombe sanitaire » par certains médias [3], le regroupement de ces travailleurs étrangers sans papiers, tous originaires d’Afrique de l’Ouest et soutenus par une solidarité active [4], est aussi l’occasion de tenter de comprendre les contradictions de l’action publique, et ce qu’elles disent de notre temps.

    Le temps, il convient de le remonter pour ne pas céder à la fascination exercée par l’étrangeté du moment et pour que les particularités du présent prennent sens. Les racines de cette histoire plongent en effet dans une matière séculaire tissée par l’exil, la marche de la production industrielle nationale et la mondialisation économique (Bruneteau et Terrolle 2010).

    Les #Baras #sans-papiers | #foyer_de_travailleurs | #migrants | #foyer | #histoire | #Seine-Saint-Denis | #Montreuil #crise_sanitaire

  • Corona Chroniques, #Jour47 - davduf.net
    http://www.davduf.net/corona-chroniques-jour47

    12h, une poignée de volontaires des #Brigades_de_Solidarité_Populaire gagne la place du marché Croix de Chavaux à #Montreuil. Dans leurs cageots, des invendus de Rungis, qu’ils sont allés chercher hier, des fruits qu’ils ont triés, et des légumes qu’ils distribuent à une centaine de pauvres parmi les pauvres, les confinés de TOUT ; geste simple et magnifique, geste barrière suprême, « élan solidaire et autogestionnaire », comme ils disent ; une solidarité pensée, qui doit plus à l’Après qu’à l’Avant, à l’autodéfense qu’à la charité. Depuis le #Corona, le camion des BSP (création italienne, depuis internationale) maraude dans les quartiers populaires, un camion fait des tournées en continu, deux cantines mitonnent des repas prêts pour ceux qui n’ont même pas de cuisine.

    Mais 13h20, les voitures de police qui pimponnent. Mais 13h20, les motos des voltigeurs qui débarquent. Mais 13h20, #Lallement qui fait sonner la troupe. C’est brigades contre brigades, braves contre #BRAV (Brigades de Répression de l’Action Violente Motorisées). La distribution gratuite de denrées est interrompue. On nasse, on verbalise, pour manifestation non déclarée. Aux Brigadistes de rue — gantés, masqués, gelés — qui se plaignent d’être contrôlés comme Avant, sans précautions sanitaires ni distance d’aucune sorte, les Brigadistes de #préfecture rétorquent comme dans un aveu de l’Ordre imbécile : « Vous n’avez rien à dire, vos masques ne sont pas aux normes. »

    • Outre le suivi de la journée par Paris luttes ci-dessus. Des aperçus (avec photos et vidéo) de ce qui s’est passé à #Montreuil où la journée a commencée vers 13H30 par l’intervention d’une quarantaine de « BRAV » (voltigeurs de la police) pour mettre fin à une distribution de nourriture à Croix de Chavaux.

      1/ La Halle du marché, c’est un peu comme la vie
      https://twitter.com/Paroleerrante/status/1256184386824921088

      Ce matin un marché rouge était organisé, avec distribution de nourriture et tracts des #Brigades_de_solidarité_populaire. Une cinquantaine de personnes ont été nassées par la police (les « BRAV » voltigeurs) ss la halle du marché Croix de Chavaux, solidarité !!

      #délit_de_solidarité : Distribution de légumes à +ou-100 personnes, chorale, banderoles. Puis la milice du capital arnachée comme pas 2 vient nasser et distribue une cinquantaine de PV, y compris à des personnes simplement venues récupérer de quoi manger

      Le poulet au légumes du #PremierMai, nature morte, 2020.

      2/ Haut Montreuil
      https://twitter.com/Paroleerrante/status/1256208489766105088

      Après la nasse de Croix de Chavaux, avec la pullulation policière qui continue à la mairie

      En ce moment : une petite manif qui descend de la Boissière vers Mairie en occupant la route !

      3/ dernier fil, à la lecture du Parisien libéré
      https://twitter.com/Paroleerrante/status/1256288161673740288

      ce vendredi, les signes avant coureur de l’agitation à venir se faisaient sentir dans le centre-ville de Montreuil : une vingtaine de cars de CRS Le Parichien empêtré

      Mairie

      Un des lieux de retrouvailles, repos et de débriefing :)
      Si pas de muguet de Mai, dansons la capucine.

    • Pour les oubliés du confinement - Son, chant, images, hier au marché à Croix de chavaux, avant l’arrivée des BRAV

      Montreuil, place du Marché. 1er mai. Autodéfense populaire. Distribution de fruits & légumes avec une #chorale. Là où l’État n’est présent que par sa police, nous nous organisons pour répondre à des besoins nécessaire et vitaux.

      https://twitter.com/carlier_anna/status/1256555127139377152

    • 1er mai à Montreuil : la Boissière deter et révolutionnaire !
      https://paris-luttes.info/1er-mai-a-montreuil-la-boissiere-13931

      Nous vous livrons un petit CR à chaud et euphorique de la manif de la Boissière à Montreuil (93). Pour résumer rapidement : nous avons pu mener une manif sauvage de 1h30 entre le carrefour bd de la Boissière / bd Aristide Briand jusqu‘à Paul Signac puis jusqu‘à la lisière de la mairie de Montreuil, et retour par la rue de Romainville aux Trois Communes pour finir devant l‘hôpital André Grégoire. On voulait rejoindre la mairie, mais on a préféré éviter la nasse géante.

      Plein de gens aux fenêtres nous ont salué·e·s, acclamé·e·s et quelques voisin·e·s sont carrément descendu·e·s pour manifester avec nous ! Big up aux automobilistes qui ont voulu aller se garer pour nous rejoindre, à celleux qui ont mis l‘Internationale à fond dans leur appart pour qu‘on l‘entende, celleux qui nous ont offert un miniconcert à leur fenêtre avec tambour et accordéon, aux deux qui ont brandi un drapeau rouge à faucille et marteau à notre passage, à cette maman qui est descendue nous faire un coucou avec ses deux enfants déguisées en princesses, à ce gars en voiture qui nous a demandé quelles étaient nos revendications et a levé le pouce quand on lui a dit : « LA RÉVOLUTION ! ».

      Nous avons pu nous lâcher sur les slogans et la bonne humeur en n‘étant presque pas dérangé·e·s par les keufs (ni par la pluie !) : on a compté un camion de flics qui a fait demi-tour en nous voyant arriver, et une voiture de la police municipale devant l‘hôpital, peu avant le point de dispersion. Les deux municipaleux étaient totalement démunis, ont essayé de nous suivre, de faire demi-tour, l‘un d‘eux a même contrôlé au pif un pauvre automobiliste qui passait par là pour se donner de la contenance, et avant que leurs renforts n‘arrivent, tout le monde était dispersé et en sécurité (a priori).

      On était armé·e·s d‘attestations en bonne et due forme, de masques, de gestes barrière et surtout de 2 banderoles de ouf (qui sont elles aussi en sécurité) : une « Fermez les CRA » et une « Contre le Macronavirus, la Boissière révolutionnaire » avec un serpent magnifiquement vénère.

      On est encore tout.es retourné·e·s de la réaction des voisin.es aux balcons, aux fenêtres et dans la rue, l‘ambiance était si chaleureuse et solidaire ! C‘était en soi une sauvage toute tranquille avec des enfants et des petits moments de danse, mais c‘est surtout une manif du 1er mai 2020 qui s‘est déroulée sans accroc, dans un quartier particulièrement touché par le harcèlement policier et les violences policières, et ça c‘est ouf et ça fait du bien.

      Stratégiquement, on peut en déduire qu‘effectivement, surprendre les keufs et compagnies en manifestant dans des endroits inattendus, de manière mobile, spontanée et décentralisée, ça marche bien. Nous n‘étions qu‘un petit groupe, une vingtaine qui est devenue une trentaine, et on n‘a pas pu inviter et mobiliser toutes les personnes avec qui on aurait aimé manifester. Depuis le début du confinement, on s’organise dans notre quartier, on en est fier·ère·s et on va pas s’arrêter là. Aujourd’hui, c‘était un modèle de manif de quartier, avec ses avantages et ses inconvénients, qui nous a fait grave plaisir et nous a permis de montrer aux compas et au quartier que le confinement ne signifie pas la fin de la rébellion et des luttes !

      Un dernier mot : toute notre solidarité à celleux qui ont pris des amendes aujourd‘hui ou les jours précédents, ailleurs à Montreuil ou Paris. À la Boissière, les flics nous alignent pour rien, du coup notre petite balade sonnait comme une minirevanche. On va essayer de s‘organiser pour que les amendes soient prises en charge collectivement et on vous invite à faire de même !

      La Boissière, déter, et révolutionnaire !

      [...]
      _Suit une liste de #slogans_

  • Un webinère sur les aménagements cyclistes de confinement et d’après confinement s’est tenu entre les acteurs du vélo (asso, fédé…), les pouvoirs publiques (régions, municipalités), des experts… 500 intervenants au total durant 4 heures.
    Le tout étant rediffusé. C’est très regardable, même en zappant.

    Vidéo :
    https://www.cerema.fr/fr/actualites/amenagements-cyclables-temporaires-confinement-500-acteurs

    C’est cool que ça avance, je croyais qu’on allait rester au 14ème siècle toute notre vie.
    #vélo #cycliste #Lille #Grenoble #Montreuil #Lyon #Nantes #déconfinement

  • Sortons dans la rue le 1er Mai ! -Comité de Solidarité avec Grèves et Résistance
    https://www.facebook.com/ComiteDeSolidariteAvecGrevesEtResistance

    Depuis le début de la pandémie de COVID-19, des milliers de travailleurs, travailleuses et de retraité.es en France, dans le monde, ont perdu et continuent de perdre leurs vies. C’est pour que l’économie capitaliste continue à fonctionner. Pendant ce temps d’état d’exception où tous nos droits sont suspendus et de nouvelles attaques patronales se préparent, la seule liberté qui nous est offerte est celle de mourir en travaillant. Non ! Nous avons le droit de ne pas travailler dans des conditions où l’exercice d’une activité présente un risque grave, voire mortel pour les travailleur.euses.

    Le 1er est une journée de lutte.

    Manifestons le 1er mai pour défendre notre droit de retrait, pour exiger le chômage technique payé à 100 %, pour construire une grève des loyers et pour satisfaire tous nos besoins élémentaires !

    Pour les ouvrier.ères, les travailleur.euses forcé.es à produire et à parcourir de longs trajets matin et soir, protéger sa vie c’est refuser d’aller au travail, contre le capitalisme qui nous impose la maladie et la mort. Dénonçons le système capitaliste qui nous oblige à travailler alors qu’une pandémie est toujours en cours. Ne laissons pas les patrons transformer cette situation à leur avantage. Le 1er Mai, tout en respectant les règles sanitaires indispensables, sortons dans la rue et réapproprions-nous nos vies et notre futur !

    À l’heure où les classes populaires affrontent le virus et ses conséquences pour tenter de rester en vie, le système d’exploitation capitaliste s’efforce d’échapper à la crise qu’il a lui-même crée. Quelques soient ses décisions, le capitalisme ne peut pas être le remède au désastre dans lequel il nous a entraîné. Bien au contraire, des défenseurs de l’économie chercheront encore à nous en faire payer la facture. Dans les jours qui nous attendent, nous, travailleur.euses et chômeur.euses, ne resterons debout qu’en luttant tous ettoutes ensemble.

    Nous sommes loin d’être désespéré.es ! La dangerosité et la laideur du capitalisme sont devenues clairement visibles. Il est à l’origine d’une pandémie qu’il est incapable de résorber. La découverte brutale du caractère féroce de ce système qui détruit sans compter la vie humaine, les autres êtres vivants et la nature suscite la recherche d’une nouvelle forme de vie et d’un autre avenir. Cet avenir est le communisme !

    Pour éclairer ces ténèbres, retrouvons nous ce 1er Mai dans la rue, avec nos masques et toutes les précautions sanitaires nécessaires !

    Le capitalisme est le virus. La révolution est le vaccin !

    Lieu : Place de la République
    Heure : vendredi 1er mai à 10h

    Comité de solidarité avec grèves et résistance - GDDK

    #Premier_mai #droit_de_retrait #grève_des_loyers #manifestation

    • Manifestation du Premier mai

      Voici l’appel qui a été adopté à l’unanimité des présent-es à l’AG d’hier à Montreuil :

      « Nous, habitant-es de Montreuil, réuni-es à plus de 50 le 25 avril, décidons de nous rassembler et de manifester le 1er mai, pour dénoncer la gestion catastrophique de la crise sanitaire et sociale par le gouvernement Macron et plus globalement sa politique au service des patrons. Nous serons dans les rues pour défendre la Sécu, parce que l’éducation nationale ne doit pas être la garderie du Medef, pour défendre les droits des travailleuses et des travailleurs, avec ou sans papiers, avec ou sans emploi, pour cette journée internationale de lutte.

      Nous manifesterons en respectant les distances de sécurité et en étant masqué-es. Nous appelons l’ensemble du mouvement social de tout le pays à en faire de même partout où c’est possible.

      Pour Montreuil, nous donnons rendez-vous d’abord à 13h avec des pancartes revendicatives, devant les habitations de chacun-e ou auprès des différents collectifs existants dans les quartiers, puis pour nous retrouver toutes et tous ensemble à 15h sur la place de la mairie. »

      Les organisations qui se reconnaissent dans cet appel sont priées de le relayer dans leurs réseaux respectifs. Et au-delà de cet appel, chaque structure militante sera bienvenue le 1er mai.

      #Montreuil

    • Macron parle à des enfants, suite. Où l’on découvre les "chamailleries du Premier mai" tandis que la "Journée internationale des travailleurs" est citée avant de céder le pas au "travail célébré ce jour" .
      https://twitter.com/EmmanuelMacron/status/1256101044288843777

      Ce Premier mai 2020 ne ressemble à aucun autre. Aujourd’hui, pas de rassemblements dans nos villes pour fêter comme nous le faisions depuis... tant d’années, la Journée internationale des travailleurs et je veux avoir une pensée pour les organisations syndicales qui ne peuvent tenir les traditionnels défilés, avoir une pensée pour... les travailleuses et les travailleurs de notre pays (..) et je sais toutes les contraintes qui pèsent sur les joies qui accompagnent normalement ce jour si symbolique, et même si le maximum a été fait pour que le muguet du p... Premier mai puisse être vendu, partagé (...) beaucoup de qui est normalement fait euh n’a pas été possible et demeure interdit. (..) Pourtant l’esprit du Premier mai, cet esprit de solidarité entre les travailleurs n’a peut-être jamais été aussi puissant, aussi vivant, car c’est bien grâce au travail célébré ce jour que la nation tient. C’est grâce au travail, au dévouement (...) que nous sauvons chaque jour tant de vies. (...) privés... des rituels de cette journée, nous en éprouvons aujourd’hui toute la valeur, tout le sens, avec cette volonté forte, retrouver, dès que possible, les Premiers mai joyeux, chamailleurs parfois, qui font notre nation, (...) nous les retrouverons ces Premiers mai heureux. Ensemble, unis, nous surmonterons cette épreuve.

      Incontestablement, les Premiers mai de ces dernières années ont été particulièrement « joyeux » pour l’industrie des armes de la police et leurs utilisateurs qui ont aussi pu faire leur beau travail à la main.

      #Pétain #En_marche #travail #éloge_funèbre

    • La police se prépare à un 1er Mai sans cortèges
      https://www.lefigaro.fr/actualite-france/la-police-se-prepare-a-un-1er-mai-sans-corteges-20200429

      Pour la première fois depuis sa création en 1947, la traditionnelle Fête du travail prend cette année la forme singulière d’un 1er Mai sans cortèges. Crise sanitaire oblige, la France restera comme « vitrifiée » et ses rues ont vocation à demeurer quasi désertes puisque aucune organisation syndicale n’a déposé de préavis de manifestation.

      [...] Au sein de la police, les analystes en sont convaincus : « Internet remplace la rue. Depuis le début de l’épidémie, l’activité physique a cédé le pas à une multiplication d’actions numériques et dématérialisées. Là où il y avait des rassemblements à 10 heures place de la République ou à la Bastille, un simple hashtag sur Twitter sert de mot d’ordre. »

      [...] Mais les forces de l’ordre veilleront au respect de la loi. « Sur internet comme dans la rue, la liberté d’expression reste le principe tant que des infractions ne sont pas commises », rappelle le contrôleur général Michel Lavaud, porte-parole de la police nationale, qui prévient que les « menaces, injures publiques seront passibles d’une sanction, tout comme les outrages pour lesquels un contrevenant peut encourir de six mois à un an d’emprisonnement. »

      Dans le cadre de la mise en place d’une « veille réputationnelle », les internautes sont invités au civisme en signalant à la plateforme Pharos, un peu à la manière d’un témoin qui composerait le 17, les contenus délictuels détectés lors de leur navigation sur les réseaux. Charge aux experts de la direction centrale de la PJ (DCPJ), qui traite quelque 200.000 signalements par an, de recouper les informations avant de saisir, au besoin, un service d’investigation.

      #appel_à_la_délation #corbeaux

    • Les « BRAV » interviennent au marché Croix de Chavaux à Montreuil pendant une distribution de nourriture
      https://twitter.com/Paroleerrante/status/1256189340704792576

      Ce matin un marché rouge était organisé, avec distribution de nourriture et tracts des Brigades de solidarité populaire Une cinquantaine de personnes ont été nassées par la police (les « BRAV » voltigeurs) ss la halle du marché Croix de Chavaux, solidaritéDouble point d’exclamation

      La volaille voltigeuse dit qu’elle contrôle les attestations et laissera sortir les présents un par un... Si vous ne vous rendez pas sur place pour surveiller la police, stay tuned...

      EDIT
      https://seenthis.net/messages/849714
      https://seenthis.net/messages/849843

    • Une joyeuse déambulation dans les rues du quartier Pernety. 1er mai à Paris : le 14e mobilisé, vous ne confinerez pas notre solidarité !
      https://paris-luttes.info/1er-mai-a-paris-le-14e-mobilise-13929

      Nous avons tourné à 2 groupes dans les rues du quartier, masqué·e·s et en nous distanciant tou·te·s d’un mètre, pour crier notre colère contre le gouvernement qui, sans geste barrière, avance main dans la main avec le capital. Nous étions environ 25 personnes et, depuis leurs fenêtres, des gens du voisinage ont salué notre passage par des « coucou » et des applaudissements. Quelques passant·e·s sont aussi venu·e·s grossir nos rangs. Le soleil était de la partie.

      Une exposition dans un jardin du coin montrait des mannequins militant.es en manif imaginaire en soutien à tou·te·s celles et ceux qui luttent sans cesse contre les contre-réformes, les lois liberticides, la propagande d’état, les violences policières, le capitalisme, etc.
      Nous avions des pancartes :

      Sous-payées, précarisées, exploitées, les premières de corvées en ont assez
      J’ai pas le Corona, j’ai la rage !

    • 1er mai à Montreuil : la Boissière deter et révolutionnaire !
      https://paris-luttes.info/1er-mai-a-montreuil-la-boissiere-13931

      Nous vous livrons un petit CR à chaud et euphorique de la manif de la Boissière à Montreuil (93). Pour résumer rapidement : nous avons pu mener une manif sauvage de 1h30 entre le carrefour bd de la Boissière / bd Aristide Briand jusqu‘à Paul Signac puis jusqu‘à la lisière de la mairie de Montreuil, et retour par la rue de Romainville aux Trois Communes pour finir devant l‘hôpital André Grégoire. On voulait rejoindre la mairie, mais on a préféré éviter la nasse géante.

      Plein de gens aux fenêtres nous ont salué·e·s, acclamé·e·s et quelques voisin·e·s sont carrément descendu·e·s pour manifester avec nous ! Big up aux automobilistes qui ont voulu aller se garer pour nous rejoindre, à celleux qui ont mis l‘Internationale à fond dans leur appart pour qu‘on l‘entende, celleux qui nous ont offert un miniconcert à leur fenêtre avec tambour et accordéon, aux deux qui ont brandi un drapeau rouge à faucille et marteau à notre passage, à cette maman qui est descendue nous faire un coucou avec ses deux enfants déguisées en princesses, à ce gars en voiture qui nous a demandé quelles étaient nos revendications et a levé le pouce quand on lui a dit : « LA RÉVOLUTION ! ».

      Nous avons pu nous lâcher sur les slogans et la bonne humeur en n‘étant presque pas dérangé·e·s par les keufs (ni par la pluie !) : on a compté un camion de flics qui a fait demi-tour en nous voyant arriver, et une voiture de la police municipale devant l‘hôpital, peu avant le point de dispersion. Les deux municipaleux étaient totalement démunis, ont essayé de nous suivre, de faire demi-tour, l‘un d‘eux a même contrôlé au pif un pauvre automobiliste qui passait par là pour se donner de la contenance, et avant que leurs renforts n‘arrivent, tout le monde était dispersé et en sécurité (a priori).

      On était armé·e·s d‘attestations en bonne et due forme, de masques, de gestes barrière et surtout de 2 banderoles de ouf (qui sont elles aussi en sécurité) : une « Fermez les CRA » et une « Contre le Macronavirus, la Boissière révolutionnaire » avec un serpent magnifiquement vénère.

      On est encore tout.es retourné·e·s de la réaction des voisin.es aux balcons, aux fenêtres et dans la rue, l‘ambiance était si chaleureuse et solidaire ! C‘était en soi une sauvage toute tranquille avec des enfants et des petits moments de danse, mais c‘est surtout une manif du 1er mai 2020 qui s‘est déroulée sans accroc, dans un quartier particulièrement touché par le harcèlement policier et les violences policières, et ça c‘est ouf et ça fait du bien.

      Stratégiquement, on peut en déduire qu‘effectivement, surprendre les keufs et compagnies en manifestant dans des endroits inattendus, de manière mobile, spontanée et décentralisée, ça marche bien. Nous n‘étions qu‘un petit groupe, une vingtaine qui est devenue une trentaine, et on n‘a pas pu inviter et mobiliser toutes les personnes avec qui on aurait aimé manifester. Depuis le début du confinement, on s’organise dans notre quartier, on en est fier·ère·s et on va pas s’arrêter là. Aujourd’hui, c‘était un modèle de manif de quartier, avec ses avantages et ses inconvénients, qui nous a fait grave plaisir et nous a permis de montrer aux compas et au quartier que le confinement ne signifie pas la fin de la rébellion et des luttes !

      Un dernier mot : toute notre solidarité à celleux qui ont pris des amendes aujourd‘hui ou les jours précédents, ailleurs à Montreuil ou Paris. À la Boissière, les flics nous alignent pour rien, du coup notre petite balade sonnait comme une minirevanche. On va essayer de s‘organiser pour que les amendes soient prises en charge collectivement et on vous invite à faire de même !

      La Boissière, déter, et révolutionnaire !

      [...]
      Puis liste de #slogans

  • Des infirmières chantent a 20h une chanson composée par leurs soins, sur l’air de cette magnifique chorale contre les féminicides au Mexique
    [mel reçu]
    https://youtu.be/VLLyzqkH6cs

    « Que frémissent le ciel, les temples et les rois,
    Que tremblent les juges, les gendarmes et les bourgeois,
    Aujourd’hui nous les femmes, ne pouvons rester calmes,
    Ils ont semés la peur,
    Nous ont volés nos âmes.

    Pour toutes celles dont le corps, a été aliéné,
    Toutes celles qui triment quand d’autres sont confinés,
    Pour toutes les caissières, infirmières, exploitées,
    Pour toutes les prolétaires,
    Esclaves et opprimées.

    Nous chanterons sans peur,
    Exigerons justice,
    Nous crierons pour toutes celles victimes de leurs supplices,
    Que résonne avec force « nous ne lâcherons pas ! »
    Que disparaisse alors, à jamais, le patriarcat.

    Nous sommes ouvrières, secrétaire et précaires,
    Nous sommes celles qui font tenir votre système en guerre,
    N’oubliez jamais que c’est grâce à nos efforts,
    Que vous vivez en paix,
    Sinon vous seriez morts.

    A toutes celles pour qui, ce temps s’enferment
    Les transforme en bonnes et maîtresses en même temps
    Sans parler de celles qui subissent à huit clos
    Les coups de leurs amants
    Devenus leurs bourreaux

    Aux monarques modernes, aux patrons milliardaires,
    Et autres criminels, assassins ordinaires,
    Le temps est révolu, de quémander l’aumône,
    Nous seront dans la rue, notre blouse sera jaune.

    Nous sommes Aïcha, Vanessa, Fiorina,
    Nous sommes Julie, Mary et Elena,
    A ceux qui voudraient nous rendre hommage,
    Applaudir,
    Ne suffira pas.

    Pour toutes celles dont le corps a été aliéné,
    Pour toutes celles qui triment quand d’autres sont confinés,
    Pour toutes les caissieres, infirmières, exploitées,
    Pour toutes les prolétaires,
    Esclaves et opprimés.

    Nous chanterons sans peur, exigerons justice,
    Nous crierons pour toutes celles victimes de vos supplices,
    Que résonne avec force « nous vaincrons la police ! »
    Et que tombe alors,
    A jamais,
    L’état Capitaliste »

  • Confinement et luttes des sans-papiers, les Baras ouvrent la voie !
    https://www.autonomiedeclasse.org/antiracisme/confinement-et-luttes-des-sans-papiers-les-baras-ouvrent-la-voie

    Depuis le confinement, le samedi matin est un moment de solidarité et de lutte à la boulangerie autogérée « La conquête du Pain » à Montreuil. Pour un retour sur les précédentes actions : c’est ici et là. Le samedi 4 avril, ce sont les sans-papiers des Baras qui étaient invités à la vente militante, un moment de fête qui s’est prolongé par une manifestation de solidarité antiraciste en plein Montreuil !
    Depuis le 16 mars et le début du confinement, la liberté de déplacement des individus était placée sous l’autorité des préfets de police et des patrons pendant que les flics avaient carte blanche dans nos rues. La guerre contre les étrangers1 s’intensifiait d’autant plus que les libertés démocratiques étaient limitées, que les soutiens étaient confiné.es chez elleux et que les patrons étaient contraints de mettre leurs employé.es au chômage technique.

    A supposer que certaines luttes puissent se permettre de s’arrêter pendant la durée indéterminée du confinement, il est clair que les luttes des sans-papiers n’en font pas partie. L’expression politique, donc collective des sans-papiers est la seule réponse possible face aux dangers qui les guettent.

    Prenons le cas des Baras. Le squat dans lequel ils logent depuis leurs expulsions successives du foyer Bara et de l’AFPA est une potentielle bombe sanitaire : plus de deux cent personnes logeant dans la promiscuité en-dehors des conditions d’hygiènes de base. Pour autant, plus que le danger du coronavirus, c’est les papiers et une solution de relogement collective qui restent leurs principales préoccupations. Car sans les papiers, c’est le danger permanent de l’arbitraire policier en cas de contrôle, voire de l’expulsion même pendant la pandémie. C’est les patrons qui mettent au chômage technique sans salaire tous les sans-papiers dont l’activité ne peut pas se poursuivre. Mais surtout, pour les Baras, c’est le danger de la division, de l’atomisation du collectif au prétexte de la crise sanitaire et de l’invisibilisation de leur combat et de leurs besoins.

    Alors nous, le 04 avril 2020 rue de la Beaune, on avait que la rage au ventre et que des baguettes à vendre, mais tout on avait beaucoup trop envie de manifester !

    Avec les travailleur.euse.s de la Conquête du Pain, une boulangerie autogérée à Montreuil, on voulait permettre aux Baras de continuer leur lutte lors des files d’attente militantes du samedi matin. Ça tombait bien, nos boulangèr.es préféré.es avaient pu faire 250 baguettes pour les Baras grâce aux baguettes solidaires auxquelles de nombreux soutiens du quartier cotisent. On a égayé la devanture et les Baras sont venus les chercher en manif !

    Alors, on a manifesté avec eux ce samedi 4 avril, de la rue Stalingrad à la Conquête du Pain rue de la Beaune, puis pendant la file d’attente matinale. Avec les Baras, mais aussi avec des militant.e.s de l’Interpro Montreuil, de Montreuil Rebelle, des gilets jaunes ainsi que des individus !

    #manifestation #sans-papiers #confinement #Montreuil