• Francesca Albanese, UN Special Rapporteur oPt
    @FranceskAlbs
    5:15 PM · 10 févr. 2024

    Le ’plus grand massacre antisémite de notre siècle’ ? Non, M. @EmmanuelMacron
    . Les victimes du 7/10 n’ont pas été tuées à cause de leur judaïsme, mais en réaction de l’oppression d’Israël. La France & la communauté int’le n’ont rien fait pour l’empêcher. Mes respects aux victimes.

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    Caroline Yadan. @CarolineYADAN
    6:42 PM · 16 févr. 2024
    https://twitter.com/CarolineYADAN/status/1758547326921068819

    Nous, parlementaires français et européens, demandons officiellement la démission de Madame Francesca Albanese de ses fonctions de Rapporteuse spéciale des Nations Unies.

    Son récent tweet suite aux propos du président de la République @emmanuelmacron est inacceptable et vient malheureusement s’ajouter à une longue liste.

    Madame Francesca Albanese, par ses dernières interventions, déshonore les Nations Unies dont la lutte contre l’antisémitisme et toutes les formes de racisme est au cœur de la création.

    • https://tsedekdecolonial.wordpress.com/2024/02/12/le-7-octobre-un-massacre-antisemite

      Le 7 octobre : un massacre antisémite ?
      Laisser croire que les attaques du 7 sont motivées par l’antisémitisme contrevient à un horizon de justice et ainsi de paix, qui doit nécessairement passer par la reconnaissance du fait colonial israélien. Cette lecture alimente aussi un amalgame que nous considérons comme dangereux en tant que militant·es antiracistes, et que nous combattons. Derrière l’amalgame qui assimile les Juif·ves au sionisme, et la critique d’Israël à l’antisémitisme, se cache la rhétorique raciste qui fait des Palestinien·nes, et des Musulman·nes, un danger pour les Juif·ves. Toute personne un minimum sensible à la question raciale et à sa permanence dans les rapports sociaux doit refuser cette lecture et la confusion qu’elle alimente dans une situation déjà sensible. Dans la période que nous traversons, que traversent les Palestinien·nes et les Israélien·nes, mais aussi les minorités en France, nous avons impérativement besoin de clarifications, d’explications, de contextualisation, de débats fondés et argumentés. La place prépondérante que prend, dans le débat public, la conception de l’attaque du Hamas vidée de sa substance coloniale est alarmante et témoigne de l’acceptation généralisée de la théorie du nouvel antisémitisme. Nous affirmons que la contextualisation est la première condition d’un débat sur les violences qui s’abattent sur les Palestinien·nes et sur les Israélien·nes, et le seul chemin pour qu’ils et elles puissent un jour vivre dans la dignité, l’égalité et la sécurité sur ce territoire. C’est aussi une condition pour que la lutte contre l’antisémitisme cesse d’être détournée pour servir un agenda autoritaire et raciste isolant les Juif·ves et Juif·ves des autres minorités.

  • Guerre Hamas-Israël : le ramadan, date butoir pour une offensive contre Rafah
    Publié le 19/02/2024
    https://www.lepoint.fr/monde/guerre-hamas-israel-le-ramadan-date-butoir-pour-une-offensive-contre-rafah-1

    Une déclaration en forme d’ultimatum. Malgré des pressions internationales, Israël a annoncé une offensive contre Rafah si les otages israéliens détenus à Gaza n’étaient pas libérés d’ici au début du ramadan. Alors que les espoirs de trêve s’éloignent, une partie de la communauté internationale s’inquiète des retombées qu’une opération militaire aurait pour la population civile vivant dans des conditions souvent précaires à Rafah, située à la frontière de l’Égypte.

    « Si, d’ici au ramadan, les otages ne sont pas à la maison, les combats continueront partout, y compris dans la région de Rafah », a déclaré dimanche à Jérusalem le ministre israélien Benny Gantz, membre du cabinet de guerre de Benyamin Netanyahou. « Le Hamas a le choix. Ils peuvent se rendre, libérer les otages, et les civils de Gaza pourront ainsi célébrer la fête du ramadan », a ajouté l’ex-chef de l’armée. Le ramadan, le mois saint des musulmans, doit commencer autour du 10 mars. (...)

    #Rafah

  • LA HAYE - La Cour internationale de Justice (CIJ) tient des audiences publiques sur la demande d’avis consultatif - État de Palestine
    19 février 2024 | UN Web TV
    https://webtv.un.org/fr/asset/k13/k13rkfn0l5

    Résumé
    La Cour internationale de Justice (CIJ) tient des audiences publiques sur la demande d’avis consultatif sur les Conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est.

    Description

    La Courinternationale de Justice (CIJ), organe judiciaire principal de l’Organisationdes Nations Unies, tient, du 19 au 26 février 2024, des audiencespubliques sur la demande d’avis consultatif sur les Conséquencesjuridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoirepalestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, au Palais de la Paix, à LaHaye, où elle a son siège. Séance tenue sous la présidence de M. Nawaf Salam,président de la Cour.

    #CIJ

    • France 24 - https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240219-%F0%9F%94%B4-en-direct-benny-gantz-%C3%A9voque-le-ramadan-comme-d

      La CIJ consultée sur les conséquences de l’occupation israélienne de territoires palestiniens

      La plus haute juridiction des Nations unies tient à partir de lundi des audiences sur les conséquences juridiques de l’occupation par Israël de territoires palestiniens depuis 1967, avec un nombre inédit de 52 pays appelés à témoigner. Les États-Unis, la Russie ou encore la Chine s’adresseront aux juges lors d’une session répartie sur une semaine au Palais de la Paix à La Haye, siège de la Cour internationale de justice (CIJ).

      Le 31 décembre 2022, l’Assemblée générale des Nations unies avait adopté une résolution demandant à la CIJ un « avis consultatif » non contraignant sur les « conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est ». La résolution avait été adoptée avec 87 voix pour, 26 contre et 53 abstentions, les États occidentaux étant partagés sur la question tandis que les pays arabes avaient unanimement voté pour.

    • 19 février 2024 - 13:50 GMT
      https://www.aljazeera.com/news/liveblog/2024/2/19/icj-on-israel-occupations-of-palestine-live-hearings-to-begin

      Les représentants palestiniens à la Cour internationale de justice (CIJ) ont présenté leurs arguments sur les conséquences juridiques de l’occupation par Israël de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est et de la bande de Gaza.
      Ils ont affirmé que l’existence et l’exercice du droit palestinien à l’autodétermination n’est pas et ne peut jamais être un sujet de négociation.
      Paul Reichler, représentant juridique, a déclaré que l’objectif fondamental de l’occupation est « l’acquisition permanente du maximum de territoire palestinien avec le minimum de Palestiniens ».
      Les représentants palestiniens ont également demandé à la CIJ de déclarer que les pratiques discriminatoires d’Israël à l’encontre du peuple palestinien sont équivalentes à l’apartheid.
      Ils ont également déclaré que l’occupation israélienne était illégale et qu’elle devait cesser immédiatement, inconditionnellement et totalement.
      Visiblement ému, Riyad Mansour, l’envoyé de la Palestine auprès des Nations unies, a conclu les plaidoiries en déclarant à la CIJ qu’une décision jugeant l’occupation israélienne illégale et « les conséquences juridiques de cette décision » ouvriraient la voie « à une paix juste et durable ».
      Les débats se poursuivront demain à 9h00 GMT, avec la présentation des arguments des représentants de l’Afrique du Sud, de l’Algérie, de l’Arabie Saoudite, des Pays-Bas, du Bangladesh et de la Belgique.

    • Johann Soufi
      @jsoufi
      11h • 23 tweets • 8 min read •
      10:51 PM · 19 févr. 2024
      https://twitter.com/jsoufi/status/1759697262035231052

      📣 Chose promise, chose due.

      Petit résumé de l’audience du jour : les plaidoirie de la Palestine devant la Cour internationale de justice. 🇵🇸⚖️🇮🇱 Image
      2. La Cour à un nouveau président, le juge libanais Nawaf Salam. 🇱🇧👨🏻‍⚖️

      Le président annonce que les mémoires écrits de chacun des Etats seront publiés au fur et à mesure de leur plaidoiries.

      Je vous invite vraiment à aller les lire. 👇

      https://www.icj-cij.org/fr/affaire/186/procedure-ecrite

      3. Israël a déposé un mémoire de 5 pages qui insiste sur la nécessité pour israéliens et palestiniens de régler ce conflit de manière bilatérale, sans recours à la justice internationale. Cette fois, #Israël n’a pas jugé utile de se déplacer pour défendre sa cause. 🤷🏻‍♂️

      https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/186/186-20230724-wri-08-00-fr.pdf
      4. C’est la #Palestine qui ouvre le bal des plaidoiries, ce matin, par la voix de son ministre des affaires étrangères Riyad-al-Maliki.

      « La Palestine n’était pas une terre sans peuple » commence t’il.

      5. Al-Maliki explique qu’Israël n’a jamais respecté les décisions de la Cour, ni l’avis consultatif du 9 juillet 2004 sur le mur en Cisjordanie, ni l’ordonnance du 26 janvier 2024 sur le risque de #génocide.

      Au contraire, les crimes se sont intensifiés ! #Rafah

      6. « Israël veut le territoire Palestinien, mais il ne veut pas du peuple palestinien. C’est la raison pour laquelle il le déplace de force depuis des années » dit-il montrant une carte de 1947, 1967, de 2020, puis une carte présentée par Netanyahu devant l’Assemblée générale.

      7. « Le peuple Palestinien subit le colonialisme et l’apartheid depuis trop longtemps. Certains s’indignent de ces paroles mais ils devraient plutôt s’indigner de la réalité qui est la nôtre » ajoute t’il.

      8. « Il est temps de mettre un terme à l’impunité dont jouit Israël et aux doubles standards. C’est un impératif moral » conclut le ministre des affaires étrangères.
      9. Andreas Zimmermann, Professeur de droit international et Directeur du Potsdam Centre of Human Rights prend la parole pour rappeler qu’Israël a toujours refusé l’intervention de la justice internationale au prétexte que ca entraverait un processus de paix, pourtant inexistant.
      10. Paul Reichler, un des avocats les plus reconnus en droit international public explique : « une occupation permanente est un oxymore juridique ». En droit international humanitaire, l’occupation militaire est toujours temporaire ! Ce n’est pas le cas en #Palestine.

      11. Paul Reichler poursuit : « From the river to the sea, Israël n’a jamais eu l’intention de respecter le droit à l’autodétermination des palestiniens ». Il cite les innombrables déclarations israéliennes qui montrent clairement l’intention d’annexer la Palestine.

      12. Reichler, un 🇺🇸, explique que seuls les Etats Unis et les Fidji considèrent l’occupation 🇮🇱 conforme au droit international. Il critique vigoureusement la position américaine et cite notamment Obama et met en exergue l’hypocrisie américaine sur cette question Image
      13. Il conclut par les mot du poète palestinien Mahmoud Darwish : « Dans le silence nous devenons complices. Quand nous parlons, chaque mot peut changer le monde ». Mesdames, messieurs les juges, vos mots changeront le monde. Le silence n’est pas une option » conclut l’avocat.

      14. Namira Negm, directrice de l’Observatoire africain des migrations, souligne ensuite les atrocités que vivent les palestiniens en expliquant : « Les crimes que les Palestiniens subissent sont la version de l’apartheid du XXIe siècle ».

      15. Philippe Sands, avocat et professeur franco-britannique : « Je ne suis pas idéaliste sur ce que peut faire le droit international, mais c’est tout ce que nous avons. Les palestiniens ont le droit à l’autodétermination et que tous leurs droits soient respectés ».

      16. « Une décision judiciaire n’entrave pas la paix. Au contraire elle rend une résolution du conflit plus probable », affirme l’avocat franco-britannique @philippesands. « L’existence d’un Etat palestinien ne peut pas dépendre de la volonté d’Israël, la puissance occupante ».

      17. « Tous les Etats ont l’obligation juridique de forcer #Israël a mettre un terme à son occupation illégale. Cela signifie plus d’aide, plus de complicité, plus d’argent, plus d’armes, plus de commerce, plus rien du tout ! » conclut-il.

      18. Le Professeur Alain Pellet, bien connu des étudiants français, plaide à son tour : « Israël a violé un nombre incalculable de normes de jus cogens (c’est-à-dire des principes réputés universels et supérieurs qui constituent les bases des normes impératives du droit Intl) ».
      19. « En aucun cas des négociations ne peuvent remettre en cause des normes de jus cogens dont l’une des principales conséquences conduit à annuler tout traité qui est contraire à ses principes » ajoute le professeur Pellet.
      20. Il explique : « #Israël a l’obligation de décoloniser la Palestine, de garantir le droit au retour des Palestiniens, de compenser leur préjudice, et de punir les auteurs de crimes internationaux ». Image
      21. Riyad Mansour, @Palestine_UN 🇵🇸, conclut les plaidoiries palestiniennes les larmes aux yeux : « Les responsables israéliens ne cachent meme plus leur intention. Ils parlent désormais ouvertement de se débarrasser des palestiniens, d’une manière ou d’une autre ».

      @Palestine_UN 22. « Alors que le droit est limpide, et qu’il nous donne raison, il n’a jamais protégé les palestiniens ». Il pleure, sans pouvoir prononcer le moindre mot. Quiconque a encore une once d’humanité dans cet océan de souffrances ne peut rester insensible à ce moment.
      23. Voilà pour ce premier jour d’audience.

      Je retiens trois choses.

      1️⃣. La colonisation et l’apartheid, deux notions qui seront l’objet des débats devant la Cour.
      2️⃣. L’isolement total des 🇺🇸 devant la Cour concernant l’occupation 🇮🇱.
      3️⃣. La détresse des 🇵🇸 face à une tragédie et une hypocrisie qui durent depuis trop longtemps.

  • India’s Water Transport Workers’ Union Says Won’t Help Ships Carrying Arms Bound for Israel
    18 février 2024
    https://thewire.in/labour/indias-water-transport-workers-union-says-wont-help-ships-carrying-arms-boun

    New Delhi: The Water Transport Workers Federation of India, representing 3,500 workers at 11 major Indian ports, has declared that it will refuse to load or unload weapons to Israel on any ships it may be asked to do so, carrying armaments and bound for Israel.

    The press release issued by them, dated February 14, says they have “decided to refuse to load or unload weaponized cargoes from Israel or any other country which could handle military equipments and its allied cargo for war in Palestine.”

    The union says that as “Port workers, part of labour unions would always stand against the war and killing innocent people like women and children. The recent attack of Israel on Gaza plunging thousands of Palestinians into immense suffering and loss. Women and children have been blown to pieces in the war. Parents were unable to recognise their children killed in bombings which were exploding everywhere.”

    • Alors que Rana continue de rassurer Hind, ses collègues s’activent auprès des autorités israéliennes, afin d’obtenir l’autorisation de se rendre auprès de la petite, dans la ville de Gaza où sont déployées les troupes israéliennes : « On a eu le feu vert [de l’armée] pour envoyer une ambulance dans la zone où se trouvait Hind. On était toujours en ligne avec elle, et en même temps en lien avec nos secouristes. Et tout d’un coup, on a entendu des tirs. Jamais on n’aurait pensé que c’était l’ambulance qui était ciblée. Elle était presque au niveau de Hind. Et là, la communication avec les ambulanciers et avec Hind a été interrompue. On est restés sans nouvelles durant douze jours ».

      Samedi 10 février 2024. L’armée israélienne se retire de la zone. L’ambulance est retrouvée pulvérisée. Les deux secouristes, Hind Rajab, sa cousine et les autres membres de leur famille, sont tous morts.

      #Génocide

  • Téhéran aurait demandé une suspension des attaques des groupes pro-iraniens contre les troupes US - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1368519/teheran-aurait-demande-une-suspension-des-attaques-des-groupes-pro-ir

    Reuters fait passer le message
    Il y a encore un peu de diplomatie en cours au Moyen-Orient...

    C’est la visite à Bagdad du commandant de la Force d’élite iranienne al-Qods, Esmaïl Qaani, qui a permis une pause dans les attaques contre les troupes américaines menées par des groupes alliés à l’Iran en Irak, ont affirmé à l’agence Reuters plusieurs sources iraniennes et irakiennes, estimant qu’il s’agissait d’un signe de la volonté de Téhéran d’éviter un conflit plus large.

    Pour cet article, l’agence s’est entretenue avec trois responsables iraniens, un haut responsable de la sécurité irakienne, trois hommes politiques chiites irakiens, quatre sources au sein de groupes armés irakiens soutenus par l’Iran et quatre diplomates spécialistes de l’Irak.

    Lors de son passage en Irak, Esmaïl Qaani a rencontré des représentants de plusieurs groupes armés à l’aéroport de Bagdad le 29 janvier, moins de 48 heures après que Washington avait accusé ces groupes d’avoir tué trois soldats américains à l’avant-poste « Tower 22 » en Jordanie, ont affirmé ces sources. M. Qaani, dont le prédécesseur, Kassem Soleimani, a été tué par un drone américain près du même aéroport il y a quatre ans, a dit aux factions que faire couler le sang américain risquait d’entraîner une lourde réaction de la part des États-Unis, ont déclaré dix des sources contactées par Reuters. Il a déclaré que les milices devaient donc faire profil bas, afin d’éviter des frappes américaines sur leurs commandants, la destruction d’infrastructures clés ou même des représailles directes contre l’Iran.

    (...)
    M. Qaani et la Force al-Qods, la branche des gardiens de la révolution iraniens qui travaille avec des groupes armés alliés, notamment au Liban et au Yémen, n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires de Reuters. Les Kataëb Hezbollah et un autre groupe n’ont pas pu être joints pour revenir sur ces allégations. La Maison Blanche et le Pentagone n’ont pas non plus réagi dans l’immédiat.

    Si la visite d’Esmaïl Qaani a été mentionnée dans les médias irakiens, les détails de ses discussions et leur impact sur la réduction des attaques n’ont jusque là pas été évoquées dans la presse.

    Le gouvernement irakien, rare allié à la fois de Téhéran et de Washington, tente d’éviter que le pays ne redevienne un champ de bataille pour les puissances étrangères et a demandé à l’Iran de l’aider à contrôler les groupes armés après l’attentat de Jordanie, ont confié cinq des sources. Le Premier ministre Mohammad Chia al-Soudani « a travaillé avec toutes les parties concernées à l’intérieur et à l’extérieur de l’Irak, les avertissant » que l’escalade « déstabilisera l’Irak et la région », a déclaré à l’agence Farhad Alaëddine, conseiller aux affaires étrangères de M. Soudani, lorsqu’on lui a demandé de confirmer la visite de M. Qaani et la demande d’aide pour maîtriser les groupes armés.

    (...)
    Qaani n’a pas quitté l’aéroport
    D’après une source irakienne de haut rang, la visite de M. Qaani à Bagdad a eu lieu alors que l’Iran se préparait à une riposte américaine à l’attaque en Jordanie. Au cours de son passage en Irak, il n’a pas quitté l’aéroport « pour de strictes raisons sécuritaires ».

    En 2020, la frappe qui a tué Kassem Soleimani, à l’extérieur de l’aéroport, faisait suite à un attentat que Washington avait également imputé au Kataëb Hezbollah, et qui avait tué un sous-traitant américain, faisant craindre à l’époque une guerre régionale. Le drone qui a frappé Kassem Soleimani avait aussi tué l’ancien chef des Kataëb Hezbollah, Abou Mahdi al-Mouhandis.

    Téhéran et Bagdad voulaient tous deux éviter une situation similaire, ont affirmé neuf des sources interrogées. « Les Iraniens ont retenu la leçon de la liquidation de Soleimani et ne voulaient pas que cela se reproduise », a déclaré une source de sécurité irakienne de haut rang.

    Un haut responsable de la sécurité iranienne a fait savoir que « la visite du commandant Qaani a été couronnée de succès, mais pas entièrement, car tous les groupes irakiens n’ont pas consenti à la désescalade ». Un groupe plus petit mais très actif, la milice Harakat al-Nujaba, a soutenu qu’il poursuivrait ses attaques, arguant que les forces américaines ne partiraient que par la force.

    Il reste à voir combien de temps durera cette pause. Un groupe de coordination représentant les factions les plus dures a promis de reprendre les opérations à la suite de l’assassinat par les États-Unis d’un haut responsable des Kataëb Hezbollah, Abou Bakr al-Saadi, à Bagdad le 7 février. M. Saadi était également membre du Hachd al-Chaabi, une agence de sécurité de l’État, qui à l’origine était composée de groupes armés majoritairement chiites proches de l’Iran qui luttaient contre l’État islamique, ce qui montre à quel point les groupes armés soutenus par l’Iran sont imbriqués dans l’État irakien.

    Lors des funérailles de Saadi, Abdel Aziz el-Mohammadaoui, haut responsable des Kataëb Hezbollah et chef militaire du Hach al-Chaabi, a promis une réponse à cet assassinat, sans toutefois annoncer un retour à la violence. Il a affirmé que la réponse serait basée sur un consensus, y compris avec le gouvernement.

    (Cet article est une traduction, réalisée par L’Orient-Le Jour, d’un article de Reuters publié en anglais)

  • « Si Cuba peut nous aider, ce sera très bien ». À Guingamp, des médecins cubains pour sauver l’hôpital public ?
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/cotes-d-armor/guingamp/si-cuba-peut-nous-aider-ce-sera-tres-bien-a-guingamp-de
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/j6G3me264vNxfKTgwYb_qALLtxw/930x620/regions/2024/02/17/cuba-65d0d793ca9f6045510435.jpg

    « Si Cuba peut nous aider, ce sera très bien ». À Guingamp, des médecins cubains pour sauver l’hôpital public ?
    Écrit par Camille Bluteau
    Des médecins cubains pourraient-ils sauver l’hôpital public de Guingamp ? Vendredi 16 janvier, les défenseurs de l’hôpital de Guingamp (Côtes-d’Armor) ont rencontré Otto Vaillant, l’ambassadeur de Cuba. Chaque année, des dizaines de milliers de médecins cubains sont formés pour venir exercer à l’étranger et ils sont prêts à venir en France. Faire venir des médecins cubains pour sauver une maternité ? C’est le pari lancé par des défenseurs de l’hôpital de Guingamp (Côtes-d’Armor) qui ont rencontré vendredi 16 février 2024 l’ambassadeur de Cuba, Otto Vaillant, dans un territoire marqué par des difficultés d’accès aux soins. Chaque année, des dizaines de milliers de médecins cubains sont formés pour venir exercer à l’étranger et sont prêts à venir en France. L’agglomération de Guingamp-Paimpol avait invité le diplomate car elle a eu connaissance de « la possibilité d’envoi de médecins cubains dans le monde pour aider tant dans l’urgence que dans le temps », a expliqué son président Vincent Le Meaux, évoquant « un besoin en santé sur nos territoires ». « Si Cuba peut nous aider, ce sera très bien », a-t-il poursuivi. La maternité de Guingamp, menacée de fermeture depuis des années, a obtenu un sursis en 2018 à la demande d’Emmanuel Macron, après une forte mobilisation de la population. Mais depuis avril 2023, les accouchements y sont suspendus, faute d’un nombre de soignants suffisants.
    D’autres hôpitaux de la région souffrent d’un manque de personnel soignant. À Lannion et à Carhaix, l’accès aux urgences est régulé la nuit, faute de médecins urgentistes. Les Côtes-d’Armor sont le département le moins bien loti de la région en termes de densité de médecins. Depuis avril 2023, les accouchements à l’hôpital de Guingamp sont suspendus. Des médecins cubains pourraient venir en renfort.Depuis avril 2023, les accouchements à l’hôpital de Guingamp sont suspendus. Des médecins cubains pourraient venir en renfort.
    D’autres élus, en Bretagne et ailleurs en France, ont aussi sollicité Otto Vaillant, assure le diplomate sans préciser lesquels. Bien sûr, il faudra un décret du gouvernement et l’accord des autorités de santé. Pour les élus locaux, comme pour le syndicat CGT, cette initiative a valeur de test. « Je pense que l’Agence régionale de santé est à l’écoute de toute solution qui viendrait du territoire. Elle a également intérêt à écouter ce qui est proposé par les élus locaux. Nous allons nous employer à écrire très rapidement au président de la République » afin d’"obtenir cet accord par décret", a assuré Vincent Le Meaux. En France, des médecins cubains sont déjà intervenus en Martinique ou en Guyane en pleine crise du Covid-19, d’autres en Italie et en Andorre. Une région italienne, la Calabre, a signé un accord en 2022 pour un déploiement plus important de 500 Cubains. « C’est une solution rapide. Ils ont montré leur efficacité pour se déployer rapidement en cas de sinistre important. On n’est pas dans un sinistre aigu mais on en arrive à une population délaissée depuis 15 ans. Un tiers de nos patients sont sans médecin généraliste dans la région », déclare Christian Brice, médecin urgentiste à l’hôpital de Guingamp.
    Pour celui qui est à l’origine de cette idée, ce renfort cubain ne serait que transitoire, pour éviter les fermetures de service. « Si on laisse fermer ces services d’urgences, si on ne prend pas des mesures qui seraient intermédiaires pour les maintenir ouverts le temps qu’on forme du personnel pour répondre aux demandes légitimes, on ne les rouvrira pas », regrette Gaël Roblin, conseiller municipal de Guingamp. L’hôpital de Guingamp manque notamment d’urgentistes, d’obstétriciens, de sages-femmes. Les besoins précis n’ont pas été évoqués lors des échanges avec l’ambassadeur cubain. Cette rencontre aura permis de mettre « l’État français face à ses contradictions : nous faisons partie des cinq premières puissances mondiales, il y a encore une vingtaine d’années, nous avions le meilleur système de santé au monde et nous nous retrouvons à faire appel à des médecins cubains », estimait Fabrice Dehove, du syndicat SUD, avant les échanges.
    La venue de médecins cubains soulève des questions, comme l’obstacle de la langue et le coût, alors qu’une grande partie du salaire versé par le pays hôte est prélevée par les autorités cubaines. Les médecins cubains pourront apprendre le français, a assuré l’ambassadeur. La question des salaires que toucheraient ces médecins n’a pas été abordée, mais « à compétence égale, il doit y avoir le même salaire », a fait valoir Vincent Le Meaux. Certaines ONG dénoncent les conditions dans lesquelles sont envoyés les médecins cubains à l’étranger. En 2023, selon les autorités cubaines, 22.632 professionnels de santé étaient répartis dans 57 pays. Cette coopération médicale a rapporté 6,3 milliards de dollars en 2018 et 3,9 milliards en 2020, selon des chiffres officiels. Que cette initiative se concrétise ou non, elle aura au moins le mérite d’attirer l’attention sur la situation de l’hôpital public sur ce territoire.

    #Covid-19#migrant#migration#france#cuba#bretagne#personnelmedical#sante#systemesante#

  • Les tensions en Cisjordanie, obstacle à une solution à deux États, selon Borrel
    18 février 2024 - Par AFP et Times of Israel Staff
    https://fr.timesofisrael.com/les-tensions-en-cisjordanie-obstacle-a-une-solution-a-deux-etats-s

    Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a estimé dimanche que les tensions en Cisjordanie, où les attaques contre des Palestiniens se sont multipliées, constitue « le réel obstacle » à une solution à deux États entre Israéliens et Palestiniens.

    « Je suis surpris parce que tout le monde parle de mettre fin à la guerre à Gaza, mais personne n’a beaucoup parlé de la Cisjordanie, qui est le véritable obstacle à la solution des deux États », a jugé le responsable à la tribune de la Conférence de Munich sur la sécurité.

    « La Cisjordanie est en ébullition, le niveau de violence contre les Palestiniens augmente depuis le 7 octobre, il était déjà très élevé avant cela », a-t-il rappelé. (...)

  • Lula accuse Israël de « génocide » à Gaza
    le 18/02/2024 à 12:17 | Mis à jour le 18/02/2024 à 16:20
    https://www.lanouvellerepublique.fr/france-monde/lula-accuse-israel-de-genocide-a-gaza

    Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a accusé dimanche Israël de commettre un "génocide" des Palestiniens dans la bande de Gaza, établissant le parallèle avec l’extermination des juifs mise en oeuvre par le régime hitlérien.

    « Ce qui se passe dans la bande de Gaza n’est pas une guerre, c’est un génocide », a déclaré M. Lula à la presse depuis Addis-Abeba, en Éthiopie, où il assiste à un sommet de l’Union africaine.

    « Ce n’est pas une guerre de soldats contre des soldats. C’est une guerre entre une armée hautement préparée et des femmes et des enfants », a ajouté le dirigeant brésilien, vétéran de la gauche.

    « Ce qui se passe dans la bande de Gaza avec le peuple palestinien ne s’est produit à aucun autre moment de l’histoire. En fait, cela s’est déjà produit : lorsque Hitler a décidé de tuer les juifs », a-t-il martelé.

    Ces propos font partie des commentaires les plus virulents jamais formulés sur le conflit en cours entre Israël et le mouvement islamiste palestinien du Hamas par Lula, éminente voix du Sud dont le pays assure actuellement la présidence tournante du G20.

    Le dirigeant de 78 ans avait condamné l’attaque du 7 octobre du Hamas contre Israël en la qualifiant d’acte « terroriste » dans la foulée.

    Mais il s’est depuis lors montré très critique à l’égard de la campagne militaire de représailles d’Israël.

    L’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien a entraîné la mort de 1.160 personnes, pour la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP à partir des chiffres officiels israéliens.

    Les assaillants ont également pris en otage environ 250 personnes, dont 130 sont toujours à Gaza, parmi lesquelles 30 présumées mortes, selon les chiffres israéliens.

    Les bombardements et l’offensive terrestre menés depuis par Israël à Gaza ont tué au moins 28.985 personnes, en majorité des femmes et enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.

    Le président brésilien a aussi critiqué les récentes décisions d’importants donateurs occidentaux de suspendre leur financement de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, l’UNRWA, dont Israël a accusé 12 employés d’être impliqués dans l’attaque du Hamas.

    Le Brésil va augmenter sa propre contribution à l’agence, a affirmé Lula, qui a rencontré le premier ministre palestinien Mohammad Shtayyeh samedi en marge du sommet, exhortant les autres pays à faire de même.

    « Lorsque je vois les pays riches annoncer qu’ils cessent de contribuer à l’aide humanitaire aux Palestiniens, j’imagine l’ampleur de la conscience politique de ces personnes et l’esprit de solidarité qui les anime », a-t-il ironisé.

    « Nous devons cesser d’être petits quand nous devons être grands ».

    Il a réitéré son appel à un règlement du conflit fondé sur la coexistence de deux États, avec une Palestine « définitivement reconnue comme un État souverain à part entière ».
    #IsraelBrésil

    • Netanyahu hits out at Brazil’s Lula for comparing war on Gaza to Holocaust
      18 February 2024 15:16 GMT | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/netanyahu-hits-out-brazils-lula-comparing-war-gaza-holocaust

      Brazilian President Luiz Inacio Lula da Silva compared Israel’s killing of Palestinians in Gaza to the Nazi genocide against Jews during World War Two, sparking Israeli backlash.

      “What is happening in the Gaza Strip with the Palestinian people has no parallel in other historical moments. In fact, it did exist when Hitler decided to kill the Jews,” Lula said on Sunday during the 37th African Union summit in the Ethiopian capital Addis Ababa.

      The Israeli foreign ministry said it would summon the Brazilian ambassador over the remarks, which Prime Minister Benjamin Netanyahu labelled as “disgraceful and grave”.

      “This is a trivialisation of the Holocaust and an attempt to attack the Jewish people and the right of Israel to self-defence. Drawing comparisons between Israel and the Nazis and Hitler is to cross a red line,” Netanyahu said.

    • Le président brésilien Lula déclaré « persona non grata » en Israël
      https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240219-%F0%9F%94%B4-en-direct-benny-gantz-%C3%A9voque-le-ramadan-comme-d

      Le ministre israélien des Affaires étrangères a déclaré le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva « persona non grata » en Israël . « Nous n’oublierons ni ne pardonnerons. C’est une grave attaque antisémite », a déclaré le ministre Israël Katz dans un communiqué.

      Dimanche, le président brésilien avait accusé Israël de commettre un « génocide » des Palestiniens dans la bande de Gaza, en comparant l’offensive israélienne à l’extermination des juifs par les nazis.

      Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a de son côté vivement réagi en dénonçant des propos « honteux et graves » et en convoquant l’ambassadeur brésilien en Israël, tandis que son ministre de la Défense Yoav Gallant a accusé le Brésil de « soutenir » le Hamas.

  • 🔴 En direct : l’hôpital Nasser « complétement hors service », selon le ministère de la Santé de Gaza
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240218-en-direct-gaza-israel-hamas-guerre-treve-onu

    Publié le : 18/02/2024 - 08:36

    . L’hôpital Nasser, ici après un bombardement israélien le 17 décembre 2023, est la cible d’une opération militaire de l’armée israélienne depuis le 15 février 2024 à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. © AFP

    L’hôpital Nasser de Khan Younès, pris d’assaut par l’armée israélienne depuis jeudi, est « complètement hors service », a déclaré dimanche un porte-parole du ministère de la Santé de Gaza.

    Washington a menacé samedi de bloquer une nouvelle fois un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » à Gaza, texte sur lequel l’Algérie a demandé un vote pour mardi.

    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé samedi son intention de mener une offensive terrestre à Rafah, en dépit des appels d’une partie de la communauté internationale à ne pas le faire.

    L’offensive israélienne à Gaza a fait au moins 28 985 morts dans l’enclave palestinienne depuis le 7 octobre, en grande majorité des civils, selon le dernier bilan publié dimanche par le ministère de la Santé du Hamas.

    #Bilan

    • L’hôpital Nasser de Khan Younès est « complétement hors service », selon le ministère de la Santé de Gaza
      https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240218-en-direct-gaza-israel-hamas-guerre-treve-onu?arena_mid=y2y0mQD7pr

      L’hôpital Nasser de Khan Younès, pris d’assaut par l’armée israélienne depuis jeudi, a été mis « complètement hors service », a déclaré à Reuters Ashraf al-Qidra, un porte-parole du ministère de la Santé de Gaza.

      « Il n’y a plus que quatre équipes médicales – 25 personnes – qui s’occupent des patients », a-t-il précisé. « Le complexe médical de Nasser est l’épine dorsale des soins de santé dans le sud de la bande de Gaza. Son arrêt est une condamnation à mort pour des centaines de milliers de Palestiniens déplacés à Khan Younès et Rafah », a-t-il ajouté.

      Le manque de carburant et les combats autour de l’hôpital sont responsables de cette mise hors service, selon le porte-parole.

  • Libertés universitaires en danger. Une conférence sur le droit international en Palestine interdite par l’Université Lyon 2 | Academia
    https://academia.hypotheses.org/54900

    Le 1er février 2024, le syndicat Solidaires étudiant-es Lyon et le collectif Palestine69 organisaient une conférence visant à informer la communauté universitaire de Lyon sur les décisions juridictionnelles rendues en droit international concernant la situation actuelle en Palestine. Celle-ci devait se tenir à l’Université Lumière – Lyon 2. Cette conférence devait être animée par Maitre Gilles Devers, avocat au barreau de Lyon et spécialiste du droit international, qui a déposé la plainte contre Israël pour génocide et crimes de guerre devant la Cour Pénale Internationale avec plus de 500 avocat-es.
    Malgré de nombreux échanges entre le syndicat et l’Université en amont de la conférence, cette dernière a été annulée par la présidence le 30 janvier dernier « pour des raisons de sécurité ».

    Cette annulation, en réalité une interdiction, a été faite à la demande de la préfecture, suite à une campagne de dénigrement menée par le CRIF, d’interventions du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes et du Rassemblement national de la jeunesse (RNJ) du Rhône. 

    A l’heure où la Cour Internationale de Justice, devant un risque sérieux de crime de génocide, demande à l’État d’Israël de « suspendre immédiatement ses opérations militaires à et contre Gaza », cette interdiction est une nouvelle atteinte aux libertés universitaires. Qu’une université cède au chantage de personnalités politiques et de la préfecture est très préoccupant.

    Les universités sont des lieux de production de savoirs et doivent demeurer des lieux de libre expression sur tous les sujets, y compris la situation au Proche-Orient. Il ne revient ni aux élu-es politiques, ni à l’autorité préfectorale de définir, directement ou par le biais d’interdictions, ce qui peut ou non être débattu, exposé ou enseigné, dans le respect de la loi, dans les enceintes universitaires ou par les universitaires.

    #censure #Gaza #université

  • Comment le génocide israélien à Gaza est devenu une confrontation entre l’Occident et le Sud global
    Joseph Massad, 14 février 2024.
    Article original en anglais sur Middle East Eye / Traduction MR - ISM-France
    https://ismfrance.org/index.php/2024/02/16/comment-le-genocide-israelien-a-gaza-est-devenu-une-confrontation-entre-l

    À la fin du mois dernier, la Cour internationale de Justice (CIJ) a statué qu’il était « plausible » qu’Israël soit en train de commettre un génocide contre les Palestiniens à Gaza.

    En réponse à l’affaire portée par l’Afrique du Sud, le tribunal a ordonné à Israël de « empêcher la commission de tous actes » en violation de la Convention sur le génocide et de « prévenir et punir l’incitation directe et publique à commettre un génocide » contre les Palestiniens. La CIJ a cité les nombreuses déclarations génocidaires et déshumanisantes faites par de hauts responsables israéliens, notamment le président et le Premier ministre israéliens.

    La décision de la CIJ place Israël carrément en compagnie des sociétés coloniales blanches génocidaires. Suite à cette décision provisoire, la Cour internationale délibérera dans les mois ou les années à venir sur la question de savoir si Israël commet un « génocide ».

    Il s’agit d’une enquête tardive sur les atrocités que le sionisme et la colonie juive infligent au peuple palestinien depuis les années 1880 et, de manière plus horrible, comme l’a soutenu l’Afrique du Sud dans son cas, depuis 1948, et pas seulement depuis le 7 octobre 2023.
    (...)
    Les partisans du génocide sont sans vergogne et sans honte. Le fait que la CIJ se soit prononcée contre Israël et en faveur de l’Afrique du Sud ne leur a causé que peu ou pas d’embarras.

  • Updates Israel’s war on Gaza live: ‘Rafah is the end of the line, nowhere to flee’
    17 Feb 2024
    https://www.aljazeera.com/news/liveblog/2024/2/17/israels-war-on-gaza-live-icj-warns-of-perilous-situation-in-rafah


    10:15 GMT


    Gaza war death toll now at 28,858

    The Health Ministry in Gaza says at least 28,858 people have been killed in the Palestinian territory during the war with Israel.

    A ministry statement said 68,667 people have also been wounded in Gaza since war erupted on October 7.

    Thousands of bodies are believed buried in the rubble throughout the war-ravaged territory, meaning the actual death toll is far higher.

    #Bilan

    • 13:00 GMT

      A recap of recent developments

      It’s just after 3pm (13:00 GMT) on Saturday, February 17, in the occupied Palestinian territories and Israel.

      Here are some of the main developments:

      Nasser Hospital, Gaza’s largest functioning medical complex, remains under siege as Israeli forces carry out dozens of arrests.

      Egypt denies reports it’s creating a buffer zone near its border with Gaza to accommodate up to 100,000 Palestinians.

      Hamas leader Haniyeh says he holds Israel responsible for the lack of progress in truce talks, urging complete cessation of the aggression

      Human rights and aid organisations warn of “catastrophic” consequences of an Israeli ground offensive in Rafah.

      US President Biden says he hopes Israel “will not make any massive land invasion” of Rafah.

  • Updates from the Gaza government media office
    16 February 2024 18:00 GMT | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/updates-gaza-government-media-office

    The government media office has provided an update to its figures from the ongoing war in Gaza, which has now been happening for 133 days.

    28,775 Palestinians killed, including 12,660 children and 8,570 women

    340 medical workers killed

    130 journalists killed

    7,000 Palestinians reported missing

    10,000 Palestinian cancer patients

    60,000 pregnant women facing a lack of medical care

    100 schools and universities destroyed

    184 mosques completely destroyed

    31 hospitals put out of service

    #Bilan

  • La CIJ rejette la nouvelle requête sud-africaine contre Israël
    16 février 2024
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240216-%F0%9F%94%B4-en-direct-la-communaut%C3%A9-internationale-tente-de

    La Cour internationale de Justice (CIJ), plus haute instance judiciaire des Nations unies, a rejeté vendredi la requête additionnelle de l’Afrique du Sud contre Israël, qui a annoncé une offensive d’envergure contre Rafah, dans la bande de Gaza, estimant que l’État hébreux devait respecter les mesures déjà ordonnées.

    « Cette situation alarmante exige la mise en oeuvre immédiate et effective des mesures conservatoires indiquées par la Cour dans son ordonnance du 26 janvier 2024, qui sont applicables à l’ensemble de la bande de Gaza, y compris Rafah, et ne nécessitent pas l’indication de mesures additionnelles », a estimé la CIJ.

    COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE
    https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/192/192-20240216-pre-01-00-fr.pdf
    No 2024/16
    Le 16 février 2024

    Application de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza (Afrique du Sud c. Israël)

    Décision de la Cour sur la demande en indication de mesures additionnelles présentée par l’Afrique du Sud

    LA HAYE, le 16 février 2024. En l’affaire relative à l’Application de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza (Afrique du Sud c. Israël),
    la Cour, ayant dûment examiné la lettre de l’Afrique du Sud en date du 12 février 2024 et les observations d’Israël sur celle-ci, reçues le 15 février 2024, a pris la décision suivante, communiquée ce jour aux Parties par une lettre du greffier :

    « La Cour note que les événements intervenus tout récemment dans la bande de Gaza, et en particulier à Rafah, “entraîneraient une aggravation exponentielle de ce qui est d’ores et déjà un cauchemar humanitaire aux conséquences régionales insondables”, ainsi que l’a indiqué le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (Remarks
    to the General Assembly on priorities for 2024 (7 Feb. 2024)).

    Cette situation alarmante exige la mise en œuvre immédiate et effective des mesures conservatoires indiquées par la Cour dans son ordonnance du 26 janvier 2024, qui sont applicables à l’ensemble de la bande de Gaza, y compris Rafah, et ne
    nécessitent pas l’indication de mesures additionnelles.

    La Cour souligne que l’État d’Israël demeure pleinement tenu de s’acquitter des obligations lui incombant au titre de la convention sur le génocide et d’exécuter ladite ordonnance, notamment en assurant la sûreté et la sécurité des Palestiniens dans la bande de Gaza. »

    _________
    #CIJ

    • 16 février 2024 - 22:10 GMT
      Analysis
      https://www.aljazeera.com/news/liveblog/2024/2/16/israels-war-on-gaza-live-17000-children-torn-from-parents-un-says

      ICJ places ball back in US, UN’s court with latest decision

      Kenneth Roth, the former executive director of Human Rights Watch and a current visiting professor at Princeton University in the US, tells Al Jazeera that even though the International Court of Justice declined to grant South Africa’s emergency application to stop Israel’s assault on Rafah, it did use very strong language condemning the planned operation.

      “South Africa brought this emergency application because it feared the consequences of the threatened invasion of Rafah,” Roth said, and was hopeful that the court would halt this invasion.

      Though the ICJ did not grant South Africa’s request, “It did … use very strong language. It said if the invasion were to occur, it would exponentially increase what is already a humanitarian nightmare,” Roth continued.

      “What the court just did though, it said, ‘We already ordered all this to stop. Rather than repeating ourselves, it’s up to the governments of the world, the UN Security Council, and foremost the US government, to stop this killing.”

    • Application of the Convention on the Prevention and Punishment of the Crime of Genocide
      in the Gaza Strip (South Africa v. Israel)
      Decision of the Court on South Africa’s request for additional provisional measures https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/192/192-20240216-pre-01-00-en.pdf

      THE HAGUE, 16 February 2024.

      In the case concerning Application of the Convention on the
      Prevention and Punishment of the Crime of Genocide in the Gaza Strip (South Africa v. Israel),
      the Court, having duly considered South Africa’s letter dated 12 February 2024 and Israel’s observations thereon received on 15 February 2024, took the following decision, which was
      communicated to the Parties today by a letter from the Registrar:
      “The Court notes that the most recent developments in the Gaza Strip, and in
      Rafah in particular, ‘would exponentially increase what is already a humanitarian
      nightmare with untold regional consequences’, as stated by the United Nations
      Secretary-General (Remarks to the General Assembly on priorities for 2024 (7 Feb. 2024)).

      This perilous situation demands immediate and effective implementation of the
      provisional measures indicated by the Court in its Order of 26 January 2024, which are applicable throughout the Gaza Strip, including in Rafah, and does not demand the
      indication of additional provisional measures
      .
      The Court emphasizes that the State of Israel remains bound to fully comply with its obligations under the #Genocide Convention and with the said Order, including by
      ensuring the safety and security of the Palestinians in the Gaza Strip.”

  • Cour internationale de justice : 2 questions pour la paix en Palestine
    https://www.justiceinfo.net/fr/128506-occupation-israelienne-cij-coeur-impasse-politique.html

    Les deux questions débattues à partir de ce lundi 19 février - par 52 États et 3 organisations internationales - à la Cour internationale de justice (CIJ) plonge tout à la fois au cœur du conflit qui fait rage, de l’ordre juridique mondial, et d’une possible solution de paix.

    […]

    Les questions auxquelles la Cour internationale de justice (CIJ) doit répondre

    Le 30 décembre 2022, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté la résolution 77/247, par laquelle elle a décidé de demander à la Cour internationale de justice de rendre un avis consultatif sur les deux questions suivantes :

    Quelles sont les conséquences juridiques de la violation persistante par Israël du droit du peuple palestinien à l’autodétermination, de son occupation, de sa colonisation et de son annexion prolongées du territoire palestinien occupé depuis 1967, notamment des mesures visant à modifier la composition démographique, le caractère et le statut de la ville sainte de Jérusalem, et de l’adoption par Israël des lois et mesures discriminatoires connexes ?

    Quelle incidence les politiques et pratiques d’Israël visées au paragraphe ci-dessus ont-elles sur le statut juridique de l’occupation et quelles sont les conséquences juridiques qui en découlent pour tous les États et l’organisation des Nations unies ?

  • L’Égypte prépare une zone à la frontière de Gaza qui pourrait être utilisée pour abriter des Palestiniens - sources - 16/02/2024 | Zonebourse
    https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/L-Egypte-prepare-une-zone-a-la-frontiere-de-Gaza-qui-pourrait-etre-utili

    L’Égypte prépare une zone à la frontière de Gaza qui pourrait être utilisée pour abriter des Palestiniens

    L’Egypte prépare une zone à la frontière de Gaza qui pourrait accueillir des Palestiniens au cas où une offensive israélienne à Rafah provoquerait un exode à travers la frontière, ont déclaré quatre sources, dans ce qu’elles ont décrit comme une mesure d’urgence de la part du Caire.

    L’Égypte, qui a nié avoir entrepris de tels préparatifs, a maintes fois tiré la sonnette d’alarme quant à la possibilité que l’offensive dévastatrice d’Israël à Gaza déplace des Palestiniens dans le Sinaï - ce qui, selon le Caire, serait totalement inacceptable -, faisant écho aux mises en garde d’États arabes tels que la Jordanie.

    Les États-Unis ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils s’opposeraient à tout déplacement de Palestiniens hors de Gaza.

    L’une des sources a déclaré que l’Égypte avait bon espoir que les pourparlers visant à conclure un cessez-le-feu permettraient d’éviter un tel scénario, mais qu’elle établissait la zone à la frontière à titre de mesure temporaire et de précaution.

    Trois sources de sécurité ont déclaré que l’Égypte avait commencé à préparer une zone désertique avec quelques installations de base qui pourraient être utilisées pour abriter les Palestiniens, soulignant qu’il s’agissait d’une mesure d’urgence.

    Les sources avec lesquelles Reuters s’est entretenu pour cet article ont refusé d’être nommées en raison du caractère sensible de la question.

    Israël a déclaré qu’il lancerait une offensive pour s’emparer du « dernier bastion » du Hamas à Rafah, où plus d’un million de Palestiniens ont trouvé refuge après son offensive dévastatrice à Gaza.

    Israël a déclaré que son armée élaborait un plan d’évacuation des civils de Rafah vers d’autres parties de la bande de Gaza.

    Toutefois, Martin Griffiths, responsable de l’aide humanitaire des Nations unies, a déclaré jeudi qu’il était « illusoire » de penser que les habitants de Gaza pourraient être évacués vers un lieu sûr et a mis en garde contre le risque de voir les Palestiniens se répandre en Égypte si Israël lançait une opération militaire à Rafah.

    Il a qualifié ce scénario de « cauchemar égyptien ».

    L’Égypte a présenté son opposition au déplacement des Palestiniens de Gaza comme faisant partie du rejet arabe plus large de toute répétition de la « Nakba », ou « catastrophe », lorsque quelque 700 000 Palestiniens ont fui ou ont été forcés de quitter leurs maisons lors de la guerre qui a entouré la création d’Israël en 1948.

    La première source a déclaré que la construction du camp avait commencé il y a trois ou quatre jours et qu’il offrirait un abri temporaire en cas de passage de la frontière « jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée ».

    Interrogé sur les récits des sources, le chef du service d’information de l’État égyptien a déclaré : "Cela n’a aucun fondement dans la vérité : « Cela n’a aucun fondement. Nos frères palestiniens ont dit et l’Égypte a dit qu’il n’y avait pas de préparation à cette éventualité ».

    La Fondation du Sinaï pour les droits de l’homme, une organisation militante, a publié lundi des images montrant des camions de construction et des grues travaillant dans la zone, ainsi que des images de barrières en béton.

    Citant une source non identifiée, la Fondation du Sinaï a déclaré que les travaux de construction étaient destinés à créer une zone sécurisée en cas d’exode massif de Palestiniens.

    Reuters a pu confirmer qu’une partie de la vidéo se trouvait à Rafah grâce à la position des bâtiments, des arbres et des barrières, qui correspond à l’imagerie satellite de la zone.

    Reuters n’a pas été en mesure de confirmer la localisation de l’ensemble de la vidéo ni la date à laquelle elle a été filmée.

    LES LIENS AVEC ISRAËL SOUS PRESSION

    Quelque 1,5 million de Palestiniens se trouvent actuellement à Rafah, soit plus de la moitié de la population de la bande de Gaza, selon l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens.

    Israël affirme qu’il doit étendre son assaut à Rafah pour éliminer le Hamas, le groupe à l’origine de l’attaque du 7 octobre qui a fait 1 200 morts en Israël et 250 autres personnes enlevées, selon les décomptes israéliens.

    Avec plus de 28 000 personnes déjà tuées lors de l’offensive israélienne à Gaza, selon les autorités sanitaires de la bande de Gaza dirigée par le Hamas, le sort des personnes réfugiées à Rafah est devenu un sujet de préoccupation internationale, y compris pour les alliés occidentaux d’Israël.

    Le président américain Joe Biden a déclaré au premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qu’Israël ne devrait pas procéder à une opération à Rafah sans un plan visant à assurer la sécurité des personnes qui y sont réfugiées.

    Un porte-parole du département d’État américain a déclaré : « Le président a clairement indiqué qu’il ne soutenait pas le déplacement forcé des Palestiniens de Gaza. Les États-Unis ne financent pas de camps en Égypte pour les Palestiniens déplacés ».

    Le bureau de M. Netanyahu a ordonné à l’armée d’élaborer un plan d’évacuation de Rafah. Mais aucun plan n’a encore vu le jour.

    Lors d’une interview accordée à ABC News, M. Netanyahu a déclaré que les Palestiniens pourraient se rendre dans les zones situées au nord de Rafah et libérées par l’armée.

    Avi Dichter, ministre israélien de l’agriculture et du développement rural, a déclaré mercredi que l’évacuation était « une question militaire » et que l’armée israélienne savait comment procéder.

    Dans des commentaires à la radio de l’armée israélienne, M. Dichter a déclaré qu’il y avait « suffisamment de terres à l’ouest de Rafah » et a mentionné Al Mawasi, une zone sur le littoral vers laquelle l’armée israélienne a déclaré que les civils devaient fuir au début de l’offensive.

    La guerre de Gaza a mis sous pression les relations entre l’Égypte et Israël, qui ont signé un accord de paix en 1979.

    Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, ancien ministre égyptien des affaires étrangères, a déclaré en début de semaine que les actions israéliennes menaçaient la continuité des accords avec l’Égypte et la Jordanie, en référence aux traités de paix conclus avec ces deux États arabes.

    Le ministre égyptien des affaires étrangères, Sameh Shoukry, a déclaré le 12 février que l’Égypte avait maintenu l’accord pendant 40 ans et qu’elle continuerait à le faire tant que les deux parties s’y engageraient.

    • L’Egypte construit une zone de sécurité dans le Sinaï en prévision d’un éventuel afflux de réfugiés depuis Gaza

      https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/17/l-egypte-construit-une-zone-de-securite-dans-le-sinai-en-prevision-d-un-even

      Des engins de chantier aménagent un espace dans l’optique d’une offensive israélienne sur Rafah, le dernier sanctuaire de l’enclave palestinienne.

      Par Hélène Sallon (Beyrouth, correspondante)

      Publié hier à 12h59, modifié hier à 15h08

      Dans le Sinaï égyptien, le long de la frontière avec la bande de Gaza, entre les terminaux de Rafah et de Kerem Shalom, des engins de chantier aplanissent le sol d’une étroite bande de terre. Des images satellites, analysées par l’agence Associated Press vendredi 16 février, montrent que des travaux sont en cours dans ce périmètre. Des grues et des camions y sont visibles. Des barrières de béton ont été dressées pour ceinturer cette zone d’environ 20 kilomètres carrés.

      Selon l’ONG Sinai Foundation for Human Rights, qui a révélé l’existence de ce chantier le 12 février, l’endroit est destiné à accueillir des réfugiés palestiniens, dans l’éventualité où l’Egypte devrait faire face à un exode massif depuis Gaza. Des entrepreneurs locaux ont dit à l’ONG avoir été chargés des travaux par l’entreprise Sons of Sinai, propriété de l’homme d’affaires Ibrahim El-Argani, proche de l’armée égyptienne. Il est prévu que des murs de 7 mètres de haut soient construits, sous la supervision du génie militaire, et sous forte présence sécuritaire.

      Des sources égyptiennes ont confirmé, sous couvert de l’anonymat, au Wall Street Journal l’aménagement d’une zone de sécurité, pouvant accueillir jusqu’à 100 000 personnes. Une source égyptienne indique au Monde que la peur de faire face à un afflux de déplacés en cas d’offensive israélienne sur la ville de Rafah explique cette décision. Le chef des services de communication de l’Etat, Diaa Rashwan, a toutefois nié l’existence d’un tel projet. Il a rappelé que l’Egypte s’oppose à tout déplacement forcé de Gazaouis sur son territoire du fait de la guerre entre Israël et le Hamas dans l’enclave palestinienne.

      Le Caire n’a pas beaucoup d’options

      Ce scénario pourrait cependant se matérialiser si le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, mettait à exécution sa menace, agitée depuis le 7 février, de lancer une offensive sur Rafah, qui est devenue le dernier refuge de plus d’1,4 million de Gazaouis. « La décision de lancer l’offensive sur Rafah n’a pas été prise. Nétanyahou souhaite en faire un moyen de pression dans les négociations de trêve avec le Hamas. Mais s’il n’y a pas d’accord, il sera difficile pour les Israéliens d’éviter une offensive », estime Laure Foucher, spécialiste du Moyen-Orient à la Fondation de recherche stratégique (FRS).

      Le Caire et Washington exhortent Israël à renoncer à cette opération, invoquant des « conséquences humanitaires dévastatrices ». Ils exigent qu’un plan d’évacuation des déplacés de Rafah vers le nord de l’enclave soit mis sur pied. Vendredi, le ministre de la défense israélien, Yoav Gallant, a assuré qu’« Israël n’a pas l’intention d’évacuer des civils palestiniens vers l’Egypte », ni de mettre en danger l’accord de paix signé en 1978 avec Le Caire. L’armée israélienne n’a toutefois pas dévoilé de plan pour la prise en charge des civils palestiniens dans le nord de l’enclave, qu’elle a réduit à l’état de ruines.

      « Les Egyptiens sont pragmatiques. Si les Gazaouis n’ont pas d’autre choix que de fuir vers l’Egypte, ils les accueilleront pour les protéger mais, derrière de hauts murs, pour ne pas qu’ils s’installent en Egypte », estime Khalil Sayegh, un analyste palestinien. Le Caire n’a pas beaucoup d’options. « Tirer sur les Gazaouis qui tenteraient de fuir vers le Sinaï provoquerait un tollé au sein de l’opinion égyptienne, qui soutient les Palestiniens, et serait une violation du droit international », poursuit M. Sayegh.

      Inquiétudes

      La perspective d’un déplacement des Palestiniens dans le Sinaï suscite des inquiétudes. « En cas d’afflux massif, cette zone pourrait rapidement ressembler à un camp de concentration. Et, il n’y a aucune garantie qu’ils pourront revenir à Gaza », déplore l’expert palestinien. Les Palestiniens craignent qu’Israël ne cherche à provoquer une seconde Nakba (« catastrophe »), le nom donné à l’exode forcé de 700 000 Palestiniens, lors de la création d’Israël en 1948. Des réfugiés qui n’ont jamais pu rentrer sur leurs terres.

      « Une nouvelle crise des réfugiés signerait l’arrêt de mort d’un futur processus de paix », a alerté Filippo Grande, le directeur de l’agence des Nations unies en charge des réfugiés (HCR), dans un entretien à la BBC vendredi. Le chef du HCR a appelé à « éviter à tout prix » un exode des Palestiniens vers l’Egypte, estimant qu’une fois sortis de Gaza, les réfugiés ne pourraient plus y retourner. Le HCR et l’UNRWA, l’agence des Nations unies chargée des déplacés palestiniens, disent ne pas être impliqués dans des préparatifs pour l’accueil de réfugiés palestiniens dans le Sinaï.

      Hélène Sallon(Beyrouth, correspondante)

  • 16 février 2024 (09:40 GMT)
    https://www.aljazeera.com/news/liveblog/2024/2/16/israels-war-on-gaza-live-17000-children-torn-from-parents-un-says

    ‘Ridiculous’: Israel’s leadership will never engage in Palestinian state talks

    Gideon Levy, an Israeli columnist and political commentator, says the project of Israel is to avoid any possibility of a Palestinian state.

    The comments come after a chorus of international calls by world leaders for negotiations for an independent state of Palestine based on 1967 borders to once-and-for-all end the conflict.

    Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu repeated his opposition to an independent Palestinian state, saying his country needs full security control over the occupied Palestinian territories.

    “Netanyahu did anything possible – and succeeded by the way – to put the Palestinian problem off the table for many years until October 7 came and reminded him he cannot continue with this forever,” Levy told Al Jazeera.

    “To expect him to get into negotiations over a Palestinian state is ridiculous.”

    16 février 2024 (11:20 GMT)

    ‘Enough is enough’: Time for world leaders to impose Palestinian statehood

    Gideon Levy, an Israeli columnist and political commentator, says there’s a great opportunity for the international community to step in and finally end Israel’s illegal occupation of Palestinian territory.

    “Israel refused for decades, even before Netanyahu, to go for a real settlement for the Palestinian problem. Therefore, it is time for the international community to say, ‘Enough is enough,’” Levy told Al Jazeera.

    Israel launches wars every few years and destroys Gaza, and then the international community must fund its rehabilitation, he said.

    “It puts risk over the whole world as all kinds of other tensions rise because of the conflict in Gaza. The international community should say enough leaving it to Israel. It is time for the international community to impose a solution. Otherwise, it will go on like this forever.”

  • « C’est inhumain » : témoignage d’une infirmière qui a soigné les blessés sous les bombes à Gaza
    https://www.youtube.com/watch?v=Zgh8TRvNEAU

    16 févr. 2024
    France 24 a rencontré Imane Maarifi, infirmière de retour de Gaza. Elle livre un témoignage glaçant et des vidéos qu’elle a tourné elle même avec son téléphone au sein de l’hôpital européen de l’enclave. « C’est inhumain, même les animaux on ne les soignerait pas comme ça », réagit elle.
    #Gaza #témoignage #Palestiniens

  • Energy firms face legal threat over Israeli licences to drill for gas off Gaza
    By Dania Akkad | 15 February 2024 14:28 GMT | Middle East Eye
    Rights groups say exploration licences handed to companies in first weeks of war encroach on Palestinian waters and may amount to the war crime of pillaging
    https://www.middleeasteye.net/news/gaza-energy-firms-legal-threat-companies-cease-activity-drill-gas-coa

    Major energy companies awarded licences by Israel to explore for gas off Gaza’s coast have been warned that they could face legal action for possible breaches of Palestinian maritime sovereignty and war pillaging.

    Israel’s Ministry of Energy granted exploration rights to three companies - Italian energy giant Eni, UK-based Dana Energy and Israel’s Ratio Petroleum - three weeks after the war on Gaza began in October.

    Lawyers working on behalf of three Palestinian NGOs - Al Haq, the Palestinian Centre for Human Rights and Al-Mezan Center for Human Rights - notified the companies in letters this month that they would use “all legal mechanisms to the fullest extent” if they proceeded and called on them to desist from any activities relating to the licences.

    The organisations contend that over half of the zone for which the companies were awarded licences lies within Palestine’s maritime boundaries.

    Those boundaries were declared in 2015 when the Palestinians acceded to the UN Convention on the Law of the Sea (UNCLOS), the international agreement providing the legal framework for all marine and maritime activities. (...)

    #gaz #gaza #exploration_gazière #pillage_de_guerre

  • Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 28 775 morts
    16 février 2024
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240216-%F0%9F%94%B4-en-direct-la-communaut%C3%A9-internationale-tente-de

    Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé vendredi un bilan de 28 775 personnes tuées et 68 552 autres blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, le 7 octobre.
    Il a également fait état d’un total de 112 morts au cours des dernières 24 heures.

    #Bilan