• Pour une métaphysique décoloniale
    https://laviedesidees.fr/Pour-une-metaphysique-decoloniale

    Au XIXe siècle, des paysans indiens affirment que des dieux luttent contre l’Empire colonial britannique ; un vietnamien qu’il ne peut extraire le charbon du sous-sol puisqu’un dragon vit sous la terre. Quelle métaphysique peut expliquer ce qui est dit ici ? À propos de : Mohamed Amer Meziane, Au bord des mondes. Vers une #anthropologie métaphysique, Vues de l’Esprit

    #Philosophie #religion #décolonisation
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/202310_meziane.docx

  • Sages bouteilles
    https://laviedesidees.fr/Pierre-Yves-Quiviger-Une-philosophie-du-vin

    La #Philosophie a son mot à dire sur le vin : sur sa définition, sur sa dégustation, sur ce qu’il inspire, mais aussi sur les vertus de l’ivresse. À propos de : Pierre-Yves Quiviger, Une philosophie du vin, Albin Michel

    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20231102_vin.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20231102_vin.pdf

  • Exemple de cette idéologie dominante, embarquée dans un processus de décomposition fasciste, procédant par amalgame, stigmatisation et dissociation : un article bien pourri du JDD, stigmatisant ici la Cimade. L’association humaniste est, non seulement, tenue comme portant une responsabilité dans l’assassinat du professeur Dominique Bernard mais on l’accable de négationnisme (équivalent Faurisson, Soral, etc.), sous prétexte qu’elle qualifie la politique d’Israël d’apartheid.

    Le propos est tellement ordurier, qu’il m’est impossible de rendre compte de son existence (surtout, ne pas le relayer) autrement que par son URL :

    https://www.lejdd.fr/societe/la-cimade-une-association-militante-qui-partage-les-combats-de-lextreme-gauche

    • Pas le courage de lire cet article du JDD mais ailleurs ce n’est guère mieux et depuis le 7/10/2023 le marasme médiatique français a pris une accélération fulgurante. A croire qu’il y a un concours ouvert entre les déclarations toutes plus ignominieuses les unes que les autres et le nombre de victimes du conflit qui ne cesse de grandir de jour en jour. Pour échapper aux images commentées par des militaires ou anciens militaires (trop présent à la télé). La réflexion des sempiternels politologue médiatique est bien souvent dans la ligne éditoriale de ce journal d’extrême droite.

      Conflit israélo-palestinien : calomnies médiatiques contre LFI ou « La Formation infréquentable »
      https://www.acrimed.org/Conflit-israelo-palestinien-calomnies-mediatiques

      Depuis le 7 octobre, la couverture médiatique des événements en Israël et en Palestine est massive. Nous l’avons étudiée dans un premier article au prisme de « l’information internationale ». Mais en parallèle, le journalisme politique s’est largement focalisé sur des controverses politico-médiatiques. Les médias dominants, qui relaient complaisamment les campagnes menées par ceux qui dominent le champ politique, sont passés tel un rouleau-compresseur sur La France insoumise, contre laquelle tout semble désormais permis. Ses positions, « résumées », déformées, conspuées, lui ont valu une double condamnation, pour complicité de barbarie et antisémitisme nazi.

      Caroline Fourest sur France 5 (11/10)

      « Comme Marine Le Pen est impeccable, on n’a pas prise, nous, journalistes, pour parler de cette extrême droite antisémite. Alors que comme Mélenchon dérape et que Mathilde Panot bredouille, on a plus de facilité à parler de l’extrême gauche antisémite. Mais encore une fois, les deux se rejoignent sur les juifs. »

    • on me dit que par prudence bon nombre d’assos et collectifs de soutien aux immigrés, réfugiés, étrangers ont, au lendemain de l’assassinat du professeur d’histoire Dominique Bernard à Arras, annulé par prudence 15 jours de rendez-vous publics des plus ordinaires.

      la baisse des financements publics de diverses assos (du Planning familial à la Cimade) est en cours et des Ciotti JDD insistent, dans le cas de la Cimade et d’autres structures d’appui aux étrangers, pour qu’elles soient plus drastiques, voire totales.

      ce n’est pas pour son humanisme que la Cimade est visée mais bien en raison des pratiques qu’elle met en oeuvre : une défense des droits des étrangers qui fait effectivement obstacle à des expulsions, facilite l’obtention de droits (asile, séjour, régularisation) et contribue à une forme d’accueil.

      par ailleurs, aujourd’hui, dans une fac de Lille, ce sont les vigiles qui ont appelé la police (et non la présidence qui en théorie en a seule le droit, lorsque le préfet ne prend pas l’initiative : on en a fini avec des siècles de « franchise universitaire ») contre une table de presse de l’Unef en solidarité avec les palestiniens.

      edit Borne a aussi livré ce jour les perpectives du régime suite aux émeutes de l’été : une série de graves dispositions sécuritaires

    • J’ai eu confirmation aujourd’hui que la Cimade continue ses permanences. à Paris.

      Si j’évoquais le caractère « humaniste » de la Cimade c’était une manière de dire qu’il s’agit d’une asso caritative bien établie depuis des lustres et reconnue par les institutions parmi les principales références de « défense des Droits de l’Homme », au même titre que la LDH ou Amnesty. Ce n’est pas du tout une organisation révolutionnaire (contrairement à ce qu’on pourrait croire en lisant le JDD).
      De ce que j’en connais (je connais très bien une personne qui en est membre), ce sont des bénévoles qui font tourner les lieux d’accueil (il y a quelques salariéEs mais iels ne sont pas à l’accueil). Je pense qu’avec ce gouvernement, les membres de la Cimade vont rencontrer de graves difficultés pratiques et psychologiques pour obtenir la régularisation des personnes qu’iels reçoivent.
      Les actions de la Cimade, pour l’essentiel, ne consistent qu’à faire de l’accompagnement individuel. Cela se résume à essayer d’aider les personnes à débroussailler le maquis administratif et réglementaire. Tout ceci demande du temps, les procédures sont longues et c’est parfois compliqué. Souvent, l’issue de la démarche est totalement tributaire du bon vouloir de la préfecture. Aujourd’hui, autant dire que le refus est désormais la règle. Rien à voir avec les régularisations politiques de salariéEs comme on a eu sur les chantiers des JO récemment, suite à une lutte syndicale collective (grève) organisée par la CNT-SO et la CGT.
      Les bénévoles de la Cimade se tapent en réalité le (sale) boulot que devrait faire l’administration, sachant que tout est fait pour que la procédure de régularisation ne fonctionne pas, à commencer par l’impossibilité de prendre un RDV en préfecture. De fait, beaucoup d’étrangers considèrent les membres de la Cimade comme faisant partie de la chaîne administrative pour obtenir leurs papiers. L’administration en abuse. C’est parfois compliqué pour ces bénévoles d’établir une relation claire, distanciée et équilibrée avec les personnes qu’iels reçoivent. Le fait qu’il s’agisse d’une asso d’origine religieuse n’arrange pas les choses. Bref, ce n’est pas du tout mon truc mais je leur tire mon chapeau parce que ça devient de plus en plus dur.

      Voilà pourquoi je trouve que c’est vraiment dégueux de cibler la Cimade, tel que le fait ce journal raciste et haineux.

    • je parlais des rendez dans l’espace public, pas des permanences d’accueil. cette suspension de 15 jours a été une décision prise au niveau national (par crainte d’attaques racistes ?), appliquée partout.
      l’accueil est effectivement tributaire de cet aspect para-officiel mais aussi du paternalisme humanitaire de nombreux bénévoles. malgré cela, il va bien au-dela de ce que feraient des services d’État puisqu’il s’agit de conseiller des non citoyens sur la manière de faire valoir des droits face à une administration qui s’y oppose. de plus, la Cimade se porte partie en justice contre les préfectures ou l’État. on a tendance à dédaigner les « cas » au prétexte qu’ils seraient individuels, mais c’est aussi depuis des cas qui sont au croisement du cours des vies et de la jurisprudence formelle et réelle que l’on a prise.

      c’est à une attaque généralisée contre toute forme de contre pouvoir que cet organe de presse contribue, et avec lui bien d’autres acteurs.

    • De ce que j’en sais, il y a des permanences de standard téléphonique assurées, à tour de rôle par les bénévoles à leur domicile (à partir d’un service de téléphonie en ligne). De là, on prend les infos pour débroussailler et, le cas échéant, orienter vers les permanence physiques (une sorte de pré-rendez-vous). Ce sont les mêmes personnes qui font l’accueil et l’accompagnement au cas par cas et, à ma connaissance, sur Paris, rien n’a changé sur les permanences physiques mais il est vrai que beaucoup de personnes manifestent leur inquiétude à cause du climat actuel particulièrement malsain.

      Concernant ce que j’ai indiqué plus haut, à propos du caractère de « prétraitement administratif » dans l’activité de ces associations d’aide aux clandestins, je tiens à préciser que ce n’est que mon interprétation et que cela ne correspond absolument pas à la position de la Cimade, qui, au contraire, revendique haut et fort qu’elle ne doit pas suppléer aux insuffisances de l’État. Mon propos, évidemment, n’est nullement dédaigneux mais il vise à souligner les contradictions auxquelles peuvent être exposées, avec les meilleures intentions du monde, les personnes de ces associations. C’est le cas, aussi, des syndicalistes qui peuvent être conduitEs à traiter des situations identiques, au cas par cas, en s’appuyant pour l’essentiel, tels des avocats, sur des moyens juridiques.

      Précisément, à propos de la différence entre « accompagnement de cas individuel » et « lutte sociales collectives », je suis d’accord avec toi, @colporteur qu’il ne faut pas l’opposer systématiquement et que le contact personnel avec des individus en difficulté n’est que la résultante d’une pratique réelle de solidarité sociale. Ceci doit être rappelé, d’autant plus que les syndicats cités, font, eux-aussi, de l’accompagnement juridique de cas individuels de sans-papiers (avec leur recettes « spéciales », pour obtenir des résultats qui semblent inaccessibles à d’autres, mais ça c’est une autre affaire).

      Je voulais juste indiquer, qu’au-delà du cas des régularisations de sans-papiers, la lutte juridique peut s’avérer totalement inadaptée, surtout quand on s’engage dans la voie autoritaire que nous connaissons actuellement, avec ce gouvernement qui impose, avec le soutien parlementaire d’une droite dure, des lois de plus en plus nazes. L’accompagnement individuel juridique est indispensable mais, dans la pratique syndicale, en tous cas, il s’avère particulièrement chronophage et peut décourager les volontés les plus endurcies car les résultats sont plus qu’aléatoires.

    • je ne prends pas le temps de rassembler mes idées et de développer, pardon, mais cette tension individuel (chronophage et dépolitisant)/collectif (jamais assuré de son existence et/ou soumis à de terribles exigences surmoïques) est un classique des pratiques de lutte, et spécialement de celles qui ont lieu hors de l’emploi (sans papiers, chômeurs et précaires).

      quoi qu’il en soit des intentions (révolutionnaires ou pas, par exemple), sans conflictualité y compris sur le terrain juridique, il n’y a pas de production de jurisprudence, où plutôt celle-ci est laissé à l’initiative adverse (et là le pouvoir législatif, exécutif, les pratiques de guichet triomphent), je renvoie faute de temps et par paresse à ces quelques lignes
      Court éloge de la jurisprudence, Laurent de Sutter
      https://www.cairn.info/qu-est-ce-que-la-pop-philosophie--9782130816348-page-51.htm

      ou à celles-ci

      « La jurisprudence est la philosophie du droit, et procède par singularités, prolongement de singularités », disait Gilles Deleuze (1925-1995). La philosophie sait penser la loi. Mais le droit ne se laisse pas réduire aussi facilement. Ce prodigieux meccano impose son jeu à la pensée et s’offre ainsi comme un modèle possible, inventif et foisonnant, rigoureux pourtant, souverainement indifférent au jugement

      https://liseuse.michalon.fr/978-2-84186-482-9

      et enfin, faute de temps et à défaut de contacter une amie qui cimade afin de fournir des exemples spécifiques, à un vieil exemple de « montée en généralité » depuis le cas concret (sachant que Deleuze distingue à raison ce qui relève de la jurisprudence formelle, comme c’est le cas d’un arrêt de la Cour de cassation, et de la jurisprudence réelle, au plus près des usages concrets)
      Jurisprudence, Pôle Emploi condamné pour insuffisance d’information
      https://www.cip-idf.org/spip.php?article6073

      #droit #jurisprudence

  • Le président du Conseil d’orientation des retraites, dans le collimateur de Matignon depuis des mois, a été débarqué
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/10/25/le-president-du-conseil-d-orientation-des-retraites-debarque_6196394_823448.

    « Ce n’est pas une mesure de sanction », assure l’entourage de la première ministre. Pierre-Louis Bras avait pourtant été accusé par le gouvernement, en particulier par Elisabeth Borne, d’avoir alimenté la confusion dans le débat sur la réforme des #retraites.

    .... La nomination de son successeur, qui fera l’objet d’un décret du président de la République .... Cette décision ne constitue nullement une surprise.

    Dans Le Parisien du 9 avril, Mme Borne lui avait reproché d’avoir « brouillé les esprits », alors qu’elle cherchait à convaincre l’opinion de la nécessité de reporter à 64 ans l’âge légal de départ pour éviter un déficit de notre système par répartition en 2030. La première ministre faisait ainsi référence à des propos de M. Bras, lors d’une audition à l’Assemblée nationale : le 19 janvier, il avait affirmé que les dépenses de retraites « ne dérapent pas », tout en précisant que le rapport du COR de 2022 prévoyait des déficits durables. Mais beaucoup n’avaient retenu que l’idée selon laquelle la situation restait sous contrôle et n’exigeait, par conséquent, aucune réforme.

    Le 12 juillet, lors des questions au gouvernement au Sénat, Mme Borne avait même accusé l’instance de n’avoir pas « pleinement joué son rôle ces derniers temps », du fait de travaux ayant prêté à « toutes sortes d’interprétations et d’expressions, éloignant ainsi le #COR de sa mission originelle ».

    https://archive.ph/PiOtS

    • Avec la nomination de Gilbert Cette, le pouvoir reprend en main le Conseil d’orientation des retraites
      https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/311023/avec-la-nomination-de-gilbert-cette-le-pouvoir-reprend-en-main-le-conseil-

      Une semaine après avoir écarté l’ancien président du Conseil d’orientation des retraites, Pierre-Louis Bras, Matignon a nommé un économiste très proche du macronisme, et très favorable au recul de l’âge de départ, à la tête de cette institution.

    • Gilbert Cette, un économiste orthodoxe professeur à l’école de commerce Neoma et à l’université d’Aix-Marseille, et compagnon de route historique de la Macronie.

      Lors de la campagne de 2017, il avait signé la tribune des économistes soutenant la candidature d’Emmanuel Macron à la présidence de la République publiée dans Le Monde. On y trouvait notamment cette envolée lyrique et fort optimiste : « La nouvelle croissance, proposée par Emmanuel Macron, repose sur le progrès et l’innovation, c’est-à-dire la création en permanence de nouvelles technologies, de nouvelles activités, de nouveaux biens et services de meilleure qualité et de nouvelles façons de produire plus économes en énergie. »

      Une fois son poulain élu à l’Élysée, l’économiste a été nommé à la tête du comité d’experts sur le #salaire minimum qui, systématiquement depuis, prône l’absence de tout « coup de pouce » au #Smic, c’est-à-dire de toute augmentation au-delà de la hausse légale.
      C’est ainsi un membre du cercle proche de la présidence qui prend le contrôle d’un instance censée être indépendante.

      Un économiste organique du macronisme
      #Gilbert_Cette, 69 ans, a longtemps eu une image de gauche, issue de son passage comme conseiller technique au ministère du travail tenu par Martine Aubry entre 1998 et 2000. Mais c’est en réalité un #économiste néolibéral pur et dur, de la tendance « sociale-libérale », où le social découle du libéral, ce qui lui a permis de rester proche du Parti socialiste jusqu’au milieu des années 2010.

      C’est d’ailleurs en 2011 qu’il se rapproche d’Emmanuel Macron. À l’époque, ce dernier, selon Les Jours, organise des réunions d’économistes dans son restaurant parisien fétiche, La Rotonde, pour plancher sur le programme de François Hollande. Et c’est logiquement que Gilbert Cette, passé par la Banque de France et le Centre d’analyse économique, se rapproche du futur candidat lorsque celui-ci décide d’en finir avec le PS pour imposer ses réformes néolibérales.

      Car toute la pensée de Gilbert Cette le rapproche de la vision macroniste de l’économie. Le #marché est y central et l’enjeu des politique publiques est principalement de permettre aux agents économiques de participer à la compétition sur les marchés. D’où une insistance sur la formation et l’éducation pour adapter la force de travail aux besoins du capital.
      L’État, dans cette optique, ne doit pas compter ses aides aux entreprises, mais doit néanmoins prendre garde aux déficits. Aussi n’a-t-il pas d’autre moyen que de remplacer les transferts sociaux par des soutiens à l’innovation et à la formation .

      Dans une tribune au Monde cosignée avec Élie Cohen en 2019, il affirmait que « plutôt que d’amplifier sans cesse les politiques redistributives visant à réduire les inégalités spontanément fortes en France, il faut les réduire en amont par des politiques éducatives et de formation, et par une meilleure insertion sur le marché de l’emploi ». Cette phrase pourrait résumer la doctrine d’Emmanuel Macron.
      Si l’on voulait résumer les positions de Gilbert Cette en une phrase, on pourrait dire qu’il convient de soutenir absolument le #capital et ses profits en espérant que ces derniers se transforment en emplois et en innovations. Alors même que des cercles de plus en plus larges s’interrogent sur la pertinence des #baisses_de_cotisations, Gilbert Cette les a défendues en août dans un texte publié par Les Échos, reprenant la vieille rengaine de la « baisse des charges sur les bas salaires » pour créer des emplois.
      Dans le monde de Gilbert Cette, c’est le #travail qui doit toujours s’adapter. Adepte de la « #flexi-sécurité » où la sécurité est optionnelle, il soutenait en novembre 2021, dans L’Opinion, une « adaptation du droit du travail au numérique » allant plus loin encore que la réformes de 2017.
      D’ailleurs, adepte des comparaisons internationales, souvent utilisées pour justifier les #réformes en faveur du capital, Gilbert Cette défend depuis longtemps une remise en cause du niveau qu’il juge trop élevé du Smic et de ses méthodes de revalorisation. En 2018, il proposait, dans le cadre du comité d’experts sur le Smic, de réduire la revalorisation du salaire minimum, voire de le #désindexer de l’#inflation. Il le faisait au nom de la compétitivité et de la boucle prix-salaires.

      Gilbert Cette est de ces économistes qui, même lorsqu’ils ont tort, continuent de faire comme s’ils avaient raison. Après avoir promu des politiques néolibérales pour augmenter la productivité de l’#économie, l’économiste a constaté que les gains de productivité étaient désormais nuls (ce qui n’est guère étonnant puisqu’on a subventionné les bas salaires les moins productifs), et exige donc en retour des réformes pour « #travailler_plus ». C’est ce qu’il prônait dans cette tribune publiée dans Les Échos en mai dernier. Et là encore, comme par miracle, il était en plein accord avec le discours de la majorité présidentielle.

      Gilbert Cette fait partie de ces économistes orthodoxes absolument intolérants à tout autre cadre de pensée, même déviant légèrement des leurs. Dans une tribune de février 2020 publiée dans Les Échos, il fustigeait, avec ses compères #Élie_Cohen et #Philippe_Aghion, également connus pour leur proximité avec l’Élysée, les « analyses simplistes » de l’Institut des politiques publiques (IPP) et de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), qui avaient osé critiquer les réformes sur la #fiscalité_du_capital d’Emmanuel Macron. Malheureusement, le comité d’évaluation officiel, composé de membres dont l’orthodoxie n’est pas douteuse, n’a pas réussi à tirer de conclusions plus favorables, malgré ses efforts…

      Un soutien appuyé à la réforme des retraites de 2023

      Avec une telle pensée, Gilbert Cette ne pouvait être qu’un adepte de la réforme proposée par Emmanuel Macron en début d’année 2023. Le report à 64 ans de l’âge minimal de départ à la retraite répondait à plusieurs obsessions de cet économiste technocrate : la lutte contre les déficits, l’allongement du temps de travail, l’obsession d’une croissance « mécanique » liée à la quantité de travail.
      Car, dans le monde merveilleux de cet économiste de tableaux, le report de l’âge de départ à la retraite augmente automatiquement la quantité de travail fourni, et donc le PIB. Dans un texte publié dans Les Échos en octobre 2022, Gilbert Cette estimait ainsi que la réforme des retraites permettrait d’augmenter « la richesse moyenne produite par habitant, ce qui à la fois financerait une hausse du pouvoir d’achat moyen et, à taux de prélèvement inchangés, serait source spontanée d’impôts et taxes qui donnerait des marges de manœuvre saines à la politique économique ».
      Une formidable histoire, au point qu’on se demande pourquoi la réforme de 2010 n’a pas permis à la France de connaître une telle bouffée de prospérité. C’est peut-être qu’aucun des mécanismes rêvés par l’économiste n’a de réalité concrète.
      Mais peu importe, Gilbert Cette a, durant le débat sur la #réforme_des_retraites, défendu bec et ongles la réforme. Et c’est bien un des points les plus troublants de cette nomination : Gilbert Cette n’est pas resté neutre dans le débat sur les retraites. Il a été un des défenseurs les plus acharnés de la réforme.
      Dans un entretien accordé à L’Opinion en janvier 2023, il soutenait ainsi l’idée que la retraite était « très sociale ». Et d’ajouter, comme un écho au récit gouvernemental : « Tout le monde est gagnant, car c’est une réforme qui rend soutenable le régime de retraite, pour cela tout le monde fait un petit effort et l’effort demandé est plus faible pour les personnes aux carrières longues. »_ Des propos que l’on aurait pu mettre dans la bouche d’un ministre du gouvernement Borne.

      Avec un tel pedigree, il faut bien en convenir, le COR rentre désormais dans le giron du pouvoir. C’est une mise au pas en règle, avec la nomination d’un président qui a toujours défendu les positions gouvernementales. Le but est évident : il s’agit de produire des analyses « indépendantes » qui soient en accord avec le récit recherché par l’exécutif et d’éviter que ne se reproduisent des épisodes comme ceux où Pierre-Louis Bras a ouvertement mis en échec ce récit.

      Il convient ainsi de voir cette nomination pour ce qu’elle est : un épisode de plus dans la lente et continuelle dérive autoritaire d’un pouvoir qui ne supporte pas de se voir soumis à une contradiction et qui ne tolère « l’indépendance » que tant qu’elle lui donne raison. Jusqu’ici, le pouvoir niait et ignorait les études n’allant pas dans le sens de sa politique et montrant son caractère irrationnel. On a désormais, avec l’arrivée de Gilbert Cette à la tête du COR, franchi un cap : ce que l’on souhaite, ce sont des experts aux ordres.

      #expert

  • En Chine, le chômage de masse chez les jeunes embarrasse Pékin

    Le pouvoir s’inquiète particulièrement du défaitisme affiché, avec ironie, par les #jeunes internautes. Ces dernières années, tout un vocabulaire a émergé pour promouvoir une sorte de #philosophie_de_la_paresse : certains parlent de « rester couché » (« tangping »), tandis que d’autres appellent à « laisser pourrir les choses » (« bailan »). Il s’agit, à chaque fois, d’en faire le moins possible au #travail. On pense au « quiet quitting » en vogue aux Etats-Unis pendant la pandémie de Covid-19.

    Une attitude qui suscite peu de compassion de la part de leurs aînés. « Je ne pense pas que le #chômage_des_jeunes soit un gros problème en Chine, parce que beaucoup d’entre eux pourraient trouver un #emploi_, estime Dan Wang, cheffe économiste à la banque hongkongaise Hang Seng. _C’est la génération des enfants uniques, leur famille a énormément investi dans leur éducation donc ils ne veulent pas accepter un job qui soit juste “passable”. Les 12 millions de #diplômés de l’#université en 2023 sont généralement issus de familles aisées qui peuvent se permettre de les soutenir un certain temps », explique-t-elle.

    La preuve en est que certains secteurs, comme la restauration et l’industrie, peinent à recruter. « Les jeunes n’ont pas forcément envie de travailler dans les #usines. C’est vu comme une activité dégradante, non seulement par eux, mais aussi par leurs parents », explique Nicolas Musy, patron de LX Precision, une entreprise suisse qui fabrique, en périphérie de Shanghaï, des composants pour l’industrie automobile, médicale et de télécommunication. « Jusqu’au début des années 2010, c’était beaucoup plus facile de recruter : il y avait cet afflux de travailleurs migrants des campagnes : pour eux, un travail, quel qu’il soit, c’était important. Maintenant, les gens font plus attention à quelles opportunités de carrière ils accèdent », poursuit cet entrepreneur présent en #Chine depuis plus de trente ans. Un phénomène renforcé par la baisse de la population active, qui a atteint son pic en 2010.

    Profond changement de génération

    Beaucoup de jeunes des campagnes alimentant par le passé les lignes de production chinoises préfèrent aujourd’hui travailler comme #livreurs, pour les plates-formes de #commerce en ligne ou de livraison de repas. Une concurrence directe pour les ressources humaines que représentent les #ouvriers. « C’est une difficulté pour nous : travailler à l’usine, ça veut dire être soumis à une certaine discipline, et effectuer des tâches qui peuvent être ennuyeuses. Les jeunes préfèrent souvent la liberté, reconnaît Kathy Sun, directrice des ressources humaines chez Clarion Electronics pour l’Asie chez Forvia, leader français des composants automobiles. Il revient aux entreprises de faire des efforts pour attirer les cols bleus, non seulement en jouant sur la charge de travail et les salaires, mais aussi en offrant un environnement de travail et une culture plus accueillants. »

    Le changement entre générations est profond. En 2021, 58 % des jeunes entrants sur le marché du travail sortaient de l’éducation supérieure (au-delà du baccalauréat), alors qu’ils n’étaient que 30 % en 2012. Même ceux des campagnes, moins privilégiés, ont une expérience éloignée de celle de leurs parents, qui avaient grandi à la ferme et dans la pauvreté. « Pour les générations précédentes, vous pouviez aller à la ville, travailler dur et obtenir une vie meilleure pour vous et votre famille. Les jeunes migrants d’aujourd’hui ont des parents qui ont travaillé dans les grandes villes. Leurs aspirations sont proches de celles des enfants de la classe moyenne : ils sont plus éduqués, ont une idée de leurs droits sur le marché du travail. Ils ne sont plus prêts à travailler de longues journées pour un salaire de misère, décrit Ole Johannes Kaland, anthropologue, associé à l’université de Bergen, en Norvège, qui a réalisé des études sur les enfants de migrants à Shanghaï. Pas un seul des adolescents que j’ai étudiés ne souhaitait travailler dans les usines ou dans le secteur de la construction. »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/10/22/en-chine-le-chomage-de-masse-chez-les-jeunes-embarrasse-pekin_6195996_3234.h
    https://archive.ph/jnmRJ

  • [Fade to Pleasure ] FTP #207.5 w/Snooba
    https://www.radiopanik.org/emissions/ftp/ftp-2075-wsnooba

    Tout individu collabore à l’ensemble du cosmos ….

    Broadcasted & mixed by Snooba on Panik (Brussels-Be) Canal B (Rennes-Fr) C’rock (Vienne-Fr) Louiz Radio (Belgique-Louvain la neuve) You #fm (Mons-Be) Woot (Marseille) Campus FM (Toulouse-FR) RQC (Mouscron)

    FTP 207.5

    Coded Scott Binary Beautiful (Sunshine Variation

    Jon Lee Walk on By Simy Garay Z Sharp Minor Remix

    Brandon Markell Holmes & Pink Flamingo Rhythm Revue - Losing Side [Only Good Stuff]

    Ursula 1000 feat Yuuko ings Life Is So Beautiful

    Claus Casper - All About Love [True Romance]

    Sebb Junior - Sound Of Life (Original #mix) [Only Good Stuff

    Moojo & Bun Xapa Toujours VIF (Original Mix) • Calamar Records

    Pandhora - Sea Sky

    Sirens Of Lesbos-Bowie feat. Erick The Architect (...)

    #philosophie #poetry #jazz #electro #errance #indie #trap #dj #chill #rap #afro #futurism #food #deep #down_tempo #drill #trip #uk #cloud #amalgam #smooth #mood #monday #no_boundaries #sunday #philosophie,poetry,mix,jazz,electro,errance,indie,trap,dj,chill,rap,afro,futurism,food,deep,down_tempo,drill,trip,uk,cloud,amalgam,smooth,fm,mood,monday,no_boundaries,sunday
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/ftp/ftp-2075-wsnooba_16653__1.mp3

  • Historiker Moshe Zuckermann : Annalena Baerbock „ist schlicht und ergreifend keine Israelin“
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/historiker-moshe-zuckermann-baerbock-ist-schlicht-und-ergreifend-ke

    La plupart des politiciennes allemandes passe actuellement par une crise de philosemitisme obsessionnel. Un cas grave de cet état d’esprit est la ministre des affaires étrangères allemande qui a déclaré en public qu’elle était israëlienne. Le professeur de l’université de Tel Aviv Moshe Zuckermann explique pourquoi en réalité elle est ni juive ni citoyenne de l’état hébreux.

    18.10.2023 von Ramon Schack - „In diesen Tagen sind wir alle Israelis“, erklärte Annalena Baerbock bei ihrem Israel-Besuch. Moshe Zuckermann erzürnt solche „fremdbestimmte Israelsolidarität“.

    Prof. Dr. Moshe Zuckermann, Soziologe, Professor für Geschichte und Philosophie an der Universität in Tel Aviv, polemisiert in seinen Büchern gegen die inflationäre Verwendung des Begriffes „Antisemitismus“ in Deutschland und die von ihm dadurch diagnostizierte Methode, Kritik an der israelischen Politik zu diskreditieren. Zuckermann gilt als scharfer Kritiker der israelischen Politik und Gesellschaft. Leidenschaftlich plädiert er für eine Konföderation zwischen Israel und einem unabhängigen Staat Palästina als langfristige Lösung des Konflikts. Das Interview führt Ramon Schack.

    Herr Zuckermann, in den Morgenstunden des 7. Oktober wurde Israel von einem der schwersten Terroranschläge seiner Geschichte heimgesucht. In den folgenden Kommentaren wurden Analogien bemüht, wie „Israels Nine-Eleven“, „Israels Pearl Harbour“, oder gar an die Überfälle auf jüdische Siedlungen im Jischuw – also der jüdischen Gemeinschaften in Palästina vor der Staatsgründung – erinnert. Flankiert von dem offenkundigen Versagen der Geheimdienste, wird aber überwiegend die Tragödie vom Beginn des Jom-Kippur-Krieges 1973 als Vergleich bemüht. Würden Sie dieser Sichtweise zustimmen?

    Ich stimme Ihrer Sichtweise zu, nicht der Analogie zum Jom-Kippur-Krieg von 1973. Zwar ist Israel wie auch damals überrascht worden, und ähnlich wie damals haben die Armee (vor allem der Geheimdienst) und die Politik anfangs versagt. Aber Israel ist diesmal – bei aller unsäglichen Leiderfahrung und Monstrosität der Exzesse – nicht in seiner Existenz bedroht gewesen. Ganz anders war es im Oktober 1973: Israel war damals in seiner Existenz bedroht, und zwar so sehr, dass selbst ein Moshe Dayan am zweiten Tag nach Ausbruch des Krieges in Panik geriet, die Amerikaner eine Luftbrücke von Waffen für Israel einrichteten, und die 6. Flotte der Amerikaner im Mittelmeer in Bereitschaft gestellt worden ist. Damals musste Israel gegen zwei starke Armeen kämpfen (die Armeen Ägyptens und Syriens). Diesmal handelt es sich um eine zwar erstaunlich gut trainierte und agierende militärische Formation, die aber mitnichten vergleichbar ist mit großen staatlichen Armeen – schon gar nicht mit der mächtigen Armee Israels.

    Für innen- und außenpolitische Beobachter ist das Scheitern der israelischen Geheimdienste erstaunlich. Auffällig ist hierbei, dass die Sicherheitssysteme unerwartet und offensichtlich zur gleichen Zeit ausgefallen waren. Haben Sie eine Erklärung dafür?

    Für mich (und nicht nur für mich) erklärt sich das aus der Prädominanz dessen, was man in Israel (schon beim 1973er-Krieg) die „Konzeption“ nennt, nämlich eine vorgefasste Einschätzung, die zur Doktrin gerinnt. So wie man beim Jom-Kippur-Krieg der Konzeption anhaftete, dass weder von Ägypten noch von Syrien eine Attacke zu erwarten sei, so hielt man sich diesmal an der Konzeption, dass die Hamas kein Interesse an einem Waffengang habe. Und sobald sich die Konzeption eingefräst und verfestigt hat, werden die relevanten Institutionen (auch aus Überheblichkeit) blind, gleichsam „immun“ gegen Informationen, die dieser Konzeption widersprechen. Es tritt eine fatale Nonchalance ein.

    Der Terror traf Israel zu einem Zeitpunkt, in dem die Protestbewegung – die Israels gesellschaftliche Opposition in den letzten Monaten prägte – das innenpolitische Klima dominierte. Welche Auswirkungen wird der Massenmord an Zivilisten durch die Hamas auf das innenpolitische Klima haben? Wird sich der Rechtsruck weiter verstärken, oder könnte das Gegenteil der Fall sein?

    Das ist keine Frage, die ich mit Bestimmtheit beantworten kann. Zurzeit ist die Protestbewegung erlahmt. Es war in Israel schon immer so, dass wenn ein Krieg ausbricht, innere Konflikte vertagt werden. Die äußere Bedrohung schafft eine innere Konsolidierung, die einzig dazu beitragen soll, den Krieg zu gewinnen. Deshalb werden auch kritische Analysen und Kommentare öffentlich geahndet oder zumindest verschoben. Wie es dann nach Beendigung des Krieges aussieht, kann nicht prinzipiell vorhergesagt werden: Wenn der Sieg im Krieg Errungenschaften zu verzeichnen hat (etwa im aktuellen Fall die Eliminierung der Hamas), mag das den größten Teil der Bevölkerung so begeistern, dass man die ursprüngliche Opposition aufgibt. Aber es ist mitnichten auszuschließen, dass man dann erst recht die ursprünglich Schuldigen an der Katastrophe zur Rechenschaft wird ziehen wollen – etwa mit einer staatlichen Untersuchungskommission. So war es nach dem Jom-Kippur-Krieg, als eine riesige Protestbewegung entstand, die zum Sturz der regierenden Arbeitspartei führte. Ich hoffe, dass es auch diesmal der Fall sein wird, weiß aber nicht, ob dem so sein wird.

    Sie selbst haben seit Jahren die Besatzungspolitik Ihrer Regierung massiv kritisiert. Fühlen Sie sich angesichts der Ereignisse der letzten Tage eher bestätigt oder haben Sie sich vielleicht auch Illusionen hingegeben, bezüglich der politischen Absicht der Hamas?

    Über die politische Absicht der Hamas habe ich mir noch nie Illusion gemacht. Konnte ich auch gar nicht – sie hat stets hervorgehoben, was sie will: die Eliminierung des Staates Israel. Allerdings war Hamas immer flexibler, als die von ihr vertretene Doktrin, und es gab ja auch eine israelische Interaktion mit ihr, welche die Realität vorschrieb: de facto hat die Hamas, über ihre militärischen Ambitionen hinaus, den Gazastreifen (zwei Millionen Palästinenser) zu verwalten. Die Frage der Besatzung, mithin des Konflikts mit den Palästinensern, bemisst sich für mich nicht nur am Stand der Dinge bei der Hamas. Es gibt ja auch die PLO. Aber das war es ja – Israel hat immer gerade auf das Ausspielen der Hamas gegen die PLO gesetzt, um ja eine Lösung des Konflikts im Sinne der Zweistaatenlösung zu verhindern. An dieser Grundeinsicht haben auch die Ereignisse der letzten Tage nichts geändert.

    „Israel brauche die Hamas und die Hamas brauche Netanjahu“, haben Sie vor rund zwei Jahren in einem Interview geäußert. Sehen Sie das immer noch so?

    Selbstverständlich sehe ich das immer noch so. Israel war Geburtshelfer der Hamas, und Netanjahu hat nachgerade die Doktrin geprägt, dass er die Hamas erhalten möchte, weil sie ihm die Verhinderung der Gründung eines palästinensischen Staates garantiere. Er hat in dieser Hinsicht stets die PLO für die eigentliche politische Bedrohung Israels erachtet. Dass es nun zum Fiasko gekommen ist und die Hamas eventuell untergehen wird (was noch nicht ausgemacht ist), war gewiss nicht sein Plan; er hat das nicht gewollt. Aber schauen Sie, welche Ironie hier im Spiel ist: Selbst der Untergang der Hamas kommt Netanjahu zupass – er wird ihn vielleicht vor gerichtlicher Verurteilung „retten“. Selbst in ihrem Untergang kann er die Hamas gebrauchen.

    In Deutschland wird dieser Tage viel über Antisemitismus berichtet, vor allem mit Blick auf pro-palästinensische Demonstrationen. Sie selbst, als israelischer Staatsbürger und Jude, wurden schon in Deutschland von Deutschen des Antisemitismus beschuldigt. Werden die Begriffe „Juden“, „Zionismus“, „Israel“ und „Antisemitismus“ in der deutschen Öffentlichkeit verwechselt oder gar falsch verwendet?

    Das ist gelinde ausgedrückt. Ich kann nur wiederholen, was ich in Deutschland schon seit Jahren (offenbar vergeblich) zu erklären versuche: Juden, Zionisten und Israel sind mitnichten identische Kategorien, und sei’s, weil nicht alle Juden Zionisten sind, nicht alle Zionisten Israelis, und nicht alle Israelis Juden. Und weil Juden, Zionisten und Israel nicht gleichzusetzen sind, sind auch (negativ gewendet) Antisemitismus, Antizionismus und Israelkritik voneinander zu unterscheiden. Man kann Zionist sein und dennoch Israel kritisieren. Man kann Jude sein, ohne dem Zionismus anzuhängen. Man muss nicht antisemitisch sein, um sich gegen den Zionismus zu stellen und Israel für seine Politik zu kritisieren. Wohl kann ein Israelkritiker auch antisemitisch sein, aber das besagt nicht, dass da ein zwingender Kausalzusammenhang zwischen beiden Kategorien besteht. „Israelbezogener Antisemitismus“ ist primär ein Slogan, um legitime und notwendige Israelkritik zu verhindern, nicht um Antisemitismus zu bekämpfen.

    „Wir sind alle Israelis in diesen Tagen!“, äußerte die deutsche Außenministerin Annalena Baerbock. Wie empfinden Sie diese Worte, als israelischer und deutscher Staatsbürger?

    Es gibt wenige Sachen, die mich politisch und kulturell mehr aufbringen, als derlei erborgtes Judentum bzw. fremdbestimmte Israelsolidarität. Denn nicht nur kann es Frau Baerbock drehen und wenden, wie sie will – sie ist schlicht und ergreifend keine Israelin (weder in „diesen Tagen“ noch sonst wann), und es ist nicht klar, wer dieses ominöse „Wir“ sein soll, in dessen Namen sie spricht. Wenn schon wir Israelis kaum in der Lage sind, uns alle unter einen Hut zu bringen, dann nimmt sich der generalisierende Spruch der deutschen Politikerin wie hohles Gerede aus. Zu fragen wäre zudem, wenn Solidarität mit einer kollektiven Leiderfahrung ausgedrückt werden soll, wann die deutsche Außenministerin ein vergleichbares Mitgefühl mit den Palästinensern bekundet hat, die unter den Israelis seit Jahrzehnten (übrigens auch „in diesen Tagen“) Schlimmstes erleiden. Die Tragik des Nahost-Konflikts darf nicht zu populistischen Parolen verkommen.

    Das ist ein Beitrag, der im Rahmen unserer Open-Source-Initiative eingereicht wurde. Mit Open Source gibt der Berliner Verlag freien Autorinnen und Autoren sowie jedem Interessierten die Möglichkeit, Texte mit inhaltlicher Relevanz und professionellen Qualitätsstandards anzubieten. Ausgewählte Beiträge werden veröffentlicht und honoriert.

    #Israël #Allemagne #Palestine #politique #verts #philosemitisme #wtf

  • Les errements d’Arendt
    https://laviedesidees.fr/Belle-Hannah-Arendt-et-la-question-noire

    La philosophe américaine K. S. Belle analyse la façon superficielle dont Hannah Arendt commenta en 1957 la fin de la #ségrégation raciale aux #États-Unis. Si les critiques de Belle s’avèrent souvent justes, elles ne sauraient s’étendre à l’ensemble de l’œuvre d’Arendt. À propos de : Kathryn Sophia Belle, Hannah Arendt et la question noire, éd. Kimé

    #Philosophie #Histoire #racisme
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20231018_arendt.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20231018_arendt.docx

  • Berlin, la capitale allemande, interdit le keffieh palestinien dans les écoles - Laminute.info
    https://laminute.info/2023/10/13/berlin-la-capitale-allemande-interdit-le-keffieh-palestinien-dans-les-eco

    Plus fort que la #abaya ! J’avoue avoir cru à une blague. Mais non, cela a l’air d’être vrai...

    #fier_d'être_un_démocrate_européen

    Les autorités de Berlin en Allemagne ont interdit le port du keffieh palestinien dans les écoles, affirmant que cela pourrait constituer une menace à la paix, dans le contexte du blocus inhumain imposé par Israël à la bande de Gaza, où les civils sont piégés et n’ont nulle part où aller.

    « Tout comportement démonstratif ou expression d’opinion pouvant être compris comme prônant ou approuvant les attaques contre Israël ou comme soutenant les organisations terroristes qui les mènent, comme le Hamas ou le Hezbollah, représente une menace pour la paix scolaire dans la situation actuelle et est interdit, » La sénatrice de l’Éducation Katharina Guenther-Wuensch a déclaré dans une lettre aux écoles.

    Outre les symboles directs du Hamas ou du Hezbollah, ainsi que les représentations et déclarations glorifiant la violence, l’interdiction s’étend également aux « symboles, gestes et expressions d’opinion qui n’atteignent pas encore la limite de la responsabilité pénale », ce qui inclut le keffieh.

    Le responsable a également interdit les autocollants « Palestine libre » comportant des inscriptions ou une carte d’Israël aux couleurs de la Palestine.

    « De tels actes et symboles mettent en danger la paix à l’école dans la situation actuelle », a déclaré Günther-Wuensch.

    https://www.rbb24.de/politik/beitrag/2023/10/berlin-israel-senatsverwaltung-guenther-wuensch-schulfrieden-palaestinenser-tu

  • Read Xbox chief Phil Spencer’s memo welcoming Activision Blizzard to Microsoft - The Verge
    https://www.theverge.com/2023/10/13/23915634/microsoft-xbox-internal-memo-chief-spencer-activision-blizzard-completion

    Microsoft just finalized its giant $68.7 billion deal to acquire Activision Blizzard earlier today. Xbox chief Phil Spencer has now welcomed Activision Blizzard King employees to Xbox in an internal memo to all of Microsoft’s full-time employees today.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #finance #acquisition #microsoft #activision_blizzard #phil_spencer #bobby_kotick

  • Israel-Gaza-Konflikt – Protest vor Berliner Ernst-Abbe-Gymnasium : Eltern und Schüler von Polizei umzingelt
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/israel-gaza-konflikt-protest-vor-berliner-ernst-abbe-gymnasium-elte

    A Berlin le philosemitisme obsessionnel étouffe le débat publique du conflit en Palestine/Israël. La police interdit ine manifestation des parents d’élèves de l’école où un professeur a frappé un élève qui affichait son soutien aux Palestiniens.

    Les médias s’emparent de l’occasion de pouvoir continuer le récite des méchants Arabes antisemites qui peuplent le dangereux arrondissement Neukölln. On comprend pourquoi l’extrême droite moderne affiche le même philosemitisme comme les institutions officielles allemandes. D’abord leur racisme contre les Arables est plus fort que l’antisemitisme dont ils essayent de se distantier en public puis ils se donnent une image de bons Bürger (le mot allemand « Bürger » signifie aussi « bourgeois », le terme français « citoyen » étant intraduisible sauf par des horreurs linguistiques peu précises comme « Staatsbürger ») qui sont toujours du bon côté.

    https://www.openstreetmap.org/way/364588554

    11.10.2023 von Kevin Gensheimer - Wer am Mittwoch als Schüler des Ernst-Abbe-Gymnasiums in Neukölln nach Schulschluss das Gebäude verlässt, wird von einem großen Polizeiaufgebot begrüßt. Etwa ein halbes Duzend Polizeiautos und zahlreiche Polizisten lösen dort eine nicht genehmigte Demonstration auf, die von Eltern in Folge des tätlichen Übergriffs eines Lehrers gegen einen Schüler dieser Schule organisiert wurde.

    Die dazugehörigen Bilder gingen bereits am Montag viral: In einem Handyvideo sieht man den Lehrer, wie er einem Schüler auf dem Schulhof ins Gesicht schlägt. Der Schüler tritt danach kräftig gegen den Pädagogen. Auslöser des Konflikts war eine Palästina-Flagge, die ein anderer Schüler auf dem Schulhof zeigte. Der Lehrer hatte ihn im Vorfeld mehrfach aufgefordert, die Flagge einzupacken.

    Zwei Tage später, am Mittwochvormittag, versammeln sich Eltern vor dem Gymnasium, um gegen Gewalt an Schulen zu demonstrieren. Dass die Veranstaltung von der Polizei nicht genehmigt wurde, begründet ein Polizeisprecher vor Ort mit der Sorge, die Veranstaltung könne von Hamas-Sympathisanten als Forum genutzt werden. So wird die Veranstaltung kurzerhand aufgelöst.

    Das Problem: Unter den gut 40 Personen sind hauptsächlich Kinder und Jugendliche, die sich den demonstrierenden Eltern anschließen. Auch die minderjährigen Schüler werden von der Polizei eingekesselt. Eine Lehrerin, die gerade aus der Schule kommt, sieht die Szenen und erschrickt: „Da sind sogar Siebtklässler dabei!“ Einige Teilnehmer werden abgeführt. Sie haben nach Angaben der Polizei israelfeindliche Flugblätter verteilt.

    Lehrer: „Schwierig, den Unterricht aufrechtzuerhalten“

    Wie angespannt die Lage im Berliner Schulalltag ist, wird vor Ort besonders deutlich: Die Fronten sind verhärtet, nur wenige möchten über den Vorfall sprechen. Klar ist: Der Schulalltag ist durch den körperlichen Übergriff des Lehrers massiv gestört. Einige Schüler berichten von Krisensitzungen zwischen Lehrern und Schülervertretern. Lehrkräfte, die aus der Distanz die Demonstration betrachten, wollen über den Vorfall nicht sprechen. Ein anonymer Lehrer lässt die Atmosphäre im Schulgebäude aber erahnen: „Wir versuchen den Unterricht aufrechtzuerhalten, aber momentan ist das sehr schwierig.“

    Wenn politische Fronten im Schulalltag aufeinandertreffen, ist pädagogisches Fingerspitzengefühl gefragt. Die Kreuzberger Initiative gegen Antisemitismus in Berlin (Kiga e.V.) organisiert digitale Veranstaltungen für Lehrkräfte, bei denen sie den Pädagogen Handlungsempfehlungen für konfliktgeladene Situationen an die Hand gibt. Vorsitzender des Vereins, Dervis Hizarci, plädiert für deeskalierendes Verhalten, besonders von Lehrern. Man müsse als Pädagoge seine eigenen Gefühle zurückschrauben und ohne Vorbehalte mit Schülern kommunizieren.

    Den von Kai Wegner am Dienstag angesprochenen Vorschlag von Wachpersonal an Schulen, das die Situation an Berliner Schulen unter Kontrolle kriegen soll, sieht er kritisch: „Viel sinnvoller wäre es, die Sozialarbeit zu stärken.“ Im Juni kündigte der Senat an, dem Bezirk Neukölln im kommenden Jahr weniger Geld für soziale Projekte zur Verfügung zu stellen.

    #Allemagne #Berlin #Neukölln #Sonnenallee
    #Palestine #Israel
    #école #pédagogie #philosemitisme

  • Interdire ou dissuader ?
    https://laviedesidees.fr/Interdire-ou-dissuader

    Leibniz mena tout au long de sa vie une intense activité diplomatique en vue d’établir la #paix en Europe. Ses réflexions sur le droit de #guerre et le projet de paix perpétuelle de l’abbé de Saint-Pierre n’ont rien perdu de leur actualité ; le philosophe de l’optimisme tempère les rêves du pacifisme.

    #International #Philosophie #Leibniz

  • Mindestens 300 Israelis getötet, mehrere entführt – Jubel in Neukölln, Deutsche unter Opfern vermutet
    https://www.berliner-zeitung.de/news/gazastreifen-raketen-auf-israel-abgefeuert-hamas-kuendigt-militaero

    La politique allemande aime la guerre. Celle que mène l’état d’Israel au nom de nos valeurs contre ses voisins et dans les zones occupées. On aime aussi la guerre de l’Ukraine contre l’agresseur russe. C’est aussi simple que ça.

    Alors on condamne la joie qu’expriment quelques concitoyens après les frappes contre l’état hébreux. Le maire de Berlin-Neukölln aurait pu s’interroger sur les raisons de cette joie. Il a préféré se tenir à ce qu’il a appris pendant les longues années de son tour des boeufs comme on appelle le circuit de carrière des politiciens socialdémocrates. On défend toujours l’état d’Israël. C’est un dogme de première catégorie.

    C’est triste quand des gens intelligents réagissent comme des chiens de Pavlov sionistes au lieu de donner l’exemple en proposant des initiatives pour la paix. Neukölln et ses habitants ont besoin de paix. Peut-être nous verront encore une conférence pour la paix dans cet arrondissement où cohabitent de nombreux palestiniens et immigrés d’Israël.

    Pour le moment à Berlin on entend surtout les voix des alliés du gouvernement d’Israël. La paix est encore loin à Berlin-Neukölln aussi.

    Neukölln: Menschen mit palästinensischen Flaggen versammeln sich

    Am Samstagabend versammelte sich eine Menschenmenge auf der Neuköllner #Sonnenallee, um den Angriff auf Israel zu feiern. Dutzende Menschen skandierten Sprechchöre und schwenkten palästinensische Flaggen. Die PFLP-Vorfeldorganisation Samidoun veröffentlichte die Aktion auf Instagram. Auch die Berliner Polizei war vor Ort, wie Bilder zeigten. Unklar war zunächst, ob sie auch einschritt.

    Wenige Stunden zuvor hatten bereits Palästinenser-Anhänger in Neukölln mit einigen Aktionen für Empörung gesorgt. So verteilte unter die Organisation Samidoun Süßigkeiten aus Freude über den Großangriff auf Israel. In einem Beitrag der Gruppe auf Instagram wurde ein entsprechendes Foto mit der Bildunterschrift „Es lebe der Widerstand des palästinensischen Volkes“ ergänzt.

    Der Bezirksbürgermeister Neuköllns, Martin Hikel, verurteilte bereits die Nachmittagsaktion des anti-israelischen Netzwerks Samidoun.

    Der SPD-Politiker Martin Hikel sagte der „Welt“: „Dass eine Organisation wie Samidoun in Neukölln Süßigkeiten verteilt, während der Terror über Israel hineinfällt, ist eine entsetzliche Verherrlichung eines furchtbaren Kriegs.“ Darüber hinaus forderte er ein Verbot des Netzwerks. Auch Israels Botschafter Ron Prosor äußerte sich zu der Aktion des Netzwerks – Jubel über die Ermordung von Zivilisten habe keinen Platz, weder in Israel oder Deutschland noch sonst irgendwo auf der Welt, sagte er.

    Laut Polizei sei in dem Zusammenhang zudem Strafanzeige wegen des Verdachts auf Nötigung von Amtswegen gestellt worden. Den Angaben nach soll ein Filmteam angegriffen worden sein.

    #Berlin #philosemitisme
    #guerre #Israel #Palestine #PFLP

  • Jüdisches Berlin : Auf der Spur der Gemeinde Adass Jisroel
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1176672.religion-juedisches-berlin-auf-der-spur-der-gemeinde-adass-jisroe

    C’est une histoire pour rechauffer le coeur des antisemites. Le dernier ex-membre d’une communauté juive traditionnelle éradiquée par les nazis s’empare du patrimoine immobilier de la communauté disparue - dont le cimetière. La ville de Berlin lui file des millions pour rénover les lieux de culte où il n’y a plus de cérémonies depuis longtemps. Enfin son fils vend une partie du cimetière de la communauté à un promoteur qui y fait construire des appartements. Personne n’a jamais pu vérifier où les membres de la famille ont placé les millions qu’ils ont empoché. Fin de l’histoire.

    Moi non plus je ne vais pas perdre mon temps avec une enquête sur la véracité des accusations. Des gens mieux placés que moi ont déjà échoué avec ce projet. Je constate qu’apparamment le philosemitisme inévitable en Allemagne invite les petits et grands malins à monter des combines pour se remplir les poches. Je n’y vois rien de particulièrement juif. C’est mauvais pour la réputation des juifs quand même. #wtf

    https://www.nd-aktuell.de/img/490/270157
    In der Adass-Jisroel-Synagoge (hier 1988) in der Tucholskystraße 40 finden schon seit Jahren keine Gottesdienste mehr statt. Foto: imago/Rolf Zöllner

    29.9.2023 von Karsten Krampitz - Religiöses Leben war im Gesellschaftskonzept der SED eigentlich nicht vorgesehen. Die Kirchen galten als Überbleibsel der alten kapitalistischen Ordnung und sollten früher oder später absterben. Aber was war mit dem Judentum in der DDR? In den 80er Jahren zählten die völlig überalterten Gemeinden noch knapp 400 Mitglieder, davon 200 in Ostberlin. Seit 1965 hatten sie keinen eigenen Rabbiner mehr. Im dritten Band der Kulturgeschichte der DDR von Gerd Dietrich ist nachzulesen, wie Klaus Gysi, jüdischstämmiger Kommunist und Vater des Linke-Politikers Gregor Gysi, sich nach der Wende erinnerte: Die DDR sei Gefahr gelaufen, »früher ›judenfrei‹ zu werden als die Bundesrepublik«.

    »Dies musste unbedingt verhindert werden«, so der frühere Staatssekretär für Kirchenfragen in einem Anflug von Sarkasmus. Dem antifaschistischen Renommee der Deutschen Demokratischen Republik und damit auch ihrer Reputation im Ausland wäre ein irreparabler Schaden entstanden. Und so scheute die DDR keine Kosten, das letzte bisschen jüdisches Leben am Leben zu halten. Aus Staatsmitteln wurden die Mitarbeiter und Funktionäre der Jüdischen Gemeinde entlohnt, ein jüdisches Altersheim betrieben, ebenso eine koschere Fleischerei und eine jüdische Bibliothek in Ostberlin. Darüber hinaus finanzierte der Staat den Wiederaufbau und die Instandhaltung der Synagogen und Gebetsräume in Ostberlin, Dresden, Leipzig, Erfurt, Karl-Marx-Stadt, Halle, Magdeburg und Schwerin.

    Davon, dass sich die Anstrengungen der SED, einschließlich Symbolpolitik und politischer Inszenierungen, reziprok zur Mitgliederentwicklung der Jüdischen Gemeinden verhielten, erzählt »Jüdisch in der DDR«, die neue Ausstellung im Jüdischen Museum Berlin. Berichtet wird aber auch vom Gefühl des Fremdseins in der postnazistischen Gesellschaft, vom Exodus so vieler Jüdinnen und Juden in den ersten Jahren nach der Staatsgründung als Reaktion auf den stalinistischen Antisemitismus.

    Indem die Kuratoren den Blickwinkel von den jüdischen Gemeinden erweitern auf die Familien all jener DDR-Bürger, die ihrer jüdischen Herkunft wegen als »Opfer des Faschismus« anerkannt waren, gelingt ihnen eine Perspektive auf die DDR, für die in den Erinnerungsdiskursen bislang kaum Platz war. Unfreiheit und Repression werden nicht geleugnet, und dennoch war dieser Staat, der vorgab, auf seinem Territorium jeden Rassismus und Antisemitismus »ausgerottet« zu haben, für viele Juden eine Hoffnung.

    Vergessene Glaubensgemeinschaft

    Ein Kapitel aber fehlt in der Ausstellung – die Geschichte um die Israelitische Synagogen-Gemeinde Adass Jisroel; eine orthodoxe Gemeinde, die im SED-Staat formal-juristisch nicht existierte, aber dennoch SED und MfS arg zu beschäftigen wusste. In der Hauptstadt der DDR hatten die Adassianer Ende 1986 sogar eine eigene Ausstellung: »Vernichtet und Vergessen. Adass Jisrael: Die jüdische Gemeinde in Berlin, 1869 bis 1942«, organisiert in den Räumen der Humboldt-Universität.

    Der Jüdischen Gemeinde zu Berlin rechtlich gleichgestellt, erreichte Adass Jisroel in den Jahren der Weimarer Demokratie bis zu 30 000 Gläubige, die vom Krankenhaus, den Schulen und den drei Synagogen Gebrauch machten. Was sich heute jeder Vorstellung entzieht: In den 1920er Jahren war Berlin das Zentrum jüdischen Lebens, jüdischer Kultur. Die zahlreichen osteuropäisch-jüdischen Migranten hatten das Scheunenviertel nahe der Artilleriestraße, heute Tucholskystraße, wo sich eine der Synagogen von Adass Jisroel befand, in einen jiddischen Mikrokosmos verwandelt – mit koscheren Bäckereien, Restaurants und Metzgereien. In dieser Gegend gab es jüdische Buchläden, ein jüdisches Volkshaus, jüdische Kinderheime und vieles mehr. An dieser Blüte jüdischen Lebens wird die Gemeinde Adass Jisroel ihren Anteil gehabt haben.

    Mit Hitlers Machtantritt 1933, der beginnenden Entrechtung und Verfolgung jüdischer Menschen in Deutschland setzte auch der Niedergang von Adass Jisroel ein. Gegen die von den Nazis geforderte Selbstauflösung wehrte man sich lange. Man wolle lieber in Schönheit sterben, hieß es. Im Jahr 1939 wurde Adass Jisroel verboten und in die sogenannte Einheitsgemeinde zwangseingegliedert. Bald schon war es nicht mehr möglich, das Deutsche Reich zu verlassen, das eigene Leben zu retten. Von den Berliner Juden, einschließlich derer, die von den Nazis dazu erklärt worden waren, wurden in der Shoa 55 696 Frauen, Männer und Kinder ermordet, unter ihnen auch viele, die der Israelitischen Synagogen-Gemeinde Adass Jisroel angehörten.

    Für die historische Rückschau 1986 an der HU, konkret in der »Kommode« am August-Bebel-Platz, zeichnete Mario Offenberg verantwortlich, Sozialwissenschaftler und Publizist aus Westberlin, dessen Familie elf Angehörige im Holocaust verloren hat. Sein Urgroßvater war Mitbegründer von Adass Jisroel. Von der Ausstellung berichtete »nd« damals unter der Überschrift »Schwur der Antifaschisten in der DDR verwirklicht«. Überhaupt finden sich im Archiv bis 1990 etliche Berichte zu Adass Jisroel, wie auch zu Mario Offenberg, der sich heute Moshe nennt und 1977 auf der Leipziger Dokfilmwoche mit dem Preis der Palästinensischen Befreiungsorganisation ausgezeichnet wurde.

    Die Geschichte von Adass Jisroel zeigt auch, wie das Politbüro aus jüdischer Geschichte außenpolitisches Kapital zu schlagen versuchte. Dem Gremium und eigentlichen Machtzentrum im Staat gehörten immerhin der Rabbinersohn Albert Norden und der Auschwitz-Überlebende Hermann Axen an. Über die Bedeutung von Adass Jisroel schwärmte Klaus Gysi am 15. Januar 1988 in einem Brief an Honecker: »Trotz ihrer kleinen Mitgliederzahl hat sie ziemlichen Einfluss bei den Juden in den USA, ebenso in anderen Ländern und in Israel.«

    Friedhöfe oder Bauland

    Historiker und Historikerinnen, die sich mit der Geschichte der jüdischen Gemeinde in Ostberlin beschäftigen, wissen von dem Konflikt um den Friedhof der Jüdischen Gemeinde in Weißensee, der mit über 115 000 jüdischen Grabstätten zu den größten seiner Art in Europa zählt. In den 80er Jahren war der Magistrat bemüht, hier eine Durchfahrtsstraße zu bauen. Die Pläne dazu stammten noch aus der Kaiserzeit; daher durchzog den Friedhof auch immer ein breiter, frei gehaltener Streifen. Dennoch löste das Vorhaben in der DDR wie auch international große Empörung aus. In der jüdischen Religion sind Friedhöfe heilige Orte, vielleicht sogar wichtiger als Synagogen. Auch nach 1000 Jahren dürfen Gräber nicht »aufgelöst« werden. Zum Beten können sich Gläubige auch in Privatwohnungen treffen; die Toten aber brauchen einen festen Ort, der in Hoffnung auf die Auferstehung auch Beit HaChayim genannt wird, »Haus des Lebens«.

    Vom damaligen Protest gegen den Straßenbau über den Jüdischen Friedhof berichten jetzt auch die Ausstellungsmacher im Jüdischen Museum. Im Oktober 1986 ordnete Honecker die Einstellung der Baumaßnahmen an – ein erster Erfolg der in der DDR sich langsam formierenden Zivilgesellschaft. Bekanntermaßen aber gibt es in Weißensee noch einen zweiten jüdischen Friedhof, zwei Kilometer nördlich an der Wittlicher Straße gelegen, mit circa 3000 Grabstätten, der zu Adass Jisroel gehört. Und auch um diesem jüdischen Friedhof tobte ein schwerer Konflikt mit dem SED-Staat.

    Genau genommen handelte es sich um das Gelände neben dem Friedhof, auf dem das MfS ein Gebäude für die Kreisdienststellen Weißensee und Hohenschönhausen bauen wollte und noch dazu Wohnblocks für die Mitarbeiter – als sich im Oktober 1986 lautstarker Protest meldete. Eine Gruppe orthodoxer Juden aus Westberlin und dem westlichen Ausland, allen voran der oben erwähnte Mario Offenberg, bot der Staatssicherheit die Stirn: Das Grundstück gehöre noch zum Friedhof Adass Jisroel, der gerade erst mit staatlicher Hilfe aufwendig saniert worden war – angeblich aber nicht alle Gräber. Heiliger Boden sei das. Auf dem »Haus des Lebens« dürften keine anderen Häuser und schon gar keine Dienststellen, von wem auch immer, errichtet werden. Die Empörung der orthodoxen Juden ist im Rahmen einer größeren Dokumentation auf den Internetseiten des Stasi-Unterlagen-Archivs, das nunmehr zum Bundesarchiv gehört, gut dokumentiert.

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    Wie das Nachbargrundstück des Adass-Jisroel-Friedhofs in Berlin-Weißensee zu nutzen sei, war zu DDR-Zeiten umstritten. Foto: Sebastian Wallroth/CC-BY-3.0

    Konkret handelte es sich um 9000 Quadratmeter Ödland, das ursprünglich für eine mögliche Erweiterung des Friedhofes vorgesehen war. In den 50er Jahren war das »Vorratsland« an eine Gärtnerei verpachtet und schließlich im Jahr 1982 von der Jüdischen Gemeinde Berlin, damals Rechtsnachfolgerin von Adass Jisroel, für 28 456 DDR-Mark erworben worden.
    Internationale Abhängigkeiten

    Wie aus einer MfS-Information vom 1. Oktober 1986 hervorgeht, hatte das Bauprojekt bereits begonnen: »Die Wohnungen sollen Anfang 1988 bezogen und das Dienstgebäude der Kreisdienststellen ab Mitte 1988 genutzt werden.« Weiter heißt es in dem Papier, dass ein Bürger Westberlins, namentlich Mario Offenberg, die Bauarbeiter behelligt und sie immer wieder angesprochen habe, dass an diesem Ort jüdische Begräbnisse stattgefunden hätten, es sich demzufolge um heiligen Boden handele. Hinzu kamen Briefe an den Staatssekretär für Kirchenfragen, den Oberbürgermeister sowie den Bezirksbürgermeister von Weißensee, denen notariell beglaubigte Aussagen beigefügt waren. Ein Oberst Studt, bei den Rückwärtigen Diensten des MfS verantwortlicher Leiter im Bereich Bauwesen, beteuerte nach wiederholter Überprüfung: »Es gibt keinerlei Fakten, die vermuten lassen, dass auf dem Baugelände Bestattungen stattgefunden haben.«

    Zur gleichen Zeit sah sich aber der Staatsrat mit Eingaben konfrontiert aus den USA, Großbritannien und Israel. In den Büros des Staatssekretariats für Kirchenfragen werden sämtliche Alarmglocken geläutet haben. Die Volkswirtschaft des kleinen Landes war mehr denn je von westlichen Krediten abhängig, also auch vom Ansehen der DDR im Ausland. Für ein paar neue Stasi-Büros drohte das antifaschistische Image der Republik schweren Schaden zu nehmen. Honecker tat also gut daran, den Konflikt beizulegen. Auf seine Weisung hin wurden die Baugruben wieder zugeschüttet, sodass buchstäblich Gras drüber wachsen sollte. Immerhin: Eine kleine Gruppe jüdischer Menschen hatte verhindert, dass die Stasi vor Ort eine Dienststelle errichtet. Alle Achtung!

    Wie der 2006 verstorbene Historiker Lothar Mertens in seiner Habilitationsschrift über die Jüdischen Gemeinden in der Sowjetischen Besatzungszone/DDR aufzeigt, wurde Mario Offenberg in der Folgezeit nicht müde, in Briefen an das Staatssekretariat für Kirchenfragen und an Honecker persönlich, die Wiedereinsetzung von Adass Jisroel in die alten Rechte zu verlangen. Durfte es doch nicht sein, dass eine Gestapo-Verfügung aus dem Jahr 1939 immer noch Gültigkeit besaß. Als Offenbergs Rechtsvertreter fungierte in jener Zeit der Ostberliner Anwalt und spätere DDR-Ministerpräsident Lothar de Maizière. Und obwohl sich die Jüdische Gemeinde in Ostberlin mit schweren Bedenken trug, zeigte sich die SED-Führung tatsächlich zur Wiederherstellung des alten rechtlichen Zustandes bereit, einschließlich Rückübertragung der früheren Immobilen.

    Schon bald aber führten der energische Einspruch der Westberliner Jüdischen Gemeinde unter Heinz Galinski wie auch der dubiose juristische Status der Offenberg-Gruppe dazu, dass Honecker die Zugeständnisse zurücknehmen ließ. Wie Lothar Mertens schreibt, waren weder die »Israelitische Synagogen-Gemeinde, Adass Jisroel, Berlin« noch die »Gesellschaft zur Förderung von Adass Jisroel Berlin e. V.« im Westberliner Vereinsregister beim Amtsgericht Charlottenburg eingetragen. Der gesamte Briefverkehr war über ein Postfach abgewickelt worden, und auch im Westberliner Telefonbuch kam Adass Jisroel nicht vor.

    Anerkennung und Wohlstand

    https://www.nd-aktuell.de/img/490/270159
    Geschäftsführer der Gemeinde: Mario Offenberg Foto: KdoTA/Akbar

    Mit dem Mauerfall aber wurden die Karten neu gemischt. Am 18. Dezember 1989, auf den Tag genau 50 Jahre nach dem Verbot durch die Nazis, überreichte der neue stellvertretende Ministerpräsident der DDR Lothar de Maizière dem Gemeindevorsitzenden von Adass Jisroel, Ari Offenberg, dem Vater von Mario Offenberg, feierlich die Regierungserklärung, die eine Rückgabe aller früheren Gemeindestätten in Ostberlin ausdrücklich einschloss (Synagoge, Gemeindezentrum, Krankenhaus und Friedhof). Wie der Journalist Hendryk M. Broder später in einem Artikel für »Die Zeit« feststellte, war diese Regierungserklärung nahezu identisch mit dem Forderungskatalog, den der Offenberg-Anwalt de Maizière im Jahr zuvor dem Staatssekretariat für Kirchenfragen vorgelegt hatte.

    Adass Jisroel erhielt von der DDR-Regierung Immobilien im Millionenwert, einschließlich eines ehemaligen SED-»Ferienobjekts« am brandenburgischen Mellensee. Darüber hinaus wurde ihr der Status einer Körperschaft des öffentlichen Rechts zuerkannt und eine nicht unbeträchtliche Anschubfinanzierung, über deren Verwendung nie Rechenschaft abgelegt wurde, so Broder. Adass Jisroel habe von der Regierung der DDR 1990 3 Millionen Mark und 42 000 Dollar bekommen. Broder schrieb von einer »Phantomgemeinde«, einem »Familienunternehmen« der Offenbergs. Auf den Namen Adass Jisroel gebe es kein Copyright. Mario Offenberg, Geschäftsführer der Israelitischen Synagogen-Gemeinde, wird das dezidiert anders gesehen haben. Und für einige Jahre wird es infolge der Immigration sowjetischer Juden dort auch tatsächlich so etwas wie ein Gemeindeleben gegeben haben. Aber das scheint lange her zu sein.

    Wer heute am Freitagabend die Adass-Jisroel-Synagoge, Tucholskystraße 40, besuchen will, wird von den wachhabenden Polizisten belehrt, dass es einen Gottesdienst und dergleichen hier schon seit Jahren nicht mehr gebe. In der Torstraße 85, im Gebäude des alten Krankenhauses von Adass Jisrael, um das Mario Offenberg mit der DDR-Regierung schwer gerungen hatte, vermietet heute das »Clubhouse Berlin« teure Apartments. Und der Friedhof, auf dem vermutlich seit vielen Jahren niemand mehr beerdigt wurde, ist für Besucher nicht zugänglich.

    Auf dem einstigen Ödland, wo angeblich jüdische Gräber liegen sollten, weshalb Minister Erich Mielke seinerzeit der Hausbau verweigert wurde, hat seit 2017 die Wohnungsbaugenossenschaft BeGeno16 Wohnraum für 250 Menschen geschaffen. Wo einst das MfS-Dienstgebäude hätte stehen sollen, finden sich heute, laut Broschüre der Bauherren, Eigentumswohnungen. Wie auf dem Gelände, für das sich Adass Jisroel einst so energisch einsetzte, Wohnungen gebaut werden konnten, ist unklar. Überhaupt: Was ist eigentlich aus dem »Ferienobjekt« geworden, das die Modrow-/de Maizière-Regierung der Israelitischen Synagogen-Gemeinde überlassen hatte? Wer hat vom Verkauf der Immobilen profitiert? Was ist mit dem Geld geschehen?

    Moshe Offenberg ließ Fragen dazu unbeantwortet. Es handele sich um »Entstellungen und Insinuationen«, schreibt er. Der Geschäftsführer von Adass Jisroel durfte im Dezember letzten Jahres von Stadtbild Deutschland e. V. einen Preis entgegennehmen: für die rekonstruierte Fassade des Gemeindehauses in der Tucholskystraße. Langsam wird es Zeit, hinter die Fassade zu schauen.

    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1176419.ausstellung-ein-anderes-land-juedisch-in-der-ddr-antisemitismus-i

    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1175807.religion-juedisches-berlin-schabbat-schalom.html

    #Berlin #DDR #histoire #religion #juifs #avidité #philosemitisme #Mitte #Weißensee

  • ★ KROPOTKINE : LA MORALE ANARCHISTE - Socialisme libertaire

    L’histoire de la pensée humaine rappelle les oscillations du pendule, et ces oscillations durent déjà depuis des siècles. Après une longue période de sommeil arrive un moment de réveil. Alors la pensée s’affranchit des chaînes dont tous les intéressés — gouvernants, hommes de loi, clergé — l’avaient soigneusement entortillée. Elle les brise. Elle soumet à une critique sévère tout ce qu’on lui avait enseigné et met à nu le vide des préjugés religieux, politiques, légaux et sociaux, au sein desquels elle avait végété. Elle lance la recherche dans des voies inconnues, enrichit notre savoir de découvertes imprévues ; elle crée des sciences nouvelles.
    Mais l’ennemi invétéré de la pensée — le gouvernant, l’homme de loi, le religieux — se relèvent bientôt de la défaite. Ils rassemblent peu à peu leurs forces disséminées ; ils rajeunissent leur foi et leurs codes en les adaptant à quelques besoins nouveaux. Et, profitant de ce servilisme du caractère et de la pensée qu’ils avaient si bien cultivé eux-mêmes, profitant de la désorganisation momentanée de la société, exploitant le besoin de repos des uns, la soif de s’enrichir des autres, les espérances trompées des troisièmes — surtout les espérances trompées — ils se remettent doucement à leur œuvre en s’emparant d’abord de l’enfance par l’éducation (...)

    #Kropotkine #morale #anarchisme #religions #philosophie #émancipation...

    ▶️ Lire la suite..
    https://www.socialisme-libertaire.fr/2023/07/kropotkine-la-morale-anarchiste.html

  • [Fade to Pleasure ] #204.5 w/ Snooba
    https://www.radiopanik.org/emissions/ftp/2045-w-snooba

    La démarche poétique est une démarche de naturation qui s’opère sous l’impulsion démentielle de l’imagination.

    Ftp 204

    Echo conscious- Arrived

    muqata_a_ma_wara

    marcy_mane_prosecco__prod_by_mrcheezl_

    jam_city_redd_st__turbulence__x-tended_mix

    sabrina_bellaouel_arab_liquor

    joey_g_ii_the_mask

    matvei_my_mind

    Cortese-_Tell_Me

    rennie foster i ve been waitin

    delilah holliday ong Time Coming

    Aberton - Illusion • Moiss Music Black

    jerome_sydenham__fatima_njai_the_operator

    Tim_Engelhardt-High_Places

    David_Holmes_ft_Raven_Violet-Necessary_Genius_Decius_Remix

    djdextro_forbidden_dreams

    addison_groove_eh_wut.

    Lloyd_Stellar-Digital_Hallucinations_Exploited_Club

    maria_chiara_argir__greenarp__terracassette_remix

    Broadcasted & hosted by Snooba on Panik (Brussels-Be) Canal B (Rennes-Fr) (...)

    #philosophie #poetry #mix #electro #errance #trap #dj #chill #rap #afro #futurism #food #deep #down_tempo #drill #trip #uk #cloud #amalgam #smooth #fm #mood #monday #no_boundaries #sunday #philosophie,poetry,mix,electro,errance,trap,dj,chill,rap,afro,futurism,food,deep,down_tempo,drill,trip,uk,cloud,amalgam,smooth,fm,mood,monday,no_boundaries,sunday
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/ftp/2045-w-snooba_16524__1.mp3

  • Écologistes, au #travail !
    https://laviedesidees.fr/Paul-Guillibert-Exploiter-les-vivants

    Comment réconcilier les travailleurs et l’écologie ? En rappelant que celle-ci doit s’intéresser aux modes de production autant que de consommation. Se constituerait alors un « communisme du vivant » dont Paul Guillibert esquisse les concepts fondamentaux. À propos de : Paul Guillibert, Exploiter les vivants. Une #écologie politique du travail, Amsterdam

    #Philosophie #nature #marxisme #exploitation #animaux
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20230925_guillibert.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20230925_guillibert-2.docx

  • [Fade to Pleasure ] #203.5 w/Snooba
    https://www.radiopanik.org/emissions/ftp/2035-wsnooba

    “Les événements sont l’écume des choses dont les causes profondes résident dans l’ensemble du cosmos.”

    Ftp 203.5

    BRECON -Contort

    Iman Houssein - House of Light [BBE Music]

    mykki blanco - slug christ ketamine

    Col Lawton - Little Closer Liz Somes featt Katty Heath

    Dana ruh - tj mornings.

    Wyatt marshall pepe g - coco bomb

    Ransel - Love Is In The Air 320

    Act On & Josh Burnett - Take You On (Extended #mix)

    Nguzunguzu - Mirage Girl Unit Rmx

    Automat feat. Barbie Williams - Climb [Only Good Stuff]

    Reinhard Vanbergen - Lost In Rèverie

    Karen y Los Remedios – Silencio

    Ana Frango Elétrico - Insista em Mim [Only Good Stuff]

    WMC Cut Mella Dee Spangled On The Terrace (...)

    #philosophie #poetry #electro #errance #trap #dj #chill #rap #afro #futurism #food #deep #down_tempo #drill #trip #uk #cloud #amalgam #smooth #fm #mood #monday #no_boundaries #sunday #philosophie,poetry,mix,electro,errance,trap,dj,chill,rap,afro,futurism,food,deep,down_tempo,drill,trip,uk,cloud,amalgam,smooth,fm,mood,monday,no_boundaries,sunday
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/ftp/2035-wsnooba_16492__1.mp3

  • La liberté religieuse, jusqu’où ?
    https://laviedesidees.fr/Astrid-Von-Busekist-La-Religion-au-tribunal

    La séparation entre l’Église et l’État est un principe qui, dans bien des cas, est difficilement applicable. Certains cas exigent que l’on trouve un équilibre subtil entre la liberté religieuse et l’égalité de traitement. À propos de Astrid Von Busekist, La #religion au tribunal, Essai sur le délibéralisme, Albin Michel

    #Philosophie #État #justice
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20230922_desmons.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20230922_desmons.pdf

  • L’égalité démocratique à l’épreuve du #tirage_au_sort
    https://laviedesidees.fr/L-egalite-democratique-a-l-epreuve-du-tirage-au-sort

    Pour beaucoup, les assemblées citoyennes tirées au sort sont l’instrument miracle pour restaurer la légitimité démocratique, prendre les bonnes décisions politiques et réaliser l’égalité entre les citoyens. Mais quelle égalité démocratique une assemblée issue du hasard incarne-t-elle exactement ?

    #Philosophie #démocratie #égalité
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/202309_lever.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20230912_lever.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20230912_lever.pdf

  • Gramsci face au monde grand et terrible
    https://laviedesidees.fr/Gramsci-face-au-monde-grand-et-terrible

    La vie et l’œuvre de Gramsci sont inséparables. Les Cahiers de prisons doivent être lus en prenant en compte les contextes dans lesquels ils ont été écrits. C’est ainsi que l’on perçoit leur cohérence et leur profondeur théorique. À propos de : Romain Descendre et Jean-Claude Zancarini, L’Œuvre-vie d’Antonio Gramsci, La Découverte

    #Philosophie #Italie #marxisme #communisme
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20230906_grasmci.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20230906_grasmci.pdf

  • Incapables de faire face à l’afflux de demandeurs, les Restos du cœur appellent à l’aide

    L’association a annoncé qu’elle allait devoir éconduire 150 000 personnes. Le gouvernement a promis 100 balles par tête (15 millions d’€), mais pas de Mars.

    « Nous demandons des réponses concrètes, précises, immédiates, et le lancement d’un plan d’urgence alimentaire. » Le président des #Restos_du_cœur, Patrice Douret, a adressé un appel à l’aide aux « forces politiques et aux forces économiques » lors du « 13 heures » de TF1, dimanche 3 septembre. Il décrit une « situation inédite » : jamais, depuis leur création en 1985 par Coluche, les Restos du cœur n’avaient aidé autant de monde – ils ont déjà accueilli 1,3 million de personnes cette année, contre 1,1 million en 2022. Et jamais l’association n’avait autant dépensé, du fait de ces besoins accrus et de l’inflation : elle doit acheter plus du tiers de la nourriture qu’elle distribue et faire face aux surcoûts d’électricité, de transports…
    « A ce rythme-là, si on ne fait rien, les Restos du cœur pourraient [comme l’école et l’hôpital] mettre la clé sous la porte d’ici trois ans ». Ils vont « réduire fortement » le nombre de personnes accueillies pour se concentrer sur ceux qui ont les plus faibles « restes à vivre ». « On devra aussi réduire les quantités pour tous ceux qu’on pourra accueillir ».
    (...) Avec les trois autres associations bénéficiant de l’#aide_alimentaire européenne – les banques alimentaires, le Secours populaire et la Croix-Rouge –, il a demandé au printemps à rencontrer Maquereau. Il a aussi appelé, dans une tribune au Monde, à renforcer le Soutien européen à l’aide alimentaire. Sans résultat.

    Cette fois, des élus de nombreux partis (HellFI, RN, Pécéèfe, EELV, Répoublicains, P$) se sont émus de la situation, plusieurs ont soutenu l’idée du « plan d’urgence alimentaire ». Les Mousquetaires et Carrefour ont promis d’effectuer des dons et d’organiser des #collectes.

    La ministre des solidarités, Aurore Bergé a indiqué que l’aide alimentaire du gouvernement avait été portée à 156 millions d’euros cette année et que, « dans les prochains jours, 15 millions d’euros » seront « mis sur la table » pour aider les Restos du cœur à « passer cette période », et 6 millions d’euros débloqués en faveur des associations d’aide aux tout-petits. Elle a elle-aussi lancé « un appel solennel aux grandes entreprises », qui avaient su se mobiliser pour la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris, et compte les recevoir rapidement, en même temps que les présidents des grandes associations de solidarité.

    Cette annonce « ne répond pas à l’urgence », puisque « même en réduisant le nombre de personnes accueillies et les quantités données, nous avons besoin de 35 millions d’euros pour terminer notre exercice à l’équilibre en mars, réagit le pédégé des Restos. De plus, arnaque classique, les 15 millions annoncés englobent une dizaine de millions d’euros déjà budgétés dans le cadre du plan “Mieux manger pour tous”.

    Les autres grands acteurs de l’aide alimentaire soulignent l’urgence à agir. « Nous recevons moins de dons de nourriture de la #grande_distribution et de l’#industrie_agroalimentaire, et nous avons moins d’aides européennes que durant la crise sanitaire, tandis que les besoins augmentent fortement, résume Laurence Champier, D.G. des B.A.. Nous sommes obligés de rationner les associations que nous aidons et de limiter leur nombre. Notre secteur a besoin de crédits suffisants et pérennes, d’autant plus que les particuliers risquent de moins pouvoir donner ! »
    Côté du Secours pop : « Nous accompagnons désormais 3,5 millions de personnes, y compris de plus en plus d’étudiants, de retraités et des personnes qui travaillent. Nous essayons de partager plutôt que de refuser des gens, car il y en a déjà beaucoup trop qui sont en dehors des radars, explique le D.G. de l’association, Thierry Robert. Il faut plus de soutien, et aussi plus d’accompagnement humain de la part de l’Etat. Nos bénévoles constatent combien la dématérialisation des services publics prive de nombreuses personnes de leurs droits. »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/09/04/l-appel-a-l-aide-des-restos-du-c-ur-confrontes-a-une-situation-inedite_61876

    #alimentation #plan_d’urgence_alimentaire

  • Nous continuons d’arpenter comme des funambules, entre ombre et lumière…

    « Avant d’apprendre à lire, il faudrait apprendre à voir. L’écriture est visible et c’est le premier obstacle que Nicolas Taffin nous aide à franchir au long de ses essais sur la typographie. Il nous montre l’importance de la forme des lettres auxquelles doivent être « en direct » substitués les sons de la voix. La lecture est d’abord un aperçu global de la page, de ses formes, mais aussi de ses « contreformes » que le typographe doit aligner comme un jardinier organise ses parterres, avec des alignements, des hauteurs et des espacements équilibrés, pour offrir un ensemble harmonieux qui va permettre une lecture ».

    Dans sa préface Michel Melot discute, entre autres, des erreurs, de Lure, du monde « du son et du texte », de surface d’impression, de « pleine forme », d’intervalle ni blanc ni vide, de typographie…

    note sur : Nicolas Taffin : Typothérapie

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/08/31/nous-continuons-darpenter-comme-des-funambules

    #livre #philosophie

  • Mario Tronti, itinéraire d’un intellectuel organique
    https://laviedesidees.fr/Mario-Tronti-itineraire-d-un-intellectuel-organique

    L’opéraïsme est un courant marxiste qui fut très influent au sein des mouvements sociaux de l’Italie des années 1970 ; il a ensuite connu une fortune philosophique jusqu’en France grâce à Toni Negri. Le parcours de Mario Tronti, disparu le 7 août dernier, illustre une autre facette de la période.

    #Philosophie #Italie #ouvriers #marxisme #Portraits
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20230829_tronti.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20230829_tronti-2.docx