• La rupture conventionnelle a balayé les licenciements, mais reste loin derrière la lettre de démission (d’après DARES)
    http://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/11/26/la-rupture-conventionnelle-a-balaye-les-licenciements-mais-reste-loin-derrie

    En effet les #salariés claquent toujours la porte de l’#entreprise. Les ordres de grandeurs n’ont d’ailleurs rien de comparable : le taux de démission est quatre fois supérieur à celui des ruptures conventionnelles.

    Sans compter les transferts de salariés au sein d’une même entreprise, le nombre de sortie de salariés par rapport à l’effectif des entreprises de 10 salariés et plus a été de : 14,6 % au deuxième trimestre indique la Dares. 14,6 % = 11,5 % pour fin de CDD + 1,2 % pour démission + 0,1 % de licenciements éco + 0,5 % de licenciements autres qu’éco + 0,3 % de ruptures conventionnelles + 0,4 % de fin de période d’essai et enfin +0,3 % de départs à la retraite. La principale raison étant la hausse du recours au CDD bien sûr.

    #chômeurs #précaires

  • CIP-IDF > #Droits_rechargeables, précarité éternelle
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7461

    Depuis le 1er Octobre, la convention d’#assurance_chômage signée le 22 mars et agréée par le #gouvernement est en application dans son intégralité.

    Les témoignages arrivent en nombre chaque jour. C’est le désespoir qui s’exprime pour des milliers de gens. Nous l’avions dénoncé dès la signature, aujourd’hui les faits parlent d’eux-mêmes.

    Une fois de plus, ce sont les plus #précaires qui trinquent !

    • "Droits rechargeables" : Caroline, cadre, 900€/mois au lieu de 3.600.
      http://www.lesechos.fr/journal20141229/lec1_france/0204041033798-caroline-cadre-a-900-euros-par-mois-au-lieu-de-3600-1078671.p

      Cette cadre dans la finance a occupé un poste payé 4.500 euros par mois pendant plus de trois ans avant de s’inscrire à Pôle emploi.
      Parmi les exemples mis en ligne par le #comité_de_chômeurs CGT du Morbihan, celui de Caroline est le plus frappant. Quand la jeune femme s’est séparée de son mari, il y a quelques années, #elle n’a pas eu le choix. Cette ancienne cadre dans la finance installée dans le Sud a dû retrouver tout de suite un #emploi pour se loger et nourrir ses deux filles. Elle a pris le premier poste qu’elle a trouvé, un #mi-temps payé quelque 1.300 euros par mois. Au bout de neuf mois, elle s’est retrouvée au chômage - avec une allocation de quelque 850 euros par mois - et est alors montée en région parisienne pour multiplier ses chances de retrouver un emploi conforme à son profil. Bon calcul : au bout de trois mois à Pôle emploi, elle est embauchée sur un poste à environ 4.500 euros net. Trois ans et trois mois plus tard, en octobre dernier, la voici de retour à #Pôle_emploi, soit juste après l’entrée en vigueur des droits rechargeables.
      Le mois dernier, elle a reçu sa notification de droits. Surprise... Alors qu’elle s’attendait à une #allocation de quelque 3.600 euros par mois, elle apprend qu’elle touchera seulement 850 euros.La raison ? Elle n’avait pas épuisé ses anciens droits à indemnisation . « Il aurait fallu pour cela que je reste à mon poste 60 jours de plus pour arriver à 3 ans et 163 jours de travail, puisqu’il me restait encore 163 jours d’indemnisation que je n’avais pas consommés », explique-t-elle aux « Echos ». [ou débuter sa période de #chômage un peu avant la mise en application de cette #convention_anti-chômeurs, ce que Les Échos n’envisagent pas car le chômage c’est mal , ndc]

      A cela s’ajoute une autre incidence des droits rechargeables : celle sur le calcul des jours de #différés_d'indemnisation résultant des indemnités compensatrices de congés payés perçues au moment du départ de l’entreprise.
      Il restait 18 jours de vacances à prendre à Caroline, qui correspondaient à environ 4.200 euros. Mais, avec les droits rechargeables, cette somme a été divisée non pas par son #salaire journalier effectif, juste avant le chômage, mais par celui qu’elle avait perçu dans son emploi précédent. Résultat : trois mois de différé d’indemnisation en plus au lieu d’un . Avec les 7 jours de délai d’attente et les 180 jours des indemnités de rupture, Caroline, dont la pension alimentaire pour ses filles (200 euros) a été calculée sur son salaire en activité, sera indemnisée à partir du 2 août 2015 [plus de 9 mois sans alloc pour commencer par bien (ré)apprendre que le chômage c’est mal , ndc], à 850 euros. Elle ne commencera à toucher 3.600 euros d’allocations qu’en janvier 2016. Mieux vaut pour elle avoir retrouvé un emploi d’ici là. [cqfd, ndc]

      #rupture_conventionnelle

  • [Mobilisation contre la] Fermeture des #CAF - Primitivi
    http://www.primitivi.org/spip.php?article664

    Dans l’envolée programmée de nos prétendus acquis sociaux, prochain service en ébranlement : les Caisses d’Allocations Familiales. Les batiments d’accueil ferment tour à tour, #Marseille fait office de Bêta test pour un monde de demain où l’informatique se substitue aux agents d’accueil des services sociaux.

    Une #vidéo de la #manifestation :
    http://player.vimeo.com/video/112311012?autoplay=1

  • Révolutions #précaires, essai sur l’avenir de l’#émancipation, de Patrick Cingolani (la découverte) vient de sortir en librairie

    On peut lire les 25 premières pages (intro) du livre et la table, là :
    http://widget.editis.com/ladecouverte/9782707181923/#page/8/mode/1up

    Patrick Cingolani, sociologue qui a participé à la revue #Révoltes_Logiques aux côtés de Jacques Rancière (et de ce fait, à une critique de la #sociologie bourdieusienne) avait publié, durant les 80’, un livre remarquable L’exil du précaire ; par la suité il a été l’auteur d’un Que sais-je ? sur la #précarité.

    #livre #échantillon_gratuit (comme tout dealer qui se respecte) #paywall

  • Gérard Collomb (#PS) propose une période d’essai de deux à trois ans pour les #CDI
    http://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/11/19/gerard-collomb-propose-une-periode-d-essai-de-deux-a-trois-ans-pour-les-cdi_

    Le sénateur-maire socialiste de Lyon, Gérard Collomb, préconise une période d’essai de deux à trois ans pour les contrats à durée indéterminée (CDI), dans un entretien accordé à L’Usine nouvelle, mardi 18 novembre.
    Lire aussi : A 30 ans, ils n’ont jamais connu de CDI
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/11/21/j-ai-l-impression-d-etre-une-variable-d-ajustement_3518083_3224.html

    Tenant de l’aile droite du parti socialiste, M. Collomb envisage « plus de #flexibilité au début du contrat ». Celui-ci « serait signé avec une #période_d'essai de deux ou trois ans, par exemple, pour que l’entrepreneur évalue le salarié et l’évolution de l’activité », propose l’élu :

    « La sécurité augmenterait au fil du temps, avec des périodes de préavis rallongées, des indemnités plus conséquentes. »
    « Sur le #CDD [contrat à durée déterminée], ce serait bien d’avoir une période plus ample », avance également M. Collomb, partisan de la « flexisécurité ».

    Dans un entretien accordé à L’Obs, le 22 octobre, le premier ministre, Manuel Valls, a dit vouloir « agir » sur les « inégalités importantes » entre les #salariés « très protégés » en CDI et les salariés #précaires en CDD et en intérim, abordant prudemment la question d’un #contrat_de_travail_unique.

    On peut par ailleurs aller voir le docu « Pôle emploi, ne quittez pas » qui se termine par un « le travail c’est la liberté » du maire et l’aveu satisfait d’un autre notable local du PS de Livry Gargan lors de l’embauche de 4 « contrats d’avenir » comme éboueurs : « 4 pour le prix d’un »...

    #crapules PS = #police_sincère

  • CIP-IDF > Un nouveau modèle d’indemnisation du chômage - Novembre 2014
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7451

    Pourquoi des poètes du temps de la #pauvreté, et pourquoi des artistes encore du temps de la guerre et de la haine ?

    Pourquoi prétendre jouer, ce mot, « jouer », jouer et #résister au #travail, et bien plus qu’au travail, là encore, résister au discours sur le travail ?

    Ne vaudrait-il pas mieux écouter en effet, acquiescer, rester là dans son rôle, amuser et ne pas inquiéter, faire ce qu’on dit et non ce qu’on pense, prendre sa belle mine de circonstance et parler de belles et longues heures entre gens qui s’entendent et se comprennent de la dureté du temps sans se soucier jamais d’en changer le cours, ne serait-ce qu’une seule seconde ?

    Et remercier encore poliment de ce qu’on nous doit pourtant, et se prosterner avec déférence pour une aumône prise sur notre propre fortune ?

    Du Luxe et de l’impuissance, Jean-Luc Lagarce, 1995

    L’Emploi ne recouvre pas le travail, le travail ne recouvre pas la vie.

    Aujourd’hui, 35% de la population active est en situation #précaire face à l’emploi (#chômeurs, #CDD , #Interim, nouveaux indépendants). En tenant compte des CDD et CDI à temps partiel, c’est en fait à 40% que l’on peut estimer la part de la population active directement concernée par la crise de l’emploi. Cela ne va qu’augmenter puisque 90% des embauches se font actuellement en contrats courts.

    Les politiques qui sont menées actuellement par les gouvernements européens, basées sur un objectif de plein emploi conduisent toutes à une logique de durcissement des conditions d’accès aux droits à l’assurance chômage et à une baisse des revenus de l’indemnisation. Ce durcissement a pour effet second de dégrader les conditions de travail de ceux qui sont en situation d’emploi (baisse des salaires, flexibilité accrue, chantage à l’emploi).

    Nous refusons l’idée d’un plein emploi à tout prix, d’un plein emploi précaire selon le modèle allemand, ses lois Hartz, et ses conséquences désastreuses en terme d’accroissement vertigineux du nombre de travailleurs pauvres.

    En France, le dogme actuel est celui d’une politique d’assurance chômage de plus en plus individualisée, où chaque salarié acquière des droits proportionnellement à ce qu’il travaille.. Le chômeur se voit incité à l’emploi par la nécessité qu’il a d’entretenir son capital de droits pour ne pas sombrer socialement. Les travailleurs sont ainsi mis en #concurrence sur un marché de l’emploi particulièrement féroce. Si on regarde les chiffres de Pôle Emploi, on recense 6 millions de chômeurs contre seulement 200 000 offres d’emploi (dont 90 % de contrats courts ou atypiques)…

    Nous contestons aujourd’hui les idéologies qui prennent le plein emploi comme référence et les chiffres du chômage comme quasi-unique indice de pilotage des politiques de l’emploi et du revenu.

    Le plein emploi est un mythe. Les politiques fondées sur l’objectif d’un retour au plein emploi ne permettent pas de penser l’assurance chômage comme un outil d’#émancipation sociale dans les pratiques de l’emploi aujourd’hui. En revanche, le maintien de ce mythe est propice à l’idéologie néolibérale, entretenant l’idée d’une dette de l’assurance chômage et accélérant la déconstruction des droits sociaux liés au travail (attaque des minimums salariaux, des contributions sociales, de la juridiction prudhommale) sur l’argument qu’ils seraient trop coûteux. Dans le système paritaire à la française, les syndicats patronaux tenants de cette idéologie sont dominants dans la définition des règles de l’assurance chômage et n’ont aucun intérêt à sortir d’un système qui accroît la précarité des travailleurs. Les paroles politiques et les relais médiatiques derrière sont légion qui assènent que la France vit au dessus de ses moyens en maintenant un système de protection sociale mutualiste et redistributif.

    Il faut penser l’assurance chômage à partir du constat d’un impossible retour au plein emploi. Le plein emploi est-il au demeurant souhaitable s’il est lié à des logiques de surproduction aux conséquences écologiques néfastes ? La pensée politique sociale ne peut-elle assumer pleinement que la place de l’emploi salarié dans la vie des gens va aller en diminuant, et que c’est le sens de l’émancipation et du progrès ? Reste la question du partage du travail et des richesses : c’est ici que l’assurance chômage peut se montrer l’#outil d’une politique sociale vertueuse au contraire d’un levier de casse des droits, si elle est pensée dans le sens de l’accompagnement des pratiques professionnelles et de la socialisation des risques de la précarité.(...)

    Nous affirmons que les choix qui sont fait aujourd’hui en termes d’assurance chômage sont idéologiques et destructeurs et qu’il est important d’y opposer des choix politiques déterminés. Il faut pour cela défendre le mutualisme et le salaire socialisé en réfutant l’argument idéologique de son coût.

    Le Nouveau Modèle : les grands principes d’un modèle mutualiste (...)

    • IJ : Indemnité Journalière (en euros)
      SMICJ : Smic Jour (en euros)
      n : Coefficient pondérateur pour obtenir l’IJ en net
      k : Coefficient multiplicateur
      k . SMICJ . n : Indemnité journalière maximum théorique (en euros)
      p : coefficient compris entre 0 et 1
      hm : Nombre d’Heures Minimum requis pour rentrer dans le régime (en heures)
      sm = hm . SMIC horaire (en euros)
      hmoy : Variable permettant de régler la pente de la courbe (en heures)
      smoy : Variable permettant de régler la pente de la courbe (en SMIC annuel)
      NHT : Nombre d’heures travaillées pendant la période de référence (en heures)
      SAR : Total des salaires de la période de référence (en euros)

      Calcul de l’indemnité
      Notre formule répond à une exigence de répartition plus juste des allocations sur un principe mutualiste et réduit l’écart entre les faibles et les fortes indemnités. Il rééquilibre l’indemnisation annuelle entre allocataires ayant perçu le même salaire annuel.

      La formule tenant compte à la fois du salaire annuel et du nombre d’heures déclarées, elle permet de faire évoluer l’indemnité journalière (IJ) entre un plancher fixé à un SMIC/jour et un plafond fixé à K fois le SMIC/jour.

      En supprimant ainsi au maximum les effets de seuil, cette formule ajointe au principe de plafond tend à engendrer des comportements vertueux assurant la stabilité du modèle.

      Cette formule permet de faire varier le nombre d’heures minimum requises pour entrer dans le régime entre 507h (critère actuel) et 0h.

      #pas_con !

      1•SMIC, pour quelqu’un qui a tout juste les minimums requis
      k•SMIC, pour un nombre d’heures et un salaire infinis

  • Le stagiaire bandeau d’i>Télé, c’était moi : 8h non-stop, pas de relecture, 430 euros/mois - le Plus
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1278207-le-stagiaire-bandeau-d-i-tele-c-etait-moi-8h-non-stop-pas-

    Il y a quelques années, j’ai réalisé un stage à la rédaction d’i>Télé. Comme beaucoup d’apprentis journalistes indécis, j’avais postulé dans l’idée de me faire un avis sur le monde de la télévision. Pas totalement convaincu par le choix de ma spécialisation, je me disais qu’avec ce stage je serais enfin fixé.
     
    Par chance, on m’a rappelé – toutes les rédactions ne font pas cet effort. Au téléphone, j’ai pourtant vite déchanté : le seul stage possible était celui du bandeau, autrement dit rédiger ces lignes de texte qui défilent en bas de l’écran, donnant les infos les plus « chaudes ».
     
    Je n’ai pas sauté de joie, j’ai même longuement hésité avant d’accepter. Finalement, je me suis dit qu’avec un peu de chance, on me laisserait monter des sujets, poser ma voix… Et puis, i>Télé était une chaîne prestigieuse, ça ne pouvait qu’être une bonne expérience.
     
    J’ai passé un second entretien durant lequel on m’a simplement posé quelques questions sur mon parcours, mes connaissances en actualité… Il n’y avait aucun test d’orthographe.
    (…)
    Dès le premier jour, j’ai réalisé que ce stage n’allait pas me plaire. Au bout de deux semaines, j’ai compris tout ce qu’il y avait à comprendre, c’est-à-dire pas grand-chose.

    Mon travail consistait à rester collé au fil AFP. Dès qu’une dépêche me semblait pertinente, je devais la résumer en quelques mots, les glisser dans une case sans jamais savoir le nombre exact de caractères qu’il me restait pour que ça rentre. La technique consistait à remplir une case, puis la moitié d’une autre. À la louche, j’avais une chance sur deux de ne pas déborder. Twitter à côté est un pur bonheur.
    (…)
    Plus d’une fois, j’ai pensé à laisser tomber, mais ce n’est pas mon tempérament. Je ne regrette pas d’avoir accepté ce stage.

    Avec le recul, cette expérience m’a appris trois choses : que je devais faire attention à l’orthographe, qu’il fallait hiérarchiser l’information et surtout que je ne voulais pas faire de télévision. J’en ai été dégoûté.

  • Collectif 75 AVS/EVS, #précaires de l’#éducation en lutte : Le 25 novembre 2014, AVS-AESH : toutes et tous en grève !
    http://collectifavs75.blogspot.fr/2014/11/le-25-novembre-2014-avs-aesh-toutes-et.html

    Ce mardi 25 novembre, ce sont les AVS-AESH de plusieurs villes et régions de France qui se mettront en grève pour protester contre leurs conditions de travail, leurs salaires de misère et le mépris dont ils font l’objet de la part des institutions et du Rectorat !

    La journée est historique : pour la première fois, cette #grève sera une grève nationale ! 

    Parce que partout, en France, les mêmes causes austéritaires produisent les mêmes effets de précarité généralisée, l’occasion nous est offerte ce jour-là de relever la tête et de nous faire entendre.

  • Actions coordonnées européenne pour les droits des #chômeurs
    Ils nous veulent précaires, nous serons inflexibles
    Vendredi 14 novembre (article mis à jour au fil de l’arrivée des infos).
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7413

    #Occupation en cours du siège de l’#OCDE, 2 rue André Pascal, 75016 Paris, métro La muette (ligne 9), appel à venir soutenir les occupants

    Les #chômeurs, #précaires et salariés de Pôle Emploi tiennent une Assemblée générale dans le hall sous la pancarte « OCDE - des politiques meilleures pour une vie meilleure ». Ils rédigent un communiqué pour expliquer en quoi ces politiques rendent leur vie toujours pire... : casse des #droits_sociaux, harcèlement et #contrôle des chômeurs, dérégulation du marché du travail, politiques d’#austérité...

    Une représentante de la Confédération Internationale des Syndicats vient parler aux occupants et se propose de servir d’intermédiaire, mais ils lui demandent surtout d’attendre les décisions prises par l’AG.

  • L’ère de la #vulnérabilité
    http://www.project-syndicate.org/commentary/economic-failure-individual-insecurity-by-joseph-e--stiglitz-2014-10/french

    Le rapport du #PNUD se concentre sur un autre aspect de la performance sociétale : la vulnérabilité. Il souligne en effet qu’en dépit de la réussite de nombreux États dans l’extraction de nombreux individus de la pauvreté, la vie quotidienne d’un grand nombre de ces personnes demeure #précaire. La survenance d’un événement relativement mineur – tel que l’apparition d’une #maladie au sein de la famille – serait précisément susceptible de faire replonger celle-ci dans la déchéance. La mobilité descendante constitue ainsi une #menace réelle, là où les perspectives de mobilité ascendante demeurent limitées.

    #précarité

  • CIP-IDF > La nouvelle convention Unedic : douche froide pour les précaires
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7399

    Nous sommes allés à la rencontre de M. #Rebsamen sur le forum PARIS POUR L’EMPLOI. M. Rebsamen nous a fuis !

    Nous avons défilé dans les couloirs du salon en nous rappelant au bon souvenir de M. Rebsamen : « #Chômeurs, #précaires, stagiaire, intermittents, intérimaires, et étudiants, avec ou sans papiers, solidarité ! » et avons distribué des tracts pour dénoncer la mise en application en deux temps (le 1er juillet puis le 1er octobre) de la nouvelle convention UNEDIC qui réduit les droits de tous les chômeurs et contribue à la précarisation accrue de nos vies.

    Tout est fait pour priver de droits les 4 chômeurs sur 10 encore indemnisés, alors que les chômeurs à activité réduite sont passés de 500 000 à 1,7 millions en 20 ans, et que 87% des embauches se font en CDD. Cet accord ainsi que les dernières déclarations de M. Rebsamen sont autant de coups de semonce répétés par le gouvernement à l’encontre de tous les chômeurs et de tous les salariés.

  • CIP-IDF > Occupation de l’Hôtel Lutetia à Paris : de l’argent il en a pour construire de nouveaux droits
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7350

    Nous sommes ici dans une volonté déterminée de recourir au #blocage économique pour rappeler que nous n’entendons pas accepter la casse des droits sociaux des #chômeurs, #précaires, intermittents et intérimaires, aggravée par la mise en place de la convention d’#assurance_chômage du 22 mars.

    Monsieur Rebsamen demande le renforcement du #contrôle des chômeurs : nous lui répondons qu’il ferait mieux de contrôler les fraudes des employeurs sur le paiement des cotisations sociales qui coûtent plus de 20 milliard d’euros par an. Arrêtez de dire que les précaires sont responsables du déficit de la protection sociale, c’est un mensonge ! Nous demandons l’abrogation de la nouvelle convention d’assurance chômage visant à faire des économies sur le dos des seuls chômeurs et précaires, en les stigmatisant.

    Monsieur Valls offre un pacte de « responsabilité » aux entreprises pour favoriser la compétitivité et l’emploi, alors que ces dernières versent 30% de dividendes supplémentaires à leurs actionnaires au second trimestre 2014 et demandent par ailleurs à pouvoir embaucher en dessous du SMIC pour s’en sortir. Ce n’est plus de la provocation, c’est de l’indécence ! Nous ne croyons pas en votre « crise » et ne voulons pas d’un #plein-emploi_précaire. Nous exigeons que notre modèle de protection sociale accompagne la discontinuité de l’emploi, les contrats courts, l’intérim, et qu’il soit discuté avec les premiers concernés.

    Monsieur Gattaz déclare que « notre modèle social à vécu, il n’est plus adapté » : nous lui répondons que c’est notre modèle de dialogue social qui est mort et qui n’est plus adapté. Une gestion paritaire de l’UNEDIC qui date de 1958 : oui, le monde a changé et c’est ce paritarisme là qui n’est plus d’actualité. Il est scandaleux que les cotisations sociales - part socialisée du revenu appartenant aux salariés - soient gérées de manière mafieuse et qu’il appartienne au patronat d’en décider. Nous demandons la transparence des comptes de l’UNEDIC et exigeons que les chiffres bruts soient communiqués pour expertise.

    Monsieur Hollande, alors que l’INSEE vient de publier son rapport présentant une instabilité et une precarisation croissante des conditions d’emploi, nous demandons que la question de l’assurance chômage devienne un débat national et que le modèle d’indemnisation soit repensé afin que 100% des chômeurs soient indemnisés.

    • Faire entendre la révolte - communiqué occupant.e.s du Lutetia

      15h50 communiqué occupant.e.s du Lutetia

      Faire entendre la révolte Nous occupons aujourd’hui l’hôtel de luxe Lutetia en travaux*.
      Nous voulions faire une Assemblée Générale avec les travailleurs du chantier.
      Nous avions à peine commencé à leur parler de leur conditions d’emploi et des pertes de revenu imposées par la nouvelle convention d’assurance chômage, que la direction les a sommés de sortir. Encore une fois, il s’agit d’empêcher l’information, le dialogue, la possibilité de se regrouper, de se coordonner...
      Nous sommes aussi ici pour montrer notre vigilance par rapport aux concertations en cours sur le chômage. Les échos que nous avons des ateliers de ce matin** sont désastreux. Les problèmes sont soit niés, soit esquivés.
      Nous exigeons toujours l’accès aux données brutes de l’Unedic, aucune expertise sérieuse ne peut se faire, sans cela. Il est indispensable que de réels ateliers de travail soient organisés pour l’ensemble de l’assurance chômage car le problème est vaste. Or, à ce jour, aucune nouvelle séance n’est prévue.
      Plus que jamais nous continuons à exiger l’abrogation de la convention d’assurance chômage et l’ouverture de négociations avec les premiers concernés, sur la base de nos propositions.
      Nous serons également vigilants à ce que les travailleurs du chantier Lutetia soient payés, c’est leur droit. La CGT interim, présente lors de l’action, les a informés qu’elle pourra suivre leurs dossiers.
      Cette occupation est un blocage économique qui ne s’exerce pas à l’encontre des travailleurs mais évidemment des gros employeurs et aujourd’hui Vinci, qui veulent nous imposer des conditions de travail et de vie inacceptables.
      Imposons-leur notre révolte. Un récent rapport de l’Insee démontre l’augmentation de la précarisation des vies.
      Soyons nombreux pour refuser de laisser faire, et pour construire de nouveaux droits.

      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7352

  • En 30 ans, l’instabilité a progressé sur le marché du travail
    http://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/09/17/en-30-ans-l-instabilite-a-progresse-sur-le-marche-du-travail_4488671_1698637

    Explosion du nombre de #contrats_temporaires, missions de plus en plus courtes... Le bilan d’une étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publiée mercredi 17 septembre est sans appel : en 30 ans, l’instabilité s’est propagée sur le marché du travail.
    Pour arriver à ce constat, l’Insee se base sur un indicateur de l’instabilité de l’#emploi : le taux de #rotation de la main-d’œuvre . Celui-ci a presque quintuplé entre 1982 et 2011. En 1982, l’Insee recensait ainsi en moyenne 38 « actes d’embauche et de débauche » pour 100 postes dans une entreprise. En 2011, ce ratio a bondi à 177 pour 100.

    Une explosion qui s’explique notamment par la multiplication des contrats temporaires (#CDD et #intérim principalement) et leur raccourcissement. Sur la même période, la part de ces derniers dans l’emploi a presque triplé – passant de 5 à 13 % – tandis que leur durée était divisée par trois – de 3 à 1 mois.

    « TREMPLIN VERS LA STABILITÉ »

    De leur côté, les salariés en contrat à durée indéterminée (CDI), dont la part est toutefois restée largement majoritaire (87 % en 2011), ont eu tendance à rester plus longtemps en poste (10 ans en 2011, contre 6 ans en 1982). « Tout ceci suggère que le fonctionnement du marché du travail se rapproche d’un modèle segmenté, où les emplois stables et les emplois instables forment deux mondes séparés », observe l’étude.

    D’autant que les emplois « #précaires » jouent de moins en moins un rôle de « tremplin vers la stabilité », piégeant au contraire ceux qui les occupent dans « une trappe », selon l’auteur de l’enquête, Claude Picart. Au début des années 1980, la moitié des salariés en CDD, intérim ou stage signaient en CDI l’année suivante. Aujourd’hui, c’est le cas d’à peine plus d’un cinquième d’entre eux.

    Comme le souligne enfin Claude Picart, même si les jeunes restent les plus touchés par cette instabilité, la situation relative des seniors s’est elle aussi dégradée.

    • L’étude en question sur l’Insee http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&id=4350

      Une rotation de la main-d’œuvre presque quintuplée en 30 ans : plus qu’un essor des formes particulières d’emploi, un profond changement de leur usage

      Claude Picart
      Résumé

      Après avoir augmenté dans les années 1980 et 1990, les indicateurs utilisés traditionnellement pour appréhender l’instabilité de l’emploi (l’ancienneté de moins d’un an dans l’entreprise, l’importance des formes particulières d’emploi tels que les CDD ou l’intérim) décrivent une situation plutôt stable sur les quinze dernières années en France. Dans le même temps, d’autres indicateurs portant eux sur les flux d’emploi, comme la part des CDD dans les embauches ou le taux de rotation de la main-d’œuvre, progressent nettement et régulièrement. À tel point qu’aujourd’hui, plus de neuf embauches sur dix se font sous la forme de CDD ou de contrats d’intérim. Ces constats apparemment contradictoires s’expliquent par un raccourcissement de la durée de certains emplois, notamment les missions d’intérim et les CDD, qui traduit un changement dans leur mode d’utilisation. Ces contrats courts, qui sont donc de plus en plus courts, maintiennent les salariés concernés dans des situations récurrentes, en particulier dans les professions à « CDD d’usage ». Ainsi, la rotation de la main-d’œuvre se trouve de plus en plus concentrée dans certains métiers. Sur la période récente, même si les jeunes restent les plus touchés par cette instabilité, la situation relative des seniors s’est dégradée. Rotation accrue alors même que la part des emplois instables dans l’entreprise n’augmente pas, passage d’une rotation concentrée sur les jeunes à une rotation concentrée sur certains métiers, impact de plus en plus déterminant et durable du niveau de formation sur la rotation des jeunes adultes : tout ceci suggère que le fonctionnement du marché du travail se rapproche d’un modèle segmenté, où les emplois stables et les emplois instables forment deux mondes séparés, les emplois instables constituant une « trappe » pour ceux qui les occupent.

  • Chômeurs contrôlés , patrons #assistés : la démagogie, mode d’emploi ( précaire) - AC ! Réseau - Agir contre le chômage et la précarité
    http://www.ac.eu.org/spip.php?article2195

    Les déclarations de François Rebsamen sur le contrôle des chômeurs ont été suivies d’un tollé qui a amené le Ministre à déclarer qu’aucune nouvelle mesure n’était prévue, et qu’il s’agissait simplement d’appliquer la loi.

    Il n’y a en effet nul besoin d’ajouter des dispositions à un ensemble législatif et administratif qui permet au #Pôle_Emploi comme aux #départements chargés du contrôle des allocataires du #RSA, de moduler #radiations et #sanctions selon les besoins du moments.

    Depuis le début des années 2000, en effet, de multiples textes ont été adoptés par les gouvernements successifs : chacun d’entre eux a élargi les possibilités de contrôle, les obligations diverses de pointage et de justification imposées aux demandeurs d’emploi et aux plus #précaires. Dans le même temps, les possibilités concrètes de formation et d’insertion sociale se sont réduites comme peau de chagrin.

    La réalité, tout le monde la connaît : même en reprenant le chiffre tronqué de 350 000 emplois non pourvus, le mettre en rapport avec le nombre de demandeurs d’emploi suffit à démontrer qu’il n’y a pas de possibilité immédiate pour des millions de gens.

    Exiger des gens qu’ils recherchent quelque chose qui n’existe pas est donc devenu une politique publique à part entière, avec ses victimes , mais aussi ses bénéficiaires, dont on parle peu.

  • CIP-IDF > Pour la fin du #néo-libéralisme « de gauche » - Communiqué de la coordination nationale des intermittents et précaires
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7337

    Face à la machine néo-libérale dirigée par le gouvernement et orchestrée par son bras droit, le MEDEF -qui démantèle les droits sociaux collectifs- nous amplifions la #résistance

    Nous, coordination nationale des #chômeuses, chômeurs, #précaires, intermittents, #intermittentes, intérimaires, réunis ces 31 août, 1er et 2 septembre à Dijon, travaillons à l’abrogation de la convention d’assurance chômage et exigeons l’ouverture de véritables négociations avec les premiers concernés.

    La coordination est aux côtés des associations et syndicats - représentant 39 salariés intermittents, intérimaires, travailleurs précaires privés de droits, matermittentes, mais aussi employeurs - qui, le 26 août, ont déposé une requête sommaire au Conseil d’Etat. Cette requête vient s’ajouter à d’autres procédures, qui vont toutes dans le même sens : dans la forme comme sur le fond, jamais le droit n’a été respecté dans l’élaboration et la validation d’une convention d’assurance chômage injuste, illégale et préjudiciable.

    (...)

    Parce que la #grève est un droit et qu’elle permet de se donner du temps pour se parler, pour penser, pour agir, pour inventer de nouveaux droits sociaux et défendre nos conditions de travail,

    Parce que seule une grève intransigeante et qui dure impactera économiquement et socialement les partenaires du MEDEF et du gouvernement,

    Nous appelons tous les chômeurs, précaires, salariés à entamer une grève reconductible partout en France, dans tous les secteurs d’activité, dès le 1er octobre - jour de mise en application de l’intégralité de la convention d’assurance chômage - et à tenir des piquets de grève pour faire entendre nos revendications.

  • CIP-IDF > L’intermutin, matériaux pour le précariat - 2003
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7333

    C’est en janvier 2003 - peu avant la réforme du protocole Unedic sur l’intermittence de juin 2003 - que ce journal de 32 pages réalisé par les Précaires Associés de Paris (PAP) est paru. Alors que nous sommes à nouveau confrontés à une politique d’austérité qui met l’économie au poste de commande et vient de déterminer un énième recul des droits collectifs à l’encontre des chômeurs, intérimaires, intermittents et précaires [1], il nous a semblé nécessaire de rendre à nouveau disponibles ces « matériaux pour le précariat »

    Divers articles en provenance de collectifs de chômeurs des années 80 ont été publiés ici [2]. L’intermutin contient pour sa part de nombreux éléments sur les mobilisations de chômeurs et précaires des années 90

    Sommaire
    Précaires clandestins
    Boite à outils de l’intermittence
    UNEDIC : rappel historique
    Apportez moi la tête des annexes VIII et X
    Tous intermittents du spectacle ?
    Industrie culturelle, État et intermittents
    Flexibles, du fric pour vivre
    Le travail
    L’avenir de la fracture dure longtemps
    Le Pare, une entreprise travailliste à la française
    Aux confédérations syndicales, à propos de l’Unédic
    La révolte logique des sans salaire
    Revenu garanti pour tous, trois arguments
    L’intermittence et la puissance de métamorphose
    Nous sommes tous des inter-mutants du spectacle !

    • Des boîtes à outil pour l’intermittence

      L’une des difficultés de l’action collective des précaires est une culpabilité aussi profonde qu’entretenue. Il faudrait « avoir honte d’être assisté ».

      Peut-on lutter sans analyser l’évolution du travail et la fonction productive de l’emploi intermittent ? C’est l’une des questions que nous voulons poser.


      Nous nous sommes rencontrés lors de réunions d’information sur les menaces qui pèsent sur les annexes 8 et 10 de la convention Unedic, qui définissent les garanties concédées aux intermittents du spectacle, puis à l’appel d’associations de chômeurs et précaires dans la mobilisation contre l’accord Unedic du 20 décembre 2002 au Medef. Issus de groupes affinitaires, désireux de prendre part à des initiatives de lutte, ou participants à AC !, à la CNT-spectacle, à SUD, nous nous sommes regroupés au sein de Précaires Associés de Paris afin de construire, avec d’autres encore, la dynamique d’un mouvement de conquête de droits nouveaux.
      Après des diffusions de tracts et des prises de paroles dans des théâtres, cinémas, musées, Assedic, concerts, des occupations – au Palais de Tokyo, au Multiplexe cinéma MK2, à l’ANPE Moulin Joly – et bien des discussions informelles, il apparaît qu’une des difficultés majeures de l’action collective des précaires est une culpabilité aussi profonde qu’entretenue : il faudrait « avoir honte d’être assisté ».

      Avec cette auto-dévalorisation pour toile de fond prévaut la crainte de perdre ; l’inhibition et l’apathie le disputent à d’illusoires sauve-qui-peut individuels. Pour remédier à ce pli défaitiste, pas d’autre solution que de construire collectivement un point de vue, depuis notre expérience intime des formes d’emploi flexibles qui se sont développées depuis plus de vingt-cinq ans. Dans un secteur productif aussi profitable que l’industrie culturelle, il est paradoxal d’entendre dire : « Il faut faire le ménage, traquer les abus, réformer le statut, sinon ils le feront sans nous », tout se passant comme si nous étions par avance complices d’un renforcement de la soumission à l’emploi précaire, comme si tout était déjà perdu. Des millions de poissons précaires seraient en train de pourrir par la tête ?

      Aussi est-ce par ce canal – mais pas seulement – que nous avons choisi de continuer d’agir, histoire de déblayer quelques idées affaiblissantes par des questions utiles à la comprenette. Pour nous, travailleurs précaires de conditions diverses, chômeurs avec ou sans allocation Assedic ou minima, mais aussi « salariés normaux » ou en formation, ne pas ignorer l’importance de diverses conditions spécifiques d’emploi ou les particularités des dispositifs sociaux dont nous dépendons ne signifie pas renoncer à une compréhension d’ensemble. Nous ne nous divisons pas selon les modalités – si soigneusement distinctes – de reconnaissance sociale et de statut qui font office de (maigre) contrepartie à notre contribution à la production de richesses. Ces hiérarchies absurdes, cette segmentation, ces discriminations innombrables, redoublent l’atomisation individualisante qui tend à faire de chacun de nous l’ennemi de l’autre dans une concurrence sans merci. Nous refusons ce choix invivable et ne voulons pas voir brider la créativité, les formes de coopération qui nous passionnent.

      Nous avons choisi de nous regrouper autour d’un constat commun : l’emploi discontinu, l’alternance de périodes de formation et de chômage sont désormais de règle pour une large fraction des salariés. La réussite de la refondation sociale patronale risque de se prolonger par une réforme des retraites qui obligerait à une durée d’emploi plus longue pour des pensions plus faibles (ou le minimum vieillesse). Négliger le caractère structurant de l’intermittence de l’emploi, ne pas inventer des formes de luttes qui lui soient adaptées, serait contribuer à une défaite annoncée. Les coordinations et les occupations à venir devront ouvrir un espace d’inscription au plus grand nombre, à partir des problèmes les plus concrets. Il semble actuellement plus facile au gouvernement de jouer du « consensus sécuritaire » plutôt que d’un « refus de l’assistanat » dont chacun sait – y compris les socialistes qui par Jospin interposé l’ont asséné contre les luttes de chômeurs et précaires – qu’il engraisse directement les patrons. Mais cette volonté de « prudence en matière sociale » est et sera contredite par ceux mêmes qui la souhaitent. La responsabilité des précaires, et particulièrement des intermittents du spectacle, est d’ores et déjà engagée dans les conflits qui s’annoncent. Et qui mieux que les premiers concernés pourrait produire et propager un virus apte à dissiper la technicisation du débat social qu’on nous oppose ? À cette « complexité », dont on nous abreuve pour nous déposséder encore, répondons par l’esquive ; à la culpabilisation par la fierté et, comme disait Joe Strummer, la justice viendra sur nos pas triomphants.

      #Précaires associés de Paris, 2003

  • CIP-IDF > Retour sur Chalon dans la lutte
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7314

    Suite à la première AG, le mardi 22 juillet, les participants semblaient plutôt portés par la volonté de jouer malgré tout ! il faut bien manger... certes, nous parlons d’un milieu déjà très #précaire et dont certains se disent même prêts à être encore plus précaires mais qui continueront de toute façon à faire la seule chose qu’ils sachent faire : créer ! C’est tout à leur honneur et c’est d’ailleurs tout naturel dans un #festival dont l’apport économique repose principalement sur la pratique de métiers parmi les plus précaires : les arts de la rue.
    En effet, que ce soit la Fédération Nationale des Arts de la Rue, les compagnies précaires (in et off confondus) ou Alexandre, j’en voyais beaucoup le cul entre deux chaises, entre la volonté qu’il se passe quelque chose et la crainte qu’une chose (incontrôlée) ne se produise.

    Ce qui est arrivé, finalement, c’est un flou pas très artistique des lignes d’opposition « entre nous » et « entre eux et nous ». Un flou dans nos relations avec les institutions, les médias, les autorités.
    Ce fut notamment l’erreur de chercher un médian entre les différentes façons de percevoir la lutte sur un temps aussi réduit. Le médian aurait été le consensus ? Consensus impossible à trouver dans de telles conditions politiques et temporelles et dans ces dispositions de lutte, sans #grève générale et avant tout, sans aucun objectif commun sinon qu’il devait à tout prix se passer quelque chose mais pas trop !
    Ainsi, les #AG servaient surtout de point d’information, de prise de température et de prises de becs et malgré cela, des discours s’y sont reconnus, et ont permis de nouvelles expériences collectives de lutte, des pensées et des pratiques qui avancent.
    Dès lors que le jeudi sembla plus franchement s’orienter vers une grève, ce qui prédominait surtout, c’était le droit de grève « individuel » qui retirait son pouvoir décisionnel aux AG. L’écho maintes fois relancé traduisait surtout l’angoisse de voir des spectacles bloqués bien qu’aucune proposition allant en ce sens n’avait été formulée [3]. Il s’agissait donc bien de s’en prémunir.
    Donc des dispositions de lutte timides et de façade pour beaucoup : derrière un discours de détermination et de fermeté, surtout la volonté de ne pas trop faire de vagues. Ce qui allait de fait dans le sens contraire d’un renforcement de la lutte.
    Alors que nous cherchions à nous prémunir des guerres fratricides [4], en écrasant autant de fois qu’on le prononçait le mot « bienveillance », nous avions bien de la peine à définir un « nous », à savoir qui s’oppose à ce nous et comment.
    Ainsi, comment déterminer ce « nous » sans faire de catégories, sans « cliver » ?

    Il y avait, en assemblée générale, les artistes, les techniciens, les bénévoles, les administrateurs de compagnies, chargé-e-s de prod/de diff, directeurs artistiques etc. Ainsi ce « nous » vague, est constitué des personnes présentes en AG d’abord parce qu’elles y ont été invitées, grévistes ou non, en lutte ou non ! Cherchez l’erreur...

  • Les #Dossiers_de_Terrains_de_Luttes n°5 Des grèves de #précaires
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=3800

    Impossible, les grèves dans les secteurs où la main d’oeuvre est précaire ? La vague de grèves qui a touché les secteurs de la #restauration rapide ainsi que le géant de la distribution Wal-Mart depuis 2012 aux #Etats-Unis n’est pas seulement le signe d’une reprise des luttes au coeur même …

    #grande_distribution #mc_donald's #Syndicalisme

  • C’est ici que... - #vosgueuleslesmouettes
    http://www.vosgueules-lesmouettes.com/cest-ici-que.html

    Émission radio « C’est ici que … »
    Lutte en cours, Dimanche 27 juillet 2014, 18h

    C’est ici que ce que nous défendons, nous le défendons pour tous...

    Le 22 mars 2014 certains des dits partenaires sociaux siégeant à l’#Unedic signent un accord pour réformer les règles de l’Assurance #Chômage. Les Coordinations des #Intermittents et #Précaires (CIP) de tout le pays accompagnées du Mouvement National des Chômeurs et Précaires (MNCP), du Droit Au Logement (DAL), de l’Intersyndicale Pôle Emploi, de la CGT, entre autres mouvements sociaux, montent au créneau pour dénoncer un accord injuste, destructeur de solidarité et créateur de précarité commandité par le MEDEF.

    Qu’est-ce que l’Unedic ? Et pour élargir la question : quel est le principe des caisses de solidarité ? Que change ce nouvel accord agréé par le gouvernement de Manuel Valls le 26 juin dernier ? Qui est concerné ? Que proposent les CIP ?

    Jean, Coco, Nadja, Julia, Pédro, Michel, Véro, Jérôme, Gaël et Paul-Marie des CIP Midi-Pyrénées, Ile-de-France, Lorraine et Languedoc-Roussillon ; Marie du MNCP ; Daniel de l’Intersyndicale Pôle Emploi ; Tristan du DAL ; Bernard Friot, sociologue du travail nous défrichent le chemin du revenu garanti, pavé de solidarité interprofessionnelle.

    #radio

  • CIP-IDF > #Intermittent, #précaire à temps plein ? #DATAGUEULE 8 - Décryptage, 3 minutes pour tout comprendre
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7235

    Histoire de l’intermittence, précarité, assurance-chômage, réforme de 2003, accord du 22 mars 2014, retrouvez #DATAGUEULE 8, le programme qui vous explique tout en moins de 3 minutes !

    Pour mettre un terme aux idées reçues, diffusez, diffusez, diffusez !!!

  • Conférence sociale de Hollande : le représentant des #précaires gagne 300 000 euros par an
    http://www.politique.net/2014070401-precaire-conference-sociale.htm

    Les syndicats de salariés et le patronat sont censés participer à cette conférence. Tout comme le collectif Alerte, regroupant les principales associations luttant contre la #précarité. Et justement, selon Le Canard enchaîné, ce collectif a demandé et obtenu de pouvoir intervenir le jour de l’ouverture de la conférence par François Hollande. Et qui va expliquer au chef de l’Etat les difficultés quotidiennes des citoyens les plus précaires ? Accrochez-vous : c’est Louis Gallois, ancien président d’EADS, actuellement président de la FNARS (Fédération nationale des association d’accueil et de réinsertion sociale).

    Problème : Le Canard enchaîné précise que celui qui portera la parole des précaires n’en est pas vraiment un. « Ce nouveau pauvre, désormais à la retraite, ne touche plus que 10% de son dernier salaire. Une misère, ironise l’hebdomadaire. Une misère de 300 000 euros tout de même, vu que l’ancien patron empochait 2,8 millions de salaire annuel chez son dernier employeur, EADS ».

  • CIP-IDF > Parce que le festival #Off_d’Avignon est aussi le nôtre !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7228

    Nous sommes artistes, techniciens, #intermittents du spectacle et compagnies, et nous sommes inscrits cette année dans un des lieux du Off.

    Réunis en collectif, nous parlons, imaginons, réfléchissons à des moyens de nous mobiliser, ensemble, contre l’accord du 22 mars 2014, agréé le 26 juin dernier.

    Parce qu’il est la suite logique de la réforme de 2003 contre laquelle nous nous battons,

    Parce que l’accord dans son ensemble, bien au-delà des seules annexes 8 et 10, touche les plus #précaires, à l’heure où 6 chômeurs sur 10 ne sont pas indemnisés,

    Nous vous proposons de nous rejoindre, dès maintenant, et tout au long du festival, pour imaginer, parler, agir ensemble pour son abrogation.

    Chacun, chaque compagnie, chaque lieu pourra, bien sûr, décider de ses propres modalités d’action.

    Un vote concernant la grève (sous toutes ses formes, reconductible, perlée..) peut notamment être organisé au sein de chaque compagnie qui le souhaite.

  • CIP-IDF > Non merci - Collectif Festival d’#Avignon IN
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7213

    NON MERCI

    NON MERCI, nous ne voulons pas d’un traitement de faveur qui nous isole, nous qui sommes solidaires des #droits de tous les travailleurs #précaires, ceux dont l’activité même se définit comme discontinue. Non, nous ne sommes pas uniquement des #intermittents du spectacle faciles à montrer du doigt. Nous sommes aussi solidaires des intérimaires, des vacataires, des serveurs, des réceptionnistes, des saisonniers et Manuel Valls ne parle même pas d’eux...

    NON MERCI, nous ne voulons pas que la négociation et la concertation soient confisquées par de nouvelles personnes, alors que cette mission a déjà été effectuée depuis 10 ans par des professionnels pour des réformes justes et équitables. Non, on ne signe pas d’abord pour négocier ensuite.

    NON MERCI, nous ne voulons pas d’un simulacre de dialogue social. Non, nous ne voulons pas que le #MEDEF fasse « l’économie » d’une discussion avec tous les partenaires concernés.

    NON MERCI, nous ne voulons pas d’une mise en concurrence des différents domaines culturels, par le seul maintien des crédits pour la création du spectacle vivant. Nous voulons travailler ensemble, pas les uns contre les autres.

    NON MERCI, nous ne voulons pas de la prise en charge de notre différé d’indemnisation par l’#Etat, c’est à dire les contribuables. Nous voulons l’abandon de cette mesure incompréhensible et injuste.

    INDIGNONS-NOUS !
    UNISSONS-NOUS !
    MOBILISONS-NOUS TOUS ENSEMBLE !

  • Intermittents : dans les coulisses d’un #blocage de spectacle
    http://www.lemonde.fr/videos/video/2014/06/24/intermittents-dans-les-coulisses-d-un-blocage-de-spectacle_4444483_1669088.h

    Non merci - Collectif Festival d’Avignon IN
    NON MERCI

    NON MERCI, nous ne voulons pas d’un traitement de faveur qui nous isole, nous qui sommes solidaires des droits de tous les travailleurs #précaires, ceux dont l’activité même se définit comme discontinue. Non, nous ne sommes pas uniquement des intermittents du spectacle faciles à montrer du doigt. Nous sommes aussi solidaires des intérimaires, des vacataires, des serveurs, des réceptionnistes, des saisonniers et Manuel Valls ne parle même pas d’eux…

    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7213

    Paris 19h15 L’émission « Ça vous va » sur France 5 a vu son plateau envahi par des manifestants contre la convention anti chômeurs , intermittents et intérimaires qui désiraient prendre la parole en direct. La diffusion de l’émission a été interrompue.

    Occupation du siège de #Pôle_emploi

    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7121

    #interruption