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  • Les dossiers OVNI de la Suisse, la Zurichoise qui accuse Donald Trump et l’ex-diplomate de Pyongyang - rts.ch - Suisse
    https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/les-dossiers-ovni-de-la-suisse-la-zurichoise-qui-accuse-donald-trump-et-l-ex-dip

    INSOLITE – Quand les soucoupes volantes s’invitent dans les dossiers militaires suisses (vidéo 15 mn)

    https://www.rts.ch/play/tv/-/video/-?urn=urn:rts:video:15250739

    Depuis les années 1950, de nombreux pays traquent les objets volants non identifiés. Ils ont mis sur pied des programmes secrets de recherche sur les objets volants non identifiés (OVNI). En Suisse également, l’armée a collecté des informations. L’émission Mise au point de la RTS a pu consulter les dossiers « soucoupes volantes » du service de renseignement des forces aériennes.

    À Berne, c’est dans le bâtiment des archives fédérales que sont conservées les archives relatives aux OVNI. Elles proviennent de l’armée, des polices cantonales ou des ambassades suisses à travers le monde. Ces archives ont presque toutes été digitalisées et sont accessibles en ligne.

    Les observations de pilotes militaires, de citoyens ou de fonctionnaires étaient prises très au sérieux par l’armée et ont fait l’objet de réponses officielles. Certaines fois, l’armée a pu identifier la nature de ces observations. Il y a toutefois de nombreux signalements qui ne trouvent pas de réponse. Une part de mystère reste donc enfouie dans les archives fédérales. La vérité est peut-être ailleurs.

  • Un détecteur de rire obligatoire dans les bureaux ? L’assurance La Baloise tente un essai nr avec l’ats

    Ce n’est pas une plaisanterie : l’assureur Baloise teste dans un bureau la fréquence des rires pour une meilleure satisfaction au travail. Et ceux et celles qui rient rarement reçoivent un message d’encouragement par e-mail, par exemple avec une vidéo amusante.

    L’appareil, qui ressemble à un haut-parleur maniable, dispose d’un microphone et mesure les sons dans l’environnement grâce à l’intelligence artificielle, explique la responsable du projet Alexandra Toscanelli dans une interview publiée vendredi dans les journaux alémaniques de Tamedia.

    La Baloise a installé le dénommé Chief LOL Officer ("chef du rire") dans les bureaux d’un client commercial de longue date comptant dix collaborateurs, le portail appenzellois de création d’entreprises en ligne Fasoon. Le test doit durer quatre semaines.


    « Un adulte rit en moyenne environ 15 fois par jour, c’est pourquoi nous avons dit : quatre rires en deux heures devraient être possibles, tout ce qui est en dessous est insuffisant », indique Mme Toscanelli. Si l’on rit moins souvent, par exemple parce que l’on est stressé, on reçoit un message d’encouragement par e-mail.

    Selon Mme Toscanelli, il peut s’agir d’un mème, d’une vidéo d’un chat qui tombe d’une table, ou de quelqu’un qui fait accidentellement une cascade amusante avec une trottinette. Une agence spécialisée dans les médias sociaux a rassemblé le meilleur de l’Internet.

    Renforcer la santé mentale
    Avec ce projet, la Bâloise veut renforcer la santé mentale. Les petites et moyennes entreprises sont l’un des groupes cibles. L’absentéisme et la santé mentale y sont des sujets importants, notamment parce qu’ils coûtent beaucoup d’argent aux entreprises. Selon la Baloise, les entreprises suisses perdent 6,5 milliards de francs par an parce que la santé mentale des collaborateurs est atteinte.

    « On parle encore beaucoup moins des problèmes psychiques que d’une jambe cassée », relève Mme Toscanelli, en reconnaissant que « le rire n’est pas la solution à tout. Il faut aussi des personnes de contacts, des hotlines et des centres d’aide ».

    Cependant, Caroline Wittmann, co-fondatrice de l’observatoire des risques psychosociaux, craint que cet outil ajoute une pression supplémentaire sur les employés. « On a tous une tonne d’injonction (...) et là, on en met une de plus : ’vous n’avez pas rigolé depuis deux heures’ », illustre-t-elle. Mais Ludovic Chevalier, marketing manager chez la Bâloise, estime qu’au contraire, « il ne faut pas du tout le voir comme ça, ni comme une obligation, ni comme du stress. Sinon ça ne fonctionne pas ».

    Source : https://www.rts.ch/info/societe/2024/article/un-detecteur-de-rire-dans-les-bureaux-la-baloise-tente-un-essai-28659699.html
    #obligation #ordre #obéissance #contrôle #conformisme #injonction #surveillance #suisse #rire #esclaves #esclavage #santé_mentale

  • Corruption : la Suisse garde les compensations payées par les multinationales au lieu de les verser aux pays lésés  Jean-Marc Heuberger - juma

    Le Parti socialiste demande au Conseil fédéral de prendre des mesures pour restituer les créances compensatrices aux populations des pays touchés par les actes de #corruption des #multinationales condamnées. Ces fonds qui dorment sur les comptes des cantons et de la Confédération représentent 638 millions de francs, selon une enquête de l’ONG Public Eye.

    A l’instar du géant minier #glencore, de #gunvor, #addax petroleum ou encore #ABB, les entreprises à être condamnées pour #corruption à l’étranger sont nombreuses.

    L’entreprise Glencore, dont le siège est à Zoug, a soudoyé en 2011 des agents publics congolais pour pouvoir racheter à moindre prix les parts de l’Etat dans deux mines au sud-est du pays.

    150 millions de francs
    Treize ans plus tard, cet été, le Ministère public a rendu son verdict : Glencore écope d’une amende de deux millions de francs et doit payer une créance compensatrice de 150 millions de francs pour réparer le tort subi par le Congo.

    La somme est aujourd’hui réclamée par la société civile congolaise. « Les organisations de la société civile exhortent la Confédération d’allouer une partie ou toute la créance compensatrice de 150 millions de francs au financement des investissements sociaux (écoles, hôpitaux, etc … ) en faveur des victimes congolaises », écrit-elle dans un communiqué.

    Nécessaire modification du droit suisse
    Le problème est que le droit suisse ne permet pas de restituer ces réparations aux victimes, constate l’ONG Public Eye.

    « Le cadre législatif ne le permet pas en cas d’absence de coopération par l’Etat concerné », indique Mouna Algelly, spécialiste juridique de Public Eye, au micro du 12h45 samedi. Elle ajoute que cette absence de coopération s’explique par un manque « de volonté politique ou par un manque de moyens ».

    Ainsi, des compensations qui s’élèvent à 638 millions de francs dorment toujours dans les caisses des cantons et de la Confédération, dénonce ce député socialiste.

    « Il faut que l’argent retourne au pays et pas entre les mains de gouvernements corrompus », dit Christian Dandres, conseiller national (PS/GE).

    Le Parti socialiste exige désormais que la loi soit révisée, afin que les populations lésées, par exemple au #Congo, soient dédommagées.

    Source : https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/corruption-la-suisse-garde-les-compensations-payees-par-les-multinationales-au-l

  • Suisse : L’armée envoie des SMS aux mauvais destinataires au milieu de la nuit ats/ami

    Certains Suisses ont reçu par erreur un message de l’armée au milieu de la nuit. Destiné à ses membres actifs, le message, envoyé à environ 27’000 personnes, a aussi atterri dans les mauvaises boîtes de réception.

    Le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) a confirmé l’incident à Keystone-ATS, revenant sur une information publiée jeudi par Watson. https://www.watson.ch/schweiz/armee/652099056-schweizer-erhalten-irrtuemliche-sms-und-e-mails-armee-entschuldigt-

    Le message a été envoyé en raison d’un problème technique, indique le DDPS, qui ne peut pas quantifier le nombre de personnes qui ont reçu le message par erreur. Parmi eux, on trouve des militaires qui ne sont pas encore enregistrés auprès du gestionnaire de service.

    L’armée s’excuse auprès des personnes concernées pour les désagréments occasionnés.


    Source : https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/l-armee-envoie-des-sms-aux-mauvais-destinataires-au-milieu-de-la-nuit-28651307.h
    #guerre #technologie #téléphone #sms #smartphone #efficacité

    • Un utilisateur de wat n’a pas été étonné lorsqu’il a reçu un SMS peu après quatre heures du matin. L’expéditeur était l’armée qui écrivait : « Vous avez reçu un nouveau message sur www.portal-armee.ch. Salutations amicales, votre armée.
      . . . . .
      La nouvelle a été faite par l’utilisateur de watson : "J’ai été désarmé pendant plusieurs années. Je suis donc sorti de tout nouveau écrasement ou spam et je l’ai ignoré sans ouvrir le SMS."

      Mais plus tard le jour, un e-mail a suivi en plus du message texte. Il a ensuite examiné le SMS de plus près et s’est rendu compte que c’était en fait l’armée suisse : "Les nouvelles provenaient du même nombre dont j’avais reçu mes ordres de marche réels. Il y avait encore l’ancien processus de discussion."

      L’utilisateur watson a donc cliqué sur le lien, après quoi il est venu sur un portail de l’armée, "où vous devriez vous connecter avec votre numéro AHV pour regarder le message."

      Mais ce n’est pas tout : puisque ledit utilisateur de watson n’y était pas encore enregistré - "ce portail n’est pas apparu après mon temps" - un message est apparu qu’il recevrait également une lettre - "pour conclure ma demande".

      Probablement beaucoup (anciens) membres de l’armée
      Au cours du jeudi, il s’est avéré que l’utilisateur n’était pas le seul à avoir reçu le SMS et le courrier électronique inattendus. Plusieurs de ses anciens collègues de l’armée ont été enregistrés dans la discussion correspondante sur Whatsapp : "Tous ceux qui ont répondu les avaient eus. La plupart les avaient également rejetés comme spams ».

      Excuses de l’armée
      Le SMS doit-il être pris au sérieux – et combien d’hommes en Suisse pourraient être touchés ? a demandé à l’armée. Le porte-parole de l’armée Mathias Volken confirme :

      "En raison d’un problème technique dans le contexte de la publication de l’ordre de défilé numérique, des SMS et des notifications par courrier électronique ont été envoyés par erreur depuis la plateforme "Portal-armee.ch" aux membres de l’armée jeudi matin.

      Pour les membres de l’armée qui ont reçu la notification par erreur, ce sont des personnes qui ne sont pas encore enregistrées "sur le responsable du service". "Cela peut ignorer la notification, il n’y a pas besoin d’agir", déclare Volken.

      Le bogue a été identifié dans l’intervalle et sera résolu immédiatement. "L’armée présente ses excuses aux personnes concernées pour les désagréments.

      La nouvelle a été envoyée à un total d’environ 27 000 membres de l’armée.
      Source : https://www.watson.ch/schweiz/armee/652099056-schweizer-erhalten-irrtuemliche-sms-und-e-mails-armee-entschuldigt-

  • Entre le Liban et Israël, des décennies d’occupation, d’offensives et d’affrontements
    2 octobre 2024 - rts.ch
    https://www.rts.ch/info/monde/2024/article/entre-le-liban-et-israel-des-decennies-d-occupation-d-offensives-et-d-affronteme

    Des chars israéliens sur la frontière avec le Liban, le 28 septembre 2024. - [KEYSTONE - ATEF SAFADI]

    Occupé et attaqué à plusieurs reprises par le passé, le Liban entretient des relations conflictuelles avec Israël depuis plus de 40 ans. Retour sur quatre périodes clés de leur histoire qui permettent de mieux comprendre la situation actuelle dans le pays du Cèdre.

    Les récentes attaques meurtrières israéliennes sur sol libanais ont remis à l’ordre du jour un long et ancien historique entre les deux Etats. Bien qu’elles se soient intensifiées depuis la mi-septembre, les hostilités remontent à plusieurs décennies, bien au-delà de la guerre dans la bande de Gaza et des escalades dans la région. Résumé d’une histoire vieille de plus de 40 ans. (...)

  • Suisse : Nestlé visé par une pétition contre le sucre dans les aliments pour bébés ats/miro

    Public Eye et des ONG partenaires ont remis mardi à Vevey (VD) une pétition munie de 105’000 signatures aux représentants de l’entreprise Nestlé. Le texte demande à la multinationale d’arrêter d’ajouter du sucre dans les aliments pour bébés.

    Lors d’une action de protestation, les ONG Public Eye, IBFAN et EKO ont retourné à l’entreprise sous forme symbolique l’équivalent de 10 millions de carrés de sucre. Il s’agit de la quantité totale de sucre ajouté contenue dans les produits pour bébés Cerelac, vendus chaque jour dans les pays à revenu faible, écrit Public Eye dans un communiqué.


    En Suisse, de tels produits sont pourtant vendus sans sucre ajouté. Par ce retour à l’expéditeur, l’ONG et ses partenaires demandent au géant agroalimentaire de mettre un terme à ces adjonctions. Le numéro un de la nutrition infantile doit mettre un terme à ce double standard injustifiable et néfaste, estiment les ONG.
    Sucres ajoutés dans les produits pour enfants des pays à faibles revenus
    . . . . .
    Mi-avril, une enquête de Public Eye avait révélé que les deux principales marques de Nestlé, Cerelac et Nido, contenaient beaucoup de sucres ajoutés dans les pays à plus faibles revenus, ce que les directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) interdisent explicitement. L’ONG avait déposé une demande auprès du Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) afin d’intenter « une action visant à mettre fin aux pratiques commerciales trompeuses de Nestlé ».

    Nestlé avait alors contesté le fait qu’il existe un double standard concernant ses produits destinés à la petite enfance, déclarant appliquer les mêmes normes partout dans le monde. Pour les laits de croissance, destinés aux jeunes enfants de 12 à 36 mois, plus de 90% de ces produits dans le monde ne contiennent pas de sucre raffiné. Le 100% devrait être atteint d’ici la fin de l’année, avait indiqué un porte-parole.


    Invitée mardi dans l’émission Forum, Peggy Diby, responsable produits et nutrition chez Nestlé, explique que l’entreprise s’efforce de réduire les niveaux de sucre depuis plusieurs années. « Dans nos laits infantiles, il n’y a pas de sucre ajouté, et cela, partout dans le monde », a-t-elle précisé

    Elle met également en lumière l’importance des habitudes de consommation dans l’acceptation des produits. « En Afrique du Sud, il y a quelques années, on avait mis sur le marché des recettes sans sucre ajouté. Les parents ne les ont pas achetées, nous avons dû les retirer du marché. Mais cette fois-ci, nous voulons les réintroduire, en éduquant les parents pour qu’ils s’habituent à ces nouveaux goûts. »

    Concernant les céréales pour nourrissons, Nestlé affirme avoir réduit la teneur en sucre de plusieurs produits et offrir davantage d’options sans sucre ajouté. Cette affirmation surprend Laurent Gaberell, responsable agriculture et alimentation pour Public Eye : « Je ne pense pas qu’on puisse dire qu’on a le choix. Notre enquête a montré que 96 % des céréales infantiles Nestlé vendues dans les pays en développement contiennent du sucre ajouté. Il est très rare de trouver des versions sans sucre ».

    #nestle #nestlé #sucre #bébé #Santé #multinationales #multinationale #alimentation #obésité #criminels #Lait #racisme

    Source : https://www.rts.ch/info/economie/2024/article/nestle-vise-par-une-petition-contre-le-sucre-dans-les-aliments-pour-bebes-286489

  • Le projet de relancer les #trains_de_nuit pourrait être enterré faute de subventions fédérales

    Les trains de nuit pour Barcelone et Rome à partir de la Suisse pourraient ne pas voir le jour. En cause, le Conseil fédéral a récemment annoncé une série de mesures d’économies. Parmi elles, il y a l’annulation du #subventionnement des trains de nuit à hauteur de 30 millions de francs par année.

    Partir en train de Zurich vers Rome, ou de Genève vers Barcelone, et s’y réveiller au petit matin. Depuis des années, les #CFF y songent. Mais aujourd’hui, le #financement de ces lignes n’est plus assuré. Il est donc impossible d’aller de l’avant, explique le porte-parole des CFF Frédéric Revaz lundi dans La Matinale.

    « Ce sont des lignes qui ne sont pas rentables, car les trains ne circulent qu’une fois par jour et nécessitent beaucoup d’entretien et de personnel. Donc effectivement, il faut s’assurer d’avoir un financement pour lancer ces deux projets. »

    Il était prévu que la Confédération subventionne l’offre des trains de nuit dès l’année prochaine. Ce financement était même inscrit dans la loi CO2 adoptée par le Parlement. Mais le Conseil fédéral veut maintenant économiser les 30 millions de francs qui y étaient dédiés dans le cadre de son programme d’économies.
    La gauche et les Vert’libéraux en colère

    La gauche et les Vert’libéraux fulminent. Selon eux, la loi CO2 doit être appliquée et des alternatives à l’avion doivent être soutenues.

    La conseillère nationale verte genevoise Delphine Klopfenstein Broggini juge que cette décision est une aberration : « C’est une décision qui va contre la volonté du Parlement qui a voté la loi CO2. [...] Le Conseil fédéral rabote des comptes qui au contraire devraient être soutenus. Si on veut atteindre des objectifs de réduction des émissions de CO2, il faut trouver des alternatives à la mobilité aérienne », souligne la conseillère nationale. « Naturellement, les trains de nuit, c’est une voie à suivre. Aujourd’hui, on est en retard sur le sujet. Et maintenant, on prend encore plus de retard. C’est absolument incompréhensible. »

    La droite pour l’austérité en matière de mobilité douce

    A droite, certains estiment qu’il est raisonnable de bloquer des dépenses qui n’ont pas encore été engagées. Et pour le conseiller national PLR neuchâtelois Damien Cottier, le Conseil fédéral devait faire une pesée d’intérêt.

    Les sept Sages ont donc pris la bonne décision, selon lui : « Je trouve que c’est pertinent de la part du Conseil fédéral de commencer par ces crédits-là qui, justement, ne sont pas encore des subventions. [...] On doit mettre la priorité sur le trafic ferroviaire international, mais à grande vitesse. [...] Le trafic à grande vitesse est rentable, alors que les trains de nuit, malheureusement, c’est joli, même romantique, mais ce n’est pas ça qui va résoudre la crise climatique. Et surtout, ils n’assurent pas leur rentabilité. »

    Ce débat se poursuivra au Parlement. Si les Chambres valident cette décision, l’extension du réseau des trains de nuit depuis la Suisse pourrait subir un gros coup de frein.

    https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/le-conseil-federal-essaie-d-enterrer-le-projet-des-trains-de-nuit-28646370.html

    #train #transport_ferroviaire #Suisse #subventions #rentabilité #loi_CO2 #trains

  • Le peuple et les cantons écartent sèchement la réforme de la LPP - rts.ch - Suisse
    https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/le-peuple-et-les-cantons-ecartent-sechement-la-reforme-de-la-lpp-28639157.html

    Les Suisses infligent une grosse gifle à la réforme de la LPP. Celle-ci a été rejetée par 67,1% des voix, selon les résultats finaux. L’USS, à l’origine du référendum, signe une nouvelle victoire sur les retraites.

    Piques et répliques 🐛 : « Renvoyer une réforme des retra… » - Framapiaf
    https://h4.io/@Daniii/113181839982827993

    Renvoyer une réforme des retraites à la gueule des parlementaires... mode d’emploi :

    1) Récolter 50’000 signatures (env. 1 % des électeurs) pour demander le référendum.

    2) Voter massivement NON.

    Le parlement doit revoir sa copie.

    Tout n’est pas rose en Suisse, et de loin. Mais je souhaite cette institution magnifique qu’est le « référendum législatif » à tous nos voisins. 🙂

  • La #double_vie de l’#abbé_Pierre à #Genève

    L’abbé Pierre séjournait régulièrement dans la Cité de Calvin. Il avait ses habitudes dans un hôtel proche du quartier chaud des Pâquis où une célèbre prostituée a révélé l’avoir croisé. Dans le même temps, la RTS a pu déterminer qu’il entretenait une liaison avec une femme de sa communauté.

    Sciée en deux, la #plaque de l’abbé Pierre, sur la vigne à #Farinet, à #Saillon (VS), laisse deviner le désarroi de ceux qui furent ses amis autrefois. L’association de la Vigne de Farinet assume pleinement cet acte, décidé après les révélations sur les accusations de violences sexuelles à l’encontre du célèbre religieux.

    Sept semaines après les premières annonces, l’abbé Pierre, mort en 2007 à l’âge de 94 ans, est visé par 17 nouveaux témoignages l’accusant de violences sexuelles sur une période allant des années 1950 aux années 2000.

    « Cette brisure marque ce qui s’est passé dans bien des cœurs des Suisses et d’autres personnes. Il y a quelque chose qui s’est brisé. Il y a une figure emblématique qui est tombée de son piédestal », explique le coprésident de l’Association de la Vigne à Farinet, dimanche dans le 19h30 de la RTS.

    Client du quartier chaud des Pâquis

    En Suisse, bien avant ces accusations d’agressions, la vie sexuelle de l’abbé Pierre avait déjà défrayé la chronique. Lors de ses nombreux séjours à Genève, le religieux logeait dans un établissement situé à deux pas du quartier chaud des Pâquis, l’hôtel International & Terminus. Il a fréquenté à l’époque la #maison_close d’une célèbre prostituée de la place : #Grisélidis_Real. Cette dernière l’a révélé publiquement en direct à la télévision, le 15 mai 1990, dans l’émission Ciel, mon mardi ! sur TF1.

    Elle voulait mettre le clergé face à ses responsabilités. « La patronne nous avait dit : venez regarder par le trou de serrure de la salle de bains, il y a quelqu’un qui attend son tour. C’était quelqu’un d’extraordinaire, qui a fait beaucoup de bien à l’humanité. Jamais j’en ai parlé, mais aujourd’hui, je ne peux plus me taire. C’était un abbé, c’était l’abbé Pierre et je l’ai vu », a affirmé Grisélidis Réal devant un Christophe Dechavanne médusé.

    Selon son fils, un travailleur social qui a œuvré pour défendre les victimes d’abus, ce témoignage lui a coûté extrêmement cher. « A la suite de cette émission, elle m’a dit, si c’était à refaire, je ne suis pas sûr que je le referais. Parce que les réactions ont été très violentes. On lui a craché à la figure dans la rue. Elle a reçu beaucoup de lettres d’insultes et de menaces », détaille Igor Schimek.

    Liaison avec une femme à Genève

    Ces révélations sont restées sans suite. L’abbé Pierre, Henri Grouès de son vrai nom, a poursuivi ses allées et venues à Genève. Le Pôle enquête de la RTS a pu déterminer qu’il entretenait une liaison avec une femme de la communauté. Cette dernière l’accompagnait, en secret, lors de certains de ses déplacements.

    L’abbé rencontrait d’autres femmes dans le même temps. Une personne qui l’a côtoyé à Genève a expliqué à la RTS qu’il avait pour habitude de mettre en garde celles qui l’approchaient, redoutant de potentiels dérapages.

    Contactée par la RTS, la communauté des chiffonniers d’Emmaüs Genève conteste avoir eu connaissance de ces faits. Toutefois, son président annonce qu’il va demander la semaine prochaine à son comité que soit retirée toute référence à l’abbé Pierre.

    Emmaüs international, la maison mère, a depuis juillet mandaté un cabinet spécialisé pour traiter les accusations d’agressions sexuelles visant l’abbé Pierre. A ce jour, deux personnes se sont annoncées pour des faits s’étant produits en Suisse.

    https://www.rts.ch/info/regions/geneve/2024/article/la-double-vie-de-l-abbe-pierre-a-geneve-28631634.html

    #prostitution #toponymie

    • Selon [le] fils [de Grisélidis], un travailleur social qui a œuvré pour défendre les victimes d’abus, ce témoignage lui a coûté extrêmement cher. « A la suite de cette émission, elle m’a dit, si c’était à refaire, je ne suis pas sûr que je le referais. Parce que les réactions ont été très violentes. On lui a craché à la figure dans la rue. Elle a reçu beaucoup de lettres d’insultes et de menaces », détaille Igor Schimek.

  • Exposer ses #enfants sur les réseaux : et si un jour ils nous le reprochaient ?

    « Ma mère a surexposé ma vie entière sur les réseaux sociaux. Les détails les plus intimes, les informations médicales et des moments très embarrassants » : le témoignage de Cam, 24 ans, ouvre le documentaire d’Elisa Jadot « Enfants sous influence – Surexposés au nom du like » disponible sur Play RTS jusqu’au 3 décembre 2024.

    Cam confie aussi que sa mère a même fait état de ses règles sur les réseaux. Et un jour, « quelqu’un, dans la rue, que je ne connaissais même pas m’a dit : ’Félicitations, tu es devenue une femme.’ »

    La jeune Américaine est une des premières à témoigner et alerter sur les conséquences de ce déballage continu sur sa santé mentale comme sur sa relation avec sa mère. Cam souhaite faire entendre la voix des enfants qui ne peuvent pas s’exprimer, car ils n’ont pas conscience de l’impact de cette exposition sur leur vie privée.

    Le documentaire part aussi à la rencontre de parents pour tenter de comprendre comment certains en arrivent à partager toujours plus de contenus sans se rendre compte de ce que cela implique. Et pourquoi d’autres le font délibérément.

    « Si un jour, mon fils me reproche d’avoir parlé de sa maladie et donné des #informations_médicales sur les réseaux sociaux, je lui expliquerai que j’en avais besoin psychologiquement. C’était trop dur. Et le fait de partager sur les réseaux, ça m’a rendue forte. Les témoignages de soutien m’ont fait en arriver là », explique Jessica Thivenin, une des mamans influenceuses les plus connues de France avec 6 millions d’abonnés.

    Pour Concetta Scarfò, responsable en compétences numériques chez ProJuventute, ce besoin de soutien, de réconfort et finalement de reconnaissance en tant que parents est légitime. « Il y a un peu cette idée qu’il faut tout un village pour élever un enfant. Mais le vrai soutien, celui qui sera le plus efficace, c’est celui qu’on trouvera dans son entourage proche ou auprès de professionnels. Il y a quelque chose de déséquilibré dans le fait d’élever un enfant dans un environnement où le soutien n’est que virtuel. »

    « Ma mère est devenue tellement accro aux réseaux sociaux, aux #likes, aux commentaires bienveillants, à l’attention que c’était comme si tous les bons moments que je passais avec elle étaient des moments organisés uniquement pour pouvoir être publiés », témoigne Cam dans le documentaire. Pour elle, la relation avec sa mère a été complètement parasitée par cette dépendance au regard des autres.

    Etre avec ses enfants, sans être vraiment là

    « Lorsqu’on voit, par exemple, des parents faire une vidéo et parler à celles et ceux qui les suivent sur les réseaux... tout en disant bonne nuit à leurs enfants : ils sont avec leurs enfants, sans être vraiment là. Il s’agit d’un moment où toute leur attention devrait être pour les enfants », reprend Concetta Scarfò, de ProJuventute.

    « Le coucher est un moment où l’enfant doit pouvoir dire ce qu’il a sur le cœur et se sentir en sécurité, en privé. De mon point de vue, il s’agit d’une dérive où il n’y a plus de moment vraiment familial parce que des gens regardent. Il y a une différence entre faire des photos devant un gâteau d’anniversaire pour les partager avec d’autres et des moments intimes. La frontière n’est plus claire, ni pour l’enfant, ni pour l’adulte. »

    Concetta Scarfò rappelle que les parents sont responsables de garantir la #vie_privée de leurs enfants. D’autant plus, quand ils ne sont pas encore capables de donner leur #consentement éclairé.

    En Suisse, un parent sur dix partage des photos et vidéos de ses enfants sur internet, selon une étude de l’Université de Fribourg (https://www.kinderschutz.ch/fr/themes/violence-sexuelle/prevention-contre-la-violence-sexuelle-en-ligne/photos-d-enfants-sur-le-web). « Cette étude décrit notamment un profil de publication selon l’âge du parent et l’âge de l’enfant et met en évidence la génération des 36-40 ans qui à l’époque du lancement de Facebook était la génération cible pour les réseaux sociaux. Ces parents ont développé une habitude de ’tout publier’ dans la réalité virtuelle. »

    Pour la spécialiste, il est important d’ouvrir le débat en famille et avec son entourage afin d’établir des règles claires sur la manière de gérer les photos et vidéos de son enfant.

    https://www.rts.ch/info/societe/2024/article/exposer-ses-enfants-sur-les-reseaux-et-si-un-jour-ils-nous-le-reprochaient-28620
    #surexposition #réseaux_sociaux #documentaire #film_documentaire

  • Suisse : La majorité des hospitalisations après un accident est due aux loisirs, selon la Suva ats/miro

    Près de trois quarts des assurés de la Suva hospitalisés en 2023 l’ont été pour des accidents liés aux loisirs. Les sports qui ont nécessité le plus d’hospitalisations sont le vélo, le ski et le football, indique mardi le principal assureur-accident helvétique.

    Sur les 32’000 assurés de la Suva hospitalisés en 2023, près de 23’800 l’ont été suite à un accident survenu durant les loisirs, précise la Suva dans un communiqué. Les accidents professionnels, eux, ont engendré un peu plus de 8000 hospitalisations.

    Concernant le profil-type, la Suva révèle que près de 80% des personnes hospitalisées en 2023 étaient des hommes. Et la plupart des patients se situaient dans la tranche d’âge 50-59 ans.

    Vélo, ski, football
    Les amateurs et amatrices de vélo (2667 hospitalisations) , de ski (2611) et de football (2512) sont ceux qui finissent le plus souvent leurs sorties sportives à l’hôpital. Mais avec le vélo, c’est la moto ainsi que les travaux domestiques et de jardinage qui sont les activités les plus dangereuses, nécessitant en moyenne les séjours hospitaliers les plus longs, soit plus de 30 jours.


    Selon les derniers chiffres fournis par l’Office fédéral de la statistique, près de 1,5 million de personnes ont été hospitalisées en Suisse en 2022.

    #sport #santé #accident #hôpital #vélo #cyclotouriste #loisirs

    Source : https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/la-majorite-des-hospitalisations-apres-un-accident-est-due-aux-loisirs-selon-la-

  • Un enfant de 11 ans soupçonné de radicalisation interpellé en Valais - rts.ch - Valais
    https://www.rts.ch/info/regions/valais/2024/article/un-enfant-de-11-ans-soupconne-de-radicalisation-interpelle-en-valais-28622395.ht

    La police cantonale valaisanne a interpellé un garçon âgé de 11 ans qui avait posté des messages islamistes haineux sur les médias sociaux, selon une information de la RTS et de SRF. Un jeune âge qui interroge, notamment quant à savoir s’il comprenait réellement ce qu’il était en train de faire.

    Le tribunal des mineurs de Sion a confirmé les recherches de la RTS et de SRF selon lesquelles la police est intervenue début juin auprès d’un enfant de 11 ans. Le garçon aurait été interrogé par la police cantonale dans le cadre de la publication de « contenus racistes et discriminatoires dans les médias sociaux », selon le tribunal des mineurs.

    L’enfant de 11 ans aurait admis avoir été en contact avec des personnes à l’étranger, probablement proches de mouvements extrémistes. Le tribunal des mineurs ne précise pas de quels mouvements il s’agit. Mais, selon les informations de la RTS et de SRF, les autorités partent du principe que le contexte est clairement islamiste et djihadiste.

    D’autres investigations sont en cours

    Les autorités valaisannes ont ouvert une procédure selon le droit pénal des mineurs à l’encontre de l’enfant, dont elles ne précisent pas la nationalité. La présomption d’innocence s’applique. Des mesures socio-éducatives ont apparemment été mises en place.

    Le degré de radicalisation du jeune n’est pas établi, selon les autorités valaisannes. Des investigations supplémentaires sont en cours, précise le tribunal des mineurs.

    Un jeune âge qui interroge

    Il s’agit du suspect le plus jeune à avoir été appréhendé en Suisse pour une telle infraction depuis le début de l’année. Dans les cas de jeunes radicalisés islamistes rendus publics jusqu’à présent en Suisse depuis janvier 2024, la personne la plus jeune avait 14 ans.

    Les autorités sécuritaires ont cependant alerté à plusieurs reprises sur le fait que des personnes de plus en plus jeunes sont sensibles à la propagande islamiste.

    Mais à 11 ans, à quel point ce jeune garçon avait-il conscience des tenants et aboutissants de ce qu’il a posté sur les réseaux sociaux. Comprenait-il exactement ce qu’il faisait. Etait-il sous l’emprise d’un jeune plus âgé ou d’un adulte ? L’enquête devra en déterminer s’il était véritablement ou non radicalisé.

    Quelle capacité de discernement ?

    Interrogé dans Forum, le psychiatre Panteleimon Giannakopoulos, ancien directeur médical du pénitencier psychiatrique genevoise Curabilis, se dit aussi surpris par l’âge de ce jeune garçon. « En Europe, les radicalisations de mineurs se manifestent plus tard, à une phase plus avancée de la pré-adolescence, voire à l’adolescence. Ici la situation est assez précoce. »

    Pour cet expert, il faudra tout d’abord déterminer dans quelle mesure le jeune garçon a fondu son discours dans une foule de messages et a épousé un mouvement autour de la violence exprimée sur les réseaux sociaux, en y exprimant la colère et l’agressivité qu’il ressentait. « Mais que comprenait-il à cet âge-là, à un âge auquel on ne reconnaît normalement pas sur le plan légal une capacité de discernement pleine et entière dans d’autres domaines, notamment des sujets de santé. »

  • L’incendie de la tour Grenfell de Londres en 2017 est le résultat de « décennies de défaillances » - rts.ch - Monde
    https://www.rts.ch/info/monde/2024/article/l-incendie-de-la-tour-grenfell-de-londres-en-2017-est-le-resultat-de-decennies-d
    https://img.rts.ch/articles/2024/image/p7yr8d-28620148.image?w=1200&h=630

    Le rapport met en avant la « malhonnêteté systématique » des entreprises de matériaux de construction. Elles ont adopté « des stratégies délibérées (...) pour manipuler le processus de test, déformer les données et tromper le marché », accuse le rapport.

    Les pompiers de la London Fire Brigade font également l’objet de vives critiques, les officiers supérieurs étant décrits comme « complaisants ».

    Ils n’ont pas tiré les leçons d’un précédent incendie survenu en 2009, qui « aurait dû alerter » le service « sur les lacunes de sa capacité à lutter contre les incendies dans les immeubles de grande hauteur ».

  • #Suisse : Les personnes revenant des JO de Paris ne peuvent plus donner leur sang RTS - Foued Boukari/itg

    Donner votre sang n’est plus possible en Suisse si vous revenez de Paris. En cause, les Jeux olympiques et paralympiques, où se croisent des touristes et des sportifs du monde entier.

    Toutes les personnes qui ont voyagé dans la capitale française depuis le 15 août pendant les Jeux olympiques et paralympiques doivent attendre un délai de 30 jours avant de pouvoir donner leur sang. Cette décision s’explique par des craintes liées aux virus qui circulent lors de ces événements qui voient venir des touristes et des sportifs du monde entier.
    . . . . . . .


    La suite : https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/les-personnes-revenant-des-jo-de-paris-ne-peuvent-plus-donner-leur-sang-28612744
    #JO #jeux_olympiques #sport #france #Santé #Sang #contagion #Maladie #Athlètes #Supporter

  • #Suisse Quatre cœurs sur cinq transplantés sur des enfants proviennent de l’étranger ats/ami - RTS

    Quatre cœurs sur cinq transplantés sur des enfants en Suisse viennent de l’étranger. Cette importation a permis de faire reculer le taux de mortalité des enfants ayant besoin d’un cœur de donneur à 15%, selon le directeur de Swisstransplant.

    Ce taux était encore de 80% il y a 16 ans, quand Franz Immer a commencé à travailler pour la fondation suisse pour la transplantation d’organes, indique-t-il au Tages-Anzeiger. https://www.tagesanzeiger.ch/flughafen-zuerich-ambulanz-jet-brachte-um-1-23-uhr-ein-spenderherz-aus

    Entre 350 et 400 organes, le plus souvent des cœurs, sont répertoriés chaque année sur la plateforme de l’organisation européenne d’attribution FOEDUS. L’organisation a été créée parce qu’il est souvent impossible de trouver un receveur local, surtout pour les enfants.



    La Suisse a importé 45 organes et en a exporté 26 en 2023. L’objectif est qu’exportations et importations s’équilibrent. Le transport d’un organe coûte environ 20’000 francs. « Pour un cœur, un transport ne doit pas durer plus de quatre heures. »

    #Santé #Enfants #transplantation #coeur #importation

    Source : https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/quatre-c-urs-sur-cinq-transplantes-sur-des-enfants-proviennent-de-l-etranger-286

    • Hôpitaux sous tension : Au Luxembourg, les urgences soignent les naufragés de France Thomas Holzer - L’Essentiel

      LUXEMBOURG - « Certains ont été refusés ou ont attendu pendant des heures ». Face à un défaut de prise en charge de Thionville à Nancy, des patients franchissent la frontière pour se faire soigner au Grand-Duché. Un défi pour les établissements luxembourgeois.

      Aux Hôpitaux Robert Schuman, les patients de France et de Belgique arrivent en nombre. Editpress

      Des temps d’attente parfois interminables, des limitations d’accès, voire des fermetures et, in fine, une prise en charge qui inquiète. Les services d’urgences sont sous tension dans cinquante hôpitaux français. Parmi eux, le CHR Metz-Thionville, qui fait de nouveau face à un manque de personnel cet été.

      Une situation compliquée, dont les conséquences se font ressentir au Luxembourg. Selon nos informations, les hôpitaux du Grand-Duché constatent un afflux de patients venus de l’autre côté de la frontière. Parfois d’assez loin : « Beaucoup viennent du Pays-Haut, d’Arlon (Belgique), de la région messine, voire de localités entre Metz et Nancy. Certains ont été refusés, d’autres ont attendu pendant des heures », observe le Dr Fabienne Koerperich, médecin référent des urgentistes aux Hôpitaux Robert Schuman.

      Urgentiste depuis de nombreuses années, la cheffe de service a vu la situation se tendre depuis un certain temps. « Cela ne date pas de cet été. Mais nous constatons également la présence de plus en plus de personnes qui ne travaillent pas au Luxembourg ».

      Désemparées face à un système à flux tendu, certaines personnes ne se posent même plus la question et choisissent directement de faire plusieurs dizaines de kilomètres pour se rendre au Luxembourg. Quitte à perdre du temps dans les trajets.

      Une meilleure prise en charge ?
      Avec aussi l’idée de se prémunir contre un mauvais diagnostic. « Les cas sont divers et variés. Des patients débarquent pour des choses plus graves. C’est aussi une question de moyens. Les frontaliers savent et voient que la prise en charge est différente », reconnaît le Dr Koerperich.

      Face à cette réalité, les hôpitaux luxembourgeois se retrouvent obligés de s’adapter. Qu’importe son pays de résidence, chaque patient est accueilli et soigné. Mais si elles ne déplorent pas de difficultés comparables, les équipes au Luxembourg peuvent aussi tirer la langue. « Ce n’est pas la seule raison. Le problème est global et tient également à l’augmentation de la population au Grand-Duché », tempère la professionnelle, qui alerte également sur le manque de nouveaux médecins urgentistes.

      Aux Hôpitaux Robert Schuman, des discussions ont déjà été menées en interne. Cependant, des solutions pérennes ne pourront émerger que d’une réflexion plus globale sur la santé à l’échelle transfrontalière.

      #Hôpitaux #Urgences #Soins #Luxembourg #Belgique #frontières

      Source : https://www.lessentiel.lu/fr/story/hopitaux-sous-tension-au-luxembourg-les-urgences-soignent-les-naufrages-d

  • Le marché juteux des gravats genevois exportés en France voisine RTS (Temps présent / 47 min) - Isabelle Ducret

    Chaque année, ce sont 2,2 millions de tonnes de terre non polluée qui sont extraites des chantiers genevois, l’équivalent d’une pyramide de Khéops. Si la moitié est déposée dans les gravières genevoises ou recyclée, l’autre moitié est exportée vers la France voisine. Cette situation entraîne le passage de 100’000 camions par an à la frontière. En termes de flux de transport, cela représente un camion par minute pendant les heures de travail.


    « C’est absurde tous ces transports par camion », commente Jacques Martelain, géologue cantonal genevois, jeudi dans l’émission de la RTS Temps présent. Cette situation découle du fait qu’aucun des quatorze sites prévus pour déposer ces terres non polluées n’a pu être ouvert malgré leur mention dans le plan directeur des décharges depuis 2011. 

    « Les obstacles ? Globalement la population n’en veut pas. Quand vous interrogez les gens, ils s’accordent sur le fait qu’il faut gérer les déchets, mais ils n’en veulent pas ni sur leur territoire, ni devant leur fenêtre », indique Jacques Martelain. 

    Résitance citoyenne
    Genève est un canton très dense en termes d’habitation, et une forte résistance citoyenne s’est progressivement organisée. Cette opposition s’est récemment concrétisée dans une initiative législative cantonale, dite « des 300 mètres », qui pourrait être soumise au vote l’année prochaine. 


    La gravière d’Epeisses

    Ce texte propose que toute nouvelle gravière ou décharge soit située à au moins 300 mètres des habitations les plus proches pour protéger la santé des résidents des poussières et du bruit générés par le va-et-vient des camions de chantier.

    Le problème ne se limite pas au manque criant de sites d’accueil sur le canton de Genève. En exportant vers la France voisine les terres non polluées des chantiers, le marché du transport et des gravières s’est lentement déplacé vers les entreprises françaises, qui proposent des tarifs plus compétitifs grâce à des salaires moins élevés.

    Dépendance à l’étranger
    Et, souvent, le gravier est aussi importé de France par camion, alors que la Suisse dispose de ses propres ressources. 
Cela pose un risque de dépendance vis-à-vis de l’étranger.

    Massimo Gorgoni, directeur de la gravière Bardograves à Genève et président du Groupement des entreprises genevoises du gravier et du béton, alerte : « Si un jour la France arrêtait de nous livrer, que fera-t-on ? On n’aura plus de gravier et pas de plan B. Si on n’a pas de gravier, si on n’a pas de sable, on ne construit pas de maison, on ne construit pas de pont, on n’a pas d’infrastructures routières, c’est un besoin indispensable pour notre société, c’est un fondement de notre civilisation. » Il appelle ainsi à prendre des mesures pour privilégier le travail local et réduire cette dépendance.

    La solution n’est pas simple. En effet, pour tout projet de construction dépassant les 10 millions de francs suisses, un appel d’offres public international est requis, empêchant ainsi de favoriser les entreprises locales.

    Johann Le Coultre, directeur de l’entreprise Maury Transports à Genève, exprime sa frustration face à cette situation : « On a encore droit aux petits chantiers, parce qu’on nous laisse un peu les miettes mais les gros chantiers, c’est presque inutile d’y penser à l’heure actuelle. » Il souligne que sans une prise de conscience rapide, le futur des entreprises locales du secteur du gros œuvre est sérieusement menacé.

    #camions #transport de #gravats entre la #Suisse et la #France par #maury #pollutions #déchets #poussières #Haute-Savoie #Chantiers #Chambéry #Kéops

    Source : https://www.rts.ch/info/regions/geneve/2024/article/le-marche-juteux-des-gravats-genevois-exportes-en-france-voisine-28606826.html

  • Suisse : Erreur de calcul de l’AVS : faut-il revoter sur l’âge de la retraite des #femmes ?  

    L’Office fédéral des assurances sociales s’est gravement trompé dans les dépenses prévues pour l’assurance-vieillesse et survivants (AVS). En 2033, le paiement annuel devrait être inférieur d’environ 4 milliards de francs, soit environ 6% de moins que les estimations initiales. 

    La semaine dernière, à la fin de la période d’appel, cinq plaintes concernant le vote de 2022 visant à relever l’âge de la retraite pour les femmes ont été déposées.

    La proposition a été acceptée à l’époque par une très faible majorité des électeurs (50,5 %). Selon les syndicats et les partis de gauche, les prévisions erronées sont la principale raison pour laquelle la population a voté en faveur du relèvement de l’âge de la retraite. 


    Quel que soit le nombre de plaintes, la justice doit maintenant se pencher sur la question de savoir si la votation de 2022 sur le système de prévoyance suisse doit être déclarée invalide ou non. . . . .

    Source et suite : https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/erreur-de-calcul-de-l-avs-faut-il-revoter-sur-l-age-de-la-retraite-des-femmes-28

    #Retraite #Pension #assurance-vieillesse #prévisions #erreurs #mensonges #votation #référendum

  • Madrid se dote de refuges climatiques pour mieux supporter les fortes chaleurs - rts.ch - Environnement
    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/environnement/2024/article/madrid-se-dote-de-refuges-climatiques-pour-mieux-supporter-les-fortes-chaleurs-2
    https://img.rts.ch/info/monde/2024/image/bzfnlz-28580947.image?w=1200&h=630

    Pour faire face aux fortes chaleurs de l’été, les villes espagnoles se dotent de refuges climatiques. La capitale Madrid, où le thermomètre a atteint les 40 degrés mercredi, en a installé 31 dans les lieux culturels situés dans tous les quartiers.

  • Les centres italiens pour migrants en Albanie sont prêts

    Symbole de la politique migratoire de Giorgia Meloni, le projet inquiète les habitants, mais est soutenu par l’Exécutif albanais.
    Des #préfabriqués gris protégés par des grilles métalliques prennent le soleil à côté des chalutiers qui mouillent dans l’Adriatique. Avec ses écriteaux en italien, le tout nouveau centre d’identification détonne dans le port de #Shëngjin, situé à 60 km au nord de Tirana. « Le centre est prêt à accueillir les migrants », assure Sander Marashi, le directeur du port. « Après leur débarquement, les personnes seront prises en charge par nos partenaires italiens. Dans ce centre, leurs données personnelles seront enregistrées et elles recevront une assistance médicale avant d’être acheminées vers le centre de #Gjadër. »

    Signé en novembre 2023, l’accord bilatéral d’une durée de cinq ans prévoit le transfert vers l’Albanie de migrants secourus en Méditerranée par les navires italiens. Une résidence albanaise « temporaire » pour des personnes « non vulnérables », le temps de traiter leur demande d’asile, avant un possible renvoi vers leur pays d’origine. Près de 36’000 personnes par an pourraient séjourner dans deux centres albanais, selon les termes de l’accord. Gérés par les autorités italiennes, ces centres devraient ouvrir au 1ᵉʳ août.

    Une dette envers l’Italie

    La transformation de Shëngjin en « hotspot » de la question migratoire inquiète la plupart des habitants. Avec son front de mer bordé de pins maritimes et ses plages de sable, la cité balnéaire fait figure de poumon économique de la région. Chaque été, elle attire des dizaines de milliers de touristes, notamment les Albanais du Kosovo et la diaspora suisse. Les restaurateurs sont largement opposés au projet, mais personne n’ose critiquer ouvertement les choix du premier ministre albanais.

    Soutien fidèle du projet de Meloni, Edi Rama a répété sa « fierté de pouvoir apporter notre aide » et mis en avant une « dette » albanaise envers l’Italie. Une référence à l’arrivée de l’autre côté de l’Adriatique de centaines de milliers de ses compatriotes fuyant la misère et le chaos politique qui ont suivi l’effondrement de la dictature stalinienne en 1991. L’évocation de ces années douloureuses fait mouche dans une société marquée par l’émigration.

    « Quand je vois les réfugiés aujourd’hui, ça me rappelle mes débuts en Italie en 93 », raconte Besnik Sulaj, 63 ans, qui tient un hôtel familial à quelques pas du port. « Des années difficiles : je ne connaissais pas la langue et je n’avais pas à manger, rien. Et des Italiens m’ont aidé. L’arrivée des réfugiés ne me dérange pas et je ne crains rien pour mon business. D’ailleurs, on accueille déjà des réfugiés afghans depuis des années. Le peuple albanais ne fait pas de divisions religieuses, et on n’est pas racistes. On accueille tous les types d’immigrés ! »

    Crainte de la population

    Le ton se fait moins optimiste dans le village de Gjadër, situé à une vingtaine de kilomètres plus au nord. Depuis quelques semaines, le bruit des tractopelles résonne en continu, et des grilles et des barrières surveillées ont été installées le long de la rivière. C’est au milieu des champs de cette Albanie déshéritée que Giorgia Meloni esquisse un pan crucial de sa politique migratoire. Mais le centre de rétention pour migrants que la présidente du Conseil italien fait construire crispe les habitants de ce village aux maisons modestes et aux jardins vivriers.

    « Personne ne nous a demandé notre avis. L’État décide tout seul, et il se fiche de l’avis du peuple », s’agace Armando, 31 ans. « Mais qu’est-ce qu’on a à gagner avec ces camps ? Tout le village est inquiet. Notre premier ministre n’est pas capable de nous aider, mais il veut aider des Africains et des gens du monde entier. Mais l’Italie n’a pas de terrains pour faire ça chez elle ? Elle en a plein ! »

    Projet contesté

    Giorgia Meloni présente déjà comme un modèle cette externalisation de l’asile dans un pays non membre de l’Union européenne. Pourtant, le projet albanais de la cheffe d’extrême droite est contesté. De nombreuses questions techniques et juridiques sur sa faisabilité restent en suspens, et le coût de sa mise en œuvre pourrait dépasser les 620 millions de francs avancés par les autorités italiennes.

    À la tête du Parti socialiste albanais, Edi Rama est critiqué par la gauche européenne pour son appui aux projets de la droite radicale. Mais pour l’opposition locale, le premier ministre cherche surtout à faire oublier les accusations de collusion avec le crime organisé qui se multiplient contre son Exécutif. Récemment encore, des médias italiens présentaient l’Albanie comme un « narco-État ». « L’ensemble des institutions et des gens très proches du premier ministre sont impliqués dans le trafic de drogue », accuse Gjin Gjoni, le responsable du Parti démocratique de la région de Lezhë. « Les scandales s’accumulent, et c’est dans l’intérêt du gouvernement d’offrir tout ce qu’il peut aux partenaires étrangers pour assurer son maintien au pouvoir. »

    Des ONG et de nombreux experts ont affirmé que cette externalisation de l’asile en Albanie n’était pas conforme au droit européen. Mais plusieurs gouvernants brandissent déjà cet accord, afin de prôner un nouveau durcissement de la politique migratoire de l’UE.

    https://www.tdg.ch/albanie-les-centres-italiens-pour-migrants-sont-prets-378676069954

    #externalisation #asile #migrations #réfugiés #Italie

    –-
    ajouté à la métaliste sur l’#accord entre #Italie et #Albanie pour la construction de #centres d’accueil (sic) et identification des migrants/#réfugiés sur le territoire albanais...
    https://seenthis.net/messages/1043873

    • En Albanie, les centres italiens de rétention de migrants n’ont pas l’adhésion du peuple

      L’Italie construit depuis quelques mois des centres de rétention de migrants en Albanie. Giorgia Meloni en a fait un #symbole de sa politique contre l’immigration. Mais sur place, une partie de la population n’apprécie pas la collaboration du pouvoir albanais avec l’extrême droite italienne.

      Signé en novembre 2023, un accord bilatéral d’une durée de cinq ans prévoit le transfert de l’autre côté de la mer Adriatique de migrants secourus en Méditerranée par les navires italiens, le temps de traiter leurs demandes d’asile, avant un possible renvoi vers leurs pays d’origine.

      Exploités par les autorités italiennes elles-mêmes, ces centres de rétention devraient accueillir 36’000 personnes par année. Cette « externalisation de l’asile » dans un pays non-membre de l’Union européenne est une première sur le continent.

      « Personne ne nous a demandé notre avis »

      Le gouvernement albanais soutient l’accord au nom d’une relation historique particulière avec l’Italie. Le Premier ministre #Edi_Rama, un néolibéral souvent décrit comme autoritaire, a mis en avant la « #dette » de son pays : dans les années 90, l’Italie a accueilli des centaines de milliers d’Albanais fuyant le chaos politique et la misère.

      Mais ce discours ne fait pas l’unanimité. Dans le modeste village de Gjadër, au milieu des champs du nord-ouest de l’Albanie, la construction de l’un de ces futurs camps irrite les habitants. « Personne ne nous a demandé notre avis », s’agace l’un d’eux dans l’émission Tout un monde. « L’Etat décide tout seul et se fiche de l’avis du peuple. Mais nous, qu’est-ce qu’on a à gagner avec ces #camps ? L’Italie a plein de terrains chez elle ! »

      « Cet accord, ça me fait surtout du mal pour les réfugiés »

      À 20km du village, le port de Shëngjin se prépare au transit de ces exilés. Des bâtiments préfabriqués gris protégés par des grilles métalliques ont déjà été installés à côté des chalutiers. Cette cité balnéaire, avec son front de mer bordé de pins maritimes et ses plages de sable, est un centre économique de la région. Les restaurateurs sont largement opposés au projet, mais personne ne critique ouvertement les choix du Premier ministre.

      « Quand je vois les réfugiés aujourd’hui, ça me rappelle ma vie quand je suis arrivé en Italie en 1993. Des années difficiles : je ne savais pas la langue, je n’avais pas à manger, rien. Des Italiens m’ont aidé », témoigne le gérant d’un hôtel proche du port.

      « Cet accord avec l’Italie, ça me fait surtout du mal pour les réfugiés. Mais ça ne va rien changer pour moi ni pour mon business », poursuit cet homme de 63 ans. « Le peuple albanais est le seul qui ne fait pas de divisions religieuses. On n’est pas racistes, on accueille tous les immigrés », ajoute-t-il.

      Perte de #souveraineté de l’Albanie

      Pour l’activiste Arlinda Lleshi, ces centres en Albanie ne sont que « pure #propagande_électorale ». « Ce serait évidemment plus facile et bien moins cher pour l’Italie de s’occuper de ces personnes sur son territoire », estime-t-elle.

      La jeune femme de 27 ans a notamment organisé des manifestations pour dénoncer la perte de souveraineté de son pays. « Pourquoi devrions-nous accepter que l’Albanie soit toujours un vassal des pays étrangers en faisant le jeu de responsables politiques qui veulent rester au pouvoir ? », lance-t-elle. « C’est un accord qui n’a pas de sens et dont nous, les Albanais, n’avons aucun intérêt à tirer ! »

      Critiques humanitaires

      À la tête du Parti socialiste albanais, Edi Rama est aussi critiqué par la gauche européenne pour son soutien à l’agenda de l’extrême droite italienne. Pour l’opposition, le Premier ministre cherche surtout à faire oublier les accusations de collusion avec le crime organisé qui se multiplient contre son administration et à consolider son pouvoir en donnant des gages à des partenaires étrangers.

      Selon de nombreux experts, cette politique de déportation des migrants ne respecte pas le droit international. Mais une quinzaine d’Etats membres de l’UE ont déjà proposé de multiplier ce type d’accord. En Suisse aussi, le Parlement a accepté en juin une motion du PLR qui souhaite qu’un tel « #accord_de_transit » soit conclu avec un pays tiers pour pouvoir y expulser les requérants d’asile érythréens déboutés.

      https://www.rts.ch/info/monde/2024/article/en-albanie-les-centres-italiens-de-retention-de-migrants-n-ont-pas-l-adhesion-du

    • A Gjadër, in Albania, slitta l’apertura dei centri di detenzione dei migranti

      Reportage dai luoghi dove il governo italiano aveva assicurato l’apertura di hotspot e Cpr prima a fine maggio e poi a inizio agosto. I lavori, pur su turni sfiancanti, devono ancora terminare. I residenti intanto si interrogano sull’impatto su una comunità di 200 anime, che a volte è senz’acqua ed elettricità. Tra speranze di lavoro e disagio per il destino di migliaia di persone.

      Nella città costiera di Shëngjin, in Albania, la stagione estiva è nel pieno. I resort e gli hotel adagiati lungo la costa stanno infatti vivendo il picco. Il Rafaelo Resort, una delle strutture ricettive più grandi e lussuose della città, è zeppo di persone che frequentano bar, ristoranti, centri benessere.

      Il personale di sicurezza, ben visibile all’ingresso, è lì per garantire la sicurezza di tutti gli ospiti, compresi i rifugiati afghani che entrano ed escono dai cancelli del resort. Sono migliaia le persone che, in fuga dal regime dei Talebani, dall’agosto 2021, sono state ospitate temporaneamente nella struttura in attesa del rilascio dei visti per gli Stati Uniti.

      Questo spirito di ospitalità nell’accogliere i rifugiati afghani non sarà riservato, invece, per quelli che verranno portati dalle autorità italiane nel centro di prima accoglienza per migranti, compresi minori, donne e persone vulnerabili, all’interno del porto di Shëngjin, che funzionerà da hotspot. Lì i migranti saranno sottoposti alle procedure di screening prima di essere caricati su furgoni e rinchiusi nei centri di detenzione di Gjadër, a venti chilometri da Shëngjin.

      Da quando la presidente del Consiglio italiana Giorgia Meloni ha inaugurato l’hotspot il 5 giugno 2024, ai giornalisti e ai non addetti ai lavori è severamente vietato entrare nel porto per visitarlo. Un muro di sette metri cinge le strutture prefabbricate della struttura per nasconderlo agli occhi di turisti e residenti mentre le telecamere installate ai bordi controllano quello che succede lungo il perimetro esterno. L’hotspot all’interno del porto è circondato da edifici residenziali e da un grande luna park sul lato sinistro.

      Nelle scorse settimane, dopo gli annunci del governo italiano dell’imminente apertura, i titoli dei giornali si sono rincorsi con la notizia dell’apertura dell’hotspot il primo agosto, nonostante la costruzione dei centri di detenzione a Gjadër sia ancora lontana dall’essere terminata.

      “Pensate davvero che gli italiani porteranno i migranti ora in mezzo a tutti i turisti? Nessuno arriverà qui fino alla fine della stagione estiva”, dice Altin, nome di fantasia di un anziano seduto in un bar accanto al porto. Ha ricevuto questa informazione da un amico ingegnere che lavorava a Gjadër.

      “Ho sentito che stanno lavorando 24 ore su 24 per finire tutto in due o tre settimane. Le cabine sono situate nel porto di Shëngjin e hanno una capacità di 260 persone, ma chissà, forse questo accordo avrà lo stesso destino del piano Ruanda (del governo inglese, ndr)”, aggiunge.

      A fine maggio il ministero dell’Interno italiano ha pubblicato una gara d’appalto da 13,5 milioni di euro per il noleggio di un’unità navale in grado di coprire la distanza “da 15/20 miglia nautiche a Sud/Sud-Ovest dall’isola di Lampedusa, al porto di Shëngjin in Albania”, a partire da metà settembre 2024.

      “Un mio amico lavora vicino al porto -spiega un altro residente- e mi ha raccontato di una nave italiana ancorata lì, che sta misurando la distanza per trovare la rotta più adatta per le navi per far sbarcare i migranti”. Poi indica il Rafaelo Lake Resort, un hotel inaugurato a fine luglio, che dovrebbe ospitare il personale italiano e si trova un chilometro più a Sud del porto, insieme ad altri hotel vicino al lago Këndall.

      L’uomo ci accompagna in un vecchio negozio vicino al porto per presentarci un’anziana signora che ha dei conoscenti che lavorano proprio a Gjadër. “Lo sposo sta lavorando lì, sta installando telecamere e internet, ma che cos’altro sappiamo? Chi ci dice niente?”, sospira facendo eco alla frustrazione di molti nella comunità.

      Più tardi incontriamo Dorian Pali, avvocato e residente a Lezhë. Fa parte di un gruppo di attivisti che protesta contro l’accordo fin dal suo annuncio e ha espresso profonda preoccupazione per la privazione della libertà di tutti i migranti interessati dall’accordo. “Mi oppongo a questo accordo perché tutte le infrastrutture militari dovrebbero rimanere all’esercito e la base non può essere ceduta in questo modo per costruire centri di detenzione”, spiega.

      La base aerea di Gjadër, considerata uno dei siti militari più segreti al mondo, è stata infatti costruita su una collina brulla a venti chilometri da Shëngjin, nel Nord dell’Albania, durante l’era comunista. All’inizio degli anni Novanta la Cia la usava per svolgere missioni di spionaggio nelle ex Repubbliche federali di Jugoslavia. L’ultimo jet è decollato da Gjadër nel 2004 e la base, con la sua ricca storia, è rimasta in gran parte inutilizzata dall’esercito albanese.

      Per raggiungere Gjadër da Shëngjin è necessario noleggiare un’auto perché non ci sono mezzi pubblici. Prenotare un taxi costa circa venti euro per mezz’ora di viaggio. Quando ci avviciniamo alla strada dove si trova la base militare, all’orizzonte appaiono le strutture prefabbricate accatastate. Nonostante le temperature roventi, gli operai locali lavorano instancabilmente per terminare la costruzione. “Ci lavorano circa venti uomini di Gjadër”, dice un ragazzo che serve al bar del villaggio.

      Una guardia di sicurezza di stanza al cantiere di Gjadër, che ha chiesto di rimanere anonima, racconta di come i lavori siano andati a rilento a causa dei disaccordi dell’esercito albanese con il protocollo. “La costruzione non è iniziata ed è rimasta ferma per un mese perché l’esercito non ha dato il permesso, poi concesso dopo molte difficoltà”.

      In quest’area si stanno costruendo tre diverse strutture per i migranti in cui, secondo le promesse fatte dalla cooperativa sociale Medihospes, l’ente italiano che si è aggiudicato l’appalto da oltre 133 milioni di euro per gestire i centri, si svolgeranno numerose attività, laboratori, e sarà addirittura possibile guardare Sky e Dazn. La prima struttura, con 880 posti, dovrebbe ospitare i richiedenti asilo sottoposti alla procedura di frontiera, la cui detenzione dovrebbe durare al massimo 28 giorni. La seconda, con 144 posti, dovrebbe avere invece la funzione di Centro di permanenza per il rimpatrio (Cpr). La terza, con 20 posti, sarà di fatto un carcere e verrà utilizzato per l’applicazione di misure di custodia cautelare nei confronti di cittadini stranieri arrestati o detenuti.

      L’esodo delle giovani generazioni in cerca di migliori opportunità ha trasformato Gjadër, che ora sconta l’inquietante silenzio di una città fantasma. Le strade e i parchi sono vuoti, con solo qualche uomo che passeggia o si siede al bar dell’ingresso.

      “A volte esco per strada e questo silenzio mi fa venire i brividi. Una volta non era così, ma i giovani sono senza speranza e se ne vanno”, dice una signora che pulisce il tavolo in uno dei pochi bar della piccola cittadina. “Qui vivono solo 200 famiglie e la maggior parte degli abitanti rimasti sono anziani”, aggiunge Don Alberto Galimberti, parroco italiano che fa parte della missione cattolica di Blinisht e Gjadër.

      Per coloro che sono rimasti nella comunità l’attenzione si è spostata sui centri per i migranti, visti come un’opportunità di lavoro. Alcuni aspettano aggiornamenti da settimane. “Delle donne della sartoria mi hanno detto che quando i centri apriranno, gli italiani cercheranno operatori sanitari. Il compenso offerto è di circa 1.200 euro”, spiega la commessa del mercato vicino all’ingresso della città. Racconta che, saputo dell’apertura dei centri, si è precipitata dall’amministratore del villaggio per dare il suo nome insieme al marito per lavorare lì, ma non hanno ricevuto risposta e nessuno li ha informati sulle procedure di assunzione.

      Nelle scorse settimane sul sito di Medihospes, la “regina dell’accoglienza” in Italia con quasi 160 milioni di euro di fatturato nel 2023, sono apparse ben 379 posizioni lavorative aperte per i centri albanesi, tra cui mediatori, tecnici di laboratorio, medici, psicologi e assistenti sociali. Un esercito di persone ricercate anche tra i “locali”: gli annunci, infatti, sono scritti anche in albanese. Fa riflettere il fatto che la durata del contratto proposto sia di soli tre mesi.

      Gimi, un residente locale seduto al bar, condivide il suo punto di vista sull’accordo. “Non ho paura dei migranti che verranno a Gjadër. Perché? Perché avere paura? Noi stessi abbiamo cercato rifugio e siamo stati picchiati e tenuti in prigione”. I pochi abitanti del bar hanno espresso le loro preoccupazioni per la mancanza di elettricità e di acqua nel villaggio, che deve far fronte a carenze quotidiane. Tuttavia c’è un barlume di speranza: alcuni credono che gli operai che installano le linee idriche e fognarie nei centri italiani potrebbero giovare anche al villaggio e risolvere la carenza di elettricità e acqua. “Spero che il centro non apra le porte -aggiunge Gimi poco prima di andarsene dal bar-. Sono prigioni e spero che nessuno venga trattenuto lì”.

      https://altreconomia.it/a-gjader-in-albania-slitta-lapertura-dei-centri-di-detenzione-dei-migra

  • La Pologne autorise l’armée à tirer sur les migrants traversant sa frontière biélorusse - rts.ch - Monde
    https://www.rts.ch/info/monde/2024/article/la-pologne-autorise-l-armee-a-tirer-sur-les-migrants-traversant-sa-frontiere-bie
    https://img.rts.ch/articles/2024/image/2lhgg8-28571115.image?w=1200&h=630

    Cette décision inquiète fortement les humanitaires sur place. « En voyant quelqu’un dans la forêt, on n’est pas en mesure de dire s’il représente une menace ou s’il s’agit d’une personne fuyant un pays en guerre qui cherche juste à survivre », rappelle l’activiste humanitaire Kasia Mazurkiewicz. « Il faut les traiter comme des humains. Et on ne tire pas sur des humains. »