• Prof. Hanna Kienzler 🧡 🇵🇸 sur X :
    https://twitter.com/HannaKienzler/status/1755207120939589899

    At @KingsCollegeLon
    we are walking out in solidarity with #Gaza today. We are mourning the deaths of our colleagues in Gaza brutally killed by #Israel. It is truly a #scholasticide in the midst of #genocide. The #ICJ demands for our institutions to speak up!

  • Pesticides : « Nous, chercheurs et chercheuses, dénonçons une mise au placard des connaissances scientifiques »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/02/07/pesticides-nous-chercheurs-et-chercheuses-denoncons-une-mise-au-placard-des-

    En 2021 et en 2022, nous avons présenté les conclusions de trois synthèses des connaissances scientifiques sur les impacts des produits phytopharmaceutiques (« pesticides ») et les solutions alternatives. Conduits dans le cadre du plan Ecophyto à la demande du gouvernement pour éclairer sa prise de décision, ces travaux, coordonnés par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) et l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) sont inédits par la centaine d’experts mobilisés et les plus de 11 000 publications analysées.

    Nos expertises scientifiques collectives ont démontré l’ampleur des impacts des #pesticides sur la #santé humaine et l’#environnement, et mis en évidence des alternatives agroécologiques capables de répondre aux enjeux environnementaux tout en préservant la production agricole. Nos travaux ont aussi identifié les verrous socio-économiques et institutionnels qui limitent le déploiement des alternatives, et les leviers pour les dépasser. Nos conclusions ont alimenté des travaux parlementaires soulignant le besoin de renforcer le plan #Ecophyto, car il n’a pas permis de réduire l’usage des pesticides. Pourtant, le gouvernement a choisi de suspendre ce plan pour apaiser le conflit avec une partie du monde agricole.
    Nous, chercheurs et chercheuses, manifestons ici notre inquiétude face à cette décision, symptomatique du traitement disjoint des enjeux agricoles et environnementaux. Nous dénonçons une mise au placard des connaissances scientifiques et réaffirmons la nécessité d’une politique multisectorielle d’envergure et de long terme, en faveur d’une #agriculture économiquement viable et respectueuse de la santé et de l’environnement.

    Enjeux de santé publique et animale

    Tous les milieux (sols, #eau, #air), même éloignés des zones d’application, sont contaminés par des pesticides. Des liens existent entre pesticides et santé humaine chez les #agriculteurs, les autres professionnels manipulant ces produits, et les #enfants exposés pendant la grossesse : maladies respiratoires, troubles cognitifs, maladie de Parkinson, troubles du développement neuropsychologique et moteur, cancers. L’usage généralisé de pesticides favorise les résistances chez les organismes qu’ils sont censés éliminer – compromettant l’efficacité des produits à plus long terme – et chez des organismes responsables de maladies – soulevant de nouveaux enjeux de santé publique et animale.
    Les pesticides contribuent à l’effondrement de la #biodiversité : déclin des invertébrés terrestres (vers de terre, insectes…) et aquatiques, des oiseaux, etc. Ils altèrent certains processus naturels, tels que la #pollinisation, la régulation des ravageurs et des maladies des cultures. Or, ces services que la biodiversité rend gratuitement aux agriculteurs leur sont essentiels pour gagner en durabilité et en autonomie.

    Des solutions existent pour protéger les cultures autrement : semer des mélanges variétaux, cultiver plusieurs espèces dans un même champ, allonger les #rotations ou encore pratiquer l’#agroforesterie. Toutes ces pratiques concourent à contrôler les ravageurs et les maladies des cultures.

    Par exemple, les associations de cultures aident à contrôler les adventices, tandis que les #haies, bandes fleuries et #prairies abritent des oiseaux, des chauves-souris, des araignées et des insectes auxiliaires de culture qui se nourrissent des ravageurs et pollinisent les plantes cultivées. La littérature scientifique signale la baisse de l’usage des pesticides dans les systèmes qui mettent en œuvre ces pratiques.
    De plus, un paysage avec une diversité de cultures et au moins 20 % de végétation non cultivée (haies, prairies, bosquets…) offre des refuges à la biodiversité tout en limitant la dispersion des pesticides. Un autre levier d’action est l’amélioration de l’évaluation des risques liés aux pesticides, notamment en s’appuyant sur les connaissances scientifiques robustes les plus récentes, en renforçant la surveillance postautorisation et en continuant à se fonder sur l’expertise des agences de sécurité sanitaire.

    Les agriculteurs supportent une très grande part du poids des réglementations, alors que leurs choix de pratiques sont contraints par les filières en amont et en aval : #semenciers, conseil agricole, #industries_agroalimentaires, #grande_distribution… En dehors de la certification « Agriculture biologique », les initiatives pour produire de façon rentable sans pesticides de synthèse sont marginales.
    Pour opérer un changement à large échelle, l’ensemble des maillons des filières doit évoluer. Cette évolution doit s’accompagner d’une meilleure évaluation et d’une meilleure répartition des coûts et des bénéfices des pratiques agricoles. Alors que les coûts de l’usage des pesticides sont essentiellement supportés à bas bruit par les contribuables (dépenses de santé, coûts de dépollution…), les cobénéfices de pratiques respectueuses de l’environnement et de la santé restent insuffisamment rémunérés aux agriculteurs.

    Rôle-clé des politiques publiques

    Le succès de la politique agricole commune [PAC] pour moderniser l’agriculture au sortir de la seconde guerre mondiale témoigne du rôle-clé des politiques publiques dans une transition d’envergure. Garantir durablement la sécurité alimentaire en préservant les écosystèmes est possible à condition de se doter de politiques cohérentes qui gèrent simultanément les enjeux sanitaires, agricoles, environnementaux et alimentaires.
    Ces politiques doivent tenir compte des effets du #changement_climatique. Les rendements des systèmes intensifs sont d’ailleurs plus affectés par les épisodes de sécheresse ou d’inondations que ceux des systèmes diversifiés.

    Ces politiques doivent concerner l’ensemble des filières agricoles et alimentaires, de la réorientation de la sélection variétale à la création de débouchés rémunérateurs pour les systèmes vertueux. Elles doivent accompagner les agriculteurs dans la transition en favorisant les relations entre recherche, conseil et pratique. Enfin, elles doivent inciter à l’évolution des comportements alimentaires vers des régimes favorables à la santé et à l’environnement.
    L’objectif de réduction de l’usage de pesticides est atteignable sans opposer agriculture et environnement. Sans nier les imperfections du plan Ecophyto, nous estimons que sa mise en pause est un signal à l’encontre de cet objectif. Le moment n’est-il pas opportun pour construire des politiques publiques audacieuses appuyées sur les connaissances scientifiques ?

    Premiers signataires : Cécile Chevrier, épidémiologiste, Inserm ; Xavier Coumoul, toxicologue, université Paris Cité ; Clémentine Fritsch, écotoxicologue, CNRS ; Vincent Martinet, économiste, Inrae ; Wilfried Sanchez, écotoxicologue, Ifremer ; Aude Vialatte, agroécologue, Inrae.

    #alimentation #économie #science #maladies_respiratoires #troubles_cognitifs #maladie_de_Parkinson #troubles_du_développement_neuropsychologique_et_moteur #TDN #cancers #écologie #agroécologie

  • Regista e attrice curda in carcere in Italia, scambiata per scafista

    #Maysoon_Majidi, regista e attrice curda iraniana, molto nota per aver combattuto esponendosi in prima persona contro il regime islamista è in cella nel carcere femminile di Castrovillari dai primi di gennaio con l’accusa di essere una scafista.

    L’interprete che avrebbe dovuto tradurre lei e due testimoni ha travisato quasi tutto quel che ha sentito. L’aveva anche rassicurata: “Tranquilla, ti liberano subito”. Invece, per una serie di errori inauditi ed assai frequenti, lei è in cella nel carcere femminile di Castrovillari dai primi di gennaio con l’accusa di essere una scafista. E non capisce perché. Secondo il decreto Cutro con quest’accusa si rischia fino a trent’anni se ci sono morti. In questo caso non ci sono vittime, quindi lei rischia una pena dai cinque ai dieci anni. Da quando è in prigione è riuscita a parlare solo venerdì alle 14 con il suo avvocato, Giancarlo Liberati, che ha assunto l’incarico due settimane fa. Ha 27 anni, si chiama Maysoon Majidi ed è una regista e attrice curda iraniana, molto nota per aver combattuto esponendosi in prima persona contro il regime islamista.

    Non ci voleva molto a capire chi fosse. Basta digitare il suo nome in rete e piovono documentari suoi di denuncia della violazione dei diritti in Iran. Parla di lei il sito della Bbc, ci sono in rete molte sue fotografie. Fa parte dell’organizzazione per i diritti umani Hana human rights organization, ha manifestato a suo rischio e pericolo contro l’omicidio di Masha Amini ed è persona nota agli uffici Onu. In realtà sarebbe stato sufficiente chiederle, appena fermata a Crotone dalla Guardia di finanza, se parlasse inglese, lingua che lei conosce. Ma nessuno gliel’ha chiesto.

    Quindi, per una assurda storia di fischi presi per fiaschi, da un mese è in cella con l’accusa di essere una trafficante di esseri umani. Invece era una delle 59 persone stipate sottocoperta nella barca a vela incagliatasi senza affondare a Capodanno nella costa crotonese. Usando il gommoncino di bordo lei ed altre quattro persone – incluso suo fratello e un cittadino turco, Ufu Aktur, che ha poi confessato di essere il capitano della barca a vela – sono arrivate a terra.

    La Procura di Crotone sostiene che due migranti a bordo l’accusano. I due, nel frattempo andati in Germania, rintracciati dall’avvocato Liberati, hanno raccontato di non aver mai detto che la ragazza era una scafista, ma di aver detto – interrogati appena fermati quindi nella confusione totale nella quale vengono puntualmente prese e non vagliate queste dichiarazioni di persone che hanno fretta di potersi allontanare liberamente – che lei li aveva aiutati. Dice l’avvocato Liberati: “Li ho rintracciati io in Germania e mi hanno mandato due video in cui spiegano che lei era una passeggera, stava sotto coperta come loro e che loro non hanno mai detto alla Guardia di finanza quel che viene loro attribuito”.

    Sarebbe stato sufficiente mettere a confronto l’accusata con i testimoni, invece ai due dichiaranti dalle cui parole travisate è stata estrapolata l’accusa, è stato permesso di lasciare l’italia e a più di un mese dall’arresto nessuno ha ancora disposto l’incidente probatorio. Agli inquirenti di Crotone non è bastata nemmeno la confessione del cittadino turco, Ufu Aktur, che ha ammesso di essere lui il capitano della barca e ha spiegato che Maysoon Majidi era una dei migranti a bordo. Lei ha con sé la ricevuta del pagamento di 8500 dollari fatto per imbarcarsi. Hanno pagato 8500 dollari a testa lei e suo fratello in Turchia. Dopo averne pagati altri 15mila a dei truffatori per un viaggio mai fatto. Maysoon ha con sé anche un certificato dell’Agenzia per i rifugiati delle Nazioni Unite, che dimostra che lei è una richiedente asilo. L’ha avuto nell’agosto del 2023 in Iraq dove si era rifugiata.

    Dice l’avvocato Liberati: “Siamo nella fase delicatissima delle indagini preliminari, sto facendo richiesta di interrogatorio per informazioni fondamentali di cui sono in possesso. Sa, io non ce l’ho coi magistrati perché spesso assumono decisioni sulla base di informazioni fuorvianti ed errate. Ha avuto un ruolo in tutto ciò una chiamiamola asimmetria informativa per pessima traduzione. Ma le traduzioni di queste dichiarazioni prese subito dopo lo sbarco andrebbero mostrate perché io ne ho viste centinaia e sono quasi tutte uguali, sembrano fatte col copia incolla. Comunque ora Maysoon finalmente si è un po’ rasserenata, è scappata da una situazione drammatica e non capisce perché diavolo si trovi in prigione ora che è in Italia. Un dettaglio può in parte descrivere la situazione terrificante di disperazione in cui si trovano tutte queste persone alle quali poi, nella confusione più totale, spesso di notte appena toccato terra, si prendono dichiarazioni tradotte dio sa come che poi diventano accuse. “Maysoon – dice il suo difensore – mi ha confermato di essere stata sempre sotto coperta tutto il viaggio, l’ultimo giorno di viaggio ha avuto le mestruazioni ed è riuscita ad ottenere il permesso di salire sovracoperta per respirare perché si sentiva male. E questo, nella disperazione generale, può aver generato l’invidia e l’equivoco”.

    Al pubblico ministero Rosaria Multari della Procura di Crotone verrà chiesta dalla difesa l’interrogatorio e, quanto meno, la sostituzione delle misure cautelari.

    https://www.osservatoriorepressione.info/regista-attrice-curda-carcere-italia-scambiata-scafista

    #scafista #migrations #criminalisation_de_la_migration #asile #réfugiés #emprisonnement #passeurs #scafisti

  • Le barche dei migranti diventano un’orchestra. Alla Scala il primo concerto

    Dal legno delle imbarcazioni arrivate a Lampedusa violini, viole, violoncelli e contrabbassi. Il 12 febbraio suoneranno Bach e Vivaldi a Milano, in uno teatri più prestigiosi del mondo

    E alla fine approdano alla Scala di Milano. Sono violini, viole, violoncelli e contrabbassi costruiti con i legni delle barche dei migranti, arrivate a Lampedusa cariche di vite e di speranze, ma anche di morte e di lamenti. È l’Orchestra del Mare, quella che lunedì 12 febbraio suonerà per la prima volta, e lo farà nel teatro più famoso al mondo, con i suoi strumenti ancora verdi e azzurri e gialli come le assi dei gozzi che erano pochi mesi fa. Legni ben diversi dai pregiati abeti e aceri utilizzati nella liuteria, legni crepati, intrisi di gasolio e di salsedine, eppure casse armoniche in grado di suonare Bach e Vivaldi…

    Così come crepate sono le mani che hanno saputo trasformare le barche in orchestra, mani di uomini detenuti nel penitenziario milanese di Opera – i loro nomi sono Claudio, Nicolae, Andrea, Zurab –, diventati liutai sotto la guida di maestri esperti.

    Non poteva allora che chiamarsi Metamorfosi il progetto che ha dato vita a tutto questo, ideato dalla “Casa dello spirito e delle arti”, la fondazione creata nel 2012 per offrire all’umanità scartata un’opportunità di riscatto attraverso la forza inesauribile della bellezza e i talenti che ciascuno ha, anche in un carcere. «L’idea è nata come nella parabola della moltiplicazione dei pani e dei pesci – sorride Arnoldo Mosca Mondadori, presidente della Fondazione –: nel carcere di Opera da dieci anni funzionava la liuteria, dove il maestro liutaio Enrico Allorto e le persone detenute realizzavano i violini da donare ai ragazzini rom che al Conservatorio di musica non potevano permettersi uno strumento. Ma nel dicembre del 2021 portai nel laboratorio quattro legni delle barche di Lampedusa per fare un presepe e loro invece ne fecero un violino. Rimasi stupefatto, la loro idea si poteva moltiplicare, già mi immaginavo un’intera orchestra, poi – dissi loro – suonerà alla Scala».

    L’unico a credere subito a quella follia è stato Andrea, anni di carcere pesante in Tunisia e poi in Italia, nome d’arte Spaccabarche, perché lui e Claudio smontano i gozzi, Nicolae e Zurab li “rimontano” in violini e violoncelli. «Fu Andrea a darmi l’idea di rivolgermi all’allora ministro dell’Interno Luciana Lamorgese e chiedere che quegli scafi, fino a quel momento sotto sequestro per essere polverizzati e poi bruciati, venissero invece dati a noi e da “rifiuti speciali” diventassero memoria viva – continua Mosca Mondadori –. I Tir ne hanno trasportate in carcere un centinaio, così com’erano…».

    «Con all’interno scarpe, biberon, vestiti, salvagenti, tutine da neonato – racconta Andrea “Spaccabarche” –, allora ti chiedi chi era quella gente, se si sono salvati, da quale disperazione dovevano scappare, e rifletti su te stesso: c’è qualcuno che sta molto peggio di me e questo ti dà quel po’ di umiltà che nella vita non fa mai male, anche perché è quella che ti consente di continuare a imparare, quindi di cambiare».

    Metamorfosi, appunto. «Si tratta soprattutto di legni di conifere, che usiamo per il fasciame degli strumenti», spiega Enrico Allorto, che con Carlo Chiesa è il maestro liutaio, «mentre per lo scheletro utilizziamo un altro legno più duro di cui non conosco il nome. Sono alberi africani oppure, chissà, di importazione, non sappiamo quelle barche da dove arrivassero. Ovviamente non hanno la resa dei veri legni di liuteria, ma cerco i pezzi più adatti: i più leggeri per simulare l’abete rosso e i più pesanti per imitare l’acero di cui è fatto il fondo. È chiaro che sono legni difficili, hanno addosso la vernice delle barche, le crepe, i buchi: mentre costruiamo gli strumenti ripariamo i danni, ma c’è una sofferenza in questi difetti e il fatto che riescano comunque a suonare scuote emotivamente. Da quei violini esce un Sos, “non lasciateci morire”, anche i musicisti suonando si commuovono».

    E a suonarli alla Scala saranno alcuni tra i più grandi al mondo: i violoncellisti Mario Brunello e Giovanni Sollima e il violinista francese Gills Apap “dialogheranno” con i tredici strumentisti dell’Accademia dell’Annunciata diretti da Riccardo Doni, mentre l’installazione scenografica sarà un dono di Mimmo Paladino, artista di fama internazionale. «Il suono di questi strumenti viene da lontano: lontano al di là del Mediterraneo, e lontano nel tempo, forse di secoli», commenta Mario Brunello, solista abituato ad esibirsi con le orchestre più prestigiose con il suo prezioso violoncello “Maggini” dei primi del ‘600. «Quel legno che ha attraversato il mare ora suona il Terzo Concerto Brandeburghese di Bach e L’Inverno di Vivaldi, poi una pagina di virtuosismo violinistico come il celebre Preludio di Kreisler o l’affascinante White Man Sleeps di Kevin Volans, compositore sudafricano. Chiude il programma Violoncellos Vibrez di Giovanni Sollima», violoncellista che nei teatri si esibisce con il suo “Francesco Ruggeri” del XVII secolo ed è il compositore italiano contemporaneo più eseguito nel mondo.

    In ouverture lo scrittore Paolo Rumiz, triestino che ha nel sangue la poetica della frontiera e del viaggio, leggerà “La memoria del legno”, testo crudo e tagliente in cui l’albero racconta in prima persona le sue metamorfosi, dalla crescita in Africa come patriarca venerabile abitato dalle anime dei trapassati, a quando viene abbattuto da una scure senz’anima e attraverso il deserto arriva al mare. Lì trova mani delicate che lo trasformano in barca per pescatori. Dimenticato sulla spiaggia, è poi violentato da mani di trafficanti e in mare aperto ode le voci del suo carico umano. All’approdo finale è marchiato a fuoco come corpo del reato e verrebbe bruciato se altre mani delicate non lo trasformassero invece in violini. «L’ho scritto in metrica rigorosamente dispari, endecasillabi e settenari – spiega Rumiz – perché il ritmo pari è quello usato per far marciare gli eserciti». “Voi non mi riconoscerete – comincia l’albero – perché quando sono arrivato puzzavo di vomito e salsedine, ma ora vi racconto la mia storia…”.

    Tutti gli artisti prestano gratuitamente i loro talenti per il progetto Metamorfosi: «L’articolo 27 porta il Vangelo nella Costituzione, dice che la pena deve tendere alla rieducazione del condannato – ricorda Mosca Mondadori – e niente come un lavoro ricostruisce la dignità delle persone». Tra le carceri di Opera a Milano), Secondigliano a Napoli, Monza e Rebibbia a Roma «diamo lavoro a venti persone con contratti a tempo indeterminato. Le persone cambiano per davvero, ne ho viste passare tante e tutte ce l’hanno fatta grazie al lavoro, sia in carcere che dopo: la misericordia supera i tempi della giustizia». Sembrano sogni, ma sono realtà imprenditoriali che richiedono grande concretezza, «i conti a fine anno devono tornare e ogni mese abbiamo stipendi da pagare, ci sostengono Intesa Sanpaolo e Confcommercio insieme a generose Fondazioni (Cariplo, Peppino Vismara, Santo Versace, Alberto e Franca Riva, Comunità di Monza e Brianza): non sono idee astratte, sono persone, e tu le vedi rinascere».

    Ne sa qualcosa Nicolae, il liutaio che “rimonta” le barche in viole e contrabbassi: «In liuteria mi dimentico di essere in carcere e mi sento utile, se sono in grado di costruire, allora non sono così scarso da non poter fare niente, solo che non ho avuto fortuna né ho trovato i riferimenti giusti nella vita. Non cerco giustificazioni per ciò che ho fatto, dico solo che ho capito che il mondo non è soldi e bella vita, ci sono tante cose piccole che possiamo dare l’uno all’altro – dice accarezzando il pezzo colorato del futuro violino che sta lavorando –. Io do il mio contributo qui dentro, in silenzio, ma poi quando qualcuno suonerà questo violino io spero che muoverà qualcosa nel mondo», assicura commosso. «A rovinarci è la sete di potere, invece la terra è di tutti e alla fine di nessuno: siamo solo di passaggio».

    L’Orchestra del Mare non si ferma qui, presto si aggiungeranno un clavicembalo, percussioni, chitarre, il liuto arabo, vari strumenti del mondo mediterraneo, «tutto ciò che si può costruire con le barche», e magari dopo la Scala arriveranno altri grandi teatri. Dal carcere di Secondigliano escono già mandolini e chitarre, la prima è stata suonata da Sting in persona l’aprile scorso nel carcere napoletano. «Il mio tormento d’amore è sempre stato la necessità di comunicare il mistero dell’Eucarestia, cioè la presenza del Crocefisso e Risorto nell’Ostia – riprende Mosca Mondadori – e questi sono strumenti eucaristici, perché hanno dentro la morte ma anche la speranza, e il loro suono arriva a tutti i cuori, anche se non credenti». Arriverà certamente ai 1.850 spettatori che hanno già fatto il “tutto esaurito” per il 12 febbraio e ai detenuti delle quattro carceri, gli unici che potranno vedere lo spettacolo in streaming nei loro auditorium.

    Solo i detenuti liutai saranno alla Scala ad ascoltare i “loro” strumenti, come fossero figli loro, due addirittura saranno in palco reale assieme al sindaco Beppe Sala, al cardinale Josè Tolentino de Mendonça, prefetto del Dicastero vaticano per la Cultura e l’Educazione, alla vicepresidente del Senato Maria Domenica Castellone, al capo del Dap (Dipartimento Amministrazione Penitenziaria) Giovanni Russo, al direttore del carcere di Opera Silvio Di Gregorio, tutti lì alla pari. Il perché lo ha spiegato papa Francesco, per il quale nel 2022 ha suonato il primo violino costruito con le barche, quello del presepe mancato: «Quando entro in carcere mi faccio sempre una domanda: perché loro e non io? Avrei potuto agire peggio di loro», che forse sono stati sfortunati, o deboli, o hanno avuto una famiglia difficile. Aiutare i carcerati, ha ricordato Francesco ai volontari della Casa dello Spirito e delle Arti, «è una delle cose che Gesù dice che ci farà entrare in Cielo, ero carcerato e siete venuti a trovarmi. Ma resta quella domanda: perché loro e non io?».

    È la stessa domanda che vale per chi partì su quelle barche diventate orchestra, fossi nato nella loro guerra, piegato dalla loro miseria, non sarei partito anch’io?, conclude Arnoldo Mosca Mondadori. «Se ci fosse mio figlio su quel gozzo, vorrei che fosse rimpatriato in Libia in un campo di concentramento o pregherei perché venisse accolto con umanità nel Paese in cui è arrivato? Questa è la domanda dirimente che, chiunque noi siamo, dobbiamo onestamente farci. Tutta Metamorfosi si riassume in questo unico interrogativo».

    https://www.avvenire.it/attualita/pagine/se-le-barche-diventano-un-orchestraalla-scala-lo-s
    #mémoire #embarcations #Méditerranée #migrations #réfugiés #naufrages #musique #instruments_de_musique #concert #Lampedusa #Orchestra_del_Mare #bois

    • #Metamorfosi

      Un progetto di progetti per trasformare il dolore in nuova speranza.

      «Metamorfosi» è un progetto della Fondazione Casa dello Spirito e delle Arti in collaborazione con il Dipartimento di Amministrazione Penitenziaria e l’Agenzia delle Accise, Dogane e Monopoli.

      Il progetto è reso possibile grazie a Fondazione Cariplo, Intesa Sanpaolo, Fondazione Peppino Vismara, Fondazione della Comunità di Monza e Brianza Onlus.

      Il progetto “Metamorfosi” è stato insignito della Medaglia del Presidente della Repubblica Sergio Mattarella in occasione del 79° Festival del Cinema di Venezia durante il quale è stato proiettato il cortometraggio che racconta il progetto.

      Di fronte alla tragedia contemporanea che vede il Mar Mediterraneo come il più grande cimitero d’Europa e di fronte al dramma a cui stiamo assistendo quotidianamente di milioni di persone in fuga dalla guerra, la Fondazione Casa dello Spirito e delle Arti ha voluto pensare a un progetto culturale e di conoscenza a cui ha dato il nome di «Metamorfosi».

      “Metamorfosi” è innanzitutto un concetto che vuole richiamare l’attenzione verso ogni persona costretta a fuggire dal proprio Paese a causa di guerre, persecuzioni e fame.

      “Metamorfosi” perché la proposta di porre lo sguardo su questi temi avviene attraverso non solo una metafora, ma una vera e propria metamorfosi: quella del legno dei barconi, trasportati dal molo Favarolo di Lampedusa in alcune carceri italiane, che viene trasformato in strumenti musicali e oggetti di testimonianza di carattere sacro.

      «Metamorfosi» affinché le persone e soprattutto i giovani possano conoscere una realtà, quella dei migranti, che viene spesso rimossa, guardata con indifferenza o affrontata e raccontata in modo ideologico.

      “Metamorfosi” perché a trasformare il legno dei barconi provenienti da Lampedusa in oggetti di speranza sono le persone detenute che vengono coinvolte nel progetto.

      Come nasce l’idea

      L’idea del progetto “Metamorfosi” è nata nel dicembre 2021 quando, all’interno del Laboratorio di Liuteria e Falegnameria nella Casa di Reclusione Milano-Opera, progetto istituito dal 2012, la Fondazione ha chiesto al falegname di Lampedusa Francesco Tuccio, di portare dei legni per costruire dei presepi che, nel tempo della pandemia, potessero essere un segnale di speranza per tutti, credenti e non credenti.

      Presepi dunque realizzati, sotto la guida di Francesco Tuccio, dalle persone detenute con il legno di una tragedia contemporanea.

      Nell’ambito di questa iniziativa, con alcuni dei legni è stato costruito un violino, utilizzando una tecnica risalente al 1500, con la quale in Inghilterra venivano costruite le viole da gamba.

      Il violino realizzato produce un suono che ha stupito musicisti e esecutori per la sua limpidezza.

      Il musicista e compositore Nicola Piovani, quando per primo lo ha ascoltato, ha deciso di scrivere una composizione dal titolo “Canto del legno”, che è stata eseguita davanti al Santo Padre dal primo violino dell’Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia, Carlo Parazzoli.

      Questo primo violino tratto dal legno dei barconi è stato chiamato “Violino del Mare”.

      La collaborazione con il Ministero dell’Interno e con l’Agenzia delle Accise, Dogane e Monopoli

      Da qui prende spunto la Fondazione Casa dello Spirito e delle Arti per chiedere all’ex Ministro degli Interni Luciana Lamorgese 60 imbarcazioni provenienti dal molo Favarolo di Lampedusa, affinché potessero essere creati, all’interno della Liuteria del carcere di Opera e di altre liuterie presenti in diverse carceri italiane, strumenti musicali: violini, viole e violoncelli per la nascita di una vera e propria “Orchestra del Mare”.

      Le imbarcazioni, grazie alla collaborazione con ADM, sono state trasportate da Lampedusa all’interno del carcere di Opera.

      Il progetto prevede di far suonare questi strumenti musicali ad orchestre italiane e straniere, portando con essi una cultura della conoscenza, dell’accoglienza e dell’integrazione, attraverso la bellezza e le armonie.

      Nello specifico, nel corso del 2022 sono stati costruiti, dalle persone detenute nelle diverse Case di Reclusione, un secondo violino, una viola e un violoncello; nel corso del 2023 saranno costruiti altri 6 violini e nel corso del 2024 saranno costruiti altri 8 strumenti ad arco.

      A coordinare la formazione e il lavoro delle persone detenute sono esperti liutai, come

      il liutaio Enrico Allorto che sta coordinando la Liuteria nel carcere di Opera.

      Strumenti musicali, Croci e Rosari

      Gli strumenti ricavati dai barconi trasportati nel 2022 da Lampedusa nelle diverse carceri, verranno dunque suonati dalle orchestre che aderiranno al progetto e viaggeranno, come segno di testimonianza, in Italia e all’estero. «L’Orchestra del Mare» è perciò un progetto di adesione e prenderà vita nel momento in cui gli strumenti ricavati dai barconi verranno di volta in volta suonati dalle orchestre che aderiranno al progetto. Un viaggio per testimoniare in Italia e all’estero, attraverso l’armonia, il dramma che vivono quotidianamente migliaia di persone migranti in tutto il mondo. Nel triennio 2022- 2024, insieme agli strumenti musicali che comporranno l’"Orchestra del Mare", nei Laboratori di Liuteria e Falegnameria all’interno delle carceri, verranno costruite migliaia di croci da donare alle scuole italiane. Inoltre, con lo stesso legno dei barconi, nel carcere di Monza e in quello di Rebibbia a Roma e con il coinvolgimento della Casa di Accoglienza Profughi Centro Astalli e l’Opera Cardinal Ferrari di Milano che accoglie persone senzatetto, saranno realizzati rosari che verranno donati al Santo Padre.

      La Rete delle Liuterie e Falegnamerie nelle carceri italiane

      Con l’Agenzia delle Accise, Dogane e Monopoli e il Dap, la Fondazione Casa dello Spirito e delle Arti nell’agosto 2022 ha firmato un Protocollo per la creazione di una Rete di Liuterie e Falegnamerie nelle carceri italiane al fine di dare al Paese un forte segnale di testimonianza che ponga al centro la cultura e la dignità della persona.

      Ad oggi, le Case di Reclusione coinvolte sono quelle di: Milano- Opera, Monza, Rebibbia e Secondigliano.

      In ogni laboratorio, attraverso la Cooperativa Casa dello Spirito e delle Arti, sono assunte dalle tre alle cinque persone detenute.

      L’obiettivo comune delle diverse Liuterie e Falegnamerie è, dunque, la creazione di strumenti musicali che andranno a comporre l’”Orchestra del Mare” e di oggetti dal forte significato simbolico e sacro come, appunto, croci e rosari.

      I liutai e i falegnami coinvolti nelle diverse carceri restano in comunicazione tra di loro per coordinare il lavoro delle persone detenute in coerenza con gli obiettivi del comune progetto “Metamorfosi”.

      Il percorso immersivo per gli studenti

      “Metamorfosi” è un progetto anche di conoscenza.

      Il percorso proposto alle scuole e alle Università si svolgerà, a partire dal 2023, nella Casa di Reclusione Milano-Opera, dove tre barconi sono stati posti all’interno del carcere formando quella che è stata chiamata la «Piazza del Silenzio». All’interno di questa piazza situata al centro del Carcere, i giovani potranno partecipare ad una visita guidata, con la testimonianza di persone migranti che hanno vissuto personalmente il viaggio sui barconi.
      Questa esperienza potrà essere replicata, a partire dal 2024, anche nelle altre quattro carceri in collaborazione con le scuole e le Università locali.

      I momenti del percorso

      Ciascuna uscita didattico - formativa è suddivisa in diversi momenti.

      Il primo momento è nella “Piazza del Silenzio”: un narratore introdurrà il tema partendo dall’immigrazione del passato, in particolare dal racconto dell’emigrazione italiana e di come la storia si ripeta con i suoi pregiudizi e i suoi luoghi comuni.

      Dopo questo momento introduttivo, è prevista la testimonianza diretta di una persona migrante.
      I ragazzi sono invitati poi a meditare, ognuno in silenzio su un testo diverso, sulle testimonianze scritte da persone migranti tratte dal libro “Bibbia e Corano a Lampedusa” (La Scuola editore).

      I musicisti della Piccola Orchestra dei Popoli (progetto della Fondazione Casa dello Spirito e delle Arti) accompagnano questo momento suonando gli strumenti realizzati nel Laboratorio, primo tra i quali il “Violino del Mare”.

      Nella seconda parte del percorso, i ragazzi vengono accompagnati nella Liuteria dove possono conoscere le persone detenute mentre lavorano nella costruzione degli strumenti musicali.

      Un ultimo momento del percorso è di carattere teorico e accademico sui temi cardine del progetto a cura del RiRes - Unità di ricerca sulla Resilienza del Dipartimento di psicologia dell’Università Cattolica del Sacro Cuore di Milano.

      Ai ragazzi infine, è richiesto di restituire le loro emozioni, impressioni e riflessioni attraverso uno scritto personale.

      La Fondazione Casa dello Spirito e delle Arti curerà una pubblicazione che racconterà l’esperienza, i pensieri e le emozioni degli studenti in collaborazione con l’Associazione Francesco Realmonte e il RiRes.

      Protocollo d’intesa tra la Fondazione Casa dello Spirito e delle Arti e il Museo del Violino di Cremona

      È stato condiviso tra la Fondazione Casa dello Spirito e delle Arti e il Museo del Violino di Cremona, un protocollo di intesa nel quale uno dei violini prodotti nel carcere di Opera, è entrato nella collezione permanente del Museo del Violino e viene utilizzato presso l’Auditorium del Museo, soprattutto per momenti di natura didattica rivolti alle scuole. In queste occasioni, non solo “il Violino del Mare” viene suonato ma viene anche raccontata la sua storia attraverso il racconto delle guide e le immagini che ne testimoniano la storia.

      https://casaspiritoarti.it/it/progetti/metamorfosi

      #douleur #espoir

  • #BD et #science : pourquoi la #recherche rêve de bulles | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/bd-et-science-pourquoi-la-recherche-reve-de-bulles

    Les bandes dessinées consacrées à la science sont devenues de véritables best sellers. De nombreux scientifiques adoptent ce support comme outil de #médiation, voire d’écriture de leurs recherches. Alors que débute cette semaine le festival d’Angoulême, Boris Pétric, anthropologue, revient sur le succès de cette rencontre entre #art et science.

  • #Productivisme et destruction de l’#environnement : #FNSEA et #gouvernement marchent sur la tête

    Répondre à la #détresse des #agriculteurs et agricultrices est compatible avec le respect de l’environnement et de la #santé_publique, expliquent, dans cette tribune à « l’Obs », les Scientifiques en rébellion, à condition de rejeter les mesures productivistes et rétrogrades du duo FNSEA-gouvernement.

    La #crise de l’agriculture brasse croyances, savoirs, opinions, émotions. Elle ne peut laisser quiconque insensible tant elle renvoie à l’un de nos #besoins_fondamentaux – se nourrir – et témoigne du #désarroi profond d’une partie de nos concitoyen·nes qui travaillent pour satisfaire ce besoin. Reconnaître la #souffrance et le désarroi du #monde_agricole n’empêche pas d’examiner les faits et de tenter de démêler les #responsabilités dans la situation actuelle. Une partie de son #traitement_médiatique tend à faire croire que les agriculteurs et agricultrices parleraient d’une seule voix, celle du président agro-businessman de la FNSEA #Arnaud_Rousseau. Ce directeur de multinationale, administrateur de holding, partage-t-il vraiment la vie de celles et ceux qui ne parviennent plus à gagner la leur par le travail de la terre ? Est-ce que les agriculteur·ices formeraient un corps uniforme, qui valoriserait le productivisme au mépris des #enjeux_environnementaux qu’ils et elles ne comprendraient soi-disant pas ? Tout cela est difficile à croire.

    Ce que la science documente et analyse invariablement, en complément des savoirs et des observations de nombre d’agriculteur·ices, c’est que le #modèle_agricole industriel et productiviste conduit à une #catastrophe sociale et environnementale. Que ce modèle concurrence dangereusement les #alternatives écologiquement et socialement viables. Que cette agriculture ne s’adaptera pas indéfiniment à un environnement profondément dégradé. Qu’elle ne s’adaptera pas à un #réchauffement_climatique de +4 °C pour la France et une ressource en #eau fortement diminuée, pas plus qu’à une disparition des #insectes_pollinisateurs.

    Actuellement, comme le rappelle le Haut Conseil pour le Climat (HCC), l’agriculture représente le deuxième secteur d’émissions de #gaz_à_effet_de_serre, avec 18 % du total français, derrière les transports. La moitié de ces émissions agricoles (en équivalent CO2) provient de l’#élevage_bovin à cause du #méthane produit par leur digestion, 14 % des #engrais_minéraux qui libèrent du #protoxyde_d’azote et 13 % de l’ensemble des #moteurs, #engins et #chaudières_agricoles. Le HCC rappelle aussi que la France s’est engagée lors de la COP26 à baisser de 30 % ses émissions de méthane d’ici à 2030, pour limiter le réchauffement climatique. L’agriculture, bien que répondant à un besoin fondamental, doit aussi revoir son modèle dominant pour répondre aux enjeux climatiques. De ce point de vue, ce qu’indique la science, c’est que, si l’on souhaite faire notre part dans le respect de l’accord de Paris, la consommation de #viande et de #produits_laitiers doit diminuer en France. Mais la solidarité avec nos agriculteur.ices ainsi que l’objectif légitime de souveraineté et #résilience_alimentaire nous indiquent que ce sont les importations et les élevages intensifs de ruminants qui devraient diminuer en premier.

    Côté #biodiversité, la littérature scientifique montre que l’usage des #pesticides est la deuxième cause de l’effondrement des populations d’#insectes, qui atteint 80 % dans certaines régions françaises. Les #oiseaux sont en déclin global de 25 % en quarante ans, mais ce chiffre bondit à 60 % en milieux agricoles intensifs : le printemps est devenu particulièrement silencieux dans certains champs…

    D’autres voies sont possibles

    Le paradoxe est que ces bouleversements environnementaux menacent particulièrement les agriculteur·ices, pour au moins trois raisons bien identifiées. Tout d’abord environnementale, à cause du manque d’eau, de la dégradation des sols, des événements météorologiques extrêmes (incendies ou grêles), ou du déclin des insectes pollinisateurs, qui se traduisent par une baisse de production. Sanitaires, ensuite : par leur exposition aux #produits_phytosanitaires, ils et elles ont plus de risque de développer des #cancers (myélome multiple, lymphome) et des #maladies_dégénératives. Financière enfin, avec l’interminable fuite en avant du #surendettement, provoqué par la nécessité d’actualiser un équipement toujours plus performant et d’acheter des #intrants pour pallier les baisses de production engendrées par la dégradation environnementale.

    Depuis des décennies, les #traités_de_libre-échange et la compétition intra-européenne ont privé la grande majorité des agriculteur·ices de leur #autonomie, dans un cercle vicieux aux répercussions sociales tragiques pouvant mener au #suicide. Si la FNSEA, les #JA, ou la #Coordination_rurale réclament une forme de #protectionnisme_agricole, d’autres de leurs revendications portent en revanche sur une baisse des #contraintes_environnementales et sanitaires qui font porter le risque de la poursuite d’un modèle délétère sur le long terme. Ce sont justement ces revendications que le gouvernement a satisfaites avec, en particulier, la « suspension » du #plan_Ecophyto, accueilli par un satisfecit de ces trois organisations syndicales rappelant immédiatement « leurs » agriculteurs à la ferme. Seule la #Confédération_paysanne refuse ce compromis construit au détriment de l’#écologie.

    Pourtant, des pratiques et des modèles alternatifs existent, réduisant significativement les émissions de gaz à effet de serre et préservant la biodiversité ; ils sont déjà mis en œuvre par des agriculteur·ices qui prouvent chaque jour que d’autres voies sont possibles. Mais ces alternatives ont besoin d’une réorientation des #politiques_publiques (qui contribuent aujourd’hui pour 80 % au #revenu_agricole). Des propositions cohérentes de politiques publiques répondant à des enjeux clés (#rémunération digne des agriculteur·ices non soumis aux trusts’de la grande distribution, souveraineté alimentaire, considérations climatiques et protection de la biodiversité) existent, comme les propositions relevant de l’#agroécologie, qu’elles émanent du Haut Conseil pour le Climat, de la fédération associative Pour une autre PAC, de l’IDDRI, ou encore de la prospective INRAE de 2023 : baisse de l’#élevage_industriel et du cheptel notamment bovin avec soutien à l’#élevage_extensif à l’herbe, généralisation des pratiques agro-écologiques et biologiques basées sur la valorisation de la biodiversité (cultures associées, #agro-foresterie, restauration des #haies favorisant la maîtrise des bio-agresseurs) et arrêt des #pesticides_chimiques_de_synthèse. Ces changements de pratiques doivent être accompagnés de mesures économiques et politiques permettant d’assurer le #revenu des agriculteur·ices, leur #accès_à_la_terre et leur #formation, en cohérence avec ce que proposent des syndicats, des associations ou des réseaux (Confédération paysanne, Atelier paysan, Terre de liens, Fédérations nationale et régionales d’Agriculture biologique, Réseau salariat, …).

    Nous savons donc que les politiques qui maintiennent le #modèle_agro-industriel sous perfusion ne font qu’empirer les choses et qu’une réorientation complète est nécessaire et possible pour la #survie, la #dignité, la #santé et l’#emploi des agriculteur·ices. Nombre d’enquêtes sociologiques indiquent qu’une bonne partie d’entre elles et eux le savent très bien, et que leur détresse témoigne aussi de ce #conflit_interne entre le modèle productiviste qui les emprisonne et la nécessité de préserver l’environnement.

    Une #convention_citoyenne

    Si le gouvernement convient que « les premières victimes du dérèglement climatique sont les agriculteurs », les mesures prises démontrent que la priorité gouvernementale est de sanctuariser le modèle agro-industriel. La remise en cause du plan Ecophyto, et la reprise en main de l’#Anses notamment, sont en totale contradiction avec l’urgence de s’attaquer à la dégradation environnementale couplée à celle des #conditions_de_vie et de travail des agriculteur·ices. Nous appelons les citoyen·nes et les agriculteur·rices à soutenir les changements de politique qui iraient réellement dans l’intérêt général, du climat, de la biodiversité. Nous rappelons que le sujet de l’agriculture et de l’#alimentation est d’une redoutable complexité, et qu’identifier les mesures les plus pertinentes devrait être réalisé collectivement et démocratiquement. Ces mesures devraient privilégier l’intérêt général et à long-terme, par exemple dans le cadre de conventions citoyennes dont les conclusions seraient réellement traduites dans la législation, a contrario a contrario de la précédente convention citoyenne pour le climat.

    https://www.nouvelobs.com/opinions/20240203.OBS84041/tribune-productivisme-et-destruction-de-l-environnement-fnsea-et-gouverne
    #tribune #scientifiques_en_rébellion #agriculture #souveraineté_alimentaire #industrie_agro-alimentaire

  • Une IA a aidé à déceler que les empreintes digitales ne sont pas uniques.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4571

    Pour que ce résultat du travail ait été obtenu, comme nous le notons dans l’article, c’est à partir de 60 000 empreintes digitales. Il faut donc comprendre d’emblée, qu’il y a possibilité à plus de performance ainsi que des conclusions plus approfondies et affinées, une fois que cet outil aura été entraîné sur des millions de cas. En croisant et recoupant plus de datas, de bien de similitudes seront plausible aux doigts humains. #Insolites

    / #IA_:_Intelligence_Artificielle, #Data_-_Données, Sciences & Savoir, #médecine,_sciences,_technologie,_ADN,_vaccin,_médicaments,_découvertes, Internet, Web, cyber-démocratie, communication, société, (...)

    #Sciences_&_Savoir #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias

  • Étudiantes en terrain miné

    Si les étudiantes sont 5 fois plus victimes de violences sexistes et sexuelles que la moyenne des femmes, l’université serait-elle un terrain miné ?
    Charlotte Espel donne la parole à 5 étudiantes ou doctorantes, victimes de #harcèlement ou de #viol, qui se battent pour que les violences ne soient plus passées sous silence.

    Les #chiffres sont édifiants. Selon l’Observatoire des violences sexuelles et sexistes dans l’enseignement supérieur, en France, 1 étudiante sur 10 aurait été victime d’#agression_sexuelle lors de ses #études. 1 étudiante sur 20 de viol. 60% des étudiant(e)s ont été victimes ou témoins d’au moins une violence sexiste ou sexuelle. 45% des étudiant(e)s n’ont accès à aucun dispositif de lutte contre les violences ou d’accompagnement au sein de leur établissement.

    Après le scandale « #Sciences_Porcs » début 2021 et les récentes enquêtes ayant dénoncé l’ampleur des viols et agressions sexuelles à Centrale Supelec ou en écoles de commerce, de plus en plus d’étudiant(e)s dénoncent des cas de harcèlement ou d’agressions sexuelles.

    Quelles conséquences sur la psyché humaine ? Comment se reconstruire ? Quelle réponse des pouvoirs publics dans la prévention et le traitement de ces violences ?

    A travers des témoignages poignants, le #documentaire de Charlotte Espel met en lumière ce #drame_sociétal méconnu et le travail de ces associations qui tentent de briser l’#omerta.

    https://www.france.tv/france-3/paris-ile-de-france/la-france-en-vrai-paris-ile-de-france/5678475-etudiantes-en-terrain-mine.html

    #VSS #violences_sexistes #violences_sexuelles #étudiants #étudiantes #université #facs #témoignage #vidéo #documentaire #film_documentaire #ESR

    ping @_kg_

  • L’exercice physique maintent l’état du cerveau et de son volume.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4569

    En résumé, il est question de faire de l’exercice 25 minutes par semaine. C’est l’équivalent de moins de quatre minutes par jour, en calculant la répartition des étirements et autres efforts physiques qui réchauffent le corps. Ce pourrait aider à renforcer notre cerveau et à améliorer notre capacité de réflexion en vieillissant. Une étude l’indique, après avoir observé 10500 cas... Sports / Santé

    / Sciences & Savoir, #Sport_et_compétitions_sportives, #médecine,_sciences,_technologie,_ADN,_vaccin,_médicaments,_découvertes, #Data_-_Données

    #Sports_/_Santé #Sciences_&_Savoir

  • Sartre am Berliner Ensemble: Die hässliche Dialektik der Tat
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1179584.theater-sartre-am-berliner-ensemble-die-haessliche-dialektik-der-

    29.1.2024 von Gunnar Decker - Am Anfang explodieren gleichsam die Effekte im Berliner Ensemble. Immerhin sind an der Inszenierung von Jean-Paul Sartres »Die schmutzigen Hände« neben der slowenischen Regisseurin Mateja Koležnik zwei Altmeister ihres Fachs beteiligt: Bühnenbildner Olaf Altmann und Musiker Bert Wrede. Beide aber trauen offenbar den leise-eindringlichen Tönen des im Grunde doch philosophischen Textes nicht, sondern greifen zu den Werkzeugen fürs Grobe. So liegt sofort ein lärmiger Klangteppich über einem riesigen kreisenden Bretterverschlag, dann wabert der Nebel.

    Die Schauspieler müssen anfangs per Mikroport trotz Schreiens hochgeregelt werden, damit man sie versteht. Zwischen den Latten des Bretterverschlags blitzt grelles Stroboskoplicht (Licht: Rainer Casper) den Zuschauern schmerzhaft in die Augen. Existenzialismus heißt Leiden lernen?

    Mehr theatralische Mobilmachung geht nicht, schneller kann der Traum einer lichten Zukunft nicht zerschossen werden. Gründlicher vermag niemand Intensität mit Lärm zu verwechseln. Trotz dieser verrücktspielenden Rummelszenerie am Anfang kehrt dann erstaunlich schnell so etwas wie Ruhe ein. Das ist der Verdienst von Koležnik, die sich glücklicherweise nicht für bloße Effekte, sondern für Sartres Text interessiert. Sie zeichnet den Antagonismus, der sich durch dieses Kammerspiel um Geist und Macht, Idee und Ideologie, Treue und Verrat zieht, sehr präzise nach.

    Sartre, Vordenker des Existenzialismus und in lebenslanger Hassliebe der Kommunistischen Partei verbunden, verhandelt in den 1948 uraufgeführten »Schmutzigen Händen« auch sein Problem als Intellektueller bürgerlicher Herkunft mit der Partei. Bevor die finalen Schüsse knallen, mündet das Stück mit: »Nicht verwendbar«. Nein, verwendbar sein wollte er nicht. Sein Begriff von politischem Engagement unterschied sich von blinder Gefolgschaft.

    In »Die schmutzigen Hände« fließen viele seiner Erfahrungen mit der Résistance und immer auch mit dem Stalinismus ein. So konnte er sicher sein, von rechts und links heftige Reaktionen auf seine Stücke zu bekommen. In der frühen DDR war Sartre eine Hassfigur für die SED-Ideologen. Von seinem Theater der Distanz, dieser Mischung aus Brecht und Heidegger, sahen sie sich angegriffen. Seinen philosophischen Existenzialismus, der gegen den dialektischen und historischen Materialismus mit seinem Fetisch der Geschichtsgesetze opponierte, nannten sie revisionistisch. Doch in den achtziger Jahren brachte Vincent von Wroblewski bei Reclam Leipzig Sartres Stücke mit einem klugen Kommentar heraus, der auch die Stalinismuskritik nicht unterschlug.

    Sartre war kein Gefolgsmann, sondern Selbstdenker. Darum lässt er hier auch zwei Hauptfiguren aufeinandertreffen: Hugo, der als unter Beweislast stehender Intellektueller eingeführt (eher: vorgeführt) wird und den hohen Parteifunktionär Hoederer, der jedoch große Teile der Partei gegen sich hat. Manche wollten in ihm Trotzki erkennen, was Sartre jedoch immer dementiert hat. Ihm geht es vor allem um die Kollaboration in Frankreich während der deutschen Besatzung. Er provozierte mit der Aussage, die Résistance habe sich eher am Vichy-Regime als an den Besatzern abgekämpft. Nach seiner Verhaftung durch die Gestapo wurde Sartre bald wieder entlassen und stand bei seinen Genossen unter Verdacht, ein Spitzel zu sein. Von der Angst, als Feind der Partei liquidiert zu werden, wird Hugo beherrscht.

    Dann verschieben sich politische Koordinaten. Die Rote Armee beginnt ihren Siegeszug. Wird Frankreich nun von den Sowjets besetzt und was bedeutet das für die französischen Kommunisten? Lauter strategische Planspiele, bei denen es keine Unschuldigen gibt. Nur Hugo, der handlungsunfähige Intellektuelle, der seine Überzeugungen »rein« zu halten versucht, lässt sich vom rivalisierenden Parteifunktionär Louis (Gerrit Jansen) als Attentäter zum mutmaßlichen Verräter Hoederer schicken, der ihn durchschaut: »Ihr seid alle gleich. Ein Intellektueller ist kein wirklicher Revolutionär, er taugt höchstens zum Mörder.«

    Marc Oliver Schulze ist ein Hoederer mit politischem Weitblick, der die Dogmen Dogmen sein lässt und versucht, politisch handlungsfähig zu bleiben. Er wirkt hier viel urteilsfähiger als der avisierte Intellektuelle Hugo, den Paul Zichner als starrsinnigen Überzeugungswicht spielt. Tatsächlich erschießt er Hoederer; jedoch aus purer Eifersucht. Denn Genosse Hugo sieht seine Ehefrau Jessica (Lily Epply) den Genossen Hoederer küssen. Jessica scheint in weibchenhafter Verpuppung klüger zu sein als die sich in ihrer Wichtigkeitsmanie gegenseitig übertrumpfenden Männer. So wird aus dem schwächlichen Hugo tatsächlich ein Mörder. Aus Leidenschaft oder verletztem Besitzerstolz? Dazu kommt Olga (mit dem dauernden Ernst der Funktionsträgerin: Pauline Knof), in der Gefühl und Parteitreue einen ungleichen Kampf führen.

    Als Hugo nach einigen Jahren das Gefängnis verlässt, hat sich die Parteilinie geändert: Jetzt ist der tote Hoederer kein Verräter mehr, sondern Nestor einer neuen weitsichtigen Politik. Hugo soll von der Bildfläche verschwinden, er brachte schließlich nicht nur den Hoffnungsträger um, er weiß auch zu viel.

    Wir sehen Hugo und Hoederer als zwei Seiten einer Figur: der des mit der Versuchung zum Verrat kämpfenden Parteiintellektuellen. Diese starke innere Spannung gibt dem Abend seine dramatische Intensität. Wie Brecht – und noch stärker Heiner Müller – behandelt Sartre die Figuren wie fremde Objekte, kühl und fast unbeteiligt als ein Chronist der Irrungen des 20. Jahrhunderts. »Ich möchte, dass das Publikum unser Jahrhundert als Zeuge von außen wie eine fremde Sache sieht. Und dass es sich zugleich einfühlt, da es ja dieses Jahrhundert macht.«, so Sartre 1959. Dieser Riss, der durch das Jahrhundert geht, droht auch den engagierten Intellektuellen innerlich zu zerreißen – in einen wie Hugo und einen wie Hoederer.

    Julien Benda hat mit seinem Buch »Der Verrat der Intellektuellen« die Frage gestellt, warum die Denker so oft ihrer Zeit eher schaden als nutzen. Sie tun nicht das, was man von ihnen erwartet. Aber wen verraten sie denn? Die Parteigeister einerseits und Zeitgeistsurfer anderseits, gefangen in Strategie des politischen Kampfes hier und purem Relativismus dort? Das ist unausweichlich, wenn sie nur nicht sich selbst verraten.

    Manche vermissten an dem Abend das Aktualisierende an der Inszenierung: Bundeskanzler Scholz redet plötzlich von einer »Zeitenwende«, ein schönes Wort für eine hässliche Sache: neue Feindbilder, Militarisierung des Denkens. Den Grünen scheint nichts so egal wie der Schutz der Natur. Absurde Welt, in der sich jeder auf seine Weise die Hände schmutzig macht.

    Soll man aber deshalb den immer noch starken Sartre-Text vordergründig aktualisieren? Mir scheint es ein Vorzug, dass dies Koležnik in ihrer Inszenierung ganz bewusst nicht unternimmt. So kann man sich als Zuschauer mit Schaudern der Tatsache überlassen, dass Lügen und Verrat schon immer zur Politik gehörten – und Intellektuelle gut daran tun, zu dieser auf Abstand zu gehen, wenn sie ihre Worte nicht entwerten wollen.

    Nächste Vorstellungen: 17.2., 18.2., 12.3., 13.3.

    #Berlin #Mitte #Schiffbauerdamm #Bertolt-Brecht-Platz #théâtre #événement #Berliner_Ensemble

  • Dieu (la technique) contre la vie (l’écologie)

    Aurélien Barreau, astrophysicien, pourfend « L’hypothèse K. », titre de son essai, « le crabe » – karkinos en grec -, le cancer de la technique qui diffuse, par la science, des cellules malignes qui gangrènent toute la société en ignorant les conséquences sur tout le vivant de la crise écologique. K aussi comme Kafka, riant du système bureaucratique qui conduit à se considérer comme Dieu alors qu’il s’agit de vivre.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/30/dieu-la-technique-contre-la-vie-lecologie

    #science #ecologie

  • « Ce n’est pas non plus par solidarité : il y a belle lurette que le maniement des saloperies du Service Général, les belles et les laides paroles, les abus de confiance taularde, m’ont écœurée de pratiquer, ici, le scoutisme. Ce n’est pas non plus par amitié : l’amitié, qu’elle date de toujours ou de la semaine dernière, consiste à mon sens à laisser les amis se débattre tout seuls jusqu’au moment où on les voit perdre le cigare et commencer à faire des conneries ; mais je n’ai jamais envoyé mon amitié aux demandes d’emploi.
    Jane a l’air propre, je veux dire qu’elle n’a pas l’air enculé, mais c’est tout de même une cavette. Alors ?
    Quelque chose, tout à fait distinct de la sympathie sommaire que nous nous portons, me pousse à la ménager, à la préserver, comme si elle était une manifestation de ma chance, une gangue à ouvrir, quelqu’un en somme. »

    #solidarité #amitié #solitude #scoutisme

  • « Donc, laissons mon plan en ombre portée et floue, et, puisqu’elles en veulent absolument, ressortons celui du bateau.
    C’est un gigantesque bateau, où je vais embarquer le plus de monde possible ; je prendrai soin de sauter à terre au moment du lancement, et lorsque le bateau, après avoir bourlingué quelques jours à travers des étendues saumâtres, reviendra s’échouer piteusement à son point de départ, moi je serai là sur le rivage, à rigoler. »

    Elle invente un scénario d’évasion improbable puis écrit :

    « J’ai un peu de remords.
    Parce que tout cela, je sais bien que je l’ai inventé, inventé pour éclairer mon sourire.
    Mais ainsi, on a quelque chose à chuchoter pendant la balade. »

    La Cavale Partie I Chapitre IX

    #rêve #évasion #cavale #invention #scénario #rire #

  • [La vie électrique] Foie gras et apocalypse
    https://www.radiopanik.org/emissions/la-vie-electrique/foie-gras-et-apocalypse

    Aujourd’hui, on parle des films de #peter_strickland et de deux livres (dont on a déjà parlé, mais on y revient quand même)

    Flux Gourmet, de Peter Strickland Berberian Sound Studio, de Peter Strickland Blank Narcissus - Passion of the swamp, de Peter Strickland (les trois films sont visibles sur Mubi) A country of ghosts, #margaret_killjoy (éditions Black Dawn) Le ministère du futur, #kim_stanley_robinson (éditions Bragelonne)

    Programmation musicale :

    Sauveur Mallia - Star Odyssey The Sonic Catering Band - Foie Gras (Remix by Nish) The Sonic Catering Band - Cosmic Seafood Fusion (remix by They came from the stars; I saw them) Broadcast - Teresa, lark of ascension (Berberian Sound Studio soundtrack) Bela - (...)

    #science-fiction #science-fiction,kim_stanley_robinson,peter_strickland,margaret_killjoy
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/la-vie-electrique/foie-gras-et-apocalypse_17204__1.mp3

  • Frank Farian, the Man Behind Milli Vanilli, Is Dead at 82 - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2024/01/23/arts/music/frank-farian-dead.html

    Ca, c’est une histoire fabuleuse que je ne connaissais pas.

    He had worldwide success with the disco group Boney M. He was better known for a duo that had hit records but, it turned out, only pretended to sing.

    Frank Farian, a casually dressed man with shoulder-length sandy hair, sits at a console in a recording studio and smiles.
    The record producer Frank Farian in 2004.Credit...Peter Bischoff/Getty Images
    Frank Farian, a casually dressed man with shoulder-length sandy hair, sits at a console in a recording studio and smiles.
    Alex Williams

    By Alex Williams
    Jan. 23, 2024

    Frank Farian, the hit-making German record producer who masterminded the model-handsome dance-pop duo Milli Vanilli and propelled them to Grammy-winning heights — until it was revealed that they were little more than lip-syncing marionettes — died on Tuesday at his home in Miami. He was 82.

    His death was announced by Philip Kallrath of Allendorf Media, a spokesman for Mr. Farian’s family.

    Mr. Farian was no stranger to the pop charts in the late 1980s, when he brought together Rob Pilatus, the son of an American serviceman and a German dancer, and Fab Morvan, a French singer and dancer, to create one of pop music’s most sugary bonbons.

    He was born Franz Reuther on July 18, 1941, in Kirn, Germany. His father, a furrier turned soldier, was killed during the Nazi invasion of the Soviet Union, leaving Franz and his older siblings, Hertha and Heinz, to be raised by their mother, a schoolteacher.

    Coming of age on a steady diet of American rock ’n’ roll records, Mr. Farian eventually became a performer himself. He rose to the top of the West German charts in 1976 with “Rocky,” a bouncy, German-language interpretation of a hit by the American country artist Dickey Lee.

    He earned far more acclaim as a producer, bringing together the flashy 1970s Eurodisco vocal group Boney M., who hit it big in Europe with hits like “Daddy Cool” (1976), “Rasputin” (1978) and “Rivers of Babylon” (1978), while attaining modest success in the United States.
    Image
    Mr. Farian being kissed on each cheek by two elegantly dressed women. His eyes are closed and he is smiling
    Mr. Farian with Liz Mitchell, left, and Marcia Barret of Boney M in Berlin in 2007 at the premiere of “Daddy Cool,” a musical about the group, which had brought him his first big success as a producer in the 1970s.Credit...Jens Kalaene/EPA, via Shutterstock
    Mr. Farian being kissed on each cheek by two elegantly dressed women. His eyes are closed and he is smiling

    Like Boney M., Milli Vanilli was built around telegenic performers who knew how to rock a shimmering stage costume and move their feet. Unlike Boney M., they did not actually sing — at least not the music that made them famous.

    Mr. Pilatus and Mr. Morvan later insisted that they did not start out intending to hoodwink the record-buying public. They had been earning attention, if not much money, performing cover numbers at nightclubs when they wangled an audition with Mr. Farian, who in the late 1980s was one of Germany’s top record producers. It did not go well.

    While Mr. Farian was struck by their camera-ready image, their singing was a non-starter; he deemed their brief performance “very bad,” as he explained in a 1997 episode of the VH1 series “Behind the Music.”

    Still, Mr. Farian saw potential. He had recently recorded a new song called “Girl You Know It’s True” with session musicians, including the vocalists Brad Howell and Johnny Davis, but did not believe the singers had the look to beguile young MTV audiences.

    “Then I had my crazy idea,” he told VH1, recalling how he pitched the two on serving as the faces for his new act.

    While initially resistant to the idea, the future Milli Vanilli stars could not pass up a record deal from “this mogul, superstar, famous, multimillionaire” record producer, as Mr. Pilatus told VH1. “ All right,” he recalled thinking, “as long as I get paid.”

    Milli Vanilli made history, for all the wrong reasons. Their smash album, “Girl You Know It’s True” (1989) yielded three No. 1 singles in the U.S., and by early 1990 it had sold more than 10 million copies, according to VH1, as the putative pop stars toured the world, enchanting audiences with their squeal-inducing dance moves while mouthing the vocals of others.

    Milli Vanilli survived one public embarrassment after a concert in Bristol, Conn., in July 1989, at which the prerecorded vocal track began skipping, repeating the fragment “Girl, you know it’s …” and leaving a shaken Mr. Pilatus to race from the stage. Things really started to unravel after the act took home a Grammy Award for best new artist in 1990, inspiring a closer look at the mechanics of this platinum-selling pop machine.
    Editors’ Picks
    Our Rodent Selfies, Ourselves
    Grooms Look Beyond the Traditional Black Tuxedo
    7 Yoga Books to Deepen Your Practice
    Image
    The members of Milli Vanilla, wearing tight black outfits, singing into hand-held microphones in a TV studio. Fabrice, on the left, is standing in a crouch with his right hand on his leg; Rob in kneeling on one knee with his left arm extended.
    Fabrice Morvan, left, and Rob Pilatus, formerly known as Milli Vanilli, on “The Arsenio Hall Show” in 1992. Two years earlier, it had been revealed that they did not sing on their records; this time, trying to make a comeback, they did.Credit...Associated Press
    The members of Milli Vanilla, wearing tight black outfits, singing into hand-held microphones in a TV studio. Fabrice, on the left, is standing in a crouch with his right hand on his leg; Rob in kneeling on one knee with his left arm extended.

    “I was not happy when everyone was saying, ‘Yay, Milli Vanilli won the Grammy,” Mr. Farian told VH1 — such attention, he said, made him want to sink under a table. He eventually confessed to the scheme, and the National Academy of Recording Arts and Sciences rescinded their Grammy. Both Mr. Farian and executives of Arista, the record company that released Milli Vanilli’s album in the United States, said the label had not been told that Mr. Pilatus and Mr. Morvan did not sing on it.

    Even so, Mr. Farian was unrepentant. In a 1990 interview with The Washington Post, he called the ruse an “open secret.” Milli Vanilli, he said, was “a project.”

    “It was two people in the studio, and two people onstage,” he said. “One part was visual, one part recorded. Such projects are an art form in themselves, and the fans were happy with the music.”

    If nothing else, the venture was a commercial windfall, and added to Mr. Farian’s reputation as Germany’s top producer.

    Information about his survivors was not immediately available.

    As for Milli Vanilli, the two men at the eye of the storm later attempted a comeback, which was cut short in April 1998 when Mr. Pilatus, who had long battled substance abuse, was found dead of a heart attack at 32 in a hotel in Frankfurt.

    The infamous act of which he was a face lived on — as one of pop music’s great punchlines. But, as a member of its management team, Todd Headlee, suggested to VH1, maybe there is another way to look at it: “I mean, they shouldn’t have won the Grammy, they should have won the Oscar.”

    #Musique #Bony_M #Milli_Vanilli #Disco

  • Sci-Fi-Mockumentarys: Wenn Stanley Kubrick die Mondlandung inszeniert
    https://www.golem.de/news/sci-fi-mockumentarys-fake-als-kunstform-2401-181027.html

    23.1.2024 von Peter Osteried - Die Mondlandung als Fake, die Konföderierten als Gewinner des amerikanischen Bürgerkriegs, ein Krieg gegen die Marsianer – das Format der Mockumentary zeigt eine Welt, wie sie hätte sein können.

    Im Kino konnte man jüngst Lola sehen, einen starken Schwarzweiß-Film, der davon erzählt, dass zu Zeiten des Zweiten Weltkriegs zwei Frauen Fernsehbilder aus der Zukunft empfangen und so ihre Gegenwart verändern. Es ist eine klassische Mockumentary – eine Geschichte, wie sie hätte sein können, aber nicht war, die jedoch möglichst realistisch umgesetzt ist. Im Lauf der Jahre gab es einige solche Filme. Hier unsere zehn Highlights

    Inhaltsverzeichnis

    1. Sci-Fi-Mockumentarys: Wenn Stanley Kubrick die Mondlandung inszeniert
    2. Krieg gegen Marsianer und eine von Kubrick inszenierte Mondlandung
    3. Die Pandemie und Russland auf dem Mond
    4. Nixon, die Antikriegsbewegung und der Dritte Weltkrieg

    C.S.A. – The Confederate States of America (2004)

    Was wäre, wenn im Jahr 1865 nicht die Nord-, sondern die Südstaaten den amerikanischen Bürgerkrieg gewonnen hätten? Kevin Wilmotts Film zeigt, wie die Konföderierten Staaten von Amerika in der Moderne aussehen würden: Die Sklaverei wurde nie abgeschafft, sondern erstreckt sich auf den ganzen Kontinent – selbst in Südamerika hat sie sich verbreitet, und das mehr, als in realen Historie.

    Der Film ist unterbrochen von Werbespots, die in ihrer Satire wirklich beißend sind. Zugleich zeichnet er das Bild eines Landes, das sich ganz und gar der Expansion der Sklaverei verschrieben hat. Entsprechend anders hat sich das 20. Jahrhundert entwickelt. Die große Gefahr für die C.S.A. waren nicht die Kommunisten, sondern die Abolitionisten, die aus Kanada heraus wirken. Der Kalte Krieg fand nicht mit der Sowjetunion, sondern mit Kanada statt, das geflohene Sklaven beherbergt und das einzige Leuchtfeuer der Freiheit auf dem nordamerikanischen Kontinent ist.

    Death of a President (2008)

    Die britische Produktion stellt die Frage, was gewesen wäre, wenn George W. Bush einem Attentat zum Opfer gefallen und sein Vize Dick Cheney zum neuen Präsidenten geworden wäre. Sie ist aufbereitet wie ein politischer Thriller, setzt auf Interviews und erzählt, wie es hätte sein können.

    Wie die Schockwelle des Attentats Cheney befähigt hätte, den Patriot Act III einzuführen und den Strafverfolgungsbehörden weitere Rechte einzuräumen. Außerdem denkt er über einen Angriff auf Syrien nach.

    Das Eindrucksvolle an diesem Film ist, dass man nicht das Gefühl hat, er entferne sich weit von dem, was wirklich hätte passieren können, hätte es ein solches Attentat gegeben.

    The Incident at Loch Ness (2004)

    Diese Mockumentary ist von Werner Herzog und Zak Pen. Herzog spielt sich dabei selbst, wie er eine Dokumentation über das Monster von Loch Ness machen will und dabei von der Crew eines Dokumentarfilms begleitet wird.

    Im Verlauf des Films treffen Herzog und seine Leute wirklich auf das Monster. Menschen verschwinden und werden tot aufgefunden. Herzog spielt mit der Form. Am Ende lässt er die Frage offen, ob der Film im Film Fiktion sein soll oder sogar die Dokumentation des Films im Film schon reine Fiktion ist. Er endet mit der Aufforderung, sich zu fragen: Was ist real?

    2. Krieg gegen Marsianer und eine von Kubrick inszenierte Mondlandung - Sci-Fi-Mockumentarys: Wenn Stanley Kubrick die Mondlandung inszeniert

    The Great Martian War 1913-1917 (2013)
    Der Film basiert im Grunde auf H.G. Wells’ Roman und stellt die Frage, was gewesen wäre, wenn es statt des Ersten Weltkriegs den Großen Marsianischen Krieg gegeben hätte. Die Alliierten kämpfen hier gegen Marsianer und nicht gegen Deutsche.

    Faszinierend ist, wie echte Ereignisse des Ersten Weltkriegs in das Narrativ eingebracht werden, etwa der Stellungskrieg in den Gräben oder auch Amerikas spätes Eintreten in den Krieg.

    Der Sieg über die Außerirdischen hat dann auch einen Fuß in der Realität: Es ist die Spanische Grippe, die den Unterschied macht.

    Dark Side of the Moon (2002)

    Dieser französische Film greift eine populäre Verschwörungstheorie auf. Dass nie Menschen auf dem Mond waren und die Mondlandung inszeniert wurde – und das von niemand Geringerem als Stanley Kubrick.

    Der Clou: Es gab die Mondlandung, aber es war technisch nicht möglich, auf dem Mond zu filmen. Darum diese Verschwörung, auf die auch der KGB aufmerksam wird und die Präsident Nixon später dazu bringt, jeden Zeugen verschwinden zu lassen – darunter auch Kubrick. Der Film ist clever gemacht, weil er reale Ereignisse mit falschen vermengt.

    The War Game (1965)

    The War Game ist wohl eine der ersten Mockumentarys überhaupt. Die britische Produktion ist ein Kurzspielfilm mit knapp 50 Minuten Laufzeit und erzählt im Stil eines Dokudramas von einem nuklearen Angriff auf Großbritannien. Der Film sollte von der BBC ausgestrahlt werden, der Sender entschied sich wegen der drastischen Bilder aber dagegen.

    Er wurde vereinzelt im Kino gezeigt, 1971 war er im deutschen Fernsehen zu sehen. In Großbritannien wurde er erst 1985 ausgestrahlt. Er postuliert, dass die Situation in Vietnam eskalierte, als chinesische Truppen einmarschierten. Kurz darauf kam es zum Zusammenstoß von Truppen der Nato und des Warschauer Pakts auf deutschem Boden – daraus resultierte ein begrenzter nuklearer Schlagabtausch.

    Der Film zeigt, was direkt nach einer Atombombenexplosion zu erwarten ist, aber auch die Auswirkungen, die mit der radioaktiven Strahlung einhergehen. Damit einher geht der zivilisatorische Zusammenbruch. Die BBC hat später mit Threads einen Spielfilm produziert, der das auch zeigt.

    3. Die Pandemie und Russland auf dem Mond

    Death to 2020

    Black-Mirror-Schöpfer Charlie Brooker hat mit Death to 2020 auf das erste Pandemie-Jahr reagiert und lässt eine Reihe fiktiver Figuren die Ereignisse in den USA und in Großbritannien kommentieren, darunter natürlich alles, was mit Covid-19 zu tun hat, aber auch mit der US-Präsidentschaftswahl.

    Der Film ist unter anderem mit Samuel L. Jackson top besetzt, die Gags sind vielleicht etwas vorhersehbar, der Jahresrückblick ist aber faszinierend. Brooker produzierte auch noch ein Sequel zum darauffolgenden Jahr.

    First on the Moon (2005)
    Hierbei handelt es sich um einen russischen Film, der von einer Landung der Sowjets auf dem Mond erzählt – und zwar in den 1930er Jahren.

    Der Film beginnt damit, dass Journalisten Geheimdokumente finden, die zeigen, dass im Jahr 1938 die erste sowjetische Rakete ins All flog.

    Unklar ist, ob der Kosmonaut je den Mond betrat. Spannend an dieser alternativen Realität: wieso das Weltraumprogramm vorzeitig endete.

    4. Nixon, die Antikriegsbewegung und der Dritte Weltkrieg

    Strafpark (1971)

    Eine deutsch-britische Filmcrew folgt hier einigen Mitgliedern von Nationalgarde und Polizei, wie sie Mitglieder der Gegenkultur behandeln. Denn Nixon hat die aufkommende Antikriegsbewegung praktisch im Keim erstickt, indem er eine Verordnung ausgab, die den Behörden erlaubt, Menschen zu inhaftieren, die eine Bedrohung für die innere Sicherheit sein könnten.

    Mitglieder der Bürgerrechtsbewegung, der feministischen Bewegung und der kommunistischen Partei werden verhaftet und haben die Wahl: Bundesgefängnis oder drei Tage Strafpark. Dabei müssen die Delinquenten mehr als 50 Meilen ohne Wasser und Nahrung durch die Wüste.

    Erreichen sie die amerikanische Flagge, sind sie frei, gelingt es ihnen nicht, wartet das Gefängnis auf sie. Aber das System hat gar nicht vorgesehen, dass jemand den Strafpark überlebt. Auch mehr als 50 Jahre später ist dieser Film noch immer eindrucksvoll.

    Die deutsche Produktion des ZDF erzählt davon, was passiert wäre, wenn Gorbatschow gestürzt worden und ein Hardliner an die Macht gekommen wäre. Die Berliner Mauer wäre 1989 nicht gefallen, sondern die Ereignisse um den Volksaufstand wären die Vorboten des Dritten Weltkriegs gewesen.

    Der Film mit Archivmaterial von Gefechtsübungen, Nachrichtensendungen und neuem Material mit Bürgern, Soldaten und Politikern. Dabei zeichnet er das Bild einer Eskalation, die im thermonuklearen Schlagabtausch endet – und mit der Erkenntnis, dass ein Überleben der Menschheit dann nicht mehr möglich wäre.

    Der Dritte Weltkrieg (1998)

    Die deutsche Produktion des ZDF erzählt davon, was passiert wäre, wenn Gorbatschow gestürzt worden und ein Hardliner an die Macht gekommen wäre. Die Berliner Mauer wäre 1989 nicht gefallen, sondern die Ereignisse um den Volksaufstand wären die Vorboten des Dritten Weltkriegs gewesen.

    Der Film mit Archivmaterial von Gefechtsübungen, Nachrichtensendungen und neuem Material mit Bürgern, Soldaten und Politikern. Dabei zeichnet er das Bild einer Eskalation, die im thermonuklearen Schlagabtausch endet – und mit der Erkenntnis, dass ein Überleben der Menschheit dann nicht mehr möglich wäre.

    Uchronia
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Uchronia

    ... In the Spanish, French, German, Portuguese, Italian the words ucronía, uchronie and ucronia are native terms for alternate history from which derives the English loanword uchronia.
    ...
    The English word, as a synonym for alternate history, has been applied for example to novels like Philip K. Dick’s The Man in the High Castle and Philip Roth’s The Plot Against America.

    However, another developing definition of uchronia is a larger umbrella category of fiction that encompasses alternate history, parallel universes, and stories based in futuristic or non-temporal settings. Yet another use of the term is for a genre of story rooted in divergences from actual history that originate as more gradual or micro-level changes, in contrast to alternate history, whose divergences have tended to be rooted in sudden and macro-level changes.

    #cunéma #nanar #sciene_fictiom
    #alternate_history #uchronie

  • Amazon France Logistique condamné à 32 millions d’euros d’amende par la CNIL pour « surveillance des salariés »
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/01/23/amazon-france-logistique-condamne-a-32-millions-d-euros-d-amende-par-la-cnil

    Le spécialiste du commerce en ligne a été condamné le 27 décembre « pour avoir mis en place un système de surveillance de l’activité et des performances des salariés excessivement intrusif », par le biais des scanners qu’utilisent les employés des entrepôts pour traiter les colis.

    « Pour avoir mis en place un système de surveillance de l’activité et des performances des salariés excessivement intrusif », #Amazon France #Logistique a été condamné le 27 décembre à une amende de 32 millions d’euros par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) selon un communiqué de l’instance publié mardi 23 janvier.
    Pour l’instance, le recueil de données par des scanners qu’utilisent les employés des entrepôts pour traiter les colis constitue un « système de suivi de l’activité et des performances excessif », « conduisant le salarié à devoir potentiellement justifier de chaque pause ou interruption ». Ces #scanners enregistrent les temps d’inactivité supérieurs à dix minutes ou le rythme de traitement des colis. La CNIL juge aussi « excessif de conserver toutes les données recueillies par le dispositif ainsi que les indicateurs statistiques en découlant, pour tous les salariés et intérimaires, en les conservant durant trente et un jours ».
    « Nous sommes en profond désaccord avec les conclusions de la CNIL qui sont factuellement incorrectes et nous nous réservons le droit de faire appel », a réagi Amazon dans un communiqué, arguant que « l’utilisation de systèmes de gestion d’entrepôt est une pratique courante du secteur : ils sont nécessaires pour garantir la sécurité, la qualité et l’efficacité des opérations et pour assurer le suivi des stocks et le traitement des colis dans les délais et conformément aux attentes des clients ». Le groupe a deux mois pour formuler un recours devant le Conseil d’Etat.

    Un système de « pression continue » sur les salariés

    Le gendarme français de la vie privée a sanctionné Amazon France Logistique sur les fondements du règlement général sur la protection des données (RGPD) et infligé une amende équivalente à environ 3 % du chiffre d’affaires de l’entreprise française. Une sanction « quasiment sans précédent », a-t-elle souligné auprès de l’Agence France-Presse (AFP), le maximum encouru étant une amende à hauteur de 4 % du chiffre d’affaires.
    Trois indicateurs enregistrés par les scanners et transmis aux manageurs ont particulièrement attiré l’attention de l’organisme de contrôle. Le « stow machine gun » qui note lorsqu’un article est scanné « trop rapidement », en moins de 1,25 seconde, et l’« idle time » qui signale une période d’inactivité d’un scanner pendant plus de dix minutes.

    Un autre indicateur mesure le temps écoulé « entre le moment où l’employé a badgé à l’entrée du site » et celui où il a scanné son premier colis, a encore expliqué la CNIL à l’AFP.
    L’instance estime que ce système conduit les salariés à justifier toute interruption, même « de trois ou quatre minutes », de l’activité de son scanner, faisant ainsi « peser sur eux une pression continue ».
    Plusieurs milliers de salariés sont concernés par ces indicateurs, note la CNIL, qui a ouvert une procédure en 2019 à la suite d’articles de presse et de plaintes de salariés.
    La CNIL a également épinglé la filiale française du spécialiste du commerce en ligne pour n’avoir pas suffisamment informé ses employés de son système de #vidéosurveillance. Elle a déclaré auprès de l’AFP « se réserver la possibilité de faire de nouveaux contrôles ».

    Lorsque les scanners n’envoient pas les signes d’activité au rythme attendu, les contremaîtres vont voir l’impétrant. Les données conservées dans le dossier du salarié lui sont opposées lorsque celui ou celle-ci sollicite la direction.

    #travail #salariés #commerce #e-commerce #client #délai #contrôle #surveillance #productivité #mangement #taylorisme

  • Une #île_artificielle pour déporter les palestiniens ?

    Ce lundi 22 janvier à Bruxelles, une réunion du Conseil des affaires étrangères de l’Union Européenne était organisée, en présence de Ministres des 27 États membres ainsi que du représentant d’Israël, invité pour parler de la situation au Proche-Orient.

    À cette occasion, le chef de la diplomatie Israélienne, #Israël_Katz, a proposé la construction d’une île artificielle en #Méditerranée, au large de Gaza, pour y “loger” la population palestinienne, selon les mot du journal anglais The Guardian. Le ministre a montré deux vidéos lors de cette réunion, l’une montrant une ligne de train reliant Gaza à la Cisjordanie, et l’autre montrant ce projet d’île artificielle comprenant un port, une zone industrielle et des habitations. Cette modélisation d’île hautement militarisée et comprenant des checkpoints parait toutefois bien trop petite pour y déporter un grand nombre de palestiniens.

    Cette proposition semble aussi dystopique que déplacée, car cette réunion avait pour objectif de discuter de la crise humanitaire qui frappe Gaza et les moyens d’aller vers une désescalade de la violence. Josep Borell, le représentant des affaires étrangères pour l’Union Européenne, a déclaré aux journalistes : « Je pense que le ministre aurait pu mieux utiliser son temps pour s’inquiéter de la situation dans son pays ou du nombre élevé de morts à Gaza ». Plusieurs ministres ont exprimé leur « perplexité ». C’est un euphémisme.

    Ce projet d’île remonterait à l’époque où Katz était ministre israélien des Transports et a été présenté pour la première fois dans une vidéo de 2017 comme « une réponse à une réalité qui est mauvaise pour les Palestiniens et pas bonne pour Israël », selon Reuters.

    La réunion avait lieu après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou ait répété son opposition à la création d’un État palestinien. Sachant que la « solution à deux États », palestinien et israélien, est celle proposée par les États européens. Une idée hypocrite, puisque l’extrême droite israélienne est en train de raser Gaza et d’éliminer ses habitants tout en colonisant morceaux par morceaux la Cisjordanie. Tout ceci vise à rendre impossible toute création d’un futur État palestinien viable. La seule option réaliste est celle d’un seul État, multiconfessionnel, avec une égalité des droits, sans murs, sans discrimination, sans colonisation.

    Netanyahou et ses complices n’ont jamais caché leur volonté d’annexer toute la terre palestinienne, au nom de textes religieux vieux de plus de 2000 ans attribuant, selon eux, ce territoire au seul peuple juif. Dans cette logique messianique, il faudrait donc chasser tous les palestiniens.

    Il y a quelques jours, les médias révélaient un autre projet du gouvernement israélien : celui de déporter la population de Gaza vers un pays africain, affirmant même que des négociations avaient lieu avec le Congo. Une proposition finalement démentie face au scandale.

    Au début de la seconde guerre mondiale, les nazis annonçaient leur projet de chasser tous les juifs d’Europe et envisageaient sérieusement de les déporter sur l’île de Madagascar. Un plan appelé « Madagaskar Projekt » a même été élaboré par des cadres du Reich. Face aux contraintes logistiques posées par la guerre, et animé par un antisémitisme exterminateur, Hitler avait opté pour la solution finale et les camps de la mort.

    L’idée d’îles « ghettos » ou d’îles « prison » pour parquer les indésirables n’est pas unique dans l’histoire. Au large de l’Australie, l’île de Nauru et celle de Manus ont été transformées en camps visant à enfermer des personnes sans-papiers pendant des mois voire des années. Ce modèle inspire l’Europe, qui installe des points de contrôles et des camps de réfugiés sur les îles aux portes de l’Europe.

    Cependant, le projet israélien serait d’une ampleur sans commune mesure, et paraît difficilement réalisable s’il fallait y déplacer des centaines de milliers de personnes. Mais le fait même qu’une telle idée soit évoquée témoigne d’une volonté d’épuration ethnique de la part de l’État israélien.

    https://contre-attaque.net/2024/01/22/une-ile-artificielle-pour-deporter-les-palestiniens

    #île #asile #migrations #réfugiés #réfugiés_palestiniens #Palestine #îles #Israël

    voir aussi, signalé par @gonzo :
    Sources, Katz proposes artificial island in front of Gaza.
    https://seenthis.net/messages/1037778

    ajouté à la métaliste autour des #îles qui sont utilisées (ou dont il a été question d’imaginer de le faire) pour y envoyer des #réfugiés :
    https://seenthis.net/messages/881889

  • Habitat indigne : l’incroyable cadeau du gouvernement aux marchands de sommeil | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/180124/habitat-indigne-l-incroyable-cadeau-du-gouvernement-aux-marchands-de-somme

    Publié au plein cœur de l’été, le 29 juillet 2023, le décret habitat 2023-695 va entraver la lutte contre les marchands de sommeil et autres propriétaires abusifs en tirant vers le bas toutes les normes de qualité des logements mis en location.

    Censé harmoniser les deux textes qui régissent aujourd’hui les normes des habitations en location, le décret « décence » et le règlement sanitaire départemental, il était pourtant attendu depuis des années. Il aurait dû être l’occasion d’intégrer de nouvelles normes qualitatives, notamment liées au dérèglement climatique, en prenant en compte l’impact des fortes chaleurs dans le bâti. Personne n’avait imaginé qu’il ferait sauter les garde-fous existants, au prétexte de la crise du logement.

    Enfin, personne… parmi les naïfs.
    #logement #pourritures

  • Restaurant Taxi Moon GmbH, Berlin, Weddingplatz 2
    https://firmania.de/berlin/restaurant-taxi-moon-gmbh-2894252
    Vorbei. Am 17.1.2024 gibt es diese Adresse weder im Kaupert noch in Openstreetmap oder Google Maps. Auch der Kaupert von 1989 kennt für den Weddingplatz keine Hausnummern, dafür beginnt an der Schulzendorfer Straße gegenüber dem Weddingplatz die Reinickdendorfer Straße mit Hausnummer 1 nach bester Berliner Hufeisenanordnung. Die höchste Hausnummer 123 bezeichnet das Gemeindehaus der Dankeskirche gegenüber Reinickendorfer Straße 4 und 5. Wat willste, wir sind in Berlin.

    Immerhin fehlen keine Hausnummern (wie z.B. in der Mittelstraße / Dorotheenstadt https://seenthis.net/messages/1036946 ) und die Zählung beginnt, anders als beim #Kudamm mit Nummer 1 (eins). Nur etwas versteckt liegen sie, die Häuser der Reinickendorfer Straße 1 bis 9.

    Ergo lautete die richtige Adresse des Cafe/Bar/Restauran Taxi Moon Reinickendorfer Straße 2, 13347

    in Gaststätten, Restaurants in Berlin Berlin.
    Adresse
    Weddingplatz 2,
    13347, Wedding, Berlin

    Andere identische Fundstelle am 17.1.2024
    https://web2.cylex.de/firma-home/restaurant-taxi-moon-gmbh-9753384.html

    Das Taxi Moon war eine Taxikneipe. Der nicht mehr auffindbaren GmbH gehörten dem Vernehmen nach auch einige Taxis und es gab eine freundschaftliche Verbindung der Geschäftsführerin mit der Gründergeneration des immer noch existierenden links-feministisch-autonomen Café Cralle in der Weddinger Hochstädter Straße. In der oberen Etage des Taxi Moon ging es ruhiger zu während im verqualmten Erdgeschoß eine nie enden wollende New-Wave-Party tobte. Wie die Kollegen dort ihre mitternächtliche Pause verbringen konnten, war mir immer schleierhaft. Vielleicht lag es am bunten Wand-

    Verarsche
    https://www.google.com/maps/place/MVZ+Zahn%C3%A4rzte+am+Weddingplatz/@52.5420124,13.3688964,18z/data=!3m2!4b1!5s0x47a851b7b0f97e4f:0x751c062461db9def!4m6!3m5!1s0x47a8518604
    Wer in Google Streetmap die Adresse „Weddungplatz 2“ eingibt, wird zur Schönwalder Straße Ecke Reinickendorfer geschickt, weil dort die „Zahnärzte am Weddingplatz“ um Patienten werben. Soweit zur Zuverlässigkeit kommerzieller Kartendienste.

    Kaupert Weddingplatz
    https://berlin.kauperts.de/Strassen/Weddingplatz-13347-Berlin

    Wer in Westberlin die Taxischeinprüfung schaffen wollte, musst den Weddingplatz „lernen“. Für die schriftliche Prüfung waren mindestens drei abgehendne oder angrenzende Straße zu nennen, und in der mündlichen Prüfung durfte er nicht vergessen werden, wenn man beispielsweise vom

    Allgemeines zu Weddingplatz
    Postleitzahl 13347
    Ortsteil Wedding
    ÖPNV Zone A Bus M27, 247 — U‑Bahn 6 Reinickendorfer Str ♿
    Straßenverlauf an Müllerstraße, Fennstraße und Reinickendorfer Straße
    Falk‑Stadtplan Planquadrat H 15
    Geschichte von Weddingplatz
    Ehemaliger Bezirk Wedding
    Alte Namen Kirchplatz (Anf. 19. Jh.-1835)
    Name seit 5.9.1835

    Wedding, seit 2001 Ortsteil des Bezirks Mitte.

    Um 1250/51 war das schon vorher besiedelte Dorf Wedding wieder „wüst“ geworden. Ursprünglich war es ein Rittersitz mit einer Mühle. 1253 gab dessen Besitzer, Ritter von Kare, das Dorf an das Nonnenkloster zu Spandau. 1289 überließ Markgraf Otto IV. den Gutshof Wedding mit der dazu gehörenden Feldmark der Stadt Berlin. Der Ort nannte sich damals Up den Wedding. 1601 legte Oberhofkämmerer Graf Hieronymus Schlick von Passau und Weißkirchen auf diesem Land erneut einen Gutshof an. Später kaufte der Große Kurfürst diesen Besitz und ließ ihn als Vorwerk betreiben. Zwischen 1752 und 1780 entstand die Kolonie Wedding. Diese war seit 1817 im Besitz des Berliner Magistrats. 1861, bei der Weichbilderweiterung Berlins, als der Wedding dem Berliner Stadtgebiet zugeschlagen wurde, hatte er 10 715 Einwohner. Seit der Eingemeindung entwickelte sich der Wedding als Industriestandort außerordentlich rasch. AEG, Siemens, Schering und andere Unternehmen siedelten sich an. Der Bezirk wurde zum Arbeiterbezirk, zum „Roten Wedding“. 1920 ist er als 3. Verwaltungsbezirk aus den Stadtvierteln Wedding und Gesundbrunnen sowie aus Teilen der Oranienburger und Rosenthaler Vorstadt gebildet worden. Bei der Neufassung der Verwaltungsgrenzen 1938 erhielt Wedding von Charlottenburg den östlichen Teil der Jungfernheide. Wedding ist Standort des Universitätsklinikums Rudolf Virchow und des Deutschen Herzzentrums. Architektonisch bedeutsam sind die Vorstadtkirchen St. Paul und St. Nazareth (letztere mit dem Antikriegsmuseum). In den zwanziger Jahren sind im Wedding musterhafte Wohnsiedlungen entstanden, wie die Friedrich-Ebert-Siedlung, das Afrikanische Viertel und die Siedlung Schillerpark. Bei der Bezirksfusion 2001 wurde Wedding in die Ortsteile Gesundbrunnen und Wedding unterteilt, es gehört seitdem zum Bezirk Mitte.

    Der Kirchplatz wurde in Weddingplatz umbenannt, da er auf dem Terrain des ehemaligen Vorwerks Wedding lag.

    Örtliche Zuständigkeiten für Weddingplatz
    Arbeitsagentur Beuthstraße
    Jobcenter Mitte - Müllerstraße
    Amtsgericht Wedding
    Grundbuchamt Mitte
    Familiengericht Pankow
    Finanzamt Wedding
    Polizeiabschnitt A 17
    Verwaltungsbezirk Mitte

    #Berlin #Wedding #Weddingplatz #Reinickendorfer_Straße #Schulzendorfer_Straße #Gastronomie #Taxi #Westberlin t #Mittelstraße #Kurfürstendamm #Geschichte #Taxi #Ortskunde

  • Bingo, Bier und Jukebox: Wie Berliner Kneipen der Krise trotzen
    https://www.berliner-zeitung.de/panorama/bingo-bier-und-jukebox-eckkneipe-kupferkanne-wie-berliner-kneipen-d

    Die Sprechfunk Zentrale der Innung quäkte „Schulli Steinmetz-Alvensleben“. Das klingt mir immer noch im Ohr, obwohl mit Sprechfunkvermittlung schon seit Jahren Schluß ist. Bei „Erster Meldung“ fuhr man da nur hin wenn man eben nicht fahren musste, sondern zufällig schon vor der Tür stand. Gerade einen Kandidaten abgeliefert. Halb besoffen rein, sturzbesoffen raus. Das ging wie die Drehtür. Immer reingehen und Gast auf Transportfähigkeiz prüfen. Ab zweieinhalb bis drei Promille ist die Bullerei zuständig für die „hilflose Person“. Alles darunter ist gebongt. Wir sind ja tolerant.

    Die Kupferkanne war eine der Absturzkneipen , unendlich ergiebige Quellen für Suffkes, Patienten und Mörder Fahrgäste (siehe https://txsl.de/uli-hannemann-taxiglossar.html ). Alle zehn Minuten schreit ein Strammer Max nach seinem Gummi . Der erste Dialog mit dem Fahrgast im Auto geht dann so : „Haste wat dajejen wennick rooche? Nö, is jut, man jönnt sich ja sonst nüscht.“ Mit dem kann man sich zumindest über das Fahrziel verständigen. Es geht nie weit. Der Weg von der Kiezkneipe nach Hause um die Ecke ist zu Fuß einfach nicht mehr machbar. Dafür gibts meistens ordentlich Schmalz.

    Lageplan Kupferkanne Steinmetz- Ecke Alvensleben
    https://www.openstreetmap.org/node/4967649020

    Alles Vergangenheit. Fahren die Gäste heute noch Taxi? Keine Ahnung, muss ich den Wirt bei Gelegenheit fragen. Falls ich sowieso in der Gegend feiern sein sollte und mich als Gast in den Laden reintraue. Der klassische Alkoholpegel führte zu erhöhtem Auf-die-Fresse-Risiko. Daran hat sich nichts geändert, am Alkohol-Auf-die-Fresse-Verhältnis.

    An den holzvertäfelten Wänden hängen Poster des Fußball-Zweitligisten Hertha BSC, dazu alte Mannschaftsfotos und Pokale. Der Geruch von Rauch liegt eigentlich immer leicht in der Luft. Die Kupferkanne in Berlin-Schöneberg ist eine Sportkneipe durch und durch. Junge Menschen würde man hier auf den ersten Blick eher nicht vermuten.

    Doch das Lokal ist seit einigen Jahren eine Art Hotspot für die jüngere Generation. Der Berliner Rapper Ski Aggu mit Skibrille drehte hier kürzlich ein Musikvideo. Entdecken Jüngere in Zeiten des Kneipensterbens die Schankwirtschaften wieder neu?

    Necip Cakir und seine Frau Rose-Gül Cakir betreiben die Kupferkanne in einer eher ruhigen Ecke Berlins seit knapp 40 Jahren. Mittlerweile seien rund 90 Prozent der Gäste Studierende, sagt Cakir, leidenschaftlicher Hertha-Fan. „Die Leute haben es probiert mit Cocktailbars, mit Schickimicki-Restaurants oder Shishabars. Das hat nicht so richtig funktioniert“, vermutet der 64-Jährige. „Die uralte Kiezkneipenkultur kommt wahrscheinlich wieder zurück.“

    Es sei toll, wenn sich Jüngere gemütlich in Kneipen setzen, ein Bierchen trinken und ins Gespräch kommen. Auf ihren Wunsch hin wird sogar seit einiger Zeit wieder Bingo gespielt. Rose-Gül Cakir meint: „Die kommen zur Gemütlichkeit wieder zurück.“ Rapper Ski Aggu sagte im vergangenen Jahr am Rande einer Preisverleihung: „Das ist kein Schickimicki, man geht einfach hin. Einfach noch so ’ne ehrliche Kneipe.“

    Urige Schankwirtschaften: Eher ein lokaler Trend

    Aus Sicht des Wirtschaftsgeografen Martin Franz handelt es sich aber um keinen flächendeckenden Trend, dass urige Schankwirtschaften generell wieder stärker vom jungen Publikum erobert werden. Franz forscht an der Universität Osnabrück unter anderem zur Zukunft der Kneipen. Es sei vielmehr ein „lokaler Trend, der an bestimmte Städte und bestimmte Szenen gebunden ist.“ Es könne mehrere Gründe haben, dass ein junges Publikum traditionelle Kneipen auswählt – zum Beispiel, weil Fußball gezeigt wird, die Musik angepasst wird oder wegen der Persönlichkeit eines Wirts, mit dem man ein Schwätzchen halten kann.

    „Diese Kneipen haben sich an veränderte Rahmenbedingungen angepasst“, sagt Franz. Dazu hätten sie meist eine gute Lage, etwa nahe einer Uni. Ein grundsätzliches Problem in der traditionellen Gastronomie sei, dass sie relativ innovationsfeindlich gewesen sei. „Diejenigen, die eine Kneipe hatten, wollten meist auch nichts anderes als eine Kneipe zu betreiben und haben sich oft über die Jahre hinweg nicht angepasst.“


    Necip Cakir in seiner Kult-Kneipe: An den holzvertäfelten Wänden hängen viele Poster von Hertha BSC.Jörg Carstensen/dpa

    Starker Rückgang an Kneipen in Deutschland

    Grundsätzlich habe sich das Konsum- und Freizeitverhalten der Menschen verändert, so der Forscher. In Deutschland sei ein starker Rückgang an Kneipen zu erkennen. Das zeigen auch Zahlen des Deutschen Hotel- und Gaststättenverbands (Dehoga). Wurden 2014 noch 31.650 Schankwirtschaften verzeichnet, waren es 2021 lediglich 19.201.

    Cakir und Rose-Gül hätten vor mehr als zehn Jahren mit wirtschaftlichen Problemen in der Kneipe gekämpft. Mit einer Gruppe jüngerer Menschen hätten die beiden überlegt, was man verändern könne. So kamen sie unter anderem auf die Idee, den Raum für Geburtstagsfeiern anzubieten, wie Cakir erzählt. Nach und nach habe sich die Kupferkanne bei jungen Menschen um die 20 herumgesprochen.

    Auch bei Annabel Lehmitz in der Hamburger Ratsherrn Klause ist das Hauptpublikum zwischen Mitte bis Ende 20. Die 33-jährige Gastronomin hat die urige Kneipe während der Corona-Pandemie im Jahr 2021 von ihrem Vater übernommen. „Es ist schon so, dass man merkt, dass die Kneipe wiederkommt, auch bei den jungen Leuten“, sagt Lehmitz.

    In der Eckkneipe Zum Knobelbecher im Belgischen Viertel in Köln ist das Publikum einer Mitarbeiterin zufolge sehr gemischt. „Alt und Jung kommen zusammen, das schafft ein Gemeinschaftsgefühl. Man weiß nie, wen man abends kennenlernt“, sagt Johanna Keuser. Im Keller könnten Gäste kegeln, oben laufe viel kölsche Musik und Schlager. Dazu zeigt der Knobelbecher im Veedel wie die Kupferkanne in der Hauptstadt auch Fußball – allerdings nicht Hertha, sondern den 1. FC Köln.

    Eine noch größere Rolle als Treffpunkt für junge Leute kommt Kneipen der Dehoga zufolge in den Kleinstädten oder auf dem Land zu. „In der Corona-Zeit wurden sie schmerzhaft vermisst, umso mehr genießen es die Menschen heute, auszugehen und entspannt zusammenzukommen“, hieß es. Kneipen seien weiter die öffentlichen Wohnzimmer der Gesellschaft.

    #Berlin #Schöneberg #Alvenslebenstraße #Steinmetzstraße #Kneipe #Drogen #Alkoholismus