• Retour sur la grève à #Radio_France
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7682

    Ebauche d’analyse d’une #grève dite exemplaire mais somme toute ordinaire.

    Ambiance électrique et délétère dans l’entreprise depuis plusieurs mois due aux travaux qui n’en finissent pas et qui perturbent la réalisation des émissions, à une direction déficiente et incompétente, à une absence de dialogue entre partenaires sociaux, à une réelle souffrance du personnel dont le travail n’est pas reconnu à sa juste valeur, et à l’arrivée d’un nouveau pdg sûr de lui, qui accumule les bévues et affiche un réel mépris.

    C’est la réaction radicale de certains face à cette situation qui a libéré les paroles et les actes, poussant l’ensemble des #salarié.e.s et #précaires à se lever et à revendiquer, pendant 28 jours d’une grève, qui a été qualifiée d’exemplaire et historique dans l’audiovisuel public, cette dignité tant bafouée…

    Une formidable envie d’en découdre et une réelle solidarité se sont manifestées quelques temps avant le déclenchement de la grève et se sont confirmées le long des différentes #assemblées_générales qui ont ponctué ce mouvement.

    Les #organisations_syndicales qui par ailleurs n’avaient pas brillé par leur combativité dans les mois et années précédant ce mouvement, ont dans la logique des règles gérant le « dialogue social dans l’entreprise » pris les choses en main, le train en marche et face à l’inertie de la direction, déposé des préavis de grève portant sur la production, les orchestres, les services de propreté et de sécurité et le démantèlement des radios locales.

    Sous la pression de l’assemblée générale, les syndicats ont accepté de déposer trois autres préavis portant notamment sur les travaux, mais les ont finalement abandonnés, cédant à une direction qui considérait, au mépris des textes et de la loi, qu’ils étaient illégaux.

    Il s’agit là de la première trahison dont se sont rendus coupables les syndicats réunis dans l’intersyndicale.

  • Absentéisme des agent-e-s publics de Pôle emploi
    http://www.lesechos.fr/journal20150504/lec1_france/02138633394-les-arrets-maladie-record-des-ex-agents-de-lanpe-1116463.php

    ...à #Pôle_emploi, où le projet de bilan social 2014, en cours d’examen, fait ressortir de nettes différences entre les 5.000 agents encore sous statut public et les 50.500 autres salariés (à 90 % en CDI). Les premiers, des ex-agents de l’ANPE ayant refusé de passer sous statut privé lors de la fusion avec les Assedic en 2008, ont de quoi faire la grimace : ils gagnent en moyenne 23.600 euros par an, un tiers de moins que les seconds, qui émargent à 36.000 euros. Mais on les voit moins souvent : ils cumulent en moyenne 31 jours d’arrêt maladie par an, contre 17 pour les salariés de droit privé !
    Moins payés donc plus absents ?
    Le fort #absentéisme des agents publics pose plus question. En jours ouvrables, les 31 jours d’arrêt constatés représentent près d’un mois et demi de #travail, un total qui confine au record : souvent pointés du doigt, les fonctionnaires territoriaux ne prennent « que » 25 jours d’arrêt par an (dans le privé, on oscille autour de 15 jours). En cause : l’importance chez les ex-ANPE des maladies de longue durée (plus de 240 jours). Elles concentrent à elles seules la moitié des jours d’arrêt et sont cinq fois plus fréquentes que chez les autres #salariés !

    ...les trois quarts des 55.500 salariés de Pôle emploi (...) sont des #femmes .

  • Syndicalisme dans un monde #hypercapitaliste

    Rappelant l’origine du mouvement de premier Mai, notamment comme mouvement de rassemblement international des travailleurs (salariés) partageant des valeurs de solidarité et de fraternité, un leader de la CGT déclare :

    « Les salariés ont une conscience claire des intérêts qu’ils ont en commun. »

    Son sentiment (?) m’a plutôt étonné.

    #syndicalisme #hypercapitalisme #1er_Mai #travail #salariés

  • Une « prime d’activité » aux contours flous
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/04/21/une-prime-d-activite-aux-contours-encore-bien-flous_4619602_823448.html

    ...dimanche, dans son interview sur Canal+, le chef de l’Etat a élargi le périmètre de la prime à « toutes les personnes qui sont dans des petits boulots, l’#intérim, le #temps_partiel (…) pour que cela puisse être avantageux de continuer à travailler ». François Hollande a l’intention d’en faire bénéficier les #étudiants, mais « à la condition qu’ils travaillent », et les #apprentis. « Il veut que tous ceux qui travaillent dans le pays aient droit à cette prime dès 18 ans, en fonction de leurs revenus et de leur situation familiale », explique un proche du président de la République.

    Or, pour l’instant, le projet de loi sur le dialogue social ne concerne pas les deux dernières catégories. « Les étudiants et les apprentis ne sont pas dans le projet de loi », ont confirmé lundi au Monde la Rue de Grenelle et Matignon. L’ajout de ces deux catégories devra donc se faire par amendement gouvernemental ou parlementaire lors de l’examen du texte par les députés à partir de la fin du mois de mai.

    Outre le niveau de revenus mensuels, un nombre minimum d’heures de travail sera nécessaire pour prétendre à la prime , y compris chez les étudiants #salariés. « Il y a environ un million d’étudiants qui travaillent, mais on ne va pas tous les prendre », prévient Matignon. « Un étudiant qui fait quelques heures de baby-sitting par mois pour se faire de l’argent de poche, n’y aura pas droit ; en revanche, un étudiant qui, pour payer ses études, a un job régulier à temps partiel par exemple, pourra y prétendre », selon une source gouvernementale.

    Un critère de sélection pourrait être retenu : le fait pour un étudiant salarié de dépasser les 900 euros de revenus mensuels , qui le range automatiquement parmi les cotisants au régime général de la sécurité sociale et plus seulement au régime étudiant. « La prime n’est pas une aide pour tous les étudiants, mais davantage pour les #travailleurs_pauvres qui poursuivent des études », précise ainsi un proche de M. Hollande.

    Quel coût pourrait avoir cet élargissement alors que le gouvernement doit faire face [dit ici en lieu et place de "mettre en oeuvre" ou "imposer", ndc] à des restrictions budgétaires ? « Un milliard d’euros de plus », selon le député socialiste de Saône-et-Loire Christophe Sirugue, futur rapporteur du projet de loi et guère favorable à la mesure. « Moins de 500 millions d’euros », corrige-t-on dans l’entourage présidentiel. Pas un centime supplémentaire , fait savoir de son côté Matignon, qui n’entend pas augmenter l’enveloppe initiale de 4 milliards d’euros annoncée par M. Valls.

    Le casse-tête budgétaire est donc loin d’être réglé. D’autant qu’à ce stade, l’annonce de M. Hollande ne satisfait pas les partenaires sociaux, qui estiment qu’ajouter étudiants salariés et élèves apprentis aux travailleurs les plus pauvres, y compris chez les moins de 25 ans, risque d’entraîner une baisse de la future prime d’activité de ces derniers.

    Aucun média n’évoque la dose de #préférence_nationale (5 ans de "#séjour_légal" avant d’y ouvrir droit pour les étrangers) qui assaisonne cette prime, et autorise par avance des économies, cf :
    http://seenthis.net/messages/346552

    #omerta #précarisation #xénophobie_d'état

  • « Burnoutte », de l’anglo-américain burn-out, subst. masc., lecture provisoire | Condroz belge
    http://condrozbelge.com/?p=3648

    Pour que les #salariés en arrivent au #burnoutte, qui signifie que l’effort porté contre soi-même a dépassé une limite très haute de dangerosité, il faut aussi que les enrichisseurs d’employeurs estiment ne pas pouvoir se soustraire à l’exigence qui leur est faite. Il faut qu’ils soient dévoués ou perfectionnistes, serviles, aliénés, je dirais qu’ils doivent être domestiqués comme le cheval prêt à obéir à la cravache jusqu’à l’épuisement mortel. L’on sait que tous les animaux n’acceptent pas le dressage jusqu’à cette extrémité, et de même tous les salariés mis dans des conditions identiques n’iront pas jusqu’au burnoutte. Certains feront des oublis, des gaffes, des endormissements, une simple chute de tension, ils craqueront, lâcheront, démissionneront avant le burnoutte. Ou ils se révolteront, un peu, beaucoup, passionnément, ils se fâcheront sur un supérieur, ils saboteront la chaîne de fabrication ou l’informatique de l’entreprise qui les maltraite. D’une manière ou d’une autre ils feront un pas de côté et « sortiront du cadre », consciemment ou pas. Selon les options de l’observateur, il sera dit que leur inconscient, leur conscience, leur tempérament, leur ange gardien, les protégera.

    #aliénation #travail #exploitation

    • Il faut être un peu con pour faire un burnoutte, je le dis malgré ma compassion pour ceux qui ne peuvent l’éviter.

      L’auteur a certainement raison : c’est aussi qu’il faut tout de même être « un peu con » pour se contenter de (sur)vivre dans cette société.

      Ne nous ferait-il pas un petit accès de fétichisme idéaliste et très libéral de la Révolte , sur le dos de certain-e-s qui ont le tort assez peu pardonnable de ne pas s’empresser assez à son goût de tout tout foutre en l’air alors qu’ellils morflent peut-être plus que lui.

      Je suppose que ce garçon se rassure comme il peut. Même quand on est persuadé d’être soi-même assez rebelle ou malin pour avoir (sans blague !) échappé à la domestication que subissent... les autres, et éviter le « burnoutte », on ne vit quand même pas une époque confortable. La malice et la rebelle attitude sont bien mal récompensées !

      (je suis enclin à penser que la domsetication n’est jamais aussi sûre qu’accompagnée des illusions libérales adéquates : celles qui, devant telle ou telle de ses spectaculaires manifestations, permet à tout un chacun de s’imaginer ne devoir qu’à ellui-même d’y avoir échappé - ou de supposer que, quand même, les domestiqués doivent être « un peu con(ne)s »).

      #salauds_de_pauvres
      #domestication
      #illusions_libérales

    • “le burnout est un état d’esprit négatif persistant lié au travail, chez des individus“normaux”, qui est caractérisé par de l’épuisement, un sentiment d’inefficacité, une démotivation et des comportements dysfonctionnels au travail. Cet état d’esprit
      n’est souvent pas remarqué par le travailleur pendant un long moment. Il résulte
      d’une différence entre les intentions et la réalité du travail. Souvent, les travailleurs
      entretiennent cet état d’esprit par des stratégies d’adaptation qui sont inefficaces”.
      (Schaufeli & Enzmann, 1998, p.36 cités dans Schaufeli & Buunk, 2003).
      http://www.emploi.belgique.be/WorkArea/DownloadAsset.aspx?id=33628
      J’ai surtout le sentiment que l’auteur adapte une définition à un discours, ce qui rend caduc tout développement sur un postulat faux, incomplet, simplificateur. A fortiori si le but du discours se résume à les travailleurs sont des veaux.
      Il doit falloir être plus que con pour s’immoler devant son lieux de travail ou sa CAF.

  • Salarié-es du nettoyage en grève à la BnF
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7670

    Vous êtes usagers/ères, #lecteurs/trices ou agent-e-s à la BnF et vous trouvez naturel de pouvoir travailler et circuler dans un espace propre et entretenu. Mais depuis de nombreux mois, pour nous, #salarié-es en charge du #nettoyage sur le site François Mitterrand, les conditions ne sont plus réunies pour effectuer notre #travail normalement. Cela suffit, aujourd’hui nous avons décidé de cesser le travail et d’entrer en #grève pour nous faire entendre.

    Charge de travail trop lourde, le personnel en a plein le dos !

    Comme tous les 4 ans, le marché de nettoyage du site #BnF François Mitterrand a été renouvelé en 2013. Le budget attribué par la BnF à ces prestations est en baisse par rapport aux marchés précédents. C’est la conséquence de la baisse du budget global de la BnF qu’impose le ministère de la Culture dans le cadre de la politique d’#austérité. Le résultat, c’est que depuis la reprise du chantier par la société #ONET Services, 15 de nos collègues ont quitté le site, notamment suite à des incitations au départ. Les économies réalisées par la BnF et par ONET ne sont pas indolores pour les salarié-es puisqu’elles se font sur notre dos.

    Les prestations à réaliser n’ont pas changé depuis le précédent marché et pourtant aujourd’hui, en personnels de nettoyage, nous ne sommes plus que 45 contre 61 au moment de la reprise du chantier . Le secteur de travail affecté à une seule personne augmente jusqu’à l’impossible à gérer ! Chaque agent-e croule sous une charge de travail intenable, sans compter les incessants ajouts sur nos #plannings pour remplacer des collègues absents. Ces conditions provoquent fatigue nerveuse et physique, et une détérioration de notre état de #santé telle qu’elle engendre aussi des #accidents_de_travail.

    Assez de mépris !

  • Le service civique, une main-d’œuvre qualifiée payée 573 €/mois
    http://www.lemonde.fr/emploi/article/2015/04/03/le-service-civique-une-main-d-uvre-qualifiee-bon-marche_4608979_1698637.html

    Le service civique pourrait concerner entre 150 000 et 170 000 jeunes par an, contre 35 000 en 2014. Un objectif plus ambitieux que les 100 000 qu’il avait annoncés en novembre sur TF1, au cours de l’émission « Face aux Français », mais qui n’est pas sans risques.

    Instauré par la loi du 10 mars 2010, ce dispositif offre l’occasion aux #16-25_ans d’effectuer des missions d’intérêt général (...) dans des collectivités publiques ou des associations agréées par l’Etat sur la base du volontariat durant six à douze mois. L’Etat verse entre 467 euros net d’indemnité par mois pour 24 à 48 heures hebdomadaires, auxquels s’additionnent 106 euros versés par la structure d’accueil agréée. Une belle idée, en principe.

    Risques d’abus

    Mais dans la réalité, l’annonce du triplement du nombre de missions d’ici à 2017 suscite des inquiétudes. Car dans les structures d’accueil, le service civique ressemble parfois à une nouvelle forme d’#emploi à bas coût. Quand un service civique revient à 106 euros à l’employeur, un stagiaire à temps plein lui coûte 508,20 euros et un smicard 1 646 euros (dont 1 457,52 euros brut pour le #salarié).

    Un hiérarque socialiste au lendemain de la déculottée aux dernières élections : le hollandisme, se résume à : « C’est mieux que si c’était pire ».

    #précaires #interdiction_du_RSA_aux_jeunes #PS-HEC

  • Analyse détaillée du projet de loi macron : En route pour le « #régressisme » ? – Le blog de Gérard Filoche
    http://www.filoche.net/2014/12/11/3141

    Dire qu’ils ont essayé, lors des « États généraux » du 6 décembre 2014 de faire plaisir à Valls en remplaçant de facto le mot « #socialisme » par le mot « progressisme » ! Quant on découvre la loi Macron il faut au moins inventer le mot « régressisme ». Jamais sans doute, un gouvernement issu de la gauche n’a osé proposer une #loi aussi #rétrograde, libérale, en tout point destructrice des #droits des #salariés.

    C’est un projet qui porte sur le droit du #travail, fait par un ministre de l’"économie. C’est un retour au milieu du XIXème siècle, avant qu’on invente un ministère du travail.

  • Dialogue #social : le #mythe de la #simplification créatrice d’emplois | Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article1170

    Il faut donc sortir du faux #débat de la simplification pour aborder les vrais débats : une société démocratique d’un pays développé peut-elle se passer d’instances qui représentent les intérêts des #salariés et agissent comme un contre-pouvoir dans l’entreprise ? Les instances représentatives du personnel ne sont-elles qu’une contrainte pour les entreprises, ou bien sont-elles surtout une chance ?

    Contrairement à ce qui est admis du coté du gouvernement et du #patronat, l’intérêt des actionnaires n’est pas lié, loin de là, ni aux intérêts de l’#entreprise ni à ceux des salariés.

    L’exigence de retours sur investissement à court terme, avec des objectifs de taux de #rendement du capital investi de 15%, quelquefois jusqu’à 50% par an dans certains LBO, alors que dans le même temps les banques prêtent à 3%, est un frein à l’investissement, et donc au développement de l’entreprise.

    Au-delà de la nécessité que la #citoyenneté ne s’arrête pas à la porte de l’entreprise, et que ceux qui créent les #richesses, c’est-à-dire les salariés, puissent faire valoir leurs intérêts propres, celui de préserver et de développer l’#emploi et le pouvoir d’achat, il est indispensable pour l’entreprise que sa situation et les décisions des actionnaires soient transparentes, puissent être discutées, et même contestées.

  • Le plan anti-pauvreté de Manuel Valls ne traite pas le mal à sa racine, #Nicolas_Duvoux
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/03/04/le-plan-anti-pauvrete-de-manuel-valls-ne-traite-pas-le-mal-a-sa-racine_45873

    La création d’une #prime_d’activité pour se substituer au revenu de solidarité active (#RSA) et à la prime pour l’emploi (#PPE), présentée par le premier ministre le 3 mars, vient symboliquement marquer la fin d’une période ouverte par la réforme du revenu minimum d’insertion (RMI) voulue par Martin Hirsch et adoptée en 2008, au début de l’ère Sarkozy.

    Sous cette rupture avec un dispositif qui devait incarner le « travailler plus pour gagner plus » dans les politiques sociales, il existe une forte continuité dans la gestion de la pauvreté. Cette continuité ignore ou dissimule plusieurs dimensions qui font de cette réalité dramatique une question fondamentalement politique.

    Trois points peuvent être soulignés.

    Le premier est la continuité dans une approche qui fait de l’accès au marché du travail l’alpha et l’omega de la lutte contre la pauvreté. La chanson des « Enfoirés » pour l’année 2015 a fait polémique, notamment parce que les aînés y disent à leurs cadets qu’il leur faudrait « se bouger ». En réalité, depuis une quinzaine d’années, les principes du retour au #travail [#emploi en fait, ndc] comme solution à la #pauvreté se sont imposés, au détriment de tout débat de fond sur les causes de la fragilisation des #salariés les plus modestes.

    Deux tendances convergentes sont à l’œuvre.

    Il y a, d’une part, l’autonomisation des débats techniques relatifs aux moyens – les #politiques_publiques – par rapport au #débat_politique d’ensemble et, d’autre part, l’avènement d’un nouveau consensus sur les fins.

    La seule nuance entre la gauche et la droite porte ici sur l’attention portée à l’hyperprécarité : la gauche souhaitant éviter d’encourager de manière indirecte les emplois à temps très partiel en accordant des aides à ceux qui les occupent ; la droite valorisant l’accès, au premier euro gagné, de tous aux dispositifs de soutien.

    De ce point de vue, la création de la prime d’activité incarne un parfait #consensus entre ces deux options : soutien au premier euro gagné d’un côté mais limitation du soutien aux travailleurs très modestes de l’autre.

    Cette #dépolitisation du traitement de la pauvreté nie la #relation profonde qui existe entre l’état du marché du travail, les transferts sociaux et la régulation de la pauvreté, réduite à être l’appendice d’un ensemble de débats qui n’y sont que pas ou peu reliés.

  • Pratiques d’emploi et de travail, subordination et droits sociaux : Intermittents et Pigistes, une analyse comparative - Clémence Aubert
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5806

    Partant de cette spécificité de droit - la présomption de salariat -, nous développons ici une analyse comparative entre #Intermittents et #Pigistes, appuyée par les ateliers de réflexion et les trois journées d’études conduits en collaboration avec des journalistes pigistes de presse écrite et audiovisuelle, des intermittents du spectacle et des chercheurs mais également par un travail de thèse pour lequel plusieurs entretiens avec des journalistes pigiste ont été menés. Nous regardons d’abord les situations de #travail et des formes de #précarités que connaissent les journalistes pigistes et les intermittents du spectacle. #Salariés à #emploi_discontinu, employeurs multiples, rémunérations variables, autant de similitudes qui justifient que la comparaison intermittents/pigistes soit posée. Une comparaison d’autant plus pertinente que dans l’audio-visuel, il existe une forte proximité entre les journalistes pigistes et les intermittents. Nous retenons ici trois axes : les pratiques d’emploi et de travail, les relations de subordination et de dépendance, l’accès aux droits sociaux.

    Table des matières
    Introduction
    1. Les pratiques d’emploi et de travail des Intermittents et Pigistes
    1.1. Le rapport à la #commande
    1.2. Etre porteur de #projet
    1.3. La question de la spécialisation
    2/ Le lien de #subordination et ses modalités
    2.1. Le rapport au risque
    2.2. Le rapport au #temps
    2.3. Le contenu du travail
    3/ Vers une précarisation croissante ?
    3.1. En termes de rémunération
    3.2. Des dispositions légales et conventionnelles difficilement applicables
    3.2.1. La rémunération en salaire et sa détermination
    3.2.2. L’#assurance_chômage : de réelles différences entre les pigistes et les intermittents
    3.3. Pigistes et intermittents, des travailleurs précaires mais qualifiés et compétents
    3.3.1. Des travailleurs qualifiés
    3.3.2. L’acquisition de compétences variées
    Conclusion

  • Une fausse entreprise où les demandeurs d’emploi travaillent pour de vrai - 20minutes.fr
    http://www.20minutes.fr/societe/1554091-20150304-fausse-entreprise-o-demandeurs-emploi-travaillent-vrai

    Ce matin, Mélissa s’active derrière son bureau. Elle s’attelle au classement des dossiers des clients de son entreprise. Rien de plus classique pour une assistante, sauf que Mélissa n’est pas #salariée et que l’entreprise pour laquelle elle travaille, Bio Délices est fictive, tout comme les produits d’épicerie fine qu’elle commercialise. La jeune femme, en recherche d’#emploi depuis quatre ans, est en formation dans une entreprise d’entraînement pédagogique (EEP), qui permet aux demandeurs d’emploi de s’immerger dans le monde du travail afin de retrouver des réflexes professionnels. « L’entreprise est fictive, mais les tâches sont bien réelles » , souligne Sandrine Tigori, à la fois formatrice et directrice de l’EEP de Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).

    #entreprise_fictive #Pôle_emploi #chômeurs

  • La future #prime_d’activité selon Le Monde
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/02/28/comment-la-nouvelle-prime-d-activite-va-fonctionner_4585089_823448.html

    La prime pour l’emploi (PPE) et le #RSA_activité sont bientôt morts, bienvenue à la nouvelle « prime d’activité ».

    La PPE, qui consiste en un crédit d’impôt versé en septembre, bénéficie en effet à 6,3 millions de foyers qui gagnent entre 0,3 et 1,3 smic, mais son montant moyen mensuel était de seulement 36 euros. Trop de bénéficiaires pour un montant trop faible, versé trop tard : la PPE était critiquée pour son absence d’effet incitatif. Elle sera versée pour la dernière fois en septembre 2015. De son côté, le RSA activité (à différencier du RSA socle pour les personnes qui ne travaillent pas du tout et qui va perdurer) bénéficiait lui à seulement 700 000 personnes, mais pour un montant moyen de 176 euros.

    Jugée trop complexe, cette prestation est sous-utilisée, avec à peine un tiers des bénéficiaires potentiels qui en font la demande. « Le bénéficiaire doit effectuer deux déplacements physiques, remplir six pages de formulaires et fournir de nombreuses pièces justificatives pour déposer une demande », dénonçait le député PS Christophe #Sirugue, dans un rapport remis en juillet 2013 et qui a servi de base à la réforme du gouvernement.

    Selon nos informations, M. #Valls devrait annoncer que la nouvelle prime, dont le fonctionnement sera très proche du RSA activité, sera concentrée sur les travailleurs gagnant entre 570 et 1 360 euros net, soit entre 0,5 et 1,2 #smic. Tous les bénéficiaires actuels de la PPE au-delà de ce seuil ne percevront plus rien, mais le gouvernement estime que la perte sera très faible, de l’ordre de quelques dizaines d’euros par an.

    La prime d’activité sera bien versée dès le premier euro gagné mais les #salariés touchant jusqu’à 0,5 smic (soit environ 570 euros) ne devraient pas voir de grand bouleversement, le montant de la nouvelle prime d’activité restant pour eux à peu près le même que celui du RSA activité. « Il s’agit de ne pas inciter les tout petits contrats à temps partiel », justifie un des acteurs du dossier [ah ! ah ! ah !, ndc]. « Le dispositif doit fonctionner comme une incitation à travailler davantage », abonde Matignon. Quitte à ne pas aider les #travailleurs les plus #pauvres. Le montant devrait être maximum pour les salariés gagnant autour de 800 euros . Le collectif Alerte, qui regroupe les associations de lutte contre la pauvreté, a demandé que ce maximum soit de 250 euros, mais le rapport Sirugue avait évoqué de son côté 215 euros.

    Un geste pour les #apprentis ?

    Surtout, la prime d’activité sera ouverte aux #jeunes entre 18 et 25 ans, qui n’ont aujourd’hui pas accès au RSA. Selon le rapport Sirugue, environ #300000_jeunes pourraient ainsi toucher cette prestation. Mais les derniers arbitrages du gouvernement pourraient finalement être bien moins généreux, car les jeunes résidant chez leurs parents verront les revenus de l’ensemble du foyer fiscal pris en compte . « Nous voulons que les jeunes de moins de 25 ans qui travaillent puissent en bénéficier quoi qu’il arrive de manière autonome, sinon seulement 200 000 jeunes pourront en profiter », critique François Soulage, président du collectif Alerte. Le gouvernement s’y oppose pour l’instant, mais serait prêt à faire un geste pour les apprentis qui au départ ne devaient pas bénéficier de la prime. « C’est un point qui pourra bouger lors de l’examen parlementaire [prévu cet été] et faire l’objet d’amendement », confirme Matignon.

    Cette nouvelle prime, qui entrera en vigueur début 2016, devrait coûter environ 4 milliards d’euros par an, le même coût que la PPE et le RSA cumulés. Environ 7 millions de personnes y seraient éligibles, mais Matignon a fondé ses calculs sur le fait que seulement 50 % des bénéficiaires potentiels en feront au final la demande . En revanche, l’allocation spécifique de solidarité (ASS), versée par Pôle emploi à 450 000 chômeurs en fin de droit, ne sera pas incluse dans la réforme et gardera donc son − complexe − fonctionnement propre. Au grand regret des associations de lutte contre la pauvreté.

    En 1998, lorsqu’il était premier ministre et confronté à une mobilisation massive des #chômeurs et #précaires, Lionel Jospin dénigrait déjà -bien avant Sarkozy...- la #solidarité. Il avait déclaré : "je préfère une société de travail à l’#assistance" .

    Voir À gauche poubelle, précaires rebelles
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5374

    #Droits #non_recours #précarité #salaire #travail #emploi #travaillisme #inégalité #idéologie_du_travail #activation_des_dépenses_passives (comme ils disent)

    • Toujours à la rubrique, #l'économie_est_la_politique_du_capital, les 5,3 milliards d’économie réalisées actuellement par l’état grâce au non-recours des #ayants_droits potentiels qui ne demandent pas le RSA ne seront pas perdus avec cette #prime_d'activité : « Matignon a fondé ses calculs sur le fait que seulement 50 % des bénéficiaires potentiels de cette prime en feront au final la demande. »...
      Le salaire que soutiendra le moins mal cette prime c’est 800 boules. Pour les #jeunes, faudra pas qu’ils soient déclarés sur les impôts de leur parents, sinon ceinture. Et toujours pas de droit au RSA « socle » pour ces centaines de milliers d’entrants dans le #salariat qui n’ont pas droit à une #allocation_chômage..

      #austérité #pauvreté #exploitation

    • La « #préférence_nationale » introduite dans la loi RMI en 1988 continue à faire des petits...Ègalite ? mon oeil. Extraits dun mel reçu :

      La future nouvelle « prime d’activité » va remplacer (fusionner) le RSA activité (qui relève, avec le RSA dit « socle », du CASF) et la prime pour l’emploi (qui relève du code des impôts). Elle entrera en vigueur le 1er janvier 2016 (article 26 avant projet de loi), sauf pour Mayotte où ce sera une ordonnance...

      Le RSA activité, comme le RSA, est conditionné pour les étrangers non UE à une résidence régulière depuis plus de 5 ans (cadeau Hirsch-Sarkozy de la loi RSA)
      La prime pour l’emploi ne comporte pas de telles conditions, elle était due à tout contribuable, donc y compris au sans papiers.
      Eh bien pour la nouvelle prime d’activité (qui relèvera du Code de la sécurité sociale), quelle est la condition retenue ? bingo ! c’est la plus restreinte et discriminatoire des deux... (seul point positif, tous les étrangers UE y ont droit, mais c’est une obligation du droit de l’UE, cela découle de la libre circulation des travailleurs).

      Politiquement, puisque cette prime d’activité est destinée aux #pauvres_méritants car ils travaillent (même pour des semblants de boulot, des bribes de travail, des heures..), et non comme le RSA socle à ces feignasses d’assistés qui se prélassent dans l’oisiveté, on peut se demander pourquoi en priver les étrangers en situation régulière « méritants » qui travaillent ?
      Et pourquoi, puisque l’objectif de la prime d’activité, comme le RSA activité, est d’inciter au travail (), d’encourager à la vertu, de permettre l’insertion professionnelle, pourquoi ne pas vouloir de cet objectif pour les #étrangers résidant régulièrement en France et qui y travaillent ? () selon l’exposé des motifs « encourager l’activité en soutenant le pouvoir d’achat des travailleurs modestes, de façon simple et lisible, avec une prime mensuelle, dont le montant est étroitement lié aux revenus d’activité des bénéficiaires »
      Le maintien de la condition d’antériorité de 5 ans (en séjour régulier avec droit au travail) est lamentable. Lamentable de la part du mnistère du travail Rebsamen en charge de ce projet de loi, et probablement de la ministre des affaires sociales Touraine (sans doute co-responsable sur le volet sécurité sociale / prime d’activité).

      Voir l’avant projet de loi dialogue social dans lequel figure cette condition, l’article 23 concerne la prime d’activité.
      Pour les autres conditions de la prime d’activité, il semble que c’est un copié-collé des articles du CASF sur le RSA (ce serait à vérifier), avec des choses renvoyées aux décrets.

      #Xénophobie_d'état

  • Licenciée d’un établissement scolaire à la suite d’un statut Facebook (La Montagne)
    http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/2015/01/12/licenciee-d-un-etablissement-scolaire-a-la-suite-d-un-statut-facebook_112

    Le lundi suivant, elle est de nouveau convoquée pour se voir recevoir une convocation pour un entretien préalable de licenciement. » Trois jours plus tard, Christelle est licenciée pour faute grave. Une semaine seulement après l’épisode Facebook. « Sans période de préavis et sans respecter le délai de cinq jours ouvrés après avoir reçu la convocation pour l’entretien préalable au licenciement. Je n’ai même pas pu négocier un licenciement en rupture conventionnelle. »

    #éducation #salariée_précaire #réseaux_sociaux #précariat #contrat_aidé #syndicats

    • Mais aussi :
      « Charlie Hebdo » : Un prof de philo suspendu pour ne pas avoir respecté la minute de silence
      http://www.20minutes.fr/societe/1524723-20150124-charlie-hebdo-prof-philo-suspendu-avoir-respecte-minute-s

      « Je suis sonné, je m’attendais à tout sauf à ça. Ce fameux jeudi, j’ai organisé des débats avec mes six classes de terminale. Le but était de comprendre les causes du terrorisme en sortant autant que possible de la passion et de l’émotion du moment »

    • Au détour d’une conversation, elle entend des choses choquantes, selon elle. « Ils parlaient d’une certaine classe en se moquant des élèves, les traitant de bulots et d’huîtres. Ils allaient trop loin. Je me suis dit, on confie nos gamins à des gens comme ça ? »

      Combien en ai-je entendu des commentaires aussi abjects de la part de collègues. Ne nous voilons pas la face : certains profs (même dans le primaire) n’aiment pas les pauvres.

      #apartheid

    • Je ne suis pas surpris par ce licenciement, et je ne pense pas qu’il ait le moindre rapport avec un effet « nous sommes des charlots » ou même tant que ça avec la seule propension à la délation encouragée par les réseaux sociaux - même si une délation et un propos publié ainsi se trouvent au coeur de celui-ci.

      A propos des emplois « aidés ».

      Je suis sorti il y a peu de deux ans de « contrat aidé » (CUI). J’en retire qu’un employeur (même une association) est très peu enclin à porter la moindre considération, le moindre respect à des salariés non seulement maintenus ainsi au dessous du seuil de pauvreté (temps partiels au smic horaire, incompatible ou très peu avec un second emploi) mais qui ne lui coûtent quasiment rien (quelques % de salaire lui reviennent, le reste payé par le conseil général). Quelques soient leurs compétences et le travail qu’ils effectuent. J’ai vu des licenciement abusifs, pour des broutilles.

      Quant au volet « formation », « accès à l’emploi » que ce type de contrat prévoit, si l’employeur s’en contrefiche, ça tombe bien : pôle emploi, qui a son mot à dire dans ce type de contrat, flique les chômeurs, pas les employeurs. Coincé par le loyer, et le reste, on y regarde à deux fois avant de lâcher son RSA et demi de salaire, et de retourner galérer plus avec moins.

      Comme ne le dit pas le slogan, « Dans le monde marchand, il vaut mieux être un produit qu’un employé gratuit »

    • Oui, j’ai aussi été des deux côtés de la barrière et ces dispositifs ne grandissent ou n’émancipent personne, absolument personne. C’est juste de la gestion de file d’attente pour les chômeurs et de la privatisation des esprits dans les structures « accueillantes ».

      Et dès mes premiers boulots, j’ai appris ma leçon : « grouillot un jour, grouillot toujours ».

      J’ai grandi avec le mythe de la valeur qui se prouve en gravissant tous les barreaux de l’échelle.
      C’est du total bullshit à destination des gueux, pour les laisser marner toute leur vie dans l’espoir de sortir du sous-sol après avoir prouvé leur totale soumission au système.
      Mais j’ai bien vite compris que la façon et le statut avec lequel tu arrives dans une boîte conditionnent bien plus ta carrière et ton avancement que toutes tes compétences et quelque soit la qualité de ton travail.

      Une gourde parachutée sur le perron des postes de direction s’en sortira toujours mieux qu’une bosseuse consciencieuse exploitée engagée pour son manque de prétention salariale.

      Bref, les emplois aidés, c’est de la merde qui te maintient dedans sans jamais t’offrir la moindre possibilité d’en sortir.

      Des contrats sans avenir : http://blog.monolecte.fr/post/2007/11/15/des-contrats-sans-avenir
      Et surtout : le précariat contre le salariat http://blog.monolecte.fr/post/2007/01/03/le-precariat-contre-le-salariat

    • Issus du FN le collectif Racine-Les enseignants patriotes
      http://www.collectifracine.fr
      « QUI SOMMES-NOUS ?
      Enseignants du primaire, du secondaire ou du supérieur, de l’enseignement général et technologique comme professionnel, du public aussi bien que du privé, nous nous engageons, dans le cadre du Rassemblement Bleu Marine, pour le redressement de l’Ecole de la République. »

      https://www.facebook.com/CollectifRacine?fref=ts

  • CIP-IDF > Remarques sur les intitulés des annexes - Commission annexe, article 3
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7552

    Réunie ce jour, la commission annexe décide d’axer sa séance sur une question lexicologique à propos des 11 annexes de la convention d’#assurance_chômage du 14 mai 2014.

    Nous savons que chaque annexe regroupe des pratiques d’#emploi particulières, en tout cas qui ont une raison de ne pas dépendre du Règlement général.

    Mais la formulation du lien de #subordination entre l’employé et l’employeur diffère selon les annexes (et même peut-être selon les époques, cf. infra), voire à l’intérieur d’une même annexe.

    Dans les annexes de la convention du 14 mai 2014, la définition de l’employé se décline suivant au moins sept axes, sept entrées différentes :

     La désignation de l’emploi :
    o Bûcherons-tâcherons (annexe I)
    o Personnels navigants (annexe II)
    o Ouvriers dockers (annexe III) ; Ouvriers de l’édition d’enregistrement sonore, de la production cinématographique et audiovisuelle, de la radio, de la diffusion et du spectacle (annexe VIII)
    o Salariés #intérimaires (annexe IV)
    o #Salariés occupés hors de France ou par des organismes internationaux, ambassades et consulats (annexe IX)
    o #Travailleurs (à domicile, annexe V)
    o Anciens titulaires d’un #CDD (annexe VI), d’un contrat de professionnalisation (annexe II)
    o Apprentis (annexe II)

     L’activité elle-même
    o VRP : Voyageurs représentants placiers (annexe I)
    o Bûcherons-tâcherons (annexe I)
    o Journalistes (annexe I)
    o Assistants maternels (annexe I)
    o Marins-pêcheurs (annexe II)
    o Ouvriers dockers (annexe III)
    o Techniciens de l’édition d’enregistrement sonore, de la production cinématographique et audiovisuelle, de la radio, de la diffusion et du #spectacle (annexe VIII)
    o Artistes du spectacle (annexe X)

     Un rapport au lieu du travail
    o VRP : Voyageurs représentants placiers (annexe I)
    o Personnels navigants de l’aviation civile (annexe I)
    o Personnels navigants de la marine marchande (annexe II)
    o Ouvriers dockers (annexe III)
    o #Travailleurs_à_domicile (annexe V)
    o Salariés occupés hors de France ou par des organismes internationaux, ambassades et consulats (annexe IX)

     Un rapport au temps spécifique
    o Salariés intérimaires des entreprises de travail temporaire (annexe IV)
    o Anciens titulaires d’un contrat de travail à durée déterminée, ayant obtenu une prise en charge des dépenses afférentes au titre d’un #CIF (annexe VI)

     La désignation de l’employeur
    o Salariés intérimaires des entreprises de travail temporaire (annexe IV)
    o Salariés occupés hors de France ou par des organismes internationaux, ambassades et consulats (annexe IX)

     Le type de rémunération
    o Le bûcheron-tâcheron (annexe I)
    o agents rémunérés à la commission (annexe I)

     un rapport à la formation
    o Anciens titulaires d’un contrat de travail à durée déterminée, ayant obtenu une prise en charge des dépenses afférentes au titre d’un CIF (annexe VI)
    o Apprentis et titulaires d’un contrat de professionnalisation (annexe XI)

     …

    Il faudrait réfléchir à l’importance des ces nuances de formulation. Ces précisions sont-elles en lien avec le #droit_du_travail ? Sont-elles sont les vestiges, les traces de l’évolution dans le temps des différentes #formes_d’emploi en France ?

    #Lexicologie #bureaucratie #droit_social

  • Les négociations sociales restent suspendues
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/01/17/les-negociations-sociales-restent-suspendues_4558192_823448.html

    Sur le principe, trois syndicats majoritaires (CFDT, CFTC et CFE-CGC) devraient s’entendre avec le Medef et l’UPA (artisans) pour fusionner toutes les actuelles instances de représentations du personnel (comité d’entreprise, délégués du personnel, comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail [#CHSCT]) dans une seule, baptisée « conseil d’entreprise ». (...)

    Mais la CGT, qui ne signera pas l’#accord quoi qu’il arrive, a immédiatement dénoncé une « réduction drastique du dialogue social et des capacités d’intervention des #salariés ». Dans la même veine, Force ouvrière s’est alarmée de la fin de « soixante-neuf ans de délégués du personnel, soixante-dix ans de comité d’entreprise, quarante-six ans de délégués syndicaux et plus de trente ans de CHSCT ». La CFDT était nettement moins pessimiste, en estimant que la disparition des CHSCT n’était #pas_un_problème si ses prérogatives et pouvoirs sont intégralement repris par les nouveaux conseils d’entreprise.

  • Analyse détaillée du projet de loi Macron : En route pour le « régressisme » ?, par Gérard Filoche
    http://www.les-crises.fr/projet-de-loi-macron-en-route-pour-le-regressisme-par-gerard-filoche

    Dire qu’ils ont essayé, lors des « Etats généraux » du 6 décembre 2014 de faire plaisir à Valls en remplaçant de facto le mot « socialisme » par le mot « progressisme » ! Quant on découvre la loi Macron il faut au moins inventer le mot « #régressisme ». Jamais sans doute, un gouvernement issu de la gauche n’a osé proposer une #loi aussi rétrograde, libérale, en tout point destructrice des droits des #salariés.

    C’est un projet qui porte sur le #droit du #travail, fait par un ministre de l’#économie. C’est un retour au milieu du XIXème siècle, avant qu’on invente un ministère du travail.

    Un projet dont le titre III, étonnamment intitulé « TRAVAILLER » donne toute la mesure. On ne fera pas l’injure de penser qu’une loi dite « Pour la #croissance et l’activité » montre du doigt les fainéants de #chômeurs ou l’indolence des travailleurs dans un pays où leur #productivité est une des plus fortes du monde, mais on peut sans doute y voir le vivre pour travailler opposé au travailler pour vivre.

  • There are ongoing discussions if we should publish teachers salaries in Latvia as salaries are paid from state budget.

    Tiesībsargs mudina publiskot visu valsts vai pašvaldību darbinieku algas; vienu grupu izdalīt - nekorekti :: Diena.lv
    http://www.diena.lv/latvija/zinas/tiesibsargs-mudina-publiskot-visu-valsts-vai-pasvaldibu-darbinieku-algas-vienu

    Jansons uzstāja, ka sabiedrībai ir tiesības zināt par katru izlietoto nodokļu naudas centu un uzsvēra, ka plānotā pedagogu algu publiskošana internetā būtu pieļaujama, taču tikai gadījumā, ja šāds solis tiek sperts attiecībā uz visiem strādājošajiem, kuri saņem atalgojumu no valsts vai pašvaldību budžeta. « Mēģināsim nākamajā gadā pārliecināt valdību un parlamentu, » viņš atklāja.
    Jansons pieļāva, ka iecere publiskot skolotāju algu sarakstu radusies pēc tam, kad izglītības darbinieku arodbiedrība paziņoja, ka pieļauj iespēju streikot algu nepalielināšanas gadījumā.
    Savukārt attiecībā uz pašreizējo ieceri publiskot tikai skolotāju atalgojumu, Jansons to dēvē par negodīgu iniciatīvu no Izglītības un zinātnes ministrijas (IZM) puses, skaidroja Jansons un piebilda, ka tas tiekot darīts brīdī, kad pedagogus pārstāvošas organizācijas sāk norādīt uz problēmām skolotāju atalgojumā.

    #Latvia #Budget #Salaries #Teahcers

  • La rupture conventionnelle a balayé les licenciements, mais reste loin derrière la lettre de démission (d’après DARES)
    http://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/11/26/la-rupture-conventionnelle-a-balaye-les-licenciements-mais-reste-loin-derrie

    En effet les #salariés claquent toujours la porte de l’#entreprise. Les ordres de grandeurs n’ont d’ailleurs rien de comparable : le taux de démission est quatre fois supérieur à celui des ruptures conventionnelles.

    Sans compter les transferts de salariés au sein d’une même entreprise, le nombre de sortie de salariés par rapport à l’effectif des entreprises de 10 salariés et plus a été de : 14,6 % au deuxième trimestre indique la Dares. 14,6 % = 11,5 % pour fin de CDD + 1,2 % pour démission + 0,1 % de licenciements éco + 0,5 % de licenciements autres qu’éco + 0,3 % de ruptures conventionnelles + 0,4 % de fin de période d’essai et enfin +0,3 % de départs à la retraite. La principale raison étant la hausse du recours au CDD bien sûr.

    #chômeurs #précaires

  • Gérard Collomb (#PS) propose une période d’essai de deux à trois ans pour les #CDI
    http://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/11/19/gerard-collomb-propose-une-periode-d-essai-de-deux-a-trois-ans-pour-les-cdi_

    Le sénateur-maire socialiste de Lyon, Gérard Collomb, préconise une période d’essai de deux à trois ans pour les contrats à durée indéterminée (CDI), dans un entretien accordé à L’Usine nouvelle, mardi 18 novembre.
    Lire aussi : A 30 ans, ils n’ont jamais connu de CDI
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/11/21/j-ai-l-impression-d-etre-une-variable-d-ajustement_3518083_3224.html

    Tenant de l’aile droite du parti socialiste, M. Collomb envisage « plus de #flexibilité au début du contrat ». Celui-ci « serait signé avec une #période_d'essai de deux ou trois ans, par exemple, pour que l’entrepreneur évalue le salarié et l’évolution de l’activité », propose l’élu :

    « La sécurité augmenterait au fil du temps, avec des périodes de préavis rallongées, des indemnités plus conséquentes. »
    « Sur le #CDD [contrat à durée déterminée], ce serait bien d’avoir une période plus ample », avance également M. Collomb, partisan de la « flexisécurité ».

    Dans un entretien accordé à L’Obs, le 22 octobre, le premier ministre, Manuel Valls, a dit vouloir « agir » sur les « inégalités importantes » entre les #salariés « très protégés » en CDI et les salariés #précaires en CDD et en intérim, abordant prudemment la question d’un #contrat_de_travail_unique.

    On peut par ailleurs aller voir le docu « Pôle emploi, ne quittez pas » qui se termine par un « le travail c’est la liberté » du maire et l’aveu satisfait d’un autre notable local du PS de Livry Gargan lors de l’embauche de 4 « contrats d’avenir » comme éboueurs : « 4 pour le prix d’un »...

    #crapules PS = #police_sincère

  • Yvon Le Men, le poète qui attaque Pôle Emploi en justice - Bibliobs - Le Nouvel Observateur
    http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20140730.OBS5061/yvon-le-men-le-poete-qui-attaque-pole-emploi-en-justice.html

    Quand on écrit, on écrit toujours à partir de soi, mais un soi qui serait les autres. Un soi universel. En creusant au fond de soi, on trouve quelqu’un, un homme, une femme, un enfant, qui a quelque chose à vous dire. Je l’ai écrit pour ceux à qui on enlève leurs droits : au-delà de l’argent, le droit de se défendre, le droit d’être écouté. J’ai été accusé et condamné sans même pouvoir me défendre, alors j’ai parlé pour ceux qui ont du mal à parler. J’étais l’un d’eux. Je l’ai écrit pour mes frères humains, il y a des gens du personnel de Pôle Emploi qui l’ont lu et qui se sont retrouvés dans mon texte. C’est pour ça, il me semble, qu’il a été aussi entendu au festival de Saint-Malo : parce qu’il dépasse la question des intermittents…

    La vraie question est : « où en est notre humanité ? » C’est facile de sévir quand on ne voit pas les gens, de tirer un trait de crayon sur quelqu’un. C’est un peu le malheur d’aujourd’hui, l’humanité disparaît tout doucement, et avec l’administration c’est encore plus vrai, personne n’est en face, pas de médiation, pas de discussion. Mais dans le comité de soutien, il y a aussi des gens de Pôle Emploi dont certains souffrent dans leur travail.

  • Les nouveaux forfaits jours « Syntec »
    http://www.miroirsocial.com/actualite/10460/les-nouveaux-forfaits-jours-syntec

    Il est rappelé que si les #salariés soumis à ce dispositif ne sont pas assujettis aux durées légales maximales quotidiennes et hebdomadaires, ils doivent toutefois bénéficier au minimum d’un repos quotidien de 11 heures consécutives et d’un repos hebdomadaire de 35 heures consécutives en sorte que l’amplitude d’une journée de #travail ne peut atteindre un maximum de 13 heures que de façon exceptionnelle.

  • Les auteurs aussi aimeraient bien faire grève | L’actu en patates
    http://vidberg.blog.lemonde.fr/2014/06/17/les-auteurs-aussi-aimeraient-bien-faire-greve

    Il ne faut surtout pas comparer un #emploi #salarié et un #travail d’#auteur. Ce sont deux situations complétement différentes qui impliquent des régimes différents. Les auteurs ne prennent pas de congés payés, ne bénéficient pas de #chômage, ne peuvent généralement pas prendre d’arrêt maladie (je viens de subir trois semaines de maladies et je n’ai pas vraiment pu m’arrêter et me reposer) et n’ont pas de SMIC et de salaire fixe.
    Je payais beaucoup plus quand j’étais instit et cela ne me posait aucun problème. Aujourd’hui, j’ai besoin non seulement de prévoir une #retraite mais également d’économiser pour les trois prochains mois où peut-être je ne toucherai rien. L’auteur a également besoin d’épargner pour le court terme et pour d’éventuelles situations de « chômage » qui ne sont pas indemnisées.

    cc @soupherbe

  • Les Européens aiment un peu trop leurs jobs
    http://fr.myeurop.info/2014/05/21/les-europeens-aiment-un-peu-trop-leurs-jobs-13890

    Ludovic Clerima

    Les #salariés européens sont #heureux au #travail. Mais la peur du chômage les obligent à en faire trop et la frontière entre #vie_privée et vie professionnelle est de plus en plus floue.

    Êtes-vous heureux au travail ? lire la suite

    #Société #INFO #Allemagne #Belgique #Espagne #Europe #France #Italie #Portugal #Royaume-Uni #Suède #bien-être #Bonheur #employé #entreprise #smartphone #societe #sondage #travailleur