oAnth

« offene Ablage : nothing to hide » - acronyme : oAnth || l’origine sur soup.io comme base de toutes ses activités centralisées via RSS commencés en Janivier 2009 ; les serveurs de soup.io étaient définitivement débranchés en Juillet 2020, seulement son faible pour le flux RSS a survécu -> oAnth_RSS / depuis Février 2022 - Ukraine/Russie - réactivation d’activités à twitter :

  • THE #ABC OF RACIST EUROPE

    The project consist on a children’s book and wall display installation that goes trough the alphabet creating an anti-racist narrative.

    The book addresses the connection between the migratory control system, colonialism and coloniality, while reinterpreting diverse words. The publication also narrates various struggles and resistances against racism.

    https://www.daniela-ortiz.com/en/copia-de-la-rebeli%C3%B3n-de-las-ra%C3%ADces

    #vocabulaire #mots #racisme #Europe #art_et_politique #alphabet #terminologie #narrative_anti-raciste #migrations #colonialisme #colonialité #résistance #Daniela_Ortiz #frontières

    ping @isskein @karine4

    @cede : tu peux me rappeler l’exemple que tu nous avais montré de l’alphabet raciste dans une école à Bâle ?

  • Fayard éclipse en catimini un de ses ouvrages sur la Palestine
    08/12/2023 |Hocine Bouhadjera | Actualité Le Monde des livres
    https://actualitte.com/article/114711/edition/fayard-eclipse-en-catimini-un-de-ses-ouvrages-sur-la-palestine

    Le libraire du Point du Jour, installé dans le 5e arrondissement de Paris, Patrick Bobulesco, avait vendu ses derniers exemplaires du titre de l’historien israélien, Ilan Pappé, Le nettoyage ethnique de la Palestine (trad. de l’anglais Paul Chemla), paru chez Fayard en 2008. Il s’est alors rendu sur Dilicom, dans l’optique d’en commander de nouveaux, mais surprise : l’ouvrage était en « arrêt définitif de commercialisation ».

    Le site ORB confirme : il est bien à présent épuisé pour cause d’arrêt de commercialisation, et ce depuis ce 7 novembre. Sur Decitre par exemple, le titre n’est plus disponible.(...)

  • Gaza death toll has increased by 40 percent compared to before the temporary humanitarian truce - occupied Palestinian territory | ReliefWeb (au 6 décembre)
    https://reliefweb.int/report/occupied-palestinian-territory/gaza-death-toll-has-increased-40-percent-compared-temporary-humanitarian-

    Euro-Med Monitor said preliminary statistics show that the daily death toll prior to the humanitarian truce ranged between 300 and 350 deaths per day, but has now risen to more than 500 since Israel resumed its attacks for the sixth consecutive day.

    This brings the total number of Palestinian deaths in the Gaza Strip since 7 October to 21,731, including 8,697 children and 4,410 women as well as those missing and trapped under the rubble who are now presumed dead. The number of injured people has also increased to 4,016.

  • The Last Town - une ville contre la Silicon Valley (1/3) - Une ville assiégée - Regarder le documentaire complet | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/105698-001-A/the-last-town-une-ville-contre-la-silicon-valley-1-3

    Antonio, Laura, Ofelia, JT… Les habitants d’East Palo Alto sont les héritiers d’une longue tradition militante. Ils font front commun face aux géants du numérique et aux promoteurs immobiliers qui entendent redévelopper toute une partie de la ville et menacent d’expulsion les habitants les plus modestes. Peuvent-ils résister et faire entendre leur voix ?

  • La Marche de l’histoire
    lundi 16 septembre 2019 par Jean Lebrun
    Les premiers sionistes : le sionisme épisode 1
    https://www.franceinter.fr/emissions/la-marche-de-l-histoire/la-marche-de-l-histoire-16-septembre-2019

    Mouvement sioniste, attention : dynamite ! C’est seulement dans les premières décennies du XXème siècle que le jeune sionisme prend conscience de la difficulté que va lui poser la présence des Arabes en Palestine...

    Invité : Dominique Bourel, Historien et philosophe, ancien directeur du Centre de recherche français de Jérusalem

    2:30 Jean Lebrun : En 1880, Qu’est-ce que c’est la Palestine qui va peut-être, être l’objet d’une demande de beaucoup de juifs d’Europe ?

    Dominique Bourel : C’est le bout du monde, c’est un peu d’emipre Ottoman, c’est la malaria, c’est le désert, il y a quelques juifs qui sont devant le mur des lamentations et la tradition était de venir mourir à Jérusalem, mais c’est un endroit où il y a même pas 1% de juifs ...

    20:40, Dominique Bourel : Weizman, Buber et tous ces jeunes loups que Herzl aimaient bien, que Herzl avait un peu poussé d’ailleurs, car il voyait bien que tous ces jeunes gens allaient être l’avenir du peuple juif, étaient quand même beaucoup pour un sionisme intellectuel, spirituel, culturel, humaniste, et pas un chauvinisme et qu’il s’agissait pas de mettre les arabes dehors et de prendre son pays, comme une autre colonie, vous savez le débat c’est que c’est que ce n’est pas du colonialisme comme les autres colonies, l’autre colonie, c’est , les français savent bien de quoi on parle, c’est à dire de rentrer quelque part et de faire de l’argent, exploiter les gens, là c’était simplement pour cette génération-là, le retour dans un endroit dont ils avaient été expulsés au premier siècle de l’ère vulgaire. (...)

  • Israël, année zéro - AOC media par Elad Lapidot
    https://aoc.media/opinion/2023/11/26/israel-annee-zero

    L’objectif de Buber fut de mettre fin à la violence et aux meurtres. Il considérait les Arabes comme un « toi » et non comme un « cela », et il pensait que le mouvement national palestinien devait être reconnu. Sion ne pouvait être que juste, ne pouvait que créer la paix, c’est-à-dire qu’elle ne pouvait exister d’après Buber que comme coopération judéo-arabe, comme alliance de paix. Il imaginait une relation positive avec les Arabes dans de différents domaines, plaidait pour une solidarité économique au lieu de la politique dominante du « travail hébreu » et pour le devoir d’apprendre la culture et la langue des Arabes et leur Islam, contrairement aux sentiments anti-arabes omniprésents, souvent racistes, chez les colons juifs. Au lieu d’un État juif, Buber prônait l’idée d’un État binational qui œuvrerait au bénéfice de l’ensemble de la population du pays et qui s’intégrerait dans une fédération régionale d’États du Proche-Orient.

    Cette vision semble aujourd’hui illusoire. La violence terrible des massacres perpétrés le 7 octobre par le Hamas nous a profondément choqués, nous les Juifs israéliens. Notre choc ne nous a pas empêchés de faire des comparaisons. Au contraire, la prise de conscience que nos enfants sont la cible d’une telle haine a réactivé notre traumatisme collectif le plus profond. Beaucoup donnent un sens à ces atrocités en les comparant aux meurtres de masse des Juifs pendant la Shoah et dans les pogroms. Ils contextualisent la haine palestinienne comme une nouvelle éruption d’antisémitisme – pas seulement barbare, mais le mal pur.

    Cette vision dicte la réponse militaire d’Israël. La violence extrême et indiscriminée des attaques israéliennes sur la bande de Gaza depuis le 7 octobre vise à éradiquer le mal, à sauver les Juifs d’Auschwitz. Le Premier ministre Netanyahou a déclaré à ses soldats : « C’est une guerre des fils de la lumière contre les fils des ténèbres. »

    Dans cette atmosphère, quiconque propose une contextualisation alternative des massacres, une contextualisation qui met l’accent sur le conflit israélo-palestinien et non pas sur l’éternelle haine des Juifs, quiconque suggère que les actions d’Israël à Gaza ne sont peut-être pas la solution mais font partie du problème, est souvent taxé de justifier le mal. Ceux qui pensent différemment sont traités comme des traîtres.

    Pensons à Buber. Sa vision semble aujourd’hui illusoire, comme elle l’était pour la plupart des sionistes à l’heure zéro du conflit et tout au long de son histoire. Même Brit Shalom n’a été que de courte durée. Mais Buber est resté ferme. Avec quelques-uns, un trop petit nombre, il a continué à défendre l’impératif de la coopération contre la stratégie de domination qui a déterminé la politique juive en Palestine et, plus tard, dans l’État d’Israël. La violence actuelle, persistante et excessive, jette une ombre sur les perspectives d’un avenir binational. Cependant, si nous voulons éviter un génocide ou un suicide, une variante de la vision de Brit Shalom est le seul avenir possible. Pour une grande partie, cela dépend de notre capacité de trouver aujourd’hui la force de déclarer, en tant que Juifs, en tant qu’Israéliens : « C’est notre volonté que les condamnations à mort prononcées à cause de nous, à cause des méfaits commis à notre encontre, ne soient pas exécutées. »

  • Thomas Piketty : « L’idéologie antipauvres finit par conduire à une dégradation générale de la qualité du service public »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/12/09/thomas-piketty-l-ideologie-antipauvres-finit-par-conduire-a-une-degradation-

    Ce n’est pas en se défoulant sur les plus précaires que l’on va résoudre les problèmes sociaux, plaide l’économiste dans sa chronique.

    Disons-le d’emblée : l’enquête édifiante publiée par Le Monde sur les procédures intrusives et ubuesques subies par des milliers d’allocataires des caisses d’allocations familiales (CAF) pose des problèmes fondamentaux pour l’avenir de la Sécurité sociale et des services publics, en France, en Europe et dans le monde. En épluchant des milliers de lignes de code indûment dissimulées, en rencontrant des personnes fragilisées et des parents isolés injustement pourchassés pour des trop-perçus imaginaires, les journalistes ont montré les conséquences dramatiques de ces pratiques algorithmiques aveugles sur les existences quotidiennes.

    Encore faut-il préciser que les agents des CAF sont souvent (? ndc) les premiers à dénoncer ces pratiques imposées par leur direction et par les responsables politiques à l’institution sociale à laquelle ils sont attachés. Rappelons que les CAF gèrent avec des moyens limités non seulement les allocations familiales, mais aussi le revenu de solidarité active (revenu de base et complément de revenu pour les bas salaires), les allocations logement, celles destinées aux parents isolés ou aux personnes handicapées, les prestations liées aux gardes d’enfants, etc., soit au total près de 14 millions d’allocataires (environ la moitié des ménages).

    Les coûts de fonctionnement des CAF comme des caisses de l’Assurance-maladie et de l’ensemble des caisses de la Sécurité sociale ont toujours été extrêmement modestes : entre 2 % et 3 % des prestations versées suivant les cas, contre 15 % à 20 % pour les compagnies d’assurances privées. Cette efficacité publique est une bonne chose en soi, à condition toutefois de ne pas pousser trop loin dans cette direction.
    Le problème est que le pouvoir politique n’a cessé de faire pression sur les caisses pour réduire toujours davantage ces coûts. La situation s’est notamment dégradée à la suite de l’arrivée au pouvoir en 2007 de Nicolas Sarkozy, qui a mis en avant la nécessité d’une chasse sans merci à la fraude sociale et les allocataires soupçonnés de ruiner le système.

    Glorification des « premiers de cordée »

    Et qu’importe si toutes les études montrent que la fraude fiscale et l’évasion en col blanc portent sur des montants autrement importants. Puisqu’il est compliqué de s’en prendre aux plus riches, vengeons-nous sur les plus pauvres ! Cette glorification des « premiers de cordée » et cette stigmatisation des plus #pauvres (réputés incapables de « traverser la rue » pour trouver un emploi, et régulièrement accusés de coûter un « pognon de dingue ») se sont encore accentuées avec Emmanuel Macron depuis 2017. Sommées de débusquer les #fraudeurs et de faire du chiffre avec des moyens humains réduits, les CAF se sont alors lancées dans la dérive algorithmique mise au jour par les journalistes. [dès 2010, en fait,c-à-d sous Hollande ndc]

    Le pire dans cette évolution est que l’#idéologie_antipauvres finit par conduire à une dégradation générale de la qualité du service public. Si vous n’en avez pas fait l’expérience vous-même, demandez autour de vous. Depuis plusieurs années, si vous envoyez un message aux CAF sur l’interface prévue à cet effet, la machine vous répond que les messages traités actuellement sont ceux réceptionnés il y a trois mois, et que le vôtre devra attendre (six mois plus tard, il attend toujours).

    En revanche, si l’on vous reproche un trop-perçu, parfois fantaisiste, il faut payer tout de suite, sans recours possible. Pour ceux qui en ont les moyens, ces situations ubuesques sont pénibles mais gérables. Pour tous ceux dont les finances sont tendues, c’est insupportable. De toute évidence, les #CAF ne disposent pas des moyens humains permettant de rendre un service de qualité et de traiter correctement les usagers, ce qui est extrêmement douloureux pour toutes les personnes impliquées.

    Cette dégradation du service public se retrouve dans de multiples domaines, par exemple avec des délais de plus de six mois pour obtenir des papiers d’identité, des procédures de remboursement toujours trop lourdes auprès de l’Assurance-maladie et des mutuelles, ou encore l’opacité extrême des #algorithmes d’affectation dans l’enseignement supérieur, dans un contexte de pénurie de places et de moyens dans les filières les plus recherchées.

    Stratégie de droite

    La stratégie de la droite visant à stigmatiser les pauvres et les « assistés » comme responsables des maux du pays est doublement perdante : elle fragilise les plus modestes et conduit à la dégradation du service public pour tous et au règne du chacun-pour-soi, au moment même où nous aurions besoin de socialiser davantage de ressources pour pourvoir aux besoins criants dans la santé, l’éducation et l’environnement. La vérité est que c’est dans le secteur privé que se trouvent les gaspillages et les rémunérations indues, et non dans les caisses sociales et les services publics.

    Cette nouvelle idéologie antipauvres est d’autant plus inquiétante qu’elle est au cœur des recompositions politiques actuelles. La loi antisquatteurs adoptée fin 2022 par une coalition RN-LR-Renaissance en est l’incarnation. Elle montre aussi les impasses de cette approche : ce n’est pas en se défoulant sur les plus #précaires et en fragilisant l’ensemble des #locataires à grands coups de bail raccourci de location meublée et d’expulsion accélérée que l’on va résoudre les problèmes de logement des dizaines de millions de ménages mal logés et mal isolés.

    Cette question est aussi l’occasion de combattre le RN sur le seul terrain qui vaille : celui des faiblesses et des incohérences de son programme. La conversion sociale du RN est un leurre. Le parti reste profondément imprégné de libéralisme économique, comme le montre sa volonté de supprimer l’impôt sur la fortune immobilière, de la même façon que Jean-Marie Le Pen voulait supprimer l’impôt sur le revenu dans les années 1980. Il est plus que temps de sortir des obsessions identitaires actuelles et de remettre les questions socio-économiques au centre du débat public.

    https://seenthis.net/messages/1028926

  • À chaque modification sur Wikipédia, ce site sonne la cloche - Numerama
    https://www.numerama.com/politique/1584714-a-chaque-modification-sur-wikipedia-ce-site-sonne-la-cloche.html

    Pour se faire une idée de l’ampleur de ces modifications, un petit site existe : Listen to Wikipédia (http://listen.hatnote.com)

    Il suffit de cliquer sur le lien pour en comprendre le fonctionnement : chaque modification est représentée par un petit rond qui apparait sur un fond bleu profond. Plus le rond est grand, plus l’édition était conséquente (un gros bloc de texte est sûrement concerné).

    Présent ici depuis 2013 :-)
    https://seenthis.net/messages/138314#message162294
    https://seenthis.net/messages/201733

  • Karim Emile Bitar sur X :
    https://twitter.com/karimbitar/status/1733269762803732782

    Albert Einstein: “It’s simple common sense that we cannot ask for political rule over Palestine where two thirds of the population is not Jewish.
    We can ask for a bi-national status. Our Zionists’ intransigent position is difficult for me to grasp, it can only impair our cause.”

  • Next - Un roman graphique explique les logiciels libres aux enfants
    https://next.ink/119505/un-roman-graphique-explique-les-logiciels-libres-aux-enfants

    Ada & Zangemann est roman graphique de 60 pages qui se présente comme un « conte sur les logiciels, le skateboard et la glace à la framboise ». Il a été créé pour expliquer l’intérêt des logiciels libres aux enfants, mais semble aussi intéresser les adultes peu au fait de leurs vertus.

    Ce livre a été publié par la maison C&F Éditions, dirigée par Hervé Le Crosnier, dont la liste des auteurs fait référence en matière de numérique. On y trouve en effet des ouvrages de Stéphane Bortzmeyer, danah boyd, Anne Cordier, Cory Doctorow, Olivier Ertzscheid, Xavier de La Porte, Helen Nissenbaum, Tristan Nitot, Zeynep Tüfekçi, Fred Turner...
    Le risque d’enfermement et de dépendance…

    Elle raconte l’histoire d’Ada (en référence à Ada Lovelace, la première personne à avoir réalisé un véritable programme informatique), une jeune fille curieuse, et de Zangemann, un inventeur mondialement connu et immensément riche, semble-t-il inspiré de Steve Jobs et Elon Musk. Les enfants et adultes « adorent ses fabuleuses inventions », qui vont des skateboards sonores à la machine à glace capable de mixer n’importe quel parfum.

    Or, résume François Saltiel dans sa chronique numérique Un Monde connecté sur France Culture, Zangemann prend « un malin plaisir à imposer ses goûts grâce à ces millions de machines connectées dont il est le seul à avoir la clef », jusqu’à ce que soudainement, les skateboards électroniques des enfants buguent et les glaces ont « toutes le même parfum ».

    Ada va alors découvrir comment Zangemann « contrôle ses produits depuis son ordinateur en or ». Elle découvre également, « sur un Internet libre », comment bricoler et programmer avec ses amis des objets informatisés qui échappent aux décisions de Zangemann, « pour tenter de reprendre la main sur ce monde numérique, et ne plus en être une esclave ».

    #Ada_Zangemann #Logiciel_Libre

    • Malheureusement Ada n’apprend pas comment « bricoler » un logement décent, une fileuse à laine, et des outils de maraichage, afin qu’elle, ses amis, et sa famille puissent subvenir à leurs besoins sans argent et sans informatique, et donc n’être réellement plus des esclaves. 🤓

      (Parce que bon vouloir ne plus être esclave en perpétuant sans jamais l’évoquer l’esclavage très direct et massif des milliers d’africains dans les mines à la fois des métaux de l’informatique + et des millions d’africains et asiatiques dans les décharges quand on les jette + de tous ceux qui extraient l’uranium pour nos consos électriques d’informatique en augmentation permanente, etc, etc. Bon. Bah. Libération bourgeoise quoi.)

    • C’est complètement vrai.
      Mais on peut aussi objecter que le logiciel libre ne doit pas tant être pris pour son coté « logiciel » (donc silicium, métaux rares, pollution, voracité énergétique...) mais pour son coté « libre », qui est plutôt une exception dans un monde néo-capitaliste.

      Et de plus, comme ce sujet touche majoritairement les bourgeois, c’est l’occasion rêvée de leur inculquer des notions libristes, avec l’espoir qu’un jour, ils feront le parallèle avec autre chose que l’informatique : la propriété intellectuelle, la presse, l’éthique, la terre, les communs, les frontières, l’argent...

      Se dire que ce n’est pas du temps perdu que d’aller éduquer une fille de grands-bourgeois pour éventuellement contrecarrer tout ce qu’elle apprendra en école de commerce. Forger une rebelle de salon, quoi.

      Ada attagirl !

      On avait déjà entamé ce débat : https://seenthis.net/messages/986827

  • World Nuclear Industry Status Report 2023
    https://www.worldnuclearreport.org/-World-Nuclear-Industry-Status-Report-2023-.html

    Et voilà, le dernier rapport sur le nucléaire civil est en ligne : 549 pages 😎
    La spécificité de l’opus 2023 : le volet économique

    The World Nuclear Industry Status Report 2023 (WNISR2023) assesses on 549 pages the status and trends of the international nuclear industry. It provides a comprehensive overview of nuclear power plant data, including information on operation, production, fleet age, and construction. The WNISR assesses the status of newbuild programs in existing as well as in potential newcomer nuclear countries, and looks at the status of Small Modular Reactor (SMR) development.

    WNISR2023 contains a special focus chapter on Nuclear Power Economics and Finance that assesses how persistent competitive pressures force the nuclear sector to rely on increasing state support. Further focus chapters include an expanded analysis of U.S. nuclear policy, including its multiple new subsidy mechanisms, as well as an assessment of the struggling South African nuclear program amidst a continued electricity crisis. The report also looks at the history of Germany’s phased-out nuclear fleet until its last three reactors were closed in April 2023, and scrutinizes the difficulties that neighboring France has been facing in a historically catastrophic year of nuclear performance. The situation of the Russian nuclear industry, as well as complex implications of the international interdependencies with nuclear players in other countries, are subject to closer scrutiny. A United Kingdom Focus looks at the many challenges of operation, decommissioning, ongoing construction, and future prospects.

    The Fukushima Status Report provides an overview of ongoing onsite/offsite challenges of the 2011-disaster, as well as legal developments regarding citizens’ health and compensation claims. The Decommissioning Status Report looks at the current situation of the now over 210 closed nuclear power reactors, close to one third of all units in the world that have generated electricity at some point. The chapter Nuclear Power vs. Renewable Energy Deployment provides an overview of the increasing gap between the development patterns of the two electricity generating technologies. Annex 1 offers an overview by region and country of all operating nuclear programs not covered in the focus chapters.

    Seven interdisciplinary experts from Canada, France, Germany, Japan, South Africa and the U.K., from top think tanks like Chatham House in London and prestigious academic institutions like Nagasaki University, University of British Columbia, Technical University of Berlin, and the University of Johannesburg, have contributed to the report, along with a data engineer, numerous proofreaders, and two artistic designers.

    The foreword was provided by Stephanie Cooke, Opinion Writer for Energy Intelligence, and former Editor of Nuclear Intelligence Weekly.

    You can download the PDF version of the 2023 Report:

  • Elijah J. Magnier 🇪🇺 sur X : Will Israel open fire on Lebanon as it did on Gaza? https://twitter.com/ejmalrai/status/1733183225646727519

    Israeli Defence Minister Yoav Galant has warned that he may resort to military intervention to force Hezbollah to withdraw 40 kilometres from the Lebanese border. The question is whether Israel will follow through on this threat, potentially opening a new front during or after the ongoing conflict in Gaza.

    Since the beginning of the Al-Aqsa flooding battle, Hezbollah has been actively involved in supporting the Palestinian cause. This support has been demonstrated through direct action, such as attacks on Israeli positions in the seven Lebanese-occupied villages and the Lebanese-Israeli borders-disputed territories.

    Hezbollah’s strategy seems to focus on maintaining a specific operational boundary. When Israeli forces bombed beyond 2 to 5 kilometres into Lebanese territory in retaliation for attacks, Hezbollah responded by targeting Israeli positions at the same depth. This tactic sends a clear message to Israel.

    It underlines Hezbollah’s commitment to enforcing the battle lines it has drawn and imposing its rule of engagement over Israel. Hezbollah has made it clear that any violation of these lines, particularly attacks on civilians or the press, will be met with an immediate and equal response, which has happened on more than one occasion.

    This stance reflects Hezbollah’s determination to mirror Israel’s actions and ensure that any escalation or breach of the established boundaries will not go unchallenged. This approach highlights the tension and complexity of the conflict, where each party’s actions directly influence the other’s response, maintaining a delicate balance of power and confrontation but walking on the edge of the abyss.

    Israel has used the advanced Merkava 4 tank equipped with the TROPHY laser missile interceptor system since 2011. This development followed the 2006 war with Israel and the encounter in Wadi al-Hujair, southern Lebanon, where Lebanese resistance forces targeted numerous tanks in a historic event known as the Israeli “tank massacre”. Despite its advanced technology, the TROPHY system was deemed ineffective during the Gaza war. Israel had to revert to the older Merkava 3 tanks after the Merkava 4 tanks were hit and destroyed by resistance forces at close range, despite their protection systems. Israel considered the Merkava 4 to be unsuitable for the battle of Gaza and deployed it on the Lebanese borders. The Israeli Merkava tank, equipped with an Israeli-made 120 mm MG 253 smoothbore gun, has a maximum range of 4,000 metres.

    On the other hand, Hezbollah has used in the latest conflict a variety of weapons, including kamikaze drones and “Burkan” rockets with explosive payloads ranging from 500 kilograms to 2 tonnes, to name but a few. In addition, Hezbollah has fired several types of laser-guided missiles, notably the KORNET 9M133-1TB and other models capable of firing two laser-guided missiles simultaneously and hitting targets over 8,000 metres away. Since the beginning of the conflict, Hezbollah has been targeting dozens of Merkava tanks stationed along the Lebanon-Israel border with considerable success and without noticing any interception from the Trophy.

    This consistent and focused effort by Hezbollah has reportedly prompted a strategic response from Israel, hiding or repositioning its tanks away from border areas. This move can be seen as an acknowledgement of the threat that Hezbollah’s capabilities pose to Israeli armoured units in these regions.

    Keeping the tanks away from the border is a tactical decision aimed at reducing vulnerability and destruction and minimising the risk of further Israeli casualties. This development underlines the dynamic and evolving nature of the military strategies of both sides in this conflict, as each adapts to the capabilities and actions of the other. It reflects Israel’s cautious approach to a formidable adversary and a border confrontation’s challenging terrain and circumstances.

    Given these capabilities, Hezbollah can effectively target and destroy tanks at considerable distances, engaging them several kilometres before the tanks can use their guns within their effective range. This tactical advantage becomes particularly relevant in the context of Israel’s intention to partially invade Lebanon to push Hezbollah 40 kilometres from the border. Should Israel attempt a ground incursion to achieve this objective, Hezbollah’s rocket capabilities pose a significant threat to Israeli tanks, potentially affecting the dynamics and outcome of such a military operation. Israel would, therefore, consider carpet bombing, which has never succeeded in dislodging Hezbollah or degrading its capabilities.

    Hezbollah has reportedly carried out frequent attacks on Israeli tanks, barracks, radar and communications systems, with an estimated frequency of 7 to 13 attacks per day. This sustained rate of attack is said to have caused significant casualties on the Israeli side.

    Israel is concealing the extent of its human losses out of concern for the possible reactions of the Israeli public, who might react with alarm or unrest if they were fully aware of the scale of the losses.

    This situation underlines the intense and ongoing nature of the conflict, with both sides engaged in a constant exchange of hostilities. Israel’s secrecy about its casualties is indicative of the sensitivity of public opinion in times of conflict and the impact it can have on national morale and political stability. It also reflects the strategic considerations governments and militaries must weigh when managing information in conflict, balancing transparency against the potential impact on public opinion and national security. Prime Minister Benjamin Netanyahu is already struggling to hold his government together and remain in office amid widespread Israeli dissatisfaction with his performance before the war and on 7 October.

    The significant escalation of the undeclared conflict has had a major impact on the civilian population. On Lebanese territory, the exchange of bombardments has destroyed more than 1,000 Lebanese civilian homes along the borders and displaced several thousand. In addition, the intensity and impact of the hostilities have forced tens of thousands of Israeli settlers to flee from areas near the Lebanese border to the Eilat region on the Red Sea. The erecting of tents for these displaced persons indicates a large-scale and rapid response to accommodate them. These settlers, who met with Israeli Prime Minister Netanyahu and Defence Minister Gallant, have reportedly expressed a firm stance: they refuse to return to their homes as long as Hezbollah’s “Al-Radwan” special forces remain positioned along the border. This sentiment is driven by fears stemming from threats by Hezbollah’s secretary-general, Sayyed Hassan Nasrallah, to cross the borders to “conquer the Galilee”, a reference to an action carried out years later by Hamas in the 7 October attack on settlements around Gaza.

    The prospect of a ground invasion of Lebanon, therefore, looks increasingly unlikely, especially given the formidable presence and capabilities of Hezbollah forces along the border and inside southern Lebanon, equipped with advanced weapons and ample ammunition. Netanyahu’s statement that south Lebanon and the Beirut suburbs could be turned into a devastated region similar to Gaza and Khan Yunis suggests a strategy that relies more on air and artillery bombardment, identical to the tactics used in Gaza.

    The influx of munitions into Israel from American and European sources since the beginning of the Gaza conflict has been a notable factor in supporting the bombardment of Gaza. These supplies have enabled Israel to carry out extensive bombing campaigns, resulting in significant destruction of homes, infrastructure, electricity and water supplies, schools and civilian casualties. The world’s reaction to Israel’s violation of international law and crimes against humanity reduces the West’s appetite for supplying Israel with ammunition and weapons for another war against Lebanon.

    The role of international support, and in particular, the reluctance of the United States to see another war turn into a regional conflict, is a crucial factor in this equation. However, the intense and devastating Israeli bombardment has not led to any form of surrender by the Palestinian resistance fighters, nor has it resulted in a decisive military victory. For example, the situation in the Jabalia camp in northern Gaza, which the Israeli forces occupied weeks ago but faced fierce resistance, resulted in 50 resistance attacks in one day on Thursday. Despite the occupation of the area, the ongoing urban fighting is a testament to the complex and protracted nature of this conflict. It highlights the challenges that conventional military forces often face in urban and guerrilla warfare scenarios, where the occupation of territory does not necessarily translate into control of the situation.

    The effect of Hamas’s rocket attacks in driving half a million Israeli settlers from their illegal homes underscores the physical and psychological impact of such military action despite the inaccuracy and limited destructive power of these rockets. Hezbollah’s unique strategic position and capabilities are significant compared to other regional groups. They can cause the displacement of over a million Israelis and invite them to return to their countries of origin.

    As a vital part of the Axis of Resistance and closely aligned with Iran’s national security interests, Hezbollah has significant military capabilities, particularly in missile technology. These include supersonic surface-to-surface missiles, rockets with payloads of up to 2 tonnes, and precision-guided missiles carrying over 450 kg of explosives that could target critical infrastructure and strategic sites in Israel and the Mediterranean (oil platforms).

    Hezbollah’s ability to target critical Israeli assets such as airports, ports, oil and gas facilities, water desalination plants, power stations, military barracks and command centres underlines the serious threat they pose. The proximity of these strategic Israeli sites to the Lebanese border (Haifa and Tel Aviv are within 20 to 60 km) makes them viable targets for Hezbollah’s missile arsenal.

    The potential consequences of an Israeli scorched-earth policy in Lebanon underline the escalatory potential of this conflict. In such a scenario, Hezbollah could retaliate with significant force, potentially causing considerable damage to Israel’s infrastructure and economic stability. Such an escalation could be catastrophic, potentially sending Israel’s development and stability back to the Stone Age.

    Israel is using its Western connection to try to achieve some calm for the settlers through the implementation of UN Resolution 1701. This resolution, which was supposed to resolve the conflict and keep Hezbollah at a distance of 40 km from the Lebanese borders, has, in fact, not affected Hezbollah’s strategic positioning or decisions. Israel’s efforts to involve France and the US as mediators in talks with the Lebanese government illustrate the diplomatic complexity of the situation.

    Israel’s proposal that Hezbollah vacates the borders in exchange for an Israeli withdrawal from Lebanese territory represents a significant diplomatic overture. However, Hezbollah’s response to such an offer may require more work. The non-state actor may welcome indirect dialogue between the Lebanese and Israelis and a complete Israeli withdrawal. Still, he may not necessarily see this as a reason to withdraw from the borders or to offer Israel undeserved gifts.

    Hezbollah’s deployment in southern Lebanon, backed by an agreement with the Lebanese government endorsing a tripartite strategy in which the “army, the people and the resistance” work together to protect Lebanon, underpins its position. This agreement provides Hezbollah with a rationale for maintaining its border presence and frames it as an essential aspect of Lebanon’s defence strategy. In this context, Hezbollah’s reluctance to make concessions to Israel, especially in exchange for territory that arguably justifies its border deployment, is guaranteed.

    The conflict is far from resolved, and the parties are still considering all options. The possibility of Hezbollah taking the initiative and possibly launching attacks on Israel to reduce Tel Aviv and Haifa, as well as Gaza and Khan Younis, with significant religious justification, indicates a shift in the rules of engagement and is still on the table. This suggests that the battle is still in its early stages, with future developments unpredictable and dependent on many military and diplomatic factors.

    Hamas is telling the members of the Axis of Resistance that it is still at the beginning and that it has all its military capabilities.

    Therefore, Hezbollah still has time to decide on its next move. Israel is still in the middle of its battle, which is far from over.

  • CulturalHusbandry sur X :
    https://twitter.com/APhilosophae/status/1732910829110956033

    Thread
    Remember that house that just blew up in Arlington? Well things are not exactly as they seem.

    Hang on, here we go…

    Let’s go step by step. The house is owned by a man named James Woo.

    Where was James Yoo’s house?
    844 N. Burlington Street Arlington, VA

    Who is James Yoo’s father?
    James Yoo’s father, Ki Hong Yoo, American University (CIA cutout), wrote plan to retake North Korea with bioagents for President of South Korea in this picture.

    Who is James Yoo’s mother?
    James Yoo’s mother, Anne Shinn Yoo, US State Dept/CIA, Voice of America lead broadcaster for South Korean division of US propaganda mouthpiece Voice of America.

    Who was James Yoo?
    James Yoo had a long career but his most notable job was a"Head of Global Information and Physical Security" at Global Crossing.

    What was Global Crossing?
    It was espionage central and an international spying apparatus that is still in operation today.

    Who founded Global Crossing?
    Gary Winnick founded the company in 1997.

    Is Gary Winnick still alive?
    Gary Winnick died on November 4th, exactly one month before James Yoo’s house exploded.

    Who sat on the board of Global Crossing?
    Members of the board include Secretary of Defense William Cohen, CEO of JPMORGAN Private Bank Elena Lagomasino, and Assistant Secretary of Defense Richard Pearle Elena was also Gary Winnick’s “personal banker”

    What business was Global Crossing involved in?
    Global Crossing managed inter-continental fiber-optic lines.

    etc.

    je ne sais pas ce que ça vaut, ça a l’air crédible…

    • premier hit de mon goOgLe pour « James Yoo » (avec un Y, le W c’est son 2e prenom on dirait)

      https://www.washingtonpost.com/dc-md-va/2023/12/05/arlington-house-explosion-james-yoo

      Yoo stated that his mother’s death in 1992 after an extended stay in a hospital saddled him with more than $500,000 in debt, and that he was laid off from his job in 2003 as head of security for a telecommunications company, Global Crossing, that is no longer in business. Records show he sold a property in McLean, Va., for $1 million in 2021, after being ordered to do so by a judge in his divorce case.

      In legal filings, Yoo stated that his father had been an adviser to a South Korean presidential candidate and that his mother had been a U.S.-based journalist reporting on Korean issues. In a 2016 email to his sister, included in one complaint, he indicated he was getting therapy but that it was “a long and slow process.”

      Razzan Nakhlawi, Justin Jouvenal and Teo Armus contributed to this report.

    • merci !

      y a bien Global Crossing, mais il y a 20 ans…
      Avec cette boîte, disparue par rachat en 2011, il y a matière à complotisme.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Global_Crossing

      le fil X ci-dessus y voit, sans surprise, des personnes qui font penser (le terme n’est pas utilisé) à l’État profond…

      Who sat on the board of Global Crossing?
      Members of the board include Secretary of Defense William Cohen, CEO of JPMORGAN Private Bank Elena Lagomasino, and Assistant Secretary of Defense Richard Pearle Elena was also Gary Winnick’s “personal banker”

      What business was Global Crossing involved in?
      Global Crossing managed inter-continental fiber-optic lines.

      NB : j’aime bien la pédagogie de type catéchisme de Saint Pie X…

  • Marxismus-Konferenz: Treffen der modernen Marxisten in China
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/marxismus-konferenz-marx-reloaded-treffen-der-modernen-marxisten-in

    7.12.2023 von Holger Friedrich - Alexey Vinogradov, Leiter des Instituts für Fernöstliche Studien an der Moskauer Lomonossow-Universität, ist ein Vordenker bei vielen außenpolitischen Diskursen mit maßgeblichen Politikern östlich der Elbe. Er ist des Englischen genauso fließend mächtig wie des Chinesischen, ein Wissenschaftler, unverdächtig des Populismus.

    Für die nächste Ausgabe der unter seiner Leitung herausgegebenen außenpolitischen Fachzeitschrift Far Eastern Affairs hat er ein grundsätzliches Thema gefunden: „Marxismus 2.0“. Was er damit meint, erläuterte er in einer Pause auf der 13. Konferenz des Welt-Sozialisten-Forums. Der Tagungsort: Peking. Zeitpunk: eine Woche vor den EU-Konsultationen unter der Leitung der EU-Kommissionspräsidentin Ursula von der Leyen und Chinas Staatschef Xi Jinping.

    Es ging um die „Globalisierung 2.0“

    Die chinesische Administration hatte zu dieser außergewöhnlichen Konferenz geladen. Das Vorhaben bestand darin, über Stand und Ausblick sozialistischer Konzepte zu diskutieren. Veranstaltet und organisiert wurde die Tagung vom Institut für Marxistische Studien, dem Thinktank der Kommunistischen Partei Chinas. Vom 28. bis 30. November fanden sich in Peking 80 Vertreter aus 34 Ländern ein. Die größten Gruppen stellten mit jeweils sechs Teilnehmern Argentinien und Russland. Die USA, Italien und die Türkei waren mit jeweils vier Teilnehmern die zweitgrößte Gruppe. Vertreter aus Ländern wie dem Vereinigten Königreich, Spanien sowie weitere 50 Teilnehmer aus den BRICS-Staaten Afrikas, Asiens und Südamerikas waren ebenso gekommen.

    Die chinesische Seite war mit beachtlichen 120 Teilnehmern vertreten, darunter führende chinesische Soziologen und Gesellschaftswissenschaftler. Drei Tage lang wurden innenpolitische und außenpolitische Perspektiven ausgetauscht. Vorträge im klassischen Stil kommunistischer Organisationen und offene Debatten prägten das Bild. Hervorzuheben sind Vertreter wie Wang Wen, Professor an der Renmin University of China und Dean des Chongyang Institute for Financial Studies oder Wang Zhongbai, ordentlicher Professor sowie Managing Editor des World Review of Political Economy, ebenso führende Vertreter der Parteiorganisationen aus dem administrativen Apparat wie Xin Xiangyang, Dean of Academy of Marxism, CASS. Die Teilnahme von Vertretern des Zentralkomitees stellte eine deutliche Aufwertung der Veranstaltung im Vergleich zu den Vorjahren dar.

    Übergeordnet ging es um einen ergebnisoffenen Austausch unterschiedlicher Perspektiven zur Entwicklung der weltweiten Zusammenarbeit, um die „Globalisierung 2.0“.

    Erste und zweite Welle der Globalisierung

    Die erste Welle, die „Globalisierung 1.0“, war – so der einhellige Konsens bei den Teilnehmern – durch frei fließendes Kapital des Westens stimuliert. Um Profite zu maximieren, verfolgte der Westen das Ziel, möglichst kostengünstig Produktionen zu verlagern. So entstanden in ärmeren Ländern partiell moderne Infrastrukturen sowie Arbeitsplätze. Die Profite wanderten jedoch nicht in die lokalen Sozialsicherungssysteme, sondern in die Bilanzen der westlichen Unternehmen und kamen den reicheren Bevölkerungsschichten des Westens zugute.

    Gleichzeitig geriet die ärmere Bevölkerung in diesen Ländern durch dieses weltweite Lohn-Dumping stärker unter Druck, was sich unübersehbar in den Zahlen im Wachstum des Niedriglohnsektors sowie dem stagnierenden Reallohn-Wachstum erkennen ließ. Die Teilnehmer der Konferenz in Peking beobachten als politischen Fallout einen politischen Rechtsruck in Ländern wie den Niederlanden, Italien oder in Deutschland. Auch die als instabil eingeschätzte Situation in den USA mit der anstehenden Wahl 2024 wird als Folge dieser ersten Welle der Globalisierung gesehen.

    Die „Globalisierung 2.0“ würde sich dagegen durch eine administrativ gestaltete, ausgleichende Entwicklung auszeichnen, die auf drei Prinzipien beruhe: Der wirtschaftlichen Entwicklung zu wechselseitigem Nutzen, der Gewährleistung von Sicherheit, weswegen die Missionen strikt friedlich organsiert würden; sowie der Unterstützung lokaler Zivilisationen, was den Verzicht auf hegemonialen Anspruch bei Kulturen oder Gesellschaften bedeute, beispielsweise in Form des vom Westen immer wieder praktizierten Versuchs des „Demokratieexports“.
    Die wirtschaftliche Basis Deutschlands erodiert

    In mehreren Redebeiträgen spielte außerdem das erkennbare Bemühen eine große Rolle, sich von westlichen Ländern wie dem Vereinigten Königreich, Belgien, Frankreich oder den USA im Zuge der De-Kolonialisierung zu emanzipieren. Protagonisten dieser Debatte waren die Vertreter Kenias, Argentiniens und Spaniens. Die US-Vertreterin Rossana Cambron, Co-Chefin der Kommunistischen Partei der USA, thematisierte Rassismus-Erfahrungen.

    Für einen europäischen, zumal deutschen Beobachter interessant war die aufkeimende Diskussion über die „moralische Kontamination“ – ein in China eingeführter Begriff für die Unglaubwürdigkeit westlicher Positionen und deren politischer sowie medialer Elitenvertreter.

    Im Vortrag von Wang Wen wurde respektvoll (doch in der Sache für asiatische Verhältnisse deutlich) darauf hingewiesen, dass Unverständnis herrsche über die geringe Komplexität deutscher Argumentationen, wie sie im Auswärtigen Amt artikuliert würden. Die grüne politische Kraft in Deutschland wäre aus der Friedens- und Umweltpolitik erwachsen. Heute sei diese Partei maßgeblich dafür verantwortlich, dass Deutschland nach den USA über die größten externen Militärausgaben verfüge und dass sich die deutsche Umweltbilanz durch stärkere Kohleverstromung, LNG-Importe sowie durch übermäßige Regulation drastisch verschlechtere und weiterhin verschlechtern werde. Zudem erodiere die wirtschaftliche Basis Deutschlands.

    Die grüne Revolution findet nicht in Deutschland statt

    Nachdem China vor wenigen Wochen mitgeteilt hat, sechs Jahre früher als international zugesagt den Co2-Peak-Point zu erreichen und ab 2024 schrittweise frei von fossilen Trägern zu sein, stellte Wang Wen die Frage, was die grüne politische Kraft in Deutschland der Welt außer schlechten Ergebnissen für die deutsche Bevölkerung eigentlich mitzuteilen hätte.

    Dass diese Äußerungen nicht als Propaganda abzutun sind, kann auf Chinas Straßen beobachtet werden. Der Großteil neuer Fahrzeuge wird elektrisch betrieben. Deutsche Hersteller, bisher Marktführer in China und ihre Profitabilität für den deutschen Steuerhaushalt weitgehend in China begründend, fristen auf Chinas Straßen bei elektrischen Modellen nur noch ein Nischendasein. Sofern die wenigen deutschen E-Autos verkauft werden, gelingt dies oft nur mit massiven Rabatten. Die Wettbewerbsfähigkeit unserer Angebote scheint nicht mehr gegeben zu sein.

    Gleiches gilt für den chinesischen Markterfolg von Technologien für regenerative Energien. Die oftmals von den Grünen in Deutschland beschworene grüne industrielle Revolution findet statt – nur eben in und aus China heraus.

    Westliche Vorwürfe gegenüber China

    Die „moralische Kontamination“ wird aus Sicht Chinas und des globalen Südens unter anderem an zivilen Kriegstoten gemessen, sowie an der Vielzahl lokaler kriegerischer Konflikte als auch am massiven Einsatz von Sanktionen, welche im Widerspruch zur Idee des freien Handels als Grundkonstrukt freier Gesellschaften stehen.

    Auch die durch den Vorwurf von Menschenrechtsverstößen belastete Kontroverse zur uigurischen Minderheit fand Eingang in den Diskurs. So wurde dargelegt, wie der deutsche Aktivist Adrian Zenz von westlichen Institutionen aufgebaut wurde, um das Uiguren-Thema weltweit in einer Diskreditierungsmechanik zu positionieren.

    Die chinesische Seite erklärte die Ereignisse anders als der Westen und verwies darauf, wie islamischer Fundamentalismus schrittweise eingehegt und die innerchinesische Terrorwelle vor vielen Jahren gestoppt worden sei. Auch hier wurden Vergleiche zum Vorgehen der USA (mit Beteiligung der Bundeswehr) in Afghanistan, Irak, Libyen sowie die aktuelle Entwicklung in Gaza herangezogen und offen im Plenum gefragt, was im Kern durch die westlichen Vorwürfe an China erreicht werden solle.
    Politisches Versagen

    Die aus chinesischer Sicht rein westlichen Referenzpunkte für einen Krieg gegen den Terror – die Anschläge in Paris, Madrid und London, 09/11 in New York und die eskalierten Kriege in Afghanistan oder im Irak mit unzähligen Ziviltoten sowie nachgewiesenen, aber nie international gesühnten Kriegsverbrechen – würden als moralischer Kompass kaum taugen.

    Auch das als eskalativ beschriebene Vorgehen Israels in Gaza wurde als politisch ineffektiv im Kampf gegen islamistischen Fundamentalismus bezeichnet; zumal sich zeige, dass die Geiselbefreiung in keinem nachvollziehbaren Zusammenhang mit den kriegerischen Maßnahmen gegen die Zivilbevölkerung stünde. Die steigende Wahrscheinlichkeit, dass diese eskalative Gewalterfahrung der israelischen wie der palästinensischen Zivilbevölkerung in nächsten Generationen fortgeschrieben werde, müsse gleichermaßen als politisches Versagen eingeordnet werden.

    Der Westen müsste konstruktive Schlüsse ziehen

    Dies zeigte sich in einer Randdiskussion über „West-Asien“, wie die Region des Nahen Ostens in China bezeichnet wird. Auch die Entwicklungen in Osteuropa werden unter diesem Gesichtspunkt beurteilt: „A war is a fault“, dies scheint gegenwärtig das Credo der Kommunistischen Parteien in allen Ländern zu sein. Die aktuelle Situation in der Ukraine wie auch in Israel sahen die Vortragenden als ein Versagen westlicher Außenpolitik: Man sei nicht in der Lage gewesen, die seit langem bekannten Gegensätze der Konfliktparteien auszubalancieren.

    Folgerichtig seien die Konflikte in der Ukraine sowie in Israel eskaliert und drohten nun, sich auf lange Zeit zu verfestigen. Die Vortragenden interpretieren es als große Schwäche der russischen, der US- und der israelischen Administration, sich in diese Situationen manövriert zu haben.

    Dem interessierten Beobachter drängte sich der Eindruck auf, dass die chinesischen Vertreter die innere Mechanik westlicher Hegemonialpolitik seit Richard Nixon und Henry Kissinger verstanden haben und nun schon seit längerem darauf warten, dass der Westen eigene und konstruktivere Schlüsse zieht.

    Die Suche nach einem Ausweg

    Auf Nachfrage wurden die Diskussionen des Westens über „De-Risking“ und „De-Coupling“ als Angst vor fairem wirtschaftlichem Wettbewerb eingeordnet. Hier wurde auf die fachlich nach wie vor nicht belegten Vorwürfe gegen den Telekommunikationskonzern Huawei hingewiesen, dessen Produktangebot schon länger europäischen Anbietern wie Ericsson oder Nokia überlegen sei und der sich anschicke, US-Marktführer wie Cisco oder den bisher erfolgreichen südkoreanischen Anbieter Samsung zu attackieren.

    Das wechselseitige Misstrauen zwischen der US- und der chinesischen Administration ist nach den flächendeckenden Abschaltungen von US-Netzwerktechnologien in Russland und ehemaligen CIS-Staaten in Zentralasien in den Tagen nach dem russischen Angriff auf die Ukraine weiter gestiegen. Die Suche nach einem Ausweg aus diesem nicht nur technologischen Dilemma hat gerade erst begonnen, da eine vollständige Entkopplung in der weltweiten Kommunikation unrealistisch zu sein scheint.

    Ein Versionsupdate des „Marxismus 2.0“

    Einig waren sich die Teilnehmer, dass der Kuchenanteil am Welthandel für die G7 zwangsläufig kleiner wird – begründet wird dies mit demografischen Faktoren, mit einer gerechteren Verteilung von Wohlstand und mangelnder Leistungsbereitschaft des Westens im nunmehr dynamischeren globalen Wettbewerb.

    Den politisch restriktiven Reaktionsmustern des Westens würde man abseits der militärischen Absicherung in drei zivilen Segmenten entgegengetreten: dem Aufbau sanktionsunabhängiger kritischer Infrastruktur mit eigenständiger Chip-Industrie, Netz- und Cloud-Infrastruktur; im Zahlungsverkehr mit eigenständigen grenzüberschreitenden Zahlungssystemen; sowie mit unabhängigen Logistikstrecken, die in der mittlerweile etablierten Belt-and-Road-Initiative gebündelt werden.

    Als politisches Ziel, so ist aus der Konferenz der Sozialisten zu schlussfolgern, verfolgt eine sich entwickelnde „Globalisierung 2.0“ den wechselseitigen nationalen Interessenausgleich in einer multipolaren Weltordnung. Dahinter schimmerte in den Beiträgen der Redner das Zielbild einer klassenlosen Gesellschaft mit globaler Perspektive. Ein Zielbild, welches 1848 in einem programmatischen Text der Deutschen Karl Marx und Friedrich Engels umrissen wurde, dem Kommunistischen Manifest, das mit den Worten begann: „Ein Gespenst geht um in Europa …“.

    Auf die Ausführungen des Moskauer Wissenschaftlers Alexey Vinogradov in Peking zurückkommend: Ein Versionsupdate des „Marxismus 2.0“ könnte demnächst verfügbar sein.

    Holger Friedrich ist Verleger der Berliner Zeitung. Er war als Referent auf dem Kongress anwesend.

  • "« Quand on tue dix fois plus de personnes que sa cible volontairement, on est dans une guerre contre les palestiniens, et non plus contre le Hamas » par Guillaume Ancel, ancien officier de l’armée, écrivain La suite :
    ➡️ https://t.co/IJNgl1FO9n
    🎧en podcast https://t.co/iA4QuHBys9
    https://t.co/HUG8yIxtF5" / X
    https://twitter.com/Ccesoir/status/1732165702772044256

    ❝« Quand on tue dix fois plus de personnes que sa cible volontairement, on est dans une guerre contre les palestiniens, et non plus contre le Hamas »
    « Nous les analystes militaires, on pense qu’on en est à entre 20 et 30 000 morts à ce stade. Et il faut ajouter que dans ce type de bombardement on fait 4 fois plus de blessés. Ça veut dire qu’on a largement dépassé les 120 000 blessés ou tués. Pardon, mais c’est un carnage » https://twitter.com/MrPropagande/status/1732347902851235860
    @guillaume_ancel

    #massacre #crime_de_masse

  • Un commentaire de lecteur approfondi sur la guerre en #Ukraine et la destruction du concept d’#Europe par les #États-Unis

    https://lostineu.eu/hoffnung-auf-europa-schwindet-orban-bei-macron-und-die-spur-des-geldes

    Il faut à mon avis rendre hommage aux Etats-Unis. Avec la guerre en Ukraine, qu’ils ont préparée stratégiquement depuis longtemps selon le scénario de Brezinski, ils voulaient à tout prix élargir l’écart entre la Russie et le cœur de l’Europe afin d’écarter toute concurrence imminente. Ils ont aujourd’hui atteint cet objectif de manière si complète et durable que, dorénavant, plus aucune herbe ne pourra pousser entre l’Europe, et en particulier l’#Allemagne, et la #Russie. …

    • der vollständige Kommentar:

      Man muss den USA hier m.E. Respekt zollen. Mit dem Ukrainekrieg, den sie von langer Hand strategisch nach dem Drehbuch von Brezinski vorbereitet haben, wollten sie den Abstand zwischen Russland und Kerneuropa wieder vergrößern, um sich drohende Konkurrenz vom Leibe zu halten. Sie haben diese Ziel Stand heute so umfassend und nachhaltig erreicht, dass bis auf weiteres kein Gras mehr zwischen Europa und insbesondere Deutschland und Russland wachsen kann.

      Um dieses Ergebnis zu erzielen haben die USA bisher nur überschaubare Mittel aufgeboten. Fünf Milliarden Euro zur Bewerkstelligung des Maidan (nach Auskunft von Frau Nuland), ein paar Ladungen abgängiger Waffensysteme ein ein paar zig Milliarden für den Krieg und die Stützung des Staates Ukraine. Ein Teil der Waffenlieferungen der USA dürfte nicht einmal unentgeltlich erfolgt sein, sonst hätte es keiner #Lend&Lease Beschlüsse in den USA bedurft.

      Auf dem weg sind die USA die verhassten #Nordstream Pipelines losgeworden. Nicht nur, dass sie dafür Sündenböcke parat haben. Sie haben sogar bewirkt, dass sich unter den Regierungen Europas nicht eine einzige findet, die die richtigen Fragen stellt und den Willen zur Aufklärung aufbringt.

      Jetzt ziehen sich die USA zum bestmöglichen Zeitpunkt zurück. der Konflikt ist aktuell kaum durch Verhandlungen auflösbar. Russland hat gewonnen und wird die Bedingungen diktieren können. Das Verhältnis Russlands zu Europa ist zerrüttet. Und die richtig großen Geldausgaben stehen erst noch vor der Tür, namentlich der Wiederaufbau und die Alimentierung der Ukraine und die Sicherung einer drastisch vergrößerten und extren gefährlich gewordenen Grenze nach Russland. All dies wird Europa zu bezahlen haben. Zuzüglich der Entgelte für die US-Waffenlieferungen (Lend&Lease).

      Das Glanzstück ist aber, dass die EU ernsthaft die Aufnahme der Ukraine anstrebt, während der #Nato Beitritt schon fast abmoderiert wurde. Dadurch wird es für #Europa unmöglich, sich diesem Fass ohne Boden zu entziehen und der Graben nach Russland wird noch einmal deutlich vertieft. Und die USA können ihr Spiel über die Nato weitertreiben, ohne dafür signifikant geradestehen zu müssen.

      #Putin hat schon verlautbart, dass er sich konstruktive Politik mit den USA womöglich nach dem Krieg noch vorstellen kann, mit Europa bis auf weiteres nicht. Von daher wird es schon wieder Geschäfts der #USA mit #Russland geben, während Europa mit schmutzigen #LNG aus den USA und teurer Energie seine Wettbewerbsfähigkeit verspielt hat und seine Industrie Richtung USA verliert.

      Ich habe in meinem inzwischen nicht ganz kurzen Leben noch niemals gesehen, wie man seinen Karren mit soviel Zielstrebigkeit und Vehemenz strategisch gegen die Wand und gleichzeitig tief in den Morast fahren kann, wie es unsere #EU-Elite flankiert von unserer Bundesregierung gemacht hat.

  • Nearly half a million Israelis left occupied Palestine since October 7 | Al Mayadeen English
    https://english.almayadeen.net/news/politics/nearly-half-a-million-israelis-left-occupied-palestine-since

    Une info bien attendue !

    Israeli media reports on Wednesday revealed that a significant number of Israelis have departed from Palestine since the start of the war on Gaza on October 7th.

    According to data from the Israeli Population and Immigration Authority, about half a million Israelis have left the occupied territories, Israeli news website Zman Yisrael pointed out.

    During October (from October 7 to October 31), approximately 370,000 Israelis left Palestine, and during November, an additional 139,839 left Palestine.

    The website noted that these figures do not include the tens of thousands of foreign workers and diplomats who have left Palestine after October 7th due to deteriorating conditions.

    It has also been noted that migration to Palestine has diminished considerably this year as conditions have improved in Ethiopia and, to some extent, in Ukraine. Conditions of decline in the socioeconomic and political spheres are attributed to the Israeli regime’s policies.

    Moreover, the number of immigrants decreased from around 20,000 in the first quarter of 2023 to about 11,000 in the third quarter. In the initial weeks of the war, migration nearly came to a halt, with the number of immigrants to Palestine since October 7th constituting less than 1% of the Israelis who left.

    The website emphasized that several Israeli media outlets misinterpreted the return of 300,000 Israelis to Palestine as a significant wave of migration, overlooking the fact that the majority of returnees came back solely from holiday vacations.

    • Les stats israéliennes, à ma connaissance, ne font pas le distingo (entre Palestine occupée en 48 ou 67), donc cela concerne « vrais » Israéliens et colons. Quant aux Palestiniens de 67 - les indigènes ! - je ne pense pas qu’ils figurent pour beaucoup dans ces chiffres car ils passent par la Jordanie et je pense que les données reposent beaucoup sur l’aéroport Bengourion.

    • La question que je me posais était de savoir si il y a des colons israéliens qui quittent leurs colonies pour l’étranger. Mais on a plutôt l’impression que la colonisation se poursuit et même s’accélère. Est-elle alimentée par les Israéliens « de l’intérieur » ou par des colons qui poursuivent l’annexion depuis des colonies déjà annexées ?

  • Scandal-stained Israeli ‘rescue’ group fuels October 7 fabrications - The Grayzone
    https://thegrayzone.com/2023/12/06/scandal-israeli-october-7-fabrications

    Tout petit extrait d’un long long article qui détaille minutieusement les inventions, mensonges et autres forfaitures des deux principales organisations de juifs extrémistes qui diffusent les pies mensonges qu’avalent pieusement responsables politiques et animateurs médiatiques (je réserve le mot journaliste à d’autres usages). A méditer à l’heure où se déchaîne une nouvelle campagne sur les crimes sexuels de masse commis par la Résistance.

    Meshi-Zahav’s illicit behavior extended to ZAKA’s financial operations. A 2013 report by Israel’s Mako found the CEO successfully siphoned off millions of donations to the organization to finance his opulent lifestyle, including a luxury villa. When the rape allegations emerged eight years later, Israeli media revealed that Zaka’s used shadow organizations managed by Meshi-Zahav’s family to funnel money back into the private accounts of the organization’s leadership.

    In 2022, a Haaretz investigation established that ZAKA increased its share of state funding by lying to the Israeli government, inflating its number of volunteers by 2,000. Landau appeared to be involved in the grift, claiming in 2019 that his group oversaw 3,000 volunteers when, in fact, only about 1,000 were active.

    From early October to the time of this article’s publication, ZAKA has raked in $3.3 million of a fundraising target that was recently updated from $3 to $4.5 million. Donors who chip in over $1,000 are promised a decorative medal commemorating Israel’s “Iron Swords” military assault on Gaza.

    As a 2016 Haaretz investigation explained, Zaka has been engaged in an intense battle for publicity — and the money that follows it — with similar Orthodox auxiliary rescue teams. Among its top rivals is a group called United Hatzalah, which is also capitalizing on October 7 and Israel’s ensuing campaign of ethnic cleansing in Gaza to raise loads of money for its operations.

    In their own bid for attention, United Hatzalah’s director cooked up perhaps the most absurd atrocity fabrication yet.

  • Haaretz : les généraux israéliens ont tenu une réunion urgente la veille de l’attaque du 7 octobre – Site de la chaîne AlManar-Liban
    https://french.almanar.com.lb/2806388

    On savait un peu tout cela mais la compilation est utile. Du coup, on voit bien que l’hypothèse d’un délit d’initié sur des titres israéliens (évoquée ici https://seenthis.net/messages/1030140) peut sans doute mettre en cause le Hamas (ou encore le Qatar), comme cela est plus que suggéré dans nombre d’articles, mais aussi, et plus probablement à mon sens, de hauts responsables israéliens, dont la corruption est notoire...

    Les médias israéliens ont révélé plus de détails sur les discussions qui ont eu lieu au sein de l’armée israélienne au cours des derniers mois, jours et heures avant l’attaque du Hamas du 7 octobre.

    Citant des responsables israéliens, le journal israélien Haaretz a rapporté que « les hauts commandants de l’armée avaient tenu des consultations urgentes la nuit précédant l’opération Déluhe Al-Aqsa, concernant une éventuelle attaque du Hamas ».

    Le journal a ajouté que « l’armée n’a pas évacué le Nova Music Festival malgré les avertissements des services de renseignement concernant une éventuelle attaque ».

    Le journal a souligné que « les participants à la réunion au ministère de la Défense ont conclu que le Hamas menait un entraînement à la frontière de Gaza et ne se préparait pas à une attaque ».

    Il y a quelques jours, le journal israélien Yedioth Ahronoth a révélé de nouveaux détails sur l’échec de la sécurité israélienne qui s’est révelé par le déluge d’Al-Aqsa, confirmant un lamentable échec des estimations de sécurité selon lesquelles le Hamas n’a aucune intention d’escalade ».

    Le journal a révélé dans un rapport de son analyste des affaires militaires, Yossi Yehoshua, que « de hauts responsables israéliens, dont le commandant de l’armée de l’air israélienne, Aluf Tomer Bar, le chef de la division du renseignement militaire Aman , Aharon Haliva, et le chef de la Brigade de Recherche de l’Armée, ont été exclus de la séance. Des consultations de haut niveau ont eu lieu la dernière nuit avant l’attaque de la résistance palestinienne contre les colonies d’occupation dans la zone de l’enveloppe de Gaza ».

    De son côté, le journal britannique The Guardian a rapporté que l’armée d’occupation avait conclu que « le Hamas avait planifié depuis des années et dressé des cartes détaillées avec l’aide d’espions présents dans les territoires occupés pour mener à bien l’attaque du 7 octobre ».

    La semaine dernière, le New York Times a rapporté que » les responsables israéliens ont vu un plan détaillé de 40 pages pour une attaque du Hamas, mais celui-ci a été exclu parce qu’il a été jugé trop difficile à mettre en œuvre pour le Hamas ».

    Les responsables israéliens continuent de se lancer les accusations, tenant Netanyahu pour responsable de l’échec qui a conduit au succès de Déluge d’Al-Aqsa. Cela survient alors que les factions de la résistance palestinienne continuent de cibler les concentrations militaires des forces israéliennes.

    • Sous-estimer l’adversaire, l’un des Sept péchés capitaux du chef militaire !

      Gilles Haberey et Hugues Pérot : Les 7 péchés capitaux du chef militaire ; Pierre de Taillac, 2017 ; 258 pages | Cairn.info
      https://www.cairn.info/revue-defense-nationale-2018-4-page-129.htm

      Il y a quelques années, le colonel Gilles Haberey et le lieutenant- colonel Hugues Pérot nous avaient gratifiés d’un premier manuel de tactique appliquée avec L’art de conduire une bataille (Pierre de Taillac, 2016, 330 p.) qui avait été fort apprécié et pas uniquement au sein de la communauté militaire. Dans le même style, et toujours en s’appuyant sur les grandes batailles de l’histoire, les auteurs s’intéressent cette fois-ci aux sept péchés capitaux du chef militaire.

      2 Quels sont-ils donc ces « péchés » que le chef militaire ne doit pas commettre s’il ne veut pas risquer une lourde défaite ? Les auteurs classent ces fautes de commandement impardonnables en sept catégories, qui constituent autant de parties du livre : s’engager sans renseignement ; se laisser imposer le terrain ; subir le rythme de l’adversaire ; sous-estimer son ennemi ; s’obstiner inutilement ; céder à la panique.

      3 Chaque « péché capital » est illustré par la description et l’analyse tactique de deux ou trois grandes batailles, anciennes ou modernes, selon le même plan : situation générale, forces en présence et intention, déroulement de la bataille, enseignements tactiques. L’évolution de chaque affrontement est bien rendue à travers trois ou quatre cartes, claires et agréables, qui en retracent le contexte (pour la première carte), puis les différents moments (pour les suivantes). On y retrouvera avec intérêt un exposé clair et synthétique de la guerre russo-finlandaise, de la défaite italienne de Caporetto ou de la malheureuse affaire de la RC4, pour ne citer que quelques exemples.

      4 Quels sont les enseignements à tirer de ce livre ? Les auteurs sont partis du postulat que « la défaite militaire est avant tout le fruit de l’inadaptation d’une armée ou de son chef à la confrontation avec son adversaire. » Pour eux, les causes de la défaite relèvent de trois grandes familles, souvent liées : l’absence de connaissance ou de maîtrise de « l’art militaire », car celui-ci est tout sauf intuitif et répond à des « principes », comme les trois principes de Foch par exemple (concentration des efforts, liberté d’action, économie des moyens) ; des « déficiences en matière de capacités et d’organisation » (le rapport de force ne doit pas être trop inégal ; l’organisation doit être agile et pouvoir se reconfigurer rapidement en cas d’imprévu) ; une « perversion humaine dans la perception de la réalité » (« vanité et orgueil sont les pires ennemis du soldat »).

      5 Ainsi que l’avait déjà vu Clausewitz, l’acte guerrier est complexe car il intègre des don- nées multiples. Pour Haberey et Pérot, « cette complexité impose donc de sélectionner des chefs stables et vifs d’esprit, dont les qualités sont complétées par une formation large et multidisciplinaire ». Ces chefs devront en effet « disposer d’une aptitude naturelle à discerner l’essentiel de l’accessoire dans la masse d’informations » à intégrer. Là réside, somme toute, le véritable enseignement de ce livre, qui peut, comme le précédent, se lire à plusieurs niveaux et nous inviter à méditer la conclusion de ses auteurs : « Toute la difficulté d’une nation est de bien identifier, dès le temps de paix, les élites militaires et politiques qui permettront de surmonter les temps de crise ».

      Les 7 péchés capitaux du chef militaire
      Éditions Pierre de Taillac
      https://editionspierredetaillac.com/products/les-7-peches-capitaux-du-chef-militaire

      Une lecture indispensable pour tous ceux qui commandent des hommes.

    • mais aussi :

      La position coloniale incline à sous-estimer l’adversaire. Les militaires français appelaient Giap « le petit professeur d’histoire ».

      entrevu derrière le #paywall de cet article de l’Huma (28/01/2022)

      Éric Vuillard : « La colonisation est un ensemble de crimes » - L’Humanité
      https://www.humanite.fr/culture-et-savoir/guerre-dindochine/eric-vuillard-la-colonisation-est-un-ensemble-de-crimes-736112

      Dans Une sortie honorable Éric Vuillard, Goncourt 2017, revient avec force sur la guerre d’Indochine qui ouvrit la porte aux États-Unis dans leur guerre du Vietnam. Deux défaites méritées qu’il dissèque à l’aide de documents interprétés avec une verve imparable.

  • Deutsch-israelische Beziehungen : »Seelische Bereinigung« 
    https://www.jungewelt.de/artikel/464628.deutsch-israelische-beziehungen-seelische-bereinigung.html


    Wussten um die braunen Kontinuitäten des westdeutschen Staates. Protest gegen den Bundeskanzler und dessen Staats­sekretär Hans Globke 1966 am Ben-Gurion-Flughafen bei Tel Aviv während Adenauers Staatsbesuch in Israel Michael Maor/picture alliance

    Tout le monde connait Eichmann. Son véritable patron, le commanditaire personnel de la déportation de 20.000 juifs grecs à Auschwitz, était sécretaire d’état à Bonn et éminence grise derrière Adenauer et n’a jamais été poursuivi pour ses crimes.

    Hans Globke a tout arrangé pour empêcher Eichmann de témoigner sur sa relation avec lui. Dans les protocoles du procès contre Eichmann son nom n’existe pas. L’état juif a sciemment collaboré avec ce bourreau pour des raisons pragmatiques. Globke et Adenauer payaient des millions à l’Israël et faisaient désormais partie du même racket anticommuniste comme la jeune nation juive.

    Ils avaient besoin l’un de l’autre, les allemands pour obscurcir la responsabilité des nouveaux maîtres à Bonn et le petit Israel pour renflouer ses caisses. Cette histoire d’amour inconditionnel cintinue jusqu’aujourd’hui. L’actuel gouvernement d’extrême droite à Tel Aviv cultive un état d’esprit assez proche de celui des nazi co-fondateurs de l’état ouest-allemand.

    5.12.2023 von Stefan Siegert - In einem alten Schwarzweißfilm kommt ein Mann auf die Kamera zu. Ein grauer Wintertag in den 1960er Jahren. Der Mann, geschätzt Anfang sechzig, geht nah am Kameraauge vorbei. Im Schatten der Krempe eines honorigen Filzhuts eine randlose Brille, im Ausschnitt eines grauen Wollmantels ein dunkler Kaschmirschal. Aus der Nähe wirkt es, als bemerke er niemanden außer sich selbst, das täuscht. Aktentasche links, geht er die Straße hinab. Sein Gang wie alles an ihm: nicht steif, aber kontrolliert, unerschütterlich korrekt, durch und durch ein Beamter. Er geht auf ein Gerichtsgebäude zu, schlüpft durch eine Hintertür hinein. Bis ganz zuletzt hat es dieser Mann geschafft, bei Gericht immer nur als Zeuge aufzutreten.

    »Ein Mann mit Vergangenheit«, hat ein Kenner in Hans Maria Globkes Zeit über ihn gesagt. Als der Publizist Reinhard M. Strecker die bis dahin bekanntgewordenen Bruchstücke der Vergangenheit Hans Globkes aufdeckte – der Deutschlandfunk stellte zuletzt noch 2021 fest, die Akten zum Fall Globke seien »bis heute nicht zugänglich« – und als dessen Buch über einige Dinge im Leben Hans Globkes 1961 schließlich herauskam, prozessierte Globke dagegen. Der Prozess endete mit einem Vergleich, das gerichtlich leicht beanstandete Buch überlebte seine erste Auflage nicht.

    Mann mit Vergangenheit

    Globke war ein mächtiger Mann. Als Chef des Bundeskanzleramts ab 1953 war er der höchste Beamte, er war der personalpolitische und geheimdienstliche Strippenzieher im Staate BRD. In allen westdeutschen Berichten über ihn steht zu lesen, Bundeskanzler Konrad Adenauer habe Globkes Können benutzt und zugleich den perfekten Verwaltungsjuristen und in Machtausübung erfahrenen politischen Berater wegen dessen Vergangnenheit stets in der Hand gehabt. Bei dieser Ansicht wird darüber hinweggesehen, dass es in den Hierarchiespitzen des kapitalistisch-liberalen Demokratietyps wenige, in der Öffentlichkeit weitgehend unsichtbare, außerhalb demokratischer Prozesse stehende Machthaber gab und gibt, welche die jeweiligen Bundeskanzler wenn nicht in der, so doch gut an der Hand haben: die CEOs der großen deutsch-internationalen Energie-, Chemie-, Technologie- und Finanzkonzerne. Sie führten Globke schon auf den Listen ihrer »Freundeskreise«, als es noch der Vorgänger von Konrad Adenauer im deutschen Kanzleramt war, der sich bis 1945 Globkes zweifellos überragender Fähigkeiten bediente. Irgendwo hat jemand diese Fähigkeiten klug auf den Punkt gebracht: »Hans Maria Globke konnte erbarmungslos schweigen.«

    Dieser Staat BRD, der es für geboten hält, die Sicherheit des Staates Israel zur bundesdeutschen »Staatsraison« zu erklären, weiß sich dem Staatsbeamten Globke gegenüber so dankbar, dass dessen Porträt bis heute im Bundeskanzleramt hängt. Ohne dass es viele wissen, ist allerdings seit langem bekannt und gut belegt: Hans Globke, 1898 als Sohn eines wohlhabenden Tuchhändlers in Düsseldorf geboren, hat bereits ab 1929 in seiner Eigenschaft als Regierungsrat im preußischen Innenministerium sein ganz besonderes Verhältnis zu den Juden Wirklichkeit werden lassen. So entstand im Oktober 1932 unter Globkes Federführung die »Verordnung über die Zuständigkeit zur Änderung von Familiennamen und Vornamen vom 21. November 1932«, die erste verwaltungstechnische Maßnahme zur gesonderten Erfassung aller deutschen Juden. 1937 sorgte der nunmehrige Ministerialrat Globke ganz oben im Reichsinnenministerium unter Wilhelm Frick – der am 16. Oktober 1946 in Nürnberg gehängt wurde – per Verordnung dafür, dass deutschen Juden, damit sie nicht mehr entwischen konnten, ein »J« in ihre Pässe eingeprägt wurde. Damit deutsche Menschen, denen ein »J« aufgeprägt war, nicht länger deutsche Namen beschmutzten, ersann im Herbst 1938 Hans Globke die Regelung, in ihre Pässe einen zweiten Vornamen eintragen zu lassen: Alle jüdischen Wilhelme oder Friedrichs des Deutschen Reichs hießen künftig »Wilhelm Israel« oder »Friedrich Israel«, alle deutschen Elfrieden oder Augustes jüdischer Abstammung hießen künftig »Elfriede Sara« oder »Auguste Sara«.

    Bereits 1936 hatte Globke die Nürnberger Rassengesetze der deutschen Reichsregierung dahingehend zur praktischen Anwendung empfohlen, dass es künftig für Deutschlands Volksgenossen galt, sich »im Blut rein« zu erhalten. Die kurze, aber heftige juristische Karriere des Straftatbestands »Rassenschande« geht auf Hans Globke zurück. Den Beteiligten war schon 1938 klar, dass solche Maßnahmen einer bewussten Vorbereitung der physischen Vernichtung der deutschen Juden dienten, nicht nur der deutschen Juden. Um die Umsetzung dieses Ziels machte sich Globke tatkräftig auch in den während des Krieges von der Naziwehrmacht besetzten Ländern verdient. Aus seit 1961 öffentlich zugänglichen CIA-Unterlagen geht hervor, dass Globke »möglicherweise« auch für die Deportation von 20.000 Juden aus Nordgriechenland in deutsche Vernichtungslager im besetzten Polen verantwortlich war. So hatte es Max Merten ohne Benutzung des Wörtchens »möglicherweise« zu Protokoll gegeben, der Verwaltungsoffizier der in Griechenland ihr Unwesen treibenden Heeresgruppe E. Daraufhin hatte der hessische Oberstaatsanwalt Fritz Bauer ein Ermittlungsverfahren gegen Globke eröffnet. Es wurde im Mai 1961 auf Intervention Adenauers an die Staatsanwaltschaft Bonn abgegeben, dort stellte man die Sache »mangels hinreichenden Tatverdachts« ein.
    Streng katholisch

    Um Hans Globkes sich geradezu sadistisch austobende Judophobie nachvollziehen zu können, gilt es, neben der über die ganze Welt verteilten religiösen und kulturellen Ethnie der Juden eine andere Religion ins Auge zu fassen, den römischen Katholizismus. Der Zweitname Globkes, Maria, deutet es an: Globke war nach Erziehung und Selbstverständnis das, was man verharmlosend »streng katholisch« nennt. Das lässt sich in dem, was er getan hat, bis in die Leibfeindlichkeit des Begriffs »Rassenschande« zurückverfolgen. Es war der CDU, deren Geld, darunter die üppigen Parteispenden aus der Industrie, Globke treulich verwaltete, es war derselben Partei, deren Geschicke er – eine Art früher CDU-Generalsekretär – aus dem Hintergrund lenkte und deren Werte er für die Zukunft prägte, es war der gesamten Rechten bis heute wichtig zu betonen, Hans Globke sei »kein Nazi« gewesen.

    Ein interessanter Gedanke. Globke war von 1922 bis zu deren Auflösung 1933 Mitglied der katholischen Zentrumspartei, einer ihrer führenden Repräsentanten war der Kölner Oberbürgermeister Konrad Adenauer. Diese Partei stand in engstem Kontakt mit dem 1939 als Pius XII. zum Papst aufgestiegenen ehemaligen vatikanischen Nuntius im Deutschen Reich, Eugenio Pacelli. Ein toxischer Kommunistenfeind, seit er 1917 von Revolutionären der bayerischen Räterepublik mit dem Revolver bedroht worden war (Globke hatte noch in den Adenauer-Jahren Pacellis »Rundschreiben über den atheistischen Kommunismus« auf dem Nachttisch). Berliner Statthalter dieses Papstes war zu Nazizeiten der Bischof Graf von Preysing, ein antikommunistischer Gegner Hitlers. Globkes Mitwirkung am »Widerstand«, auf die er sich nach dem Krieg herausredete, bezog sich vermutlich auf diesen Bischof und sein Umfeld. Preysing unterhielt 1944 auch Kontakte zu bürgerlich-aristokratischen Hitler-Gegnern: Globke unterrichtete also aus dem Innenministerium den Bischof von Preysing und über diesen den Papst über die Absichten der Nazis. Die Nazis nahmen dafür 1943 Globke auf seinen Antrag hin nicht in ihre Partei auf, mehr an »Widerstand« war nicht.

    Nazis oder Katholiken – für die Juden kam es aufs selbe heraus. Hans Globke konnte als faktischer Doppelagent gegen Ende des Krieges nicht mehr falschliegen. Egal, ob er faschistisch oder katholisch funktionierte: Er war auf der Seite derer, welche aus sehr unterschiedlichen Gründen die Kommunisten und die Juden hassten und beide ausrotten wollten. Die Nazis haben, wie von ihrem Führer in seinem Zwangsbestseller versprochen, das Ausrotten im 20. Jahrhundert wahrgemacht. Das Papsttum in Rom brauchte für ähnlich erschreckende Dimensionen knapp zweitausend Jahre. Das Christentum, Eugen Drewermann hat es faktenreich erzählt, ist Erfinder des Antijudaismus, viele seiner katholischen Anhänger waren für Jahrhunderte seine mörderischen Praktiker. Aber: Hat der Vatikan deswegen – wozu er mindestens so schlechte Gründe hatte wie die Bundesregierungen seit Angela Merkel – die Sicherheit Israels zu seiner Staatsraison erklärt? Und würde sich die römische Kurie endlich entschließen, sich für ihren Völkermord an den Juden unmissverständlich zu entschuldigen, sie müsste sich nicht nur an die Juden im Staat Israel wenden: Sie hätte bei der um vieles größeren, bis heute über den Erdball verstreuten und immer wieder verfolgten jüdischen Diaspora sehr ernsthaft und sehr lange um Vergebung zu bitten.
    Gehlens Mithilfe

    Spätestens an dieser Stelle müssen die Vereinigten Staaten ins Bild. Von der CIA war im Zusammenhang der Information über Globkes Mitwirkung an der Vernichtung von 20.000 nordgriechischen Juden bereits die Rede. Der sehr spezielle US-Geheimdienst trat im Fall Globke erstmals 1945 in Aktion. Der damalige CIA-Chef, Allen Dulles, saß schon im Winter 1944/45 an den Telefonen, Funkgeräten und Fernschreibern seines damaligen Hauptquartiers in Bern. Er muss gute Beziehungen zu den reichsdeutschen Eliten gehabt haben, er hatte den Überblick. Monate vor Ende des Krieges war er damit beschäftigt, die richtigen Leute für die künftig freiheitlich-demokratische Grundordnung Deutschlands zu rekrutieren.

    Als Volltreffer neben Hans Globke (CIA-Deckname »Causa«) erwies sich dabei Reinhard Gehlen (CIA-Deckname »Utility«), Hitlers Kommunistenjäger Nummer eins; Gehlen war als Chef der Abteilung »Fremde Heere Ost« Spezialist für die Ausrottung sowjetischer Kommunisten. Für die CIA baute General Gehlen nach Kriegsende einen deutschen Geheimdienst auf, die »Organisation Gehlen«. Globke integrierte sie 1949 als »Bundesnachrichtendienst« in den tiefen Staat Adenauers. Gehlen bedankte sich mit Gefälligkeiten wie der kostenlosen Bespitzelung von CDU-Konkurrenten; er jagte wie gewohnt die auch in den drei Westzonen immer noch regen Kommunisten.

    Maigalerie junge Welt, 7. Dezember 2023

    Wer im Internet den kurzen »Wochenschau«-Ausschnitt vom ersten Besuch Adenauers 1951 bei Pius XII. in Rom gesehen hat, wird für immer wissen: Auch dieser Katholik schwamm zuverlässig im Kielwasser der Spitze seiner Glaubensrichtung. Nie ward ein Achtzigjähriger gesichtet, der im Frack derart katzenartig leicht den Kratzfuß vollführte, bevor er seinem gleichaltrigen Heiligen Vater Lippe auf Knochen die Hand küsste. Die so besondere Beziehung der BRD zum nach dem Krieg entstandenen Staat Israel gehört wie die Aussöhnung mit Frankreich und die Festlegung Westdeutschlands auf die NATO zu den Grundpfeilern Adenauerscher Außenpolitik, der vatikanische Grundpfeiler bleibt ausgeblendet.

    Wie außerordentlich – mehr »fragwürdig« als »besonders« – die Beziehungen der Bundesrepublik zum Staat Israel sind, wird mit der Wahrnehmung deutlich, dass es bei wichtigen Entscheidungen wie dem Wiedergutmachungsabkommen mit Israel ausgerechnet der Staatssekretär Globke war, bei dem der Bundeskanzler, so Wikipedia, »auf gemeinsamen Spaziergängen im Garten des Kanzleramtes seinen Rat« einholte. Der Judenhasser Globke hat dieses Abkommen gehorsam und gewissenhaft maßgeblich mitgestaltet. Es diente laut Adenauers Bekundungen vor dem Bundestag in unnachahmlichem Deutsch der »seelischen Bereinigung unendlichen Leides«. Israel waren die vereinbarten bundesdeutschen 3,5 Milliarden US-Dollar hilfreich, sie waren abrufbar als Dienstleistungen und Warenlieferungen, heimliche Waffengroßlieferungen inklusive. Zu den »Dienstleistungen« gehörte des Generals Gehlen kompetente Mithilfe beim von der CIA verantworteten Aufbau der Keimzelle aller israelischen Geheimdienste, des Mossad. Neben den geopolitischen Nahostvorstellungen der Vereinigten Staaten war es vor allem die prekäre Finanzlage des jungen Staates Israel, die es der Regierung Ben Gurion 1950 geraten erscheinen ließ, mit den Deutschen zu reden. Die antideutschen Proteste in der jüdischen Bevölkerung Israels waren daraufhin gewaltig, das waren, in proarabischer Argumentation, auch die Proteste der westdeutschen Rechten, allen voran der sehr junge Bundestagsabgeordnete Franz-Josef Strauß.

    Da legten zwei so fundamentalistische Judenfeinde wie Reinhard Gehlen und Hans Globke für den Staat Israel ihren Antisemitismus beiseite. Es war Kalter Krieg. Die Karten wurden neu gemischt. Die Juden als Weltfeind waren out. Das Abendland sollte hinfort nur noch vor den Kommunisten gerettet werden.

    Als nötig erwies sich die Eingliederung der Schoah ins neue Weltbild: Der Adenauer-Staat musste moralisch und – ein für alle Mal! – auch materiell entschuldet, die »seelische Bereinigung unendlichen Leides« musste ins Werk gesetzt werden – aber bitte, ohne dabei den Pelz nass zu machen. Vielleicht war es der kühle Kopf Hans Globkes, dem die Idee entsprang: Man entledigte »Auschwitz« seines komplexen historischen Hintergrunds und machte die Schoah zum isoliert-monolithischen Mythos der Schuld. Dem entgegen kam die bedingungslose Unterstützung leider nicht aller Juden in der Welt, sondern nur die Unterstützung aller israelischen Regierungen bis heute. So könnte es gewesen sein, so könnten die israelischen Regierungen viel später zur »deutschen Staatsräson Israel« gekommen sein. Das hatten sich Globke und die Seinen so gedacht – noch ohne »Staatsräson« freilich, die machte erst Angela Merkel 2008 in einer Rede vor der Knesset erstmals öffentlich¹.
    Unvollständige Aufklärung

    Dann aber kam das Jahr 1960. Da saß seit dem 23. Mai ein gewisser Adolf Eichmann in israelischem Gewahrsam, es erwies sich: Der so sorgsam trockengewaschene Pelz drohte als die ganze Zeit triefend nass erkannt zu werden, es ließ sich nicht leugnen – man musste mit den Israelis über Hans Globke sprechen. Denn es bestand seitens der Bundesregierung die dringende Befürchtung, es könnte vor der versammelten internationalen Öffentlichkeit Globkes Verhältnis zu dem bald in Jerusalem vor Gericht stehenden Organisator des ersten industriellen Genozids der Weltgeschichte zur Sprache kommen.

    Ben Gurion hätte – wäre es öffentlich geworden – heftige Auseinandersetzungen im eigenen Land und in der Diaspora riskiert, hätte er sich auf Adenauers Drängen eingelassen, den Namen Globke im Prozessverlauf nicht in Erscheinung treten zu lassen. Auf welche Weise die Herren einig wurden, wird man, wenn alles gutgeht, in vielleicht 50 Jahren wissen, wenn die vollständigen Akten vorliegen. Fest steht: Der Name Globke fiel zwischen dem 11. April und dem 15. Dezember 1961 während des ganzen Jerusalemer Prozesses gegen Adolf Eichmann nicht ein einziges Mal in Erscheinung (Allen Dulles, so ist aus den Akten der CIA zu erfahren, habe zur selben Zeit persönlich die Erwähnung Globkes in einem Artikel des US-Magazins Life verhindert).

    Es ist, als werde in diesem Moment, wie in einem Brennglas, der Geburtsfehler des US-amerikanisch-deutsch formatierten deutsch-israelisch praktizierten Verhältnisses sichtbar. Die israelische Regierung muss einfach gewusst haben, mit wem sie da in einer besonderen Beziehung stand. Sie kann sich keine Illusionen gemacht haben über den geistigen Leviathan der Judenvernichtung mit Namen Hans Globke, dessen Existenz sie 1961 in Jerusalem vor der Weltöffentlichkeit verbarg. Wie konnten sich Juden nach all dem mit solchen Leuten einlassen?

    Man stelle sich vor: Der Staat Israel hätte 1961 aus Anlass des Eichmann-Prozesses vor den in Jerusalem versammelten Medien der Welt die vollständige Geschichte der Schoah erzählt. Man träume, er hätte den geschichtlichen Hintergrund und Zusammenhang der Vernichtungslager enthüllt, es hätte dem Gründungsmythos des Staates Israel entsprochen. So aber die Bilanz: das Grauen – enthüllt. Die den Juden (vom Verbrecherstaat Deutsches Reich) auferlegte, für die Nachlebenden unvorstellbare Marter mit ihrem millionenfachen Ende im Gas – enthüllt. Nicht enthüllt: das Netzwerk hinter Auschwitz, welches Globke verkörperte.

    Die DDR hat diese Enthüllung ab Juni 1963 in einem aufwendigen Prozess in Leipzig² vorgenommen. Dessen zeitgeschichtliches Substrat und seine im Kern sachliche, akribisch belegte Richtigkeit ignorierte der Westen mit den üblichen Schubladenfloskeln von wegen »Halbwahrheiten« und »Propanda-Show«: Das Netzwerk der Globkes und Gehlens und ihrer, dem erwähnten demokratieenthobenen Milieu entstammenden Weisungsbefugten sollte unsichtbar bleiben. Es sollte die Vorbereiter und Profiteure, die Finanziers von Auschwitz und Nazis nie gegeben haben. Nur den letzten Mosaikstein ihrer Beweiskette mussten die DDR-Juristen schuldig bleiben: einen direkten Beleg für die persönliche Kooperation von Adolf Eichmann und Hans Globke. Es gab eine erdrückende Fülle eindeutiger Indizien. Nur noch das Dokument, auf dem Eichmann den Namen des Bonner Staatssekretärs direkt erwähnte, fehlte.

    An dieser Stelle kommt Reinhard Streckers Buch über Globke erneut ins Spiel. Eichmanns Verteidiger brachte seinem Mandanten ein frischgedrucktes Exemplar in die Zelle nach Jerusalem mit. Eichmann las es, er machte sich auf vierzig engbeschriebenen Seiten Notizen. Von diesen Notizen wusste man, ihre Existenz war belegt. Seit 2006 sind sie wieder da. Sie fielen in den Tiefen des Koblenzer Bundesarchivs zufällig zwei Historikern in die Hände. Man hatte in den Bundesarchiven, wo sie hingehören, schon gar nicht mehr nach ihnen gesucht, so verschwunden waren sie; das Gros der Globke-Akten liegt ohnehin wohlverwahrt und unerreichbar in den unergründlichen Ablagen der Konrad-Adenauer-Stiftung. Im Internet sind Eichmanns Notizen in der Arte-Doku »Globke – ein Nazi in der BRD« zu sehen.³ Wer 2023 danach im Internet recherchiert, wird sich wundern, sie wirken abermals recht verschwunden.

    Mit ihnen aber hat die Welt die neben und über Eichmann welthistorische Rolle Hans Globkes nun schwarz auf weiß. Eichmann betont auf 40 Seiten mehrfach seine »Befehlsabhängigkeit« von den Verordnungen des Innenministeriums, er fordert die Vorladung Globkes, der das alles als der Verantwortliche zu seiner, Eichmanns, Entlastung bestätigen könne. »Die Deportationsdienststellen«, kritzelte Eichmann auf den Block, »brauchten in die Kommentare (zu den Nürnberger Gesetzen, St. S.) ja nur Einblick zu nehmen, um zu wissen, ob die Person zu dem vom Innenministerium festgestellten Personenkreis gehörte oder nicht«. Globke, das ist seitdem gesichert, war der Herr über Leben und Tod der Juden. Eichmanns Schlussfolgerung über seinen ehemaligen unmittelbaren Vorgesetzten trifft ins Braune: »Hier Staatssekretär einer Regierung – da zum Tode verurteilt!« Erst kommt das Fressen, dann die Doppelmoral.

    Die Juden, bliebe zusammenzufassen, sind nicht das Problem. Nicht etwa die jüdischen Staatsbürger Israels oder die vielen Millionen jüdischen Opfer in der Diaspora. Ihr Martyrium, ihre Aschegräber werden schändlich missbraucht von einer Regierungspolitik Israels, die, neben allem anderen, worüber zu reden wäre, in einem historisch entscheidenden Moment die Aufklärung verweigert hat über die Vorgeschichte und das historische Umfeld der ­Schoah. Aufklärung nicht, um mit irgend etwas recht zu behalten, Aufklärung, damit sich die Schoah nicht irgendwann irgendwo auf der Welt wiederholt. Die Schuldigkeit der damaligen israelischen Regierung gegenüber dem bald zweitausend Jahre weltweit befeindeten Volk der Juden wäre Aufklärung gewesen über die vollständige Geschichte der Schoah. Sie hat sich statt dessen für ein Bündnis mit der Welt der Globkes entschieden.

    Die aggressiv expansive Regierungspolitik Israels auf der einen – das zum Himmel schreiende Schicksal der Juden auf der anderen. Beides wird derzeit im Westen fälschlich gleichgesetzt.

    Anmerkungen

    1 Die »Sicherheit Israels« war im April 2004 erstmals in einem Essay des damaligen deutschen Botschafters in Israel als bundesdeutsche »Staatsräson« bezeichnet worden, sein Name: Rudolf Dreßler, bis heute verschweigt dieser uns als linker Sozialpolitiker in guter Erinnerung gebliebene SPD-Politiker, was ihn dazu bewog. Der Begriff selbst wurde von Niccolò Machiavelli geprägt, der Chefideologe absolutistischen Machthabens, ein demokratischen Denkens extrem unverdächtiger Mensch.

    2 Auf der Seite des MDR befindet sich ein Beitrag mit Originaltönen vom Globke-Prozess der DDR: Der Fall Globke – Adenauer und die Nazis. www.mdr.de/geschichte/ns-zeit/zweiter-weltkrieg/nachkriegszeit/hans-maria-globke-staatssekretaer-adenauer-100.html

    3 www.youtube.com/watch?v=AuEIpcMASic

    #Allemagne #Israël #histoire #shoa #gaza

  • Recherche : à l’université, les spécialistes de la Palestine dénoncent une pression inédite - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/politique/cnrs/recherche-a-luniversite-les-specialistes-de-la-palestine-denoncent-une-pres

    Depuis le massacre perpétré en Israël par le Hamas, le 7 octobre, les chercheurs et universitaires spécialistes de la Palestine et du monde arabe ont toutes les peines du monde à porter leurs connaissances dans le débat public. Selon une vingtaine d’entre eux interrogés par l’Humanité, le gouvernement est pour beaucoup dans ce climat délétère.

    Ce sont des thésards à qui une bonne âme conseille de changer de sujet de recherche : la Palestine, ce serait gênant, quand même. C’est une chercheuse médaillée du CNRS que des éditocrates somment d’abjurer et de lancer avec le chœur que « le Hamas, c’est Daech » !

    C’est un juriste, professeur à HEC, qui se voit, pour avoir parlé d’apartheid en #Palestine, ciblé par une pétition signée par des centaines d’anciens élèves exigeant des « mesures disciplinaires » à son encontre. Ce sont des associations étudiantes qui doivent soumettre leurs communiqués à l’administration, avant publication. Ou un syndicat qui, dans une université, est tout bonnement privé d’accès aux listes de diffusion au personnel pour avoir apporté son soutien aux Gazaouis sous les bombes.

    Malveillance, dénonciation, insultes et calomnies à tous les étages

    Ce sont aussi des soirées-débats privées de salles, des colloques repoussés, un symposium international sur la Cour pénale internationale reporté… Ce sont des demandes d’autorisation qui, échappées du cadre académique, finissent sur le bureau des préfets. Ou encore des publications semi-publiques qui, même très éphémères, sont prélevées et signalées comme illicites sur la plateforme Pharos.

    C’est aussi de la malveillance, de la dénonciation, des insultes et des calomnies à tous les étages. Ce sont ensuite des sanctions possibles, de la mise en retrait à la suspension temporaire. Derrière ces signaux plus ou moins faibles, ou quasi inexistants selon le ministère, le climat général vire à la #censure et, à tout le moins, à l’#autocensure. Et ça, pour beaucoup, ça reste du jamais-vu.

    Jusque-là, à l’#université et dans la #recherche, la muraille avait tenu bon an, mal an. En novembre 2007, sur fond de révoltes à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise), Nicolas Sarkozy avait grondé à la télévision : « Quand on veut expliquer l’inexplicable, c’est qu’on s’apprête à excuser l’inexcusable. » Tout le monde, ou presque, avait haussé les épaules. En janvier 2016, le premier ministre Manuel Valls s’était glissé dans ses bottes. « Expliquer, c’est déjà un peu vouloir excuser », avait-il sermonné, et là, les sociologues avaient protesté plus vigoureusement.

    Recherche : dans un contexte de censure et de délation, le gouvernement nie toute atteinte aux libertés académiques
    https://www.humanite.fr/politique/enseignement-superieur/recherche-dans-un-contexte-de-censure-et-de-delation-le-gouvernement-nie-to

    Au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, on récuse toute idée de porter atteinte aux libertés académiques. Même si, dans certains cas, les consignes réservées au signalement des délits ont pu être appliquées de manière très extensive.

    #paywall

  • https://www.liberation.fr/idees-et-debats/fabien-truong-on-devrait-plus-sinquieter-de-notre-systeme-ultra-reproductif-que-de-notre-classement-pisa-20231205_3TZAQO4XEZDLFJBWS6Y6242ZIQ/?redirected=1

    On y apprend pourtant qu’« en France, les élèves issus de milieux socio-économiques favorisés ont obtenu des résultats supérieurs de 113 points à ceux des élèves défavorisés en mathématiques ». Et surtout qu’« il s’agit de l’un des plus importants écarts liés au milieu socio-économiques » au monde.

    • Ah ben tiens : https://justpaste.it/59y1i

      Le rapport appelle « résilients » les 7,4 % d’élèves de milieux défavorisés qui se classent parmi les meilleurs en maths. Que vous inspire ce terme ?

      C’est une manière de « désociologiser » les résultats. En utilisant un vocabulaire psychologisant, on souligne la volonté hors norme d’un individu. Le sous-texte est que l’élève qui a défié les statistiques sociales s’en est sorti seul. C’est absolument faux ! Les élèves qui sortent de leur milieu le font grâce à leurs profs, des rencontres, et un environnement familial qui leur procure stabilité émotionnelle et matérielle - ce que Paul Pasquali appelle les « alliés d’ascension. »

      On ne se fait pas tout seul, et encore moins quand on vient de plus bas. La résilience est un terme tout à fait en ligne avec la philosophie d’entreprise, et qui accentue le côté benchmarking de Pisa, à savoir la volonté de disposer d’une efficacité mesurable par des indicateurs reproductibles, qui évacuent les contextes.

    • @raphael4 merci de ton post, ton lien semble contenir un code d’authentification (peut-être reçois-tu par mail ou sur abonnement les articles de libé). J’dis ça pour le traçage :)

  • Scholars Who Study the Middle East Are Afraid to Speak Out
    https://www.chronicle.com/article/scholars-who-study-the-middle-east-are-afraid-to-speak-out

    American college campuses have been at the center of charged political disputes in the weeks since Hamas attacked Israel on October 7, and the subsequent attacks by Israel on Gaza. These heated debates have focused on the pressures on university presidents to take a stand, the behavior of student groups, allegations of antisemitism, and the censorship of pro-Palestinian speech. But less attention has been paid to one group directly affected by the controversies: the scholars who work on and teach about the Middle East, who every day concentrate professionally on issues related to the Israeli-Palestinian dispute.

    #états-unis #démocratie #nos_valeurs #censure #liberté_d’expression #criminel

  • La France a gelé les avoirs de Yahya Sinwar, le chef du Hamas
    https://www.capital.fr/economie-politique/la-france-a-gele-les-avoirs-de-yahya-sinwar-le-chef-du-hamas-1487623

    Cela fait beaucoup rire dans le monde arabe où l’on suggère plutôt de s’intéresser aux dirigeants de l’Autorité palestinienne !

    Le gouvernement français a annoncé le gel des avoirs de Yahya Sinwar, le chef du Hamas, durant six mois. Une sanction que Londres a suivi, ajoutant des embargos sur les armes et des interdictions de voyager pour plusieurs dirigeants du mouvement palestinien.

    Sanction exemplaire. La France a décrété le gel pour six mois des avoirs du chef du mouvement palestinien Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, considéré comme l’architecte de l’attaque du 7 octobre contre Israël, selon un décret publié mardi au Journal officiel. « Les fonds et ressources économiques qui appartiennent à, sont possédés, détenus ou contrôlés par M. Yahya Sinwar (...) font l’objet d’une mesure de gel des avoirs », précise l’arrêté du ministre de l’Économie Bruno Le Maire 30 novembre, qui entre en vigueur ce mardi 5 décembre. Son ministère n’était pas disponible dans l’immédiat pour préciser le montant de ces avoirs.

    Yahya Sinwar, 61 ans, est l’architecte de l’attaque du 7 octobre : ce jour-là, des centaines de commandos fondaient sur des kibboutz, des bases militaires et une rave-party en Israël, qui vivait sa pire attaque contre des civils depuis sa création en 1948, avec un bilan de 1 200 morts selon Israël. Selon les chiffres du Hamas, qui gouverne Gaza, les bombardements et les combats menés par Israël depuis ont fait près de 16.000 morts, principalement des civils.
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    Londres prend aussi des sanctions

    En novembre, la secrétaire d’Etat française chargée de l’Europe Laurence Boone avait plaidé pour la mise en place de sanctions européennes visant de hauts responsables du Hamas, principalement financières, qui pourraient prendre la forme d’un gel des avoirs. Dans un arrêté similaire daté du 13 novembre, Paris avait annoncé geler pour six mois les avoirs de Mohammed Deif, qui dirige la branche militaire du Hamas et est inscrit depuis 2015 sur la liste américaine des « terroristes internationaux » les plus recherchés.

    De son côté, Londres a également pris des sanctions - gels d’avoirs, embargos sur les armes, interdictions de voyager - contre six individus : quatre dirigeants du Hamas et deux individus accusés de financer l’organisation, dont Mohammed Deif et Yahya Sinwar.