• « Que ferait Sitting Bull ? » Les Sioux de Standing Rock mènent le combat contre un nouveau projet d’oléoduc géant
    http://multinationales.org/Que-ferait-Sitting-Bull-Les-Sioux-de-Standing-Rock-menent-le-combat

    Depuis plusieurs semaines, les Sioux de la réserve de Standing Rock, dans le Dakota du Nord, organisent la résistance contre un projet d’oléoduc géant, le Dakota Access Pipeline, qui menace leurs terres et leurs sources d’eau. L’affaire est en train de prendre une envergure nationale aux #États-Unis. Les grandes banques françaises - #BNP_Paribas, #Crédit_agricole, #Natixis, #Société_générale - sont toutes impliquées dans le financement de l’oléoduc. La mobilisation des Sioux (Lakota) de la réserve de Standing (...)

    #Contre-pouvoirs

    / A la une, #Énergie, #Finances_et_banques, États-Unis, BNP Paribas, Crédit agricole, #BPCE, Natixis, Société générale, #Énergies_fossiles, #énergie, #changement_climatique, #eau, #communautés_locales, #mouvement_social, (...)

    #Enbridge
    "http://www.foodandwaterwatch.org/news/who%27s-banking-dakota-access-pipeline"
    "http://www.yesmagazine.org/planet/an-oil-pipeline-and-a-river-what-would-sitting-bull-do-20160829"
    "http://www.nytimes.com/2016/08/25/opinion/taking-a-stand-at-standing-rock.html"
    "https://www.flickr.com/photos/40969298@N05

    Flickr
    "

  • A propos des #photos dans les #MANIFESTATIONS
    https://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2016/06/24/a-propos-des-photos-dans-les-manifestations-2

    1. Pourquoi cette campagne ? Suite à l’explosion de l’usage des appareils photo (smartphones, tablettes, drônes,…) par les manifestants, certaines personnes n’ont pas tout à fait conscience du danger qu’elles courent et font courir à d’autres en capturant des images et … Continue reading →

    #ACAB #ANTICARCERAL #arrestations #black_blocs #flicage #identification #journalisme #luttes #manifestations #mouvement_social #no_photo #photographie #preuves #responsabilité

  • Au cœur du Black Bloc | StreetPress
    http://www.streetpress.com/sujet/1464688427-manifestations-au-coeur-du-black-bloc

    Les deux hommes veulent mettre certaines choses au clair. « Le #Black_Bloc, ce n’est ni une organisation, ni un parti, c’est juste une pratique qui réunit des gens le temps d’une mobilisation (#Manifestation) », explique ainsi Jonathan, 28 ans. « Le terme a d’ailleurs été inventé par les flics allemands dans les années 70 », complète Ahmad, 21 ans. Eux préfèrent parler de « #cortège_de_tête ». Pour ces militants, les mobilisations menées par les syndicats ont montré leurs limites :

    « Faire descendre des milliers de personnes dans la rue et faire grève, on voit que ça ne suffit plus à faire fléchir le gouvernement. Les syndicats reprennent les mêmes rengaines depuis quarante ans sans jamais rien changer. »

    Les deux militants mettent l’ensemble des organisations « réformistes » dans le même sac que le gouvernement :

    « L’enjeu dépasse largement la loi Travail. On ne veut pas défendre le système actuel contre ce projet de loi. C’est toute la #société_marchande dans laquelle on vit qu’on remet en cause. »

    Ils revendiquent des affinités idéologiques avec le Comité Invisivible, dont l’un de ses membres, Julien Coupat, a été mis en examen dans l’affaire de Tarnac. Coupat serait aussi l’un des principaux auteurs de L’insurrection qui vient, le manifeste best-seller de la mouvance. Mais leur « groupe d’affinité » – comme ils aiment à dire – est autant lié par l’amitié que par l’idéologie. Ils se retrouvent dans les soirées et les concerts qu’ils organisent ou pour un match de foot.

    #autonomes #mouvement_social

  • Pour « outrepasser le droit de grève », les sites pétroliers du Havre exposés à un accident grave ?
    http://multinationales.org/Pour-outrepasser-le-droit-de-greve-les-sites-petroliers-du-Havre-ex

    C’est une répercussion inquiétante du #mouvement_social sur la loi travail en #France. La #CGT accuse les entreprises pétrolières présentes dans le port du Havre, à commencer par #Total et #ExxonMobil, de continuer à faire fonctionner leurs installations « dans des conditions périlleuses » malgré la grève d’une grande partie du personnel qui devrait entraîner la mise en veille de ces sites. Horaires de travail à rallonge pour les non-grévistes, cadres faisant le travail de techniciens... Pour le syndicat, ces (...)

    Actualités

    / CGT, France, #Énergie, Total, ExxonMobil, mouvement social, #santé_et_sécurité_au_travail, #droits_des_travailleurs, #impact_sur_l'environnement, normes et (...)

    #normes_et_régulations
    "http://www.developpement-durable.gouv.fr/Role-du-Conseil-Superieur-de-la.html"
    "http://www.esso.fr/Europe-French/PA/Files/Fiche_didentite_Plateforme_de_Gravenchon.pdf"
    "http://www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr/Risques-accidentels.html"

  • Sédition en France : remparts de radicalisation et inflexibilité
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2842

    Deux idées circulent en France à propos de l’épilogue du mouvement social qui promet l’escalade après le dernier week-end de ce mois de mai, que certains n’hésitent de le comparer à mai 1968, pour son ampleur. L’une dit que Manuel Valls dépose sa démission, comme 1er dénouement. Et l’autre voit la persistance de la fracture dans le pays, le pourrissement. L’alliance syndicale qui s’est tissée, fortement à la base du monde du travail, ne peut pas marquer de repli. Au stade atteint par ses engagements , elle (...)

    mouvement social, monde, revendications, actions, politique, syndicat, lutte, travail, ouvriers,

    / #crise,_capitalisme,_économie,_justice,_Bourse, #économie,_politique,_arts,_corruption,_opposition,_démocratie, #France,_immigration,_marche,_beurs,_discrimination,_racisme,_intégration, (...)

    #mouvement_social,_monde,_revendications,_actions,_politique,_syndicat,_lutte,_travail,_ouvriers, #immigration,_High-Tech,_recrutement,_Web,_Internet #Socialisme,_Amérique_Latine,_Chine,_marxisme,_égalité,_pauvreté,_justice,_sociale #chômeurs,_emploi,_social,_syndicat,_revendication,_jeunesse,_travailleurs,_chômage

  • Grève dans les centrales nucléaires : une mobilisation singulière
    https://www.mediapart.fr/journal/france/260516/greve-dans-les-centrales-nucleaires-une-mobilisation-singuliere

    L’équivalent de cinq réacteurs nucléaires a été effacé de la production nationale d’électricité depuis deux jours, indique la #CGT. Ce n’est pas la première fois que des grèves provoquent des baisses de production, mais il est rare qu’elles découlent d’un mouvement national.

    #France #EDF #loi_travail #mouvement_social #nucléaire

  • Contre la #loi_travail, la moitié des centrales nucléaires ont baissé leur production d’électricité
    https://www.mediapart.fr/journal/france/260516/contre-la-loi-travail-la-moitie-des-centrales-nucleaires-ont-baisse-leur-p

    Contre la loi sur le travail, l’équivalent de cinq réacteurs nucléaires a été effacé de la production nationale d’électricité entre mercredi 25 et jeudi 26 mai, indique la #CGT. Ce n’est pas la première fois que des grèves provoquent des baisses de production, mais il est rare qu’elles découlent d’un mouvement national.

    #France #EDF #mouvement_social #nucléaire

  • Il faut interdire à #Bernard_Cazeneuve de se manifester
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160516/il-faut-interdire-bernard-cazeneuve-de-se-manifester

    Le ministre de l’intérieur défile de média en média pour dénoncer haut et fort les « casseurs extrémistes » et annoncer de nouvelles mesures de répression. Bernard Cazeneuve serait mieux inspiré de remettre de l’ordre dans des forces de sécurité instrumentalisées dans la gestion du #mouvement_social contre la #loi_sur_le_travail.

    #France #maintien_de_l'ordre #manifestations

  • #Mouvement_Social
    PREMIER BILAN

    Il est toujours délicat de tenter un bilan d’un mouvement toujours en cours, comme l’est celui dit « Contre la loi travail » ou contre la « loi EL KHOMRI » . On remarquera qu’il n’y a même pas une appellation homogène : tout le monde est conscient que Mme EL KHOMRI, bien qu’elle ait sûrement amélioré ses connaissances, dramatiquement nulles, en droit du travail en lisant « les journals » (sic - voir la vidéo mise en ligne le 20 mars par Les Echos) n’est pas à l’origine de ce texte. Elle n’est qu’une mère porteuse, pratiquant la GPA (Gestation Politique pour Autrui). De même, comment qualifier vraiment de « loi travail » une loi qu’il aurait fallu appeler depuis le départ « loi anti-travailleur » ! Malgré ces difficultés, nous tentons un tour d’horizon national et avançons quelques conclusions.

    Une mobilisation d’ampleur inespérée mais disparate

    Premier constat, celui d’une mobilisation d’ampleur inespérée : sous des pluies battantes, malgré le froid, le vent,… il y a eu le 31 mars plus d’un million de manifestants dans les rues.

    On ne peut pas dire, pourtant, que les centrales syndicales aient fait le maximum : certes, elles avaient lancé un appel national plus ou moins commun, mais, d’un peu partout, nous sont remontés de nombreux cas d’entreprises où les délégués syndicaux n’ont pas fait le moindre effort pour mobiliser (pas d’appel de boîte, pas de tract, même pas une affichette sur le panneau syndical…).

    Malgré cela, le bilan chiffré est là : largement plus d’un million de manifestants. C’était souvent à n’en pas croire ses yeux :

    « Vers 11 h, au croisement des tramways, c’est une véritable marée humaine qui s’apprête à démarrer. Un flot de tous âges s’amoncelle en amont de la rue de Strasbourg. Sommes nous 30 000, 40 0000 ou plus ? » (Nantes).

    A Paris, la foule est immense, l’information, symbolique, saute de rang en rang : « La Tour Eiffel est fermée pour cause de grève » . A Marseille, à Toulouse, ce sont des dizaines et des dizaines de milliers de manifestants. L’onde de choc traverse tout le pays, même des villes qui manifestent habituellement peu (Strasbourg : 8 000 manifestants), même de petites communes (Guéret : 1 500 manifestants, du jamais vu). Partout, c’est la même (bonne) surprise, malgré « l’air du temps », c’est l’affluence :

    « 10h15, Bayonne place St Ursule, venu manifester avec des convaincus de l’injustice de cette loi, grand désespoir. Pluie, vent, froid, et personne ou presque… Et puis, le premier véhicule a démarré avec une banderole, et ils sont tous sortis, des parkings, de la gare, des abris,… ».

    Contrairement à pas mal de mouvements antérieurs, ces manifestants sont essentiellement des salariés. Ainsi, sur le million deux cent mille manifestants que comptent, au plan national, les syndicats, l’UNEF revendique « 200 000 jeunes ». La proportion semble exacte : globalement, plus de 80 % de salariés. C’est assez rare pour être souligné, d’autant que

    « D’habitude les salariés du public sont très largement majoritaires, mais ce 31 mars, les salariés du privé ont également répondu présents à l’appel de la rue. » (St-Etienne).

    Mobilisation assez forte dans le privé donc et dans le secteur des entreprises publiques, bien plus faible parmi les fonctionnaires (où, souvent, les centrales syndicales ont fait une sorte de… service minimum).

    Pour autant, les « jeunes » sont très présents. D’abord, dans « la tête » de beaucoup de manifestants ( « Je suis venu défendre l’avenir des jeunes » a-t-on entendu un peu partout) mais aussi dans les actes : des groupes spontanés de travailleurs, malgré les mots d’ordre de dispersion de leur syndicat, se sont interposés entre les forces du désordre et les manifestants les plus jeunes, pour protéger ces derniers (Toulouse). Et puis, les jeunes sont toujours une force dynamique :

    « Le nouveau mouvement lycéen s’est illustré par sa spontanéité, sa détermination et son originalité. » (Montpellier).

    «  9h30 : Près de 70 lycées bloqués en région parisienne selon la presse bourgeoise. C’est nettement plus que les précédentes journées ! » (Paris).

    « La quasi-totalité des lycées sont désormais bloqués à chaque temps fort du mouvement. Du centre ville à la périphérie, c’est toute une génération qui prend goût à l’école buissonnière et à la révolte. » (Nantes).

    Ces manifestations, si elles ont été multitudinaires, si elles ont eu lieu partout en France, ont connu des «  niveaux de protestation » très contrastés d’une ville à l’autre. Le plus souvent, il s’est agi d’une sorte de « force tranquille ». Parfois des accrochages plus ou moins vifs ont eu lieu. Et, dans certains cas, la plus inepte soumission s’est exprimée : ainsi, à Pau, le cortège – gauche, extrême-gauche et libertaires confondus – a défilé sagement derrière une brochette de politicards du coin :

    « Nathalie Chabanne, député de la 2e circonscription, les conseillers régionaux Jean-François Blanco, Natalie Francq et Michel Minvielle, et aussi le conseiller départemental Margot Triep-Capdeville et le maire de Billère Jean-Yves Lalanne. ».

    Bref, les maîtres devant, le bon peuple derrière, comme le firent les « Benêts rouges » de Bretagne il n’y a pas si longtemps.

    La volonté des politicards de mettre sous tutelle le mouvement social, en prenant la tête des cortèges là où on les a laissé faire, n’est pas la seule manœuvre pour couper l’herbe sous le pied à une force qui pourrait aboutir à de trop fortes remises en cause du système. Les syndicats s’y sont mis, ponctuellement au moins, aussi : « ordre » et «  contrordre », c’est bien connu provoquent le « désordre » ou plutôt la démobilisation. Voici un exemple :

    « La journée commence un peu plus tard qu’annoncé initialement. Le rendez-vous à 5h30 au dépôt de train SNCF a été annulé la veille. La CGT avait décidé (contrairement au 9 mars) de ne pas appeler au piquet de grève, et Sud Rail avait finalement annulé son appel. » (Lille).

    La police avant la police ... et après

    A quoi s’ajoute la volonté de contrôler les cortèges, la sale habitude des « services d’ordre ». A Montpellier, c’est le « SPAM, Service de Protection (tu parles d’une protection  !) des Activités Manifestantes » qui tente de quadriller la manif. A Marseille « le cortège jeunesse, sans doute trop remuants à son goût, se fait gazer par le service d’ordre de la CGT » . A Tours, «  En plus des flics, la manif était encadrée par deux services d’ordre, l’un composé d’étudiants, l’autre de syndicalistes. Un tel dispositif semblait bien excessif compte tenu de la manière dont se déroulent les manifestations et actions contre la loi Travail à Tours. » .

    Le constat est général : pas une manifestation sans que des « petits cerveaux » ne se découvrent une vocation de «  gros bras », sans qu’ils constituent une sorte de « police avant la police », qui, d’ailleurs « travaille » main dans la main avec cette dernière.

    Sur un terrain ainsi préparé, les « forces de l’ordre » se sont fait un plaisir « d’intervenir », alors que les incidents créés par des manifestants ont été minimes (et souvent même, simplement une réaction aux violences policières). Certes, à Nantes « Une barricade de plus de deux mètres de haut est montée en quelques minutes par plusieurs dizaines de manifestants » . A Rennes, quelques « dizaines de jeunes ont lancé des pierres et des bouteilles en verre sur les forces de l’ordre » . A Rouen, « … des jeunes, foulard devant le visage, ont jeté des projectiles et allumé des feux de poubelle. » A Montpellier, le « Tramway a été pris d’assaut » . A Toulouse, la police a trouvé – tremblez, bourgeois - des bombes… de peinture.

    Bref, il y a eu quelques raptus de colère. Rien à voir cependant avec la casse systématique et organisée que pratiquent, avec une régularité de métronome, nos aimables «  exploitants agricoles ». Pour ne donner qu’un seul chif-fre – qui est d’ailleurs un chiffre du ministère de l’Intérieur – nos « exploitants agricoles » ont commis « l’exploit », lors de leurs diverses manifestations de début novembre 2014, de provoquer des dégâts pour un total de plus de 70 millions d’euros (1). A 89 euros TTC le container-poubelle de 240 litres (tarif à l’unité) (2), il aurait fallu que les manifestants du 31 mars brûlent exactement 786 516 poubelles pour atteindre le même montant. On en est loin, très loin. Les quelques poubelles brûlées, les quelques vitrines cassées (3) sont dérisoires comparées à la dévastation qui accompagne les manifestations type FNSEA. Et pourtant, quelle différence de traitement. Traitement médiatique d’abord (4) : alors que les manifestations FNSEA s’accompagnent de reportages pleurnichards sur « Ces pauvres propriétaires terriens qui vivent si mal dans nos campagnes » (comme si les smicards vivaient bien dans leur HLM) et que le terme « casseur » n’est jamais (ou presque jamais) employé à leur encontre quand bien même ils brûlent des portiques, pour les jeunes manifestants du 31 mars, pas de pitié : les incidents sont montés en épingle et ils sont qualifiés de «  casseurs » même s’ils n’ont cassé qu’un simple canette de Coca-cola. L’important, pour les médias, ce ne sont pas les faits, c’est tout ce qu’ils peuvent mettre en scène pour faire peur à « la France qui ne manifeste pas  » et de diviser ceux qui manifestent.

    Traitement policier ensuite : alors que les industriels de l’agriculture se permettent toutes les exactions qu’ils veulent au nez et à la barbe des « forces de l’ordre » , sûrs d’une impunité quasi totale, les manifestants du 31 mars ont été réprimés avec sauvagerie dès qu’ils sont sortis des clous de quelques millimètres (et, parfois, même sans qu’ils en sortent). Et après la police, c’est la justice, qui, sans sa traditionnelle lenteur, a commencé à les « aligner ». Le déchaînement de violence policière, injustifié et inapproprié a été tel que quelques journalistes se sont retrouvés aux urgences, avec, point positif à souligner, un effet direct sur leurs commentaires. Ainsi, Le Nouvel Obs’, nous offre-t-il ce titre vengeur  : « Manifestation violente ? Les jeunes victimes d’un traitement discriminatoire » . C’est que, si chez le tout-venant, un grand coup de matraque sur la tête provoque la fermeture réflexe des yeux, la physiologie du journaliste offre cette particularité intéressante que ce même grand coup, à l’inverse, lui rend, ainsi qu’à quelques uns de ses congénères, la vue sur la réalité des violences policières.

    Une lame de fond

    Que retenir de tout cela ? Certainement que nous sommes en face d’une sorte de lame de fond dont on aurait tort de ne pas saisir la puissance. Cette mobilisation massive de travailleurs du privé et du public, montre que ceux qui étaient censés continuer à ne rien comprendre et à garder la tête enfoncée dans le guidon ont compris.

    En effet, les centaines de milliers de travailleurs qui se sont mobilisés l’ont fait parce qu’ils ont compris que les discours distillé par le pouvoir (« Modernité contre archaïsme », « Serrez-vous la ceinture, ça ira tellement mieux après », « Ceux qui travaillent pas, c’est qu’ils ne veulent pas travailler », « Il faut alléger les charges des entreprises »…) sont une escroquerie. Ils ont la compréhension sourde (et, hélas, tardive) d’avoir été menés en bateau, depuis longtemps. Beaucoup de ceux qui ont manifesté, s’ils ont voté, l’ont fait pour… Hollande et sa clique. Ils espéraient ainsi se trouver, ne serait-ce qu’un peu, protégés. Ils se voient livrés, pieds et poings liés. Comment ne se sentiraient-ils pas plus que trahis, profondément blessés, humiliés ?

    Une partie, moindre, des manifestants perçoit aussi le jeu exact des centrales syndicales, bien tardivement aussi. Elles ne sont plus des mouvements homogènes. Le temps ou toute la CGT suivait comme un seul homme est révolu. Mais, quelle que soit la volonté des militants de terrain, leur détermination, leur honnêteté, le dernier mot reste toujours à la direction, laquelle a pour principal souci ses intérêts. De la capacité des directions syndicales à gérer la crise - en maintenant un savant équilibre entre la colère de la base et les intérêts du pouvoir (d’où, de successifs coups d’accélérateur et de frein) - dépend l’avenir de chaque boutique concurrente et, par voie de conséquence, les carrières personnelles de leurs dirigeants. Et c’est ça qui leur importe le plus.

    Il y a donc un fort ressentiment dans la population ouvrière, parmi les salariés en général, mais il y a aussi beaucoup de perplexité et même d’écœurement.

    Ressentiment, perplexité, écœurement, c’est la porte ouverte à tout, au meilleur comme au pire.

    Le meilleur, de notre point de vue, bien évidemment, c’est le constat que, les idées que développe la CNT-AIT rencontrent, dans ce contexte, une écoute et un intérêt inhabituels. Nous en avons fait le constat dans les cortèges où nous avons diffusé nos documents (en particulier, des numéros spéciaux de « Un autre futur » ). Il n’en faudrait pas beaucoup pour qu’une véritable réflexion démarre de façon massive. Il y a en ce moment une sorte de perméabilité aux idées.

    Mais cela, nous ne sommes pas les seuls à l’observer ; les nouveaux aspirants au pouvoir aussi. On les trouve déjà à l’œuvre, en particulier dans le conglomérat « Nuit debout » qui vient se plaquer sur le mouvement social et qui, loin de le renforcer, le parasite. En effet, pour être massif, le mouvement social n’en est pas moins fragile. S’il peut, ce que nous souhaitons, se renforcer, il est aussi susceptible de s’effondrer rapidement en laissant encore plus de désespoir et d’acrimonie (laquelle conduit souvent au lepénisme). C’est pourquoi le grand objectif du moment doit être d’affermir le mouvement sur ses propres bases. Or, au lieu de chercher à mobiliser le plus largement possible en vue d’une grève reconductible contre la loi El Khomri, au lieu de chercher à renforcer la compréhension de la lutte des classes par les travailleurs, ce sont des propositions interclassistes qui tiennent le haut de ces débats de nuit.

    On notera, parce que c’est toujours très significatif, que les médias font une belle publicité à « Nuit debout » .

    Alors qu’ils ont été relativement discrets sur la journée du 31 mars (par exemple, sur France-Info, c’était presque anecdotique, une information comme une autre), et sur d’autres événements très forts – comme la grève des dockers du Havre cette semaine, pratiquement passés sous silence - « Nuit debout » qui mobilise bien moins de gens bénéficie de reportages multiples à la télé et fait la une des journaux (par exemple, la couverture du gratuit national « 20 Minutes »). France Inter lui a même consacré une soirée spéciale, une sorte de micro en libre service. Cette convergence médiatique montre que le pouvoir se satisferait très bien de l’émergence de quelque nouveau parti politique – fût-il «  podémiste  » ou «  syriziste  » - si cela doit permettre de tuer le mouvement social. L’essentiel, pour lui, en ce moment est d’augmenter les bénéfices des détenteurs de capital en faisant passer la loi EL KHOMRI. Et pour cela, ce n’est pas la première fois qu’il est prêt à nous raconter plein d’histoires à dormir debout.

    1.- Voir « @Anarchosyndicalisme ! » n°142. Décembre 2014 – Janvier 2015. http://cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article716

    2.- http://www.magequip.com/conteneur-2-roues-240-l.html

    3.- A 2 500 euros la vitrine - tarif moyen ( https://travaux.mondevis.com/vitrine-de-magasin/guide ), il aurait fallu détruire 28 000 vitrines pour arriver à la même somme.

    4.- Le traitement médiatique d’une question est toujours un très bon indicateur de la position du pouvoir.

    Article d’@anarchosyndicalisme ! n°149 Avril-Mai 2016

  • Nuit Debout n’existe pas. C’est un média, idiot ! - Musée de l’Europe et de l’Afrique
    http://blog.europa-museum.org/post/2016/04/14/La-nuit-debout-n-existe-pas

    Par Le concierge du Musée le jeudi 14 avril 2016, 19:21 - Grandes Conférences du Musée de l’Europe - Lien permanent

    Tous les observateurs disposant de quelques réflexes sociologiques auront remarqué qu’il existe au moins deux « Nuit Debout ».

    La première a une existence concrète sur la Place de la République où l’on peut espérer qu’il se passe quand même quelque chose. Oh, certainement pas une ZAD comme l’a déclaré pompeusement l’un des initiateurs, François Ruffin ! Enfin est-ce un lieu de rassemblement en attendant éventuellement d’être un lieu de convergence pour « ne pas rentrer chez soi » si le mouvement contre la loi Khomri débordait les syndicats. Ce qui est d’une importance vitale pour la sécurité (sociale, la seule, l’unique) de tous les habitants de ce pays, « présents et à venir » comme dit joliment le Roi des Belges lorsqu’il promulgue les lois au Journal Officiel. Et lorsque des gens se rassemblent, même dans un endroit où il n’y a plus que des bars branchés et où - à part effectivement les chauffeurs de taxi uberisés ou non (Lordon a de l’espoir !) - on ne risque pas de voir un travailleur après le boulot (à l’exclusion des graphistes et des publicitaires), des liens peuvent se lier qui faciliteraient grandement le sacerdoce du DAL pour obtenir le logement intra-muros de familles populaires (en réquisitionnant les surfaces vides du privé comme du public.) et empêcher les autres d’être virées par le Grand Paris jusqu’à Calais ! Et porter assistance et protection aux camps de réfugiés itinérants de Stalingrad et d’ailleurs traqués par le gouvernement le plus d’extrême-droite depuis 1944.

    Mais bon pour le moment, force est de constater que ce n’est pas grand monde, et comparer ce feu de paille aux places de Madrid et de Barcelone, c’est se payer de mots et d’images (il y a encore du peuple et des classes moyennes paupérisées dans ces deux villes, malgré tout, tandis qu’à Paris intra-muros, c’est mort.) Ça tombe bien, c’est de mots et d’images qu’il est question. Car la Nuit Debout n’existe pas. Ou plutôt seul son double, la Nuit Debout médiatique, a une quelconque ampleur. Et pour aller encore plus loin, la Nuit Debout EST un média. Et les seules questions politiques qui valent sont donc : à qui appartient ce média ? Quelles catégories de représentation du monde social véhicule-t-il ? Et que va-t-il réussir à nous vendre ?

    À qui appartient ce média ?

    Intéressons-nous à TV-Debout qui enregistre des records d’audience tous les soirs (« dignes des chaînes de télévisions » selon un Figaro tout autant en extase que l’ensemble de la presse mainstream totalement discréditée). De son animateur, Rémy Buisine, nous apprenons qu’il est « Community Manager » pour trois radios du groupe « 1981 » (Ado, Voltage et Latina). Le groupe fut le propriétaire de Sud-Radio (...)

    • Intéressant (et très ouvriériste => Agone, etc).

      Fait suite à :
      http://blog.europa-museum.org/post/2016/04/10/Thermidor-place-de-la-republique

      Qui se terminait par cette citation de Jean Giono :

      L’ouvrier des Trois Glorieuses chaloupait derrière les barricades et se foutait des professeurs ; il les acceptait dans ses rangs avec gentillesse, mais comme simples soldats. Maintenant, dès qu’il en apparaît un, on lui a appris à en baver et à se mettre au garde-à-vous. Il a confié les destinées de sa classe à quelqu’un qui n’en est pas et qui lui apprend tout de suite à douter. On le fait aller à l’école quand il est bien plus savant avec son instinct. Avant-même de s’être affranchi des maîtres dont il veut se débarrasser, il s’en est donné de nouveaux qui ne valent pas plus que les premiers. Il ne ne peut plus se libérer que par personnes interposées, c’est à dire qu’il ne peut plus se libérer du tout. De là toutes les interprétations du mot liberté, à quoi on lui dit de réfléchir et où il est comme une poule qui a trouvé un couteau. Comme il n’y comprend rien, il ne peut plus être généreux. C’est tout un profit pour ses chefs dont il fait l’établissement au lieu de s’établir lui-même.

      #nuit_debout #représentation #mouvement_social #luttes #local #global #médias

    • Quelles catégories de représentations du monde social véhicule-t-il ?

      Sur le plan public, on peut dire que cette médiatisation semble véhiculer un vide encore plus intersidérant que les medias mainstream. Car il n’y a à peu près aucun contenu ce qui n’empêche pas de mobiliser énormément de temps de cerveau disponible. Beaucoup moins cher que les médias classiques qui doivent quand même diffuser un contenu entre deux spots publicitaires qui peut s’avérer coûteux ! Ou plutôt, c’est un gigantesque spot publicitaire interactif pour le capitalisme ! Mais l’important « c’est le média », comme dirait l’autre. Croire à ce qui n’existe pas, se détourner de sources d’information et de réflexions fiables, croire que « la révolution, c’est ça », que « la politique c’est ça », que l’ « heure est venue », qu’on « en est », que ça se consomme encore plus facilement pour être « in » qu’une paire de Nike « Révolution ». Et qu’on est tous pareils, les mêmes produits marketing. Qu’il n’y a ni classes, ni rapports de production. Seulement les 1% qui sont un peu trop gourmands... Et qu’on est tous d’accord, qu’on a tous les mêmes intérêts. Et qu’on communie avec l’autre de toute la planète en une grande messe virtuelle qui se célèbre au détriment des relations et des solidarités réelles. La grande messe des avatars en l’Église du Capital où l’on se refile l’hostie twitter en se télétransportant par Periscope (qui porte bien son nom vu ce qu’on voit dans un périscope !).

    • Au passage, on accrédite à tout instant l’idée que la « démocratie » c’est ça, quelques centaines de personnes sur une place, échantillon absolument non-représentatif de la population, qui jouent à « l’Assemblée générale » comme on joue à la dînette... Et puisque le pouvoir fait semblant de l’empêcher en ne l’empêchant pas, c’est bien que nous sommes « very dangerous ».

      Et que la démocratie, c’est un salarié du groupe 1981 qui accapare les médias à lui tout seul en phase absolue avec le travail de la presse mainstream, Ce que tout le monde a l’air de trouver « génial » ! Se "réapproprier" la Place, génial ! Le Média de la Place, j’y avais pas pensé !

    • Pour le côté ouvriériste, vient de sortir chez Agone : les prolos
      http://agone.org/memoiressociales/lesprolos

      Les prolos est un témoignage d’apprentissage comme il en existe des romans. On y suit un très jeune apprenti, issu du monde agricole des régions rurales de la Loire, pour qui le passage par la condition ouvrière est une étape dans un parcours de promotion sociale. C’est à Saint-Nazaire, dans les chantiers navals, que le chaudronnier se rapproche d’une classe ouvrière nullement enchantée, dans une progression dramatique qui culmine avec la grande grève de 1955. Le monde des Prolos, immédiatement postérieur à la reconstruction, est celui de la guerre froide, d’écarts et d’affrontements sociaux qu’on peine aujourd’hui à se représenter. C’est un monde presque entièrement disparu, qui a inspiré à Louis Oury un des classiques majeurs du témoignage ouvrier.

      Né en 1933, Louis Oury est un des écrivains prolétariens de langue française majeurs de ces quarante dernières années. Après avoir été ouvrier puis ingénieur, il est devenu historien et romancier. “Les prolos” (1973, réédité aujourd’hui pour la cinquième fois) est son premier ouvrage publié.
      ça c’était avant l’offensive #néolibérale et l’exclusion politique des #classes_populaires.

      Pour ceux.celles qui sont en Bretagne la semaine prochaine,
      Auteur (et acteur) de "Précaire !", Mustapha Belhocine sera
      -- mercredi 20 avril, la librairie Vent d’Ouest (Nantes)
      -- jeudi 21 avril au bar-librairie La Cour des Miracles (Rennes)
      -- vendredi 22 avril à la librairie L’embarcadère (Saint-Nazaire)
      Mustapha Belhocine est ce qu’on appelle aujourd’hui un « précaire » : condamné aux contrats courts, il enchaîne des missions d’homme de ménage au pays de Mickey, de manutentionnaire dans un célèbre magasin de meubles ou de « gestionnaire de flux » chez Pôle Emploi - ce dernier poste consistant à renvoyer chez eux les impudents chômeurs venus faire leurs réclamations en direct plutôt que sur Internet.
      Armé des mots de Bourdieu, d’un bagout sans faille et de réflexes réfractaires aux ordres illégitimes, il opère de lucides coups de sonde dans les bas-fonds de l’exploitation moderne. Contrairement à Florence Aubenas ou à Günter Wallraff, journalistes s’étant glissés dans la peau de précaires, Belhocine est un précaire par nécessité économique, qui écrit ce qu’il vit pour consigner les cadences, les vexations et la pénibilité, mais aussi faire éclater le ridicule, jusque dans sa langue, d’une organisation sociale exigeant de ses « castmembers opérationnels et motivés » d’avoir le « sens du jeu ».
      À l’issue d’une dizaine d’années d’inscriptions chaotiques à l’université, Mustapha Belhocine est titulaire depuis 2012 d’un master de sociologie à l’EHESS. Il livre ici, à 42 ans, la synthèse de la succession picaresque des emplois à plein temps qui ont accompagné sa formation d’apprenti sociologue.
      Aujourd’hui les #prolos sont #précaires en bonne partie et même #prolos2.0 http://agone.org/centmillesignes/precaire
      Le mercredi 20 avril à 19h30 à la librairie Vent d’Ouest
      5, Place du Bon Pasteur (Nantes)
      Le jeudi 21 avril à 18h30 au bar-librairie La Cour des Miracles
      18, rue de Penhoët (Rennes)
      Le vendredi 22 avril à 19h à la librairie L’embarcadère
      41, avenue de la République (Saint-Nazaire)
      Je précise @rastapopoulos que je ne suis pas actionnaire des éditions agone.
      #littérature_prolétarienne

    • J’hésitais et puis j’ai transféré à une amie qui va régulièrement à République à Paris. Et quand elle me téléphone c’est pour m’engueuler, et elle a raison à vrai dire.
      Et je me dis qu’à force de ne pas soutenir ceux qui se bougent le cul, on joue ici et là les fines bouches, les vieux blasés qui regardent le spectacle dans les MuppetsShows à geindre que y’a pas grand chose qui se passe.
      Alors, oui, me dit-elle, il y aura toujours des crapules prêts à s’en mettre plein les poches, c’est bien le temps du capitalisme, à nous de les dénoncer et les mettre dehors.
      En attendant elle va porter ses légumes et ce qu’elle peut à la cantine qui prépare la bouffe commune servie pour tous. En attendant, elle, les autres, tentent de voir comment élargir le cercle aux ouvriers, à la banlieue et aux migrants et autres luttes.
      Alors oui, on n’y chantera pas les mêmes chansons aujourd’hui qu’hier et on a (peut-être) l’âge d’être fatigué des manifs qui ne mènent jamais où on voudrait. Mais bon, cracher sa morgue, ou mépriser des gamins qui fument du shit sous une yourte au capitole ou ailleurs parce que ce n’est pas politique, ou parce que la révolte serait web2 … 68 aurait été mieux qu’un lieu de rencontre pour libérer sa sexualité, c’est toujours ça à prendre, nous ne serons jamais demain, laissons les inventer, faire leurs tentatives politiques de reprendre le pouvoir et soutenons les. Bref, oui, je regrette de colporter ce post, qu’on essaie de se réjouir quand même, un petit peu, comme on peut.
      #non_non_non_au_dénigrement

    • Je suis assez d’accord avec @intempestive et @touti je trouve en plus qu’il est bien tôt pour tirer ainsi des conclusions alors qu’on ne sait évidemment rien sur la ou les tournures que ça peut prendre. Et tout cas moi ça me fait plaisir de voir ces groupes informels se mobiliser et se parler.

    • Au passage, on accrédite à tout instant l’idée que la « démocratie » c’est ça, quelques centaines de personnes sur une place, échantillon absolument non-représentatif de la population, qui jouent à « l’Assemblée générale » comme on joue à la dînette...

      Ce passage aussi, comme @intempestive m’a marqué… dans le sens où ces 100 personnes sont probablement déjà plus représentatives que l’élite gouvernante, bien moins diversifiée.

    • @intempestive c’est assez frappant la différence entre ce témoignage recueilli par Cyran et le résumé partagé par Brygo quasi en même temps de celleux qui tiennent le compte twitter nuitdebout, à propos de l’émission sur France2 :

      Et Brygo de commenter :

      De la volonté revendiquée de n’être « rien d’autre que du spectacle dans le spectacle »

      Il y a bien évidemment de multiples tendances, et là avec ces deux facettes on a un sacré écart. Différence entre actions sur le terrain en ville, et celleux qui cherchent à parler dans « les médias » (2.0 twitter, etc, ou France 2, peu importe) ? Oui ok j’extrapole à mort là :D

    • « Marx avait dit que les révolutions sont la locomotive de l’histoire mondiale. Mais peut-être les choses se présentent- elles autrement. Il se peut que les révolutions soient l’acte par lequel l’humanité qui voyage dans ce train tire le frein d’urgence. »

      Walter Benjamin
      Si #nuit_debout, OWS, la contestation en Grèce, en Espagne... n’est pas le grand soir ou la révolution avec un grand R. Les occupants.es de la place de la république, à Paris et ailleurs nous invitent à tirer le frein d’urgence avec eux. L’emballement de la machine est tellement violent que point trop nombreux nous seront à tirer sur ce frein.
      Reste la question de savoir, c’est comment qu’on freine !

      Tandis que les circuits financiers implosent, gestionnaires et gouvernants comptent bien faire payer l’addition aux pauvres. À contre-courant du discours économique ambiant, Paul Mattick souligne, dans ce bref rappel aux réalités, qu’une politique interventionniste ne suffira pas à résoudre les épineuses contradictions que la panique financière a révélées à tous. Car c’est la logique même de la quête du profit qui, de fuite en avant en fuite en avant, est arrivée à son point d’explosion. Tant que les êtres humains ne sauront pas la dépasser en actes, les aberrations du système s’aggraveront, ainsi que les calamités sociales, culturelles et environnementales. http://www.insomniaqueediteur.org/publications/le-jour-de-laddition

      Cette révolte ne s’arrêtera jamais. dans L’échaudée N°1
      Au début, les seigneurs de la finance dans les gratte-ciel autour de Zuccotti Park, qui jouent avec l’argent et les vies, qui font marcher à la baguette la classe politique, la presse et le système judiciaire, qui font des bénéfices en détruisant l’écosystème et puisent dans les caisses de l’Etat pour leur paris et leur spéculation, n’ont guère prêté attention aux activistes qui occupaient la place à leur pieds depuis près de trois semaines.
      Les élites regardent quiconque dépassant leur sphère immédiate comme marginal et invisible. Quelle importance peut avoir pour les puissants une jeune femme au nom de Ketchup, qui travaille dans un théâtre coopératif à Chicago et paie ses factures comme serveuse ? Pourquoi elle et ceux de Zuccotti Park compteraient-ils ? Quelle menace les faibles peuvent-ils représenter pour les forts ? Vouant un culte à l’argent, leur seaux débordant de sous, les puissants pensent qu’ils peuvent acheter puissance et sécurité à tout jamais. C’est ainsi que la banque Morgan Chase a octroyé 4,6 millions de dollars à la fondation de la police de la ville de New-York la semaine dernière. Agenouillés devant les idoles du marché, aveuglés par leur suffisance, insensibles à la souffrance humaine, bouffis d’avidité et de privilèges illimités, tous ces seigneurs allaient bientôt comprendre ce que signifie la folie d’un orgueil démesuré.
      [...] Voilà pourquoi les élites, et le système de pouvoir capitaliste pourri et dégénéré qu’elles soutiennent, ont de sérieux ennuis. Voilà pourquoi elles demandent sans cesse quelles sont les revendications. Elles ne savent pas ce qui se passe. Elles sont sourdes, muettes et aveugles.
      Chris Hedges. (The Occupied Wall Street Journal, 8/10/2011)
      http://occupywallst.org
      http://www.autrefutur.net/Retour-sur-Occupy-Wall-Street-quelles-lecons-en-tirer


      Ils ne font plus beaucoup parler d’eux, trêve hivernale oblige. Mais ils sont encore là - à preuve, les 68 arrestations réalisées par la police le soir du jour de l’an, quand des participants d’Occupy New York ont tenté de réoccuper Zuccotti Park. L’hibernation n’est pas totale, donc. Le bon moment pour revenir sur les racines, réussites et échec du mouvement Occupy aux États-Unis.
      http://www.article11.info/?Occupy-cette-agacante-interruption#a_titre

    • Nuit Debout : faire briller les pierres précieuses...

      http://www.contretemps.eu/interventions/nuit-debout-faire-briller-pierres-pr%C3%A9cieuses

      La question de l’extension

      Extension sociale par le développement de Nuit Debout parmi les couches populaires et les quartiers, ce qui passe autant par les thèmes et revendications abordés que par les lieux de développement. La préoccupation est présente place de la République à Paris, notamment, et c’est très positif. Mais cela ne pourra se faire qu’en rompant avec toute forme de paternalisme. Les quartiers populaires ne sont pas des « terres de mission » pour militant•e•s, des lieux sans politique. La connexion avec Nuit Debout ne pourra se faire qu’au travers le rôle moteur qu’auront les habitant•e•s de ces quartiers eux et elles-mêmes, et les réseaux existants dans ces quartiers. La question se pose dans des termes similaires en ce qui concerne la solidarité avec les sans-papiers et réfugié•e•s.

      Extension politique enfin par le refus de toute "institutionnalisation" de Nuit Debout et de ses objectifs. L’idée d’une nouvelle « Constitution » à rédiger, lancée au départ par Frédéric Lordon, a été rapidement reprise dans les assemblées. L’aspect séduisant de la démarche est le radicalisme qui la sous-tend. Il n’y aurait plus rien à tirer des cadres institutionnels existants, il s’agit de refonder une réelle légitimité démocratique « par en bas ». Mais les risques sont aussi grands d’un nouveau formalisme oubliant que les règles d’un nouveau monde ne peuvent être écrits par une minorité mais supposent l’insurrection de la majorité. D’où la nécessité de l’extension politique aux questions soulevées dans les quartiers, de l’antiracisme, l’internationalisme, les luttes contre le sexisme et la LGBTphobie, etc. D’où la nécessité des questions posées autour du rôle du travail, vecteur d’aliénation mais aussi potentiellement lieu collectif de lutte et de pouvoir social.

    • et aussi ce passage :

      Il ne faut pas oublier qu’aux dernières élections (régionales) le Front National a obtenu plus de 50% des voix au sein de la police et de l’armée, score qui atteint 70% chez les flics en activité. La police et l’armée sont au coeur du pouvoir et leur violence directe est l’expression pratique de la violence de la domination de la classe dirigeante. Sans stratégie de confrontation avec la police, le mouvement devra renoncer à ses acquis et, en premier lieu, aux places qu’il occupe. Par ailleurs, propager l’idée qu’il pourrait y avoir une alliance possible avec la police deviendrait un obstacle à l’extension nécessaire du mouvement aux quartiers populaires, aux migrant•e•s, réfugié•e•s et sans-papiers, aux syndicalistes radicaux, tou•te•s touché•e•s directement et très concrètement par la violence policière.

      #violence #violences_policières

    • Il y a clairement une tentative d’entrisme de la part d’une partie de la droite-ps-cfdt et de l’extrême droite d’étienne chouard. Baki Youssoufou a fait un vrai raid avec Raiz sur toute la com’ de la nuit debout et ce depuit le 1 avril (arf). Aujourd’hui (au moins) il y avait un stand des Citoyens Constituants, association qui multiplie les liens avec les fachos. En plus, sur son blog Étienne Chouard se réjouit que « Frédéric » (Lordon) rejoigne l’idée de constituante. Bref le confusionnisme à tous les étages.

    • Concernant #Baki_Youssoufou il semble être une figure de « pointe » des actions citoyennes en ligne : il est le co-fondateur de We Sign It : http://fr.gravatar.com/bakiyoussoufou
      http://www.franceinfo.fr/emission/itineraires/2013-2014/baki-youssoufou-we-sign-it-est-une-plateforme-de-petition-de-mobilisation
      Il a un CV plutôt rempli, il a été porte parole du mouvement « qui va payer » : http://www.franceinter.fr/personne-baki-youssoufou
      Il a été aussi porte parole de feu la confédération étudiante : https://www.linkedin.com/in/baki-youssoufou-81a85930
      Il a même été présenté comme anarcho-syndicaliste par Jeune Afrique : http://www.jeuneafrique.com/142725/politique/baki-youssoufou-anarcho-syndicaliste
      Ce n’est pas quelqu’un qui se cache, il a fait de nombreuses interview et se présente souvent comme activiste pour la révolution citoyenne en ligne : https://www.youtube.com/results?search_query=Baki+YOUSSOUFOU+
      Vu les bases qui ont fondé Nuit Debout, je ne suis donc pas étonnée de voir une personne comme lui déposer le nom, peut-être même sincèrement pour le protéger de toute récupération commerciale.
      Reste cependant ce goût amer d’un manque de transparence dans un tel mouvement. Et je comprends vraiment, je trouve même important, de se questionner sur l’horizontalité de #NuitDebout !

    • Question com et site internet, la quadrature et d’autres gens biens appellent à rejoindre le groupe numérique des nuits debouts, ça manque de techos web, notamment adminsys … et de formation au libre.

    • @val_k

      Vu les bases qui ont fondé Nuit Debout, je ne suis donc pas étonnée de voir une personne comme lui déposer le nom, peut-être même sincèrement pour le protéger de toute récupération commerciale.

      C’est tout l’inverse.

      D’une part la Confédération Étudiante, la CÉ, est la branche étudiante de la CFDT dont les pratiques et l’idéologie couchées devant le capitaliste sont justement combattus par Nuit Debout Convergence des Luttes.

      Ensuite Baki Youssoufou est lui-même patron-entrepreneur de WeSignIt et de Raiz. Il est toujours en lien avec la CFDT, une partie du patronat entrepreneurial comme Benoît Thieulin - proche du parti socialiste. Ou encore Bleu Blanc Zèbre d’Alexandre Jardin et Jean Paul Delevoye qui a notamment cassé les retraites des fonctionnaires en 2003 avec, oh hasard, le soutien de la CFDT http://www.monde-libertaire.fr/?page=archives&numarchive=11057

      Un de ses fidèle collègue est Benjamin Ball qui semble très conciliant envers la présence de l’extrême droite http://www.streetpress.com/sujet/1448648139-benjamin-ball-militant-jedi-indignes et qui travail pour Nouvel Donne (Tiens un autre parti proche du patronat) :

      http://lahorde.samizdat.net/2015/02/17/isere-nouvelle-donne-le-confusionnisme-participe-aux-listes-citoye
      On retrouve aussi comme salarié du parti, Benjamin Ball, en tant que coordinateur des actions de communication web de Nouvelle Donne, qui est un ancien des Indignés parisien, ce mouvement qui réunit des personnages comme Grégory Pasqueille (poursuivi par la justice pour antisémitisme, et grand défenseur de la Manif pour Tous), Raphaël Berland (animateur du site du Cercle des Volontaires), ou encore Jonathan Moadab (animateur du site confusionniste Agence Info Libre).

      Donc Baki Youssoufou est à l’opposé du ras-le-bol des politicards professionnels de la politique, proches du patronat, rois de l’entourloupe et à la politique fadasse.

      D’autre part la stratégie vise justement à étouffer le mouvement puisque pendant 2 semaines (il semble que cela ai changer hier) l’ensemble de la communication a étouffer les expressions et revendications politisées, très majoritairement de gauche rouge, présentes sur la place de la République.

      Un des rares messages politisés a été une photo où on voit un homme, que je ne connais pas, revendiquer une constituante - justement la thématique des chouaristes présents sur place : les Citoyens Constituants, le nom de domaine permet de voir que derrière il y a #Lionel_Kahan qui flirte avec l’extrême droite (dont le Cercle des Volontaires qui réalise des films sur place comme l’interview de Finkielkraut). http://confusionnisme.info/2015/04/11/des-membres-du-m6r-invites-du-cercle-des-volontaires

      Un autre message a justement été de lancer une pétition (par l’entreprise marchande de pétition dont Baki Youssoufou est propriétaire : WeSignIt) en soutien à la Nuit Debout - action ridicule au regard de ce qui est dit en AG et qui fait par ailleurs et même de l’objectif de Nuit Debout Convergence des Luttes : occuper l’espace, descendre dans la rue, ne pas rester chez soi, regrouper tout le monde dans les rues. Et donc ne surtout pas signer des pétitions inutiles.

      Donc oui c’est une récupération commerciale et politique.

    • Sur agoravox.tv, les fachos s’expriment ouvertement pour pleurer que Fkk et Chd ont été virés des nuits debouts par la gauche rouge qui donc ne serait pas démocratique en prenant pour preuve la vidéo relayée par @intempestive (le gag).
      Je ne sais pas où en est le rapport de force, mais je pense que le besoin de discréditer nuit debout vient aussi de là …

    • Bientôt Floréal et la récolte de la sédition du 31mars en Prairial ou en ce 27 (Ste Hure de Chasteté, pénitente) de Clinamen : http://www.college-de-pataphysique.org/college/accueil_files/calenpat.pdf
      soit 18 jours après la première #nuit_debout à la sainte trique, lunatique de ce même Clinamen.
      Pourquoi ne pas inventer un nouveau calendrier comme cet illustre pataphysicien. Après tout ce n’est pas plus utopiste qu’une nouvelle constitution.
      Suite aux différends billets précédent et les dernières infos de @gastlag, @Valk, @intempestive ; je propose, illégitimement, que les agioteurs.euses de wesignit et autres cousins de la tour pointue et grandes oreilles de la préfectance seront jugé sur la place de grève et condamné à écouter en boucle
      C.Fourest, A. Finkielkraut et P. Rosanvallon jusqu’au bon vouloir de leur juges.
      Que nuit debout tienne le cap jusqu’au 9 Palotin
      ( Sts Boleslas et Ladislas, polonais ) pour repartir
      jusqu’à ce que mort s’en suive de cette #loi_travail.
      Ensuite nous abolirons le travail lui-même et tout ce qui va avec. En définitive : une rupture historique. Ou C.Fourest, A. Finkielkraut et P. Rosanvallon seront privé de parole. Et que au cas ou ils enfreindraient cette décision sous quelques formes que ce soit, même écrite. Le tribunal de la sainte réprobation du travail, après tirage à la courte paille d’un condamné.e, procédera à l’ablation linguale du malchanceux.
      #Alfred_Jarry

    • @intempestive : alors que le 4 Tatane sera la fête de tous les êtres troublés par la réalité-télé, jeunes et vieux, hommes et femmes, couillons et membrus, pichoues et en formes, se rebellent donc contre le dictat de l’insignifiance et participent à l’instauration d’une ‘Pataphysique nouvelle qui refonde l’irrévérence et l’irrespect qui ont donné à l’histoire les Rabelais et autres grands débauchés lucides qui éclairent encore, à des siècles de distance, la voie de la saine folie.
      Qu’en ce jour d’ ascension du mouchard, statisticien, psychiatre et policier seront mis en orbite tous ces ennemis du FL’P http://www.pataphysiquelibre.org/manifeste.html
      qui prouvera une fois pour toute que les cons en orbite n’en finiront pas de tourner.

    • C’est beau comme du ...Yves Pagès en, brièvement,
      1293 caractères bien sentis et des photos de terrains de luttes en cours.

      Sur le rétropédalage de la #CGT et son affiche avec le slogan : « La police doit protéger les citoyens et non les frapper ! »
      http://www.20minutes.fr/insolite/1829767-20160419-affiche-cgt-contre-violence-policieres-dechaine-internaut
      De bien belles histoires en perspective ou les cogne-dur encartés de la maison bourreman et du SCSI-CFDT ne chasseront plus que les individus jeunes chevelus, avec des blousons noirs, des capuches. (dixit Bernard Blier dans Buffet Froid) mais aussi leur collègues de La cgt-police ou autres affidés.
      Une police réformiste dans un syndicat conciliateur :

      L’arrivée du SCSI est hautement symbolique pour la CFDT, qui était jusqu’à présent très peu présente dans la police nationale. L’objectif consiste à s’appuyer sur cette nouvelle force afin de convaincre l’ensemble des policiers de faire confiance à la #CFDT pour les représenter, quels que soient leur grade et fonction.

      http://www.cfdt.fr/portail/un-syndicat-de-policiers-rejoint-la-cfdt-srv1_215651
      SCSI-CFDT Le syndicalisme 360° #syndicat_de_policiers http://docs.google.com/viewerng/viewer?url=http://scsi-pn.fr/wp-content/uploads/2016/04/SYNTHESE_PPCR_PP.pdf&hl=fr
      http://scsi-pn.fr

      http://lignesdeforce.wordpress.com/2016/04/18/feu-a-volonte-et-que-la-guerre-des-polices-nous-debarrasse-

    • Le mieux pour le mouvement #nuit_debout c’est qu’il reste incontrôlable. Pour le site, je comprends l’embarras de Noémie qui a vu son nom cité dans le quotidien vespéral. Mais cela semble relever de l’#entropie. Même si quelques-uns.es ont créé wiki.nuitdebout.fr pour

      « On pense aux gens qui sont à la campagne, là où il ne se passe rien et où il n’y a pas de Nuit Debout. On reçoit aussi des messages sur FB de personnes qui sont handicapées et qui ne peuvent pas sortir de chez elles et qui sont heureuses de suivre le mouvement grâce à internet ».

      Il se passe toujours quelque chose à la cambrousse, ça va être l’ouverture de la pêche et même sans permis ; tu peux poser ou relever des collets pour attraper des lapins. Et voilà ! un bon civet de lièvre avec des pataches.
      De l’entropie : http://fr.wikipedia.org/wiki/Entropie , on glisse à la #théorie_de_l'information : http://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_de_l%27information
      En théorie, l’information diminue l’incertitude. En théorie de la décision, on considère même qu’il ne faut appeler "information " que ce qui est " susceptible d’avoir un effet
      sur nos décisions." ( peu de choses dans un journal sont à ce compte des informations ...) En pratique l’excès d’information tel qu’il se présente dans les systèmes de #messagerie_électronique, peut aboutir à une #saturation, et empêcher la prise de décision. Canaliser les #mass_média et les laisser clapoter dans leur #soupe.
      En conclusion de Numerama : Ils voient tous à travers l’outil numérique « l’espoir d’une démocratie ouverte ». Pour eux le problème réside dans le fait que la politique et l’économie ont très peu innové en 200 ans. Pour Pierre, « c’est dingue de voir qu’on arrive à créer des #intelligences_artificielles et envoyer des trucs sur des planètes, alors qu’au niveau politico-économique c’est le #moyen-âge ». Pour Nuit Debout, les outils #numérique seraient donc une façon de relancer le #progrès.

      Comme la vie est lente et comme l’espérance est violente

      #Apollinaire

      et

      La vie sérieuse marche à 3 km/h. C’est à dire au pas d’une vache sur la route. Le danger d’une vie comme la nôtre, c’est de croire aux 1200 km/h de l’avion et que ce truc là change quoi que ce soit à la création, soit artistique, soit scientifique. Elle est contrainte par la règle des grandes forces naturelles ; un arbre met 10 ans à devenir un arbre. Et un grand tableau ? Et un beau roman ? Et une belle invention ? Du 3 km/h, Monsieur, et encore !

      #Fernand_Léger.

  • Prison ferme pour des syndicalistes de Goodyear : les résistances sociales dans le collimateur ! par Annick Coupé - #Attac
    https://france.attac.org/nos-publications/les-possibles/numero-9-printemps-2016/dossier-la-situation-apres-l-annee-des-attentats/article/prison-ferme-pour-des-syndicalistes-de-goodyear-les-resistances-social

    Le 12 janvier dernier, le tribunal correctionnel d’Amiens a condamné huit anciens salariés de l’usine Goodyear à vingt-quatre mois de prison, dont quinze avec sursis : soit neuf mois de prison ferme et cinq années de mise à l’épreuve. Le motif : ils avaient retenu pendant trente heures deux cadres de l’usine d’Amiens-Nord, le directeur des ressources humaines et le directeur de la production, les 6 et 7 janvier 2014.

    (...)

    François Hollande, qui avait refusé de prononcer une mesure traditionnelle d’amnistie lors de sa prise de fonction en 2012, s’est également opposé à l’amnistie sociale pourtant votée unanimement par la gauche sénatoriale en 2013.

    Condamnation des syndicalistes de Goodyear : bonne année au mouvement social ! - #Syndicat_de_la_magistrature
    http://www.syndicat-magistrature.org/Condamnation-des-syndicalistes-de.html
    La lutte contre la fermeture de l’usine de Goodyear d’ Amiens en France à la croisée des chemins. #WSWS
    https://www.wsws.org/fr/articles/2013/mar2013/good-m07.shtml

    #Goodyear #Goodyear_Amiens-Nord #mouvement_social #justice_de_classe #justice #gouvernement_hollande #PS #social-démocratie #patronnat #violence_économique

  • Appel autonome – Lycéen-ne-s, étudiant-e-s, chômeurs-es, travailleurs-es – Combattons la Loi #TRAVAIL !
    https://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2016/03/10/appel-autonome-lyceen-ne-s-etudiant-e-s-chomeurs-es-trav

    La journée de mobilisation du 9 mars a été une réussite. Des dizaines de lycées bloqués en Ile-de-France, des centaines sur l’ensemble de la France, des débrayages et des barrages filtrant dans les facultés, un bâtiment d’UFR bloqué à la … Continue reading →

    #EVENEMENT #LUTTES #SOLIDARITE #blocage #blocus #grève #loi_khomri #luttes #mouvement_social #précarité #sabotage #valls_hollande

  • #Sanofi, ou la #restructuration permanente au service des #dividendes
    http://multinationales.org/Sanofi-ou-la-restructuration-permanente-au-service-des-dividendes

    La direction de Sanofi vient d’annoncer un nouveau plan d’économies et de suppressions d’emploi. C’est la troisième restructuration depuis 2009. Malgré la lutte emblématique des « Sanofi » et le départ du très controversé directeur général Chris Viehbacher, l’orientation reste la même. 5000 emplois ont déjà été supprimés en #France depuis 2008, notamment dans la R&D. Retour sur le processus de « restructuration permanente » auquel est désormais soumise l’entreprise, aux dépens des salariés et de la recherche (...)

    #Enquêtes

    / Sanofi, France, #Pharmacie, #Gresea, dividendes, #financiarisation, #emploi, #dirigeants_d'entreprises, #mouvement_social, restructuration, (...)

    #salaires
    « http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2016/02/09/en-quete-d-une-nouvelle-identite-sanofi-souffre-mais-sauve-la-face_4861966_1 »
    « http://www.gresea.be/spip.php?article1488 »
    « http://www.sanofi.com/Images/15281_0930_FR_V2_sec.pdf »
    « http://www.sanofi.com/Images/28712_20110906_Outlook_FR.pdf »
    « https://fr.scribd.com/doc/279498949/La-Lutte-Des-Sanofi-Pour-Les-Nuls »
    « http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/23/sanofi-nouveaux-debrayages-sur-une-dizaine-de-sites_4353428_3234.html#kMD9FL »
    « http://www.usinenouvelle.com/article/sanofi-tres-actif-dans-la-recherche-de-fusions-et-acquisitions.N37487 »

  • #Libertés_syndicales : #Renault licencie et appelle la police contre ses travailleurs en #Turquie
    http://multinationales.org/Libertes-syndicales-Renault-licencie-et-appelle-la-police-contre-se

    Confronté aux revendications de ses ouvriers dans son usine Oyak, en Turquie, Renault a choisi la voie de la répression. La firme #Automobile française a annulé les élections syndicales prévues le 29 février, licencié des dizaines d’ouvriers dont plusieurs délégués syndicaux, et appelé la police à la rescousse pour briser leurs manifestations. L’usine Oyak de Renault, qui affiche une capacité de production de 360 000 véhicules par jour, est une joint-venture entre Renault et le fonds de pension de l’armée (...)

    Actualités

    / Turquie, Renault, Automobile, Libertés syndicales, #droits_des_travailleurs, #mouvement_social, #accord_cadre_international, (...)

    #syndicats
    « http://www.industriall-union.org/fr/turquie-renault-licencie-des-travailleurs-en-recourant-a-la-viole »

  • Combien d’instits vaut un taxi ? (L’instit’humeurs)
    http://blog.francetvinfo.fr/l-instit-humeurs/2016/02/07/combien-dinstits-vaut-un-taxi.html

    Je ne suis pas le seul, les collègues n’ont pas attendu l’article du Point.fr pour constater que leurs grèves sont devenues aussi inopérantes que peu suivies, et le lien de cause à effet n’est pas à établir dans le sens que l’on croit, les rangs grévistes étaient plus fournis avant mais pour un résultat tout aussi proche de rien […].

    Si la grève a perdu de son aura et de son efficacité, les premiers responsables sont peut-être les profs eux-mêmes, sans doute ont-ils un peu trop usé du droit de grève, et de façon pavlovienne, et manquant parfois de discernement. Toutes les grèves ne sont pas forcément bonnes à faire, trop de grève tue la grève et à la fin toutes les grèves finissent par se ressembler, les TV pourraient se contenter de ressortir les archives de l’INA, les images et les discours sont les mêmes, et le but d’une grève étant de faire passer un message, si le message n’est pas audible la grève perd beaucoup de sens.

    Les syndicats ont aussi une large part dans cette affaire. On nous rétorque que s’ils étaient plus puissants, s’il y avait plus de syndiqués, les grèves porteraient plus, mais le problème est ailleurs : dans la culture syndicale même de ce pays, où le dialogue social est une affaire de sourds, où le conflit fait office de discussion, où l’opposition de principe est un préalable, où le gonflage de jabot tient lieu d’argumentaire, et où le consensus est vu comme une défaite, voire une trahison. Les syndicats, pris dans leurs petits jeux d’influence et de couloirs entre eux et avec le pouvoir, ont trop souvent joué avec la grève et ont contribué à casser le jouet.

    Les dirigeants de ce pays ont, ces dernières années, également bien contribué à dévaluer sérieusement le droit de grève. Singulièrement durant la présidence de Nicolas Sarkozy, grand expert en clivages, la grève a pris un bon coup sur la tronche, largement discréditée car vendue au grand public comme un mouvement indu tourné contre les bonnes gens et les vrais travailleurs. Voici la grève officiellement devenue synonyme de prise en otage, privilège écœurant de fonctionnaires gauchos gonflés au lait de la nation.

    Le plus terrible est que, la plupart du temps, les grèves enseignantes ont pour revendication, non leurs petits privilèges, mais l’idée qu’ils se font de leur mission et du service public d’éducation de ce pays (qu’ils aient tort ou raison est encore une autre affaire). Non leur petit nombril, mais l’intérêt des élèves qu’ils ont pour charge d’instruire ! Pour une grève faite pour les salaires, combien faites pour défendre une certaine idée de l’école ?

    #éducation #salarié.e.s #grève #mouvement_social #syndicalisme_enseignant

  • Les profits de McDonald’s, sans les salariés ni le fisc
    https://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2718

    Le combat de la malbouffe visait la restauration rapide communément dite des « macdos ». Du fait certainement du nombre d’établissements ouverts dans le Monde, les scandales du genre "manque d’hygiène" dans un cadre où est manipulée la nourriture et ceux à caractères sociaux, de type grève des salariés, ne sont pas rares pour ce symbole du capitalisme idéologique et offensif avec la communication présentant la consommation en solution unique du bien-vivre. En Russie et en Chine, la percée de (...)

    mouvement social, monde, revendications, actions, politique, syndicat, lutte, travail, ouvriers,

    / #crise,_capitalisme,_économie,_justice,_Bourse, #économie,_politique,_arts,_corruption,_opposition,_démocratie, #France,_immigration,_marche,_beurs,_discrimination,_racisme,_intégration, immigration, (...)

    #mouvement_social,_monde,_revendications,_actions,_politique,_syndicat,_lutte,_travail,_ouvriers, #immigration,_High-Tech,_recrutement,_Web,_Internet #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition #chômeurs,_emploi,_social,_syndicat,_revendication,_jeunesse,_travailleurs,_chômage #France_Sarkozy_justice_politique_scandale_UMP_PS_PCF
    https://www.argotheme.com/organecyberpresse/IMG/pdf/coalition_de_syndicats_europeens_travaillant_dans_plus_40_pays.pdf

  • Syndicat de la magistrature
    Condamnation des syndicalistes de Goodyear : bonne année au mouvement social !

    « L’amnistie sociale a fait long feu. A Amiens comme à Roissy, l’action syndicale n’est vue qu’au prisme du droit pénal sitôt qu’elle s’écarte des chemins balisés d’un dialogue social feutré. Le calcul économique de dirigeants qui intègrent le coût de la violation de la loi à leurs business plans a de beaux jours devant lui ; car de sanctions exemplaires, il est alors rarement question. »

    http://www.syndicat-magistrature.org/Condamnation-des-syndicalistes-de.html
    #Syndicat_de_la_magistrature #Goodyear
    #Condamnation_de_syndicalistes #justice_de_classe #mouvement_social

  • Les profits de McDonald’s, sans les salariés ni le fisc
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2718

    Le combat de la malbouffe visait la restauration rapide communément dite des « macdos ». Du fait certainement du nombre d’établissements ouverts dans le Monde, les scandales du genre "manque d’hygiène" dans un cadre où est manipulée la nourriture et ceux à caractères sociaux, de type grève des salariés, ne sont pas rares pour ce symbole du capitalisme idéologique et offensif avec la communication présentant la consommation en solution unique du bien-vivre. En Russie et en Chine, la percée de (...)

    mouvement social, monde, revendications, actions, politique, syndicat, lutte, travail, ouvriers,

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    #mouvement_social,_monde,_revendications,_actions,_politique,_syndicat,_lutte,_travail,_ouvriers, #immigration,_High-Tech,_recrutement,_Web,_Internet #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition #chômeurs,_emploi,_social,_syndicat,_revendication,_jeunesse,_travailleurs,_chômage #France_Sarkozy_justice_politique_scandale_UMP_PS_PCF
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/IMG/pdf/coalition_de_syndicats_europeens_travaillant_dans_plus_40_pays.pdf

  • Espagne : « Transformer l’imaginaire collectif, c’est déjà un processus révolutionnaire » - Basta !
    http://www.bastamag.net/Transformer-l-imaginaire-collectif-plateforme-hypotheques-espagne

    Des centaines de milliers de personnes ont été expropriées de leur logement par les banques, après la crise financière, qui a frappé de plein fouet l’Espagne et son secteur immobilier. Dans la foulée du mouvement 15-M, une Plateforme des victimes des hypothèques (PAH) s’est développée dans tout le pays et a obtenu plusieurs succès. L’une de ses porte-parole, Ada Colau, a même remporté la mairie de Barcelone. Alors que se déroulent ce 20 décembre les élections législatives espagnoles, Carlos Macías, porte-parole de la plateforme en Catalogne, raconte l’histoire de ce mouvement social.

    #Espagne #logement #immobilier #mouvement_social

  • L’état d’urgence ou État urgent ?
    https://reflets.info/etat-d-urgence-ou-etat-urgent

    Il y avait urgence, en effet. Urgence à calmer les ardeurs de ceux qui refusent le régime d’exception suite aux massacres du 13 novembre. Urgent d’étouffer toute contestation contre l’État et ses complices pollueurs qui vont encore se pavaner lors de la sinistre conférence mondiale sur le climat. Urgence à confondre #mouvement_social et terrorisme. […]

    #France #Politique #Société #anti-terrorisme #état_d'urgence #Police

  • Double crainte des musulmans de France après les attentats d’un vendredi 13 à Paris
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2683

    Malgré le décret de l’état d’urgence interdisant les manifestations, la Grande Mosquée de Paris lance un appel à un rassemblement devant le lieu de culte parisien. Un regroupement qui aura lieu à l’issue de la prière du vendredi 21 novembre. Afin d’éviter l’amalgame entre le simple croyant, accomplissant ou pas les rites, en l’islam et la lecture fanatique qui s’implante avec la pseudo-idéologie de l’islamisme, ce rassemblement rejette ouvertement le « terrorisme ». #DesFleursPourDanielle : (...)

    mouvement social, monde, revendications, actions, politique, syndicat, lutte, travail, ouvriers,

    / #France,_immigration,_marche,_beurs,_discrimination,_racisme,_intégration, Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , France Sarkozy justice politique scandale UMP PS (...)

    #mouvement_social,monde,_revendications,_actions,_politique,_syndicat,_lutte,_travail,_ouvriers, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #France_Sarkozy_justice_politique_scandale_UMP_PS_PCF

  • Le plus grand tapis persan au Monde pour la mosquée d’Alger
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2636

    Le plus grand tapis couvrant le sol d’une mosquée dans le monde a également été fait en Iran. Actuellement c’est celui qui couvre une esplanade de 5700 mètres carrés dans la mosquée à Abu Dhabi est le seul à détenir de telles dimensions. Selon l’agence iranienne d’informations « IRNA », celui qui aura plus de 10.000 mètres carrés, sera confectionné pour la Grande Mosquée en construction à Alger. Et il bâtera donc le record retenu par le « Guiness » de 2012. Le chaos déclaré au coût approximatif d’un milliard (...)

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    / censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique , , #crise,_capitalisme,_économie,_justice,_Bourse, économie, politique, arts, corruption, (...)

    #mouvement_social,monde,_revendications,_actions,_politique,_syndicat,_lutte,_travail,_ouvriers, #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #Terrorisme_,_islamisme,Al-Qaeda,politique, #économie,_politique,_arts,_corruption,_opposition,_démocratie #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #arts,_culture,_littérature,_cinéma,_critique,_performances,_styles #chômeurs,_emploi,_social,_syndicat,_revendication,_jeunesse,_travailleurs,_chômage #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • Les alliances à gauche en Europe, le virage chavirant dans les pays en crise
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2617

    Marx n’est pas d’Athènes, mais la ville des philosophes qui ont élevé la structure étatique en raison première de la cité humaine, lui doit la mise au devant du courant de pensée « social-démocrate » qui tient les premiers rôles, maintenant à l’époque de l’Union Européenne. La crise politique en Grèce est imperceptible devant le gigantisme de la faillite économique, de ce fragment du monde libéral, qui commande en Europe. L’image d’une Europe basculant à gauche, où la Grèce traduit l’essentiel dans l’actualité (...)

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    / #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, #crise,_capitalisme,_économie,_justice,_Bourse, #économie,_politique,_arts,_corruption,_opposition,_démocratie, France, immigration, marche, (...)

    #mouvement_social,_monde,_revendications,_actions,_politique,_syndicat,_lutte,_travail,_ouvriers, #France,_immigration,_marche,_beurs,_discrimination,_racisme,_intégration #Socialisme,_Amérique_Latine,_Chine,_marxisme,_égalité,_pauvreté,_justice,_sociale #chômeurs,_emploi,_social,_syndicat,_revendication,_jeunesse,_travailleurs,_chômage #France_Sarkozy_justice_politique_scandale_UMP_PS_PCF #Ecologie,_environnement,_nature,_animaux