• #Rennes : mercredi 26 juin, barbecue contre les expulsions
    https://fr.squat.net/2019/06/24/rennes-mercredi-26-juin-barbecue-contre-les-expulsions

    L’AG inter-squats ainsi que l’inter organisation de soutien aux personnes exilées appelle à un #rassemblement revendicatif et festif contre les expulsions devant la Préfecture. Le lieu occupé de l’Aubière (Thorigné-Fouillard), ainsi que le squat d’Estrémadure sont menacés d’expulsion dans les prochaines semaines. Les habitant.es de la Tour Europe (Maurepas) vont devoir quitter les lieux le […]

    #Caen #Gilets_Noirs #intersquat #Le_Marais #lieu_occupé_de_l'Aubière #Lille #Paris #sans-papiers #squat_d'Estrémadure #squat_des_5_étoiles #Thorigné-Fouillard

  • Olivier Besancenot : « Est-il possible d’oublier les élections 30 secondes ? »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120619/olivier-besancenot-est-il-possible-d-oublier-les-elections-30-secondes

    Le porte-parole du NPA propose de créer des « coordinations permanentes » qui permettraient à la gauche sociale et politique de retrouver le chemin d’un dialogue durable. Selon lui, après les européennes, aucune organisation ne peut prétendre à l’hégémonie politique.

    #GAUCHE_S_ #rassemblement,_unitaire,_Olivier_Besancenot,_gilets_jaunes,_NPA,_La_France_insoumise

  • #Bagnolet (93) : appel à soutien après l’expulsion de l’ex-Transfo
    https://fr.squat.net/2019/06/03/bagnolet-93-appel-a-soutien-apres-lexpulsion-de-lex-transfo

    Les occupants de l’ancien #Transfo ont été expulsés aujourd’hui, lundi 3 juin 2019. Plusieurs sont actuellement au commissariat. En fonction de l’évolution de la situation, un appel à soutien au TGI de #Bobigny à 13h, ou à un #rassemblement devant le commissariat des Lilas à 18h sera relayé mardi matin. Depuis quelques jours, une trentaine […]

    #expulsion #Les_Lilas #sans-papiers #Seine-Saint-Denis

  • #Bagnolet (93) : solidarité avec le nouveau squat du 57 av. de la République
    https://fr.squat.net/2019/06/02/bagnolet-93-solidarite-avec-le-nouveau-squat-du-57-av-de-la-republique

    Depuis 6h30 ce dimanche 2 juin, la police bloque l’entrée d’un nouveau squat occupé par un collectif de jeunes tchadiens, au 57 avenue de la République, à Bagnolet. Ce bâtiment est vide depuis l’automne 2014, précisément depuis le 23 octobre 2014, jour de l’expulsion du squat d’habitation et d’activités le #Transfo. À l’époque, il avait […]

    #rassemblement #sans-papiers #Seine-Saint-Denis

  • L’Outre-mer oscille entre l’abstention et le RN
    https://www.mediapart.fr/journal/france/270519/l-outre-mer-oscille-entre-l-abstention-et-le-rn

    Le tabou de l’extrême droite a bel et bien disparu dans l’Outre-mer français : le parti de Marine Le Pen arrive pour la première fois en tête d’un scrutin à La Réunion, à Mayotte, en Guadeloupe, en Guyane, en Nouvelle-Calédonie, à Saint-Martin et à Saint-Barthélémy. L’abstention a dépassé les 70%.

    #outre-mer #Rassemblement_national,_outre-mer,_élections_européennes,_A_la_Une

  • L’introuvable bilan du Rassemblement national au Parlement européen
    https://www.mediapart.fr/journal/france/240519/l-introuvable-bilan-du-rassemblement-national-au-parlement-europeen

    Si son entrée en force à Strasbourg, il y a cinq ans, a représenté pour le RN une formidable aubaine financière, son bilan sur le fond reste en revanche des plus minces.

    #France #Rassemblement_national,_élections_européennes,_Front_national,_Parlement_européen

  • #Berne (Suisse) : Quelques mots sur les événements du 18 mai
    https://fr.squat.net/2019/05/22/berne-suisse-quelques-mots-sur-les-evenements-du-18-mai

    Communiqué expliquant les motifs de la nuit d’affrontements avec la police, samedi dernier à Berne. Nous sommes des personnes solidaires contre l’expulsion de Fabrikool. Nous aimerions rappeller que le maintien de l’occupation du batiment de Fabrikool avait pu être obtenu en mars 2016 après plusieurs nuits d’émeutes consécutives à l’évacuation d’un autre squat : #Effy29. […]

    #actions_directes #Effingerstrasse_29 #émeutes #Fabrikstrasse_16 #La_Fabrikool #rassemblement #Reitschule #Suisse

  • #Madrid : Communiqué des deux anarchistes arrêtées le 13 mai
    https://fr.squat.net/2019/05/19/madrid-communique-des-deux-anarchistes-arretees-le-13-mai

    Tôt le matin du 13 mai, les flics sont entrés par effraction dans nos maisons et dans l’espace anarchiste #La_Emboscada – trois semaines après son inauguration – avec le 21e groupe de la Brigade Provinciale d’Information de Madrid, dédié à l’espionnage et à la chasse aux anarchistes. On nous a informé qu’ils déposaient un […]

    #anti-terrorisme #Espagne #rassemblement

  • Nicolas Lebourg : « Les ralliements de gauche, marginaux, servent le storytelling du RN »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160519/nicolas-lebourg-les-ralliements-de-gauche-marginaux-servent-le-storytellin

    Le Rassemblement national s’est réjoui du soutien que vient de lui apporter un élu insoumis. Selon l’historien Nicolas Lebourg, cet épisode nourrit sa rhétorique du « ni droite, ni gauche », ancienne mais pas moins fictive.

    #POLITIQUE #Nicolas_Lebourg,_Front_national,_andrea_kotarac,_extrême-droite,_Rassemblement_national

  • France insoumise : le départ d’un cadre vers l’extrême droite ébranle le mouvement
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160519/france-insoumise-le-depart-d-un-cadre-vers-l-extreme-droite-ebranle-le-mou

    Andrea Kotarac, élu insoumis à Lyon, a annoncé qu’il soutenait le Rassemblement National. En pleine campagne européenne, sa décision suscite un fort émoi en dehors comme à l’intérieur du mouvement. Et rouvre les déchirures internes.

    #GAUCHE_S_ #Rassemblement_national,_populisme,_Jean_Luc_Mélenchon,_andrea_kotarac,_La_France_insoumise

  • Les parades financières du #Rassemblement_national pour ses campagnes
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130519/les-parades-financieres-du-rassemblement-national-pour-ses-campagnes

    Comme d’autres partis d’opposition, le Rassemblement national rencontre des difficultés importantes pour obtenir des prêts des banques. Au fil des élections, le parti de Marine Le Pen use de toutes les astuces pour parvenir à financer ses campagnes.

    #Rassemblement_national,_RN,_prêts,_campagne,_Russie,_européennes,_Financements

  • Le #Rassemblement_national enrichit ses sympathisants grâce à l’argent public
    https://www.mediapart.fr/journal/france/090519/le-rassemblement-national-enrichit-ses-sympathisants-grace-l-argent-public

    Le Rassemblement national finance sa campagne européenne grâce aux prêts de ses sympathisants, en proposant un taux attractif de 5%. Un choix qui coûtera environ 200 000 euros au contribuable, puisque le RN compte intégrer les intérêts à ses dépenses de campagne remboursables par l’État.

    #européennes,_militants,_campagne,_Rassemblement_national,_prêt,_RN,_intérêts,_A_la_Une

  • Mobbing in Hellersdorf: Rassismus im Briefkasten - taz.de
    http://www.taz.de/!5587699

    25. 4. 2019 Jennifer Aladefa* kann nicht mehr. „Bitte helft mir, eine Wohnung zu finden“, sagt sie, während sie dem jüngsten ihrer drei Kinder sein Fläschchen gibt. Sie wirkt erschöpft. Seit Monaten sucht die junge Mutter erfolglos nach einer neuen Bleibe. Mittlerweile ist sie bereit, in eine Obdachlosenunterkunft zu ziehen.

    Die Sozialarbeiter*innen im Frauenzentrum Matilde in Hellersdorf arbeiten häufig mit Frauen in schwierigen Lebenssituationen. Aber dieser Fall stellt sie vor eine besondere Herausforderung. Denn seit Aladefa 2017 in ihre Hellersdorfer Wohnung zog, versuchen Nachbarn die junge Frau nigerianischer Herkunft aus dem Haus zu drängen. Dabei gehen sie systematisch vor und handeln aus offenbar rassistischen Motiven. Die Nachbarn beschwerten sich so häufig über angeblichen Lärm und Geruch, dass die Vermieterin von Aladefas Wohnung zunächst mit Abmahnungen, dann mit Kündigungen reagierte. Nun schickte sie ihr einen Räumungstitel.

    Dabei wollte die Vermieterin, eine ältere Dame aus Sachsen, Aladefa und ihre Kinder eigentlich nicht vor die Tür setzen. Sie ist Eigentümerin der Wohnung, auch alle anderen Wohnungen im Haus gehören Einzeleigentümern. „Man hatte ein Herz“, sagt sie zur taz. Auch sie geht davon aus, dass die Nachbarn Aladefa schikanieren. Vor ihr habe eine vietnamesische Familie in der Wohnung gelebt – sie sei ebenfalls aus dem Haus gedrängt worden, habe aber rechtzeitig eine Wohnung gefunden.

    Die Nachbarn sind gut untereinander vernetzt. Bereits im April 2018 erstellten sie Lärmprotokolle, nachdem Aladefa ihr drittes Kind zur Welt gebracht hatte. Lärmprotokolle werden auch vor Gericht eingesetzt, um Belastungen nachzuweisen. Über Monate hinweg dokumentierten die Nachbarn angebliche „Lärmbelästigung durch lautes Knallen der Türen“ oder „Geschreie weit über Zimmerlautstärke“. Wegen der Beschwerden hatte die Vermieterin Aladefa bereits mehrere Abmahnungen geschickt.

    Der Druck stieg weiter
    Im Mai 2018 kündigte sie ihr zum ersten Mal – in den nächsten Monaten folgten weitere Schrei­ben. Aladefa wandte sich im Sommer an das Frauenzentrum Matilde, um Hilfe zu bekommen.

    Da die Vermieterin keinen Grund nannte und die Kündigung somit nicht rechtskräftig war, riet das Frauenzentrum Aladefa mit Hilfe einer Anwältin zunächst, nicht auszuziehen. Sie unterstützten sie bei der Wohnungssuche und schalteten die Fachstelle Fairmieten – Fairwohnen unter Trägerschaft des Türkischen Bunds in Berlin-Brandenburg (TBB) und Urban Plus ein, die Beratung und Begleitung bei Diskriminierung auf dem Wohnungsmarkt bietet. Fairmieten – Fairwohnen und das Frauenzentrum setzten sich mit der Vermieterin in Kontakt und vereinbarten mit ihr, die Kündigung vorerst nicht weiter zu verfolgen – zumindest bis Aladefa eine neue Wohnung gefunden hat.

    Nachbarn beschwerten sich, die Vermieterin schickte nun einen Räumungstitel

    Aber der Druck stieg weiter. Im Herbst 2018 reichten die Anwälte der Hausverwaltung eine Unterlassungsklage beim Amtsgericht Lichtenberg gegen die Vermieterin ein. Bei der Hausverwaltung handelt es sich um die WoBeGe, eine Tochter der städtischen Wohnungsbaugesellschaft Stadt und Land. Sie vertritt die Eigentümergesellschaft des Hauses.

    Der Vorwurf der Klage: Lärm- und Geruchsbelästigung aus Aladefas Wohnung. Zudem sollen sich regelmäßig mehr als zehn Personen dort aufhalten. „Die Vorwürfe sind erfunden“, sagt Aladefa. In der Wohnung lebe nur sie allein mit ihren Kindern – und die verursachten vertretbare Geräusche. Kinderlärm ist in der Regel nicht justiziabel.

    Drohschreiben im Briefkasten
    Viel eher scheint die Belästigung von den Nachbarn selbst zu kommen. Erst nach und nach erkannten die Mitarbeiter*innen von Fairmieten – Fairwohnen und dem Frauenzentrum Matilde, welchen Zumutungen Aladefa im Haus ausgesetzt ist. Regelmäßig stopften Nachbarn Müll in ihren Briefkasten oder klebten ihn zu. „Vor ihre Haustür stellten sie Duftkerzen, um auf den angeblichen Geruch aufmerksam zu machen“, sagt eine Mitarbeiterin des Frauenzentrums. Ein Aushang im Treppenhaus im April 2018 bezeichnet Aladefa persönlich als Verursacherin. Im November nahm die rassistische Kampagne bedrohliche Züge an.

    Der taz liegen neun Nachrichten und Drohschreiben vor, die Aladefa im Zeitraum von November bis Januar in ihrem Briefkasten fand. Ob sie von den Nachbarn stammen, ist nicht nachzuweisen. Da die Täter aber Zugang zum Briefkasten hatten, liegt die Vermutung nahe. Teilweise handelt es sich um Zeitungsartikel, die negativ über Schwarze Menschen und Geflüchtete berichten. Andere sind offen rassistische Grafiken oder Schreiben, eines bezeichnet sie als „Parasit“ und „Hartz4-Schmarotzer“. Schließlich fand Aladefa einen Artikel in ihrem Briefkasten, der von einem ausgebrannten Kinderwagen in einem Treppenhaus in Gesundbrunnen berichtet.

    „Das ist eine eindeutige Drohung“, sagt Remzi Uyguner von Fairmieten – Fairwohnen. Die Fachstelle ist bestürzt darüber, dass die Tochter einer städtischen Wohnungsbaugesellschaft nichts gegen solches Verhalten unternommen hat. Zum Beispiel hätte man die betroffene Mieterin durch einen eindeutigen Aushang im Haus in Schutz nehmen können. Das Projekt wandte sich im Januar in einem zweiseitigen Brief an die WoBeGe und bat sie, ihre Schutzpflicht allen Mietern gegenüber wahrzunehmen.

    Die Antwort fiel knapp aus: Das Allgemeine Gleichbehandlungsgesetz werde umgesetzt, die WoBeGe sei nur für Gemeinschaftseigentum zuständig. Man werde das Schreiben zum Anlass nehmen, um mit den Mietern ins Gespräch zu kommen. Auch der Gang zur Polizei blieb erfolglos. Eine Mitarbeiterin des Frauenzentrums fragte, ob eine Strafanzeige möglich sei. „Dort erklärte man uns, dass die Anzeige gegen Unbekannt laufen würde“, sagt sie. Und Aladefa, die nur ihre Ruhe wollte, entschied sich gegen das juristische Prozedere.

    Bezirksamt ist involviert
    Stattdessen setzte die Hausverwaltung ihre Forderungen gegen die Vermieterin durch. Zu der Unterlassungsklage fand im März eine Anhörung statt. Laut Amtsgericht Lichtenberg erkannte die Vermieterin die Forderungen an, ohne dass der Richter ein Urteil sprach. Sie und ihr Mann entschlossen sich, ohne rechtlichen Beistand aufzutreten – ein Fehler, findet Fairmieten – Fairwohnen. „Die Anhörung hätte womöglich ganz anders ausgehen können“, sagt eine Mitarbeiterin, die zur Unterstützung des Paars im Publikum saß. Tatsächlich seien die Rassismusvorwürfe vor Gericht gar nicht verhandelt worden, es sei nur um Lärm- und Geruchsbelästigung gegangen. Nun soll die Vermieterin 250.000 Euro zahlen, sollten die Nachbarn sich wieder beschweren. Um dem zu entgehen, reichte sie den Räumungstitel ein.

    In den Fall ist nun auch das Bezirks­amt involviert. Die Registerstelle von Marzahn-Hellersdorf, die rassistische Vorfälle im Bezirk verzeichnet, nahm Kontakt auf mit dem Flüchtlingskoordinator Francisco Cárdenas Ruiz. Gemeinsam initiierten sie einen Brief, den Bezirksbürgermeisterin Dagmar Pohle (Linke) im März an die WoBeGe schrieb. Aus Datenschutzgründen verweigert das Bezirksamt die Herausgabe des Briefes an die taz. Ein Sprecher der Registerstelle erklärt jedoch, dass Pohle im Brief die Hausverwaltung bat, nach einer Ersatzwohnung für Aladefa zu suchen.

    Auf den Brief hat nun die Stadt und Land reagiert und einen Ansprechpartner in Hellersdorf für Aladefa mit Aussicht auf eine Wohnung angeboten. „Wir haben unsere Unterstützung zugesichert“, sagt die Pressesprecherin der Stadt und Land der taz. Der Matilde e. V. hat bereits den Kontakt zur ­WoBeGe aufgenommen und will das Angebot mit Aladefa gemeinsam wahrnehmen.

    Es wird höchste Zeit: „Hier zu leben, fühlt sich an wie im Gefängnis“, sagt Aladefa. Die Nachbarn würden bei jeder Gelegenheit gegen die Wände hämmern, die Kinder seien verängstigt. Und sollte der Räumungstitel vor Gericht Erfolg haben, hätte die junge Familie nicht mal mehr ein Dach über dem Kopf.

    #Berlin #Hellersdorf #Rassissmus

  • Le « localisme » signe la victoire des identitaires au RN - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160419/le-localisme-signe-la-victoire-des-identitaires-au-rn?onglet=full

    Une frange dissidente de ce mouvement va rejoindre le Front national, à l’instar de Pierre Vial, fondateur de l’association Terre et peuple et ardent défenseur d’un régionalisme identitaire. Pour cet identitaire influent, les migrants, dans une conception foncièrement biologique des « peuples », sont conçus comme « une espèce invasive dans un écosystème donné », explique Stéphane François.

    En 2011, Marine Le Pen fait aussi venir au bureau politique Laurent Ozon, fondateur d’un nouveau mouvement politique localiste et identitaire, la « Maison commune », et longtemps proche de la mouvance de la Nouvelle droite d’Alain de Benoist. Deux ans plus tôt, Ozon participait à Orange à une table ronde sur le thème « localisme ou globalisation » entre l’ancien du GRECE Jean-Yves Le Gallou et un représentant du bloc identitaire.

    Alors que Marine Le Pen lui confie la stratégique formation des cadres départementaux, Ozon développe devant eux sa conception du « localisme » : « 1/ relocalisation des activités humaines (travail, production, consommation) ; 2/ limitation des pratiques de prédations (grand patronat) et de parasitisme social (immigration sociale et économique). »

    #rassemblement_national #nomadisme #écologie #propriété

  • #Vito_Ricci & #Lise_Vachon
    http://www.radiopanik.org/emissions/moacrealsloa/vito-ricci-lise-vachon

    Vito Ricci grown up in Brooklyn and Lise Vachon in Montreal. Now both living in Queens, New York.

    Photo (c) Laurent Orseau

    Playlist at the end of the page.

    Vito Ricci’s leading edge instinct and creativity have made him a vital and prolific composer of illuminating and compelling works. Infused with poignancy and honesty, his music has the power to linger in the listener’s memory. An artist who has been called “composer of wide ranging and obsessively fascinating collection of works” by the Wire, and his soundtracks compared to “heirloom seeds put back in circulation” byPitchfork and “elegant and snappy” by the New York Times. Vito Ricci has been on the leading edge of the downtown music scene since 1979.

    During his thirty-year-plus career, Mr. Ricci has scored over fifty (...)

    #Jacob_Burkhardt #Zummo #Ursula_Mamlok #Byard_Lancaster #FLie_lux_Quartet #Eleanor_Cory #Ornette_Coleman #The_Woster_Group #Blue_Gene_Tyranny #Rashied_Ali #Martin_Goldray #Bob_Holman #Jacob_Burkhardt,Zummo,Ursula_Mamlok,Byard_Lancaster,FLie_lux_Quartet,Eleanor_Cory,Ornette_Coleman,The_Woster_Group,Lise_Vachon,Blue_Gene_Tyranny,Vito_Ricci,Rashied_Ali,Martin_Goldray,Bob_Holman
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/moacrealsloa/vito-ricci-lise-vachon_06556__1.mp3

  • Pour Le Pen, le « nomade » se « moque de l’écologie car il n’a pas de terre » - Œil sur le front
    https://oeilsurlefront.liberation.fr/les-pouvoirs/2019/04/14/pour-le-pen-le-nomade-se-moque-de-l-ecologie-car-il-n-a-pa

    Rendez-vous important dans la campagne du RN (ex-FN) pour les élections européennes. Ce lundi, au Parlement de Strasbourg, où se tient la dernière session plénière de la législature en cours, Marine Le Pen présente le « manifeste » de son parti, ainsi que son programme pour les élections de mai. Ce dernier, qui insiste sur le « désastreux bilan de l’UE », a été écrit par Nicolas Bay, eurodéputé, vice-président du groupe Europe des nations et des libertés (ENL) au Parlement européen. Quant au texte, il s’agit d’un document de 76 pages intitulé « Manifeste pour une nouvelle coopération : l’alliance européenne des nations », rédigé par l’intellectuel Hervé Juvin, nouvelle tête pensante de Marine Le Pen et inspirateur du projet frontiste depuis le départ de Florian Philippot. L’homme de 63 ans, à la crinière blanche et à l’idéologie « identitaire écolo », est un adepte de la théorie du « grand remplacement », du genre à écrire dans ses livres qu’il faut « défendre son biotope contre les espèces invasives ». Selon nos informations, le manifeste du RN appelle logiquement à l’émergence d’une « civilisation écologique européenne », à contre-courant d’une prétendue « idéologie du nomadisme », décrite comme une « arme de destruction contre l’Europe ».

    #enracinement #rassemblement_national #écologie #extrême-droite
    #le_pen #nomade #terre

  • Playing With Yourself: The Power of Personal Projects
    https://hackernoon.com/playing-with-yourself-the-power-of-personal-projects-206047344121?source

    7 Node Raspberry Pi SkyMiner — https://www.hackster.io/nick-engmann/56f3cb“Please pray for my son,” is my mother’s go-to phrase whenever she comes to visit my condo in San Diego. My home lab is strung up with a web of audio, visual, and power cords. Wandering eyes will find themselves crossing resistors, soldering irons, microcontrollers, drones, robot pets, and even more robot pets. It’s certainly no surprise why she’s a little worried. My mother’s opinion aside; in the developer community, personal projects can be seen as ways to reinforce bad practices and a poor investment of time and money. Even I notice that my Instagram posts on wire organization might be misconstrued as a red flag. But I believe the personal projects I’ve made have helped me become a better, creative, and more (...)

    #programming #hackernoon-top-story #raspberry-pi #playing-with-yourself #mesh-networks

  • L’ONU condamne la Suisse pour l’examen lacunaire de la demande d’asile d’un ressortissant érythréen
    https://asile.ch/2019/04/09/lonu-condamne-la-suisse-pour-lexamen-lacunaire-de-la-demande-dasile-dun-ressor

    Le 7 décembre 2018, le Comité contre la torture (CAT) a déclaré que la décision de renvoi prise par la Suisse envers un requérant érythréen violait la Convention de l’ONU contre la torture (M.G. c. Suisse, Communication n° 811/2017). Dans sa plainte au CAT, le requérant invoque le risque de subir des mauvais traitements (violation […]

    • Renvois impossibles vers l’Érythrée, des solutions pragmatiques s’imposent

      Aujourd’hui une manifestation a eu lieu à l’occasion de la remise d’une Pétition adressée au Grand Conseil et au Conseil d’Etat de Genève. Cette pétition, signée par près de 4’000 personnes, soutient les requérants Érythréens déboutés de l’asile et démis de leur permis F (Admission provisoire).

      Les signataires comme moi considèrent que les conditions ne sont pas réunies pour organiser des renvois vers l’Érythrée et que cette politique ne fait que grossir le nombre de personnes à l’aide d’urgence encourageant la clandestinité de jeunes dont beaucoup ont déjà fait leurs preuves dans le monde professionnel en Suisse.

      La pétition “Droit de rester pour les Érythréen-e-s” demande aux autorités politiques genevoises de ne pas exclure de l’aide sociale cette population et d’éviter leur précarisation. Elle demande aussi d’autoriser les Érythréens déboutés à poursuivre leur formation dans le canton et de leur permettre de travailler à Genève. Elle prie les autorités cantonales d’intervenir auprès du Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) pour qu’il suspende les levées d’admissions provisoires et pour qu’il accorde aux Érythréens le droit de rester en Suisse en mettant en place une action de régularisation extraordinaire.

      Gardons à l’esprit que le SEM est dans l’incapacité d’organiser des renvois vers l’Érythrée. La Suisse est aussi le seul pays à rendre des décisions de renvoi à l’égard des ressortissants Érythréens.

      Revirement politique vis-à-vis des requérants Érythréens

      En s’appuyant sur plusieurs jugements du Tribunal administratif fédéral (TAF) en 2017 et en 2018 (1) et sur des informations impossibles à vérifier sérieusement sur le terrain, le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) a modifié drastiquement sa politique vis-à-vis des requérants d’asile originaires de ce pays connu pour avoir l’un des pires bilans en matière de violations des droits humains.

      Depuis, beaucoup d’Érythréens ont reçu des décisions de renvoi et le SEM réexamine aussi depuis avril 2018 les dossiers de 3000 personnes admis à titre provisoire (Permis F) qui résident en Suisse depuis déjà quelques années.

      Un rapport de l’Observatoire romand du droit d’asile et des étrangers (ODAE) explique ce durcissement en se basant sur des cas concrets. Le rapport intitulé “Durcissement à l’encontre des Érythréen·ne·s : une communauté sous pression“ explique la dérive juridique que cette politique pose sur le droit d’asile en général.

      Trouver des solutions pragmatiques

      La protection des requérants d’asile et des réfugiés à Genève et en Suisse est trop souvent abordée de manière partisane ce qui nuit aux requérants d’asile en général mais aussi aux contribuables suisses et étrangers résidents dans notre pays. Pourquoi ? Parce que les décisions des autorités d’asile peuvent s’avérer incohérentes, inefficaces, dangereuses pour les personnes concernées et finalement coûteuses pour les PME en Suisse qui ont commencé à former des apprentis performants et appliqués. Ces décisions ont aussi un impact négatif sur les cantons qui allouent des subventions importantes dans des programmes d’intégration de personnes maintenant déboutées et pourtant utiles au développement économique de la Suisse.

      Faire disparaître ces personnes dans la clandestinité n’est pas une option intelligente. En ce qui concerne les personnes érythréennes déboutées de l’asile et en ce qui concerne les personnes érythréennes démises de leur permis F (admission provisoire) qui ne peuvent plus travailler ou continuer leurs formations, les femmes et les hommes politiques de Genève ont l’occasion de décider s’il est préférable que les Érythréens restent dans la lumière et ne soient pas forcés à la clandestinité en Suisse. Elles et ils ont l’opportunité de décider en faveur de la continuation de leur formation et de leur emploi puisque les renvois vers l’Érythrée sont impossibles.

      Pas besoin de montrer une quelconque humanité ou même une fibre sociale. Il suffit d’être pragmatique et penser aux rentrées fiscales, à la baisse des coûts, aux futurs talents qui feront la joie des Suisses.

      https://blogs.letemps.ch/jasmine-caye/2019/04/10/renvois-impossibles-vers-lerythree-des-solutions-pragmatiques-simposen

    • Près de 4’000 signatures pour le droit de rester des Erythréennes et des Erythréens

      Les milieux de défense du droit d’asile déposent aujourd’hui une pétition adressée au Grand Conseil et au Conseil d’Etat en faveur du droit de rester des Erythréennes et des Erythréens. Lancée à la mi-décembre, celle-ci a récolté près de 4’000 signatures en moins de quatre mois. Un rassemblement a lieu aujourd’hui à 16h devant l’UIT, où se réunit le Grand Conseil, suivi d’un cortège vers la Place des Nations. Il est organisé par des jeunes hommes et femmes érythréen-ne-s en demande d’asile, épaulé-e-s par des bénévoles et les associations de la Coordination asile.ge. Les manifestants iront ensuite jusqu’à la place des Nations, rappelant que le Comité onusien contre la Torture a récemment condamné la Suisse pour une décision de renvoi vers l’Erythrée.

      Ces dernières années, de nombreux-ses Érythréennes et Érythréens ont demandé l’asile à la Suisse. La plupart d’entre eux sont jeunes, beaucoup sont arrivé-e-s mineur-e-s sur le sol helvétique. Nombreux sont ceux-celles qui voient désormais leur demande d’asile rejetée. Or, cela les condamne non seulement à l’angoisse d’un renvoi (même si aucun renvoi forcé vers l’Érythrée n’est aujourd’hui possible en l’absence d’accord de réadmission), mais cela les plonge également dans la précarité, du fait de l’exclusion de l’aide sociale qui frappe les débouté-e-s de l’asile. Tous leurs efforts d’intégration sont alors anéantis.

      Quelque 3’890 signataires (dont 1’417 signatures électroniques), demandent aux autorités politiques cantonales genevoises compétentes :

      De ne pas exclure de l’aide sociale cette population jeune et pleine de perspectives. L’aide d’urgence les précarisera, quel que soit l’issue de leur procédure.
      D’autoriser les Érythréennes et Érythréens déboutés à poursuivre leur formation dans le canton.
      De permettre aux Érythréennes et Érythréens déboutés de pouvoir exercer un travail rémunéré à Genève.

      De s’engager auprès du Secrétariat d’Etat aux Migrations afin :

      qu’il suspende les levées d’admissions provisoires
      qu’il accorde aux Érythréennes et Érythréens le droit de rester en Suisse, avec un permis F ou un permis B, avec effet immédiat et rétroactif.
      qu’il sollicite le SEM pour mettre en place une action de régularisation extraordinaire.

      De son côté, le Comité contre la torture des Nations unies, dans une décision datée du 7 décembre 2018, a estimé que le renvoi d’un requérant érythréen dans son pays constitue « une violation de la Convention contre la torture ». La décision ne concerne qu’un seul cas, celui d’un réfugié érythréen à qui la Suisse a refusé l’asile, et le Comité ne demande pas à la Suisse de lui octroyer l’asile mais uniquement de « réexaminer le dossier ». Cependant, les considérants de la décision sont clairs : le CAT conteste la vision angélique de la Suisse sur le régime érythréen et s’oppose à la pratique helvétique de renvoi des réfugiés érythréens ; il cite notamment la Rapporteuse spéciale de l’ONU sur les droits de l’homme en Erythrée, pour laquelle « la situation reste sombre » dans ce pays.

      Le Comité se base aussi sur la Commission d’enquête sur les droits de l’homme en Erythrée, qui rappelle que « la durée du service militaire (…) reste indéterminée » et qui suspecte cette pratique de « constituer pas moins que l’asservissement d’une population entière, et donc un crime contre l’humanité ». Manifestement, l’ONU, par la voix de sa Commission d’enquête, juge la situation des droits de l’homme en Erythrée pour le moins problématique. Relevons qu’avec sa pratique, la Suisse est le seul pays européen qui prend des décisions de renvoi pour les Érythréennes et Érythréens. Les pays européens octroient tous une protection aux demandeurs d’asile érythréens, conformément aux recommandations du HCR.

      La Suisse n’exécutera aucun renvoi vers l’Erythrée avant d’avoir signé un improbable accord de réadmission avec cette dictature. Elle s’enfonce donc dans une situation absurde et pernicieuse : elle refuse l’asile aux requérants érythréens, ordonne leurs renvois mais ne les exécute pas. Elle alimente ainsi une nouvelle catégorie de réfugiés sans aucuns droits, qui ne peuvent ni voyager, ni travailler, ni étudier, tout juste respirer.

      https://mailchi.mp/87f6559070a8/restructuration-de-lasile-le-csp-genve-plus-que-jamais-engag-auprs-des-rfugi

    • CSDM | Requérant.e.s d’asile erythréen.ne.s : la Suisse viole le droit international

      Le Centre Suisse pour la défense des Droits des Migrants (CSDM) a saisi les procédures spéciales du #Conseil_des_droits_de_l’homme des Nations Unies à propos de la pratique des autorités suisses de nier la protection internationale aux ressortissant-e-s érythréen-ne-s. Dans leur #Appel_Urgent (https://asile.ch/wp/wp-content/uploads/2019/05/Appel-Urgent-Erythree-CSDM-14.05.2019.pdf), ils demandent aux Rapporteurs spéciaux, sur la situation des droits humains en Érythrée, sur la torture et sur les droits humains des migrants, d’intervenir en urgence auprès des autorités suisses pour prévenir les violations graves des droits fondamentaux ainsi que la précarisation sociale des demandeur-e-s d’asile érythréen-ne-s. Par le biais de cette démarche, le CSDM soutient les revendications du réseau de Familles-relais/familles de parrainages pour les requérants d’asile qui a récemment interpellé les Rapporteurs spéciaux au sujet de cette problématique.


      https://asile.ch/2019/05/23/csdm-requerant-e-s-dasile-erythreen-ne-s-la-suisse-viole-le-droit-internationa
      #justice #ONU #droits_fondamentaux #droits_humains #appel

    • Le #Mouvement_érythréen de #Genève appelle à manifester
      https://renverse.co/home/chroot_ml/ml-geneve/ml-geneve/public_html/local/cache-gd2/40/5469f7729bcf3651daa233cfb75ae1.png?1569796643

      Le Mouvement érythréen de Genève appelle à un rassemblement de solidarité avec les personnes sur les routes de l’exil, bloquées en Libye, aux portes de l’Europe. Rendez-vous le vendredi 4 octobre 2019 de 12h à 16h à la Place des Nations, Genève.

      Aujourd’hui des gens côtoient des cadavres du matin au soir

      De nos sœurs et de nos frères bloqué.e.s en Libye, nous, établi.e.s ici en Europe et en Suisse, recevons des récits d’une telle violence et des images tellement choquantes. Des personnes érythréennes, somaliennes, éthiopiennes, soudanaises et provenant d’autres régions d’Afrique survivent captives en Libye, dans des zones où l’insécurité permanente règne. Même les camps mis en place par le HCR (High Commissioner for Refugees) pour offrir une protection ne sont plus des espaces où trouver la sécurité. Le degré de misère, de détresse et de violence auquel ces personnes bloquées aux portes de l’Europe sont soumises, nul ne pourrait le souhaiter à des êtres humains. Capturées par des passeurs ou des milices, leur souffrance prend trop de formes : des viols et des tortures ont lieu jours et nuits. Dans une vidéo reçue cet été, des femmes captives en Libye nous suppliaient : « Parlez de nous ! On est torturées. On est violées. On est vos sœurs et vos filles ! » La douleur que cela engendre chez nous est difficile à décrire. Cela en devient irréel.

      Aujourd’hui des gens côtoient des cadavres du matin au soir. Les corps de certaines personnes mortes en essayant de traverser la Méditerranée reviennent sur les rives libyennes où d’autres personnes en exil sont encore captives. Lorsque ces dernières ont la permission d’aller faire leurs besoins aux bords de la mer, il n’est pas rare qu’elles côtoient des cadavres échoués. Elles n’ont pas de quoi enterrer ces morts et les passeurs ou les milices - difficile de comprendre de qui il s’agit précisément - ne laissent pas nos frères et nos sœurs enterrer ces corps. Des paroles remontent à nous par téléphone, par vidéo, par messages : « Sauvez nous ! Ne nous laissez pas vivre à côté des cadavres des nôtres ! Au moins, laissez-nous enterrer nos morts ! »

      Responsabilités

      Comment est-ce possible qu’au 21e siècle des personnes ayant pris les chemins de l’exil subissent encore maltraitances, tortures et viols ? Comment être témoin de cela et ne rien faire ? Comment assumerons-nous cela devant les générations futures ? Notre responsabilité est de ne pas fermer nos yeux et de dénoncer cette situation.

      Ces pratiques d’une violence inouïe sont en train d’être banalisées par le silence complice des pays européens et des organisations internationales impliquées dans la migration. Ces mêmes acteurs portent une responsabilité indéniable dans ce qui a mené à créer cette situation. Leur responsabilité prend plusieurs formes. Les politiques migratoires des États européens ont mené à la fermeture de leurs frontières et aux drames humains en Méditerranée. Leur financement de la gestion par le gouvernement libyen des routes d’accès à l’Europe engendre les atrocités perpétrées actuellement dans les terres et sur les côtes libyennes. On normalise ces faits. Devenons-nous aveugles ?

      Si des milliers de personnes quittent leur pays pour différentes raisons et empruntent une route dangereuse et meurtrière en connaissance du danger, c’est bien parce qu’elles n’ont plus d’espoir de mener une vie humaine dans le lieu qu’elles fuient. Et dans leur recherche de dignité humaine, elles sont soumises à la barbarie, frappées, humiliées, enfermées, sauvagement torturées et violées. Les frontières de l’Europe s’étant fermées, ces personnes en exil sont les proies des passeurs et des milices.

      L’Europe ne peut pas refuser l’entrée à des êtres humains qui ne demandent qu’à vivre une existence digne.

      Nous appelons

      la communauté internationale, à accorder un couloir humanitaire de toute urgence jusqu’à ce que ces personnes en exil trouvent refuge dans d’autres pays. La communauté internationale doit prendre sa responsabilité face à ces populations.

      la Suisse et les pays européens à ouvrir leurs portes aux personnes fuyant la persécution et cherchant une vie digne. La Suisse et l’Europe doivent cesser de fermer les yeux sur ce qui se passe en Libye.

      les gouvernements européens à cesser de soutenir le gouvernement libyen en lui sous-traitant leur politique migratoire, car ce faisant ils sont responsables des atrocités qui ont lieu là-bas.

      Rassemblons-nous à la place des Nations à Genève le vendredi 4 octobre 2019 entre 12h et 16h pour manifester notre solidarité envers les personnes en exil bloquées en Libye et pour exiger la fin de cette situation dramatique aux portes de l’Europe.

      https://renverse.co/Le-Mouvement-erythreen-de-Geneve-appelle-a-manifester-2215
      #résistance #manifestation

    • NCCR | Durcissements à l’encontre des Érythréen·ne·s : une communauté sous pression

      Dans un rapport publié en novembre 2018, et une actualisation de celui-ci à paraître cet hiver, l’Observatoire romand du droit d’asile et des étrangers (l’ODAE romand) met en lumière les durcissements du droit d’asile qui visent actuellement les Érythréen·ne·s, le groupe le plus représenté dans le domaine de l’asile en Suisse et en proie à des attaques politiques depuis plusieurs années.

      Après que les autorités suisses ont durci leur pratique à l’encontre des Érythréen·ne·s en 2017, nombreux·euses sont ceux et celles qui reçoivent des décisions négatives à leurs demandes d’asile. Dans un rapport publié en novembre 2018, et une actualisation de celui-ci à paraître cet hiver, l’Observatoire romand du droit d’asile et des étrangers (l’ODAE romand) met en lumière les durcissements du droit d’asile qui visent actuellement les Érythréen·ne·s, le groupe le plus représenté dans le domaine de l’asile en Suisse et en proie à des attaques politiques depuis plusieurs années.

      De la politisation au durcissement légal

      La situation des Érythréen·nes occupe une place importante sur la scène politique suisse, notamment depuis un arrêt de la Commission suisse de recours en matière d’asile (CRA) (JICRA 2006/3 du 20 décembre 2005) selon lequel les objecteurs·rices de conscience et les déserteurs·ses érythréen·ne·s doivent se voir en général accorder l’asile. Dans les années qui suivent, près de 70% des Érythréen·ne·s obtiennent l’asile et l’Érythrée devient le premier pays d’origine des personnes requérantes d’asile en Suisse. Dès 2007, Christoph Blocher (l’Union démocratique du centre – UDC), alors conseiller fédéral en charge du Département fédéral de justice et police (DFJP), estime qu’il faut réagir à cette situation et demande des mesures rigoureuses pour lutter contre l’« effet d’attraction » de l’arrêt précité.

      En 2007 et 2008, l’UDC dépose devant le Parlement deux interpellations (07.3178 et 08.3353) qui présentent « l’augmentation massive » de la population érythréenne comme une « tendance effrayante » et « un abus du système de l’asile » devant être stoppés. Les années suivantes, la politisation de la question érythréenne prend de l’ampleur : de nombreuses questions, interpellations et autres motions sont lancées par des parlementaires de différents horizons politiques. L’UDC en dépose une trentaine et le PLR une dizaine, remettant en cause l’octroi d’une protection aux Érythréen·ne·s, demandant de réduire l’« attractivité de la Suisse » pour cette communauté et réclamant l’exécution des renvois vers l’Érythrée (voir par exemple la motion 15.3566 ou encore l’interpellation 18.3406). Les Érythréen·ne·s y sont souvent décrit∙e∙s comme des « abuseurs » qui mettent en danger la politique d’asile et le système social suisse.

      Dans ce contexte et dans le cadre des modifications urgentes de la loi sur l’asile (LAsi) qui prennent effet en 2012, les autorités introduisent une modification de l’article 3 LAsi qui exclut la désertion et l’objection de conscience comme motifs d’asile. La disposition, surnommée « lex Eritrea » dans le débat public, vise avant tout les requérant∙e∙s érythréen∙ne∙s et a une grande portée symbolique, selon plusieurs analystes.

      Des durcissements juridiques progressifs

      La pression politique exercée sur les personnes demandeuses d’asile érythréennes, le discours de « lutte contre les abus » et de « réduction de l’attractivité de la Suisse » auront également un impact sur la pratique des autorités en charge de la mise en œuvre du droit d’asile. En 2016, suite à son rapport Focus Eritrea sur le service national érythréen et la sortie illégale du pays, le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) durcit sa pratique, en décidant que la sortie illégale du pays n’est plus suffisante en soi pour obtenir la qualité de refugié·e. Un durcissement qui sera confirmé par le Tribunal administratif fédéral (TAF) dans trois arrêts de référence. Le premier (D-7898/2015), de janvier 2017, confirme la pratique du SEM concernant la sortie illégale. En août 2017, le TAF se penche sur la question de l’exigibilité de l’exécution du renvoi pour les per­sonnes ayant déjà répondu à leurs obligations militaires et conclut que ces personnes ne risquent pas de traitement inhumain en cas de renvoi. Dans cet arrêt (D-2311/2016), le TAF estime aussi que l’Érythrée ne se trouve pas en proie à une situation de violence généralisée qui dicterait de présumer une inexigibilité générale de l’exécution du renvoi. Dans un troisième arrêt (ATAF 2018 VI/4) de juillet 2018, le TAF conclut à la licéité et à l’exigibilité des renvois y compris pour des personnes n’ayant pas encore effectué leur service militaire national. Le TAF estime que les conditions du service national sont difficiles en raison de sa durée et des mauvais traitements qui y prévalent, mais conclut que les violations ne sont pas suffisamment systématiques pour qualifier le service national de contraire à la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH).

      La situation a-t-elle vraiment changé en Érythrée ces dernières années ? En dépit d’un accord de paix signé avec l’Éthiopie voisine, rien ne montre que la situation des droits humains se soit améliorée. Un certain nombre de rapports, que ce soit celui de l’European Asylum Support Office (EASO) ou ceux de la rapporteuse spéciale sur la situation des droits humains en Érythrée, confirment que la situation érythréenne n’a pas évolué. Mais c’est surtout la difficulté à trouver des informations fiables et indépendantes sur ce qu’il s’y passe réellement qui persiste. Une incertitude elle-même reconnue par le TAF dans son arrêt de janvier 2017 qui qualifie l’Érythrée de « boîte noire ». Quant à l’analyse de la situation qui est présentée dans les trois arrêts du TAF, elle « aurait aussi bien pu amener à prendre des décisions diamétralement opposées à celles retenues par les juges du TAF », selon une chercheuse et un chercheur de l’Université de Neuchâtel (Mariotti et Rosset 2020).

      Des exigences accrues en matière de vraisemblance

      Dans la pratique, les durcissements se traduisent également par une appréciation toujours plus exigeante des motifs d’asile invoqués par les personnes. Le changement de pratique institutionnelle demande aux fonctionnaires et aux juges chargé·e·s d’appliquer le droit d’asile d’être plus attentifs·ves à la possibilité d’un retour en Érythrée, et donc plus suspicieux∙ses vis-à-vis des dires des requérant·e·s. Notre lecture des arrêts du TAF publiés en français en 2019 pour les ressortissant·e·s érythréen·ne·s montre ainsi que plus de deux tiers des arrêts négatifs ont été rendus sur la base de l’invraisemblance des motifs d’asile. En d’autres termes, les Érythréen·ne·s se retrouvent davantage confronté·e·s à la « politique institutionnalisée du soupçon » qui caractérise l’examen des demandes d’asile (Affolter 2017 ; Miaz 2020). Et comme toutes les personnes demandeuses d’asile, ils et elles rencontrent de grandes difficultés à remplir les exigences de vraisemblance, pour diverses raisons : départ à un âge très jeune, traumatismes liés à la route de l’exil, paranoïa et méfiance vis-à-vis de l’autorité, méconnaissance de ses droits et du déroulement d’une procédure administrative, temps écoulé entre les faits et le moment des auditions sur les motifs d’asile, etc.

      Des conséquences dramatiques

      Malgré l’absence d’accord de réadmission avec l’Érythrée et donc l’impossibilité d’effectuer des renvois forcés, les décisions de renvois continuent de tomber, avec différentes conséquences pour les personnes concernées. Pour celles et ceux qui décident de rester en Suisse, leur seule perspective réside alors dans la précarité du régime de l’aide d’urgence. Parfois depuis plusieurs années en Suisse, ces personnes sont interdites de séjour, privées d’aide sociale, de mesure d’intégration, du droit de travailler ou de se former. Au vu de cette situation, certain·e·s décident de tenter leur chance ailleurs en Europe. Un phénomène qui entraîne, d’une part, un report de l’accueil sur les autres pays européens, et d’autre part une plongée dans l’incertitude et l’errance, car le risque d’un refoulement vers la Suisse n’est jamais absent.

      Ce résumé de la situation permet non seulement de questionner le coût humain et social de ces durcissements visant une communauté particulière. Mais plus généralement, l’exemple érythréen montre la force des discours de « lutte contre les abus » et de « réduction de l’attractivité de la Suisse » sur les pouvoirs législatifs, judiciaires et exécutifs dans le domaine de l’asile (Leyvraz et al. 2020). Il est frappant de constater comment différents instruments juridiques et pratiques des autorités – réserve à la définition de réfugié·e, appréciation de la situation dans le pays d’origine, examen de la vraisemblance, régime d’aide d’urgence – se conjuguent pour répondre à une volonté de contrôle migratoire, au risque d’en mépriser les conséquences humaines et le besoin de protection des personnes concernées.

      Références :

      – Affolter, Laura (2017). Protecting the System. Decision-Making in a Swiss Asylum Administration, thèse de doctorat en anthropologie, Université de Berne.
      – Leyvraz, Anne-Cécile et al. (dir.) (2020). Asile et abus : regards pluridisciplinaires sur un discours dominant, Zurich et Genève, Seismo, 193-218.
      – Mariotti, Aurélie et Rosset, Damian (2020). « L’analyse-pays et les “précédents factuels” dans la jurisprudence du Tribunal administratif fédéral sur l’Érythrée : entre ombre et lumière », Asyl,vol. 2/2020, 3-9.
      –Miaz, Jonathan (2020). « De la “lutte contre les abus” aux dispositifs et pratiques de contrôle des demandes d’asile », in Leyvraz, Anne-Cécile et al. (dir.), Asile et abus : regards pluridisciplinaires sur un discours dominant, Zurich et Genève, Seismo, 193-218.

      https://asile.ch/2020/10/30/nccr-durcissements-a-lencontre-des-erythreen%c2%b7ne%c2%b7s-une-communaute-sou

  • En #Grèce, des centaines de migrants font pression sur les autorités pour quitter le pays

    Près de 200 migrants et demandeurs d’asile ont envahi les rails de la principale gare d’Athènes, en Grèce, vendredi. Ils réclament entre autre l’ouverture de la frontière avec la Macédoine. Au même moment, 500 migrants se sont rassemblés à Diavata, non loin de Thessalonique. Eux aussi réclament l’ouverture du poste-frontière d’#Idomeni.

    Le trafic ferroviaire entre Athènes et Thessalonique était perturbé vendredi 5 avril en raison d’une manifestation d’environ 200 demandeurs d’asile qui ont envahi les rails de la principale gare de la capitale grecque, Larisis. Les manifestants réclament l’ouverture de la frontière greco-macédonienne, plus de rapidité dans le traitement de leur dossier d’asile et de meilleures conditions de vie.

    « Saloniki (Thessalonique ndrl) », « Germany ! », scandaient les manifestants, dont certains ont installé des tentes sur le quai de la gare, selon un journaliste de l’AFP.

    Aucun train ne pouvait quitter la gare d’Athènes alors que la police tentait de persuader les manifestants de quitter les lieux.

    Cette #manifestation est « un message pour l’Europe qui doit comprendre que la question [migratoire] demande une solution européenne », a expliqué aux médias Miltiadis Klapas, secrétaire général au ministère de la Politique migratoire, qui s’est rendu sur place.

    Un #rassemblement de 500 migrants à #Diavata

    Selon le journal grec, Ekathimerini, les manifestants ont demandé un bus pour les conduire dans la région de Diavata, dans le nord de la Grèce, près de Thessalonique, où environ 500 migrants, y compris des familles avec de jeunes enfants, se sont rassemblés depuis jeudi dans un champ de maïs à l’extérieur d’un #camp, à la suite d’appels sur les réseaux sociaux.

    Ces centaines de migrants rassemblés à Diavata réclament l’ouverture du poste-frontalier d’Idomeni, selon Nikos Ragos, responsable local de la politique migratoire. « Les migrants ont commencé à arriver à Diavata après des rumeurs et ‘#fake_news’ véhiculés sur les #réseaux_sociaux, les appelant à venir dans le nord de la Grèce pour faire pression et réclamer l’ouverture de la frontière ».

    Des heurts ont d’ailleurs éclaté dans la petite ville de Diavata, ce vendredi, entre forces de l’ordre et migrants.

    Situé sur la « route des Balkans », un camp gigantesque s’était formé à Idomeni en 2015. Des dizaines de milliers de migrants y étaient passés en direction du nord de l’Europe avant sa fermeture à la suite de la signature d’un pacte migratoire Union européenne-Turquie en mars 2016 et de son démantèlement.

    Près de 70 000 migrants sont actuellement installés en Grèce, dont 15 000 entassés dans des camps disséminés sur des îles de la mer Égée.

    Depuis le début de l’année, la Grèce a repris la première place pour les arrivées illégales en Europe, devant l’Espagne, avec près de 5 500 arrivées en janvier et février, en hausse d’un tiers par rapport au début 2018, selon l’agence européenne de protection des frontières, Frontex.


    https://twitter.com/JohnPapanikos/status/1113898606405267457/photo/1?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1113898606405267457&

    https://www.infomigrants.net/fr/post/16147/en-grece-des-centaines-de-migrants-font-pression-sur-les-autorites-pou
    #résistance #asile #migrations #réfugiés #gare #occupation #campement #route_des_balkans #frontières #fermeture_des_frontières #Macédoine #accord_UE-Turquie

  • #Paris : appel à mobilisation pour une Maison du peuple au parc de Belleville, dimanche 7 avril à 17h
    https://fr.squat.net/2019/04/05/paris-appel-a-mobilisation-pour-une-maison-du-peuple-au-parc-de-belleville

    OCCUPATION DU BELVÉDÈRE TOUS LES PREMIERS DIMANCHES DU MOIS, DE 17H À 19H, À PARTIR DU 7 AVRIL RAPPEL : 2013 – le musée municipal « la Maison de l’air » est fermé sans explication. 2015 – la Ville lance un appel à idées en direction des « opérateurs économiques ». 2016 – création du « Collectif pour […]

    #gentrification #Gilets_Jaunes #rassemblement

  • #Ivry-sur-Seine (94) : mercredi 27 mars, #rassemblement en soutien aux habitant.e.s du Vaydom
    https://fr.squat.net/2019/03/22/ivry-sur-seine-94-mercredi-27-mars-rassemblement-en-soutien-au-vaydom

    RASSEMBLEMENT EN SOUTIEN AU VAYDOM mercredi 27 mars à 16h sur le parvis de la mairie d’Ivry (métro Mairie d’Ivry) Le Vaydom est un immeuble occupé depuis 2017 où vivent aujourd’hui plus de cinquante personnes dont une vingtaine d’enfants scolarisés à Ivry et Vitry, qui à partir du 1er avril risquent d’être à la rue. […]

    #perquisition #Val_de_Marne #Vaydom_Centre_Social_Autogéré_d’Ivry_

  • #Notre-Dame-des-Landes : destruction par les keufs de trois des lieux reconstruits, le matin du 12 mars 2019
    https://fr.squat.net/2019/03/20/notre-dame-des-landes-destruction-par-les-keufs-de-trois-des-lieux-reconst

    Les engins de destruction accompagnés par une trentaine de fourgons de gendarmerie sont de retour sur la Zad de NDDL ce matin [12 mars 2019] pour la destruction de trois des lieux reconstruits ou en cours de reconstruction (Lama traquée, Youpi youpi 2, et une plate-forme située en centre-zone) après l’opération de destruction/négociation de 2018. […]

    #expulsion #Lama_faché #rassemblement

  • #Marseille : #Saint-Just a 3 mois ! On lâche rien ! #rassemblement !
    https://fr.squat.net/2019/03/17/marseille-saint-just-a-3-mois-on-lache-rien-rassemblement

    Le #Collectif_59_St-Just appelle à ramener des casseroles pour faire un maximum de bruit lundi 18 mars à 17h, devant le Conseil Départemental. Madame Vassal, nous aussi on a des casseroles ! Mais nous, nos casseroles, nous les utilisons pour nourrir des personnes ! Appel à rassemblement lundi 18 mars 2019 à 17h devant […]

    #59_avenue_de_Saint_Just #Manba #sans-papiers #Squat_Saint-Just

  • #Lyon : #rassemblement pour le squat de l’ancien collège Maurice Scève
    https://fr.squat.net/2019/03/17/lyon-rassemblement-pour-le-squat-de-lancien-college-maurice-sceve

    Pour protester contre la situation inacceptable des personnes vivant acutellement au Collège Maurice Scève, nous, Collectif de soutien aux habitants de l’ancien Collège Maurice Scève, appelons à un rassemblement le lundi 18 mars à 17h30 devant la Métropole (20 rue du Lac), à l’occasion du prochain conseil métropolitain, avec le Collectif « Mineurs isolés étrangers […]

    #8_Rue_Louis_Thévenet #Amphi_Z #ancien_Collège_Maurice_Scève #Collectif_Mineurs_isolés_étrangers #La_Maison_Mandela #La_Trappe #sans-papiers