• Covid-19 : Israël « achète la bonne volonté » de pays alliés avec ses surplus de vaccins
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/02/25/israel-achete-la-bonne-volonte-de-pays-allies-avec-ses-surplus-de-vaccins-an

    Mercredi, M. Nétanyahou a rappelé que plus de 5 millions d’Israéliens ont déjà été vaccinés et que l’ensemble de sa population adulte (6,2 millions) pourrait l’être d’ici quelques semaines. Le premier ministre estimait que son pays disposait de stocks « plus que suffisants » et pouvait se permettre de réduire ceux constitués auprès du laboratoire Moderna.Le ministre de la défense, Benny Gantz, a réagi en déplorant que M. Nétanyahou ne l’ait pas consulté au préalable et n’ait pas réuni le cabinet de sécurité. « Le fait que Nétanyahou vende, sans en répondre, les vaccins qui appartiennent aux citoyens d’Israël, lesquels les ont payés avec leurs impôts, montre qu’il pense diriger un royaume plutôt qu’un Etat », dénonçait-il. On ignore si le laboratoire Moderna a été consulté.
    L’Autorité palestinienne (AP) s’est, quant à elle, vu promettre 5 000 doses par Israël, qui en a déjà livré un ou deux milliers. Elle a également reçu de Moscou 10 000 doses du vaccin Spoutnik V et compte sur le système Covax de l’Organisation mondiale de la santé. Un rival du président Mahmoud Abbas, Mohammed Dahlan, a par ailleurs fait livrer cette semaine 20 000 doses des Emirats arabes unis, où il vit en exil, dans la bande de Gaza, par le biais de l’Egypte. Mais ces arrivages ne peuvent assurer l’injection des deux doses aux quelque 25 000 travailleurs de santé en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Israël estime que rien ne l’oblige légalement à combler cet écart, renvoyant l’AP à sa responsabilité en matière de santé, selon les accords d’Oslo. Mais cette situation pose un problème moral autant que d’image. A tout le moins, elle inquiète les autorités sanitaires israéliennes, nombre d’experts faisant valoir que le pays et les territoires occupés forment un écosystème sanitaire uni. Une immunité de masse pourrait ne pas être obtenue en Israël si la Cisjordanie demeure exclue – à l’exception notable des colonies.
    Israël prend la mesure de cette situation en prévoyant, selon la presse, de vacciner une partie des 120 000 travailleurs palestiniens qui franchissent le mur de séparation quotidiennement. Pendant la première vague de contaminations, en mars 2020, leur circulation avait été bloquée. Mais, durant la deuxième vague, à l’été, nombre d’Arabes israéliens avaient contourné le confinement en se rendant dans des centres commerciaux et des restaurants ouverts dans les territoires. Depuis un an, les allers-retours sont demeurés constants entre Jérusalem-Est et le reste de la Cisjordanie.

    #COvid-19#migrant#migration#israel#gaza#cisjordanie#sante#vaccination#ecosystemesanitaire#politique#frontiere#circulation#diplomatiesanitaire

  • Passeport vaccinal, « QR codes »… Emmanuel Macron réfléchit à une manière de « vivre avec » le Covid-19
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/02/25/mis-sous-pression-par-les-variants-emmanuel-macron-reflechit-a-la-maniere-de

    Mais Emmanuel Macron veut aussi penser à « l’après ». Lors d’un conseil de défense sanitaire, mercredi, le président de la République a demandé à ses troupes d’imaginer les outils qui permettraient aux Français de revivre – quasi – normalement dans les mois et les années à venir, quand bien même le coronavirus rôderait toujours. Un an après l’apparition du SARS-CoV-2 en France, la lassitude de la population est telle que des mesures qui apparaissaient, hier, comme choquantes ou liberticides pourraient devenir acceptables, estime-t-on au sommet de l’Etat.Il en est ainsi de l’utilisation de données personnelles permettant de tracer les citoyens et de remonter les éventuelles filières de contamination. Mais aussi du passeport vaccinal certifiant une immunité acquise contre le Covid-19, que les Français brandiraient pour pouvoir traverser les frontières mais aussi, pourquoi pas, fréquenter salles de sport, musées, cinémas ou restaurants.
    Emmanuel Macron, qui a promis de ne pas rendre la vaccination obligatoire, manie cet objet avec précaution. Fin décembre 2020, la présentation en conseil des ministres d’un projet de loi sur les urgences sanitaires conditionnant l’exercice de certaines activités à la présentation d’un test de dépistage ou « au suivi d’un traitement préventif, y compris à l’administration d’un vaccin », avait suscité un concert de désapprobations.
    Le texte avait alors été remisé dans un tiroir, dont il ne ressortira pas « avant la sortie de la crise », a promis Olivier Véran. Mais « on nous reprocherait de ne pas regarder le sujet », indique-t-on dans l’entourage de Jean Castex. « Pour le moment, on observe ça de loin. Il nous manque des réponses : le vaccin permettra-t-il d’éviter les contaminations ? Quelle sera la durée de l’immunité obtenue ? Et puis, il faut évidemment que le débat soit concomitant avec la possibilité d’avoir accès au vaccin pour tous. Mais l’idée s’imposera », juge-t-on à Matignon. Un passeport est déjà en vigueur en Israël, note un conseiller, et la population, massivement vaccinée, a pu y reprendre sa vie « d’avant ». Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a donc lancé, mi-février, une consultation en ligne sur le sujet. Pour l’heure, 57 % des Français sont opposés à ce qu’un tel passeport conditionne l’accès à un restaurant ou à une salle de sport, selon un sondage Odoxa publié le 18 février. Mais 59 % s’y montrent favorables en ce qui concerne l’accès au territoire national.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#france#israel#passeportvaccinal#vaccination#frontiere#circulation

  • L’UNESCO appelle à considérer le vaccin contre le COVID-19 comme un bien public mondial
    https://fr.unesco.org/news/lunesco-appelle-considerer-vaccin-contre-covid-19-bien-public-mondial

    Le Comité international de bioéthique de l’#UNESCO (CIB) et la Commission mondiale d’éthique des connaissances scientifiques et des technologies (COMEST) ont appelé à un changement de cap dans les stratégies actuelles de #vaccination contre le #COVID-19, en demandant instamment que les #vaccins soient considérés comme un #bien_public_mondial. L’objectif serait de garantir que leur mise à disposition soit équitable dans tous les pays et ne constitue plus un privilège réservé aux États les plus offrants. Ces deux instances ont une longue expérience en matière d’orientation éthique sur les questions sensibles*.

    La déclaration a été prononcée le 24 février, au cours d’un événement en ligne rassemblant à la fois les organes traitant de l’éthique à l’UNESCO, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Professeur Jeffrey Sachs de l’Université Columbia.

  • Coronavirus. Le Ghana reçoit ses premiers vaccins

    Le pays d’Afrique de l’Ouest est le premier à recevoir des vaccins dans le cadre du programme #Covax, censé combler le fossé entre nations riches et nations pauvres dans la distribution des doses.

    “L’espoir est arrivé”, a commenté en direct Abdul Hayi-Moomen, un journaliste de la radio-télévision publique ghanéenne alors qu’un avion atterrissait à Accra avec à son bord 600 000 doses du vaccin AstraZeneca. Le vol Emirates a quitté mardi l’Inde, où se trouve le Serum Institute, producteur du vaccin, avant de faire escale à Dubaï puis de se poser à 7 heures GMT à l’aéroport de Kotoka, accueilli par le ministre de la santé Kwaku Agyeman-Manu, raconte CNN.

    “Aujourd’hui marque un moment historique pour lequel nous avons travaillé très dur”, s’est félicitée Henrietta Fore, la directrice de l’UNICEF. La cargaison transportée jusqu’à la capitale ghanéenne représente la première livraison dans le cadre du programme Covax. Un programme mis en place notamment par l’organisation mondiale de la santé pour “réduire le fossé entre les pays riches et les pays pauvres incapables d’acheter des doses”, rappelle la BBC.

    Cet “effort global pour une distribution équitable des doses”, comme le décrit le Washington Post, répond à une réalité : plus de la moitié des 210 millions de doses administrées jusqu’ici dans le monde l’ont été aux Etats-Unis et en Chine, souligne le Wall Street Journal. “Au moins 44,5 millions d’Américains et environ 18 millions de personnes au Royaume-Uni ont déjà reçu une dose quand plus de 130 pays n’ont pas encore vacciné un seul individu”, peut-on lire dans le New York Times.

    Avec Covax, l’espoir est d’acheminer deux milliards de doses d’ici la fin de l’année dans environ 90 pays. “Ce n’est pas une question de charité, c’est une affaire d’épidémiologie”, a insisté Tedros Adhanom Ghebreyesus, le secrétaire général de l’OMS. “Personne ne sera en sécurité tant que tout le monde ne le sera pas”, a confirmé Pedro Sánchez, le président du gouvernement espagnol, cité par El Pais.

    Le Ghana, 30 millions d’habitants, va donc commencer sa campagne de vaccination lundi, d’abord avec les travailleurs du secteur de la santé puis les plus de soixante ans. 300 000 personnes ont reçu une formation sur la distribution du vaccin, note le Post. La Côte d’Ivoire devrait également recevoir des doses cette semaine. ”Ce n’est qu’un début”, prévient la BBC.
    Les pays riches ont commandé trop de doses

    “La délégation africaine de l’OMS a déjà admis qu’il sera impossible d’atteindre 60% de la population cette année, un pourcentage estimé pour l’immunité de groupe. L’Union européenne espère avoir vacciné 70% de ses habitants pendant l’été”, compare El Pais.

    “Le timing et les stocks relativement modestes – 1% de la population du Ghana – illustrent des défis majeurs dans l’effort d’immunisation”, observe de son côté le Washington Post. Autre limite soulevée par le WSJ, la majorité des doses livrées au premier semestre seront celles d’AstraZeneca, vaccin moins cher et plus facile à stocker que celui de Pfizer ou Moderna. Mais le choix a soulevé des critiques sachant que plusieurs tests ont montré qu’il était moins efficace contre les variants du virus, précise le quotidien économique.

    Les pays occidentaux sont aussi accusés de commander plus de vaccins que nécessaire, ce qui limite les stocks disponibles pour les nations les plus pauvres et réduit l’impact de leur participation financière. “Si nous ne pouvons pas acheter de doses, l’argent est inutile”, résume Tedros Adhanom Ghebreyesus.

    “En ce sens, le président français Emmanuel Macron a lancé vendredi dernier une proposition de don, par l’Europe et les États-Unis, de 5% de leurs réserves de vaccins au personnel de santé en Afrique”, indique El Pais. Le Royaume Uni prévoit de donner son surplus après avoir commandé 400 millions de doses, constate en effet la BBC. Mais les Etats-Unis n’ont pris aucun engagement à ce sujet, nuance le Washington Post.

    Le Ghana a enregistré depuis le début de la pandémie 80 700 cas et 580 morts mais dans le pays d’Afrique de l’Ouest comme chez ses voisins, ces chiffres restent probablement en dessous de la réalité, faute de tests aussi répandus qu’en Occident. Le New York Times mentionne l’exemple de Lagos au Nigeria où au moins un habitant sur cinq aurait contracté le virus à l’automne dernier. Une étude datat de novembre aboutit à une conclusion similaire au Ghana.

    https://www.courrierinternational.com/article/coronavirus-le-ghana-recoit-ses-premiers-vaccins

    #vaccins #vaccination #covid-19 #coronavirus #Ghana

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    • In Africa arriva l’antidoto al nazionalismo dei vaccini

      In futuro dovremo commemorare la giornata del 24 febbraio. Le prime dosi del vaccino anticovid sono infatti arrivate in Ghana, in Africa occidentale. Il carico non recava la bandiera di uno stato, ma faceva parte del programma Covax, nel quadro dell’Organizzazione mondiale della sanità (Oms), dunque nel nome della comunità delle nazioni, un concetto che è sembrato piuttosto assente dall’inizio della pandemia.

      Questo primo gesto simbolico, che sarà seguito dalla consegna di oltre due miliardi di dosi in Africa entro la fine dell’anno, costituisce il miglior antidoto al nazionalismo vaccinale che sembrava doversi imporre. Nelle ultime settimane abbiamo visto arrivare, in capitali accuratamente scelte, voluminosi colli avvolti in bandiere cinesi o russe, mentre gli occidentali affrontavano i loro problemi di approvvigionamento e sembravano aver dimenticato i più poveri. E in diplomazia ogni vantaggio ha il suo peso.

      L’estrema polarizzazione della pandemia è un fattore costante ormai da un anno, alimentato dalla rivalità tra la Cina e gli Stati Uniti e dalla ricomposizione dei rapporti di forza nel mondo. Di conseguenza era inevitabile che l’accesso al vaccino, un elemento cruciale per uscire dalla crisi sanitaria, fosse influenzato da questo clima deleterio.

      I grandi assenti
      L’avvio del programma Covax segna una rottura con questa concorrenza marcatamente ideologica. Nessuno può rivendicare il programma Covax, lanciato a giugno in occasione di una videoconferenza che ha riunito l’Oms, gli europei (tra cui la Francia, la Germania e l’Italia, oltre alla Commissione), diversi paesi di tutti i continenti e le fondazioni più importanti come quella di Bill e Melinda Gates. Grandi assenti erano gli Stati Uniti di Donald Trump, che si preparavano a uscire dall’Oms. Tuttavia dopo l’avvicendamento a Washington Joe Biden ha annunciato un importante contributo finanziario per Covax e ha riportato gli Stati Uniti all’interno dell’Oms. Anche la Cina partecipa all’iniziativa, seppur modestamente.

      Non sarebbe aberrante se le case farmaceutiche condividessero la proprietà intellettuale dei vaccini

      La logica è quella della solidarietà con i paesi più poveri che non hanno i mezzi per prendere parte alla corsa ai vaccini prodotti nei laboratori, con la consapevolezza che la pandemia sarà superata solo quando il virus sarà sconfitto in tutto il mondo, e non solamente nei paesi ricchi.

      Il vaccino, però, non è un bene pubblico. Anche se il programma Covax alimenta la speranza che il mondo possa accedere senza troppi inconvenienti al vaccino a prescindere dal livello di ricchezza, l’idea di bene pubblico finora è un vuoto slogan.
      Il 24 febbraio l’Unesco invitava ancora a rendere i vaccini un bene pubblico mondiale. Ma questo implicherebbe che l’industria farmaceutica condivida la proprietà intellettuale. Non sarebbe aberrante, considerata la quantità di fondi pubblici investiti nella ricerca, ma finora non è successo.

      La situazione, evidentemente, è tutt’altro che perfetta. Eppure l’avvio del programma Covax resta una buona notizia. Raramente lo scarto temporale nell’accesso a un vaccino tra i paesi poveri e quelli ricchi è stato così ridotto.
      Il Ghana, che tra qualche giorno sarà seguito dalla Cosa d’Avorio, avrà a disposizione 600mila dosi del vaccino di Oxford-AstraZeneca, fabbricato negli stabilimenti indiani e finanziato dalla comunità internazionale. Non capita spesso di avere l’occasione di gioire per la globalizzazione.

      https://www.internazionale.it/opinione/pierre-haski/2021/02/25/vaccini-covax-nazionalismo

  • #COVID19 : mutations, #variants, lignées, N501Y, E484K… de quoi parle-t-on ?
    https://www.vidal.fr/actualites/26672-covid-19-mutations-variants-lignees-n501y-e484k-de-quoi-parle-t-on.html

    Il semble évident que l’émergence de B.1.351 et P.1 (mais pas celle de B.1.1.7, du moins quand elle ne porte pas la mutation E484K) fait peser une menace sur les campagnes de #vaccination actuellement en cours. Les données sur les #vaccins Johnson & Johnson et Novavax, et surtout celles relatives au vaccin AstraZeneca, ne semblent pas rassurantes. Néanmoins, d’autres facteurs sont à considérer pour relativiser cette menace : en particulier, il n’existe aucune évidence à ce jour indiquant une perte d’efficacité de ces vaccins en termes de protection contre les formes sévères (et les hospitalisations). Les anticorps contre la protéine S ne sont pas l’unique forme d’#immunité engendrée par la vaccination : l’#immunité_cellulaire pourrait continuer à être active contre B.1.351 et P.1 (et protéger des hospitalisations).

    Les laboratoires producteurs de vaccins (par exemple Novavax, Pfizer ou Moderna) ont annoncé être déjà en cours de production de vaccins modifiés à partir de protéines S des lignées B.1.351 et P.1. Le scénario de rappels périodiques avec des vaccins adaptés aux lignées prédominantes du moment semble prendre corps.

  • Air New Zealand to trial ’vaccination passport’ - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/02/air-new-zealand-to-trial-vaccination-passport

    Air New Zealand will trial a digital travel pass to give airlines and border authorities access to passenger health information, including their Covid-19 vaccination status, the carrier said Monday.The scheme, dubbed a “vaccination passport” by industry observers, is intended to streamline travel once borders reopen by allowing passengers to store their health credentials in one place.“It’s essentially like having a digital health certificate that can be easily and securely shared with airlines,” said Air New Zealand chief digital officer Jennifer Sepull.It relies on an app developed by the International Air Transport Association (AITA) and other airlines including Etihad and Emirates have already signed up for their own trials.
    The industry body’s senior vice-president Nick Careen said it was an important milestone in restarting international travel as global vaccine rollouts get underway.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#nouvellezelande#vaccination#passeportvaccinal#frontiere

  • Immunization drive in Beijing before congress - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/02/immunization-drive-in-beijing-before-congress

    A universal vaccination drive has been underway in Beijing and 5 million people had already booked their shots last week as the city prepares to host the National People’s Congress (NPC) and the Chinese People’s Political Consultative Conference (CPPCC) – the top political advisory body – in one week.Chinese authorities have been in overdrive getting the virus under control, not only in Beijing but around the regions, before the country’s biggest political event starts in the capital.China reported the all-clear on Monday after the National Health Commission (NHC) removed the last county, in northeastern Heilongjiang province, from the list of medium-to-high risk Covid-hit areas. Also, a Beijing suburb that is home to the capital’s massive new Daxing Airport, where sporadic infections had long gone under the radar, has ridden its population of local transmissions for a fortnight and been taken off the NHC’s hotspot watchlist. The city of Shijiazhuang, the capital of nearby Hebei province, has also been declared “Covid-free,” less than two months after unreported clusters in rural districts there sparked the biggest Covid resurgence in China after the initial epicenter of Wuhan cleared its cases.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#vaccination#deplacement#politique#covidfree#urbain#rural

  • Covax delivers first Covid vaccines in ’momentous occasion’ | Society | The Guardian
    https://www.theguardian.com/society/2021/feb/24/first-covax-coronavirus-vaccines-delivered-to-ghanaian-capital
    https://i.guim.co.uk/img/media/2679d29fff29fb86fab5da2c145137e4525f61e2/0_59_2000_1200/master/2000.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Covax has delivered its first Covid-19 doses in a milestone for the ambitious programme that seeks to offset “vaccine nationalism” by wealthy countries and ensure poor ones do not wait years to start inoculating people.An aircraft carrying 600,000 doses of the Oxford/AstraZeneca vaccine landed in Accra, the capital of Ghana, on Wednesday, where jabs will be administered to frontline health workers on Tuesday. Vaccine doses will arrive on Friday in Abidjan, Ivory Coast, and will be given from Monday.
    Covax aims to distribute enough vaccines over the next six months to inoculate 3% of the population of 145 countries – enough to cover health workers and some of the most vulnerable – and plans to deliver tens of millions more by the end of the year.
    “This is a momentous occasion, as the arrival of the Covid-19 vaccines into Ghana is critical in bringing the pandemic to an end,” Anne-Claire Dufay of Unicef Ghana, and the WHO country representative, Francis Kasolo, said in a statement.Though the programme is low profile and complex in its administration – run by four separate organisations including the vaccine alliances Gavi and the Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (Cepi) – Covax is quietly radical in its aims, trying to build a mechanism for the equitable distribution of vaccines in the teeth of the worst pandemic in more than a century. Its 192 members include wealthy countries, whose advance purchases through Covax were used to subsidise vaccine research as well as to secure doses for poorer countries

    #Covid-19#migrant#migration#monde#vaccination#sante#covax#circulationtherapeutique#afrique

  • Opinion | Black Americans should face lower age cutoffs to qualify for a vaccine - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/opinions/black-americans-should-face-lower-age-cutoffs-to-qualify-for-a-vaccine/2021/02/19/3029d5de-72ec-11eb-b8a9-b9467510f0fe_story.html

    In the 1970s, epidemiologist Sherman James described the phenomenon of “John Henryism,” whereby Black Americans must invest immense effort to cope with the chronic stress of racism, leading to poor health and early death.That’s still the case today, especially during the pandemic. In the first half of 2020, Black Americans’ life expectancy declined almost three years to an average of 72 years, compared with a loss of almost one year for White Americans (now 78 years). Meanwhile, Black Americans are not only twice as likely to die of covid-19 as White Americans but also dying at rates similar to those of White Americans who are 10 years older. Moreover, racial inequities are most striking at younger ages; for example, Black people ages 45 to 54 are seven times more likely to die of covid-19 than similarly aged White Americans.

    #Covid-19#migration#migrant#etatsunis#sante#systemesante#race#minorite#inegalite#vaccination#esperancedevie

  • Covid-19 dans le monde : au moins 200 millions de doses de vaccins déjà administrées, en grande partie dans les pays du G7
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/20/covid-19-la-nouvelle-zelande-lance-sa-campagne-de-vaccination_6070633_3244.h

    La Nouvelle-Zélande a lancé samedi 20 février son programme de vaccination contre le Covid-19, avertissant qu’il s’agissait seulement d’un petit pas dans la longue lutte contre la pandémie. « C’est le début de ce que l’on pourrait appeler un nouveau chapitre, mais nous avons encore un long chemin à parcourir », a déclaré Ashley Bloomfield, le directeur général de la santé du pays.
    La campagne de vaccination démarre avec les agents d’immigration, avec le personnel travaillant dans les centres de quarantaine et le transport aérien, ainsi qu’avec les personnes vivant avec ces derniers. Le vaccin de Pfizer-BioNtech a été le premier à être approuvé par les autorités sanitaires néo-zélandaises.
    Le programme de vaccination, qui sera étendu petit à petit au reste de la population, commence quelques jours seulement après que les autorités ont levé un confinement de trois jours à Auckland. Malgré la campagne de vaccination, le gouvernement néo-zélandais a déclaré qu’il était peu probable que les touristes étrangers soient autorisés à revenir cette année.

    #Covid-19#migrant#migration#nouvellezelande#sante#vaccination#immigration#tourisme#etranger#pandemie

  • Covid-19 : à Bobigny, un nouveau centre pour lutter contre les inégalités face à la vaccination
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/02/17/covid-19-a-bobigny-un-nouveau-centre-pour-lutter-contre-les-inegalites-face-

    Certains, comme Mohammed Boubakri, n’ont pas obtenu de rendez-vous, d’autres n’ont pas pu s’y rendre, n’en ont pas voulu ou n’ont pas compris qu’il fallait en prendre un. Tous habitent la Seine-Saint-Denis. Ils ont désormais un centre qui leur est réservé. Au total, sept cents doses sont disponibles cette semaine, mille la semaine prochaine. Ici, pas de créneaux disponibles en ligne sur Doctolib ni de prise de rendez-vous téléphonique, ce sont les services publics qui repèrent, ciblent et appellent les personnes de plus de 75 ans en fracture sociale, en précarité médicale, éloignées des soins, en rupture numérique ou peu réceptives aux messages de santé publique.« Nous allons les chercher un par un », explique Aurélie Combas-Richard, la directrice de la CPAM 93 (Caisse primaire d’assurance-maladie), qui a mis en place une plate-forme téléphonique multilingue, opérationnelle sept jours sur sept, depuis le 12 février. Bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire (CSS, ex-CMU), personnes qui n’ont pas eu de remboursement de frais médicaux depuis plus de six mois ou qui n’ont pas de médecin traitant… Il y a plus de vingt mille personnes à joindre. En moyenne, il faut compter quinze appels pour un rendez-vous pris. « Il y a une politique nationale de vaccination qu’il faut assumer, mais que l’on peut équilibrer », poursuit Mme Combas-Richard.
    L’initiative s’inscrit dans le cadre du dispositif pilote « aller vers », mis en place par l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France, l’Assurance-maladie du 93, la préfecture de Seine-Saint-Denis et le département. L’objectif ? « Réduire les inégalités face à la vaccination », dit Aurélien Rousseau, directeur général de l’ARS. La Seine-Saint-Denis est un département qui a connu des taux particulièrement élevés de surmortalité liée au Covid-19, par rapport au reste de l’Hexagone. C’est aussi l’un des territoires les plus jeunes, où seulement 11 % de la population a plus de 75 ans (la moyenne régionale est de 15 %), un pourcentage parmi les plus bas avec le Val-d’Oise (9 %). Or, c’est le critère d’attribution des doses. Au moment d’arbitrer, l’ARS a choisi d’ajuster leur nombre en accordant davantage de vaccins à la Seine-Saint-Denis (5 500 au lieu de 4 500) et de multiplier les centres. Mais la pénurie de doses a limité la portée de cette politique de rééquilibrage.
    Parmi les dix-sept centres de vaccination contre le Covid-19 que compte le département (dix-huit avec celui de Bobigny), nombre d’entre eux se sont aperçus que les doses bénéficiaient en partie à des citoyens extérieurs à la Seine-Saint-denis, souvent plus connectés et plus entourés, certains résidant dans des quartiers parisiens plus aisés. (..) Face à cette tendance, des centres ont cessé de mettre en ligne les rendez-vous, afin de privilégier les patients qui s’étaient déplacés et qui figuraient sur leurs listes d’attente. Une stratégie qui a pour effet secondaire de pénaliser les habitants qui n’ont pas de centre dans leur ville (elles sont vingt-deux). Les services de l’Etat recommandent désormais de répartir les rendez-vous entre les plates-formes Internet et les listes constituées par les centres et les mairies.
    « Dans les deux centres que nous gérons, à Pierrefitte et Noisy-le-Grand, il n’y a pas plus de 35 % d’habitants du département », constate Stéphane Troussel, président (PS) du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, qui forme, depuis le 16 février, des ambassadeurs de la vaccination, qui, à bord d’un bus qui sillonnera bientôt le secteur, renseigneront les habitants sur les vaccins et, à terme, espère-t-il, les vaccineront sur place. « La pénurie de doses et les modalités de prise de rendez-vous ont installé une compétition malsaine entre territoires. Nous ne plaidons pas pour une préférence locale, mais pour que les politiques publiques s’adaptent. »
    Le docteur Joël Moussy vaccine Cherifa Khadhar. Elle est aidée par sa belle-fille Amira, au centre de santé de la CPAM 93, à Bobigny, le 16 février.
    Le docteur Joël Moussy vaccine Cherifa Khadhar. Elle est aidée par sa belle-fille Amira, au centre de santé de la CPAM 93, à Bobigny, le 16 février.
    Le département, qui bénéficiera de deux cents créneaux de rendez-vous par semaine dans le nouveau centre de Bobigny, a lui aussi mis la plate-forme téléphonique lancée lors du premier confinement au service de l’identification des plus précaires (les bénéficiaires de plus de 75 ans de la carte de transport Améthyste, puis ceux de l’allocation personnalisée d’autonomie, l’APA), tandis que les communes font appel aux fichiers des centres communaux d’action sociale (CCAS) et mettent en place des systèmes de navette et de bus pour faciliter le transport des personnes éligibles à la vaccination. Selon les premiers retours de la campagne téléphonique lancée par la CPAM 93 (2 500 appels), 10 % des personnes contactées rencontrent un problème de transport, 30 % sont déjà vaccinées, 30 % ne peuvent pas l’être (elles ont eu le Covid lors de la deuxième vague), et 20 % refusent de l’être pour des raisons idéologiques ou par peur des effets secondaires. Enfin, 10 % demandent à consulter leurs enfants ou leur famille avant d’accepter la vaccination. C’est le cas d’Aïcha Kenniche, 76 ans. Aveugle et diabétique, l’ex-garde d’enfants à domicile vit seule. Déconnectée et isolée. C’est Afafe, sa nièce de 38 ans, qui l’accompagne et la rassure : « Elle a accepté la vaccination, mais ça l’inquiète, raconte la jeune femme. Elle est déjà faible. Elle a peur que ça l’affaiblisse encore davantage. » Cherifa Khadhar, 84 ans, diabétique elle aussi, est soutenue par sa belle-fille, Amira, 35 ans. C’est cette dernière qui a insisté pour qu’elle se fasse vacciner. Les deux femmes sont venues en navette, mise à disposition par la ville d’Epinay-sur-Seine. « C’est en allant chercher tous les publics que l’on peut garantir un accès à la vaccination plus égalitaire », insiste M. Troussel. L’ARS a fléché 50 000 vaccins au mois de mars pour les politiques d’« aller vers », mises en place dans les différents départements de la région

    #Covid-19#migration#migrant#france#sante#vaccination#inegalite#minorite#ARS#seinesaintdenis

  • A Different Early-Bird Special: Have Vaccine, Will Travel - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2021/02/17/travel/seniors-covid-vaccine-travel.html

    When the coronavirus hit, Jim and Cheryl Drayer, 69 and 72, canceled all their planned travel and hunkered down in their home in Dallas, Texas.
    But earlier this month, the Drayers both received the second dose of their Covid-19 vaccinations. And in March, armed with their new antibodies, they are heading to Maui for a long overdue vacation.Across the United States, older people have been among the first in line to receive their Covid-19 vaccinations. And among hotels, cruise lines and tour operators, the data is clear: Older travelers are leading a wave in new travel bookings. Americans over 65, who have had priority access to inoculations, are now newly emboldened to travel — often while their children and grandchildren continue to wait for a vaccine. For the silver-haired, it’s a silver lining.
    “We’ve very willingly been compliant with masking and social distancing, and have basically lived inside of our bubble here in Dallas,” Mr. Drayer said. “We haven’t been inside a restaurant in a year. So we’re anxious to get out now and do things a little more safely.”
    At the Foundry Hotel in Asheville, N.C., an 87-room luxury hotel housed in what was once a steel factory for the Biltmore Estate, reservations made with the hotel’s AARP promotional rate were up 50 percent last month. Aqua-Aston Hospitality, a Honolulu-based company with resorts, hotels and condos in its portfolio, reports that senior-rate bookings climbed nearly 60 recent in January.The Drayers, who have gone gorilla trekking in Africa and done adventure travel in India, Israel and Egypt, admit that their trip to Hawaii, which they booked through the members-only vacation club, Exclusive Resorts, is something of a baby step. (The vacation club reports that more than 50 percent of their current bookings are vacations for members over the age of 60.)

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#sante#tourisme#vaccination#senior

  • UK quarantine hotels ’a death sentence’ for at-risk Britons, says cancer patient | Coronavirus | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2021/feb/17/uk-quarantine-hotels-a-death-sentence-for-at-risk-britons-says-cancer-p
    https://i.guim.co.uk/img/media/22f464e88808b46911552e26c2dbc0542b05f547/0_469_998_599/master/998.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-alig

    Thomas, 68, is undergoing treatment for stage four incurable cancer, so had been shielding since the start of the pandemic. He flew out to the Portuguese archipelago for a family holiday in December, but said he has been advised by his GP and oncologist that it would be dangerous for him to return and stay in a quarantine hotel for 10 days, leaving him effectively stranded.As of Monday, Madeira has been listed on the government’s red list of locations from which arrivals to the UK must quarantine in a hotel at their own expense. There are no exemptions for people with medical conditions.Thomas requires a special diet, access to medical supplies and support, and also fears he could contract coronavirus from another guest or member of staff, which he describes as “a death sentence for people like me”.“I’ve been in isolation since the beginning of the pandemic, but also quite a long time before because I wasn’t well enough to do much more than sit around and read books,” he said. “We came out for 10 days in December. I really, really needed a break.”
    In the 10 days he was holidaying in Madeira, coronavirus rates in the UK rose significantly. British Airways cancelled his return flight and rescheduled it for early January, Thomas said, but his GP and oncologist recommended he stay put due to the growing risk of Covid in the UK. The family moved from their hotel to a nearby apartment and began chemotherapy in Madeira. Since the replacement flight, Thomas said all others have been cancelled.
    “Madeira is indeed a part of Portugal, but it’s thousands of kilometres away in the middle of the Atlantic ocean,” said Thomas. “Moreover, the reason we came was because Madeira has very low incidences of Covid, and this remains so. But despite that, our government decided to lump it in with the mainland, which seems absurd.”While those staying in UK quarantine hotels are able to leave for medical attention, Thomas’s GP has told him she thinks it would be too dangerous for him there.“The stress isn’t particularly helpful either,” he added. “It means we’re basically banned from returning to our own country … We can hang out here for a bit, but that’s really not the point. Medium or long term, it’s not going to work. I’ve got a kid who I need to have a life.”He has been offered a coronavirus vaccine from his GP, council and hospital in his home city of London, which he is unable to access, and he cannot get one in Madeira.“I’m not saying anyone intended it to be this way, but they’ve not fully thought through these things that need to be taken into account. Surely there must be other people in a similar boat. It’s illogical. I have friends returning from LA this Thursday … and they’re going to walk through immigration and go home. It doesn’t make any logical sense.”The Department for Health was approached for comment

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#sante#hotelquarantaine#portugal#madere#retour#vaccination

  • Vaccin anti-Covid : « Une majorité des bénéficiaires est issue des classes les plus aisées et ne représente pas la population la plus vulnérable »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/02/12/vaccin-anti-covid-une-majorite-des-beneficiaires-est-issue-des-classes-les-p

    Lors d’une crise, si nous ne pouvons agir sur les inégalités elles-mêmes, au moins devons-nous les intégrer dans l’accès aux moyens de protection disponibles. Cette approche est bien connue des médecins généralistes qui connaissent les conditions de vie de leurs patients, leurs facteurs de risque et leurs comorbidités. Ils réclament aujourd’hui de pouvoir protéger au plus vite leurs patients les plus défavorisés et les plus vulnérables.Des vaccins ont pu être développés en un temps record grâce aux formidables compétences des équipes de recherche des laboratoires et à la mobilisation inédite de fonds tant privés que publics. Comment imaginer que la réponse à une pandémie puisse avoir pour seule réponse une approche réservée aux pays les plus riches ? Ce serait une faillite à la fois éthique et sanitaire.
    Si nous laissons la maladie proliférer en dehors de nos frontières, nous nous exposons pour demain à des reprises de l’épidémie sur notre propre territoire. Or, on estime que neuf personnes sur dix dans les pays à faible revenu ne pourront pas être vaccinées en 2021 car ces pays ne peuvent pas passer des commandes par manque de moyens. Face à l’énormité de la pandémie qui a déjà fait plus de deux millions de morts dans le monde et dont les impacts économiques et sociaux sont terribles, comment ne pas acter que l’intérêt général doit primer sur l’intérêt particulier ? L’accès au vaccin doit être considéré comme un bien commun universel.

    #Covid-19#migrant#migration#monde#inegalite#sante#vaccination#frontiere#pandemie

  • France-Algérie : le retour chaotique des Algériens au pays
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/02/12/france-algerie-le-retour-chaotique-des-algeriens-au-pays_6069658_3212.html

    Quoi qu’il en soit, les témoignages d’Algériens bloqués en France – ou ailleurs dans le monde – ont été massivement relayés ces derniers mois sur les réseaux sociaux. Certaines associations comme le Secours islamique France ont rencontré, lors de leur maraude en Ile-de-France, quelques Algériens à la rue, prisonniers de la crise sanitaire. Après avoir eu connaissance de cette situation, des membres de la diaspora se sont organisés pour proposer des hébergements aux plus précaires en mettant en place des plates-formes collaboratrices.
    (...) à quelques exceptions près, l’Algérie garde ses frontières fermées. Les vols commerciaux n’ont toujours pas repris, contrairement à ce qui se passe avec ses voisins. Ainsi, en décembre 2020, seules 18 000 personnes ont pu se rendre en Algérie depuis la France, selon la direction générale de l’aviation civile. A titre de comparaison, 212 000 passagers se sont envolés vers la Tunisie à la même période. D’autre part, la procédure de rapatriement est difficilement compréhensible. « Une véritable cacophonie », commente même M. Khenissa. Des parlementaires algériens ont dénoncé les dysfonctionnements et la lenteur des prises en charge. Le ministre des affaires étrangères, Sabri Boukadoum, leur a répondu le 1er février en assurant que « l’Etat a mobilisé tous les moyens humains et matériels pour la réussite des opérations de rapatriement ». Or, les témoignages font état d’une « opération » qui a certes démarré il y a plusieurs mois, mais s’est longtemps déroulée dans la pagaille.En effet, le rapatriement ne concerne pas seulement ceux qui sont bloqués en France, mais tous les citoyens algériens désirant retourner au pays. Pour cela, il faut d’abord s’inscrire auprès de l’ambassade ou d’un consulat et justifier d’un motif valable : un décès, un parent dont le pronostic vital est engagé, un problème judiciaire ou bien avoir été victime d’un cambriolage. Puis le ministère de l’intérieur valide l’inscription et l’envoie à Air Algérie, seule compagnie habilitée à transporter des ressortissants algériens. Le site rapt.airalgerie.dz permet de vérifier qu’elle a été approuvée. La compagnie est ensuite censée rappeler puis communiquer un lien pour acheter le billet qui s’élève à 380 euros.
    Problème : un certain nombre de personnes n’ont jamais été contactées par la compagnie aérienne. Une partie s’est rendue à Orly, unique point de départ en France pour les Algériens, pensant pouvoir acheter le billet directement au comptoir. Une situation qui a donné lieu à des scènes chaotiques devant la porte 42d, gardée par des policiers, alors que seuls les passagers munis d’un billet pouvaient entrer dans le terminal.
    « C’est humiliant et honteux », soufflait Mohand, un Parisien d’une cinquantaine d’années, venu à Orly le 28 janvier pour la troisième fois. « Ma mère vient de sortir de l’hôpital, il faut que je parte », expliquait ce serveur en chômage partiel, test PCR en poche et valise à la main. Au cri de « Ouvrez les frontières ! », la foule, patientant des heures dans le froid, espérait pouvoir monter dans l’un des deux vols quotidiens pour Alger.
    D’autres Algériens – détenteurs d’un passeport français – ont choisi de contourner le problème en passant illégalement la frontière algérienne depuis la Tunisie. C’est le cas de Houari qui s’est envolé pour Tunis début janvier. Ce quinquagénaire de la région parisienne s’est pourtant inscrit plusieurs fois auprès de l’ambassade, mais « je n’ai jamais reçu de réponse ». « Avec cinq autres amis, nous avons payé des passeurs, explique-t-il. Mais c’est risqué, on peut se faire arrêter ou dépouiller. » Après trois semaines passées dans sa ville, il est revenu à Paris, fin janvier, depuis Tunis, en empruntant le même chemin. Sur les réseaux sociaux, la diaspora algérienne implore les autorités algériennes de déverrouiller les frontières. Une décision suspendue à l’évolution de la situation sanitaire en Algérie (2 926 morts au 11 février), en France (80 591 décès à la même date) et au succès de la vaccination.

    #Covid-19#migrant#migration#france#algerie#tunisie#sante#test#frontiere#vaccination#rapatriement#retour

  • « Je vais retrouver la dignité d’être légale » : la Colombie s’apprête à régulariser un million de migrants vénézuéliens
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/02/11/je-vais-retrouver-la-dignite-d-etre-legale-la-colombie-s-apprete-a-regularis

    D’aucuns soupçonnent Ivan Duque de vouloir redorer son blason sur la scène internationale par la régularisation des migrants. « [Cette décision] permet au gouvernement de déplacer le débat avec ses différents interlocuteurs internationaux et de récupérer une certaine marge de manœuvre pour faire face aux critiques concernant sa gestion de l’accord de paix », considère Mme Borda. En décembre, le président Ivan Duque déclarait que les Vénézuéliens en situation irrégulière ne seraient pas vaccinés contre le Covid-19, soulevant un tollé chez les défenseurs des droits de l’homme et les épidémiologistes. Le SPT contredit le propos : les Vénézuéliens pourront bénéficier à terme de la politique de vaccination, qui devrait commencer le 20 février.
    « Nous craignions que l’annonce de la régularisation des migrants ne déclenche un pic de xénophobie mais il n’en a rien été », constate le Vénézuélien Alejandro Daly. Venu faire ses études en Colombie, il est un des fondateurs du « baromètre de la xénophobie », une plate-forme technologique qui permet aux chercheurs d’« écouter Twitter » et de mesurer en temps réel le nombre de messages qui associent la migration et les migrants à des termes péjoratifs.
    « Le nombre de réactions positives à l’annonce de la régularisation des migrants a été supérieur au nombre de messages négatifs », confirme la chercheuse Irene Cabrera. « Nous avons enregistré deux gros pics de xénophobie en 2020, décrit Alejandro Daly. L’un après une déclaration de la maire de Bogota, Claudia Lopez, associant les Vénézuéliens à la délinquance. L’autre est celui qui a suivi la déclaration d’Ivan Duque sur la non-vaccination des migrants. » C’est dire que les discours des responsables politiques pèsent lourd dans la balance de la xénophobie. M. Daly conclut : « Les mesures en faveur des migrants sont beaucoup mieux accueillies qu’on pourrait le croire. »

    #Covid-19#migrant#migration#colombie#venezuela#regularisation#vaccination#sante#inclusion#integration#politique#droit

  • People Are Touting Their Covid Vaccines in Their Tinder Bios | Washingtonian (DC)
    https://www.washingtonian.com/2021/02/09/people-washingtonians-promoting-their-covid-vaccine-on-dating-apps-ti

    Y’a un truc qui m’étonne : les vaccins, même aux US sont réservés aux personnes âgées. N’y aurait-il des lacunes dans l’affaire, et des jeunes gens bien portants, mais aisés, ne pourraient-ils pas profiter de vaccins ? Certes, on parle ici de professions « à risque », comme les pompier. Mais si la mention d’une vaccination se répand sur les sites de rencontre, cela veut certainement dire qu’on est au delà de professions spécifiées...

    Goodbye guy-with-a-fish photos, hello vaccinated first responders!
    Written by Ellen O’Brien
    | Published on February 9, 2021

    In pre-Covid times, dropping an impressive line into your dating app profile required creativity, interesting personal experiences, and humor. But these days, it only requires three words and two doses—”I am vaccinated.”

    Yep, slipped in between jokes about 5-in-1 body wash, commentary on Scrubs, and odes to home cooking, DC people on Tinder, Bumble, and Hinge are promoting their immunization status to potential matches.

    “<COVID Vaccinated>,” reads the bio of a local firefighter.

    A doctor’s bio features a photo of him in PPE and the line, “Resident in Emergency Medicine (vaccinated!)”

    A postdoctoral research fellow says he’s bored of the pandemic, “let’s do [something] fun together. #vaccinated.”

    A 20-year-old who we can only assume works in the pharmaceutical industry (other interpretations of “I sell drugs legally” are welcome) drops it in the first line of his bio: “got the vaccine :).”

    This guy decided to brag about the m.o. on Twitter:

    getting the vaccine has made me the most powerful man on DC dating apps

    — jack (@jackinthe202) January 29, 2021

    Since the first Covid-19 vaccine doses were given in December, the number of people across the country mentioning the words “vaccine” or “vaccinated” in their Bumble profiles has steadily increased, a spokesperson for the company told me in an email.

    She didn’t have specific data for the District. But here’s what I can tell you, after swiping through hundreds of profiles of straight men in and around the District. I never spotted a photo of someone actually receiving the vaccine, nor did I see any photos of someone’s personal vaccination cards. But the guys who are crowing about it have jobs that match up with those prioritized for vaccination by the District—doctors, firefighters, and public health workers.

    #Vaccination #Sites_rencontre #Bio_Tinder #Moi_Moi_Moi

  • Covid-19 : Londres promet de vacciner gratuitement les migrants quel que soit leur statut - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/30142/covid-19-londres-promet-de-vacciner-gratuitement-les-migrants-quel-que

    Les migrants sans-papiers au Royaume-Uni auront le droit d’être vaccinés gratuitement contre le coronavirus. Les autorités ne vérifieront pas leur droit de résidence, a indiqué le gouvernement lundi. « Les vaccins contre le coronavirus seront proposés gratuitement à tous ceux qui vivent au Royaume-Uni, quel que soit leur statut migratoire », a déclaré, lundi 7 février, un porte-parole du gouvernement du Royaume-Uni."Ceux qui sont enregistrés auprès d’un cabinet de médecine générale sont contactés le plus tôt possible et nous travaillons étroitement avec des partenaires et organisations extérieures pour contacter ceux qui ne sont pas enregistrés, et nous assurer qu’ils aient accès au vaccin", a-t-il ajouté.
    Le ministère de l’Intérieur a accès à certaines données concernant les patients enregistrés dans des cabinets de médecine générale dépendant du NHS, le service public de santé. Mais le gouvernement a fait savoir aux responsables du NHS que la vaccination, de même que le dépistage et les traitements du coronavirus, ne seraient pas soumis à des vérifications du statut migratoire.
    Le Royaume-Uni déplore plus de 112 000 morts de la pandémie, le plus lourd bilan en Europe. Il a lancé une vaste campagne de vaccination impliquant l’armée et des milliers de bénévoles qui a permis d’administrer une première dose à plus de 12 millions de personnes. Les autorités craignent cependant que certaines catégories de la population ne se fassent pas vacciner par méfiance, notamment au sein des minorités. Selon certaines estimations, le nombre de sans-papiers au Royaume-Uni atteindrait 1,3 million. Interviewé par la BBC, Steve Valdez-Symonds, directeur pour Amnesty UK du programme sur les droits des migrants et des réfugiés, a salué le fait que le gouvernement dise clairement que dans ce contexte, les données recueillies ne seraient pas transmises. Il a tout de même ajouté que l’exécutif allait devoir être convaincant pour que les gens croient en cette affirmation.

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#vaccination#inclusion#sante#refugie#minorite#depsitage

  • HCR - Le HCR et l’OIM se félicitent de la décision de la Colombie de régulariser les réfugiés et migrants vénézuéliens
    https://www.unhcr.org/fr/news/press/2021/2/60215fa3a/hcr-loim-felicitent-decision-colombie-regulariser-refugies-migrants-venezueli

    Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, et l’OIM, l’Organisation internationale pour les migrations, ont salué aujourd’hui l’initiative de la Colombie d’accorder un statut de protection temporaire, pour une durée de dix ans, aux Vénézuéliens présents dans le pays. – Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, et l’OIM, l’Organisation internationale pour les migrations, ont salué aujourd’hui l’initiative de la Colombie d’accorder un statut de protection temporaire, pour une durée de dix ans, aux Vénézuéliens présents dans le pays.La Colombie accueille 1,7 million de Vénézuéliens, ce qui représente plus de 37 pour cent des 4,6 millions de réfugiés et migrants vénézuéliens qui se trouveraient en Amérique latine et dans les Caraïbes. Plus de la moitié des Vénézuéliens en Colombie sont en situation irrégulière, ce qui affecte leur capacité à accéder aux services essentiels, à la protection et à l’assistance. (...)
    Du fait de la pandémie de Covid-19 qui accroît les besoins dans toute la région, de nombreux réfugiés et migrants vénézuéliens, ainsi que les communautés locales, luttent pour survivre alors qu’ils sont confrontés à une aggravation de la pauvreté, aux pertes d’emploi, aux expulsions, à la faim, et à un manque de nourriture et d’accès aux traitements médicaux.
    Le statut de protection temporaire leur donnera également accès aux services essentiels, notamment au système national de santé et aux plans de vaccination contre le Covid-19. La régularisation est également essentielle pour les solutions à long terme, notamment l’accès au marché du travail, ce qui permet de réduire la dépendance à l’aide humanitaire tout en contribuant à la relance socio-économique du pays après la pandémie de Covid-19. « La régularisation des réfugiés et des migrants vénézuéliens en Colombie par le biais de l’octroi d’un statut de protection temporaire généreux est primordiale pour faciliter leur intégration socio-économique, ainsi que leur accès au système de santé national et aux campagnes de vaccination contre le Covid-19 », a déclaré le directeur général de l’OIM, António Vitorino.

    #Covid-19#migrant#migration#colombie#venezuela#regularisation#sante#inclusion#vaccination#migrationirreguliere#protection#droit#integration

  • Premiers doutes au Royaume-Uni concernant le vaccin AstraZeneca
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/09/premiers-doutes-au-royaume-uni-concernant-le-vaccin-astrazeneca_6069299_3244

    Seuls 147 cas de variant sud-africain ont pour l’heure été identifiés au Royaume-Uni, et Jonathan Van-Tam, le très pédagogue conseiller médical adjoint du gouvernement, a longuement insisté, lundi : « Rien n’indique qu’il va prendre le pas sur le variant du Kent. » Mais la campagne de tests et d’isolement systématiques des populations concernées ne fait que commencer dans certaines zones (à Bristol, par exemple, dans le sud-ouest du pays). Et les restrictions dures aux frontières pour les voyageurs venant des pays les plus à risque de variants ne sont toujours pas en place : les « hôtels à quarantaine » sur le modèle néo-zélandais ou australien ne seront opérationnels qu’à partir du 15 février. D’ici là, « jusqu’à 205 000 personnes venant de zones à risque pourront encore arriver », affirme le Daily Telegraph.
    Enfin, le gouvernement Johnson s’inquiète de la « résistance » au vaccin qui pourrait augmenter à mesure que le doute sur son efficacité s’installe. Le scepticisme vaccinal est faible dans le pays, sauf chez les populations britanniques d’origine africaine, caribéenne ou asiatiques (« BAME »), selon les témoignages de multiples médecins sur le terrain. Une étude du Royal College of General Practitioners, publiée le 7 février, souligne que les Britanniques blancs sont deux fois plus susceptibles de s’être fait vacciner que les Noirs.

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#sante#vaccination#minorite #BAME#inegalite#race#variant#hotelquarantaine#frontiere#restrictionsanitaire

  • La Colombie prévoit de régulariser provisoirement un million de migrants vénézuéliens
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/02/09/la-colombie-prevoit-de-regulariser-provisoirement-un-million-de-migrants-ven

    La Colombie va régulariser, de façon provisoire, près d’un million de migrants vénézuéliens en situation irrégulière. « Nous rendons publique la décision de notre pays de créer un statut de protection provisoire en Colombie qui permettra de lancer un processus de régularisation de ces migrants », a annoncé, lundi 8 février, devant la presse le président Ivan Duque, en présence de Filippo Grandi, le patron du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). La Colombie, qui n’a plus de relations diplomatiques avec le Venezuela, accueille le plus grand nombre (1,7 million) de migrants vénézuéliens ayant fui leur pays depuis 2015 en raison de la profonde crise économique et sociale qui y règne.
    Selon l’ONU, 34 % des 5,4 millions de Vénézuéliens ayant quitté leur pays depuis cette date ont trouvé refuge en Colombie. Environ 56 % d’entre eux, soit environ 950 000 personnes, sont des clandestins, selon les autorités nationales chargées des migrations.
    Ces migrants vont pouvoir bénéficier d’un statut de protection d’une durée de dix ans au cours desquels ils pourront faire une demande de résidence s’ils souhaitent rester en Colombie, selon le président Duque. Le processus commencera par l’enregistrement officiel des migrants qui comprendra leur « lieu de résidence, leurs conditions socio-économiques (…), ils seront également inscrits dans un registre biométrique », a-t-il précisé. En décembre, M. Duque avait été durement critiqué pour avoir annoncé que les Vénézuéliens clandestins présents en Colombie seraient exclus de la campagne de vaccination contre le Covid-19 qui doit débuter le 20 février dans ce pays de 50 millions d’habitants. Il a, par la suite, lancé un appel à l’aide internationale pour pouvoir vacciner ces migrants illégaux.

    #Covid-19#migrant#migration#venezuela#colombie#sante#vaccination#regularisation#migrantclandestin#protection#inclusion

  • #Covid-19 : le #vaccin d’AstraZeneca offre une « efficacité limitée » contre le #variant sud-africain
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-le-vaccin-astrazeneca-a-une-efficacite-limitee-contre-le-varia

    Le vaccin britannique développé par l’université d’Oxford et le groupe AstraZeneca n’est pas efficace contre les formes modérées du Covid-19 liées au variant identifié en Afrique du Sud. C’est ce qu’a affirmé sur la BBC (en anglais), dimanche 7 février, la chercheuse de l’université d’Oxford qui dirige le développement du vaccin.

    Selon un porte-parole d’AstraZeneca, cité par le Financial Times (en anglais), une étude portant sur 2 000 personnes a montré que le vaccin britannique présentait « une efficacité limitée contre les formes modérées de la maladie due au variant sud-africain ».

    En revanche, selon la chercheuse Sarah Gilbert, il pourrait être efficace contre les formes graves de la maladie. Face au variant sud-africain, le produit d’Oxford-AstraZeneca « ne réduit peut-être pas le nombre total de cas, mais protège quand même contre les décès, les hospitalisations et les formes graves de la maladie », a-t-elle tenu à préciser. Une étude, qui sera publiée lundi, doit l’affirmer définitivement.

    #vaccination #vaccins #sars-cov2

    • South Africa halts AstraZeneca Covid vaccine rollout as shot falters in study
      https://www.statnews.com/2021/02/07/south-africa-halts-rollout-of-astrazenecas-covid-19-vaccine-after-shot-fal

      Those data appear unreliable, however. They were given with confidence intervals, which propose a range of plausible outcomes. For the 22% number, those ranged from -50% to 60%, meaning that more data would be needed to be collected to trust the figure.

      [...]

      This is the third vaccine, and the first approved vaccine, to show what appears to be reduced efficacy against B.1.351. Johnson & Johnson said that its vaccine, which was 66% effective overall against moderate-to-severe disease, was 57% effective against moderate-to-severe disease due to the variant. Novavax, another vaccine developer, said that its vaccine was 89% effective against mild-to-moderate disease, but in a separate trial in South Africa was 50% effective.

      Karim pointed out that only the Johnson & Johnson vaccine has been shown to reduce severe disease due to B.1.351. He said that when vaccines are rolled out, South Africa will now look at hospitalization rates in the first 100,000 to receive the vaccine in the hopes that this will provide information on whether the vaccine is proving effective.

      Madhi warned that it could be “reckless” to simply let doses of the AstraZeneca vaccine expire without giving them, given the possibility that the vaccine could reduce severe disease.

  • Covid-19 : les Afro-Américains plus touchés, moins vaccinés
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/06/covid-19-les-afro-americains-plus-touches-moins-vaccines_6069034_3244.html

    Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, la population noire a reçu 5,4 % des doses, alors qu’elle représente 13 % de la population, mais surtout 16 % des personnels de santé et 14 % des employés des maisons de retraite.Comment améliorer le taux de vaccination chez les Afro-Américains aux Etats-Unis ? La question taraude la nouvelle administration, qui s’est engagée à réduire les inégalités raciales, y compris dans la gestion de la crise sanitaire. Car un mois et demi après le lancement de la campagne de vaccination à travers le pays, les premiers chiffres portant sur 13 millions de vaccinés sont édifiants : selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), la population noire a reçu 5,4 % des doses, alors qu’elle représente 13 % de la population, mais surtout 16 % des personnels de santé et 14 % des employés des maisons de retraite, deux catégories prioritaires à travers le pays. La population blanche a reçu 60 % des vaccins, un chiffre correspondant à sa part dans les personnels de santé.A New York, la mairie a indiqué que les Afro-Américains n’ont reçu que 11 % des doses, alors qu’ils représentent 24 % de la population de la ville. Un même constat est dressé à Philadelphie (12 % d’Afro-Américains vaccinés pour une population noire à 44 %) ou à Chicago (15 % de vaccinés pour 30 % des habitants) et dans d’autres grandes villes. Marcella Nunez-Smith, responsable du groupe de travail sur l’égalité dans la lutte contre le Covid-19 au sein de l’administration Biden, a reconnu le 1er février que « les Noirs n’étaient pas vaccinés au même rythme que les Blancs » et que les chiffres plus complets ne feraient que confirmer ce déséquilibre. Début février, quelque 28 millions de personnes ont reçu une ou deux doses.
    Le constat est d’autant plus inquiétant que les Afro-Américains sont proportionnellement beaucoup plus affectés que les Blancs par le Covid-19. En novembre, une étude de l’American Heart Association montrait que les patients noirs et hispaniques représentaient 60 % des personnes hospitalisées. Au niveau national, les Afro-Américains ont 1,5 fois plus de risque de mourir du Covid-19 que les Blancs, selon les statistiques collectées par le Covid Tracking Project et l’université de Boston.
    Dans le district de Columbia, les morts du Covid-19 sont issus de la communauté noire à 75 %, alors qu’ils ne constituent que 46 % de la population. Dans le Michigan, ils représentent 14 % des habitants, mais 24 % des morts. Des raisons socio-économiques et une inégalité chronique dans l’accès aux soins expliquent cette disparité. Les Afro-Américains sont en outre plus susceptibles d’occuper des emplois de travailleurs essentiels exposés et de vivre dans des conditions ne favorisant pas la distanciation physique.
    Dans ce contexte, l’accès à la vaccination pour les populations noires est considéré comme un enjeu de santé publique. Le gouvernement vient d’annoncer la mise à disposition de vaccins dans des pharmacies de certains quartiers ciblés. Dans la ville de Washington, des opérations de porte-à-porte ont débuté ces derniers jours pour toucher les populations les plus isolées ou les plus réfractaires. Car les campagnes de vaccination se heurtent aussi à une méfiance des Afro-Américains envers le vaccin. Plus d’un tiers d’entre eux n’envisagent pas de se faire vacciner, contre quelque 20 % des Blancs et des Hispaniques. Les femmes se montrent plus encore plus sceptiques que les hommes, et les jeunes plus réticents que les plus de 60 ans. Seuls 38 % des 18-44 ans envisagent la vaccination (contre 68 % des plus de 60 ans). Les Afro-Américains citent la peur des effets secondaires, mais aussi une méfiance traditionnelle envers les vaccins. Leur taux de participation aux essais cliniques est proportionnellement inférieur à celui des Blancs.
    Cette réticence est ancrée dans l’histoire. La communauté noire reste marquée par l’étude sur la syphilis menée durant quarante ans dans la ville de Tuskegee (Alabama). Entre les années 1930 et les années 1970, plusieurs centaines d’hommes noirs atteints de cette maladie sexuellement transmissible sont restés sans traitement, à titre expérimental. Nombre de familles noires ont aussi en mémoire les stérilisations forcées effectuées sur des milliers de femmes noires jusque dans les années 1970. Face à ces décennies de méfiance, des médecins et infirmiers afro-américains ont publié une « Lettre d’amour à l’Amérique noire », dans laquelle ils invitent leurs compatriotes à participer aux essais cliniques et à se faire vacciner. En décembre 2020, devant les caméras de télévision, la première dose de vaccin avait été administrée à une infirmière afro-américaine de New York par une de ses collègues également afro-américaine. Un choix qui ne devait rien au hasard.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#inegalite#minorite#race#vaccination#systemesante#economie

  • Dr. Tom Frieden sur Twitter : “An approach from Russia using two different vectors also appears to be effective. Remember that old saw: Just because you’re paranoid doesn’t mean they’re not out to get you? Well, just because the data is dodgy, doesn’t mean the vaccine doesn’t work. https://t.co/bb843gZmXv 16/” / Twitter
    https://twitter.com/DrTomFrieden/status/1357860961517006848

    Dr. Tom Frieden sur Twitter : “Many different vaccine approaches are still being developed. China has a wide range of vaccines under development, ranging from inactivated, to vector (like Astra-Zeneca and J&J), to subunit (like Novovax). Shouldn’t mRNA be a global public good for all? 17/” / Twitter
    https://twitter.com/DrTomFrieden/status/1357860965442867201

    Dr. Tom Frieden sur Twitter : “Thanks to Tony Fauci for clear summary below of the different approaches being used for vaccine development in the US. It’s amazing scientific progress – and also luck: Immunity is robust (unlike TB, malaria, HIV), mRNA and adenovirus vector technologies are just-in-time. 18” / Twitter
    https://twitter.com/DrTomFrieden/status/1357860970236960768

    #vaccins #vaccination #covid-19 #sars-cov2

  • #Vu_d’Allemagne. La #crise du #Covid rend inéluctable la réforme de l’État français

    En France, les nombreuses #bourdes dans la gestion de la crise due au Covid ont eu raison de l’#Etat_central, observe ce quotidien allemand : des #hiérarchies vieilles de plusieurs siècles sont désormais remises en question.

    Le président Macron s’est trouvé un nouveau mot : #piloter*, qui signifie “gouverner”, “prendre le commandement”. À l’entendre, on dirait qu’en cas de situation difficile il suffit que le chef tourne la barre d’une main tranquille pour que l’État et la société suivent le nouveau cap sans difficulté.

    Angela Merkel a dû elle aussi avoir récemment des moments où elle a rêvé que tout le monde la suive sans maugréer, même ces entêtés de ministres-présidents des Länder.

    Comme elle, Macron traverse à nouveau des temps difficiles. Pendant cette #pandémie, la France apparaît régulièrement en #mauvaise_posture dans l’étrange course internationale au nombre de #contaminations, #taux_d’incidence, #tests et #vaccinations. Et si leur voisin allemand a pu récemment déplorer son #fédéralisme, les Français commencent de plus en plus à désespérer de la centralisation de leur État.

    L’année 2020 a apporté les dernières preuves que celui-ci se trouve en pleine #crise_existentielle. Pendant que Macron parle de #pilotage, la société française se demande s’il y a vraiment un pilote dans le cockpit.

    L’#incompétence spectaculaire de l’État

    Le pays est désormais convaincu que l’État s’est révélé d’une incompétence spectaculaire depuis le début de la #crise_sanitaire. L’#élite française à la formation si parfaite, qui est admirée et imitée dans de nombreuses parties du monde, a collectivement échoué à un point qui fait paraître les problèmes de l’Allemagne presque ridicules à côté.

    Que cela concerne les #masques, les tests, les #tenues_de_protection et maintenant les #seringues, le chantier de la pandémie ressemble à un #dépotoir_chaotique. Le gouvernement a beau chercher à faire croire qu’il gère la crise de façon rationnelle et systématique, ce n’est souvent qu’une affirmation creuse. Dix jours après le début des vaccinations en Europe, 370 000 personnes avaient été vaccinées en Allemagne contre 7 000 en France.

    (...)

    https://www.courrierinternational.com/article/vu-dallemagne-la-crise-du-covid-rend-ineluctable-la-reforme-d

    #France #réforme #Etat #coronavirus #covid-19 #gestion_de_crise #centralisation

    #paywall

    ping @karine4

    • #gouvernance (?)

      Le terme de gouvernance est à la mode. Et pourquoi s’en étonner ? La gouvernance désigne un concept commode. Une idée descriptive de la réalité, mais aussi un idéal normatif associé à la transparence, à l’éthique, à l’efficacité de l’action publique. La gouvernance devient dès lors un mot-talisman paré de tous les fantasmes associés à l’action publique, tout en revêtant le vocabulaire rassurant de l’objectivité technique. Le mot « gouvernance » fait sérieux tout en promettant des lendemains qui chantent aux théoriciens de l’action publique. Ce faisant, le discours de la gouvernance fait l’objet d’une double confusion. La première tient aux vertus qui lui sont associées, la seconde aux défauts qui lui sont imputés.

      https://www.cairn.info/revue-interdisciplinaire-d-etudes-juridiques-2010-2-page-207.htm