• Les #barbouzeries #4 #Bernard_Arnault à la barre ! - Journal #Fakir

    https://fakirpresse.info/les-barbouzeries-4-bernard-arnault-a-la-barre

    Le Président : Vous disiez que vous êtes favorable à la liberté de la #presse.
    Bernard Arnault : Totalement !
    Le Président : Pourtant on a eu le témoignage de l’association Fakir, l’infiltration et la surveillance, mais on a aussi eu le témoignage vous concernant d’un autre journaliste, de France TV, Tristan Waleckx.
    Bernard Arnault : Ah bon ? »
    Rappel : en avril 2014, Complément d’Enquête diffuse une enquête sur LVMH et Bernard Arnault. « On a subi des choses… Une collègue me dira plus tard avoir déjeuné avec Bernard #Squarcini, qui voulait monter un ‘‘chantier’’ sur Benoît Duquesne : harcèlement sexuel, harcèlement moral… » déclarait Tristan #Waleckx la semaine dernière au tribunal. On avait des documents qui prouvaient que Bernard Arnault avait payé des impôts en Belgique, pas en France, contrairement à ce qu’il disait. Je lui montre pendant l’interview, et ça se passe mal. Il arrache son micro, et m’entraîne dans un coin et me dit ‘‘Attention, on sait très bien ce que vous faites avec ce reportage négatif, on a des éléments contre vous, alors attention à vous…’’ Il avait arraché son micro, mais le mien enregistrait toujours… »
    Le Président : « Tristan Waleckx avait des éléments prouvant que vous aviez été résident fiscale en Belgique.
    Bernard Arnault : C’est faux !
    Le Président : Apparemment ça vous a mis dans une colère froide.
    Bernard Arnault : Il m’a posé la question sur la Belgique une fois, deux fois, trois fois, je lui ai dit que je m’en allais et je suis parti. »
    Benjamin Sarfati, avocat de Fakir et Ruffin, revient quelques minutes plus tard sur les pressions sur Tristan Waleckx : « Monsieur Arnault, vous avez dit que vous étiez partisan de la liberté de la presse. Mais vous avez oublié de raconter la fin de l’entretien avec Tristan Waleckx. Je ne dis pas du tout que c’est volontaire… Monsieur Arnault, vous avez dit à monsieur Waleckx à la fin de cet entretien : ‘‘Vous feriez mieux de faire attention à vous, on a des preuves. Méfiez-vous.’’ Quand Tristan Waleckx vous dit ‘‘c’est quoi cette histoire ?’’, vous lui répondez ‘‘Vous devriez vous méfier, on a des éléments sur vous.’’ Ces éléments dont vous parlez, vous qui dites être attaché à la liberté de la presse, comment vous les avez obtenus, monsieur Arnault ?
    Bernard Arnault : Je n’ai aucun souvenir de tout ça.
    Benjamin Sarfati : Mais ça a été enregistré… »
    La colère gagne peu à peu Bernard Arnault.
    Benjamin Sarfati : « Monsieur Arnault, quand vous dites ‘‘Méfiez-vous’’ à Tristan Waleckx, est-ce que vous considérez ça comme une menace ?
    Bernard Arnault, qui élève la voix et s’énerve : C’est totalement faux, je n’ai aucun souvenir de tout ça ! Est-ce que je suis ici pour répondre à des faits qui n’ont rien à voir avec l’affaire ?
    Benjamin Sarfati : On est en plein dans l’affaire : Tristan Waleckx a été entendu comme témoin par ce tribunal, et il a dit des choses très intéressantes. Est-ce que vous vous souvenez de la plainte déposée à Agen contre #Tristan_Waleckx ?

    #le_squale

    • Il est ami intime d’Emmanuel Macron et l’accompagne dans les dîners d’État comme les soirées privées. L’entourage du président explique à la presse qu’il existe entre les deux hommes « une filiation intellectuelle, culturelle, un “crush” humain ». Macron lui-même dit de Bernard Arnault qu’il est un « alliage unique de talent insensé, de pudeur extrême, de sensibilité infinie et de patriotisme ». C’est n’est pas de l’amitié, c’est une brosse à reluire.

      Pendant l’été donc, le patron de LVMH a activé son pouvoir et ses réseaux pour faire barrage à la gauche et empêcher toute hausse d’impôt. Le président de la République invitait ainsi le 25 juillet à l’Élysée « un parterre de grands patrons internationaux pour les rassurer sur ses intentions pro-business ». Traduction : il comptait piétiner le résultat d’élections qu’il avait lui-même convoquées, pour faire plaisir à son ami milliardaire.

      L’empire de Bernard Arnault est au cœur des cercles de pouvoir. Sa femme, Hélène Mercier-Arnault, est amie avec Brigitte Macron qu’elle rencontre régulièrement. La Première Dame a d’ailleurs enseigné à deux des cinq enfants Arnault, Frédéric et Jean, dans un lycée privé.

      En 2021 le couple présidentiel est allé inaugurer La Samaritaine à Paris, rachetée et rénovée par Bernard Arnault. Le président s’était enflammé : « Le groupe LVMH illustre le génie français » et appelle le milliardaire « [son] cher Bernard ». C’était la première fois qu’un président en exercice se déplaçait pour l’ouverture d’un grand magasin.

      Le secrétaire général du groupe LVMH est lui-même conseiller départemental du Parti Socialiste. Il avait d’ailleurs contacté l’ancien Ministre macroniste du Budget, Laurent Saint-Martin pendant l’été. Nicolas Bazire, membre du comité exécutif de LVMH, a été témoin de mariage de Nicolas Sarkozy, mais il a aussi été membre de la Cour des Comptes.

      De son côté, le groupe LVMH a recruté le bras droit de Macron, Ismaël Emelien, comme « conseiller ». Et les ministres de Macron sont régulièrement invités aux événements de la Fondation Louis Vuitton. C’était le cas lors du concert privé de Jay-Z en avril, en pleine mobilisation sur les retraites. Le multimilliardaire a vu passer dans son bureau tous les futurs ministres, Gabriel Attal, Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu etc. La maire de Paris Anne Hidalgo déjeune aussi régulièrement avec lui.

      Le pouvoir en France est décidément détenu par un petit nombre de mains : quelques familles qui possèdent les médias, des cabinets de conseils privés, une bande de managers sociopathes et une poignée de milliardaires copains avec les présidents.

      Le militantisme de Bernard Arnault ne se limite pas à empêcher Lucie Castets d’être Première Ministre. Une fois Michel Barnier nommé à Matignon, Bernard Arnault a vivement protesté contre les annonces du nouveau Premier ministre, lorsque ce dernier a évoqué des mesures de « justice fiscale » en 2025, notamment la mise à contribution des plus riches. Des gros mots pour Bernard. Selon le Nouvel Obs, ces paroles auraient « ulcéré » le multi-milliardiaire. Barnier, encore trop à gauche pour le patron de LVMH.

      Bernard Arnault est responsable du chaos politique, mais il va aussi se présenter comme une solution. Macron va devoir nommer prochainement un nouveau gouvernement. On peut déjà se demander quel sera le choix du milliardaire pour le Premier Ministre : Gérald Darmanin ? Bruno Retailleau ? Plus à droite encore ? N’importe qui tant que le capitalisme triomphant n’est pas entravé.

      En 2023, le patron de LVMH a réalisé 15 milliards d’euros de bénéfices nets. Cet été, les Jeux Olympiques ont été à sa gloire, sponsorisés par son entreprise, de nombreux passages publicitaires montrant des produits de la marque LVMH ont été insérés dans la cérémonie d’ouverture, vue par plus d’un milliard de spectateurs.

      https://contre-attaque.net/2024/12/03/bernard-arnault-celui-qui-a-provoque-le-chaos-politique

  • Les syndicats de Bayard appellent à la grève, sur fond de craintes liées à l’« extrême droite »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/11/27/les-syndicats-de-bayard-appellent-a-la-greve-sur-fond-de-craintes-liees-a-l-

    L’embauche d’Alban du Rostu comme directeur de la stratégie et du développement du groupe, ancien collaborateur du milliardaire catholique conservateur Pierre-Edouard Stérin, suscite la contestation des syndicats du groupe catholique de presse et d’édition.

    Les syndicats de Bayard, propriétaire du journal La Croix, ont appelé, mercredi 27 novembre, à faire une heure de grève jeudi, entre 14 heures et 15 heures, sur fond de crainte de voir « l’extrême droite » entrer dans ce groupe catholique de presse et d’édition. Cette décision a été prise lors d’une assemblée générale mardi. « D’autres formes de mobilisation vous seront alors proposées pour le jeudi 5 décembre », font savoir les syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC - CSN, CGT, SNJ) dans un tract interne.

    lls contestent d’une part le fait que Bayard figure parmi les repreneurs de l’Ecole supérieure de #journalisme (#ESJ) Paris, aux côtés de milliardaires comme Bernard Arnault, Rodolphe Saadé et l’ultraconservateur Vincent Bolloré.
    D’autre part, ces syndicats s’opposent à l’embauche d’Alban du Rostu comme directeur de la stratégie et du développement du groupe, poste nouvellement créé. Ce dernier est un ancien collaborateur du milliardaire catholique conservateur #Pierre-Edouard_Stérin, qui a échoué cette année à racheter l’hebdomadaire Marianne. « On ne veut pas de l’extrême droite à Bayard », c’est « un refus viscéral », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) une source syndicale, en pointant « le parcours » de M. Rostu.
    Alban du Rostu se défend d’avoir un « rôle éditorial ou managérial dans les journaux »
    Jusqu’à sa démission, effective en juillet, ce dernier dirigeait le Fonds du bien commun, organisation philanthropique financée par M. Stérin. Indépendamment de ses affaires, le milliardaire a lancé un projet politique baptisé Périclès, qui vise à rassembler des forces de droite et d’extrême droite. A la suite de la révélation de son arrivée à Bayard par Libération et L’Humanité, l’hypothèse que M. Rostu y ait participé inquiète ses opposants.

    (...) Bayard est détenu par la congrégation religieuse catholique des Augustins de l’Assomption. En plus de La Croix, il détient l’hebdomadaire Le Pèlerin, le mensuel Notre Temps et des titres de #presse_jeunesse comme Pomme d’Api, Astrapi, Okapi et J’aime lire (sous la marque Bayard Jeunesse), ainsi que Toboggan, Wapiti ou 1jour1actu (sous la marque Milan, sa filiale).

    #media #milliardaires #extrême_droite

    • A propos de l’ESJ (école supérieure du journalisme)

      https://actualitte.com/article/120453/presse/bayard-et-bollore-l-alliance-des-catholicismes-qui-interroge

      Sous l’impulsion de l’entrepreneur Vianney d’Alançon, l’École supérieure de journalisme (ESJ) de Paris a été récemment rachetée par un consortium composé, entre autres, de milliardaires, parmi lesquels un certain Vincent Bolloré. Dans les investisseurs liés à l’édition, on trouve également Vincent Montagne (Média-Participations) et le groupe Bayard. La CFDT Journalistes s’étonne « au plus haut point » de la participation à cette entreprise « d’un groupe humaniste », comme le dernier cité…

    • Le Groupe Bayard renonce au recrutement d’Alban du Rostu et à sa participation au rachat de l’ESJ Paris
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/12/02/le-groupe-bayard-renonce-au-recrutement-d-alban-du-rostu-et-a-sa-participati

      L’arrivée de l’ex-bras droit du milliardaire ultraconservateur Pierre-Edouard Stérin avait provoqué une semaine de fronde de la part des journalistes et des auteurs. Le directoire du groupe de presse et d’édition a fait savoir, lundi, qu’il faisait une croix [croacroa] sur cette embauche « dans un souci d’apaisement et d’unité ».
      Par Brice Laemle


      Des salariés du groupe Bayard manifestent devant leurs locaux à Montrouge (Hauts-de-Seine), le 26 novembre 2024. BABETH ALOY

      La crise intense secouant le Groupe Bayard depuis une semaine aura finalement eu raison de deux décisions portées par le nouveau président du directoire, François Morinière. Face aux « inquiétudes et incompréhensions » suscitées par l’annonce du recrutement d’Alban du Rostu en tant que directeur de la stratégie et du développement, lundi 25 novembre, et par la prise de participation dans le rachat de l’école de journalisme ESJ Paris, le directoire a annoncé, lundi 2 décembre, y renoncer « dans un souci d’apaisement et d’unité ».
      A travers un communiqué, le directoire – composé de François Morinière et de Dominique Greiner, journaliste et religieux de la congrégation des augustins de l’Assomption – explique avoir pris la décision de quitter le tour de table de l’ESJ Paris en revendant sa participation. Le conseil de surveillance se réunira mercredi 4 décembre pour avaliser ce choix.

      Toujours par communiqué, le directoire de Bayard (qui édite le quotidien catholique La Croix, l’hebdomadaire Le Pèlerin, le mensuel Notre temps et des titres phares de la presse jeunesse : Pomme d’api, Astrapi, Okapi, J’aime lire…) fait savoir qu’« Alban du Rostu, conscient de la situation créée par sa nomination, a proposé de renoncer à son entrée dans le groupe ». Le directoire salue « son très grand sens des responsabilités », convenant « d’un commun accord de ne pas procéder à son embauche pour mettre fin à la campagne injuste dont il était victime[euh] ».

      « Victoire sur toute la ligne »

      Dans la foulée de ces annonces, l’intersyndicale de Bayard (CFDT, CFTC, CFE-CGC-CSN, CGT, SNJ) s’est réjouie d’une « victoire sur toute la ligne ». Si de nombreux salariés se disaient « soulagés » lundi, autant voulaient rester « vigilants » sur la suite, pas forcément rassurés par l’argumentation et les termes choisis par le directoire [tu m’étonnes].

      Le recrutement de M. du Rostu, ex-bras droit du milliardaire catholique Pierre-Edouard Stérin, était vu en interne comme une volonté d’orienter dans un sens conservateur la ligne du groupe, jusqu’ici tenante du #catholicisme_social. Le pedigree de M. du Rostu expliquait cette défiance. Ce dernier a participé au lancement du projet politique de M. Stérin, baptisé « Périclès », visant à mener la bataille des idées au service de valeurs identitaires, conservatrices et libérales. Cette désignation faisait suite à la décision, par le nouveau président de Bayard, de s’associer notamment à l’homme d’affaires marqué à droite Vincent Bolloré dans le rachat de l’école de journalisme ESJ Paris, une école privée non reconnue par la profession.

      Déjà, le choix de #François_Morinière pour diriger Bayard – nommé au printemps 2024, arrivé à ce poste le 1er novembre – était interprété en interne comme une volonté de rappeler les fondamentaux religieux du groupe à l’entreprise, et notamment à sa branche jeunesse, la plus rémunératrice. Cette nomination a suivi un changement à l’été 2023 à la tête de la congrégation assomptionniste, propriétaire du Groupe Bayard. L’intronisation de M. Morinière, proche du cardinal Philippe Barbarin, a d’ailleurs fait l’objet d’une messe organisée par les assomptionnistes, selon les informations recueillies par Le Monde. Un fait inhabituel, même au sein de ce groupe de presse catholique.

      A plusieurs reprises, devant les salariés du groupe, le directoire de Bayard avait tenté, mercredi et jeudi, d’éteindre l’incendie. Sans succès. Pendant les temps d’échange, MM. Morinière et Greiner avaient martelé qu’Alban du Rostu n’aurait « pas de rôle éditorial ». « On a déjà ostracisé quelqu’un, on ne peut pas se le permettre à nouveau », avaient-ils plaidé, un an après le recrutement annulé d’Antoine Daccord en qualité de directeur général de La Croix.

      L’émoi avait suscité la mobilisation de 200 à 300 salariés, manifestant, jeudi 28 novembre, devant le site de Bayard, à Montrouge (Hauts-de-Seine), pendant une heure de débrayage, avant une menace de grève début décembre. Du jamais-vu, selon plusieurs salariés, presque surpris par la vigueur de la mobilisation dans un groupe de presse qui n’a pas la culture de l’affrontement. Le même jour, à Toulouse, un autre rassemblement avait lieu devant les locaux de la filiale Milan Presse (Wapiti, 1jour1actu). La veille, lors de l’ouverture du Salon du livre jeunesse de Montreuil (Seine-Saint-Denis), une banderole_ « Chez Bayard, aucune place pour l’extrême droite » avait été déployée sur le stand de Bayard jeunesse par plusieurs salariés.

      Un texte signé par près de 300 auteurs et illustrateurs de Bayard et de Milan Presse, plaidant « pour que l’extrême droite ne mette pas la main sur Bayard », avait été envoyé, lundi 2 décembre, au directoire, au conseil de surveillance ainsi qu’au père Fabien Lejeusne, lui aussi membre de la congrégation des assomptionnistes. Vendredi 29 novembre, l’instance représentative de la rédaction de La Croix, la Copec, avait, elle aussi, adressé un courrier au conseil de surveillance du Groupe Bayard. Cette missive signalait plusieurs éléments « factuels » sur le parcours de M. du Rostu que la Copec estimait « de nature à porter atteinte à l’image du Groupe Bayard ».

      « Les missions de développement » dans l’événementiel et l’international restant « impératives » et « urgentes » pour l’entreprise de presse et d’édition, le poste de directeur du développement sera prochainement pourvu, ajoute le directoire à la fin de son communiqué. « Nous avons besoin d’un directeur de la stratégie et du développement, mais en harmonie (…) avec les valeurs socles de Bayard : humanisme, solidarité avec tous, ouverture vers l’autre, tolérance, dialogue »_, répond l’intersyndicale.

    • La presse catho visée par un raid d’extrême droite, Jean-François Julliard et Hervé Liffran
      https://www.lecanardenchaine.fr/medias/49544-la-presse-catho-visee-par-un-raid-dextreme-droite

      Les amis de Vincent Bolloré et de Pierre-Edouard Sterin espéraient jouer les agents d’influence au sein du groupe de presse. Leurs gros sabots ont ruiné – pour l’instant - leur tentative. En attendant, le président de Bayard reste en place, malgré un tweet sulfureux qui minimisait les agressions sexuelles dans l’Eglise.

      C’est la saison du blanc au sommet de Bayard qui édite, entre autres, le quotidien « La Croix » et de nombreuses publications destinées à la jeunesse ou aux retraités. Ses patrons ressortent lessivés des polémiques déclenchées par l’annonce de l’embauche d’un directeur de la stratégie venu de l’extrême droite catho (Alban du Rostu) et par la prise de participation du groupe dans une école de journalisme (l’ESJ Paris) aux côtés de Vincent Bolloré. Proprio de Bayard, la discrète congrégation des Augustins de l’Assomption a annoncé, le 2 décembre, que tout était annulé et juré qu’elle n’était qu’innocence dans cette affaire…

      Pas sûr que cela suffise à laver les bons pères de tout soupçon de connivence avec la droite de Dieu. Le nouveau président de Bayard, François Morinière, entretient les meilleurs rapports avec les chapelles les plus marquées réacs de la chrétienté. Il ne s’est d’ailleurs pas gêné pour diffuser leurs thèses sur les réseaux sociaux. En témoigne un message où ce très proche du cardinal Barbarin - qu’il qualifie « d’homme pétri de Dieu » - a emboîté le pas aux ultraconservateurs quand ceux-ci ont accusé la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase)

      Bayard, pris en étau entre une direction réac et un (é)lectorat catholique qui se droitise.

  • Comment l’ex-bras droit de #Pierre_Édouard_Stérin a été nommé numéro 2 de #Bayard

    Après le partenariat avec Vincent Bolloré et d’autres milliardaires en vue du rachat d’une école de journalisme (ESJ-Paris), le grand groupe de #presse_catholique, propriétaire de La Croix et de nombreux titres jeunesse, recrute Alban du Rostu, ex bras droit et allié du milliardaire réactionnaire Pierre-Édouard Stérin dans son projet de faire gagner les droites extrêmes lors des prochaines élections. Un séisme pour les salariés qui redoutent un destin comme celui des journalistes du JDD.

    https://www.humanite.fr/politique/bayard/exclusif-comment-lex-bras-droit-de-pierre-edouard-sterin-a-ete-nomme-numero

    Et aussi :

    #Médias : Alban du Rostu, l’ex-bras droit de Pierre-Edouard Stérin, recruté par le groupe Bayard

    Son arrivée au poste de directeur de la stratégie et du développement du groupe Bayard a été confirmée par François Morinière lors d’un comité social et économique (CSE) extraordinaire, lundi 25 novembre.

    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/11/26/medias-alban-du-rostu-l-ex-bras-droit-de-pierre-edouard-sterin-recrute-par-l

  • Nils Wilcke : "Le gouvernement Netanyahou s’attaque au journal Haaretz" - Framapiaf
    https://mastodon.social/@paul_denton/113539154719839888

    Le gouvernement Netanyahou s’attaque au journal Haaretz, l’une des rares voix de la gauche et de la raison en Israël et critique de la politique d’extrême-droite mené par l’Etat hébreux. Le quotidien va perdre tous les soutiens publics et la totalité des abonnements institutionnels, annonce sa rédactrice en chef Noa Landau. Ma consœur lance un appel aux abonnements.

    #démocratie #presse

    Le gouvernement israélien boycotte officiellement le journal d’opposition « Haaretz »
    https://www.liberation.fr/international/moyen-orient/le-gouvernement-israelien-boycotte-officiellement-le-journal-dopposition-
    https://www.liberation.fr/resizer/azL_YP6_f0n38_YYP3JLa8lLNVc=/1024x0/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/L5GLCJ2P2VC6NKW6JPGJV3XA44.jpg

    Le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a approuvé ce dimanche 24 novembre une proposition de son ministre des Communications visant à couper tous liens avec le quotidien de centre-gauche. Celui-ci s’insurge contre « une nouvelle étape vers le démantèlement de la démocratie israélienne ».

  • 70 ans à contre-courant (Le Monde diplomatique, novembre 2024)

    S’il refuse la « modernité financière » qui enfièvre alors la presse, Le Monde diplomatique s’aventure en pionnier sur la Toile dès février 1996. Premier site de presse français, il contribue, sous la houlette de Philippe Rivière et via le logiciel libre SPIP, à la création d’un écosystème de publications alternatives qui tiendra le haut du pavé numérique au début des années 2000. Mona Chollet participe à l’animation du site avant d’intégrer la rédaction.

    Le développement dans les colonnes du mensuel d’une cartographie à la fois radicale, rigoureuse et esthétique sous l’impulsion de Philippe Rekacewicz et Cécile Marin, renouvelle les manières de voir l’ordre et les désordres du monde, et conduira au cours des décennies 2000 et 2010 à la réalisation de nombreux atlas.

    https://www.monde-diplomatique.fr/diplo/70-ans

    ping @fil et @reka
    #SPIP #Le_Monde_diplomatique #presse

    • Un peu nuls les mecs du Diplo, incapable de publier un doc original dans son contexte du musée d’art moderne à Vienne : ce qu’ils montrent n’est qu’une pâle copie même pas complète de la « grande roue ».

  • Portraits de journalistes dans Libération : entre-soi et complaisance - Acrimed | Action Critique Médias
    https://www.acrimed.org/Portraits-de-journalistes-dans-Liberation-entre


    Dans Libé, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.
    https://www.liberation.fr/portraits
    Demain dans le journal y’aura mon portrait.. (pourvu que ce soit pas dans libé)
    https://www.youtube.com/watch?v=og1bnzfQ5YI

    #acrimed #presse_bourgeoise

  • Dix déclinaisons pour un même plat du jour servi par l’#état_de_droite

    Discours de politique générale : ce que Michel Barnier veut changer | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/discours-de-politique-generale-michel-barnier-veut-changer/00112622

    Gouvernement Discours de politique générale : ce que Michel Barnier veut changer
    Le 02 Octobre 2024
    19 min

    Malgré un discours qui s’inscrit dans la continuité de la politique macroniste, Michel Barnier a annoncé quelques (mini et maxi) ruptures. Alternatives Economiques fait le point sur dix d’entre elles.

    https://justpaste.it/210j9

    • https://www.liberation.fr/idees-et-debats/yanis-varoufakis-le-nfp-na-pas-dit-aux-francais-que-leur-programme-impliq

      Couper plus de 40 milliards d’euros dans le prochain budget, comme Michel Barnier l’envisage, est-ce de l’austérité sévère ?

      Michel Barnier n’existe pas. C’est un algorithme. Nous l’avons vu pendant les négociations du Brexit, il n’avait pas la moindre idée originale. Il les conduisait comme un comptable algorithmique qui passait en revue une « checklist » donnée par Bruxelles. Il cochait les cases et a enflammé le Brexit. Il est le meilleur exemple de ce qu’il ne faut pas faire en tant qu’être humain en position de pouvoir. Aujourd’hui, on lui a donné une nouvelle check-list consistant à détruire ce qui reste du tissu social en France afin de faire semblant de respecter les règles.

      Il parle néanmoins de « justice fiscale »…

      Quand les politiques reçoivent des ordres d’en haut pour causer des dommages à la société, ils inventent de délicieuses contradictions. Lorsque les conservateurs ont gagné en 2010 au Royaume-Uni, le ministre des Finances a inventé l’expression de « contraction budgétaire expansionniste ». Ne soyez pas surpris si Barnier trouve des manières de déguiser des mesures préjudiciables au plus grand nombre pour le compte d’un petit nombre.

  • Liberté de la presse : Comment Emmanuel Macron a verrouillé violemment la presse au Canada - POLITIS
    https://www.politis.fr/articles/2024/09/politique-comment-macron-verrouille-violemment-la-presse

    Un message qui a provoqué la fureur d’Anastasia Colosimo, conseillère « communication internationale » de M. Macron, envers les journalistes accrédités, selon les informations de Politis. La politologue, recrutée par Emmanuel Macron il y a deux ans, s’est efforcée de faire retirer à l’APP son tweet, en vain. « Ça a bien tangué », souffle une journaliste, qui décrit « une gueulante » et plusieurs « coups de fil menaçants » de l’Élysée. « Elle est complètement tarée, elle menace les gens, c’est une dingue », souffle une autre consœur, qui décrit un « profil sulfureux », référence aux amitiés de la collaboratrice d’Emmanuel Macron avec Sarah Knafo, la conseillère et compagne d’Éric Zemmour et son travail de communication dans les pays du Golfe.

    Le président se trouvait le 27 septembre dans le vieux Montréal, le quartier historique de la ville, lors d’une déambulation après une conférence de presse commune avec le premier ministre canadien Justin Trudeau. « Il y avait un petit bain de foule mais la majorité des gens n’étaient pas hostiles. Et là, une jeune femme (palestinienne, N.D.L.R.) a commencé à hurler « Vous avez du sang sur les mains », et autre un homme a crié : « Honte à vous, Macron démission », relate un journaliste sur place.

  • Warum ist Friendica für Unternehmen, Verbände, Verlage, etc.. interessant ?

    via https://diasp.eu/p/17155489

    ...

    Der zögerliche Einstieg von Verlagen, Verbänden und Unternehmen in das Fediverse wird immer wieder mit dem Argument des enormen administrativen Aufwands begründet. Dies beginnt bei der Verwaltung¹ der registrierten Mitarbeiter und endet bei der „Reichweite“² ihrer Beiträge. Hinzu kommen praktische Erwägungen und Fragen der Informationssicherheit, die sich beim Zugang zum Hauptkonto stellen.

    [...]

    • Warum kann Friendica gerade in diesem Bereich viele Probleme lösen?

      1. Friendica verfügt über eine LDAP-Schnittstelle, mit deren Hilfe die Benutzerkonten zentral verwaltet werden können. Kommen oder gehen Mitarbeitende, wird die Berechtigung mit nur einem Knopfdruck hinzugefügt oder entzogen
      2. Friendica verfügt über eigene Schnittstellen zu Bluesky, Tumblr und Diaspora. Diese Schnittstellen sind unter eigener Kontrolle (was für diese Gruppe nicht ganz unwesentlich ist) und werden nicht über ThirdParty-Dienste abgebildet. Eine einzelne Nachricht wird nicht nur an ein Netzwerk gesendet, sondern an alle, die für diese Unternehmung von Interesse sind. Zudem kann Twitter weiterhin direkt angesprochen werden, was die Reichweite noch einmal enorm erhöhen kann.
      3. Bei Friendica kann der Hauptaccount vom Redakteur getrennt werden. Mittels Delegation erhält ein Redakteur das Recht, Inhalte auf dem Hauptaccount zu erstellen und zu versenden. So kann die Gruppe der schreibenden Redakteure auf dem Hauptaccount begrenzt werden.

      So kann die Gruppe der schreibenden Redakteure klar abgegrenzt werden.

      Erweiterbarkeit, um die internen Bedarfe zu unterstützen

      - Friendica kann durch ein Addon-System erweitert werden. So können Administratoren firmeneigenen Prozesse unterstützen, wie es die internen Abläufe verlangen.
      - Friendica wird unter der #GNU AFFERO GENERAL PUBLIC LICENSE veröffentlicht. Sie können also auch selbst zum Code beitragen, um das bestehende zu verbessern und im Sinne der Unternehmung zu beeinflussen.

      Das Friendica Projekt kann auf eine Entwicklung verweisen, die 2010 gestartet ist und das heutige Fediverse maßgeblich beeinflusst hat.

      Was es natürlich nicht löst, dass ist die fehlende Integration des Fediverse durch Unternehmenssoftware, die gleichzeitig auch die weiteren kommerziellen Netzwerke abdeckt.

      #fediverse #friendica #verbände #jounalisten #verlage #presse #socialweb

  • Oleksandra Matviïtchouk : “Beaucoup de gens, même dans les démocraties développées, ne réalisent pas l’importance de la liberté de la presse”

    La présidente du Centre ukrainien pour les libertés civiles – colauréat du prix Nobel de la paix 2022 – Oleksandra Matviïtchouk partage ses réflexions concernant la fragilité des libertés dans un monde qui s’effondre, et souligne le rôle essentiel des journalistes dans la sauvegarde de la démocratie en ces temps troublés.

    https://voxeurop.eu/fr/oleksandra-matviitchouk-nobel-paix-beaucoup-gens-democraties-importance-lib
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/06/24/pourquoi-la-liberte-de-la-presse-reste-un-combat/#comment-62392

    #presse

  • Le Fonds pour une presse libre a besoin de votre soutien

    Plus que jamais, face aux propagandes du pouvoir et aux médias de la haine du groupe Bolloré, nous avons besoin d’une information libre. Nous lançons une campagne de financement citoyen. Notre objectif est de réunir plus de 100.000 euros pour financer les projets de médias indépendants. Découvrez notre rapport d’impact 2024 qui détaille nos actions et notre fonctionnement.

    « Libertés, libertés ! ». Le 27 juin, nous étions plus de 30.000 personnes, Place de la République à Paris, rassemblées à l’initiative du Fonds pour une presse libre et de dizaines d’organisations.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/06/24/pourquoi-la-liberte-de-la-presse-reste-un-combat/#comment-62351

    #presse

  • In eigener Sache : taz verkündet „Seitenwende“
    https://taz.de/In-eigener-Sache/!6036349


    In Zukunft nur noch Vergangenheit – eine Montagsausgabe der taz im Briefkasten

    Le 17 octobre 2025 sera le jour de la dernière édition imprimée du journal TAZ. Vu que son contenu ne correspond plus depuis longtemps à sa raison d’être initale, cad faire connaître les événements dans le monde que la presse au mains de la classe capitaliste refuse de communiquer, il est plutôt étonnant qu’il existe encore aujourd’hui. Le blog collectif #Seenthis.net remplit très bien cette fonction sans comité de rédaction. A partir du 18.10.2025 on aura droit à une édition papier du dimanche. C’est un signe de réalisme dans une époque où on achète son poisson emballé sous plastique.

    Aujourd’hui même le papier de toilette n’a plus de raison d’être. On préfère la petite douche hygiénique à contrôle numérique. Journal de merde ou de qualité, c’est périmé avant impression et pollue après utilisation.

    14.9.2024 - Als erste überregionale Tageszeitung erscheint die taz ab Oktober 2025 werktags rein digital. Die wochentaz wird weiterhin gedruckt.

    Berlin taz | Nun ist es raus: Die letzte auf Papier gedruckte werktägliche Ausgabe der taz erscheint am 17.10.2025. Auf der Generalversammlung der taz Verlagsgenossenschaft im Berliner Festsaal Kreuzberg verkündete die Geschäftsführung der taz am Samstag den Zeitpunkt der sogenannten „Seitenwende“ für die seit 1979 täglich erscheinende Tageszeitung aus Berlin.

    Dem vorangegangen waren mindestens sechs Jahre seit dem großen Knall: 2018 verkündete der damalige taz-Geschäftsführer Kalle Ruch, dass der Journalismus der taz „im Netz“ weiterlebe und die geschichtsträchtige linke Zeitung daher eines Tages in der Woche rein digital und nur noch am Wochenende als Printzeitung erscheinen könnte. Andere Medien nahmen Ruch beim Wort, berichteten direkt im Anschluss, es könne „möglicherweise bald“ so kommen, dass die taz ihren werktäglichen Druck einstellt. Ein solches „Szenario“, wie der Geschäftsführer es nannte, gab es in der deutschen Medienbranche kein zweites Mal.

    Kein zweites Mal gibt es auch die Art und Weise, wie die taz sich nun zu diesem historischen Schritt durchgerungen hat. Freilich kann ein Schritt wie die „Seitenwende“ in einer genossenschaftlich organisierten Zeitung nicht einfach durchgesetzt werden. Daher ist es zum Ritual auf der jährlichen Genossenschaftsversammlung geworden, ausgiebig über das Für und Wider dieses Schritts zu diskutieren.

    So ernst wurde es aber noch nie: „Ich glaube, dass der Weg, die tägliche Zeitung ab 17. Oktober 2025 digital erscheinen zu lassen und nur noch die wochentaz zu drucken, der richtige Weg ist, um das Fortbestehen der taz zu sichern“, so lautete der Satz, über den knapp 800 Ge­nos­s*in­nen vor Ort und digital abstimmen durften. Das Ergebnis fiel bemerkenswert aus: rund 77 Prozent stimmten mit „Ja“, 13 Prozent mit „Nein“ und weitere 10 Prozent enthielten sich.
    „Ein Treppenwitz“

    Seitenwende?

    Was ist die Seitenwende und warum machen wir das? Unser Info-Portal liefert ihnen weitere Hintergründe, Einblicke und Ausblicke: taz.de/seitenwende

    Dass eine solch große Mehrheit zusammenkommen könnte, schien dabei zunächst alles andere als klar. Der Abstimmung unmittelbar vorangegangen war ein Redebeitrag des taz-Genossen Junge-Hülsing, der ausführlich begründete, warum er die „Seitenwende“ ablehnt: „Eigentlich sind einige von uns, vielleicht ich selbst, ein bisschen schizophren: Wir halten Genossenschaftsanteile, damit eine linke Tageszeitung gedruckt werden kann, und wir bezahlen hohe Abogebühren, damit wir sie auch kriegen. Aber das einzige Signal ist: Wann hört ihr endlich auf mit dem Zeitunglesen?“

    Junge-Hülsing meinte, es sei ein „Treppenwitz“, dass ausgerechnet die progressive taz nun mit „Alternativlosigkeit“ argumentiere. Letztlich rief er die Chefredaktion und Geschäftsführung dazu auf, eine neue Strategie vorzulegen, die sowohl das Fortbestehen der täglichen Printausgabe als auch die digitale Transformation mit einschließt.

    Es folgte eine Dreiviertelstunde Aussprache mit den Genoss*innen, von denen einige Junge-Hülsings Kritik zustimmten, viele aber mit Verve widersprachen: Es gebe durchaus eine Alternative zur Einstellung des werktäglichen Drucks, merkte eine Genossin an, und zwar: „in Schönheit zu sterben“. Es gelte aber zu bewahren „wofür die taz steht“, und das ginge nur, indem man „jetzt diesen Weg geht“, subsumierte sie unter Applaus.

    Eine zweite Abstimmung forderte von den Ge­nos­s*in­nen schon mehr als gute Stimmung. Weit hergeholt war es daher nicht, dass Vize-Chefredakteurin Katrin Gottschalk vom „Ja-Wort“ sprach, und sich anschließend fast im Freud’schen Sinne versprach, als sie die Formulierung „bis ans Ende unserer Tage“ andeutete. Aber auch auf die Frage, ob die Ge­nos­s*in­nen „in den nächsten zwei Jahren“ auch Abon­nen­t*in­nen bleiben wollen, antworteten 69 Prozent mit „Ja“.

    Ein Blatt wendet sich

    Folglich geht die taz ihren ungewöhnlichen Weg nun aus einer „Position der Stärke“ heraus, wie Geschäftsführerin Aline Lüllmann betonte. Damit erhält der größte Schritt im Prozess der digitalen Transformation der taz nach sechs Jahren Vorbereitungszeit nicht nur ein Datum, sondern auch breite Unterstützung seitens der Genossenschaft.

    Damit bekommt der größte Schritt im Prozess der digitalen Transformation der taz nach sechs Jahren Vorbereitungszeit ein Datum. Seit 2018 verfolgt die taz das strategische Ziel, den Rückgang im traditionellen Print-Abo-Geschäft zu kompensieren und dabei die Leser:innen-Reichweite zu steigern: Inzwischen ist die ehemalige Wochenend-Ausgabe zur Wochenzeitung „wochentaz“ ausgebaut – sie wird auch weiterhin immer samstags bundesweit gedruckt erscheinen.

    Die tägliche Zeitungsausgabe hat bereits ihre eigene App: Das ePaper in der taz-App wird auch nach der Einstellung des Drucks von Montag bis Freitag als abgeschlossenes Zeitungsprodukt erscheinen. Darüber hinaus wird auch die Website der taz weiter ausgebaut und Mitte Oktober 2024 einen umfangreichen Relaunch erfahren.
    Schritt in die Zukunft der taz

    „Wir sind glücklich und erleichtert, dass alle Zukunftsprodukte der taz jetzt so weit entwickelt und auch so erfolgreich sind, dass wir diesen wichtigen Schritt in die publizistische Zukunft der taz gehen können. Es war ein langer Weg bis hierhin und er ist weder uns noch der taz insgesamt leichtgefallen. Mit der Festlegung des Datums der letzten gedruckten werktäglichen Ausgabe haben wir nun eine wichtige Entscheidung getroffen, um die wirtschaftliche Zukunft der taz zu sichern“, erklären Aline Lüllmann und Andreas Marggraf, die beiden taz-GeschäftsführerInnen.

    Natürlich sei dieser Prozess für das konzernunabhängige Haus ein Kraftakt, sagen Lüllmann und Marggraf. Aber: „Mit Stolz können wir sagen, dass die wirtschaftlichen Kennzahlen, nach denen wir unsere Seitenwende orchestriert und jetzt auch terminiert haben, bereits erreicht haben oder absehbar erreichen werden. Die gesamte taz zieht mit, das wissen wir – und unsere LeserInnen und GenossInnen werden uns unterstützen, davon sind wir insbesondere nach den Reaktionen auf der heutigen Generalversammlung überzeugt.“
    Kräfte für noch mehr Journalismus

    Auch die taz-Chefredaktion ist zuversichtlich: „Wir wissen ja längst, dass taz-Journalismus auf allen Kanälen funktioniert – digital ebenso wie in print“, erklären die Chefredakteurinnen Barbara Junge und Ulrike Winkelmann. „Unsere Analysen, Kommentare und Recherchen, unsere Haltung und Ironie bleiben auf mindestens bekanntem Niveau. Die technischen Umbrüche können sogar Kräfte für noch mehr Journalismus freisetzen, damit die taz die wichtigste linke, progressive Stimme in der deutschen Medienlandschaft bleibt.“

    Vize-Chefredakteurin Katrin Gottschalk erklärte am Samstag in ihrer Rede vor der Genossenschaft: „Vor 46 Jahren endet das Editorial der ersten taz mit dem Ausruf: Die taz ist kein Papiertiger! Heute stimmt dies für uns in doppelter Hinsicht. Die taz bleibt relevant und geht als erste überregionale Zeitung diesen wichtigen Schritt in die Zukunft. Wir freuen uns darauf!“

    #Allemagne #presse

  • Bildzeitung


    Le journal Bild revendique l’expulsion d’une famille entière. Je n’ai rien contre si en échange on introduit la peine des « neuf exterminations familiales »,. pour rédacteurs racistes de Bild .

    Châtiment collectif
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2timent_collectif

    Sous la dynastie Qin en Chine (221-207 avant notre ère), l’empereur Qin Shi Huang assoit son règne en appliquant des règles strictes par lesquelles les crimes les plus graves, comme la trahison, sont passibles d’une rétorsion appelée « neuf exterminations familiales (en) », qui consiste à exécuter non seulement les criminels mais aussi leurs familles entières. Le processus d’extermination familiale est maintenu par les dynasties suivantes pour des crimes graves ; un nombre important de sentences est prononcé pendant la dynastie Ming (1368–1644), puis ce châtiment est abrogé officiellement par le gouvernement sous la dynastie Qing (1644–1912) en 1905. Sous la dynastie Ming, 16 femmes du palais fomentent une rébellion et tentent d’assassiner (en) l’empereur Jiajing. Toutes sont condamnées à mort par lingchi ; dix membres de leurs familles sont décapités et vingt autres réduits en esclavages et offerts aux ministres.

    L’église catholique serait également un partenaire compétent en matière de peines collectives et particulièrement hideuses.
    https://www.youtube.com/watch?v=wS4pvT7ady8

    ... enfin ... pas systématiquement ...
    https://www.youtube.com/watch?v=D5Df191WJ3o

    Le texte de l’article

    Stuttgart: 110 Straftaten durch syrische Familie! Schiebt sie endlich ab |
    Von Robin Mühlebach

    Stuttgart – Wie viel Angst müssen wir vor dieser Familie noch haben? Wie lange müssen wir noch ertragen, dass die schwerkriminellen Brüder Schrecken verbreiten? Und was muss noch passieren, damit der Staat endlich mit harter Hand reagiert? Muss es erst Tote geben?

    BILD berichtete mehrfach über die schrecklich kriminelle Familie H. aus Stuttgart. Syrer, die 2016 aus Aleppo nach Deutschland kamen. Oberhaupt Almudy H. (43) sagt, er habe 13 Kinder, man lebt auf 230 Quadratmetern („Wir zahlen auch ein bisschen Miete“).

    Neun der Familienmitglieder sind polizeibekannt. Allein Khalil H. beging mit seinen gerade mal 17 Jahren 34 Straftaten in zweieinhalb Jahren. Er sitzt nach brutalen Messer-Attacken in Untersuchungshaft. Auch drei weitere seiner Brüder sind zurzeit im Gefängnis. Auf das Konto der syrischen Großfamilie gehen heute bereits mindestens 110 Straftaten.

    Und nun setzt Bruder Mufed H. (21) noch einen drauf! Er treibt die familieninterne Kriminalstatistik weiter nach oben!

    Dabei wurde Mufed nach dreijähriger Jugendstrafe erst vor zwei Monaten aus dem Knast entlassen. BILD erfuhr: Mufed wurde am Mittwochabend in der Stuttgarter City von der Polizei festgenommen. Dort soll er mit einem Cuttermesser zwei Mädchen (beide 16) bedroht und dabei ein Handy geraubt haben.

    Mufed soll daraufhin geflüchtet sein. Ganz in der Nähe dann die zweite schwere Straftat: Mit dem Cuttermesser soll der junge Syrer eine weitere Frau bedroht und ihr Handy gefordert haben. Dieser Raubversuch blieb ohne Erfolg. Eine alarmierte Polizeistreife nahm Mufed H. fest.
    Mufed H. wollte kriminelle Karriere an den Nagel hängen — sagte er zu BILD

    BILD hatte noch Anfang August mit Mufed über seine kriminelle Karriere gesprochen. Damals zeigte er Reue. Oder er tat zumindest so: „Ich saß wegen versuchter gefährlicher Körperverletzung und anderen Dingen drei Jahre in Haft. Ich musste meine gesamte Strafe absitzen, weil ich Stress mit Mitgefangenen hatte.“

    Der Syrer hatte behauptet, dass er eine Ausbildung in der Altenpflege machen wolle. Und weiter: „Ich habe viel Mist gebaut, seit ich hier bin. Und ich habe jedem, der mir auf der Straße blöd kam, eine gehauen.“
    Tatort Mailänder Platz. Hier soll Mufed H. die Mädchen überfallen haben

    Tatort Mailänder Platz. Hier soll Mufed H. die Mädchen überfallen haben

    Foto: Eibner-Pressefoto
    Immer wieder dieselben Tatorte

    Übrigens: Mufed soll die Mädchen genau dort überfallen haben, wo ein weiterer seiner Brüder im November 2023 bei einer Messerstecherei mit drei Schwerverletzten beteiligt gewesen sein soll. Dieser Bruder heißt Edo (19) und muss sich derzeit mit drei weiteren Angeklagten vor dem Landgericht wegen versuchten Totschlags verantworten.

    Die Taten, die die Brüder H. begehen (auch der Vater und zwei Schwestern sind polizeibekannt) werden offenbar immer brutaler. Die Dauer der Haftstrafen wird länger.

    Innenministerin Nancy Faeser (54, SPD) kündigte kürzlich an, Straftäter bald auch nach Syrien abzuschieben: „Da geht die Sicherheit in Deutschland vor.“

    Die Sicherheit in Stuttgart ist durch Familie H. gefährdet. Die Quittung für 110 Straftaten (und das sind nur solche, die bekannt wurden) kann nur lauten: raus aus unserem Land.

    #expulsion #presse #démagogie #propagande #racisme #réfugiés #nationaluime #église #wtf

  • Ce pourquoi la #presse_agricole française reproduirait le discours dominant
    https://splann.org/presse-agricole-francaise-discours-dominant

    Défendant une position apolitique et hors confessionnelle, la presse agricole française actuelle reproduirait en réalité le discours dominant en remplissant souvent le rôle de conseiller technique. Résultats d’arbitrages éditoriaux, ses contenus invisibiliseraient les débats sociétaux qui traversent pourtant la profession. Ce sont les hypothèses de travail développées par Prune Catoire, chercheuse en sciences politiques, et publiées sous forme de livre aux éditions l’Harmattan. L’article Ce pourquoi la presse agricole française reproduirait le discours dominant est apparu en premier sur Splann ! | ONG d’enquêtes journalistiques en (...)

    #Industrie_agroalimentaire

  • Mort de Nahel : le directeur du journal « Oise Hebdo » condamné pour avoir divulgué l’identité du policier auteur du tir
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/08/22/mort-de-nahel-le-directeur-du-journal-oise-hebdo-condamne-pour-avoir-divulgu

    Le directeur du journal Oise Hebdo a été condamné, jeudi 22 août, à une amende pour avoir divulgué, peu après les émeutes ayant suivi la mort de Nahel, en juin 2023, le nom du policier auteur du tir mortel, a appris l’Agence France-Presse (AFP) auprès du parquet de Compiègne.
    Vincent Gérard, directeur de la publication de l’hebdomadaire picard, a été condamné à 4 000 euros d’amende dont 2 000 euros avec sursis, ainsi qu’à verser 1 000 euros au policier au titre du préjudice moral, a déclaré le parquet. Le journal a lui-même fait part de cette décision de justice sur son site Internet, dans un article mentionnant à nouveau le nom du policier.

    #police #média #presse

  • Face au pire, nos aveuglements contemporains

    « La #polarisation a empêché l’#information d’arriver. » Iryna Dmytrychyn est parvenue à cette conclusion après avoir disséqué ce que la presse écrivait sur l’Holodomor, la grande famine de 1932-1933 en Ukraine, au moment où elle avait lieu.

    Malgré tous les efforts du pouvoir soviétique, quelques reporters avaient réussi à rendre compte de la catastrophe en cours, le plus célèbre étant le Gallois Gareth Jones et la plus effacée peut-être Rhea Clyman, une journaliste canadienne. En France, Suzanne Bertillon avait publié le témoignage circonstancié d’un couple de paysans américains d’origine ukrainienne dans le journal d’extrême droite Le Matin.

    Dans le paysage médiatique des années 1930, terriblement clivé selon l’orientation politique, la #presse d’extrême droite couvre la famine, tandis que les titres liés au Parti communiste, à commencer par L’Humanité, la taisent voire la nient. Dans les deux cas, la lecture politique des événements s’impose.

    Les #faits comptent moins que les #opinions : selon que l’on soit communiste ou anticommuniste, on croit ou non à l’existence de la famine, comme si les personnes affamées relevaient d’un point de vue. « Au-delà des faits, c’était une question de #foi », résume Iryna Dmytrychyn dans son livre. Peu importe le réel, ce qui fait « foi », c’est l’idée que l’on veut s’en faire.

    Si la presse fasciste a eu raison, c’était parce que les circonstances l’arrangeaient. Et encore, tous les journaux de l’extrême droite n’ont pas couvert cette gigantesque famine avec la même intensité : l’Ukraine, périphérie d’un empire colonial, avait moins d’importance aux yeux de Rivarol ou de L’Action française que ce régime communiste honni pour ne pas rembourser les emprunts russes, remarque Iryna Dmytrychyn.

    #Dissonance_cognitive

    « La presse du centre n’en parle pas car elle manque d’informations ou considère n’en avoir pas suffisamment », ajoute la chercheuse. L’approche sensationnaliste, quant à elle, exacerbe les récits déjà terribles. Des millions de morts sur des terres fertiles, en paix, des cas de cannibalisme… « Une disette peut se concevoir, mais manger ses enfants ? L’entendement se dérobe, conclut Dmytrychyn en reprenant la formule de l’historien Jean-Louis Panet. Notre cerveau ne pouvait l’admettre. »

    L’écrivain hongrois Arthur Koestler fut l’un des rares compagnons de route du parti communiste à être lucide sur l’#Holodomor, parce qu’il s’est rendu sur place. Il a fait l’expérience de cette « trieuse mentale » qui le poussait à refuser ce qui heurtait ses convictions. Il en va de même, aujourd’hui, pour les catastrophes en cours : les dizaines de milliers de morts aux frontières de l’Europe, les guerres meurtrières plus ou moins oubliées (au Soudan, à Gaza, en Ukraine, en Éthiopie…), ou encore le changement climatique. Ce dernier fait l’objet de nombreuses recherches pour tenter d’expliquer l’apathie, l’indifférence, voire le déni, qu’il suscite, comme d’autres catastrophes.

    La philosophe Catherine Larrère propose de reprendre le concept de dissonance cognitive, développé dans les années 1950 par le psychologue Leon Festinger. « Notre vie suppose une forme de #croyance dans l’avenir car cette #confiance nous permet d’agir. Quand quelque chose met en question ces #certitudes, on préfère trouver une autre #explication que de remettre en cause nos croyances. On préfère croire que le monde dans lequel on vit va continuer », résume l’intellectuelle.

    Les #neurosciences confirment le « coût » biologique de renoncer à ce qu’on pensait établi. « Lorsque les faits contredisent nos représentations du monde, le cerveau envoie un signal d’erreur en produisant des “#hormones_du_stress” », décrit Sébastien Bohler, docteur en neurosciences et rédacteur en chef du magazine Cerveau & Psycho. Créer des stratégies pour s’adapter à la nouvelle donne nécessite d’activer d’autres parties du cerveau, dont le cortex préfrontal, ce qui est « très consommateur d’énergie », poursuit le chercheur.

    Plutôt que de procéder à ces remises en cause, la première réaction consiste à s’en prendre au messager. « Les porteurs de mauvaises nouvelles, on les met à mort, au moins symboliquement », note le psychanalyste Luc Magnenat, qui a publié La Crise environnementale sur le divan en 2019. « On impute aux écologistes la #responsabilité de ce qui arrive parce qu’ils en parlent », précise Catherine Larrère, en suggérant nombre d’illustrations tirées de l’actualité : les inondations dans le nord de la France seraient causées par l’interdiction de curer les fossés afin de protéger les batraciens, et non par le changement climatique qui provoque des pluies diluviennes… Ou encore les incendies seraient dus « à des incendiaires », et non à la sécheresse.

    « Être écologiste, c’est être seul dans un monde qui ne veut pas entendre qu’il est malade », reprend Luc Magnenat en citant Aldo Leopold, le père de l’éthique environnementale. Dans sa chanson From Gaza, With Love, le rappeur franco-palestinien Saint Levant le dit dans son refrain : « Continuez à parler, on vous entend pas. »

    Cette difficulté à dire une catastrophe que personne ne veut entendre est étudiée dans l’ouvrage collectif Violence et récit. Dire, traduire, transmettre le génocide et l’exil (Hermann, 2020). « La #violence limite toute possibilité de #récit, mais aussi toute possibilité d’#écoute et de réception. Elle hante une société d’après-guerre peu encline à admettre la dimension impensable du #génocide […]. Elle se traduit par l’#effroi : d’un côté la #négation de ceux dont le récit ne peut pas se dire ; de l’autre le déni et la #peur d’une société qui ne veut pas être témoin de la #cruauté_humaine dont atteste le récit. Comment dire et entendre les rafles, les morts de faim ou sous la torture dans les prisons ou sur les routes d’Arménie ou dans les camps nazis ? […] Le témoignage met des décennies à pouvoir se tisser, le temps de sortir du #silence_traumatique et de rencontrer une #écoute possible », pose en introduction la directrice de l’ouvrage, Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky, à la tête de l’Institut Convergences Migrations du CNRS.

    #Responsabilités_collectives

    Anthropologue et psychologue clinicienne, elle s’est concentrée sur la parole des personnes exilées, qui subissent une « triple violence » : une première fois sur le lieu du départ, ce qui constitue souvent la cause de l’exil (opposition politique, risques en raison de son identité, etc.) ; lors de la #migration pour éviter les risques inhérents à la clandestinité ; à l’arrivée en France où l’#administration impose un cadre qui ne permet pas à la #parole de s’exprimer librement.

    La possibilité du récit disparaît donc dans la société qui ne veut pas l’entendre, car elle se retrouverait sinon face à ses responsabilités dans ces violences. « Les #morts_aux_frontières relèvent de l’intentionnel, c’est une politique économique qui érige des murs », synthétise Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky.

    Refuser d’« attester de la violence » est l’une des formes du déni, qui en revêt d’autres. « Plus l’#angoisse est forte, plus le déni est fort », relève Luc Magnenat.

    Au-delà de son intensité, il trouve différentes manifestations. Dans son livre States of Denial (non traduit, « les états du déni »), le sociologue Stanley Cohen propose une typologie : le déni peut être littéral (cet événement ne s’est pas produit), interprétatif (la signification des faits est altérée), implicatif (les conséquences et implications sont minimisées). Surtout, Stanley Cohen sort le déni du champ psychologique en montrant qu’il peut relever de #politiques_publiques ou de #pratiques_sociales.

    Dans ses recherches sur les massacres des opposants politiques dans les prisons iraniennes en 1988, l’anthropologue Chowra Makaremi a observé ces « reconfigurations du discours du déni ». Après des décennies de négation pure et simple, le régime iranien a, sous la pression d’une mobilisation de la société civile, tenté d’en minimiser l’ampleur, puis a dénié aux victimes leur statut en considérant qu’elles n’étaient pas innocentes, avant de se présenter lui-même en victime agissant prétendument en légitime défense.

    Indispensable « #reconnaissance »

    Sortir du déni n’est pas un phénomène linéaire. S’agissant du #changement_climatique, Sébastien Bohler a observé une prise de conscience forte en 2018-2019. À ce « grand engouement », incarné notamment par les manifestations pour le climat, a succédé « un retour du climato-rassurisme », « nouvelle tentative de ne pas poursuivre la prise de conscience ».

    La théorie d’un #effondrement global simultané, qui a connu un nouvel essor à ce moment-là, a constitué un « #aveuglement », estime pour sa part Catherine Larrère dans le livre Le pire n’est jamais certain (Premier Parallèle), coécrit avec Raphaël Larrère, parce qu’elle empêchait de regarder la « multiplicité des catastrophes locales déjà en cours ». « La fascination pour le pire empêche de voir ce qui est autour de soi », en déduit la philosophe.

    Malgré les retours en arrière, des idées progressent inexorablement : « Au début des années 1990, il allait de soi que le progrès et les innovations techniques allaient nous apporter du bien-être. C’était l’évidence. Ceux qui émettaient des réserves passaient pour des imbéciles ou des fous. Aujourd’hui, c’est l’inverse, la croyance dans l’évidence du progrès fait passer pour étrange. »

    Le mur du déni se fissure. Ce qui l’abattra, c’est le contraire du déni, c’est-à-dire la reconnaissance, selon Stanley Cohen. Indispensable, la connaissance des faits ne suffit pas, ils doivent faire l’objet d’une reconnaissance, dans des modalités variables : procès, commissions vérité et réconciliation, compensation, regrets officiels…

    L’Ukraine a dû attendre la chute de l’URSS pour qualifier officiellement l’Holodomor de génocide, une reconnaissance qui a pris la forme d’une loi adoptée par le Parlement en 2006. Après l’invasion de son territoire par la Russie le 24 février 2022, plusieurs États européens, dont la France, ont fait de même, reconnaissant, 90 ans après, que cette famine organisée par le pouvoir soviétique n’était pas une « disette », ni une « exagération colportée par les ennemis du régime », mais bel et bien un génocide.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/180824/face-au-pire-nos-aveuglements-contemporains

    #déni #aveuglement

    • Violence et récit. Dire, traduire, transmettre le génocide et l’exil

      Face au désastre, peut-il y avoir un récit ? Au sortir du camp de Buchenwald, à l’heure des dizaines de milliers de morts en Méditerranée, que dire, que traduire, que transmettre ? Le récit peut-il prendre forme lorsqu’il s’agit d’attester du mal et de la cruauté, dont la conflagration mine l’écrit ? La violence empêche le récit lorsque les mots manquent radicalement pour dire l’expérience génocidaire ou exilique. Elle l’abîme, tant sa transmission et son écoute sont hypothéquées par le déni et le silence de la société qui le recueille. À travers l’étude de plusieurs formes de récits – chroniques de ghetto, récits de guerre ou poèmes et fictions – émerge l’inconscient de l’Histoire qui ne cesse de traduire les expériences de domination et de persécution de populations marginalisées. Comment décentrer la violence pour rendre le récit audible ? Les dispositifs d’écoute, d’interprétariat et de transmission se renouvellent. Ce livre apporte une lecture inédite des récits de violence, en proposant un parallèle entre les violences génocidaires et les exils contemporains dans une perspective résolument pluridisciplinaire.

      https://www.editions-hermann.fr/livre/violence-et-recit-marie-caroline-saglio-yatzimirsky

      #livre

    • States of Denial: Knowing about Atrocities and Suffering

      Blocking out, turning a blind eye, shutting off, not wanting to know, wearing blinkers, seeing what we want to see ... these are all expressions of ’denial’. Alcoholics who refuse to recognize their condition, people who brush aside suspicions of their partner’s infidelity, the wife who doesn’t notice that her husband is abusing their daughter - are supposedly ’in denial’. Governments deny their responsibility for atrocities, and plan them to achieve ’maximum deniability’. Truth Commissions try to overcome the suppression and denial of past horrors. Bystander nations deny their responsibility to intervene.

      Do these phenomena have anything in common? When we deny, are we aware of what we are doing or is this an unconscious defence mechanism to protect us from unwelcome truths? Can there be cultures of denial? How do organizations like Amnesty and Oxfam try to overcome the public’s apparent indifference to distant suffering and cruelty? Is denial always so bad - or do we need positiv...

      https://www.wiley.com/en-us/States+of+Denial%3A+Knowing+about+Atrocities+and+Suffering-p-9780745623924

  • Berlin-Mitte : DDR, Treuhand, Kapitalismus – einstige Pressecafé-Chefin hat alles miterlebt
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/pressecafe-in-ost-berlin-mitte-ddr-treuhand-kapitalismus-herma-kasi


    Herma Kasimir im Pressecafé am Berliner Alexanderplatz, das sie Ende der 1980er Jahre leitete. Paulus Ponizak/Berliner Zeitung

    A propos de l’économie politique en DDR et sous le capitalisme à l’exemple de la restauration. Une interview avec l’ancienne directrice des plus grands café-restaurants de Berlin-Est.

    Mode d’emploi : voler une bière.

    10.8.2024 von Wiebke Hollersen - DDR, Treuhand, Kapitalismus: Die einstige Pressecafé-Chefin Herma Kasimir hat alles miterlebt. Jahrelang konnte sie den Alex nicht mehr betreten. Heute kehrt sie dorthin zurück, wo alles begann.

    Herma Kasimir schaut sich in dem Raum um, nach vielen Jahren ist sie zum ersten Mal wieder hier, und alles hat sich wieder verändert. Im historischen Pressecafé am Alexanderplatz, gleich neben dem Haus des Berliner Verlages, hat nach der Sanierung vor einigen Wochen das Steakhouse The Beast eröffnet. Dort sind wir an einem Nachmittag verabredet, zwei Stunden, bevor das Restaurant um 17 Uhr öffnet. Herma Kasimir hat es geleitet, als es noch Pressecafé hieß. Die neue Einrichtung gefällt ihr, das Holz, die Polstermöbel in Orange, sie will demnächst zum Essen herkommen. Sie setzt sich an einen Platz ans Fenster – die Aussicht ist noch so toll wie früher, sagt sie.

    Frau Kasimir, wann sind Sie in das Pressecafé gekommen?

    Das war Ende 1985. Ich habe in der Mokka-Milch-Eis-Bar neben dem Kino International gearbeitet und wurde dann als Restaurantleiter ins Pressecafé versetzt. Ein paar Monate später wurde ich stellvertretender Direktor und bald darauf Direktor.

    Was war das Pressecafé für ein Ort?

    Ein Speiserestaurant, das mittags öffnete, man konnte auch abends essen. Die Renner waren Steak au four, Ragout fin, Steaks mit Pommes, gebratene Hähnchenbrust, Soljanka. Saisonales wie Spargel gab es auch. Nachmittags Kaffee und Kuchen. Es lagen viele Zeitungen aus, auch Magazine wie NBI (Neue Berliner Illustrierte, Anm. d. Red.) oder Eulenspiegel, es wurde viel gelesen. Unten im Erdgeschoss war noch eine Selbstbedienungsgaststätte. Oben wie unten war jeden Tag geöffnet. Am Alexanderplatz gab es keine Schließtage, aber es war ja auch genügend Personal da.

    DDR-Bauten am Alexanderplatz: Warum testeten NVA-Soldaten die Statik des Pressecafés? Karla Dahms war dabei

    Pressecafé in der DDR: Man musste reservieren oder abends Schlange stehen

    Und es war immer voll?

    Ja, man musste reservieren oder abends Schlange stehen. So war es aber eigentlich überall in Ost-Berlin. Die Preise in der Gastronomie waren relativ niedrig, jeder sollte sich einen Gaststättenbesuch leisten können. Ein Bier hat bei uns 63 Pfennig gekostet – und das war schon viel. Ins Pressecafé kamen auch viele Gäste aus dem Westen.

    Was hat den Reiz ausgemacht?

    Die Lage natürlich. Der Service war schnell, wir waren sehr freundlich. Es herrschte immer eine gute Stimmung. Das Trinkgeld war auch gut.

    Was heißt das, gutes Trinkgeld?

    Als ich noch Kellner war, hatte ich ein Bruttogehalt von 405 Mark. Das brauchte ich gar nicht! Man hatte am Tag 100 oder 150 Mark Trinkgeld. Hier in Mitte wurde auch mit Westgeld bezahlt.

    Wieso das?

    Die 25 D-Mark, die Besucher aus dem Westen für einen Tag in der DDR umtauschen mussten, waren bei vielen schnell alle. Sie konnten bei uns 1:1 in D-Mark bezahlen. Ein Bier für 63 Pfennig war immer noch unglaublich billig. Es gab dann auch Trinkgeld in D-Mark.


    Im Pressecafé hat vor kurzem das Steakhouse The Beast aufgemacht.Benjamin Pritzkuleit/Berliner Zeitung

    Das war erlaubt?

    Sogar erwünscht – aber man musste dieses Geld abrechnen. Auch das Trinkgeld. Jeder Kellner bekam abends ein Formular, auf das sollte man schreiben, wie viele Devisen man eingenommen hat. Viele haben heimlich Westgeld behalten und Ostgeld in die Kasse gelegt. Hat man sich dabei erwischen lassen, gab es ein Disziplinarverfahren. Die Portemonnaies wurden kontrolliert. Ich musste das auch machen.

    Haben Sie selbst mal heimlich Westgeld mitgenommen?

    Ich habe damals an diesen Staat geglaubt. Ich habe es immer abgerechnet.


    Herma Kasimir in ihrem Büro im Berliner Kaffeehaus am Alexanderplatz. Von hier aus übersah sie auch das Pressecafé. privat

    Wie lange waren Sie im Pressecafé?

    1987 wurde ich in das Berliner Kaffeehaus drüben am Alexanderplatz geholt, der Direktor brauchte einen Stellvertreter. Er ging dann aber bald ans Spreeufer, er sollte die Eröffnung eines neuen Restaurants begleiten, das am Friedrichstadtpalast gebaut wurde, dort, wo heute das Grill Royal ist. Dann bin ich im Berliner Kaffeehaus Direktor geworden. Kurz darauf wurden die Cafés rund um den Alex zusammengelegt, und ich wurde „Großgaststättenkomplexdirektor“. So nannte sich das. Ich war jetzt zuständig für das Pressecafé, das Berliner Kaffeehaus im Alexanderhaus, das Café Polar und das Eiskristall, das war eine Eisdiele gegenüber vom Pressecafé, und die Teestube Samowar im Bahnhof Alexanderplatz.

    Wie haben Sie das organisiert?

    Ich hatte in jeder Einrichtung einen Gaststättenleiter, bei Veranstaltungen war ich selbst vor Ort. Mein Büro war im Berliner Kaffeehaus.


    Vor dem Pressecafé, 4. November 1989. An diesem Tag zogen eine Million Menschen zur größten Demonstration in der Geschichte der DDR an den Alexanderplatz.R olf Zöllner/imago

    Und was lief am besten?

    Das Kaffeehaus, weil es so vielfältig war. Es nahm das gesamte Erdgeschoss des Alexanderhauses ein. Es bestand aus dem eigentlichen Kaffeehaus, mit riesiger Kuchentheke und hausgemachtem Eis, und hatte allein mehr als 100 Plätze. Dann gab es die Suppenterrine, da saß man an Bars, im Angebot waren fünf, sechs Eintöpfe mit Wursteinlagen, dazu gehörte eine Bierbar. Auf der anderen Seite war eine kleine Mokkabar, mit italienischem Espresso und guten Spirituosen, da arbeitete einer der besten Barmixer von Berlin, der hat auch tolle Cocktails gemacht. Dann kam der Außer-Haus-Verkauf, da wurden Eis und Grilletta (eine DDR-Variante des Hamburgers, Anm. d. Red.) aus einer Luke verkauft. Dahinter kam die Pizzeria. Und dann die Palatschinken-Bar, auch ein Highlight, da wurden frische Crêpes gemacht, mit süßer und herzhafter Füllung.

    Ein riesengroßer Betrieb.

    Ich hatte dreitausend Quadratmeter, davon tausend Quadratmeter Gasträume, drei Küchen, Lager, Büros, Pausenräume. Und 80 Mitarbeiter. Wir realisierten allein im Berliner Kaffeehaus über eine Million DDR-Mark Umsatz im Monat.


    Dauerbaustelle der Gegenwart: Dort, wo die Kräne in die Höhe ragen, sollen irgendwann Hochhäuser der Convivio stehen.Jürgen Held/imago


    In alter Schönheit: Der Brunnen der Völkerfreundschaft, gebaut 1969–1970 vom Kollektiv Walter Womacka, im Jahr 2010. Schöning/imago


    Unter Denkmalschutz: Die 1969 errichtete Weltzeituhr zeigt die Zeit an 146 Orten auf der Erde an.Schöning/imago


    Der Alex erhielt 1805 seinen Namen. Und wurde immer wieder neu geplant, hier Bauarbeiten im Jahr 2005.Pemax/imago


    Kriminalitätsschwerpunkt: Im Jahr 2000 reichten noch einzelne Beamte. Seit 2017 gibt es die „Alexwache“.Steinach/imago


    Sozialistische Moderne: Das Haus der Lehrers wurde 1961–1964 vom Kollektiv Hermann Henselmann gebaut.Rüttimann/imago


    Neue Zeit: Zwei Obdachlose auf einer Bank vor dem Centrum Warenhaus im Sommer 1990.Stana/imago


    Aufbruch am Alex: Am 4. November 1989 fand auf dem Platz die größte Demonstration des Wendeherbstes statt.


    Stern aus Asphalt: Ein Paar auf dem Alex, Sommer 1973. NBL Bildarchiv/imago


    Neu sortiert und aufgeräumt: Der Platz nach seinem Umbau im Jahr 1972. serienlicht/imago


    Ein Platz, auf dem man Eis essen ging: Dies undatierte Foto zeigt den Alex als Platz zum Ausgehen. frontalvision.com/imago


    Nach der Neugestaltung (hier ein Foto von 1970) war für Ost-Berliner klar: Treffpunkt? Weltzeituhr!Marco Bertram/imago


    Platz für den „sozialistischen Platz“: Vor der Umgestaltung wurden 1963 alte Gebäude abgerissen. Stana/imago

    Kasimir hat sich in die Gastronomie verliebt und ihr Studium in der Sowjetunion abgesagt

    Wie alt waren Sie, als Sie das alles übernommen haben?

    Ich war 28 und hatte zwei kleine Töchter. Nebenbei habe ich ein Fernstudium absolviert. Volkswirtschaft mit Spezialisierung Gaststättenwesen. Das musste ich machen, ich hätte sonst nicht in die Gastronomie gedurft. Für mich war ein anderer Berufsweg vorgesehen gewesen.

    Was sollte eigentlich aus Ihnen werden?

    Ich hatte bei Narva gelernt, Berufsausbildung mit Abitur zum Elektronikfacharbeiter, und bin in diesen drei Jahren in die Gastronomie gerutscht. Ich habe nebenbei im Alextreff gekellnert, einer Diskothek, auf Pauschale. Ich war 17 und habe mich in diesen Beruf verliebt. Die lockere Atmosphäre, das Gastgebersein. Meinen Studienplatz für Völkerrecht in der Sowjetunion habe ich abgesagt.

    Meine Mutter war total entsetzt. Als ich mein Abitur in der Tasche hatte, wollte mich aber niemand als Kellnerin einstellen. Das Abitur habe den Staat Geld gekostet, das wäre Vergeudung von gesellschaftlichem Vermögen. Im Ratskeller Pankow gab es einen netten jungen Direktor, der hat gesagt, er stellt mich ein, wenn ich mich verpflichte, mich zum Studium delegieren zu lassen.

    War es nie ein Karrierehindernis, zwei Kleinkinder zu haben?

    Nein, und dafür bin ich auch sehr dankbar. Ich wurde gefördert als Frau. Mein damaliger Mann ist bei der Handelsflotte der DDR zur See gefahren und war so gut wie nie da. Meine Mutter und meine Schwiegermutter haben mit den Kindern geholfen, auch Freunde. Die Kitas hatten von früh um sechs bis abends um sechs geöffnet. Das ging alles irgendwie.

    Was waren die größten Herausforderungen im Arbeitsalltag?

    Es war nicht einfach, alle Produkte zu kriegen. Wir haben viel untereinander getauscht. Der Direktor von der Gaststätte im Fernsehturm, der vom Operncafé, der vom Lindencorso, wir haben einander angerufen: Hast du Dosentomaten? Hast du Ananas? Im Berliner Kaffeehaus war ich die Einzige in Ost-Berlin, die eine große Eisproduktion hatte. Mit italienischen Eismaschinen, für die waren Devisen ausgegeben worden! Ich sollte zwölf bis 15 Eissorten produzieren. Dafür brauchte ich Nougat, Haselnüsse, die Rohstoffe. Da habe ich Kontakt zur Bäcker-Innung aufgenommen und mit denen getauscht.

    Das Pressecafé im Mai 1974, kurz nach seiner Eröffnung, im Hintergrund das Centrum Warenhaus am Alexanderplatz.

    Das Pressecafé im Mai 1974, kurz nach seiner Eröffnung, im Hintergrund das Centrum Warenhaus am Alexanderplatz.Zuma/imago

    Wie muss man sich das vorstellen?

    Budweiser gegen Haselnüsse! In der „Suppenterrine“ fehlten Porzellanschüsseln, obwohl ich Bedarf angemeldet hatte, langfristig. Meine Bestellung war aber nach Vietnam verkauft worden. Der Direktor vom Fernsehturm hatte ein großes Lager im Keller, da haben wir alles durchsucht und Schüsseln gefunden. Ein anderes Problem war der Betrug.

    In den Gaststätten kam viel weg?

    Das lief so: Wenn man einen Cognac bestellt hat, 4 cl, dann wurden nur 3,6 cl eingegossen. Der Überschuss wurde schwarz verkauft. Es ging ja alles über Bargeld, es gab keine Kartenabrechnung. Das haben die Kellner direkt eingesteckt. Beim Bier lief das in ganz großem Maßstab.

    Wie klaut man denn Bier?

    Wir haben so viel Bier verkauft, dass wir keine Fässer hatten, sondern riesige Edelstahltanks. Da wurden 2000 Liter eingefüllt. Alle drei Tage. Hinterher habe ich erfahren, dass die den Schlauch abgemacht haben und noch mal 20 Liter Wasser hinterhergeschickt haben. Das hat man nicht geschmeckt. Aber 20 Liter Bier waren eine Menge Geld. In der Mokka-Milch-Eis-Bar wurden Eisbecher schwarz verkauft. Aber da sind viele aufgeflogen und ins Gefängnis gegangen.

    Hatten alle Direktoren diese Probleme?

    Ja. Wir hatten alle 14 Tage Direktorenversammlung und mussten Umsatzzahlen vorlegen. Da habe ich manchmal Kritik bekommen, weil ich etwas nicht erreicht hatte. Ich hätte mehr Suppe verkaufen sollen. Aber wie sollte das gehen, ich hatte nur noch 50 Schüsseln, und die waren ständig im Abwasch. Das wollte keiner hören.
    Pressecafé in der DDR: Sie wollten Frauen, deswegen wurde ich so gepusht

    Hat der Staat alles überwacht, was in den Gaststätten passierte?

    Bei den Versammlungen saß immer der Parteisekretär von HO Gaststätten Mitte dabei. Ein großes Thema für ihn war das Erscheinungsbild: Die Terrassen sollten ordentlich aussehen, die Sonnenschirme aufgespannt sein. Egal, ob es regnet oder nicht. Wenn die Schirme nicht aufgespannt sind, sieht es geschlossen aus, fand er. Das verstehe ich heute manchmal nicht bei Restaurants, warum das Erscheinungsbild vernachlässigt wird. Uns wurde eingeimpft, wie wichtig das ist. Ich habe mal gesagt, warum soll ich die Terrasse öffnen, wenn es regnet? Der Parteisekretär hat gesagt: Der Gast entscheidet, ob er sich dort hinsetzt, nicht wir.

    Das Berliner Kaffeehaus Ende der 1980er Jahre. In der Eisdiele gab es sogar eine echte italienische Eismaschine - nur die Zutaten fehlten oft.

    Das Berliner Kaffeehaus Ende der 1980er Jahre. In der Eisdiele gab es sogar eine echte italienische Eismaschine - nur die Zutaten fehlten oft.privat

    War das eine politische Forderung?

    Es ging ihm darum, dass wir uns in Berlin-Mitte als sozialistischer Staat ordentlich präsentieren. Geschlossene Terrassen haben dem Sozialismus geschadet.

    Musste man in der Partei sein, um in der Gastronomie aufzusteigen?

    Nein, die Gastronomie war ein Sammelbecken. Leute, die einen Ausreiseantrag gestellt haben, durften in anderen Betrieben oft nicht mehr arbeiten und wurden zu uns geschickt. Es gab keine Staatsgeheimnisse bei uns, die man verraten konnte.

    Waren Sie eine Ausnahme, als junge Chefin?

    Die anderen Direktoren waren älter, und meistens Männer. Deswegen wurde ich so gepusht. Sie wollten Frauen. Und sie wollten Leute in Führungspositionen. Die wollte aber keiner haben, denn da hatte man kein Trinkgeld mehr. Jeder Kellner hat mich ausgelacht, mit meinem Festgehalt.
    Vertragsübernahme nach dem Mauerfall: „Mit so einer Ossifrau verhandeln wir nicht“

    Dann fiel die Mauer. Was bedeutete das für die Gaststätten am Alexanderplatz?

    Dramatisch wurde es mit der Währungsunion im Sommer 1990. Die Umsätze halbierten sich sofort. Wir hätten Leute entlassen müssen. Aber es hat sich von allein geregelt, weil viele Mitarbeiter in den Westen oder sogar ins Ausland gegangen sind. Es war komisch, dass wir freie Plätze hatten, dass es in den Gaststätten leer war, das kannten wir ja gar nicht. Wir Direktoren haben uns große Sorgen gemacht. Dann kam die Idee, wir kaufen unsere Gaststätten selbst. Bevor die an irgendwelche Wessis verhökert werden. Wir haben Kontakt mit der Treuhand aufgenommen. Aber meine Kollegen haben es anders gemacht als ich.


    Herma Kasimir im Pressecafé. Nach dem Mauerfall übernahm die damals 29-Jährige drei Gaststätten der HO selbst. Paulus Ponizak/Berliner Zeitung

    Was haben sie anders gemacht?

    Sie haben sich alle einen Partner aus dem Westen gesucht. Ich hatte keinen. Aber ich habe trotzdem das Kaffeehaus, das Café Polar und die Teestube Samowar übernommen.

    Wie haben Sie diese drei Gaststätten übernommen?

    Das Kaffeehaus Berlin war im Gebäude der Sparkasse. Ich bin zum technischen Direktor gegangen und habe gesagt: Wenn HO Gaststätten sich auflöst, will ich den Mietvertrag übernehmen. Dann bin ich zur Treuhand und habe denen das alte Mobiliar abgekauft. Die wollten 11.000 D-Mark. Die hatte ich natürlich nicht, da haben mir meine Eltern geholfen. Die Teestube Samowar habe ich von der Mitropa gepachtet, ausgeräumt und den Laden in eine Bierbar umbauen lassen, das Alkopole. Die Brauerei Radeberger gab mir ein Darlehen über 250.000 D-Mark. Ich konnte nicht mehr schlafen, das war unwahrscheinlich viel Geld.

    Warum haben sie Ihnen das Geld gegeben?

    Sie wollten ihre Marke auf dem Alex haben und fanden die Lage toll. Ich habe geglaubt, was die Wessis können, können wir auch. Den Laden wollten einige übernehmen!

    Hat es sich gelohnt?

    Das Alkopole war der Renner. Es gab nur Bier und Imbiss. Bockwurst, Buletten, Soleier. Es war immer voll, am Wochenende war bis morgens geöffnet. Im Sommer noch eine Terrasse davor. Ich hatte noch nie so viel Geld verdient. Aber das Kaffeehaus machte Probleme.

    Das alte Konzept funktionierte nicht mehr?

    Ich wollte es umbauen und hätte viel Kapital gebraucht. Dafür wollte ich mir Mövenpick als Partner holen, die wollten investieren. Sie haben mich sogar zu einer Manager-Schulung in die Schweiz geschickt. Da haben wir Persönlichkeitsübungen gemacht. Mit verbundenen Augen im Wald. Ich fand es total beeindruckend. Aber dann kam die Wiedervereinigung, und die Sparkasse Ost hat sich mit der Sparkasse West vereinigt. Und die hatten andere Pläne mit dem Haus, die Sparkasse sollte ins Erdgeschoss. Sie haben mich eingeladen und gesagt, ich müsste raus. Ich habe gesagt, ich habe einen Mietvertrag. Dann kam eine Kündigung, in der es hieß, mein Mietvertrag wäre von einer nicht-befugten Person unterschrieben worden. Ich habe widersprochen, dann kam die Räumungsklage.

    Haben Sie sich gewehrt?

    Ich war bei einem sehr teuren Anwalt am Kudamm. Es hat sich lange hingezogen und mich wirtschaftlich sehr gebeutelt. Am Ende hat meine Buchhalterin einen Fehler bei der Überweisung der Miete gemacht. Ein Zahlendreher, das führte zu einem neuen rechtlichen Problem. Anfang 1992 war ich mit meinem dritten Kind schwanger. Mir wurde klar, ich kann gegen die Landesbank Berlin nicht gewinnen. Also habe ich mich belesen und eine Insolvenz hingelegt. Dann war ich da raus. Mit blutendem Herzen. Ich war so enttäuscht, dass man das so mit mir gemacht hat.

    Was meinen Sie damit?

    Diese Männer von der Sparkasse, die aus dem Westen kamen, haben mich manchmal nicht mal angeguckt. Nach dem Motto: Mit so einer Ossifrau verhandeln wir nicht. Man hat mir keine Chance gelassen. Ich konnte danach jahrelang den Alexanderplatz nicht mehr betreten.

    Wie haben Sie die anderen Läden weitergeführt?

    Im Café Polar hatte ich Angestellte. Im Alkopole hat mein Mann gearbeitet, wir hatten uns im Kaffeehaus kennengelernt, da war ich seine Chefin. Diese Bierbar war eine Herausforderung, gerade abends. Fast nur Männer, raues Publikum, Betrunkene. Die Kriminalität nahm damals stark zu, die Verwahrlosung. Mein Mann hatte öfter mal eine Messerspitze oder eine Pistole im Rücken, von den Hütchenspielern, die wärmten sich bei uns auf. Fünf, acht, zehn Männer, die nichts verzehrt haben, aber andere Kunden beklaut. Uns ging der Umsatz flöten. Wir haben denen Hausverbot gegeben und eine private Sicherheitsfirma beauftragt. Nach zwei Tagen haben sie die zusammengeschlagen und die haben sich auch nicht mehr getraut, nachts vor dem Laden zu stehen. Die Polizei nahm die Leute fest und am nächsten Tag waren sie wieder da. Wir wollten weg aus Berlin.

    „Wir haben Marx und Engels im Original gelesen. Ich wusste, wie der Kapitalismus funktioniert“

    Wo sind Sie hingezogen?

    Wir hörten von einem Landgasthof in Kloster Chorin. Da suchte jemand einen Betreiber. Ich dachte: Dann können die Kinder im Grünen aufwachsen. Ich habe das Eiskristall verkauft, für 150.000 D-Mark, ich hatte ja alles umgebaut. Der Käufer hat 50.000 angezahlt. Den Rest habe ich nie gesehen. Das Alkopole hat meine Stellvertreterin aus dem Berliner Kaffeehaus gekauft. Das war mein Startkapital für mein erstes Hotel in Teltow.

    Das erste Hotel?

    Mein Mann und ich haben in den folgenden Jahren zwei Hotels gemeinsam eröffnet und ein bestehendes übernommen. Den Vierseithof in Luckenwalde. Ein wunderschönes Haus mit einer Spitzengastronomie. Im Sommer hatten wir ganz viele Hochzeiten, es war ein Traum. Aber es konnte sich mit dem gehobenen Konzept in dieser Gegend nicht halten. Vielleicht waren wir zu früh dran.

    Dann kam ein weiteres Angebot zur Neueröffnung eines Hotels von der Handwerkskammer Berlin in Köpenick. Das wollte ich eigentlich schon nicht mehr, obwohl es eine tolle Lage hatte. Aber alle drei Häuser lagen weit voneinander entfernt. Ich habe gesagt, entweder unser Geschäft überlebt das nicht, oder unsere Ehe. So war es dann auch. Unsere Ehe ist daran zerbrochen.

    War das Ihr Abschied von der Rolle der Gastgeberin?

    Vor ein paar Jahren habe ich noch mal ein Café in Weißensee mit eingerichtet und eröffnet. Das führt mein Geschäftspartner inzwischen allein. Ich bin nur noch privat Gastgeberin – das aber leidenschaftlich gern.

    Wie erklären Sie sich, dass Sie so gut über die Wendezeit gekommen sind? Das haben andere Ostdeutsche nicht geschafft.

    Ich bin von Natur aus ziemlich angstfrei. Hinzu kommt: Wir mussten in den HO Gaststätten viel organisieren, uns immer was einfallen lassen. Das hat sehr geholfen. Und mein Studium der Volkswirtschaft. Wir hatten Ökonomie des Sozialismus und Ökonomie des Kapitalismus. Wir haben Marx und Engels im Original gelesen. Ich wusste, wie der Kapitalismus funktioniert.

    Zur Person

    Herma Kasimir, geboren 1960 in Ost-Berlin, lernte Elektronikfacharbeiter mit Abitur, dann Kellner und studierte Volkswirtschaft mit der Spezialisierung Hotel- und Gaststättenwesen. Als Gastronomin führte sie die HO-Gaststätten am Alexanderplatz und machte sich 1990 selbstständig. Sie entwickelte Hotelkonzepte und eröffnete mehrere Gaststätten und Hotels, darunter den Vierseithof in Luckenwalde, das Hoteltow in Teltow und das Dämeritz-Seehotel in Berlin-Köpenick.

    #Pressecafe, #Memhardstraße 27, 10178 #Berlin #Mitte

    #DDR #restauration #histoire #économie #socialisme

  • Compact-Verbot : Faesers Wut und Weidels Bikini
    https://www.telepolis.de/features/Compact-Verbot-Faesers-Wut-und-Weidels-Bikini-9810265.html

    L’avocat du magazine en ligne Telepolis considère l’interdiction de la publication d’extrême droite par la ministre de l’intérieur social-démocrste comme un acte illégal. Il nous fait compremdre que son patron Jürgen Elsässer dans sa phase anti-allemande a contribué à radicaliser l’actuelle ministre de l’extérieur. L’extrémisme du centre s’en prend à la liberté d’expression en prétendant de la défendre contre l’extrême droite.

    23.7.2024 von Markus Kompa - Kontroverse um Zensur und Meinungsfreiheit. Wird die Razzia beim Compact-Magazin eine neue Spiegel-Affäre?

    Demonstration im Zuge der Spiegel-Affäre von 1962: Bild: Wiki für Medienwissenschaft, Spiegel-Affäre.

    Kontroverse um Zensur und Meinungsfreiheit. Wird die Razzia beim Compact-Magazin eine neue Spiegel-Affäre?

    Ferdinand Lassalle, der Gründer des SPD-Vorläufers Allgemeiner Deutscher Arbeiter Verein, wurde des Hochverrats angeklagt, weil er die Verfassung stürzen wollte. Bereits im Juli 1849 war Lassalle wegen des Aufrufs zur Steuerverweigerung und zur Bewaffnung der Bürger im Organ „Bauernführer“ strafrechtlich verurteilt worden.

    Lassalles staatsfeindliche Aktivitäten waren also deutlich handfester als bloße Mediendelikte und definitiv weiter gediehen als das, was die SPD-geführte Bundesregierung heute unscharf und ohne gesetzliche Grundlage als „Delegitimierung des Staates“ bezeichnet.

    Würde der für sein Temperament bekannte Lassalle heute noch leben, würde er vermutlich höchstpersönlich Bundesinnenministerin Nancy Faeser … Nein, das schreiben wir jetzt besser nicht, sonst wird womöglich auch noch der Heise-Verlag verboten.

    Verfassungsrechtlich garantierte Meinungsfreiheit

    Das Grundgesetz verbrieft uns in Artikel 5 die Meinungs- und Pressefreiheit. „Eine Zensur findet nicht statt“, steht dort in Absatz 1 Satz 3. Meinungen müssen nicht intelligent, „richtig“ oder geschmackvoll sein. Ganz besonders wirre Meinungen sind sogar zusätzlich von der Religionsfreiheit in Artikel 4 geschützt.

    Die Meinungs- und Pressefreiheiten finden ihre Grenzen lediglich in den allgemeinen Gesetzen (vorwiegend dem Strafrecht) sowie bei Kollision mit anderen Grundrechten (Persönlichkeitsrecht). Sofern einzelne Äußerungen nicht rechtskonform sind, können sie – nachdem sie einmal geäußert wurden – durch Gerichte nachträglich untersagt werden.

    Inhalte gedruckter Medien werden vom Staat nicht besonders kontrolliert. Neuerdings weist man Landesmedienanstalten eine Aufsicht über Online-Medien zu, die hiervon allerdings selten Gebrauch machen (weil sonst Gerichten die Verfassungswidrigkeit der vagen Rechtsgrundlage auffallen könnte).

    Zur Verhinderung einer gleichgeschalteten Medienlandschaft wie im Naziregime hatte man das Presserecht dezentralisiert und zur Ländersache bestimmt. In den Pressegesetzen der Bundesländer sind zwar Strafbestimmungen und teilweise auch Rechte zur Beschlagnahme und Verbote einzelner Druckwerke vorgesehen, nicht aber das Verbot einer Publikation als solcher – das wäre Zensur.

    Im Gegenteil formulieren alle Pressegesetze, dass die Presse zulassungsfrei ist. Kritik an der Obrigkeit ist seit der Französischen Revolution ein Menschenrecht und hat hierzulande seit 1949 Verfassungsrang.

    Vereinsverbote

    Da jedes System zum Selbsterhalt strebt, muss sich natürlich auch ein Staat neuer SPD-Gründer wie Lassalle erwehren. Daher werden zwar Vereine in Artikel 9 ebenfalls als erlaubnisfrei garantiert, sie dürfen aber verboten werden, wenn deren Zwecke oder deren Tätigkeit den Strafgesetzen zuwiderlaufen oder die sich gegen die verfassungsmäßige Ordnung oder gegen den Gedanken der Völkerverständigung richten.

    Damit dieses Verbot nicht durch Wahl anderer Rechtsformen unterlaufen werden kann, wird dieses auf Personen-Organisationen zugeschnittene Verbot im Vereinsgesetz auf andere juristische Personen wie eine GmbH ausgeweitet. Die Rechtsform Partei dürfte nur das Bundesverfassungsgericht verbieten (Art. 21 GG).

    Frau Faeser hat nunmehr die GmbHs verboten, welche das geschäftliche Risiko des Compact-Magazins tragen – und mit diesem Trick auch sämtliche Aktivitäten dieser Organisationen. Folgerichtig twitterte sie stolz, sie habe „das Compact Magazin“ verboten.

    Das mag im Ergebnis richtig sein, ist medienrechtlich aber grottenfalsch, weil der Staat das direkt nicht kann, da dieses unverhohlene Ziel Zensur wäre. Eine mögliche Verwirkung der Freiheit der Meinungsäußerung, insbesondere der Pressefreiheit, könnte nicht Faeser aussprechen, sondern nur das Bundesverfassungsgericht (Art. 18 GG).

    Das Vereinsverbot ist als juristischer Kunstgriff nur dann tragfähig, wenn das Magazin ein wirksames Instrument im Kampf der Organisationen gegen die verfassungsmäßige Ordnung wäre. Doch will die GmbH wirklich die verfassungsmäßige Ordnung beseitigen?

    Soweit bekannt, wirbt das Magazin vielmehr im Gegenteil für die Teilnahme an demokratischen Wahlen, wenn auch nicht im Interesse von Frau Faesers Partei – die bei den Landtagswahlen am 1. September in Thüringen und Sachsen dort derzeit bei jeweils sieben Prozent gesehen wird.
    Rechtspopulistisches Magazin mit AfD-Covergirl

    Dem Autor diese Zeilen ist bislang nur ein einziger Beitrag des Compact-Magazins bekannt. Aus diesem hatte er in seiner Eigenschaft als Medienanwalt für einen Mandanten schwachsinnige Äußerungen verbieten lassen.

    In diesem Kontext hatte er 2018 die Domain des Magazins gepfändet. (Eigentlich war die Pfändung für den ebenfalls verklagten Kopp-Verlag vorbereitet worden, aber der hatte dann doch noch in letzter Sekunde eine überfällige Zahlung geleistet. Man kann nicht alles haben …)

    Herausgeber Herr Elsässer verhielt sich im Gerichtssaal zivilisiert, dem Vernehmen nach wurden er und sein Verlag bislang nie strafrechtlich belangt. Herr Elsässer ist allerdings trotz seiner Höflichkeit ein anstrengender Zeitgenosse, der zunächst mit anderen Verwirrten die sogenannten „Antideutschen“ gegründet hatte – eine linksextreme Denkschule für anstrengende Gemüter, die vornehmlich mit anderen Linksextremisten um die Ausgrenzung Andersdenkender wetteifern. Vermutlich hat Herr Elsässer damit ausgerechnet die ideologisch ähnlich gefestigte Frau Bundesinnenminister beeinflusst.

    Als Herrn Elsässer die Antideutschen dann selbst zu anstrengend wurden, wandte sich der flexible Publizist den dankbaren Wirrköpfen im rechtsextremen Lager zu, die ohne den Schriftgelehrten keine eigene Fachzeitschrift für Gleichverwirrte gebacken bekamen.

    Den Covern nach zu urteilen scheint es sich, um eine unfreiwillige Satirezeitschrift zu handeln, die ihre Leser etwa mit Bikini-Bildern von Alice Weidel bedient. Der Verfassungsschutz konnte für den Honeypott dankbar sein, dessen Abonnentenliste die Suche nach Wirrköpfen vereinfachte.

    Laut Verfassungsschutzbericht soll das Magazin „gesichert rechtsextrem“ sein, was hinkommen könnte. In der wohl auslaufenden Ära Faeser / Haldenwang ist man allerdings gut beraten, solche Bewertungen des politischen Geheimdienstes nicht ungeprüft durchzureichen.

    Dieses Stigma wäre auch irrelevant, denn selbst extreme politische Meinungen und sogar die Ablehnung des Staates sind laut Bundesverfassungsgericht zulässig, solange sie etwa die Grenze zur Volksverhetzung nicht überschreiten.

    Es ist auch unklar, inwiefern dieses Magazin mit überschaubarem Verbreitungskreis tatsächlich ein Volk von 80 Millionen zum nächsten Reichstagssturm ermuntert. Wenn das Bundesverfassungsgericht die NPD nicht verbietet, weil sie die geschrumpfte Partei für inzwischen zu unbedeutend hält, dürften ähnliche Maßstäbe für ein derartiges Vereinsverbot gelten – jedenfalls dann, wenn keine Straftaten vorliegen und sich die Tätigkeit der Organisation auf die Herausgabe eines Mediums zum Zweck der freien Meinungsäußerung beschränkt.

    Räuberpistole

    In der Verbotsverfügung ist von einem sogenannten „Hausmeister“ die Rede, der in einem abgehörten Telefonat mit Elsässer geäußert haben soll, er könne Robert Habeck mal ein Auge herausschießen. Elsässer und der „Hausmeister“ bestreiten diese Äußerung. Ein gegen diesen angestrengtes Verfahren soll im April 2023 im Sande verlaufen sein.

    Nun mag es salonfähigere Wege geben, seine Ablehnung für einen Spitzenpolitiker zu artikulieren, aber wenn jede deftige Äußerung unter vermeintlich vier Ohren als ernsthafte Vorbereitung terroristischer Anschläge gewertet würde, dürften demnächst etliche Vereine, GmbHs und AGs das Zeitliche segnen.

    Besonders seltsam ist jedoch, dass dieser als „Hausmeister“ bezeichnete ältere Herr als offenbar unbezahlter Unterstützer nicht einmal „Mitglied“ des „Vereins“ ist. Damit erscheint eine Gefährdung durch die GmbHs als Terrororganisation als konstruiert.

    Dammbruch?

    In einem Zeitalter, in dem sich die meisten Leser primär aus Social Media informieren und im Internet auf Medienangebote aus der ganzen Welt zurückgreifen können, erscheint das Verbot von gedruckten Zeitschriften mit überschaubarer Reichweite als seltsam überholt.

    Mit Faesers Logik könnte man auch linksextreme Stiftungen verbieten, die in Social Media agitieren. Aktuell prüft die EU ein Verbot von X (ehemals Twitter) – eine folgerichtige Idee, insbesondere dann, wenn die EU von einer SMS-Verliererin geführt wird. Mit dem Digital Services Act sind wir auf dem besten Wege in einen Zensurstaat.

    Es drängt sich der Verdacht auf, dass Faesers Verbot in erster Linie die Gemüter der an Symbolpolitik interessierten Wählerschaft der in Hessen gescheiterten Ministerpräsidentinnenkandidatin bedienen soll, die 2023 für die SPD ein schlechteres Ergebnis als die AfD einfuhr.

    Kritiker wittern auch eine Behinderung der vom Compact-Magazin gefeierten Partei, die in Sachsen und Thüringen bei 30 Prozent auf Resonanz stößt. Es liegt auf der Hand, dass dieses Verbot eines parteinahen Organs Rechtsextremisten in ihrer Opferrolle bestätigen und zu Trotzreaktionen führen wird.

    Faesers Verbot könnte sich daher propagandistisch als ähnlich kontraproduktiv erweisen wie der Mordversuch an Donald Trump, den ihm zufolge Gott gerettet hat.
    Staatliche Presse?

    Problematisch jedenfalls ist der Pressetext des Bundesinnenministeriums, der sich nicht nüchtern auf den Vorgang beschränkt, sondern Frau Faesers Manöver bereits in der Überschrift abfeierte: „Harter Schlag gegen die rechtsextremistische Szene: Bundesinnenministerin Nancy Faeser verbietet die ’Compact-Magazin GmbH’“.

    Denn die Bewertung, ob eine Maßnahme wirklich ein „harter Schlag“ ist, steht eigentlich der Presse zu, die der Staat aber gar nicht selbst betreiben darf.

    Seriös kann derzeit auch niemand beurteilen, ob der Schlag denn wirklich so hart ist, und es stellt sich verfassungsrechtlich die Frage, ob solche „Schläge“ eher politische Handlungen als solche eines rechtsstaatlich geführten Ministeriums für Inneres sind.

    Denn die Bildung des politischen Willens und entsprechender Szenen soll vom Volk ausgehen, nicht umgekehrt. Deutschland ist neben Österreich das einzige Land der westlichen Welt, in dem der Geheimdienst zur Beobachtung politischer Parteien befugt ist. Eine Befugnis zu autoritären Eingriffen in die Meinungsbildung dürfte auch das Vereinsrecht nicht hergeben.
    Kurzsichtigkeit

    Selbst, wenn die Bundesinnenministerin zuständig wäre, so wäre ihre Macht auf Deutschland begrenzt. Niemand hindert Elsässer daran, sein Heft künftig im Ausland zu produzieren oder von dort aus das Internet zu beschicken.

    Postkontrollen gegen Propagandamaterial, wie es die Kommunisten in der 1950er-Jahren aus der DDR versandten, sind klar unzulässig. Internetsperrgesetze können unterlaufen werden. Ob Faesers PR-Stunt wohl wirklich ein harter Schlag war? Geschlagen wurde in erster Linie der Rechtsstaat.

    Der Gegenschlag ließ nicht lange auf sich warten: Inzwischen gibt es juristischen Ärger, weil bei der eigentlich geheimen Razzia auch Vertreter konkurrierender Medien anwesend waren, die den im Bademantel überfallenen Herrn Elsässer in demütigender Weise medienwirksam ablichteten.

    Auch für Wirrköpfe gelten Persönlichkeitsrechte und Unschuldsvermutung, und für die Behörden gelten Schweigepflicht und Datenschutz.
    Verhältnismäßigkeit

    Nicht einmal einen Bikini trug Elsässers nackt schlafende Ehefrau, als diese zeitgleich um 6.30 Uhr in ihrem Wohnbüro in Hessen von einem Polizeikommando geweckt wurde. Sie durfte sich im Beisein der Beamten ankleiden. Anders als bei Elsässer waren hier keine Paparazzi zur Stelle.

    Ihren Angaben zufolge wurden etliche Pkw als instrumenta sceleris einkassiert, auch solche von Dienstleistern, obwohl es sich insoweit kaum um Vereinsvermögen handeln dürfte. Ob man in einem Staat leben möchte, in dem politisch unerwünschte Autoren und deren Umfeld wie Terroristen behandelt werden, mag ein jeder selbst entscheiden. Assange und Nawalny lassen grüßen.
    Schlechte Presse für schlechte Presse

    Irritierend ist, dass das Vereinsverbotsverfahren unter Geheimhaltung eingestielt wurde. Verstörend ist, dass man aus Elsässers Haus solche seltsamen Asservate wie Schreibtische und Stühle heraustrug. Enttäuschend ist, dass auch Journalistenvereine in vorauseilendem Gehorsam dem Verbot applaudierten, nur weil der Gegner politisch passte.

    Die politisch intendierte Razzia in einem Medienunternehmen erinnert nämlich an jenen Missbrauch staatlicher Macht, der 1962 als Spiegel-Affäre den Mythos einer liberalen Presselandschaft begründete, die gegenüber dem Staat resilient sei. Statt den 1960er-Jahren erleben wir in diesem Jahrzehnt wohl eher eine Renaissance der 1930er-Jahre.
    Duell

    Ferdinand Lassalle jedenfalls war deutlich gefährlicher als Elsässer, denn der Mann hantierte mit Pistolen und pflegte sich standesgemäß zu duellieren. Lassalles letztes Duell verlor der SPD-Gründer kläglich.

    SPD-Politikerin Faeser riskiert mit ihrer Aktion zwar wohl nicht ihr tatsächliches Leben, aber ihr öffentliches: Das Amt als Bundesinnenministerin verlangt parteipolitische Neutralität und Weitsicht. Auch die Spiegel-Affäre endete mit dem Rücktritt eines aggressiven Ministers, der seine Kompetenzen überschritt.

    Eine Regierung, für die der Zweck die Mittel heiligt, entfernt sich vom Ideal des Rechtsstaats. Eine Regierung sollte die Medien und die Bürger fürchten, nicht aber die Medien und Bürger eine Regierung.

    #Allemagne #presse #censure

  • Harter Schlag gegen die rechtsextremistische Szene : Bundesinnenministerin Nancy Faeser verbietet das Magazin « COMPACT »
    https://www.bmi.bund.de/SharedDocs/pressemitteilungen/DE/2024/07/exekutive1.html

    La bande d’extrême droite autor de Jürgen Elsässer n’est pas sympathique du tout. Pourtant son interdiction accompagnée de perquisitions et saisies pose la question de la liberté d’expression. Rien n’est gagné. On a vu trop d’actions de l’état policier contre les libraires et éditeurs de gauche pour applaudir les défenseurs de la FDGO (freiheitlich-demokratischr Grundordnung). Pour le moment la classe au pouvoir en Allemagne estime pouvoir se passe de l’extrême droite. L’exemple francais montre qu’on y fait appel quand le besoin l’impose.

    16.7.2024 Pressemitteilung - Seit den frühen Morgenstunden laufen Durchsuchungen in Brandenburg, Hessen, Sachsen und Sachsen-Anhalt

    Bundesinnenministerin Nancy Faeser hat heute die rechtsextremistische „COMPACT-Magazin GmbH“ sowie die „CONSPECT FILM GmbH“ verboten. Auch Unternehmen können unter bestimmten Voraussetzungen durch Vereinsverbote verboten werden. Die Organisationen richten sich gegen die verfassungsmäßige Ordnung im Sinne von Artikel 9 des Grundgesetzes und § 3 des Vereinsgesetzes.

    Seit den frühen Morgenstunden durchsuchen Einsatzkräfte in den Ländern Brandenburg, Hessen, Sachsen und Sachsen-Anhalt die Liegenschaften dieser Organisationen und die Wohnungen von führenden Akteuren, der Geschäftsführung und wesentlichen Anteilseignern, um Vermögenswerte und weitere Beweismittel zu beschlagnahmen. Das heutige Verbot untersagt jede Fortführung der bisherigen Tätigkeiten. Verstöße dagegen sind Straftaten.

    Bundesinnenministerin Nancy Faeser: ""Ich habe heute das rechtsextremistische „COMPACT-Magazin“ verboten. Es ist ein zentrales Sprachrohr der rechtsextremistischen Szene. Dieses Magazin hetzt auf unsägliche Weise gegen Jüdinnen und Juden, gegen Menschen mit Migrationsgeschichte und gegen unsere parlamentarische Demokratie."

    „Unser Verbot ist ein harter Schlag gegen die rechtsextremistische Szene. Das Verbot zeigt, dass wir auch gegen die geistigen Brandstifter vorgehen, die ein Klima von Hass und Gewalt gegenüber Geflüchteten und Migranten schüren und unseren demokratischen Staat überwinden wollen. Unser Signal ist ganz klar: Wir lassen nicht zu, dass ethnisch definiert wird, wer zu Deutschland gehört und wer nicht. Unser Rechtsstaat schützt all diejenigen, die wegen ihres Glaubens, ihrer Herkunft, ihrer Hautfarbe oder auch wegen ihrer demokratischen Haltung angefeindet werden.“

    „Ich danke den Sicherheitsbehörden im Bund und in den beteiligten Ländern für die eng abgestimmten, konsequenten Maßnahmen. Besonders danke ich den Einsatzkräften, die seit den frühen Morgenstunden verschiedene Objekte durchsuchen.“"

    Die „COMPACT-Magazin GmbH“ wird von dem Rechtsextremisten Jürgen Elsässer geleitet. Die Hauptprodukte des multimedial ausgerichteten Unternehmens sind das monatlich erscheinende „COMPACT-Magazin“ mit einer Auflage von 40.000 Exemplaren und der Online-Videokanal „COMPACT-TV“. Daneben ist die „COMPACT-Magazin GmbH“ in zahlreichen sozialen Medien präsent und betreibt einen Online-Shop, über den neben eigenen Printerzeugnissen Bücher, Hörbücher, CDs und DVDs sowie Merchandise-Artikel wie Kleidungsstücke, Plakate, Aufkleber, Tassen und Medaillen vertrieben werden.

    In ihren reichweitenstarken Publikationen und Produkten verbreitet die „COMPACT-Magazin GmbH“ antisemitische, rassistische, minderheitenfeindliche, geschichtsrevisionistische und verschwörungstheoretische Inhalte. Sie agitiert gegen ein pluralistisches Gesellschaftssystem, das die Menschenwürde des Einzelnen achtet und die freie und gleichwertige Teilhabe aller Staatsbürgerinnen und Staatsbürger an der politischen Willensbildung vorsieht. In ihren Publikationen und Online-Auftritten propagiert die „COMPACT-Magazin GmbH“ ein völkisch-nationalistisches Gesellschaftskonzept, das nach ihrer Ansicht „ethnisch Fremde“ aus dem Staatsvolk ausschließen will. Die Menschenwürde derer wird missachtet, die nicht in dieses ethnische Konzept passen. Die „COMPACT-Magazin GmbH“ bedient sich dabei einer Widerstands- und Revolutionsrhetorik und nutzt gezielte Grenzüberschreitungen ebenso wie verzerrende und manipulative Darstellungen.

    Die von der „COMPACT-Magazin GmbH“ verbreiteten Inhalte zielen zudem darauf ab, Angehörige bestimmter ethnischer, insbesondere arabischstämmiger Bevölkerungsgruppen als Menschen zweiter Klasse herabzuwürdigen. Ihnen werden pauschal Negativeigenschaften wie Gewaltneigung und ein Hang zu Kriminalität zugeschrieben. Hierdurch soll ein gesellschaftliches und politisches Klima der Ausgrenzung dieser Bevölkerungsgruppen geschaffen werden.

    Die „COMPACT-Magazin GmbH“ verbreitet zudem antisemitische Inhalte. Dabei werden Verschwörungserzählungen etwa von einer omnipotenten jüdischen Finanzelite verbreitet, um Hass gegen Jüdinnen und Juden zu schüren.

    Es ist zu befürchten, dass Rezipienten der Medienprodukte durch die Publikationen, die auch offensiv den Sturz der politischen Ordnung propagieren, aufgewiegelt und zu Handlungen gegen die verfassungsmäßige Ordnung animiert werden.

    Die zentrale Rolle der „COMPACT-Magazin GmbH“ liegt in der Popularisierung und weitreichenden Verbreitung des rechtsextremistischen Gedankenguts der „Neuen Rechten“ über zahlreiche Publikationen und Veranstaltungen.

    Die „COMPACT-Magazin GmbH“ ist ein zentraler Akteur bei der Vernetzung der „Neuen Rechten“. So weist die Vereinigung enge Verbindungen zur rechtsextremistischen „Identitären Bewegung“ (IB) und zum rechtsextremistischen Parteienspektrum auf. Die enge Vernetzung zeigt sich unter anderem in der wechselseitigen Teilnahme an und Unterstützung von Veranstaltungen.

    Dem Vereinsverbot vorausgegangen sind intensive Vorbereitungen und Kooperationen zwischen Bund und Ländern.

    Razzia bei Rechtsextremisten : Innenministerium verbietet Elsässers Compact-Magazin
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/razzia-bei-rechtsextremisten-innenministerium-verbietet-elsassers-compa

    16.7.2024 von Alexander Fröhlich - Polizeieinsatz im brandenburgischen Falkensee und an anderen Orten: Das Bundesinnenministerium verbietet das Medienunternehmen des Rechtsextremisten Jürgen Elsässer.

    Prorussische Propaganda, Multiextremismus und Revolution von rechts: Das Bundesinnenministerium hat am Dienstag das Medienunternehmen Compact des rechtsextremistischen Publizisten Jürgen Elsässer verboten. Polizisten rückten am Dienstagmorgen am Firmensitz im brandenburgischen Falkensee (Havel) an, um das Verbot durchzusetzen und Beweismittel sicherzustellen. Auch in anderen Orten in Brandenburg, Sachsen, Sachsen-Anhalt und Hessen durchsuchten Beamte Wohnungen und Büros.

    Das Magazin richte sich gegen die verfassungsmäßige Ordnung, heißt es in der Verbotsverfügung des Bundesinnenministeriums. Das Verbot untersage jede Fortführung der bisherigen Tätigkeiten, Verstöße dagegen sind Straftaten. Neben der Firmenzentrale und Elsässers Wohnung wurden auch Wohnungen von „führenden Akteuren“ und „wesentlichen Anteilseignern“ durchsucht, darunter sollen auch Finanziers im Hintergrund sein.

    Bei der Razzia soll neben Dokumenten und Datenträgern auch das Vermögen der Compact-Magazin GmbH beschlagnahmt werden. Die Beamten suchten nach Tagesspiegel-Informationen größere Summen Bargeld. Befürchtet wird, dass Elsässer das Geld sonst beiseiteschafft. Erst am Sonntag hatte Elsässer in einem Spendenaufruf verkündet, dass das Unternehmen nun wieder ein Konto bei einem Geldinstitut habe. Im Frühjahr hatte die Mittelbrandenburgische Sparkasse Compact das Konto gekündigt, Grund war eine Spendenkampagne für eine AfD-Wahlkampfbühne.

    Compact sei ein zentrales Sprachrohr der rechtsextremistischen Szene, sagte Bundesinnenministerin Nancy Faeser (SPD) am Dienstagmorgen. Das Magazin hetze auf unsägliche Weise gegen Juden, Menschen mit Migrationsgeschichte und die parlamentarische Demokratie. „Unser Verbot ist ein harter Schlag gegen die rechtsextremistische Szene. Das Verbot zeigt, dass wir auch gegen die geistigen Brandstifter vorgehen, die ein Klima von Hass und Gewalt gegenüber Geflüchteten und Migranten schüren und unseren demokratischen Staat überwinden wollen“, sagte die Innenministerin. „Unser Signal ist ganz klar: Wir lassen nicht zu, dass ethnisch definiert wird, wer zu Deutschland gehört und wer nicht.“

    Seit 2020 wurde Compact vom Bundesamt für Verfassungsschutz (BfV) und vom Verfassungsschutz Brandenburg als Verdachtsfall beobachtet. Seit Ende 2021 stufen beide Behörden das Unternehmen als erwiesen rechtsextremistische Bestrebung gegen die freiheitliche demokratische Grundordnung der Bundesrepublik. Im Februar verhängte der Marktführer im deutschen Bahnhofsgroßhandel einen Verkaufsstopp für das Magazin.

    Verfassungsschutz bescheinigt Elsässer „devote Moskau-Ausrichtung“

    Nach Angaben der Behörden stellt Compact die Legitimität des Grundgesetzes offen infrage. Hinzu kommen Fantasien, zusammen mit anderen Rechtsextremisten „zum Sturz des Regimes beizutragen“.

    Compact-Chef Elsässer gilt als zentrale Figur für die Vernetzung der Neuen Rechten und dem rechtsextremistischen Spektrum. Elsässer stehe für Rechtsextremismus, Antisemitismus und Reichsbürgerfantasien, sagt ein Verfassungsschützer. „Früher war Elsässer Linksextremist. Seine devote Moskau-Ausrichtung hat er über die Jahre und all seine extremistischen Schwenks hinweg immer beibehalten.“

    Der Brandenburger Verfassungsschutz warnte, dass Compact wegen seiner relativ großen Reichweite zu „gesellschaftlichen Verwerfungen und zur politischen Destabilisierung in Deutschland beitragen kann“. Zum Invasionskrieg Russland in der Ukrainer verbreite das Magazin „gezielt Desinformation“ und mache sich „teilweise die Propaganda der russischen Regierung zu eigen“. Zitiert wird Elsässer etwa mit den Worten: „Ich bin kein Putin-Versteher, sondern ich bin ein Putin-Unterstützer.“

    Elsässer gab sich stets selbstbewusst. Erst im April informierte die Compact-Magazin GmbH das Amtsgericht Potsdamer darüber, dass der ihr Eintrag im Handelsregister ergänzt werden müsse. Denn der Gesellschaftervertrag wurde geändert. Geschäftsführer Elsässer als Mehrheitsgesellschafter und der Verleger Kai Homilius haben beschlossen, dass der Zweck der Firma nicht mehr nur die Herausgabe des seit 2010 erscheinenden Compact-Magazins sei – mit einer monatlichen Auflage von 40.000 Exemplaren.

    Vielmehr gehe es der Firma auch um weitere „Publikationen und die Organisation von damit in Zusammenhang stehenden Veranstaltungen und Filmproduktionen“. Tatsächlich betreibt Elsässer auch einen YouTube-Kanal, wochentags strahle er das Online-TV-Format „Der Tag“ aus. Bei Telegram hat Compact mehr als 50.000 Abonnenten.

    Nach eigenen Angaben hat Compact inzwischen sogar ein „TV-Büro in Moskau“. Für „Compact-TV arbeiteten, so heißt es in dem am Sonntag veröffentlichten Spendenaufruf, inzwischen mehr Mitarbeiter als für die Print-Magazine.

    Laut Verfassungsschutz verbreitet Compact antisemitische, rassistische, geschichtsrevisionistische und verschwörungsideologische Inhalte. Zudem agitiere das Unternehmen gegen die parlamentarische Demokratie. Es instrumentalisiere verschwörungsideologische Erzählungen politisch, „um staatstragende Institutionen und das Konzept einer offenen, pluralistischen Gesellschaft zu diskreditieren“.

    So wird die demokratische Ordnung regelmäßig als „Diktatur“ und „Regime“ bezeichnet. Elsässer selbst sagte einst über seine Medienfirma: „Aufgabe der oppositionellen Medien ist es, zum Sturz des Regimes beizutragen, und dabei gehen wir Schulter an Schulter.“
    Elsässer wünschte sich „ein“ DDR – das „Deutsche Demokratische Reich“

    Tatsächlich gibt es weite Überschneidungen in der Neuen Rechte, dazu zu Martin Sellner, Kopf der rechtsextremistischen Identitären Bewegung in Österreich, aber vor allem auch zu AfD. Verschiedene Akteure aus dem rechtsextremistischen Spektrum bekommen durch Compact breite Wirkung. Seit einigen Jahren warnt der Verfassungsschutz deshalb vor einer Entgrenzung des Rechtsextremismus.

    Im vergangenen Jahr träumte Elsässer von einem „Deutschen Demokratischen Reich“ (DDR) in Ostdeutschland, abgespalten vom Westen der Bundesrepublik. Den AfD-Rechtsextremisten Björn Höcke wünschte er sich als „Reichskanzler“. Im Ukraine-Krieg steht Elsässer klar auf der Seite Russlands. Er forderte „gemischte deutsch-russische Bataillone“, die „an der Oder“ Deutschland „gegen die Polen verteidigen“ sollen.
    Im Buchshop gibt es „Die 88 besten Fleischgerichte aus dem Reich“

    In seinem Compact-Shop vertreibt Elsässer nicht nur seine Magazine, sondern auch Bücher, beispielsweise von Martin Sellner. Aber auch über „Pflanzliche Notnahrung – Survivalwissen für Extremsituation“, „Freie Waffen für den Eigenschutz“ oder „Die 88 besten Fleischgerichte aus dem Reich“. Die Zahl 88 ist ein Code für „Heil Hitler“. Auch für die frühe ideologische Schulung von Kindern ist etwas dabei: „Der kleine Fisch schwimmt gegen den Strom. Das andere Kinderbuch“. Es sei für „rebellische Menschen“.

    Elsässer bietet auch Münzen an. Für 74,95 Euro gibt es den „Höcke-Taler“ mit dem Konterfei des AfD-Politikers. Eine halbe Unze Silber ist das – nach aktuellem Kurs 28 Euro wert. Der Taler soll eine „bedeutenden Patrioten“ ehren, der bei der Landtagswahl in Thüringen die „politische Wende“ bringen könnte, das wäre ein „Durchbruch für Deutschland“.

    Aber, so fantasiert Compact, der Taler sei nicht nur ein „patriotisches Bekenntnis“, er könne auch stabile Kapitalanlage sein. „In Zeiten der Inflation und unseriöser Staatsfinanzen behält oder steigert das Edelmetall seinen Wert. Und wer weiß: Wenn der Euro kollabiert, könnte er zur Währung eines echten Freistaates werden.“

    Zu Ehren von US-Präsident Donald Trump hat Elsässer nach dem Attentat auf den Republikaner eine „Compact-Heldenmedaille“ prägen lassen. Andererseits gibt es auch die Silbermedaille „Druschba“ für die deutsche russische Freundschaft. USA und NATO wollten Deutsche Russen wieder aufeinander hetzen, heißt es in der Produktbeschreibung – „welch‘ ein Verbrechen“. Auf der Internetseite des Shops gibt es eigens die Rubrik: „Ami go home“.

    #Allemagne #extrême_droite #interdiction #état_policier #presse

  • Sus au #paywall !

    Le saviez-tu ? Un simple abonnement à la BNF permet d’accéder à quasi toute la presse (mainstream) régionale, nationale et internationale

    Ce Pass BnF lecture/culture est gratuit pour les précaires, notamment demandeur·euses d’emploi, bénéficiaires RSA ou autres aides sociales (ASF, CMU, ASS, ASPA, etc), demandeur·euses d’asile et réfugié·es, personnes handicapées ou invalides et accompagnant·es, etc. Pour les autres 15 ou 24$ par an.

    https://www.bnf.fr/fr/pass-bnf-lecture-culture

    Outre l’accès illimité aux bibliothèque/musée/expos de la BNF, permet de consulter à distance une somme astronomique de contenus, dans plus de 200 bases de données de ressources diverses.

    Parmi celles-ci deux gros agrégateurs de presse :
    Europresse = 8000 titres de journaux et magazines nationaux et internationaux
    PressReader = 7000 titres dans plus de 60 langues

    + accès à d’autres titres et sites dont Mediapart, Arrêt sur images, Alternatives Economiques, le NYT, etc

    https://www.bnf.fr/fr/ressources-electroniques-de-presse

    #bnf #service_public

  • stern-Fotograf Volker Krämer
    https://www.stern.de/politik/ausland/stern-fotograf-volker-kraemer--diese-bilder-gingen-um-die-welt-8750918.html

    Filmemacher Rainer Werner Fassbinder und die Schauspielerin Margit Carstensen 1982

    Am 13. Juni 1999 wurden der Fotograf Volker Krämer, der Journalist Gabriel Grüner und ihr Fahrer Senol Alit im Kosovo ermordet. Krämer hatte den stern mit seinen Bildern geprägt.

    #presse #photographie #cinéma

  • About Us - Shine
    https://www.shine.cn/about.shtml

    Powered by Shanghai Daily, the largest English-language newspaper in East China, SHINE is a new digital media product providing readers with breaking news, in-depth opinions and insightful analysis about Shanghai and China.

    Launched on October 1, 1999, Shanghai Daily is a member of Shanghai United Media Group. It’s the first local English-language daily newspaper on the Chinese mainland and is the primary source of information for English readers in Shanghai and the Yangtze River Delta Region.

    上海日报社新闻记者证人员名单公示

    #Chine #Shanghai #presse #internet #médiad

  • Gaza live: ICJ set to rule on Israel’s Rafah offensive
    24 May 2024 10:14 BST | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live/gaza-live-least-fifteen-children-killed-israeli-strikes

    The Media Freedom Coalition has published a statement signed by the governments of 27 states criticising the shutdown of Al Jazeera’s operations in Israel.

    The members of the coalition, which is a partnership working to advocate for media freedom, said: “A free and diverse media landscape is crucial for democracies to function, especially in times of conflict, as people rely on independent information from multiple, reliable sources to stay informed and make their decisions.

    “It is essential that all journalists be given unhindered access to cover events and developments as they unfold, so that they have the possibility to report and inform transparently and factually.”

    It was signed by Australia, Belgium, Canada, Chile, Czech Republic, Denmark, Estonia, Finland, France, Germany, Iceland, Ireland, Italy, Japan, Kosovo, Lithuania, Luxembourg, New Zealand, Norway, Portugal, South Korea, Slovenia, Sweden, Switzerland, the Netherlands, the UK and the US.

    #Presse

    • L’agence AP annonce que son direct vidéo sur Gaza a été coupé par Israël
      AFP, le 21/05/2024
      https://www.la-croix.com/l-agence-ap-annonce-que-son-direct-video-sur-gaza-a-ete-coupe-par-israel-2

      Associated Press a annoncé mardi que son direct vidéo sur Gaza avait été coupé par Israël qui accuse cette agence de presse américaine de violer une loi ayant permis aux autorités israéliennes d’interdire la chaîne qatarie Al-Jazeera sur leur territoire.

      Cette décision a suscité de vives réactions à l’étranger, du secrétaire général de l’ONU, pour qui il s’agit d’un développement « plutôt choquant » à la Maison Blanche qui a demandé à Israël de rétablir le direct vidéo d’AP, en passant par Reporters sans frontières (RSF) qui a dénoncé une « censure éhontée ».

      « Associated Press dénonce dans les termes les plus forts l’action du gouvernement d’Israël de fermer notre direct » qui montrait la bande de Gaza, où une guerre oppose l’armée israélienne au Hamas depuis plus de sept mois, et « la saisie de notre équipement », indique l’agence dans un communiqué.

      Elle attribue cette décision à « une utilisation abusive par le gouvernement » de Benjamin Netanyahu de la loi votée début avril qui permet d’interdire la diffusion en Israël de médias étrangers « portant atteinte à la sécurité » de l’Etat.

      AP a déclaré que les autorités avaient saisi sa caméra ainsi que son matériel de diffusion.

      En parallèle, dans un article relatant les faits, l’agence précise qu’Al-Jazeera fait partie des milliers de clients des flux vidéo envoyés en direct par AP.

      Elle indique que des agents du ministère des Communications sont arrivés dans l’après-midi sur le site d’AP à Sdérot dans le sud d’Israël, à la lisière de la bande de Gaza, et ont saisi le matériel.

      Ces fonctionnaires ont remis à l’AP un document, signé par le ministre des Communications Shlomo Karhi, alléguant que l’agence viole la nouvelle loi sur la radiodiffusion étrangère, toujours selon l’agence.

  • Le masculin n’est plus neutre
    (le neutre non plus)
    Dès son premier numéro, Curseurs a fait le choix d’une écriture inclusive et d’une police intégrant certains caractères – « glyphes » – spécifiques à cet usage. Le texte qui suit revient sur les raisons qui motivent ce choix.
    https://www.curseurs.be/numeros/numero-2/article/le-masculin-n-est-plus-neutre

    #ecriture #typographie #inclusivité #langage #ecriture_inclusive #edition #presse #media