avait (évidemment) hurlé comme une truie que l’on égorge quand il y a quelques mois de cela les koulaks avaient entrepris de raser (sans raison) la petite forêt qui s’égayait depuis toujours à flanc de coteau, mais maintenant qu’iels ont presque fini leur massacre la vieille punkàchienne doit bien reconnaître qu’en s’asseyant confortablement sur la plus haute souche laissée sur place elle peut enfin prendre le soleil tout en bénéficiant d’une vue surplombante et imprenable sur l’intégralité du vallon — ça lui donne tellement l’impression de régner sur un vaste territoire qu’elle se croirait presque sur Facebook.
Vivement que les ceusses parachèvent leur œuvre en recouvrant tout ça d’une bonne couche de béton. De toute façon les chênes et les hêtres qui vivaient là étaient tous des c**s.