UE : Bruxelles veut réduire de 15% la consommation de gaz de l’UE pour s’affranchir de la Russie
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Afin de se préparer à l’hiver, la Commission européenne a préparé un arsenal de mesures qui permettront aux Vingt-Sept d’affronter une éventuelle interruption des approvisionnements russes —qui constituaient jusqu’à l’an dernier 40% de leurs importations.
« La Russie utilise le gaz comme une arme. En cas d’interruption totale, l’Europe devra être prête », a affirmé la présidente de l’exécutif européen, Ursula von der Leyen.
Quand tu consultes les volumes en jeu, tu comprends qu’en fait, la Russie est irremplaçable, en termes aussi bien de volumes, que de prix.
Aussi, quoi qu’ils disent, quoi qu’ils fassent, ces 40% ne seront jamais remplacés d’une façon soutenable, autrement qu’en cessant d’avoir besoin d’autant de gaz.
Il y a une autre solution. Cesser de faire la guerre économique, politique, géopolitique, à la Russie. Mais y-a des gens qui ont décidé que cette possibilité ne faisait pas partie des alternatives autorisées.
Quand je lis que « la Russie utilise le gaz comme une arme », alors même que l’UE ne cesse d’accumuler des sanctions économiques toutes plus mesquines les unes que les autres, mais qu’il faut comprendre que l’UE n’utilise pas du tout les sanctions comme une arme, et qu’il faut les considérer comme des gestes d’apaisement, et de compromis. Alors même que les règles de distribution du gaz en Europe ont été modifiées à plusieurs reprises, juste pour faire pression sur le principal fournisseur, et le forcer à vendre son gaz aux conditions imposées par les transporteurs de gaz, afin de pouvoir collecter de l’argent au passage. Si on ne comprend pas pourquoi les Russes font leur possible pour éviter de faire transiter du gaz par l’Ukraine, c’est bien pour éviter de payer ce péage sur lequel ils n’ont pas la main, alors même que les européens ont accumulé les textes réglementaires pour qu’ils n’aient pas le choix, et qu’ils y passent coûte que coûte.
Bref.