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    Primaires : BHL avait tout prévu – ou presque

    22 Novembre 2016, 13:27pm |

    Publié par S. Sellami

    Bernard-Henry Lévy
    Le journaliste Pierre Lévy imagine ici ironiquement les dernières heures de Bernard-Henri Lévy avant les résultats des primaires de la droite.
    Fin de dimanche paisible aux Deux Magots (l’emblématique café de Saint-Germain des Prés, récemment rebaptisé Les deux Mac Do en raison de la vague populiste qui menace de submerger la France, l’Europe et le monde). Humblement assis tout au fond de la salle, Bernard-Henri Lévy – qui n’aime rien tant que la discrétion – devise avec quelques proches, auxquels s’est jointe une poignée de journalistes amis.
    Une douce chaleur enveloppe le bistro mythique, au point que le phare de la pensée mondiale a défait jusqu’au cinquième bouton de sa chemise, toujours d’une immaculée blancheur, même quand il passe en revue les combattantes kurdes sur le front irakien. Cette décontraction vestimentaire, confient ses amis, exprime sa modeste manière de protester contre le réchauffement de la planète, qui est, avec le discrédit absurde des élites mondialisées, l’autre plaie des temps modernes.
    Tout naturellement, la conversation roule sur le premier tour des primaires à droite, dont les résultats seront connus dans quelques heures. Le plus grand philosophe que la France ait connu depuis Jean-Baptiste Botul, voire Vercingétorix, est également un fin connaisseur de la vie politique hexagonale. Il jubile, car désormais, il en est sûr : ce sera Nicolas.

    Il faut faire donner l’aviation puis l’infanterie françaises pour sauver la cité des griffes du boucher de Damas et de celles de son terrifiant mentor du Kremlin

    Il a d’ailleurs ce matin-là fait une brève excursion dans la périphérie parisienne, du côté du 16ème arrondissement, et a même poussé l’aventure jusqu’en banlieue – à Neuilly – sans garde du corps ni caméra, pour mieux se pénétrer du sentiment populaire. Et son verdict est sans appel : l’ancien chef de l’Etat l’emportera haut la main. Sa naturelle prudence l’empêche d’exprimer complètement sa conviction, mais il confiera en aparté que son ami pourrait même gagner dès le premier tour. Or tous le savent : ses intuitions ne le trompent jamais.
    Du coup, il se laisse aller à évoquer quelques projets qui lui tiennent à cœur, de nature à inverser la terrible marche du monde vers l’abîme, le redoutable triomphe de « l’amour du vide (et de) la haine de l’autre ». Il faut tuer le pire, s’enflamme-t-il à la pensée des nouvelles équipées qu’il se réjouit de préparer avec le mari de Carla.
    Une première expédition s’impose comme un devoir moral inspiré des Lumières : venir au secours d’Alep martyrisée. Il faut faire donner l’aviation puis l’infanterie françaises pour sauver la cité des griffes du boucher de Damas et de celles de son terrifiant mentor du Kremlin. Car le soleil des intellectuels est également un fin stratège militaire, et se remémore non sans émotion la brillante croisade qui a permis de débarrasser la terre du dictateur Kadhafi, et d’apporter ainsi bonheur, sérénité et progrès au peuple libyen – et à toute la région.
    Accessoirement – il s’en ouvre ce soir avec gourmandise – il a déjà jeté les jalons d’un grand film qui retracera cette épopée historique destinée à sauver la Syrie, et pourrait même forcer sa nature en se mettant en scène, naturellement dans un humble second rôle. Après Le serment de Tobrouk, qui fit trembler le box office planétaire – 85 entrées en tout, places exo comprises – le génie de la pensée et de l’action rêve de réaliser Le Serment d’Alep, qui pourrait aussi s’appeler Terminator, le retour.
    Pour autant, sa générosité planétaire tourmentée ne le laisse pas en paix. Il se fait fort de convaincre le futur président Sarkozy de capitaliser sur son prochain triomphe syrien. De manière entendue, il regarde son bras et promène son regard alternativement sur deux points de part et d’autre de celui-ci. Les familiers de Bernard-Henri ont compris : il entend signifier ainsi qu’il faut franchir la Manche.
    Et venir ainsi au secours des malheureux Britanniques victimes du Brexit, en quelque sorte pris en otage par « des rebelles analphabètes et des néonationalistes à sueurs froides et front de bœuf », promoteurs de la haine de l’Autre – et plus particulièrement la haine de la Finance, signe indiscutable de l’antisémitisme rampant, rappelle-t-il opportunément. Au nom de la « boursouflure du moi » (un défaut que le simple citoyen Lévy abhorre par-dessus tous les autres), ceux-ci ont fait triompher le « souverainisme le plus rance et (le) nationalisme le plus bête », ouvrant ainsi la perspective d’une « Europe qui est en train de se dissoudre dans le néant (du) ressentiment ».

    Décidément, BHL n’a rien perdu de sa lucidité, de son humanisme et de son énergie. Nous voilà rassurés

    Eh bien, il faut redonner la parole à l’amour et à la raison, affirme en substance le fleuve de la pensée du 21e siècle. Une expédition militaire pourrait y pourvoir, d’autant que les accords de coopération signés par l’ancien et futur chef de l’Etat avec la perfide Albion nous donnent accès à tous ses secrets militaires. La démocratie y gagnerait, tant il va de soi que les Britanniques regrettent désormais leur vote, à l’instar des expatriés continentaux qui ont manifesté leur refus de voir Londres perdre son statut de ville ouverte, multiculturelle et donc européenne.
    A propos de manifestations, justement, le philosophe humaniste refuse qu’on laisse orphelins ces protestataires américains qui refusent, ô combien légitimement, l’élection de l’« antisémite » Donald Trump. Celui-ci ne rêve-t-il pas de laisser Vladimir Poutine envahir les Pays baltes et la Pologne, et de « dealer » avec lui sur le Moyen-Orient ? Il faut venir au secours de cette Amérique ouverte ! Evidemment, une nouvelle opération La Fayette ne serait pas une mince affaire, qui verrait le pays des droits de l’Homme venir à nouveau au secours du peuple frère américain. Mais il se fait fort de convaincre Nico.
    Encore faut-il que celui-ci accède à l’Elysée, lui fait-on doucement remarquer. Or les derniers jours de campagne sembleraient indiquer une percée de François Fillon. La lumière de l’Occident balaie d’un revers de main cette hypothèse ridicule. Ne serait-ce que parce que les électeurs n’accepteront jamais de placer en tête un homme suspecté de nourrir quelques intentions amicales vis-à-vis de Moscou, tranche-t-il d’un ton assuré.
    Les convives ne peuvent qu’acquiescer devant une telle évidence, confirmée par tous les sondages.
    Du reste, chacun le sait : la perspicacité et la prescience du philosophe-stratège-politologue-combattant n’ont jamais été prises en défaut.
    Décidément, BHL n’a rien perdu de sa lucidité, de son humanisme et de son énergie. Nous voilà rassurés.
    PierreLévy https://francais.rt.com

  • Sarkozy s’en va. Ce n’est que le début. - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    Sarkozy s’en va. Ce n’est que le début.

    22 Novembre 2016, 11:24am |

    Publié par S. Sellami
    Sarkozy s’en va. Ce n’est que le début.
    Donc il parait que Sarkozy s’en va.

    Une seconde fois.

    Son discours du dimanche 20 novembre 2016 faisait écho à celui du 6 mai 2012. Ce discours était sans saveur. Un discours neutre pour éviter de marquer d’une image ridicule la mémoire collective quand le soir d’une vie politique est enfin arrivé. C’est vrai qu’il a l’air presque soulagé. On ne sait jamais avec Sarko. Il défend avec une telle conviction la moindre de ses contradictions. Il a l’insincérité authentique. Ce discours d’adieu a surpris, puisque sa cuisante défaite et les circonstances de son éviction ont surpris.

    Mais nous sommes rapidement passés à autre chose.

    On le regrettera, évidemment. L’histoire politique de Sarkozy ne s’arrête pas ici.

    Il y a d’abord l’impact de son défaite sur la victoire, ou la défaite, des autres. Le « report » de voix sur Fillon sera—t-il aussi fort que la collaboration entre les deux hommes fut stable durant les cinq années du quinquennat précédent ? Dans la rue ou ailleurs, des Sarko-fans déchiraient leur carte des Républicains, ce nouveau et curieux nom de l’UMP devenu la blême emblème de Donald Trump. Quelques-uns, peut-être nombreux, iront grossir le camp du Front national. Quelle était la différence entre Sarkozy et Le Pen depuis le discours de Grenoble ? Le second n’a pas osé allé jusqu’à appliquer son discours. La seconde n’a que son discours.

    Il y a ensuite le bilan du sarkozysme. Ce bilan est partagé par d’autres, au premier desquels Fillon, premier des ministres, collaborateur fidèle, et souvent servile, d’un monarque agité. Le bilan de Sarkofrance sert de mémoire, et d’outil politique pour le combat présidentiel qui s’annonce, puisqu’il est aussi le bilan de Fillon. Fillon a même démarré le quinquennat Sarkozy plus populaire que son patron, on l’a oublié. Fillon a été le Valls de Hollande.

    Nicolas Sarkozy partage avec Valéry Giscard d’Estaing l’expérience d’un seul mandat présidentiel. Un mandat que les Français ont voulu unique. Il a fallu lui rappeler une seconde fois. Mais le vrai combat est ailleurs. Il est contre une droite qui entend livrer une coloscopie libérale que la France n’a jamais connue et contre une extrême-droite normalisée par la Sarkofrance depuis une décennie.

    Libellés : sarkofrance, Sarkozy
    http://sarkofrance.blogspot.com

  • « Durien » et « Ducon » exterminent Sarkozy - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    Il avait tout prévu, l’ex-matamore élyséen, et surtout de sortir en tête du 1er tour de la « primaire de la droite et du centre » pour dynamiser sa campagne présidentielle. Tout prévu, sauf que le bon sens des électeurs le renvoie dans les poubelles de l’Histoire d’où il n’aurait jamais dû ressortir après son échec de 2012...

    Hier soir, Sarkozy a subi une bérézina politique dont il ne se remettra pas. Pire, cette cuisante déroute lui est infligée par ceux-là même, Fillon et Juppé, qu’il surnommait, avec un grand mépris et son élégance coutumière, « Durien » et « Ducon » lorsqu’il était au pouvoir.

    Avec respectivement un score de 44,2 % et 28,4 %, les deux anciens Premiers ministres administrent une déculottée magistrale à celui qui entendait vendredi dernier dans son dernier meeting « siffler la fin de la partie » à son avantage, sous les acclamations d’un public de groupies aveugles et sourdes au rejet du personnage. Avec un score de 20,6 %, Sarkozy sort laminé, ridiculisé, humilié, de cet exercice électoral, malgré un statut d’ancien Président de la République dont il pensait qu’il suffirait à écarter les ambitions des sous-fifres qui avaient eu l’outrecuidance de lui disputer la suzeraineté du parti.

    Sarkozy avait pronostiqué un « effet de blast » en sa faveur à l’occasion de son entrée dans la campagne de la « primaire ». Non seulement cet effet de blast ne s’est pas produit, mais Sarkozy a dû galérer pour ne pas être irrémédiablement distancé durant la campagne qui s’est achevée vendredi soir par ce « Durien » et ce « Ducon » qu’il a régulièrement traités de « connards », d’« abrutis » et même d’« enculés ». Des qualificatifs dont il a, il est vrai, également affublé les syndicalistes, les magistrats, les chercheurs, les diplomates, les militaires, les ministres, ses propres collaborateurs, et même les Bretons.

    Les Français ne s’y sont pas trompés : la campagne de Sarkozy a été marquée par unedouble imposture.

    En se présentant comme « le candidat du peuple contre le système », notre pathétique matamore a, en espérant bénéficier du syndrome Trump, carrément pris les électeurs pour des cons. À l’exception du cœur partisan de LR, principalement constitué de militants gravement diminués par leurs œillères, qui pouvait gober un argument de cette nature ? Sarkozy est en effet un pur produit de ce « système » subclaquant. Il en est même l’archétype : méprisant envers les faibles et servile avec les puissants oligarques de l’industrie et de la finance.

    La deuxième imposture de sa campagne a résidé dans sa prétendue volonté, assénée avec la force des bonimenteurs de foire, de respecter les attentes du peuple, n’hésitant pas à arguer qu’il avait toujours agi ainsi. Impossible de lister ici tous les manquements à sa parole que Sarkozy a infligés à ce peuple qu’il espérait une fois de plus rouler dans la farine pour servir ses rêves égotiques de puissance. Mais nul n’a oublié la manière dont, en 2008, il a jeté dans la cuvette des chiottes le résultat du référendum de 2005 portant sur le projet de traité constitutionnel pour l’Europe. En cette occasion les Français avaient pourtant dit NON à une large majorité. Un vote d’« abrutis » sans aucun doute.

    Les plus de 4 millions d’électeurs à la « primaire de la droite et du centre » ont, en ce dimanche, fait œuvre de salubrité publique en débarrassant le paysage politique national de cet aventurier cynique, menteur, manipulateur, inculte et vulgaire qui n’aurait jamais dû pouvoir accéder à la fonction présidentielle.

    L’avenir de Sarkozy est maintenant dans le box des accusés. Plus rien ne s’oppose en effet à un renvoi en correctionnelle par le juge Tournaire dans le cadre de l’affaire Bygmalion. Avant sans doute un procès ultérieur dans le cadre de l’affaire du financement libyen de la campagne de 2007. Jamais avant Sarkozy, un candidat à la présidence n’avait à un tel point été suspecté d’avoir violé la démocratie en fraudant massivement, et à deux reprises, le scrutin majeur de la République. Des milliers de petits délinquants sont, chaque année, condamnés et incarcérés pour des faits nettement moins graves. La parole doit maintenant être donnée aux juges.

     
    par Fergus 
    lundi 21 novembre 2016
    http://www.agoravox.fr

  • Ce que Khaddafi menaçait de dévoiler concernant Sarkozy. - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/ce-que-khaddafi-menacait-de-devoiler-concernant-sarkozy.html

    Voici une info que nous avions dénichée sur le net en 2011, la source qui a publié cette information a disparu de la toile. A l’époque elle a été relayée par de nombreux blogs. C’est malgré tout une info à prendre avec des pincettes tellement elle parait incroyable …mais comme avec Nicolas Sarkozy , rien n’est impossible, nous vous laissons seul juge.
    by Philippe Ehua

  • L’Escale - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    Allo Amy... comment vas-tu ?
    Je baisse d’un demi-ton parce que ces messieurs dorment...
    Oui je sais qu’il est midi... mais ils n’ont pas fermé l’œil de la nuit...
    Oui ils sont ravis d’être ici... de partager la vie de quelqu’un à Neuilly...
    Oui, oui, j’ai même reçu les remerciements de la mairie de Paris, par écrit... parce que dans le quartier, c’est la consternation générale, le mépris... ils n’ont rien saisi...
    Ils se demandent ce qui m’a pris d’accueillir trois réfugiés sans tenir compte de leur avis... j’en ris encore...
     
    C’est la vie ? Non ?
    Non, non ils ne sont pas de la même famille, ni du même pays... ils sont noirs et au premier abord, ils font peur à voir.
    Non, ils ne sont pas africains à proprement dit... mais arabes.
    Bien entendu, il y a beaucoup de noirs parmi les arabes... ce sont les premiers à quitter leur pays... arrête, je ne suis pas raciste, c’est de l’ironie.
    ...attends, tu dis qu’ils devraient rester chez eux, et défendre les leurs parce qu’ils sont en âge de le faire...je te retourne leur compliment : ils sont aussi en âge de monter à l’assaut de l’ennemi et de le harceler jusqu’à chez lui...
     
    Ils sont de Benghazi, d’Alep et de Mossoul...
    Autrement dit, ils sont liés au même merdier auquel la France a largement contribué.... oui ça fait longtemps qu’ils sont dans les environs... depuis la station de Stalingrad, ils ont changé de statut, promus, élevés au grade d’habitants de Neuilly, oui je les ai accueilli à bras ouverts en leur disant merci...
    Pourquoi merci ? Non pas pour faire joli... mais parce que c’est à celui qui donne de remercier celui qui a bien voulu recevoir... n’est-ce pas ?
    La France, terre d’accueil et de bienveillance, ne sert à rien si elle n’offre pas ce genre de chance.
    Non, ne t’inquiète surtout pas, ils n’ont ni l’intention de me sauter, ni l’intention de se faire sauter avec moi. Ce sont de vrais musulmans. Ils respectent le moindre de mes mouvements. Ils s’adressent à moi comme à leur enfant, à leur sœur et sont gênés d’être pris pour des envahisseurs.
    Ils ne sont pas là pour nos richesses. Ils sont là parce que leur Dieu y est...
    Ils sont ici pour demander la paix à ceux qui leur font la guerre... pour les déposséder de leur essentiel.
     
    Tu sais quoi ? En les entendant parler hier, j’ai eu l’impression d’être en face et en phase avec les trois rois mages.
    Comment te le dire ? oui, j’ignore leur âge mais ils sont comme des sages... sagesse de l’orient qui sait que le savoir a une limite... que le pouvoir a une limite... mais que le devoir n’en a pas...
     
    L’homme de Benghazi me dit qu’il ne regrette pas la mort de Kadhafi mais l’élection de Sarkozy, élu avec les deniers de la Libye. Pour lui Kadhafi n’est pas un bourreau mais un idiot qui a financé plus idiot que lui.
     
    L’homme de Mossoul reconnait à la France le mérite d’avoir protesté pour ne pas frapper l’Irak de plein fouet, alors que tout le monde savait que seule l’idéologie de Bush était de persuasion massive. Mais la France n’a fait que protester... seulement protester... alors qu’il fallait empêcher ce massacre et nous épargner la plus terrible des injustices... de l’idiot de service.
     
    L’homme d’Alep, reproche à la France de ne pas envoyer d’hommes au sol mais d’occuper le ciel pour bombarder tous les syriens. Foutaise et big malaise parce qu’il ne reste plus aux syriens que le ciel et il est hélas occupé par vous autres français.
     
    Pourquoi ils sont ici ?
    Pour reprendre à la France ce qu’elle leur a pris...

    http://www.lejournaldepersonne.com

  • France-Allemagne : adoptons le principe de la Nouvelle Route de la soie Publié le 19 novembre 2016 par vilistia - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/france-allemagne-adoptons-le-principe-de-la-nouvelle-route-de-la-s

    Jacques Cheminade prenant la parole aux côtés de Helga Zepp-LaRouche lors du séminaire de Essen sur les perspectives ouvertes à l’Europe par le projet de Nouvelles Routes de la soie de la Chine.
    Allocution de Jacques Cheminade, candidat à l’élection présidentielle de 2017, lors du séminaire de l’Institut Schiller organisé le 21 octobre à Essen (Allemagne) sur les perspectives ouvertes à l’Europe par le projet de Nouvelles Routes de la soie défendu par la Chine. Ce séminaire est le pendant de l’initiative franco-allemande de l’Institut Schiller, dont le premier volet était le séminaire qui s’est tenu à Lyon le 19 octobre.

    En marge du séminaire à Essen, Helga Zepp-LaRouche, présidente du parti Büso (Burgerrechtsbewegung Solidarität) et Jacques Cheminade, ont fait unedéclaration conjointe appelant à construire « Un train eurasiatique pour la paix »pour écarter la menace d’une nouvelle guerre mondiale.

    France-Allemagne : notre mission commune, adopter le principe de la Nouvelle Route de la soie

    Merci, Helga Zepp-LaRouche, et merci à tous ceux qui m’ont invité à prononcer des paroles fortes pour relever le défi de la situation mondiale actuelle.

    Qui aurait pensé, il y a quarante ou même trente ans, que la Chine deviendrait un tel facteur déterminant dans le monde ? Qui aurait pu croire qu’on allait sortir de la pauvreté plus de 800 millions d’êtres humains ? Qui aurait imaginé voir un jour se réaliser le concept gagnant/gagnantdéfendu par la Chine au service des buts communs et d’une « communauté de destin » de l’humanité, alternative potentielle au désastre financier d’un système atlantique prédateur ? Qui aurait pu prévoir que le centre de gravité du monde allait se déplacer de l’Europe et des Amériques vers l’Asie ?

    Qui ? Certainement pas les médias de masse ni les technocrates occidentaux, qui, perdus dans la contemplation de leur nombril, n’ont toujours pas compris cette dynamique de changement, à part lorsqu’ils sont réveillés par la peur que quelque chose d’étranger ne vienne perturber leur cupidité.

    Ce que nous avons devant nos yeux, et que ces médias et technocrates refusent de voir, c’est le plus vaste projet d’industrialisation et de développement jamais conçu, de loin plus étendu que le Plan Marshall, par exemple, et de loin plus avancé en intention et direction. En effet, la Nouvelle Route de la soie, étendue au concept mondial« Une ceinture, une route », représente, qu’on le veuille ou non,l’alternative à un affrontement nucléaire entre les États-Unis et la Russie, et l’alternative à un Tchernobyl financier de notre côté de l’Atlantique. Le proverbial « Mid-Atlantic Man » du siècle dernier est devenu un pirate narcissique, opérant au sein d’une société criminogène et se comportant comme le fils d’Obama ou de Dick Cheney.

    Vue d’en haut, la dérégulation du « moment Thatcher », marquée par le début d’une époque de pillage insensé, la pensée « court-termiste » et l’obsession du gain immédiat, a été précédée et suivie d’une dérégulation des comportements moraux enfantée par Woodstock et la contre-culture de Mai 68.

    Cela a touché aussi bien les États-Unis que l’Europe, mais le pire est que, dans les cercles « respectables » du pouvoir, personne ne s’y oppose, et pire encore, que le thatchérisme, source du mal actuel, est présenté comme une solution. La couverture du 6 octobre dernier de l’hebdomadaire Le Point le dit ouvertement en répandant le message de l’Empire britannique en faveur d’une austérité brutale.

    La Nouvelle Route de la soie, étendue à « Une ceinture, une route mondiale », ouvre au contraire la voie à une pensée à long terme et à un progrès économique partagé, porte de sortie d’un système de pillage financier et d’affrontement géopolitique. La Nouvelle Route de la soie, soutenue par les nouvelles institutions bancaires des BRICS, est une ceinture longeant une route, irradiant le développement sur son passage. Un réseau de transport ferroviaire rapide fait rayonner un développement néguentropique et jette un pont entre la Chine et le monde. Par définition, ceci est antagoniste avec le capital fictif produit par notre système financier et pose les bases d’une plateforme pour des investissements infrastructurels mondiaux.

    Très concrètement, lors du sommet du G-20 à Hangzhou, le président chinois Xi Jinping a proposé de transformer le G-20, « d’un mécanisme de réponse de crise en mécanisme de gouvernance à long terme », appelé à « jouer un rôle majeur pour répondre à toute crise économique éventuelle ». Il ne s’agit pas d’une simple option réactive, mais d’une initiative définissant l’environnement pour de nouvelles options de développement mutuel.
     
    De Gaulle-Adenauer : une communauté de principe

    Le chancelier Konrad Adenauer reçoit le Général de Gaulle à Bon en 1962.
    Dans ce contexte, il existe un point particulièrement intéressant pour nous, citoyens allemands et français. Nous avons perdu l’esprit de la communauté de destin. Voici exactement l’occasion de le retrouver en nous engageant ensemble sur cette route vers le futur que nous ouvre la Chine. Pour nous, cette participation mutuelle doit être l’occasion de nous libérer de l’emprise mortelle de la finance, et de recouvrer, à travers une participation commune à ce projet, le meilleur de notre culture et notre véritable identité européenne, en tant que patriotes et citoyens du monde, parlant chacun notre propre langue avec un sens d’être ensemble. Par la nécessité d’un travail commun avec la Chine en tant qu’Européens, nous, Français, devrons réapprendre à parler l’allemand, de même que vous, les Allemands, le français, en particulier ceux qui travaillent en Afrique francophone. Ainsi, adopter le principe de la Route de la soie ne signifie nullement aliéner nos identités mais les renforcer mutuellement.

    Est-ce paradoxal de dire que l’initiative chinoise va revigorer notre alliance ? Pas du tout, car cela s’est déjà passé jadis et avait un nom : Leibniz et la science leibnizienne de l’économie physique. Au XVIIe et XVIIIe siècle, le grand philosophe allemand, qui était également français par sa participation à l’Académie des sciences de Colbert, avait compris que l’avenir du monde dépendait d’une coopération scientifique, culturelle et économique entre ce qu’il appelait « les deux extrémités les plus développées de l’Eurasie », entourant la Russie et l’Asie centrale. Leibniz travaillait avec un groupe de scientifiques jésuites, tel que le père Gerbillon, organisateur du traité de Nerchinsk (le premier traité de paix sino-russe) et le père flamand Verbiest, qui enseignait à l’Empereur Kangxi. Leibniz concevait que les sources de l’évangélisme chrétien étaient non seulement compatibles, mais en accord avec la vraie tradition confucéenne dans la réalisation de ce qui unit la nature morale de l’homme avec l’univers, la véritable identité créatrice de l’homme.

    C’est alors que les forces impériales britanniques et les agents de la Compagnie des Indes orientales sont intervenus pour saboter ces efforts. En 1794, Lord Macartney, après avoir été ambassadeur en Chine, mentionne dans son journal la menace de la« force chinoise » et le « poids des riches et des génies » de la Grande-Bretagne. Il anticipait cependant des « rivalités et du désordre » au sein de l’Empire chinois, qui, habilement utilisés, seraient « bénéfiques à notre royaume ». Le compte-rendu officiel de sa mission, écrit par Sir George Staunton, est du même ton. Tous deux mettent en garde contre une population chinoise d’environ 350 millions à l’époque, impliquée dans des domaines avancés de la science et de la mécanique, une réalité dangereusement antagoniste avec le système britannique monarchique et monétariste.

    L’Empire britannique, fidèle à sa tradition de « diviser pour régner », commença à promouvoir des conflits en Asie, jusqu’à imposer le commerce de l’opium pour détruire non seulement la Chine, mais le lien unissant la culture chinoise à la vraie culture européenne de Leibniz et de ses disciples.

    Aujourd’hui nous avons affaire au même ennemi, devenu anglo-américain – ce« cerveau britannique avec les muscles américains ». Aussi, notre communauté d’intérêts avec la Chine actuelle consiste à faire revivre l’approche de Leibniz et à libérer notre monde occidental de sa soumission à la City de Londres et à Wall Street.

    Ce n’est ni un rêve ni un schéma ; c’est une réalité dont la réalisation dépend de notre volonté commune en tant qu’Allemands et Français, avec l’ensemble des peuples et cultures européennes. Je ne prétends pas que ce sera facile ; cela demande du courage, de dire la vérité et de lutter pour elle jusqu’au bout.

    Ce n’est que lorsqu’on regarde l’histoire d’en bas que cette voie semble une impasse. Étant donné les circonstances de notre faiblesse mortelle occidentale, le gouvernement chinois réclame le statut d’économie de marché pour pouvoir exporter davantage en Europe, tandis que les États-Unis tentent de nous imposerle TTIP/TAFTApour écraser notre indépendance. La seule solution est donc de regarder le problème d’en haut.

    Ce n’est pas par une compétition dérégulée entre produits européens et chinois que le dilemme peut être tranché. C’est au niveau d’accords intergouvernementaux qu’une solution pourra être trouvée, dans le cadre du projet de Nouvelle Route de la soie, devenant une Route mondiale pour le développement mutuel de tous.

    C’est au niveau de ce qu’on pourra et de ce qu’on fera ensemble qu’un avenir commun se dessine : ni dans une compétition à mort, ni dans une géopolitique suicidaire, mais dans un développement partagé de projets à réaliser d’un commun accord, tel que le programme spatial Lune-Mars, la transformation en zones d’aquaculture des océans et des mers actuellement livrés au pillage financier et le développement de l’Afrique. Nous, Européens, devons rejoindre les BRICS pour atteindre des buts communs, unissant nos forces pour entraîner les États-Unis dans cette entreprise mutuellement bénéfique, hors de portée de la perversion impériale et géopolitique.

    http://www.solidariteetprogres.org/france-allemagne-principe-route-de-la-soie.html
    http://payseurasie.vilistia.org

  • Le jour où le monde a basculé… - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    Dans le mythe Babylonien de Gilgamech, le littoral méditérranéen du Levant y est décrit comme le théâtre d’une guerre continuelle, interminable, longue et complexe. Un mythe est presque toujours fondée sur un semblant de vérité ancienne, déformée par le temps et l’imagination des hommes.

    Sans remonter aussi loin dans l’histoire, du moins celle que l’on croit connaître, il n’y a qu’a constater la persistence des conflits dans cette région strategique du monde : le conflit israélo-palestinien entame sa septième décennie ; un peu plus au nord, la guerre civile libanaise a duré de 1975 jusqu’en 1989. Enfin, la guerre en Syrie est en passe de dépasser, de par sa durée, la seconde guerre mondiale (1939-1945)…

    Ce n’est pas un hasard si, à Damas, cette guerre a toujours été présentée comme un conflit mondial. Mais toute proportion gardée, cette guerre déclenchée dans le cadre d’une grande opération hybride mêlant l’ingénierie sociale par le chaos à l’action de forces spéciales formant et appuyant une insurrection armée, n’a pas abouti au résultat escompté, lequel aurait plus contribué à un chaos encore plus grand qu’à un semblant de stabilité. C’est par le chemin de Damas que la Russie est revenue en force sur l’arène des grandes puissances, à coup de missiles de croisière Kaliber et Onyx.

    C’est sur les décombres des villes syriennes, sous les yeux de soldats terrorisés par la catastrophe irakienne qu’a sombré toute la politique américaine au Proche et Moyen-Orient.

    C’est en Syrie que le destin du monde, tel qu’il a été conçu à Yalta en 1945 et non pas après la chute de l’Union Soviétique, a définitivement basculé.

    https://strategika51.com

  • Feu vert du parlement britannique à une loi de surveillance controversée - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/feu-vert-du-parlement-britannique-a-une-loi-de-surveillance-contro

    Le parlement britannique a adopté une loi donnant des pouvoirs de surveillance très étendus à la police et aux services de renseignement de Sa Majesté, s’attirant notamment les critiques d’Edward Snowden, le donneur d’alerte américain qui a révélé les écoutes de la NSA.

    Avec le vote favorable de la chambre des Lords cette semaine, après celui des députés de la chambre des Communes, ce projet de loi lancé par Theresa May en mars, alors qu’elle n’était encore que ministre de l’Intérieur, n’attend plus que le sceau royal pour entrer en application.

    « Le Royaume-Uni vient de voter la loi de surveillance la plus extrême dans l’histoire des démocraties occidentales », « allant plus loin que beaucoup d’autocraties », a dénoncé sur son compte Twitter Edward Snowden, cet ancien agent de l’agence de sécurité américaine NSA qui avait révélé en 2013 comment celle-ci écoutait les communications dans le monde entier.

    Avec les nouveaux pouvoirs qui leur sont confiés par cette loi, les services de renseignement ou les policiers britanniques pourront par exemple exiger d’un site internet qu’il leur fournisse l’historique des consultations de n’importe utilisateur, historique qui pourrait remonter à un an.

     

    Ce projet de loi « sur les pouvoirs d’investigation » déposé par Theresa May alors qu’elle n’était pas encore première ministre, avant le « oui » des électeurs britanniques au Brexit, donne une base légale au piratage des ordinateurs ou des téléphones portables, tout en fixant quelques garde-fou, comme l’obligation d’obtenir le feu vert d’un juge pour placer une ligne téléphonique sur écoute.

    Qualifié de « loi des fouineurs » par ses critiques, ce texte a déjà fait l’objet d’un appel devant la Cour de justice européenne, qui devrait rendre son verdict courant 2017.

    « Le vote de cette loi des fouineurs est un triste jour pour la liberté en Grande-Bretagne », a dénoncé Bella Sankey, directrice de l’association de défense des droits civiques Liberty : « Sous le prétexte de lutter contre le terrorisme, l’État a mis au point des pouvoirs de surveillance dignes d’un régime totalitaire, le système le plus intrusif jamais vu dans une démocratie ».

    « Il est vraisemblable que d’autres pays, y compris certains régimes autoritaires peu connus pour leur respect des droits de l’Homme, vont utiliser ce texte pour justifier leurs propres législations intrusives en matière de surveillance », a craint de son côté Jim Killock, directeur exécutif de l’association Open Rights Group.                                                                                            Agence France-Presse

    http://www.lapresse.ca

  • Des soldats français en Syrie sans concertation avec son gouvernement souverain ? Ce serait un acte de guerre en regard du droit international ! 18 Novembre 2016 - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/des-soldats-francais-en-syrie-sans-concertation-avec-son-gouvernem

    Assemblée Nationale

    Question N° : 97353

    De M. Pierre Morange ( Les Républicains - Yvelines ) Question écrite

    Ministère interrogé > Défense Ministère attributaire > Défense

    Rubrique >politique extérieure Tête d’analyse >Syrie Analyse > attitude de la France.

    Question publiée au JO le : 05/07/2016

    Réponse publiée au JO le : 01/11/2016 page : 9118

    Texte de la question

    M. Pierre Morange souhaite attirer l’attention de M. le ministre de la défense sur l’inquiétude des citoyens relative à l’engagement des forces françaises en Syrie. Une source kurde a récemment confié à l’agence de presse russe Sputnik que des soldats français déployés dans le nord de la Syrie auraient commencé à construire une base militaire sur la colline de Mashta Nour surplombant la ville de Kobané dans la province d’Alep.

    Ils souhaitent savoir si cet acte est avéré et, dans l’affirmative, s’il a été commis en concertation avec le gouvernement démocratiquement constitué de Syrie. Il le prie de bien vouloir répondre à leurs interrogations.

    Texte de la réponse

    Conformément aux dispositions de l’article L. 413-9 du code pénal, les informations sollicitées par l’honorable parlementaire relatives à un éventuel engagement des forces armées françaises sur le territoire syrien sont couvertes par le secret de la défense nationale. Les précisions demandées ne peuvent donc être rendues publiques par le ministère de la défense.

     

    La question de Monsieur Pierre Morange, député, était claire : Le gouvernement francais envoie-t-il des troupes, sans déclaration de guerre, sans accord ni information du parlement francais, dans un pays souverain pour appuyer des milices terroristes contre un gouvernement élu et reconnu a l’ONU ?

    Le refus de répondre en invoquant un secret défense autorise à penser que tel est bien le cas.

    Or de telles actions peuvent constituer divers crimes de forfaiture, d’abus de pouvoir, car la constitution impose au gouvernement de consulter le parlement en cas de déclaration de guerre, ainsi qu’après 4 mois pour l’envoi de troupes sur un territoire étranger. De plus le droit international impose que les actions guerrières doivent être précédées de déclaration de guerre ou de mandat de l’ONU.

    Il y a donc alors crime de guerre, violation de la constitution, soutien au terrorisme. Le précédent ministre des affaires étrangères déclarait d’ailleurs que Al Nosra “faisait du bon boulot”. Le candidat préféré de l’”établissement français” a initié, en tant que ministre des affaires étrangères de Sarkozy, la violation du principe de la reconnaissance des états en fermant notre ambassade de Syrie et reconnaissant comme gouvernement des “rebelles” dont les exploits terroristes ne sont plus à démontrer. Il a aussi mis en oeuvre avec le gouvernement et le président de l’époque la guerre contre la Libye et l’assassinat de son président, crimes de guerres évidents. Cette guerre a d’ailleurs, avec celle de Syrie, provoqué toute cette déstabilisation de l’Afrique et du moyen Orient, entraînant notamment cette terrible “crise des migrants”

    Lorsque l’on voit notre président et le gouvernement demander la suppression du droit de veto à l’ONU, et par conséquent celui de la France, ainsi que la poursuite de chefs d’Etat (en visant Poutine et Assad, bien sur), devant les tribunaux internationaux, il devrait bien réflèchir à qui pourrait à la fin s’y retrouver. Mais le pire est que sa demande risque d’amener l’intervention de l’OTAN ou d’autres forces étrangères sur notre sol, au prétexte de “défendre des droits de l’homme”, si les troubles s’aggravaient sur notre territoire, et que nos derniers outils de souveraineté aient été détruits ou livrés à nos ennemis (appellés aujourd’hui alliés par nos dirigeants)

    JMaillard

     
    http://canempechepasnicolas.over-blog.com

  • USA – ALLEMAGNE. Les jérémiades de Barack Obama priant Donald Trump d’être ferme avec la Russie - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/usa-allemagne.les-jeremiades-de-barack-obama-priant-donald-trump-d

    BERLIN, Allemagne (09h14) – Le président américain Barack Obama, humilié en Grèce par une foule en colère, est néanmoins arrivé confiant en Allemagne. Chez Angela Merkel, le président américain s’est retrouvé dans son élément, sa haine frappadingue de la Russie. Dans ce voyage d’adieu, nostalgique à souhait, il a encore appelé son successeur à faire face à la Russie. On se demande bien pourquoi.

    Barack Obama demande donc à son successeur, Donald Trump, de se défendre contre la Russie, soulignant que c’est une préoccupation majeure. La Russie a complètement éclipsé sa rencontre avec la chancelière allemande Angela Merkel. Pourtant, lorsque Obama et Merkel ont tenu leur conférence de presse pour aborder l’avenir des relations entre les Etats-Unis et l’Europe, tout a été focalisé sur Donald Trump et la Russie.

    Se référant aux nombreuses indications de Donald Trump parlant de « normalisation » des liens avec la Russie, Obama a déclaré qu’il espérait que l’homme d’affaires de New York protégerait les valeurs américaines et éviterait une approche dite « realpolitik » dans ses relations avec Moscou. Barack Obama n’a pas hésité à mentir.

    « J’ai cherché une relation constructive avec la Russie, mais j’ai également été réaliste en reconnaissant qu’il y a des différences significatives dans la façon dont la Russie voit le monde et comment nous voyons le monde », a déclaré le président sortant.

    « Et mon espoir est que le président élu adopte une approche aussi constructive : Trouver des domaines où nous pouvons coopérer avec la Russie, où nos valeurs et nos intérêts s’alignent » et en même temps « disposé à résister à la Russie où ils s’écartent de nos valeurs et normes internationales », a ajouté Obama.

    Pendant son séjour à la Maison Blanche, Obama a essayé d’unir l’Europe contre ce qu’il a qualifié d’« agression russe », utilisant l’OTAN et des moyens économiques pour faire pression sur Moscou. Donc, quand il déclare « J’ai cherché une relation constructive avec la Russie », il ment.

    Obama a néanmoins rendu hommage à Angela Merkel. Interrogé sur l’éventuelle candidature de la chancelière à sa propre succession, Barack Obama a répondu qu’il s’agissait de « sa décision de se présenter de nouveau ou pas. » « Si j’étais ici, si j’étais allemand et si je votais, je pourrais la soutenir », a-t-il cependant ajouté.

  • LA GIFLE ! Etats-Unis : Donald Trump propose à Michael Flynn, proche de Poutine, le Conseil de sécurité nationale - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/la-gifle-etats-unis-donald-trump-propose-a-michael-flynn-proche-de

    WASHINGTON DC, Etats-Unis (07h15) – Il y a deux ans, le président Barack obama l’avait viré. Le général Michael Thomas Flynn voulait juste deux choses : la lutte contre le terrorisme et l’association avec la Russie pour le faire. Proche des Frères musulmans comme Alain Juppé et François Hollande, en France, Barack Obama, avait vu ça d’un mauvais oeil.

    Le général Michael T. Flynn revient donc par la grande porte, deux ans après avoir été mis à la retraite de manière inélégante. Quand Donald Trump a demandé, hier, au général de devenir son conseiller à la sécurité nationale à la Maison Blanche, tout le monde a compris. Ça marque une vraie rupture.

    Ancien vétéran de la guerre en Irak et en Afghanistan, Michael T. Flynn a analysé la situation et sait qu’il n’y a pas d’alternative contre le djihadisme, pas de demi-mesure, il n’y a que l’éradication, « à la Tchétchène », comme le dirait l’autre.

    Ironie du sort, et probablement l’explication de l’exaspération de nombreux électeurs démocrates floués par Obama et donc par Hillary Clinton, Michael T. Flynn est un démocrate pur jus. Lors de la campagne électorale américaine, il a tout de suite été séduit par le discours du président-élu Donald Trump : rapprochement avec la Russie et « torture légitime », bonne, disent-ils tous les deux, pour les terroristes.

    C’est la consternation dans le camp des adeptes de la guerre illogique et surréaliste contre Moscou. Le parti de la haine. Tous ces personnages sans vision, qui pullulent en Europe. Pire, qui gouvernent…Ils vont avaler leur chapeau…

    http://www.mamafrika.tv

  • Révélations Libye : mais pourquoi personne n’interroge Nicolas Sarkozy ? - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/revelations-libye-mais-pourquoi-personne-n-interroge-nicolas-sarko

    Depuis novembre, Mediapart et Le Monde ont publié de nombreuses révélations sur un possible versement de fonds par Kadhafi lors de la campagne de Sarkozy en 2007. Une seule question a été posée à l’ancien président pourtant interviewé plus de huit fois ce mois-ci.

    « Entretien vidéo exclusif – Takieddine : “J’ai remis trois valises d’argent libyen à Guéant et Sarkozy.” » Mediapart, en partenariat avec l’agence Premières lignes, a lâché un nouveau témoignage mardi qu’on aurait pu penser accablant. Et pourtant, cet énième élément de l’affaire du financement libyen présumé de la campagne de Sarkozy en 2007 a été traité plutôt discrètement. Il ne fait ni la une des journaux, ni celle des JT, et n’est pas, loin s’en faut, le sujet principal abordé dans les interviews politiques. Et si certains médias jugent que les déclarations de Takieddine doivent être prises avec des pincettes, il faut rappeler que ce témoignage n’est pas isolé. Le 3 novembre dernier, Le Monde publiait d’autres révélations tout aussi explosives —renforçant celles déjà publiées par le site Mediapart depuis 2011— à propos de la campagne de 2007.

     
    S’il n’y a toujours aucune preuve tangible concernant un financement de la campagne de Sarkozy par le réseau de l’ex-dictateur Mouammar Kadhafi, les indices accablent le clan Sarkozy. Selon les deux sites d’information, qui ont eu accès à l’enquête, les magistrats instructeurs jugent même désormais « probable l’hypothèse d’un financement libyen ». Notamment après ces éléments de l’enquête (non exhaustifs) :

    Les enquêteurs ont obtenu pas moins de sept témoignages qui accréditent ­l’hypothèse du versement de fonds par Mouammar Kadhafi à l’équipe de Nicolas Sarkozy.
    La justice dispose aussi d’écoutes téléphoniques accablantes. « Oui, ils cherchent le lien avec Kadhafi mais ils ne cherchent pas au bon endroit », dit par exemple l’avocat franco-djiboutien Mohamed Aref dans une conversation interceptée par la police.
    Mediapart a révélé l’existence d’un carnet d’un ancien ministre du pétrole libyen, Choukri Ghanem, qui mentionne ­plusieurs versements pour un montant de 6,5 millions d’euros. Ce dernier sera retrouvé mort le 29 avril 2012 dans le Danube, en Autriche.
    Une conversation interceptée prouve que Nicolas Sarkozy aurait demandé en 2014 une lettre à Alexandre Djouhri et qui l’innocenterait.
    Selon un autre témoin cité par Mediapart, des mallettes de plusieurs millions d’euros ont été données directement à Boris Boillon (ex-conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy à l’Élysée) et à Claude Guéant et ont été ramenées dans un voyage en avion privé de Syrte au Bourget.
    Boillon, enfin, percevait selon ce témoin « des petits cadeaux », sous forme d’enveloppes avec des milliers d’euros. Et justement, le 31 juillet 2013, Boris Boillon est interpellé à la gare du Nord, avec un sac contenant 350.000 euros d’argent liquide.
    Même s’il n’y a pas de preuve irréfutable, même si l’enquête est toujours en cours, il paraît tout de même logique que des journalistes interrogent le candidat à la primaire de droite sur ces nouveaux éléments.

    8 interviews de Nicolas Sarkozy, 1 question sur la Libye

    Depuis les révélations du Monde le 3 novembre, Nicolas Sarkozy a été interrogé par TF1, France 2, France 3, Le Parisien, Valeurs actuelles, RTL et, Public Sénat avec Sud Radio (sans parler des médias spécialisés comme Terre-net.fr ou Business immo). Aucune question ne lui a été posée sur ce sujet. Il aura fallu attendre ce jeudi pour que la seule et l’unique lui soit posée par Le Figaro— près de deux semaines après les premières révélations.

    Le 15 novembre, le candidat à la primaire de la droite est l’invité de la matinale de RTL pendant une quinzaine de minutes. La journaliste cherche à savoir s’il a « la pêche » avant de l’interroger sur la primaire, ses concurrents, François Bayrou, Donald Trump, l’Europe, la double ration de frites pour les enfants musulmans ou juifs, Notre-Dame-des-Landes. Rien sur la Libye.

    Le 13 novembre, Nicolas Sarkozy est l’invité exclusif du 20h de TF1. Il est interrogé sur les commémorations des attentats, le groupe État islamique, les manifestations de policiers, la victoire de Donald Trump, la primaire de la droite, sa carrière politique en cas de défaite, mais pas un mot sur les accusations liées à sa campagne de 2007.

     

    Le 12 novembre, Le Parisien publie une interview fleuve de l’ex-chef d’État. Deux questions sont bien posées sur « les affaires », mais n’abordent pas le financement supposé libyen.

    Le 10 novembre, Nicolas Sarkozy est interrogé dans la matinale de France 2. Il est invité à répondre sur l’élection de Donald Trump, l’Europe et la primaire. Le nom de Kadhafi ne sera jamais évoqué.

    Le 8 novembre, l’ancien chef de l’État est interrogé pendant une heure par cinq journalistes sur Public Sénat avec Sud Radio. Rien ne sera évoqué.

    Le 6 novembre, il est l’invité de l’émission Dimanche en politique de France 3. Sur les 28 minutes du programme, pas une seconde ne sera accordée pour évoquer l’enquête en cours sur le financement de la campagne de 2007.

    Par ailleurs, le 3 novembre dernier, lors du second débat entre les différents candidats à la primaire de la droite aucune question n’a été posée sur toutes ces révélations. Même chose dans l’interview publiée par Valeurs actuelles.

    Il aura fallu attendre le 17 novembre— plus de 15 jours après les premières révélations— pour que le candidat à la primaire soit interrogé pour la première fois sur le sujet dans le Le Figaro. « Je n’ai que mépris pour cette officine qui depuis des années essaye sans succès de me salir », a-t-il notamment répondu. Il n’a toutefois pas été relancé par les journalistes.

    Silence radio dans les JT de France Télévisions

    Au rayon des JT, c’est aussi le froid polaire. La plupart des journaux télévisés n’ont pas estimé nécessaire de rapporter le témoignage exclusif publié mardi.
    Au menu du JT du 13h de TF1 ce mardi : super Lune, dernier jour pour la taxe d’habitation, grève des agents des impôts, police des douanes, primaire de la droite, désertification médicale… Mais rien sur les révélations de Mediapart datées du matin même.

    Silence radio également dans le JT de France 2 de 13h de mardi et de mercredi et plus étonnant encore de 20h. Le journal de David Pujadas a seulement accordé une page spéciale à la pré-annonce de la candidature de Macron. Sur France 3, le 19/20—l’un des programmes les plus regardés en access prime-time— ne dira pas un mot non plus.

    Chez TF1, Gilles Bouleau en parle quelques secondes, le temps d’une brève. Même chose ce mercredi dans Le Journal de 8h de la matinale de France Inter, l’un des plus écoutés de France.

    Ses proches interrogés mais rapidement

    À défaut d’avoir l’intéressé lui-même, quelques soutiens de Nicolas Sarkozy (Rachida Dati au Figaro, Laurent Wauquiez sur Europe 1 et Christian Estrosi sur BFMTV) ont été interrogés sur cette question. Ils ont toutefois eu la chance d’avoir une seule question sur le sujet et en fin d’interview.

    Les liens entre mis en cause et journalistes

    Alors comment expliquer que la presse (surtout audiovisuelle) relaie peu ces informations ou que Nicolas Sarkozy lui-même ne soit jamais interrogé dessus ? Contacté par BuzzFeed News, Simon Piel, l’un des auteurs des révélations duMonde, avance quelques hypothèses. « Nous avons eu cette réflexion en interne et c’est certain que cette affaire est assez complexe. Ce n’est pas de l’info très comestible, même si nous tâchons de la rendre pédagogique », analyse-t-il. Et d’ajouter :

    « MAIS IL Y A CLAIREMENT DES MÉDIAS QUI ONT DÉCIDÉ DE SOUS-TRAITER CETTE AFFAIRE. SOIT PARCE QU’ILS ESTIMENT QUE CELA POLLUERAIT LES DÉBATS DE LA PRIMAIRE, SOIT PARCE QU’ILS ONT DES LIENS PLUS QUE CONNIVENTS AVEC DES GENS MIS EN CAUSE. »

    En effet, Mediapart a aussi révélé les liens entre des mis en cause et le conseiller d’Arnaud Lagardère, mais aussi l’actuel patron du Journal du dimanche, Hervé Gattegno. Le Monde a lui livré une conversation interceptée qui montre l’influence du clan Sarkozy sur Le Figaro.

    À l’étranger, « la presse aurait été plus agressive »

    L’un des journalistes de Mediapart, Fabrice Arfi, partage également ce constat et juge qu’il peut y avoir « une forme de lâcheté journalistique partagée ».

    « LORS DE NOS RÉVÉLATIONS SUR L’AFFAIRE BETTENCOURT OU CAHUZAC, IL Y A TOUJOURS EU UNE FORME DE MÉFIANCE AU DÉBUT, MAIS LÀ, JE NE COMPRENDS PAS CE TRAITEMENT MÉDIATIQUE. J’AI L’IMPRESSION QU’IL Y A DEUX MONDES : CELUI DU CIRQUE MÉDIATIQUE ET CELUI DES FAITS. MAIS CES DEUX UNIVERS NE SE RENCONTRENT PAS. »

    Les deux journalistes d’investigation ont en tout cas une certitude : la presse étrangère n’aurait pas été aussi timide. « Quand on voit ce qu’il s’est passé avec les mails de Clinton aux États-Unis, le traitement médiatique français est hallucinant », lâche Fabrice Arfi. « Si ces faits concernaient un pays anglo-saxon, la presse se serait montrée sans aucun doute plus agressive. Mais ce n’est pas dans la culture française », ajoute Simon Piel.

    Alors une question sur toutes ces révélations va-t-elle être posée lors du prochain débat de la primaire ce jeudi ? Contactés, certains journalistes chargés de l’animer n’ont pas encore donné suite.

    Source : Buzzfeed

    http://srv497.fr.nf/r

  • NKM, UN STRIKE À BLANC - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/nkm-un-strike-a-blanc.html

    C’est ce qu’on appellerait, au bowling, un strike. "La revanche, la nostalgie et et la déprime" : en un seul coup, à la dernière seconde, NKM les a dégommés tous les trois. Sarko la revanche, Juppé la nostalgie, Fillon la déprime. La troïka de la vieille droite, la droite d’avant le trumpisme, ce tiercé que le réalisateur nous a montré toute la soirée, dézinguée d’un coup d’un seul. La peste ! C’est ainsi qu’elle les récompense ! Vous invitez une fille dans un club anglais, alors qu’on est si bien dans l’entre-soi macho des canapés Chesterfield, et elle vous sulfate tout le monde. Non seulement elle se met en tête de parler d’écologie -d’écologie ! Elles ont de ces idées !- mais elle éparpille les piliers par petits bouts, façon puzzle, pour qu’il n’en reste que les cigares. Fallait pas la laisser entrer, les gars.
    Je plaisante. Parce que les quilles, évidemment, sont encore debout. Se tenant bien chaud, bien serrées. Parce qu’évidemment, c’est une partie pour de rire. Avec son strike, NKM a tracé la ligne précise des insolences autorisées. On peut se canarder, mais à blanc. Sinon tout va bien. A ceux brûlent de savoir et n’ont pas regardé, oui, Pujadas a posé « la » question Takieddine à Sarkozy. Il s’est fait renvoyer dans ses cordes ("quelle indignité ! C’est une honte ! On est sur le service public !"). Normal. Il n’a fait aucune relance. Normal. Ni lui ni personne. Aucun des six autres non plus. Ni Fillon ("Qui imagine le général de Gaulle mis en examen ?") Ni Copé-on allait voir ce qu’on allait voir ("les déclarations de Takieddine sont d’une importance capitale") . Ni Juppé (en matière judiciaire, "mieux vaut avoir un passé qu’un avenir"). Ni Le Maire-le-renouveau ("on ne parle pas de ça dans un débat"). Au lendemain du débat, Juppé a d’ailleurs estimé, sur Franceinfo, "un peu scandaleux de voir ressurgir ces accusations, sans qu’aucune preuve soit apportée".
    Comment croient-ils que ça ne se voit pas ? Comment croient-ils que le peuple qui les observe dans l’ombre, est dupe une seule seconde de cette Omerta ? Comment s’imaginent-ils que la scène d’apocalypse tant redoutée, le défouraillage général, le massacre, piscine contre condamnation, emploi fictif contre mallettes, on ne se la représente pas, en surimpression du placide jeu de rôles ? Comment croient-ils, lorsqu’ils pinaillent sur le nombre de postes de fonctionnaires à supprimer, à cent mille près, sur le nombre d’emplois de policiers à créer, sur le collège unique (on le supprime sans le dire, ou alors on le dit sans le faire ? Grave question) comment croient-ils qu’on entend autre chose, en bruit de fond permanent, qu’un lourd silence d’avant-orage ?

  • Israël a échoué à contrer la menace du Hezbollah - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/israel-a-echoue-a-contrer-la-menace-du-hezbollah.html
    http://217.218.67.233/photo/20161117/512c2b1a-9ee1-426b-ac98-d879654acb26.jpg

    Les efforts d’Israël pour évacuer les réservoirs d’ammoniac du port de Haïfa ont tous échoué : la « bombe atomique » évoquée par Hassan Nasrallah dans l’un de ses discours, menace donc toujours le port stratégique israélien dans le nord d’Israël.

    En effet, au cas où le Hezbollah se mettrait, au cours d’une prochaine confrontation, à viser lesdits réservoirs, Haïfa se transformerait en un enfer pour les colons israéliens qui y vivent.

    Le journal libanais Al Akhbar revient dans un récent article sur l’échec des autorités israéliennes à déplacer ces réservoirs et écrit : "Après la menace formulée par le secrétaire général du Hezbollah qui a affirmé ne pas hésiter à prendre pour cible de ses missiles, les usines d’ammoniac du nord d’Israël, la presse israélienne a qualifié cette perspective de « menace atomique du Hezbollah ». Aussitôt après, le ministère israélien de l’Environnement a commencé à travailler au projet de transfert des réservoirs en question dans une autre région. Le ministère dit avoir proposé aux entreprises impliquées de planter leurs usines dans le désert de Néguev au sud d’Israël, loin des zones d’habitation. Or, ces entreprises ont refusé l’offre du ministère qui parle de l’échec de son projet." 

    « Le choix du désert du Neguev comme lieu de construction de nouvelles unités pour la production de l’ammoniac est bien significatif. Toutes les autres villes et colonies israéliennes ont refusé de voir les usines d’ammoniac s’implanter à leur proximité. Les habitants sont inquiets », ajoute le journal. 

    Une roquette du Hezbollah a visé une station de métro à Haïfa en 2006. (Photo d’archives)
    Depuis le mois de février 2016 où Hassan Nasrallah a formulé cette menace, les responsables israéliens tentent de rassurer la population et vont de promesse en promesse. Mais rien n’arrive dans les faits puisque personne ne veut des usines de Haïfa. Les missiles du Hezbollah pourront provoquer des explosions en cascades et le gaz toxique qui s’émanerait des usines, suffirait à provoquer la mort des milliers d’Israéliens. 

    Les réservoirs de Haïfa contiennent, selon les dernières estimations, quelque 12.000 tonnes de substances toxiques. La fuite d’une cinquième de ces substances pourrait causer la mort de 17.000 personnes. Les experts israéliens estiment que ce chiffre pourrait augmenter à 80.000 dans le pire des cas. Quant aux dégâts matériels, ils sont chiffrés à 10 milliards de dollars, si les missiles du Hezbollah s’abattaient sur les usines en question.
     

    http://presstv.com

  • Désarmement nucléaire : la France va-t-elle s’opposer à la majorité du monde ? - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/desarmement-nucleaire-la-france-va-t-elle-s-opposer-a-la-majorite-
    http://www.bastamag.net/IMG/arton5903.jpg?1479371725

    Cela fait 71 ans que l’humanité vit avec la capacité de détruire la planète par la pression d‘un simple bouton. Fin octobre, grâce à l’action de la société civile et d’États courageux, l’Onu a franchi une étape historique vers la négociation d’un traité d’interdiction complète de l’arme atomique, voté par 123 États. Malheureusement, sans le soutien de la France, malgré les engagements de François Hollande en faveur de l’élimination totale des armes nucléaires. Celles-ci « sont les dernières armes de destruction massive à ne pas être soumises à une interdiction », rappelle Jean-Marie Collin, membre de la Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires. Tribune.

    Les armes nucléaires sont des armes dites de destruction massive. L’histoire de leur utilisation, au Japon en 1945, mais aussi au fil de plus 2000 essais nucléaires à travers le monde, a montré leurs effets dévastateurs immédiats et sur le long terme, tant sur les populations que sur l’environnement.

    Nous savons que même un conflit nucléaire limité engendrerait des conséquences mondiales sur les productions alimentaires et le développement socio-économique. C’est en rappelant cette évidence que la société civile, principalement regroupée au sein de la Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires (ICAN), est parvenue à mobiliser des États à travers le monde. Un grand nombre de pays ont ainsi compris que leur sécurité économique, humanitaire, culturelle… était mise en danger du fait de l’absence d’actions concrètes et réelles par les États détenteurs d’armes atomiques.

    Si le volume des armes nucléaires a bel et bien diminué depuis la fin de la Guerre froide (de 70 000 ogives nucléaires à 15 000 en 2016), les puissances nucléaires (États-Unis, Russie, Royaume Uni, France, Chine, Israël, Inde, Pakistan, Corée du Nord) se sont toutes lancées dans de vastes programmes de modernisation de leurs arsenaux. À titre d’exemple, la France a lancé des études pour renouveler ses sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, ses missiles balistiques, et a débuté l’augmentation annuelle de son budget “dissuasion” dans le but d’arriver à un doublement – plus de 6 milliards d’euros – à l’horizon 2022.

    123 États en faveur d’un traité d’interdiction…

    Devant cette lenteur et cette mauvaise volonté, des États comme l’Autriche, le Mexique, le Costa Rica, la Malaisie, l’Afrique du Sud… accompagnés par ICAN, ont développé une stratégie pour parvenir à changer les règles du jeu. Fini le temps où les détenteurs d’armes atomiques maîtrisaient seuls le calendrier du désarmement nucléaire. Désormais, celui-ci est dicté par la majorité des États et des populations.

    Parvenir au désarmement nucléaire est un processus long et complexe. Toute initiative allant dans ce sens est positive, comme les négociations bilatérales américano-russes. Mais l’une d’elle n’a jamais encore été mise en œuvre, celle qui mettrait en place une interdiction globale et complète des armes nucléaires. Interdire, puis éliminer. C’est le processus qui a été suivi pour les armes biologiques (interdites par une convention de 1972) et chimiques (convention de 1993). Le futur traité d’interdiction des armes nucléaires est donc l’étape indispensable avant leur élimination. À ce jour, les armes atomiques sont en effet les dernières armes de destruction massive à ne pas être soumises à une interdiction.

    Pendant près d’une année entière de débats pour faire avancer les négociations multilatérales sur le désarmement nucléaire à l’ONU, les puissances nucléaires ont pratiqué le jeu de la chaise vide. Malgré tout, les discussions ont abouti le 27 octobre dernier au vote de la résolution L41. Celle-ci demande que les Nations unies organisent en 2017 une conférence pour négocier un instrument juridiquement contraignant interdisant les armes nucléaires, en vue de leur élimination complète. C’est une première.

    Malgré les pressions exercées à l’encontre notamment d’États africains (par la France) et d’Amérique latine et du Pacifique (par les États-Unis) pour qu’ils ne votent pas cette résolution, et en dépit de l’utilisation d’arguments sans fondement (selon lesquels ce traité pourrait remettre en cause le régime actuel de non-prolifération), le résultat du vote à l’ONU a été sans appel. Les trois-quarts des États de la planète (123 exactement) ont voté « oui » devant un refus de seulement 38 États (des puissances nucléaires et des États qui bénéficient d’une dissuasion élargie) et de 16 abstentionnistes, parmi lesquels se trouvent les Pays-Bas. Le premier pas pour l’interdiction est donc franchi. Rendez-vous est donné pour mars 2017.

    …Mais la France s’y est opposée

    Parmi les États qui ont voté non, on trouve la France. Dans son discours, le représentant français a affirmé que Paris était pour un monde sans armes nucléaires. Dans les faits, il en est autrement. La France s’est farouchement opposée à cette résolution, prétextant qu’un tel traité serait « inefficace et déstabilisateur » et qu’il valait mieux suivre la politique mise en œuvre depuis plus de 20 ans… Nous en voyons les résultats puisque la Conférence du désarmement, organe central de l’ONU censé travailler sur ce sujet, est en état de mort cérébrale depuis 1996. Par ailleurs, le ministère des Affaires étrangères français est allé jusqu’à faire pression sur les eurodéputés français afin qu’ils votent « non » à une résolution de soutien au processus de l’ONU proposée au Parlement européen !

    Cette posture va à l’encontre du discours sur la dissuasion que le François Hollande a tenu en avril 2015. Celui-ci appelait alors de ses vœux la naissance d’un contexte stratégique qui permettrait à terme l’élimination totale des armes nucléaires.

    La France peut et doit se rattraper. En décembre prochain, un vote de confirmation de cette résolution se déroulera à l’Assemblée générale de l’ONU. Pour que la France ne vote pas contre cette résolution en faveur de la paix et de la sécurité mondiale et qu’elle adopte une posture qui corresponde à son image de pays de la défense des libertés et des droits humains, les organisations Initiatives pour le désarmement nucléaire (IDN) et ICAN France ont lancé une pétition adressée au président de la République.

    À l’heure des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale, un conflit marqué par l’usage massif de gaz chimiques aujourd’hui interdits, il serait des plus choquants que la France vote une deuxième fois contre cette résolution de l’ONU qui vise pourtant à interdire des armes de destruction massive.

    Jean-Marie Collin, membre de ICAN France - Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires et vice-président de l’ONG Initiatives pour le désarmement nucléaire.

    Voir la pétition ici.

    Photo : cliché numérisé d’un essai nucléaire en Polynésie française en 1970.

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  • Grèce : manifestations lors de la dernière visite du président Obama à l’étranger - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/grece-manifestations-lors-de-la-derniere-visite-du-president-obama

    Des milliers de personnes sont descendues dans les rues d’Athènes pour protester contre Barack Obama lors de son arrivée pour sa dernière visite à l’étranger comme président des États-Unis, celle-ci visait à assurer aux classes dirigeantes européennes que l’élection de Donald Trump ne porterait pas atteinte à leurs relations avec Washington.
    Obama va terminer sa visite de deux jours aujourd’hui, juste avant le 43eanniversaire du soulèvement étudiant de 1973 à Athènes contre la dictature militaire en Grèce. Ce soulèvement fut brutalement réprimé par la junte des colonels soutenue par les États-Unis, qui s’est effondrée l’année suivante.
    Avec les centaines d’agents des services secrets américains mobilisés pour protéger Obama, le gouvernement de Syriza (coalition de la gauche radicale) a déployé une force massive de 5000 policiers antiémeute pour assaillir les manifestants et boucler une grande partie du centre d’Athènes ainsi que des zones autour de l’hôtel où Obama est installé. Les affrontements se sont propagés dans le centre-ville d’Athènes, avec la police antiémeute tirant des gaz lacrymogènes alors que les manifestants essayaient de pénétrer dans la zone que Syriza avait déclarée interdite d’accès.
    Des manifestations ont également eu lieu dans d’autres villes à travers le pays, avec un drapeau américain brûlé par des manifestants à Thessalonique, la deuxième ville de la Grèce.
    Parmi les dizaines de milliers de réfugiés fuyant les guerres menées par les États-Unis au Moyen-Orient et en Afrique et forcés de rester dans des centres en Grèce, certains d’entre eux ont également publiquement critiqué Obama. « Nous voulons que Obama vienne nous voir ici, voir nos conditions de vie », a déclaré Hatzi Naser, un réfugié afghan qui a fui l’occupation de son pays par l’OTAN. « C’est lui la raison pour laquelle nous sommes ici, à cause de la guerre de son armée. Nous voulons qu’il vienne voir la saleté dans laquelle nous vivons ».
    La Maison Blanche a tenté de présenter la visite du président sortant comme l’apogée d’une carrière consacrée à la démocratie. Les responsables américains ont déclaré au quotidien de droite Kathimerini qu’il devait prononcer un discours sur la mondialisation et la démocratie à Athènes aujourd’hui qui serait son « discours testament », avant de se rendre en Allemagne, puis à un sommet Asie-Pacifique au Pérou. Obama a apparemment cité Périclès, l’orateur et homme d’État de l’Antiquité grecque, dans ses discussions avec les responsables grecs.
    La réalité est que la démocratie, que ce soit aux États-Unis ou en Grèce, est sur le point de s’effondrer, minée par une crise capitaliste mondiale et les politiques impopulaires de guerre et d’austérité poursuivies tant par le Parti démocrate aux États-Unis que Syriza et les partis similaires à travers l’Europe.
    Obama a quitté les États-Unis au moment où des manifestations contre l’élection de Trump, et la nomination par ce dernier de Stephen Bannon, un partisan fasciste de la suprématie blanche comme son principal conseiller politique, avaient lieu. Obama a refusé de critiquer la décision, en disant au contraire que : « Il ne serait pas approprié pour moi de commenter chaque nomination que le président élu va entreprendre si je veux être cohérent avec l’idée que nous allons essayer de faciliter une transition en douceur ».
    Quant à Syriza, elle a été discréditée par sa répudiation des multiples votes du peuple grec pour mettre fin à l’austérité de l’Union européenne (UE), auxquels elle a répondu en imposant des réductions des retraites, des privatisations et d’autres mesures d’austérité aux ouvriers grecs appauvris.
    Les points soulevés par Obama étaient remarquables, en fait, pour le mépris qu’ils ont exprimé à l’égard des sentiments populaires du peuple grec et américain. Tout en offrant des assurances vaines à la bourgeoisie européenne que Trump n’abandonnerait pas l’alliance militaire de l’OTAN, même si Trump l’a dénoncée pendant la campagne électorale, Obama a ensuite félicité Syriza pour avoir aidé les guerres américaines impopulaires et dépensé massivement sur l’armée grecque, même si cela a laissé le peuple grec exsangue.
    Avant de quitter Washington, Obama a accordé un entretien à Kathimerini,dénonçant le président syrien Bachar al-Assad et saluant le rôle de SYRIZA dans la mise à disposition de bases militaires pour les guerres de Washington au Moyen-Orient, telles que la base navale de la baie de Souda. Il a déclaré : « Les Américains continuent à accorder une importance énorme à notre alliance avec la Grèce. Malgré des difficultés économiques extraordinaires, la Grèce est l’un des cinq alliés de l’OTAN qui consacrent 2 pour cent du PIB à la défense. Nous remercions nos alliés grecs pour notre coopération étroite à Souda Bay ».
    Il a également approuvé le programme d’austérité de Syriza, en s’engageant à « réaffirmer le soutien des États-Unis aux réformes qui améliorent le climat des affaires ».
    Obama a assuré aux responsables européens qu’ils pouvaient tout simplement rejeter la rhétorique de campagne de Trump qui dénonçait l’OTAN et promettait de retirer les troupes américaines d’Europe comme étant sans importance. Obama a déclaré que dans leurs discussions bilatérales, Trump « manifestait un grand intérêt pour le maintien de nos relations stratégiques fondamentales, et ainsi un des messages que je serai en mesure de communiquer est son engagement envers l’OTAN et l’alliance transatlantique ».
    A Athènes hier, Obama a de nouveau déclaré au président grec Prokopis Pavlopoulos que l’OTAN est d’une « extrême importance » pour les présidents démocrate et républicain, promettant que la politique américaine connaîtrait une « continuité significative alors même que nous sommes dans une période de transition au gouvernement ».
    Lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre Alexis Tsipras, Obama a félicité la Grèce sous Syriza pour avoir maintenu les dépenses militaires très élevées de la Grèce en dépit des « temps difficiles ».
    Selon les médias russes, Obama se prépare à exiger que la Grèce ferme ses ports à tous les navires de guerre russes, dans un contexte de tensions militaires croissantes entre les États-Unis et la Russie dans la guerre en Syrie.
    Tsipras, pour sa part, a clairement indiqué que Syriza essaierait de travailler avec Trump, prédisant platement que, malgré les « manières agressives » de Trump, le nouveau président américain agirait différemment une fois entré en fonctions. Malgré les craintes en Grèce sur ce qu’une présidence Trump pourrait impliquer, Tsipras a dit que : « Nous devrions construire des ponts, pas des murs ».
    Les assurances d’Obama et de Tsipras selon lesquelles les relations américano-européennes ne connaîtront pas un effondrement catastrophique sont, pour être franc, des promesses aussi dénuées de valeur que l’engagement de Tsipras à mettre fin à l’austérité en Grèce. En fait, ce que seront les politiques de Trump n’est pas de tout clair, ni ce qu’il espérait obtenir précisément des puissances européennes en menaçant de quitter l’OTAN.
    Ce qui est clair, cependant, c’est que Tsipras a l’intention de continuer à fournir aide et assistance au Pentagone, alors même qu’un gouvernement d’extrême-droite impopulaire prend le pouvoir à Washington.
    (article paru en anglais le 16 novembre 2016)
    Par Alex Lantier                                                                                                                               http://www.wsws.org/fr

  • Ce médecin pakistanais greffe des organes aux plus pauvres gratuitement - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/ce-medecin-pakistanais-greffe-des-organes-aux-plus-pauvres-gratuit

    En 2015, plus de 300 transplantations de rein et 260.000 séances de dialyse ont été effectuées dans son hôpital, totalement gratuitement, y compris les traitements de suivi.

    Manque de moyens, corruption, désorganisation… les hôpitaux publics pakistanais souffrent de maux graves, mais, dans un centre de transplantation rutilant, un médecin de Karachi a redonné espoir à des millions de personnes : il œuvre gratuitement.

    Des patients pauvres font des kilomètres pour camper sur le béton brûlant devant l’entrée de l’établissement, dans l’espoir d’y être soignés. Son fondateur, le Dr Adibul Rizvi, cheveux blancs et démarche preste, travaille d’arrache-pied du matin au soir. Il n’a pas de bureau à lui mais arpente les couloirs pour se rendre au chevet des patients, enfants, VIP ou criminels, sans distinction.

     
    Le chirurgien a 79 ans

    A 79 ans, ce chirurgien continue de pratiquer des greffes. Son enthousiasme est intact quand il évoque l’épopée qui a débuté avec un service de huit lits, devenu en grandissant l’une des principales structures de transplantation d’Asie du Sud, où l’on greffe principalement des reins.

    Un exploit à bien des niveaux : l’Institut d’Urologie et de Transplantation du Sindh (SIUT) est largement financé par des dons individuels ; et en quatre décennies, il a soigné plusieurs millions de personnes.

    En 2015, plus de 300 transplantations et 260.000 séances de dialyse y ont été effectuées, totalement gratuitement, y compris les traitements de suivi.

    « Dans un pays en voie de développement, les gens n’ont pas les moyens de se faire soigner », regrette le Dr Rizvi, décrivant l’inimaginable pauvreté à laquelle sont confrontés les employés des dix centres de santé que son organisme gère dans le pays, soit 1200 lits au total.

    Droit à la santé

    Le gouvernement participe, fournissant environ 30% du budget de SIUT, mais cela ne suffit pas à mettre en oeuvre l’idéal du médecin selon qui « chaque être humain (…) a le droit d’avoir accès à des services de santé et de vivre avec dignité ».

    Pour parvenir à ses fins, le Dr Rizvi « s’est adressé à tous les citoyens, pour faire de chacun un partenaire », comme c’est le cas dans les pays dotés d’une Sécurité sociale. Les Pakistanais ont une telle confiance en l’établissement qu’ils ont été soulagés lorsque le philanthrope le plus respecté du pays, Abdul Sattar Edhi, décédé cette année à 92 ans, a commencé à y être dialysé il y a huit ans.

    Mais lors de la fondation du SIUT en 1974, il n’a pas été simple de convaincre les Pakistanais de faire des dons à une telle cause. En effet, si la charité est l’un des cinq piliers de l’islam, nombreux sont ceux qui pensent que le don d’organe est contraire à la loi coranique. Or pas d’organe, pas de greffe. Pour surmonter l’obstacle, le Dr Rizvi a dû se tourner vers les dignitaires religieux.

    « Heureusement », explique-t-il, « ils se sont tous accordés à dire que le don d’organe était tout à fait islamique », à condition que tous les proches l’approuvent et que des organes provenant de musulmans ne soient pas transplantés à des non-musulmans. Malgré cela, le manque de sensibilisation au Pakistan sur les dons d’organes « entrave notre développement », admet le Dr Rizvi.

    >> Les organes pourront être prélevés sans l’avis des familles

    Même nourriture, même lit

    L’impeccable propreté et l’efficacité du SIUT étonnent les nouveaux venus, car ces caractéristiques sont rares dans les établissements de santé pakistanais. Dans une pièce bleu clair du service pédiatrique, une jeune femme distrait les petits patients pour qu’ils restent « calmes et détendus » lors de leur dialyse : Sanober Ambreen organise avec eux des activités musicales et artistiques, voire des spectacles.

    Les jeunes malades sont très pénalisés, dit-elle : les soins qui durent plusieurs heures au moins deux fois par semaine entravent leur scolarité et beaucoup finissent par abandonner l’école. Hina Hameed, 17 ans, est dialysée depuis qu’elle a quatre ans et a jeté l’éponge au début du collège. « J’aimerais pouvoir reprendre mes études », dit la frêle jeune fille, qui s’est promis de le faire si elle obtenait une greffe.

    Pas de retraite pour le Docteur de l’espoir

    Quelques pièces plus loin, Ejaz Mushtaq est enchaîné au lit, un policier armé à son chevet, tandis que son sang est filtré par le dialyseur. Il est en détention provisoire en attendant son procès, accusé d’avoir attaqué des policiers. Ses reins ont commencé à lâcher pendant sa garde-à-vue et il vient deux fois par semaine au SIUT. « C’est un bon établissement, surtout pour les pauvres », admet-il.

    Un détenu est soigné de la même façon qu’un VIP ou que tout autre patient, « même nourriture, même lit », assure le Dr Rizvi. Certains l’acceptent mal, reconnaît le chirurgien. Il est parfois menacé, mais cela se règle à l’amiable, raconte-il : « Nous nous asseyons avec eux, nous parlons, nous leur montrons : « vous voyez cet homme, nous le soignons, il est comme vous et moi. Devrais-je le laisser mourir ? »

    La retraite ? Le Dr Rizvi hausse les épaules. « Mes confrères travaillent de la même façon. Mais la plupart font de l’hypertension, pas moi », rit-il.

    Source : Le Huffington Post