person:michel serres

  • #Michel_Serres : « L’exclu, c’est le sel de la terre »

    « L’exclu, cher ami, c’est le sel de la terre... Il pense librement, il pense indépendamment, et donc il pense neuf. » Ces mots sont du philosophe et académicien français Michel Serres, décédé ce samedi 1er juin à l’âge de 88 ans. Cet homme de lettres incarne une figure intellectuelle appréciée du grand public pour ses réflexions teintées d’optimisme sur le rapport à l’Autre, l’éducation et l’écologie. Interviewé par Philippe Lapousterle dans l’émission « Référence » diffusée sur TV5MONDE le 29 mai 1997, Michel Serres analysait la notion d’exclusion, qui traverse les époques. Entretien.

    https://information.tv5monde.com/video/michel-serres-l-exclu-c-est-le-sel-de-la-terre
    #exclusion

  • Pour sortir des débats pour ou contre la viande ou les vegans :

    Avec les végans, les paisibles prairies alpines et vosgiennes perdront-elles leurs vaches et le Larzac ses moutons ? Ne mettons pas la charrue avant les boeufs. La première cible, c’est l’élevage industriel et non pas l’élevage paysan parce que cet élevage-là est une construction culturelle qui est durable, contrairement à la surproduction pour la surconsommation et le gaspillage. Le mouvement végan paraît jusqu’au-boutiste sur l’ « exploitation animale », allant jusqu’à prôner l’abandon de tous les produits issus de l’élevage. Mais la scénarisation de son combat est justifiée par l’inertie des politiques. Des élus bretons demandent encore des extensions d’élevage industriel. Des élus irresponsables autorisent encore et toujours l’extension des surfaces commerciales alors que nous puisons dans les ressources de nos enfants depuis le 13 août. Comment en finir avec ce déni qui confine à la provocation ?

    Il n’y a donc pas de match végans-viandards. A ceux qui ne l’auraient pas encore compris, nous sommes en train de changer de monde. Dans le Contrat naturel , Michel Serres rappelle qu’il est urgent pour l’humanité de signer avec la Terre un nouveau contrat naturel. « Dans la justice et le droit », ajoute-t-il. Un droit que le code rural reconnaît aussi aux animaux depuis 2012. Ni plus ni moins.

    Gilles Fumey, « Qui a peur des Vegans » dans Le liberation du 28 septembre 2017.
    #vegan #viande #

  • Daniel Lindenberg : « Loin de reculer la révolution conservatrice se voit favorisée »

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/01/14/daniel-lindenberg-loin-de-reculer-la-revolution-conservatrice-se-voit-favori

    Dans un entretien qu’il a accordé au « Monde » quelques semaines avant son décès survenu le 12 janvier, l’historien des idées analyse l’état des forces du courant « néoréactionnaire » depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron.

    Quelque temps après la victoire d’Emmanuel Macron, et observant le désappointement du courant que Daniel Lindenberg qualifiait de « néoréactionnaire » vis-à-vis d’un président qui réhabilitait le « progressisme » face au « conservatisme », Le Monde avait proposé à l’historien des idées de réaliser un entretien sur le sujet. La maladie contre laquelle il luttait, tout comme le rythme de l’actualité, avait reporté ce projet. L’interview se fit par mail à la fin du mois de décembre 2017. Nous publions ci-dessous ce dernier entretien dans lequel Daniel Lindenberg montre, une nouvelle fois et malgré les circonstances, qu’il était un intellectuel capable de mettre la plume dans la plaie et de faire vivre le débat tout comme la République des idées.

    La présidence d’Emmanuel Macron signe-t-elle une défaite – même momentanée – des néoréactionnaires, qui avaient, lors de la présidentielle, soit opté pour François Fillon, soit pour Marine Le Pen ?

    Parler de défaite serait imprudent, surtout dans la mesure où vous choisissez comme critère les résultats électoraux. En réalité, c’est le coup d’arrêt donné à la progression jugée irrésistible de la dynamique néoréactionnaire qui a changé au moins pour un temps le climat idéologique en réhabilitant, par exemple, l’adjectif « progressiste » face à ce que le président appelle « conservatisme » et qui n’est pas obligatoirement une catégorie politique, mais une ouverture vers un optimisme jusque-là disqualifié.

    Il n’est plus honteux aujourd’hui de penser que les nouveaux réacs ne sont pas « dans le sens de l’histoire », vu qu’ils représentent une survivance d’idées rétrogrades, y compris chez des penseurs que l’on se plaît à classer comme progressistes. Mais cette bouffée d’optimisme reste fragile car il faut tenir compte du climat particulier de l’élection de Macron et de l’absence, par exemple, d’intellectuels de référence qui porteraient au même niveau d’autorité la nouvelle parole « progressiste ». Peut-être trouvera-t-on des éléments possibles dans le livre de Michel Serres C’était mieux avant ! [Le Pommier, 96 p., 5 €].

    La réhabilitation du progressisme au détriment du conservatisme par le président de la République marque-t-elle le début de la fin d’une hégémonie intellectuelle, celle de la « révolution conservatrice » en cours ?

    Ce qui précède explique qu’une hirondelle ne fait pas le printemps, et que quelques propos isolés contredisent par ailleurs d’autres du président et n’annoncent nullement un quelconque renversement global, ce qui, d’ailleurs, ne serait pas dans ses possibilités. Il suffit de penser au succès très net de la mouvance Charlie Hebdo contre le bloc beaucoup moins puissant qui soutient Edwy Plenel et Mediapart pour se convaincre que, sur les questions toujours centrales de l’islam et de la soi-disant laïcité, le rapport de forces n’est pas prêt d’être renversé.

    Emmanuel Macron et certains ministres de son gouvernement n’ont-ils pas, par ailleurs, récupéré des éléments de langage du néoconservatisme ambiant ?

    C’est un fait que le discours de certains ministres du président, je pense à Jean-Michel Blanquer dans le domaine de l’éducation ou encore celui de Gérard Collomb dans celui de l’islam et de la laïcité, n’est nullement en rupture avec les éléments de langage les plus rétrogrades sur ces questions. Ce qui entretient pour le moins la confusion ; cette confusion permet que ce soient les mêmes intellectuels qui soient plébiscités par des organes de droite comme Le Figaro, La Revue des deux mondes, Le Point, Valeurs actuelles et des organes réputés encore être de Gauche (L’Obs, Marianne et France-Culture).

    Comment expliquez-vous la banalisation des interviews d’intellectuels de gauche dans la revue « Eléments » ?

    La revue Eléments a été créée par les intellectuels d’extrême droite qui, voyant la stérilité des stratégies de la violence, ont privilégié ce qu’ils appellent « le combat des valeurs », c’est-à-dire la séduction par la supériorité des arguments (ou de l’argumentation). Les intellectuels de gauche sont flattés par cette attention qui leur est portée par les représentants en pointe de la révolution conservatrice. Ils éprouvent la sensation toujours enivrante de dîner avec le diable tout en sortant d’un certain ghetto. La revue Eléments, créée en 1975, remplit depuis des années cette fonction qui avait d’abord été celles de revues communistes ou communisantes (La Pensée, La Revue internationale).

    Les intellectuels progressistes ont-ils un nouvel espace pour contrer les néoréactionnaires, comme l’a illustré le succès de « Histoire mondiale de la France » ?

    En effet, le succès d’ouvrages à vocation encyclopédiques comme L’Histoire mondialede la France, sous la direction de l’historien progressiste Boucheron, est un signe encourageant. Le fait que cette nouvelle école se soit affranchie à la fois de la vulgate rétrograde ou spiritualiste et des débris des dogmatismes marxistes ouvre des perspectives inespérées pour en finir avec les chaînes de la période précédente, que symbolisaient le choix impossible entre islamophobie et Indigènes de la République. Ce choix n’est sûrement pas celui de Macron, mais on peut lui accorder que c’est lui qui a permis d’échapper à ce dilemme mortifère.

    La nouvelle donne géopolitique mondiale n’offre-t-elle pas une opportunité aux partisans de l’émancipation et des sociétés ouvertes ?

    Bien sûr, comme le dit la sagesse populaire, lorsqu’on a touché le fond, on ne peut que remonter, mais dans le cas d’espèce, cette nouvelle donne géopolitique ou géo-idéologique n’offre à mon sens que des raisons de désespérer, au moins pour une certaine période. Loin de reculer, la révolution conservatrice se voit favorisée par les effets conjugués des mises en cause de ce que ses ennemis appellent sans beaucoup de rigueur les idéologies du progrès prétendument attribuables essentiellement aux deux guerres mondiales. Je veux dire les conséquences positives qu’on a tirées des deux guerres. Ces dernières ont plongé notre époque dans un cercle vicieux. L’optimisme que présuppose votre question me paraît largement injustifié. Ce n’est pas la perspective de nouvelles révolutions démocratiques devant laquelle nous nous trouvons placés mais pour aller au pire la perspective effrayante d’une apocalypse nucléaire.

  • Goodbye to Golden Rice? GM Trait Leads to Drastic Yield Loss and “Metabolic Meltdown”
    https://www.independentsciencenews.org/health/goodbye-golden-rice-gm-trait-leads-to-drastic-yield-loss

    GMO Golden Rice is promoted as a potent tool to alleviate vitamin A deficiency. However, Indian researchers now report that the genes needed to produce it have unintended effects. When they introduced the engineered DNA, their high-yielding and agronomically superior Indian rice variety became pale and stunted, flowering was delayed and the roots grew abnormally. Yields were so reduced that it was unsuitable for cultivation (Bollinedi et al. 2017).

    #riz_doré #grosse_farce #ogm

  • Les MOOC font pschitt
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/10/22/les-mooc-font-pschitt_5204379_3232.html

    Des vidéos en ligne de cours avec des quiz pour vérifier que les apprenants ne décrochent pas : une disruption, vraiment ?

    (...)

    En revanche, un débat fertile a (re)surgi à la ­faveur de l’éclatement de la bulle MOOC. Puisque le savoir est « partout sur la Toile, dis­ponible, objectivé, accessible à tous », comme ­l’écrivait, en 2011, Michel Serres, pourrait-on recentrer le rôle de l’enseignant sur le débat, la pensée critique, et les questions que se posent les étudiants ? Ce qui pourrait prendre la forme d’un dispositif bien connu avant l’arrivée des MOOC : la classe inversée.

    #mooc #grognons_du_numérique

    • Une étude de l’université de Pennsylvanie, publiée en décembre 2013, montrait que la moitié des inscrits consultait une seule séance du cours et seuls 4 % d’entre eux allaient jusqu’au bout.

      Je suis bien dans la moyenne : j’ai testé, j’ai aussi vite décroché et oublié.

    • La première manifestation de cette « bataille » se cristallisa rapidement autour de la pauvreté de cette innovation. Des vidéos en ligne de cours avec des quiz pour vérifier que les apprenants ne décrochent pas : une disruption, vraiment ? […] A y regarder de plus près, les MOOC constituent en effet une version ­virtuelle mais littérale d’un cours magistral ­accompagné d’un questionnaire qui ressemble à un simple contrôle de connaissances basé sur la mémoire immédiate.
      […]
      Mais au moment où le ministère de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur se lançait, fin 2013, dans la création d’une plate-forme de MOOC francophones, étrangement résumée à son acronyme FUN (France université numérique), les premières études vinrent donner ­raison aux sceptiques.
      Aux Etats-Unis, les taux d’abandon étaient vertigineux.
      […]

      #éducation #classe_inversé #NTIC #pédagogie

  • Le goût amer de la violence
    http://www.reporterre.net/Le-gout-amer-de-la-violence

    Le livre de Michel Serres, Le contrat naturel, s’ouvre par la description d’un des tableaux les plus saisissants de Goya : il décrit deux hommes qui se battent violemment à coups de gourdin. Le regard est attiré par la scène, dont Goya montre la saisissante âpreté, le sang qui coule sur le visage de l’un des personnages, les bâtons durs qui vont atteindre les crânes. Mais Serres nous dit : « Regardez ailleurs... ». Voyez où sont les hommes, où ils s’enfoncent, ce qui leur arrive, ce qu’ils oublient : dans (...)

    "On ne sortira pas de cette guerre folle si l’inégalité reste le moteur de nos sociétés. Vous pourrez multiplier lois d’urgence, policiers, militaires, contrôles, peines incompressibles, et tutti quanti, la seule façon de retrouver la paix est d’assurer la dignité des humains. La dignité des humains, aujourd’hui, passe par le retour de l’égalité, pour qu’on se préoccupe enfin, non de se donner le plus fort coup de gourdin, mais de regarder le sol dans lequel on s’enfonce".

    Hervé Kempf

  • A propos de Bonod et le Web

    Reçu un message via Clioweb que je vous doinne ici pour info :

    l’un de vous a utilisé Bonod pour egratigner Michel Serres.

    Bonod, c’est un prof de Chaptal lancé dans une croisade
    anti-internet et anti-modernité.

    C’est lui « le pourrisseur du web » qui s’était vanté d’avoir piégé
    ses lycéens en semant des erreurs sur un auteur mineur du XVIIe,
    dans les sites (payants) de soutien scolaire.
    La plupart des journalistes avaient cité cet exemple
    en résumant par un « Wikipedia trompe les lycéens »

    sur son blog la vie moderne, il passe son temps à quereller
    le reste du monde. Et comme il habite à Paris,
    il est un invité favori des médias qui ont besoin
    d’un anti-internet pour contrebalancer la promotion
    faite par le ministère et par les éditeurs.

    #internat #web #modernité

  • Deus ordinator
    Michel Serres ou les minuscules réécritures de l’Histoire

    http://www.laviemoderne.net/detox/39-deus-ordinator

    1955
    En 1955 François Girard, responsable en France de la promotion d’IBM, est chargé par sa direction de trouver un nom français pour ces toutes nouvelles machines américaines, les computers. Il adresse une lettre en ce sens, avec explications et brochures descriptives, à son ancien professeur Jacques Perret, un philologue agrégé de grammaire et docteur ès lettres.

    Le professeur à la Sorbonne fait la réponse suivante à la direction d’IBM (dont on peut consulter en ligne la reproduction manuscrite intégrale)

    – Que diriez-vous d’« ordinateur » ? C’est un mot correctement formé, qui se trouve même dans le Littré comme adjectif désignant Dieu qui met de l’ordre dans le monde. Un mot de ce genre a l’avantage de donner aisément un verbe « ordiner », un nom d’action « ordination ».

    [...]

    2013
    Parallèlement à cette conférence, de façon plus radicale et saisissante, l’histoire du mot « ordinateur » connaît enfin une dernière évolution – plus radicale encore – à l’occasion d’un entretien récent accordé par Michel Serres à « L’Express » :

    – Où étiez-vous en 1953 ?

    – J’étais à l’École normale supérieure et je garde de cette année-là un souvenir très concret. La scène se passe au réfectoire de l’école, où nous sommes regroupés par tables de huit ou dix, scientifiques et littéraires mélangés. Les scientifiques discutent avec beaucoup d’animation de la machine qu’ils viennent de recevoir des États-Unis et qui s’appelle un « computer ». Ils se demandent comment ils pourraient l’appeler en français. Ils se tournent alors vers moi : « Et toi, tu es spécialiste de quoi ? » Je réponds : « Je suis spécialiste du latin tardif de la théologie du Moyen Âge. – Ce n’est pas toi qui vas nous aider à trouver un nom pour cette machine-là.

  • Le #digital_labor : une question de société
    http://www.inaglobal.fr/numerique/article/le-digital-labor-une-question-de-societe-8763

    Pourquoi la notion de digital labor liée au numérique suscite-t-elle autant d’intérêt en France, après d’autres pays ? Antonio A. Casilli embrasse la complexité de ce phénomène qui fait écho aux inquiétudes liées aux transformations du monde du travail.

    Comment expliquer le succès, à son échelle, de l’ouvrage auquel vous avez collaboré sur le digital labor (Qu’est ce que le digital labor, INA éditions, 2015) ?

    @antoniocasilli : Le digital labor est un sujet sur lequel, dans le domaine des sciences sociales, on mène des études depuis des années, notamment aux États-Unis. L’intérêt qui se développe actuellement en France fait écho aux interrogations qui se portent sur le numérique, et surtout aux inquiétudes face aux transformations du monde du travail. Il s’agit donc d’un questionnement relatif au futur de l’emploi plutôt qu’un questionnement sur la société et Internet. On a beaucoup dit qu’après avoir exploré pendant des années toutes les possibilités associées à Internet, les chercheurs exprimeraient aujourd’hui une sorte de désenchantement, qu’ils développeraient une vision plus pessimiste, concentrée sur les effets de domination, d’exploitation, etc. En plus, certains semblent vouloir m’associer à cette mouvance. Mais c’est faire peu de cas du fait que je ne suis pas du tout d’accord avec cette vision. D’abord, je n’ai de cesse de souligner la puissance de libération et de création de diversités inscrites dans les usages d’Internet. Ensuite, s’il y a une attitude critique, je pense qu’elle a toujours été consubstantielle des études sur les technologies.

    On n’a pas dû attendre Evgeny Morozov ou Andrew Keen pour qu’une école de pensée, très française par ailleurs, développe un refus a priori et total des technologies de l’information et de la communication. Des voix reconnues comme celle de Paul Virilio, de Jean Baudrillard, de Michel Serres à une certaine époque, avant qu’il ne se réinvente... Ces intellectuels réfléchissaient sur les technologies, mais pour les condamner sans appel. Ce n’était pas mon point de vue ni celui de la majorité des gens qui ont étudié ces sujets. Au contraire, les acteurs de la recherche qui restent attentifs aux réalités des terrains d’Internet, aux utilisateurs, aux usages, se partageaient entre deux tendances : ceux qui mettent l’accent exclusivement sur les possibilités de participation, de capacitation des publics, et ceux qui, tout en admettant le potentiel positif, demeurent extrêmement vigilants sur l’emprise industrielle, commerciale, politique, de ces technologies. Ces deux points de vue coexistent depuis les années 1990.

    L’intérêt pour le digital labor n’est pas l’effet d’une bouffée paranoïaque soudaine à l’encontre du numérique.

  • La fracture temporelle
    https://blogs.mediapart.fr/laurent-chemla/blog/040915/la-fracture-temporelle

    J’ai voulu, avant de réagir à tout ça, prendre du recul. Un recul qui, peut-être, m’a permis de relier ce symptôme à d’autres, sans rapport avec la loi renseignement, mais qui tous me semblent relever du même mal : un néoconservatisme galopant, une pensée réactionnaire à ce point « décomplexée » qu’elle a largement dépassé son habitat de droite naturel et largement infusé, y compris au sein des grands partis dits « de gauche ».

    [...]

    Ce que je vois, bien au delà de cette loi et de la manière dont elle a été votée, c’est une rupture. Une fracture qui est loin de n’être que « numérique ».

    #France #Laurent_Chemla #Loi_relative_au_renseignement #Lutte_contre_le_terrorisme #Numérique #Politique #Surveillance

    • Quand une grande part de la société est à la recherche de nouveaux modes de consommation, plus respectueux de l’environnement, plus éthiques aussi, qu’elle développe la culture du partage (des ressources, de la musique, du savoir...) alors que l’état abandonne l’écotaxe, soutient l’agriculture intensive au détriment des petites exploitations (http://www.politis.fr/Un-gouvernement-a-la-botte-de-la,32260.html), et lutte contre toutes les innovations qui risqueraient de mettre à mal des rentes qui remontent au siècle passé (taxe copie privée étendue au « cloud », redevance audiovisuelle étendue aux « box », loi Thevenoud imposant 15mn d’attente aux VTC, et tant d’autres...).

      Quand une autre partie de la société - la plus démunie - cesse de réfléchir au futur faute de pouvoir s’y projeter et n’a d’autre espoir qu’un retour à un passé qu’elle croit meilleur, encouragée par tout ce que la classe politique compte de démagogues et de populistes, et entraînant avec elle quelques vieux autoproclamés intellectuels, dépassés par le monde moderne et qui n’ont pas de mots assez durs pour fustiger ce qu’ils n’ont pas les moyens de comprendre.

      Tout se passe comme si nous avions d’une part une population tournée vers l’avenir, imaginant une démocratie modernisée, une économie collaborative, sociale et solidaire, s’adaptant aux nouveautés numériques (telle la petite poucette de Michel Serres) mais tout aussi capable d’imaginer un débat public sur le revenu universel, la dépénalisation des drogues douces ou l’accueil des réfugiés, et d’autre part une classe politique résolument tournée vers un passé archaïque, rêvant d’uniformes scolaires, de morale à l’école, d’interdiction du mariage pour tous, et d’un paternalisme assis sur le cumul des mandats, le copinage et la corruption.

    • La fracture est avant tout financière.
      La France a toujours été un pays foncièrement conservateur, et bloqué.
      C’est pour cela qu’elle n’évolue que par explosion
      Pour sauvegarder leurs privilèges, les 1 % sont prêts à tous les massacres.

      C’est pourquoi aussi François II a proclamé l’état d’exception dans ce pays.

  • Michel Serres : pour inventer et créer, il faut savoir zigzaguer et privilégier les bifurcations. | L’Hebdo
    http://www.hebdo.ch/hebdo/cadrages/detail/michel-serres-pour-inventer-et-cr%C3%A9er-il-faut-savoir-zigzaguer-et-privil%C

    Ce n’est pas la peine de pleurer sur un monde disparu. Je ne peux pas faire autrement que de vivre dans ce monde. Il est devant moi, il faut que je le pense, que je sois lucide sur lui, pour aider mes enfants, mes étudiants, les générations futures. La philosophie veut dire sagesse. Sagesse, pour moi, veut dire sage-femme.

    #michel-serres #philosophie #science

  • Plus de 50h de vidéo sur les usages du numérique dans l’éducation
    https://jefftavernier.wordpress.com/2013/11/09/plus-de-50h-de-video-sur-les-usages-du-numerique-dans-leduc

    Vous trouverez ci-dessous plus de 50 heures de vidéo des experts du moment sur les questions du numérique dans l’éducation : Cultures numériques Culture numérique par Hervé Le Crosnier, CEMU Université de Caen, 2012 (16h) Les nouvelles technologies : révolution culturelle et cognitive par Michel Serres, INRIA, 2007 (1h) L’humanisme numérique par Milad Doueihi, ESEN, 2013 … Lire la suite Plus de 50h de vidéo sur les usages du numérique dans l’éducation →

    https://jefftavernier.files.wordpress.com/2013/11/3335486802_ae5dc6a1e5_b.jpg?w=150
    https://1.gravatar.com/avatar/7da6179abc4225b49831ac4a92899fc5?s=96&d=identicon&r=G

  • 5月17日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-150517

    Papier is out! paper.li/ChikuwaQ/13277… Stories via @OUPPhilosophy @minerin999 @michikokakutani posted at 09:15:19

    Top story: Michel Serres : “Ce n’est pas avec la trouille qu’on invente” - leJD… www.lejdd.fr/Societe/Michel…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 08:58:47

    Top story: Abu Sayyaf, an ISIS Leader, Killed by Special Forces, U.S. Says www.nytimes.com/2015/05/17/wor…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 04:08:22

  • L’origine du mot “ordinateur”
    http://corbeil.essonnes.free.fr/Ordinateur.htm

    Sollicité par la direction de l’usine [#IBM] de Corbeil-Essonnes, François Girard, responsable du service « Promotion Générale Publicité », a décidé de consulter Jacques Perret, l’un de ses anciens maîtres, professeur de philologie latine à la Sorbonne. A cet effet il a écrit une lettre a la signature de C. de Waldner, président d’IBM France. (...)

    Voici la réponse de Jacques Perret.

    Le 16 juin 1955

    Cher Monsieur,

    Que diriez-vous d’ « ordinateur » ? C’est un mot correctement formé, qui se trouve même dans le Littré comme adjectif désignant Dieu qui met de l’ordre dans le monde. Un mot de ce genre a l’avantage de donner aisément un verbe « ordiner », un nom d’action « ordination ». L’inconvénient est que « ordination » désigne une cérémonie religieuse ; mais les deux champs de signification (religion et comptabilité) sont si éloignés et la cérémonie d’ordination connue, je crois, de si peu de personnes que l’inconvénient est peut-être mineur.

    D’ailleurs votre machine serait « ordinateur » (et non ordination) et ce mot est tout à fait sorti de l’usage théologique. « Systémateur » serait un néologisme, mais qui ne me paraît pas offensant ; il permet « systématisé » ; - mais système ne me semble guère utilisable - « Combinateur » a l’inconvénient du sens péjoratif de « combine » ; « combiner » est usuel donc peu capable de devenir technique ; « combination » ne me paraît guère viable à cause de la proximité de « combinaison ». Mais les Allemands ont bien leurs « combinats » (sorte de trusts, je crois), si bien que le mot aurait peut-être des possibilités autres que celles qu’évoque « combine ».

    « Congesteur », « digesteur » évoquent trop « congestion » et « digestion » "Synthétiseur" ne me paraît pas un mot assez neuf pour designer un objet spécifique, déterminé comme votre machine. En relisant les brochures que vous m’avez données, je vois que plusieurs de vos appareils sont désignés par des noms d’agent féminins (trieuse, tabulatrice). « Ordinatrice » serait parfaitement possible et aurait même l’avantage de séparer plus encore votre machine du vocabulaire de la théologie. Il y a possibilité aussi d’ajouter à un nom d’agent un complément : « ordinatrice d’éléments complexes » ou un élément de composition, par exemple : « sélecto-systémateur ». - « Sélecto-ordinateur » a l’inconvénient de deux « o » en hiatus, comme « électro-ordinatrice ».

    Il me semble que je pencherais pour « ordinatrice électronique ». Je souhaite que ces suggestions stimulent, orientent vos propres facultés d’invention. N’hésitez pas à me donner un coup de téléphone si vous avez une idée qui vous paraisse requérir l’avis d’un philologue.

    Vôtre

    Jacques Perret

    #histoire #informatique #langue #religion

  • “La liberté d’utiliser ou de repousser la #technologie est inexistante aujourd’hui”, #Alain-Damasio, écrivain de SF - Idées - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/idees/la-liberte-d-utiliser-ou-de-repousser-la-technologie-est-inexistante-aujour

    Ma thèse est la suivante : la technologie accroît notre pouvoir sur les choses mais diminue notre puissance de vivre. Elle nous pousse à déléguer ce que nos forces intérieures sont capables d’accomplir seules. Des philosophes comme Jean-François Lyotard et Spinoza font cette distinction entre pouvoir et puissance et je la trouve très probante dans notre relation aux nouvelles technologies.

    • Nous sommes aussi en train d’externaliser le cerveau ! Nous déléguons toutes nos facultés cognitives automatisables. L’orientation avec le GPS, la mémorisation avec les moteurs de recherche, l’organisation rationnelle à coup d’applis dédiées. Michel Serres a joliment développé ces enjeux. Il fait preuve d’une sorte d’optimisme technologique et trouve formidable d’externaliser la mémoire pour se concentrer sur le plus beau de l’être humain : la créativité.

      En vérité, nous avons délégué tellement de nos capacités à la technologie que si l’on n’y prend garde, il ne nous restera que l’émotion brute. La créativité n’apparaît pas du jour au lendemain, elle demande des années de construction. Il faut avoir des piles de pont mémorielles pour pouvoir relier les choses, pour pouvoir même penser. Sans cette mémoire de travail, sans ces structures cognitives de base que sont l’analyse, la synthèse, l’effort de classer ou de hiérarchiser, nous deviendrons tout doucement des légumes qui feront des likes et des dislikes sur Internet, retransféreront des tweets et singeront des mèmes parce que nous n’aurons plus l’appareil cognitif pour manipuler tout ça.

      Il est urgent d’apprendre aux gens à aller au bout de ce qu’ils peuvent, avec leur propres forces – intellectuelles, corporelles, spirituelles – leur rappeler que percevoir est un art qui prend des années de minuscules efforts quotidiens. Le transhumanisme est une fermeture frustrée au monde parce que l’humain n’a pas encore livré toute sa saveur, sa grandeur et son intelligence sensible, qui jaillit à la jonction de la chair et de l’esprit. Notre intellect est infini, certes, mais comme le disait Spinoza, il y a plus fascinant encore : « on ne sait pas ce que peut un corps ». Alors apprenons.

    • C’est juste @aude_v, ce sont aussi les mêmes arguments « pour aider les handicapés » dans les technologies sécuritaires : surveillance par bracelet GPS des personnes atteintes d’Alzheimer.

      On tente de pallier au handicap de la liberté, de ce qui n’est pas contrôlable ou échappe à la raison.

      Le « progrès » fabrique nos handicaps en nous faisant perdre l’autonomie de la connaissance (je pense à Ellul) savoir faire notre pain, nos vêtements, jusqu’à notre épanouissement personnel, sans être relié à un réseau technologique (informatique, électrique) devient impossible voire impensable. Nous faisant perdre donc notre capacité à nous penser autrement que comme handicapé.

    • Oui, mais c’est toujours le même scénario fascisant qui se rejoue sur le dos des libertés, et ce n’est pas faute de ne pas avoir dénoncé comme une manipulation le processus que tu évoques .
      L’handicapé est sans capacité à agir, comme il ne peut pas, il n’a pas le pouvoir de, on se subordonne à lui dans l’agir.
      De la même façon que le système représentatif fait que le citoyen se laisse subordonner par le principe du vote et qu’il est de ce fait considéré comme incapable de politique, handicapé des décisions collectives, relégué à l’urne.

      Les dérives technologiques de surveillance globale étaient plus que prévisibles, mais les représentants politiques, comme le législateur n’ont rien fait pour protéger les principes fondateurs du vivre ensemble. Bien au contraire, en se mettant à la botte des industriels de l’armement ils ont alimenté le moteur antidémocratique.

      Comme pour la peine de mort, ce n’est pas à la morale des médias de comptoir d’en décider mais à un projet philosophique globale de société et de respect de l’humain pour lequel il fallait s’unir.
      Parce que tout se construit, la morale comme les

      vrais besoins ou de situations inacceptables

      il faut savoir défendre des idées et un choix de société bien au delà de faits douloureux, un courage qui manque aujourd’hui.

      http://souriez.info/Un-oubli-a-reparer-le-rapport-du-commissariat-a

      Le 4 octobre 2001, Le commissaire à la protection de la vie privée au canada, George Radwanski :

      « Dans les États policiers, il peut y avoir peu ou pas de criminalité, mais il y a également peu ou pas de liberté. Ici au Canada, nous modérons les activités d’application de la loi en fonction du genre de société que nous choisissons. Nous ne tolérons pas d’énormes violations des droits de la personne, peu importe la mesure dans laquelle elles peuvent s’avérer utiles pour prévenir ou résoudre les crimes.

      Nous faisons ces choix parce que, même si nous voulons une société sûre, nous reconnaissons que notre sécurité et notre qualité de vie ne se limitent pas à l’absence de criminalité »

  • Tentative de déconstruction de la néopédagogie constructiviste - Forum de LaVieModerne.net
    http://www.laviemoderne.net/forum/les-nouvelles-pedagogies/4897-les-enfants-chercheurs-la-recherche-scientifique-comme-modele-d-a

    Loys, de la vie moderne (qui avait déjà déconstruit Michel Serres), déconstruit mot à mot l’intervention de François Taddéi sur la scène de Entretiens du Nouveau Monde industriel dont nous rendions compte. Plusieurs de ses critiques pointent des questions pertinentes : Wikipédia n’est pas un exemple de pensée collective ni de collaboration, « il s’agit en réalité d’un empilement mouvant de modifications asynchrones et successives, souvent les unes contre les autres, sans la pensée ni la réflexion collective que l’on peut attendre d’une équipe éditoriale ». Qui fonctionne le plus par mémorisation ? L’école ou l’ordinateur ? La capacité de mémorisation et la vitesse de calcul de l’ordinateur ne constituent pas pour autant du raisonnement ou de la créativité... (encore faut-il s’entendre sur le sens de (...)

    #éducation #critique

  • Obetre » Blog
    http://obetre.net/blog

    Le Mal Propre est le titre du livre de Michel Serres, paraphé « polluer pour s’approprier ». J’en ai fait la publicité, en nettoyant la brique d’une couche de métaux lourds, de dioxine de carbone et de graisse d’essence à l’aide de chiffons désormais magnifiquement souillés.

    http://www.flickr.com/photos/inessaraiva/10800291324

    Flickr

    #bruxelles #street-art #tunnel #rue_des_vétérinaires

  • Fable - France Info
    http://www.franceinfo.fr/education-jeunesse/le-sens-de-l-info/fable-1181373-2013-10-20

    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/140x140/2011/10/07/151/images/michelserres.jpg

    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/140x140/2011/10/07/149/images/michelpolacco.jpg

    « La conception mystique vise à émanciper le sujet lecteur et à lui reconnaître une existence propre, déliée d’une inféodation ou d’une conformité au livre. L’histoire des lecteurs ne peut se ramener à celle de leurs livres » La fable mystique, tome II - Michel de Certeau.

    Michel Serres et Michel Polacco parlent du mot fable, et Michel Serres précise que les fables datent d’un passé fabuleux et qu’elles témoignent de visions du monde oubliées, comme par exemple le fétichisme.

    #éducation
    #Michel_Serres
    #Michel_polacco
    #fable
    #jeunesse
    #société
    #culture

  • Quels sont les enjeux pour les commerçants traditionnels face au Web ?
    http://gasteroprod.com/blog/quels-sont-les-enjeux-pour-les-commercants-traditionnels-face-au-web

    Dans une lettre ouverte au philosophe Michel Serres, l’illustre voleur Laurent Chemla explique pourquoi certains commerçant traditionnels sont appelés à disparaître s’ils continuent à croire qu’une vitrine en ligne suffit pour concurrencer les pure players du e-commerce. Cette lettre en forme de retour d’expérience concret avec un SAV défectueux s’intitule « [BBS] Internet et le lave-vaisselle (lettre à Michel Serres) ». Je vous invite évidemment à le lire, mais si vous hésitez, voici deux extraits (...)

    http://www.ecrans.fr/BBS-Internet-et-le-lave-vaisselle,16803.html
    http://www.lecirque.fr
    http://elecson.com
    http://www.auvieuxcampeur.fr
    http://www.atelier.net/trends/articles/multi-canal-omni-canal-coeur-strategies-detaillants-2013_423396
    http://www.franceinfo.fr/societe/il-y-a-un-decalage-entre-les-institutions-et-la-societe-d-aujourd-hui-mic
    http://www.confessions-voleur.net
    http://lecercle.lesechos.fr/entreprises-marches/services/distribution/221150611/web-to-store-monde-parle
    http://www.challenges.fr/economie/20130701.CHA1484/mobiles-le-showrooming-va-t-il-tuer-les-magasins-physiques.html

  • Michel Serres : Abécédaire numérique
    http://jeanlucraymond.fr/2013/07/06/michel-serres-abecedaire-numerique

    « La déconcentration vient de la télévision. Les messages publicitaires ont été imposés exprès pour déconcentrer les gens, afin qu’ils consomment, achètent les produits présentés. Ces images passent vite. On a calculé qu’actuellement, lorsqu’on pose une question à quelqu’un à la télévision, la durée moyenne de réponse est de dix secondes. Par conséquent, les gens ne se souviennent pas de ce que j’ai dit à la télé. »

  • [BBS] Internet et le lave-vaisselle (lettre à Michel Serres)- Ecrans
    http://www.ecrans.fr/BBS-Internet-et-le-lave-vaisselle,16803.html

    Je sais pas toi, mais moi je n’ai pas pour habitude de rester devant la machine, en l’ouvrant de temps en temps pour voir où elle en est dans la vaisselle : je mets les assiettes et le produit dedans, j’appuie sur le bouton, et je vaque. Visiblement j’ai faux.

    Donc je lui dis « je ne sais pas », et la dame m’explique que si je ne réponds pas à ses questions elle ne va pas pouvoir m’aider.

    Texto.

    Le #SAV dans le vrai monde vs le SAV sur internet. Comme toujours, Laurent Chemla est pédago et rigolo.

  • [BBS] Internet et le lave-vaisselle (lettre à Michel Serres)- Ecrans
    http://www.ecrans.fr/BBS-Internet-et-le-lave-vaisselle,16803.html

    D’ailleurs la dame m’a dit que tant que je lui parlerai sur ce ton elle ne dirait plus rien. Je lui ai répondu que si elle ne voulait pas avoir au téléphone des clients énervés, elle devrait essayer de programmer son robot pour qu’il n’insulte pas les humains, mais elle n’a rien dit.

    • Si je comprend bien il veut un lave-vaisselle espion connecter à la NSA qui se répare tout seul à distance. Il compare même aux SAV internet qui réparent sans qu’on se soit rendu compte de la panne... qu’on répare mon lave-vaisselle dans ma cuisine sans que je le sache ca ne me fait pas envie. Déjà que je ne suis pas remise des nouveaux compteur « intelligents » d’EDF alors son lave-vaisselle connecté j’en veux pas. Je me demande aussi ce que #michel_serre viens faire dans cette galère. Toute ma sympathie va a la dame du SAV qui a du subir ce client tyrannique et égoïste. Et pour son idée du mail, je la trouve égoïste aussi car beaucoup de gens ne se servent pas d’Internet et ont aussi parfois des lave-vaisselle en panne à faire réparer. Les questions d’obsolescence programmé, de SAV et des boîtes vocales sont intéressantes, mais ici le type est trop accroché à son nombril pour que je puisse y réfléchir et les « solutions » qu’il envisagent me semblent pires que la citation actuelle. Pour avoir utiliser aussi des SAV sur internet par mail, ils ne sont pas plus médium que les dames du SAV et posent le même type de questions qui font râler ce monsieur au téléphone avant d’intervenir sur la panne. Et même si ce service existait, ça irait pour les pannes informatiques mais si c’est une pièce a changer faudra bien déplacer quelqu’un ou quelqu’une et ça prendra toujours un peu de temps et ce type mourra quant même de faim faute de lave-vaisselle opérationnel entre temps.