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https://www.bfmtv.com

  • Ces petits faits anecdotiques qui écrivent l’histoire d’un effondrement des institutions soit disant démocratiques :

    Les cinémas ne savent plus à quel passe se vouer
    https://www.telerama.fr/cinema/les-cinemas-ne-savent-plus-a-quelle-passe-se-vouer-6931905.php

    Depuis ce mercredi matin, il faut présenter un passe sanitaire si on veut aller au cinéma, au théâtre ou dans un musée, mais on peut tomber le masque… du moins si la capacité d’accueil de la salle ou du lieu d’exposition concerné dépasse les 50 personnes. Dans le cas contraire, le passe sanitaire n’est pas demandé, mais le masque, lui, est obligatoire. Tout le monde suit ?

    #pandémie #covid_19 #cinéma #culture #pass_sanitaire

    • Pass sanitaire : les cinémas et théâtres ne pourront pas abaisser leur jauge à 50 | Le HuffPost
      https://www.huffingtonpost.fr/entry/les-cinemas-et-theatres-ne-pourront-pas-abaisser-leur-jauge-pour-evit

      Face aux contournements annoncés par certains lieux de culture, la Direction générale de la santé (DGS) a précisé le seuil d’application du pass sanitaire.

      Pas un mot sur l’obligation ou non du port du masque. Juste la concentration sur le pass.
      Et donc, au-delà de forcer le pass, la DGS impose l’absence de port du masque.

    • J’avais encore pas compris les consignes et je suis encore plus perdue. Est-ce que le pass sanitaire c’est uniquement appliqué pour le lieux de moins de 50 personnes sauf les resto et bars ? Ou c’est l’inverse, il faut un passe pour le lieux de plus de 50 personnes sauf les resto et les bars et l’assemblée nationale et les commissariat et les centres commerciaux de plus de 50.000 personnes ?

    • le passe sanitaire est radicalement liberticide et inapplicable mais il propose une incitation à la vaccination comme on les aime : pouvoir se démasquer en lieux clos
      @gforestier
      https://twitter.com/gforestier/status/1417593740806561792

      Premier ciné depuis 18 mois, merci @AAstierOff pour #KaamelottPremierVolet qui a ravi le fan de votre oeuvre que je suis. Par contre gardez bien vos #masques au ciné, CO2 à 2227 en fin de séance Pour rappel il faut viser ~700/800 max #COVIDisAirborne

      à 10 des vaccinés covidés ; avec des PCR- qui sont des faux négatifs en période d’incubation et donc de très haute contagiosité, ça prolifère et ça tue. mais en presse, à l’AN, rien de précis sur l’incohérence radicale de cette disposition.

      pas plus que n’est signalé le fait que la courbe des hospits suit bien dès maintenant celle de la prévalence

      dans notre nuit, en attendant une éclaircie, on partage le rêve de voir le sars-cov2 devenir bénin au fil des mutations. le présent a disparu dans le présentisme de l’économie et des loisirs. chaque jour apporte sont lot d’infos sidérantes. sacré malaise.

    • Moi non plus, j’y comprends plus rien. Face aux #bullshit gouvernemental, j’ai décidé de faire la grève des « loisirs » et de boycotter tous les lieux où sera exigé le pass sanitaire. Pas de temps à perdre avec leurs salades.

      NB : je suis vacciné (deux doses Pfizer depuis le 11/06) mais je ne serai en aucun cas complice de toute cette merde. En outre, je n’avais pas abandonné le masque sauf à l’extérieur quand la distanciation est possible et aussi avec des proches mais là,au vu de la cadence de contamination qui s’accélère, je me rends compte que je prends des risques.

      Leurs usines à gaz qu’ils veulent faire passer pour « la loi » sont tellement #ingérables qu’ils sont en train de s’auto-hacker et leurs doctrines capital-friendly avec eux.
      En fait, ils sont tellement mauvais, nos « premiers de cordée », qu’ils sont en train de tresser la corde qui risque de les pendre... politiquement, cela s’entend :-)) Enfin, je rigole, mais y a pas vraiment de quoi.

    • À nouveau, la seule logique explicative est celle de la lubie macroniste pour le nudge :
      https://seenthis.net/messages/923043#message923200

      Pas d’obligation formelle, parce que c’est has been (et ça ferait du régalien en plus pour un État qui a décidé que l’État ne devait plus avoir, dans le genre régalien, que le rôle de décider comment les femmes musulmanes s’habillent). À la place, des méthodes de comm’ foireuses pour juste « inciter » les gens à se vacciner.

      Donc comme incitation, après une heure de brainstorming de markéteux facturée 50 000 euros, c’était soit offrir des sucettes à l’entrée des centres commerciaux aux gens vaccinés, soit les autoriser à enlever le masque au cinéma. Mais les sucettes dans les centres commerciaux, les petits commerces allaient encore gueuler à la concurrence déloyale, alors…

    • Merci pour ces précisions.
      Les hôpitaux vont devoir aussi payé du personnel pour vérifié ce pass, et là je me demande où vont pouvoir se faire soigner les malades qui n’ont pas de pass si il faut un pass pour entrer à l’hôpital publique ?

    • il me semble que ça va au-delà, et autrement. le nudge il semble que ce soit de la manip du désir, le comportementalisme y est plus subtil, un conditionnement sans décharges d’électricité ou susucre https://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_du_nudge, bien que par construction les disciples trahissent le plus souvent leurs maîtres en appauvrissant et rigidifiant la doctrine.
      ces militants de l’économie n’ont trouvé aucune autre matière de mettre en place un apprentissage expérimenté que de nous traiter comme des bipèdes parlants de laboratoire à l’échelle de la population entière.
      dans peu de temps, l’efficacité du vaccin va enfin être démontrée en grand avec les hospitalisations, réas, décès en hausse et on exhibera de lourdes données françaises à l’appui (la part infime des vaccinés dans le circuit hospitalier et même leur nombre). à ce moment, cobayes pensant que nous sommes, il sera clair qu’il fallait être macronistes, suivre les premiers de cordée, imiter bourgeois du XVIe et bien diplômés (cf carte des taux de vaccination IDF), et pas des paumés de la loose. ça se fait alors que le droit de se faire vacciner a été contingenté, que la possibilité de l’être n’est toujours pas assurée, qu’il n’y a pas de politique d’"aller vers" à destination des plus distants que locales, minoritaires, pas encouragées.
      comme avec les masques, les tests, la politique vaccinale habille une pénurie qui n’est pas importante. Tant que les premiers restent les premiers, on peut bien aller à Lourdes et faire mine de prier. Les autres auront mérité leur sort car c’est pécher que de ne pas obéir, pécher que de ne pas savoir « réussir ».

      Vivre, vivre bien. Non. Mieux vaut fabriquer ce qu’il faut d’enfer sur terre. C’est la guerre avait-il dit.

    • La DGS confirme que les salles de cinéma peuvent adopter une jauge de 49 personnes
      https://www.bfmtv.com/people/cinema/la-dgs-confirme-que-les-salles-de-cinema-peuvent-adopter-une-jauge-de-49-pers

      Le ministère de la Santé rappelle jeudi que le pass sanitaire s’applique dans une salle de cinéma « à partir du moment où cette salle contient 50 places et plus, même si seulement dix sièges sont occupés lors d’une séance ». Les dix spectateurs doivent avoir présenté un pass sanitaire valide, souligne-t-il.
      Sur le même sujet

      Mais si le cinéma met en vente moins de 50 billets pour une séance - et prévoit donc d’accueillir moins de 50 spectateurs -, le pass sanitaire n’est plus nécessaire, précise le ministère.

      Tralalalalalala... le délire continue.

      Je rigole. Sur Twitter, ça tire dans tous les sens. Et dans mon fil, ça tire à boulet rouge sur LFI dès que possible. Hier, c’était parce qu’à cause de LFI qui a fait le nécessaire pour limiter la durée de rétention de certaines données de santé, parait-il (SIDEP), les covidés ne pourront pas faire valoir qu’ils l’ont été pour ne se faire vacciner qu’une seule fois au delà de 3 mois de délai depuis leur détection. Et donc, les LFI, ils sont contre tout, qu’il se dit, et que vraiment, ils sont trop nuls.
      Le chaos. Plus de principe directeur. Tout le monde est contre tout le monde. Tout peut être contredit dans l’instant suivant, plus aucun principe n’a d’importance.
      Et le pass sanitaire est donc incompréhensible pour la plupart.
      Autour de nous, ça durcit les positions. Les « qui hésitaient » n’hésitent plus à passer du côté des « qui ne veulent pas ». La piscine du coin est parfaitement vide désormais. Et les inscriptions aux activités de la rentrée sont au point mort.
      Le chaos, donc. Au lieu de « la liberté retrouvée » en terrasse d’un café...
      Assurément, ça va se tasser. Mais bon. Quelle galère dans l’immédiat.

    • Je ne sais pas trop ce qui se dit sur Twitter à propos de LFI, vu que, malgré le fait que j’ai de nombreux comptes LFI dans mes abonnés (suiveurs et suivis), je ne lis pas trop les propos polémiques. Juste vu les interventions de JLM et de Mathilde Panot à l’AN hier. Et leurs propos tenaient plutôt la route concernant la description du merdier engendré par le pass sanitaire et des mesures à géométries variables prises comme s’il fallait se rattraper aux branches après la nième bouffée délirante d’autoritarisme du chef de l’état. C’est le fait du prince et tu as tous les autres qui rament pour remonter le courant de la cote de popularité de la macronie. Nous en sommes là et c’est affolant de voir tous ces amateurs en rajouter dans l’idiocratie trumpienne. Je sais pas toi, mais j’ai l’impression, vu le niveau de déni et d’aveuglement rapport aux délires du Maître, qu’on a affaire à une secte.

    • A propos de LFI qui se fait tirer dessus, ce sont en général des propos plus ou moins sortis de leur contexte, avec un refus plus ou moins empreint de mauvaise foi de la complexité inhérente aux sujets débattus. Ils te mettent une citation, et t’expliquent que chez LFI, ils sont antivaxxx et que chez LFI, ils rendent la gestion de la crise encore plus complexe, parfois sans hésiter à les mettre dans le même sac que Raoult ou Fouché. Il y a pas mal de mauvaise foi à ce sujet. Mais je le vois aussi comme une forme de succès, ou de conséquence, du chaos engendré par le présipotent et ses sbires.

    • C’est la technique du clivage que Sarko faisait fonctionner à plein. Pendant qu’on discute/dispute de ce pass infaisable et qu’on durcit les position autour de ca, on se concentre pas sur la casse des retraite, l’application de la réforme du chaumage, la destruction de l’éducation nationale...
      Cliver ca veux dire briser en morceaux impossibles à réparer, scinder, séparer, et le pass sanitaire c’est parfait pour semer la discord dans toutes les couches de la société.

      Par exemple leur ministre de la maltraitance des enfants et des enseignant·es alias Blanquer, clive sur l’épidémie de « woke » cette semaine et va crée un « laboratoire idéologique » car la santé c’est surfait et on a pas plus important et urgent que les laboratoires anti-woke à organisé en ce moment ;

      Après l’« islamo-gauchisme », vous prendrez bien un peu de « wokisme »

      Jean-Michel Blanquer annonce la création d’un « laboratoire républicain » pour lutter l’idéologie « woke » et la « cancel culture ».

      https://www.liberation.fr/idees-et-debats/apres-lislamo-gauchisme-vous-prendrez-bien-un-peu-de-wokisme-20210722_VYP

      C’est quand qu’il est poursuivit pour haute trahison et mise en danger de la vie d’autrui ainsi qu’appel à la haine et à la discrimination celui là ?

    • Je reste sans voix ... C’est pas comme si y avait pas un protocole sanitaire à établir pour dans un gros mois ... Mais c’est juste qu’il doit se dire que ce genre de taf n’est pas assez « noble » pour lui qui se flatte d’être comparé à « la jambe gauche de Macron ».

      Pour compléter Libé (sous #paywall) :

      En pleine relance de la crise sanitaire et après une année scolaire catastrophique Jean Michel Blanquer lance une nouvelle offensive réactionnaire en annonçant la création d’un « laboratoire républicain » réunissant un panel de personnalités réactionnaires pour lutter contre le "wokisme" et l’ensemble des études portant sur le racisme, le colonialisme ou encore le sexisme.

      https://www.revolutionpermanente.fr/Le-laboratoire-republicain-la-nouvelle-offensive-reactionnaire-

    • On m’a fait suivre qu’on aura besoin de pass pour allé voté mais ici on me dit que non

      Pass sanitaire : Non, les bureaux de vote ne sont pas concernés

      FAKE OFF Le rejet d’un amendement visant à exclure « les lieux d’exercice de la démocratie » du champ d’action du pass sanitaire a semé un vent de panique (infodée) sur les réseaux sociaux

      https://www.20minutes.fr/societe/3089703-20210723-pass-sanitaire-non-bureaux-vote-concernes

      Illes sont culotté sur 20minutes de dire que la panique est infondée, comme si les amendements étaient là pour faire chier sans raison.

      –—

      On parle aussi des licenciements pour non vaccination j’ai pas encore lu mais j’ai trouvé ce lien qui semble faire le point
      https://www.ladepeche.fr/2021/07/23/covid-19-ces-professions-qui-pourraient-licencier-leurs-employes-sils-ne-s

  • 5% de l’offre de commerce en France (https://seenthis.net/messages/922968) , c’est clair que "ça ne présente pas « un intérêt significatif pour le contrôle de l’épidémie » "

    Pass sanitaire : l’obligation de contrôle dans les grands centres commerciaux retoquée
    https://www.bfmtv.com/economie/pass-sanitaire-l-obligation-de-controle-dans-les-grands-centres-commerciaux-r

    Le Conseil d’Etat a validé ce lundi l’extension du pass sanitaire. Mais la haute juridiction administrative a retoqué l’obligation de contrôle du pass sanitaire dans les grands centres commerciaux, considérant même que cette mesure porterait « une atteinte disproportionnée aux libertés des personnes concernées au regard des enjeux sanitaires poursuivis ».

    Elle a estimé que cela ne présentait pas « un intérêt significatif pour le contrôle de l’épidémie » au regard des mesures sanitaires déjà applicables, et en particulier des exigences qui s’attachent au respect des gestes barrières.
    « Atteinte disproportionnée aux libertés des personnes »

    Le Conseil d’Etat a considéré que l’exigence du pass sanitaire dans ces établissements était même susceptible de rendre difficile l’acquisition de biens de première nécessité, notamment alimentaires, et cela alors même qu’aucun autre établissement commercial ne serait accessible à proximité du domicile des personnes. Ce qui constituerait une « une atteinte disproportionnée aux libertés des personnes concernées » au regard des enjeux sanitaires poursuivis.

    Le pass sanitaire dans les centres commerciaux inquiétait les professionnels. Dimanche, le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, avait assuré que seuls « les grands centres commerciaux » seraient concernés par la mesure, soit ceux « d’une superficie supérieure à 20.000 mètres carrés ». Le Conseil d’Etat l’a donc contredit ce lundi.

  • Mouvement d’opposition à la politique sanitaire : le renseignement alerte sur un risque de radicalisation
    https://www.bfmtv.com/police-justice/mouvement-d-opposition-a-la-politique-sanitaire-le-renseignement-alerte-sur-u

    Dans une note émise ce lundi, le renseignement territorial évoque un mouvement composé de profils variés, sans leader attritré, qui témoigne d’une « exaspération de plus en plus généralisée face à des mesures considérées comme liberticides ».

    Le mouvement rappelle les débuts des Gilets jaunes. Après la vaste mobilisation de ce week-end, partout en France, contre l’extension du pass sanitaire et l’obligation vaccinale pour certaines professions, le renseignement territorial (RT) alerte sur un potentiel risque de « radicalisation » de ce mouvement largement hétéroclite.

    Dans une note émise ce lundi et qu’a pu consulter BFMTV, les renseignements soulignent une mobilisation exceptionnelle, tant par le volume de manifestants - plus de 114.000, dont 18.000 dans la capitale -, que par le nombre de villes concernées. « Une telle mobilisation, surtout hors cadre d’un mouvement structuré, est très inhabituelle durant une période estivale », explique ainsi la note.
    Des profils « hétérogènes »

    Les renseignements font également valoir le profil extrêmement hétéroclite des manifestants, une « physionomie très hétérogène » qui « interpelle ». Les cortèges rassemblent des personnes venant de tous bords politiques, sans leader attitré.

    Dans les cortèges, les renseignements constatent notamment une présence massive des personnels « soignants », professions soumises à l’obligation vaccinale, ainsi que d’autres secteurs dits en première ligne, comme les acteurs du secteur culturel et de la restauration, à savoir des « professionnels impactés par les mesures sanitaires ».

    Ainsi, des membres de « mouvances contestataires, des militants politiques, syndicaux ou associatifs, des soignants, des professionnels impactés par les mesures sanitaires, des Gilets jaunes » se côtoient dans ces rassemblements. Cette diversité des profils témoigne d’une « exaspération de plus en plus généralisée face à des mesures considérées comme liberticides », peut-on lire dans la note.

    Beaucoup de « simples citoyens »

    Le document souligne également la présence en très grand nombre de « simples citoyens », peu habitués des manifestations, de tous âges et milieux sociaux, souvent venus en famille. D’après ce rapport, l’ultra-gauche est peu représentée au sein du mouvement, et « n’a pas réussi à prendre la main sur les cortèges », contrairement à l’extrême droite avec la présence ce catholiques intégristes, des militants anti-vaccins ou de la sphère « covido-sceptique ».

    Si la majorité des slogans tournaient samedi autour de la notion de « liberté », certains dénonçaient « une dictature sanitaire » et de nombreuses pancartes assimilant l’étoile jaune imposée aux juifs pendant la Seconde Guerre mondiale au pass sanitaire ont été aperçues.

    Un risque de « radicalisation », similaire au mouvement des Gilets jaunes

    À terme, le renseignement territorial alerte sur un risque de radicalisation du mouvement. « À l’instar de ce qui s’est produit pour les Gilets jaunes, plus le conflit durera, plus le risque est grand que les plus déterminés, puis les plus radicaux, parviennent à en prendre le contrôle », affirme la note.

    D’après une source policière à BFMTV, deux points de crispation principaux ont été identifiés au sein du mouvement : l’obligation vaccinale chez les enfants et la colère du monde de la restauration, soumis à l’obligation de contrôler les clients.

    Pour les renseignements, une « pérennisation de la crise n’est pas à exclure, surtout que les appels à manifester sont lancés exclusivement par le biais d’Internet et des réseaux sociaux et ne font pas à de rares exceptions près, l’objet de déclaration en préfecture », indique la note.

    De ce fait, la nouvelle mobilisation, prévue ce samedi, pourrait être « de grande ampleur », selon une source policière à BFMTV.

  • Une cartouche Super Mario 64 vendue 1,56 million de dollars aux enchères, nouveau record
    https://www.bfmtv.com/economie/consommation/une-cartouche-super-mario-64-vendue-1-56-million-de-dollars-aux-encheres-nouv

    Ce dimache, une cartouche scellée du mythique « Super Mario » pour console Nintendo 64 a été vendue pour 1,56 million de dollars, un nouveau record pour un jeu vidéo selon la maison d’enchères américaine Heritage Auctions.

    « C’est le premier jeu à jamais avoir été vendu aux enchères pour plus d’un million de dollars », a expliqué à l’AFP Eric Bradley, un porte-parole de la société basée à Dallas, au Texas (Etats-Unis).

    Cette cartouche de « Super Mario 64 » date de 1996 et utilise pour la première fois la 3D.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #culture #super_mario_64 #mario #jeu_vidéo_super_mario_64 #jeu_vidéo_mario #nintendo_64 #console_de_jeux_vidéo #business #vente_aux_enchères #heritage_auctions #wata_games #record #exceptionnel

  • Extension du pass sanitaire : pour l’écologiste Éric Piolle, Emmanuel Macron « abandonne la jeunesse »
    https://www.bfmtv.com/politique/europe-ecologie-les-verts/extension-du-pass-sanitaire-pour-l-ecologiste-eric-piolle-emmanuel-macron-aba

    « Macron abandonne à nouveau la jeunesse », s’est exclamé Eric Piolle. « Les jeunes ont attendu, ont été les derniers à pouvoir se faire vacciner », a-t-il souligné.

    « Ils sont abandonnés en France, comme le montrent leur record d’abstention, de consommation de drogue, un grand nombre de tentatives de suicide, le stress de Parcoursup... et là on leur dit ’cet été vous n’avez plus de vie’ », a argué l’édile grenoblois.

  • Les policiers et gendarmes ne seront pas soumis à l’obligation vaccinale en septembre
    https://www.bfmtv.com/police-justice/les-policiers-et-gendarmes-ne-seront-pas-soumis-a-l-obligation-vaccinale-en-s

    Si les sapeurs-pompiers et les ambulanciers sont concernés, les membres des forces de l’ordre ne sont pas soumis à l’obligation vaccinale à partir du 15 septembre, indique-t-on place Beauvau.

    Les membres des forces de l’ordre ne seront pas inclus dans les professions soumises à l’obligation vaccinale à partir du 15 septembre, indique à BFMTV.com l’entourage du ministère de l’Intérieur ce lundi soir.

    Lors de son allocution télévisée, Emmanuel Macron a annoncé que « les personnels soignants et non-soignants des hôpitaux, des cliniques, des maisons de retraite, des établissements pour personnes en situation handicap, pour tous les professionnels ou bénévoles qui travaillent au contact des personnes fragiles, y compris à domicile » seront obligés d’être vaccinés à partir du 15 septembre.

    Interrogé sur le plateau de BFMTV, le porte-parole Gabriel Attal a ensuite précisé que les sapeurs-pompiers et les ambulanciers seront également soumis à cette obligation vaccinale. Il a donc en revanche été acté d’en exclure les forces de l’ordre.

  • Pass sanitaire : une vaccination trop tardive pour les adolescents cet été ?
    https://www.bfmtv.com/sante/pass-sanitaire-une-vaccination-trop-tardive-pour-les-adolescents-cet-ete_AV-2

    Une possibilité, qui doit encore être tranchée par l’exécutif, serait de raccourcir le délai d’obtention du pass sanitaire après la seconde dose pour les adolescents car le vaccin devient totalement protecteur plus rapidement chez les plus jeunes.

    Et d’ajouter : « Un certain nombre d’adolescents a déjà eu le Covid, donc une dose de vaccin suffit et c’est fini. »

    On nage en pleine magie, là…

  • La réforme de l’assurance-chômage « sera pleinement mise en œuvre dès le 1er octobre »
    https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/la-reforme-de-l-assurance-chomage-sera-pleinement-mise-en-oeuvre-des-le-1er-o

    "La réforme de l’assurance-chômage sera pleinement mise en œuvre dès le 1er octobre autour d’une volonté simple : en France, on doit toujours bien mieux gagner sa vie en travaillant qu’en restant chez soi, ce qui n’est actuellement pas toujours le cas" , a déclaré le président de la République.

    #chômage #travail

  • Avant l’Exode | Ferarock
    https://ferarock.org/sur-les-antennes/decouvertes/avant-l-exode

    En 2021, le #rap_français est enfin devenu populaire. Le prix à payer ? Pour certains, l’abandon des utopies, d’un certain esprit hip-hop. Mais gare à ceux qui voudraient réduire le rap à une zumba opportuniste : Ils ont oublié que cette musique reste le champ d’action d’artistes sincères, entiers, révoltés. #Keny_Arkana, on le sait depuis longtemps, fait partie de ces MCs aux discours engagés, mais qui jamais n’oublient la performance.

    https://www.keny-arkana.com

    • le complotiste Akhenaton hospitalisé pour covid-19
      https://www.bfmtv.com/marseille/le-rappeur-akhenaton-positif-au-covid-19-hospitalise-pour-detresse-respiratoi

      On a toujours écrit avec IAM des morceaux où on se pose des questions. Je me pose des questions. Je ne dis pas que le masque est inutile mais il est utile en février, en mars, en avril, au début de l’épidémie. Aujourd’hui, vous prenez vos boîtes de masques, vous prenez les masques que vous avez là, Europe 1, et regardez, il y a marqué ’Ne protège pas des virus’ dessus." (...) le masque a des effets beaucoup plus nocifs, parce que le masque que vous portez 5 heures sur le visage fait baisser le taux d’oxygène que vous avez dans votre sang ou engendre d’autres pathologies parce que dans votre nez, vous avez un staphylocoque doré, d’autres bactéries, et vous les respirez en boucle."

      https://www.purepeople.com/article/akhenaton-les-masques-nocifs-la-star-d-iam-choque-et-est-taxe-de-complotiste_a400235/1

      Raoultite aigue : « Je doute de la vraie dangerosité de ce virus-là », affirme Akhenaton (août 2020)
      https://www.europe1.fr/culture/akhenaton-je-doute-de-la-vraie-dangerosite-de-ce-virus-3985564

      début d’une série qui va permettre de rendre les non vaccinés responsables de la quatrième vague, et qui vient à l’appui d’une des fonctions premières du passe non sanitaire (on s’occupe bien de vous, fallait pas refuser

      Marseille c’est le top, de l’élite locale Raoult, Ruberola, Fouché, aux porte drapeaux d’une culture jeune révoltée (nawak) à la Arkana, Akhenaton

      Bon, « la gauche » a une belle responsabilité de n’avoir pas tenu un discours de vérité sur l’épidémie et les mesures à lui opposer. Et quant on voit que pas une organisation de soignants n’a saisi depuis les questions de prévention et de santé publique le conseil d’état sur le passe non sanitaire...

    • « la gauche » a une belle responsabilité

      C’est évidemment un gros euphémisme, puisque « la gauche » à Marseille c’est pas rien, puisque c’est la mairie : la maire EELV élue Michèle Rubirola (désormais en retrait), homéopathe (déjà c’était mal parti), et surtout sa très bruyante alliée « socialiste » Samia Ghali, dont un des coups d’éclat a été de jouer de la posture anti-vax en septembre 2020 (depuis il semble qu’on lui ait demandé de la mettre en sourdine). Notamment concours de populisme pour jouer, sur le Covid, la carte de Marseille victime de la malveillance parisienne tout en courant derrière la droite pour s’acoquiner avec Raoult.

      Covid-19 : Samia Ghali dit ne pas vouloir se faire vacciner, le Pr Gilbert Deray dénonce des propos "dramatiques" de la part d’une élue
      https://www.bfmtv.com/sante/covid-19-samia-ghali-dit-ne-pas-vouloir-se-faire-vacciner-le-pr-gilbert-deray

      « Je vais vous dire la vérité, je ne vais pas être hypocrite, c’est ce que je pense, je le dis franchement : je ne ferai pas demain un vaccin contre le Covid, ça c’est clair, net et précis. Je l’assume », a affirmé la deuxième adjointe à Marseille (divers gauche) Samia Ghali à notre micro.

      « Je ne le ferais pas faire à mes enfants, notamment à mon fils qui est mineur, je le déconseillerai à mes enfants, c’est sûr. C’est mon droit aussi de le penser. Je ne servirai pas de cobaye, ça c’est sûr. Après chacun fera comme il voudra mais moi je donne mon point de vue », a-t-elle encore expliqué.

    • le complotisme de Keny Arkana à Akhenaton, le rap de Marseille bascule dans la fachosphère ???
      Pour tes liens sur IAM @colporteur 3 en un seul message : BFMtv, Europe1 et purepeople je ne sais pas si Akhenaton vénère le fada de Marseille mais je dirai que c’est de la colportite aigue.
      à mon avis tu as besoin de vacances.

    • Arkana fait clairement du Soral. Akhenaton, qui a choisi de causer dans ces organes, a son petit complotisme à lui, et sa grosse confusion. Les théories de la caste, c’est une très bonne manière de croire tout piger à coups d’omnipotence supposée, plus besoin de s’emmerder à analyser des rapports sociaux, des situations concrètes (une pandémie, par exemple), on sait tout d’où ça vient et à qui ça sert, suffit de pas se laisser berner, etc..
      Ils sont pas plus épargnés que ce malheureux Mucchielli.

      Tes Illuminati dirigent déjà la terre
      Ils foncent là sous nos yeux sans faire aucun mystère
      Contrôlent banques, Etats, industries et militaires
      Crétin ! Ça s’appelle des milliardaires

      (sans compter l’iconographie qui joue souvent avec les symboles complotos)

    • Keny Arkana et Karine Lacombe règlent leur compte sur Twitter. Cette dernière attend des excuses publiques ou elle l’attaque pour diffamation.
      https://twitter.com/kenyarkana/status/1421411362148868104

      Sauf que cette chanson n’a pas de clip officiel.
      La vidéo dont vous parlez est un montage fait par un anonyme.
      Vérifiez vos sources, avant de relayer n’importe quoi - et de me salir par la même occasion.
      Vous faites pareil dans votre domaine ? Relayer sans vérifier ?

      son portrait dans Libé 28/7/2021 [paywall]
      https://www.liberation.fr/culture/musique/keny-arkana-la-terre-est-son-monde-20210728_B23B4VH4DRHK3FOHML63QDP6JA

      La rappeuse altermondialiste, voyageuse insaisissable, pense à quitter la France à cause du pass sanitaire.

      une longue itw dans l’Abcdrduson 6/6/2017
      https://www.abcdrduson.com/interviews/lenergie-solaire-de-keny-arkana

      Douze ans après sa première mixtape, Keny Arkana sort L’Esquisse vol.3, annonciatrice d’un troisième album. Profondément marseillaise, mais définitivement nomade, la rappeuse continue de voyager, de militer, et d’écrire son histoire, lumineuse.

      #abcdrduson

    • https://www.franceculture.fr/emissions/affaires-culturelles/akhenaton-na-pas-mis-de-personnages-entre-nos-disques-et-nous-memes

      En avril 2021, Akhenaton, rappeur du groupe IAM, revenait au micro d’Arnaud Laporte sur son univers artistique, et ses méthodes de travail et de création à l’occasion de la publication de son pamphlet La faim de leur monde, toujours disponible aux éditions de L’Iconoclaste (coll. Iconopop).

      Il parle de complot mais c’est à propos du crack !

    • J’avais raté ce seen.

      Ça fait déjà plusieurs années même avant le covid que plusieurs personnalités du rap dévient peu à peu vers le complotisme de bas étage. Or le complotisme est une des portes d’entrée importante pour finir lié à l’extrême-droite, ça c’est quand même assez avéré. Arkana a toujours fait dans l’ésotérisme puis mélangé à de plus en plus de complotisme : exactement comme Rockin’squat d’Assassin.

      Ce dernier étant la locomotive, la figure de proue de tous les complotistes dans le rap. Or comme c’est une légende incontestée dans le rap FR, personne ne le critique alors qu’il dit vraiment des conneries incroyables : c’est le spécialiste du mille feuille argumentatif = mélanger plein de conneries à des trucs parfaitement vrais sur le capitalisme, les manipulations, l’industrie, ce qui fait passer les conneries chez plein de jeunes qui ne s’informent pas sur les détails. Je suis d’ailleurs bien deg que Nikkfurie de La Caution continue invariablement de le soutenir à fond, càd en produisant ses beats + en feat + relai sur ses réseaux. Arkana est vraiment sa fille spirituelle autant pour le contenu que pour le mille feuille.

      Pour le covid en particulier, le monde complet de la culture est en général assez négationniste, rassuriste, car prendre au sérieux toutes les implications veut forcément dire péter tout leur mode de vie : concert, théâtre, cirque, etc, et ça ils sont dans le déni complet du coup. Mais dans le rap j’ai l’impression que c’est encore pire que dans les autres arts et les autres en musique, peut-être parce que c’est juste plus mis en avant, vu que c’est un art revendicatif et que du coup ces artistes là gueulent leur complotisme plus fort que les autres. En tout cas vu que j’en suis quand même pas mal dans le rap indé, une énorme parti soutiens totalement les conneries de Rockin’squat. :(

      Donc @vanderling, je corrobore totalement ce que dis @colporteur malheureusement…

    • [Tribune] Cher Akhenaton et le groupe IAM
      https://factandfurious.com/tribunes/tribune-cher-akhenaton-et-le-groupe-iam

      Je suis aujourd’hui choqué d’entendre votre voix être en harmonie avec celles que vous attaquez depuis 30 ans, celles de l’extrême droite, du fascisme, du populisme.

      Je vous prie d’écouter les mêmes médecins qui manifestent depuis 20 ans pour leurs hôpitaux, qui aujourd’hui n’ont pas le temps de le faire car ils sont pris à l’hôpital depuis presque 2 ans pour une crise qu’ils n’auraient jamais imaginé vivre et qui n’en finit pas. Ce sont les mêmes que je vous demande d’écouter.

      Vous indiquez le rapport de l’ATIH, mais vous oubliez les parties les plus importantes, 20% des jours de réanimations en 2020 (plus en réalité) n’ont été le fait que d’une seule maladie. Pendant les vagues, entre 50% et 100% des lits ont été occupés par des patients COVID, pour des durées bien supérieures aux autres convalescences. Malgré toutes les mesures prises, malgré la réorganisation et la mobilisation de l’hôpital. Et de ceux-là, les 2/3 ont survécu. La majorité des décédés n’ont pas eu cette chance de pouvoir passer en réanimation.

      #blablachierinyourmind

  • En cinq ans, le jeu Pokémon Go a rapporté 5 milliards de dollars
    https://www.bfmtv.com/tech/en-cinq-ans-le-jeu-pokemon-go-a-rapporte-5-milliards-de-dollars_AV-2021070803

    Les chiffres sont impressionnants : depuis sa création en 2016, Pokémon Go a rapporté à sa maison mère pas moins de 5 milliards de dollars, selon les informations de SensorTower, entreprise qui recense les données des applications mobiles, et rapportés par The Verge.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #réalité_augmentée #ar #pokémon_go #niantic_labs #chiffre_d'affaires #succès #business

  • RR Crypto, ce mystérieux fonds de cryptomonnaies qui a disparu avec des millions d’euros

    Une association française baptisée RR Crypto proposait des services de gestion de cryptomonnaies depuis 2019. Son fondateur a annoncé que l’argent a disparu.

    https://www.bfmtv.com/tech/rr-crypto-ce-mysterieux-fonds-de-cryptomonnaies-qui-a-disparu-avec-des-millio

    #finance #argent #escroquerie #vol #plainte #association #crypto #cryptomonnaies #spéculation #rr_crypto

  • Des centaines de plants étiquetés « cannabis » en vente dans des grandes surfaces et dans des jardineries dans le Puy-de-Dôme Jean-Baptiste Ledys et Leila Aberkane
    https://www.lamontagne.fr/enval-63530/actualites/des-centaines-de-plants-etiquetes-cannabis-en-vente-dans-des-grandes-surf

    Des pieds de cannabis en vente libre dans une grande surface ! Cette scène, susceptible de faire rêver les partisans de cette drogue, est devenue réalité le 28 mai dernier, dans plusieurs grandes surfaces et dans deux jardineries du Puy-de-Dôme et du Cantal. Cette situation a perduré quelques heures, jusqu’à ce que les gendarmes de la compagnie de Riom en aient vent.


    Bien alignés dans les rayons, les plants avaient de quoi attirer l’œil des clients : « Cannabis », promet l’étiquette. Ils mesurent une vingtaine de centimètres. Et ils sont vendus au prix de 15 euros pièce.

    200 plants saisis au Leclerc d’Enval
    Avisés que le Leclerc d’Enval, notamment, proposait cet article interdit dans ses rayonnages, les gendarmes de la compagnie de Riom sont intervenus le 28 mai, en début d’après-midi, pour retirer ces produits de la vente. Ils ont ainsi récupéré pas moins de 200 plants pour la plupart étiquetés « cannabis ». Quelques clients - mais pas tous - qui avaient glissé ces pots dans leur chariot dans la matinée ont pu être retrouvés.

    Ces situations auraient également été constatées entre autres dans le Leclerc de La Pardieu, à Clermont-Ferrand, dans le Auchan d’Aubière et chez deux fleuristes du Cantal et du Puy-de-Dôme. Pour l’heure, les responsables de ces enseignes que nous avons pu contacter n’ont pas souhaité faire de déclaration.

    Selon un communiqué publié par la compagnie de gendarmerie de Riom, ce sont au total 400 de ces plants vendus comme étant du cannabis qui ont été saisis. Venant d’Italie, ils ont été distribués localement par un grossiste d’Aigueperse. Contacté par la rédaction, celui-ci non plus n’a pas souhaité faire de commentaire.

    « Provocation à l’usage »
    Une dizaine de personnes - grossistes, gérants et cogérants des enseignes concernées - ont été entendues, les unes sous le régime de la garde à vue, les autres librement. Selon nos informations, certains responsables de ces établissements auraient expliqué qu’ils pensaient vendre du chanvre d’ornement. Mais le seul fait de vendre un produit étiqueté cannabis - et même si cela n’en est pas - relève du délit de « provocation à l’usage de produits stupéfiants. »

    Les gendarmes de Volvic, aidés par ceux de la section de recherches de Clermont-Ferrand, poursuivent leurs investigations. Ils attendent notamment le retour des analyses des plants. L’éventuelle présence de THC (la substance psychoactive du cannabis) permettra de déterminer avec précision la nature des produits saisis. La qualification des poursuites qui seront engagées en découlera.

    #leclerc #canabis #cannabis #marijuana #THC #chanvre # jardineries

  • Collèges : le maintien des demi-jauges inquiète parents et chefs d’établissements
    https://www.bfmtv.com/societe/education/colleges-le-maintien-des-demi-jauges-inquiete-parents-et-chefs-d-etablissemen

    Depuis la rentrée du 3 mai, dans les 15 départements les plus touchés par l’épidémie de Covid-19, les cours se font en demi-jauge pour les classes de quatrième et troisième. Les syndicats pointent un risque de décrochage, à un mois du brevet.

    Ce matin, on te dit que des gens sont trèèèèès inquiets.

    Et l’après-midi, tu apprends que la demi-jauge se termine dès Lundi.

    Les choses sont bien faites.

    Je vais faire du mauvais esprit... Mais je n’ai pas le souvenir que l’on ait jamais fait autant de pataquès du fait des parents et des syndicats réclamant à corps et à cris de vraies mesures permettant de sécuriser les cours dans les établissements scolaires.

    Y-en a des, on va faire les gros titres avec. Et d’autres pas.

    Fin progressive de la demi-jauge au collège dès la semaine prochaine - Le Point
    https://www.lepoint.fr/societe/fin-progressive-de-la-demi-jauge-au-college-des-la-semaine-prochaine-28-05-2

    La demi-jauge instaurée pour les classes de 4e et 3e dans les collèges des 15 départements les plus touchés par l’épidémie de Covid-19 sera progressivement levée à partir de la semaine prochaine, a annoncé vendredi Jean-Michel Blanquer.

  • Violences dans un Burger King en 2018 à Paris : trois CRS en garde à vue
    https://www.bfmtv.com/paris/violences-dans-un-burger-king-en-2018-a-paris-trois-crs-en-garde-a-vue_AD-202

    Quatre CRS avaient déjà été mis en examen en juin 2020 pour violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique.

    Trois CRS ont été placés ce mercredi en garde à vue dans l’enquête sur des violences dans un Burger King en décembre 2018 en marge d’une manifestation des « gilets jaunes » à Paris, a appris BFMTV de source proche de l’enquête, confirmant une information de RTL.

    Les trois hommes sont entendus dans les locaux de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Quatre CRS avaient déjà été mis en examen en juin 2020 pour violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique dans ce dossier apparaissant comme emblématique des dérives observées dans le maintien de l’ordre face au mouvement des « gilets jaunes ».

    Deux d’entre eux l’avaient aussi été pour violences volontaires avec incapacité de travail de moins de huit jours par personne dépositaire de l’autorité publique en réunion et avec arme.
    Une journée marquée par de nombreuses violences

    Le 1er décembre 2018, lors de l’acte III des « gilets jaunes », une trentaine de manifestants et quelques journalistes avaient trouvé refuge dans un Burger King situé près de l’Arc de Triomphe, au terme d’une journée de mobilisation marquée par de nombreuses violences et affrontements dans ce quartier de la capitale.

    Une douzaine de CRS, arrivés sur place quelques minutes après, étaient entrés et avaient frappé violemment plusieurs manifestants, certains allongés au sol, à l’aide de matraques. La scène avait été filmée par plusieurs journalistes.

    Cette affaire avait conduit à l’ouverture d’une enquête préliminaire, confiée à l’IGPN. Les investigations avaient ensuite été transmises fin mai 2019 à un juge d’instruction.
    Des violences « pas justifiées »

    Dans son rapport de fin d’enquête préliminaire daté du 16 mai 2019 et consulté par l’AFP, l’IGPN avait reconnu que des violences, « qui ne semblaient pas justifiées », avaient été commises lors de cette intervention menée par la première section de la 43e Compagnie républicaine de sécurité de Chalon-sur-Saône.

    L’IGPN citait notamment le cas de Natan A., qui avait reçu 27 coups de matraque, portés par six policiers, avant de pouvoir sortir du restaurant.

    Mais la police des polices avait à l’époque assuré ne pas être parvenue à identifier la totalité des fonctionnaires impliqués, alors que sur plusieurs vidéos remises aux enquêteurs et mises en ligne par certains médias, on distinguait le visage de plusieurs policiers.

    Dans son rapport, l’IGPN avait insisté sur le « contexte » général de la manifestation, évoquant un « contexte insurrectionnel de chaos inédit ».

  • Sauvé, le refuge solidaire de #Briançon s’adapte à de nouveaux arrivants

    Alors qu’il risquait la fermeture, le refuge qui accueille les exilés venant par l’Italie va poursuivre son activité dans de nouveaux locaux. Des familles de plusieurs générations, mais aussi de jeunes Marocains, y font désormais étape.

    Briançon (Hautes-Alpes).– « De toute façon, nous n’aurions pas fermé », lâche Francis*, assis sur un fauteuil de la MJC de Briançon, les coudes sur les genoux et les mains croisées. Depuis quelques jours, le bénévole du refuge solidaire de la ville, qui accueille depuis 2017 les exilés traversant à pied la montagne à la frontière franco-italienne, arbore une mine ravie. Le refuge va déménager à l’été 2021 et pourra ainsi poursuivre sa mission, malgré l’absence de soutien des élus locaux.

    En août 2020, un courrier signé de la main d’Arnaud Murgia, président de la communauté de communes du Briançonnais (CCB) mais aussi maire Les Républicains de Briançon, leur apprenait que la convention mettant les locaux à leur disposition, tout près de la gare et du col de Montgenèvre, ne serait pas renouvelée (lire ici notre reportage).

    Un coup dur pour les bénévoles de l’association Refuges solidaires, mais aussi pour leurs soutiens, comme l’association Tous Migrants qui organise des maraudes en montagne afin de porter assistance aux exilés une fois qu’ils ont traversé la frontière et les achemine ensuite au refuge solidaire pour leur permettre d’être pris en charge avant qu’ils ne poursuivent leur route.

    « En cinq ans, il n’y a jamais eu de troubles à Briançon. C’est bien la preuve que quand on accueille, ça se passe bien », poursuit le bénévole. Mardi, Refuges solidaires a signé un compromis de vente pour de nouveaux locaux, d’une superficie de 1 600 mètres carrés, situés sur les hauteurs de la ville, près de l’hôpital. Il s’agira d’un « tiers lieu » où d’autres associations pourront s’établir en vue de créer une « plateforme de la solidarité ».

    Mais d’importants travaux de réaménagement doivent être réalisés dès la signature du bail, prévue début juin, dans ce qui était un ancien centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada). Si Refuges solidaires n’a pu compter sur le soutien des élus locaux, de tous bords confondus – un autre lieu avait été trouvé mais le maire, « de gauche », s’y est opposé –, deux donateurs privés, à travers le fonds Riace et la Fondation Caritas, ont décidé de sauver le lieu.

    « Chacun a financé un tiers du projet. Le dernier tiers l’a été par une société civile immobilière locale, parce qu’on estimait qu’il était important que les locaux participent aussi », précise le bénévole, qui voit la liste de leurs soutiens s’allonger. La Fondation Abbé-Pierre finance désormais le poste de Pauline, coordinatrice du refuge.

    Ce vendredi 23 avril en fin d’après-midi, Francis quitte la MJC pour rejoindre le refuge, situé à deux pas. Il est « de permanence » pour la laverie et s’empresse de grimper les escaliers après avoir franchi la porte d’entrée, pour épauler les bénévoles qui s’activent déjà à la buanderie. Ici, plusieurs machines à laver tournent à plein régime.

    À l’extérieur, sur la terrasse, les habits propres prennent le soleil, couchés sur les murets. « Où est mon pantalon noir qui était là ? », demande, inquiet, un jeune Marocain dans son dialecte à une bénévole. « On ne peut même pas t’en prêter un, taquine son ami, tu ne rentrerais pas dedans ! » Très vite, la terrasse prend vie. Plusieurs exilés prennent place à la table qui offre une vue sur les montagnes.

    Avec une bénévole et plusieurs de ses amis, Ezzatollah, un Afghan âgé de 19 ans, joue au rami. Les cartes passent d’une main à l’autre, puis forment des suites de nombres fièrement exhibées sur la table, signe que la partie avance. Le sourire du jeune homme, bien que sincère, ne suffit pas à cacher son désarroi.

    « Hier soir, je n’étais pas très bien », avoue-t-il le lendemain matin devant le refuge. « L’Europe n’a pas été bonne avec moi. Les rares fois où j’appelle ma mère, elle me dit que j’ai mauvaise mine et m’appelle “old man” [vieil homme – ndlr]. » Arrivé au refuge cinq jours plus tôt avec un ami, il évite de près, et à quatre reprises, d’être arrêté par la police en traversant la montagne par le col de Montgenèvre.

    Ezzatollah est un ancien du camp de Moria à Lesbos (Grèce), qui a depuis brûlé dans un incendie (lire notre chronique). « J’y suis resté un an, j’étais dans la zone pour mineurs. » Il y perd deux amis, âgés d’à peine 12 et 13 ans, emportés par la violence qui y règne. « Un autre s’est suicidé, poursuit-il, les yeux pleins de larmes. Moi-même, j’ai voulu me tuer trois fois. » Depuis, il peine à trouver le sommeil le soir.

    Grèce, Macédoine, Serbie et Bosnie… Peu avant d’arriver en Italie, l’exilé afghan prend une décision radicale : il se brûle les deux index, espérant ainsi que les autorités ne pourront pas prendre ses empreintes et qu’il contournera le règlement Dublin qui contraint les migrants à demander l’asile dans le premier pays par lequel ils pénètrent dans l’Union européenne.

    « L’Europe a changé mon visage, mon corps, ma vie », constate-t-il le regard amer, observant les cicatrices sur ses doigts et ses jambes et les ampoules qui déforment ses pieds. Violenté en Grèce, il souffre depuis d’une ouïe altérée de l’oreille gauche. Originaires de Mazâr-é Charîf en Afghanistan, ses parents fuient la menace des talibans et se réfugient en Iran.

    Ezzatollah quitte le pays deux ans plus tôt, à la suite de problèmes familiaux qu’il ne détaillera pas. Sa sœur aînée organise son périple en secret. Aujourd’hui, il ne sait où aller. Rester en France ? Tenter sa chance en Allemagne ? Ou rejoindre le Royaume-Uni ? Il veut pouvoir étudier, travailler et se stabiliser « là où c’est le plus simple pour les réfugiés ».

    Ce samedi matin, il croise deux familles tout juste arrivées, installées dans la petite pièce commune qui jouxte le bureau d’accueil et l’infirmerie. Depuis quelques mois, les bénévoles du refuge constatent un changement de profil parmi les nouveaux arrivants : « Avant, on avait 95 % de jeunes hommes originaires d’Afrique de l’Ouest, dont la moitié était des mineurs. Aujourd’hui, on a beaucoup de familles afghanes et iraniennes, sur plusieurs générations, avec des enfants en bas âge et des personnes âgées », relève Francis, lé bénévole.

    De quoi chambouler l’organisation et le quotidien du refuge, peu habitué à recevoir un tel public. Pour leur offrir davantage de confort, les bénévoles leur proposent d’être hébergées chez des familles solidaires ou dans une salle de la paroisse Sainte-Catherine. En fin de matinée, Ramin, 18 ans, sort du bureau d’accueil et retrouve ses parents, sa sœur, ainsi qu’une jeune femme seule prise sous leur aile en Bosnie. La famille est arrivée vendredi soir, sans l’aide de maraudeurs.

    Jeanine, une bénévole du refuge, leur propose de la suivre jusqu’à la paroisse. Une autre famille leur emboîte le pas. Elle s’est présentée au refuge au petit matin, avec deux enfants. Dix minutes plus tard, le groupe franchit la porte de la salle Sainte-Thérèse. La bénévole s’empare de plusieurs matelas qu’elle dispose au sol, puis prépare le linge de lit. Les femmes, frigorifiées, s’emmitouflent dans les couvertures qu’on leur tend. Et se murent dans le silence.

    Dans le jardin extérieur, Ramin souffle enfin. Il est éreinté. « Je suis si fatigué que je n’ai pas réussi à dormir hier soir, dit-il. On a marché dix heures pour traverser la frontière. À chaque étape difficile, dans la montagne, je devais aider mes proches un par un. On devait souvent se cacher pour ne pas être vus par la police. » Pour maximiser leurs chances, ils empruntent le chemin le plus ardu, là où la présence policière est moindre.

    « On ne peut rien construire dans notre pays, ni étudier ni travailler »

    Cheveux ébène, sourcils fournis, Ramin a la moitié du visage camouflé par un masque FFP2. Il est fier du tee-shirt qui recouvre ses épaules, aux couleurs de l’équipe de France de football, qui lui a été donné au refuge. « À Kaboul, j’étais parfumeur », sourit-il, ajoutant avoir dû partir à la suite de « problèmes personnels ». Son père, assis au soleil près de lui, l’écoute sans dire un mot. « On a d’abord été en Iran puis en Turquie et en Grèce. L’Organisation internationale pour les migrations [OIM] nous a acheminés à Thessalonique, dans un camp de migrants. »

    Ensemble, ils traversent les frontières macédonienne, serbe et bosnienne à pied, en bus ou en camion. « C’était très difficile à la frontière croate. Chaque jour, on tentait notre chance mais la police nous refoulait. Elle nous fouillait et volait nos téléphones, quand elle ne les cassait pas sous nos yeux. » Ils parviennent à franchir la frontière après 40 tentatives. « Ils ont pris nos empreintes là-bas, puis en Slovénie. »

    À Clavières (Italie), près de la frontière avec la France, la famille est arrêtée à deux reprises par la police. Le jeune homme explique aux agents que sa petite sœur, âgée de 16 ans, a un cancer du sein. Elle est affaiblie et essoufflée. « Ils m’ont dit : “OK, on a un docteur qui va l’examiner.” Mais en fait, ils n’ont rien fait pour elle, soupire Ramin. Je ne comprends pas pourquoi ils ferment les frontières. On est juste des êtres humains qui veulent se réfugier dans un lieu sûr et travailler. »

    La seconde famille, originaire du Kurdistan iranien, se repose jusqu’au lendemain. Samedi après-midi, Camille, infirmière et bénévole à Médecins du Monde, tient une permanence pour les exilés au refuge. « Effectivement, on a de plus en plus de familles et de bébés, confirme-t-elle. Je me souviens aussi d’un homme âgé d’une soixantaine d’années. »

    À 18 heures, Pauline et Laetitia, deux bénévoles, lancent la préparation du repas dans le réfectoire. Plusieurs exilés marocains mettent la main à la pâte : du rap marocain en arrière-plan, ils épluchent et coupent les légumes, remuent la pâte du gâteau au chocolat, débarrassent les tables, font la vaisselle et passent le balai. Depuis l’automne dernier, ils sont plus nombreux qu’avant.

    « On a dû s’adapter à ça aussi. En mars, on était vraiment surchargés », explique un autre bénévole. En témoignent les matelas empilés aux quatre coins de la salle à manger, prêts à être installés le soir, lorsque le repas est terminé. « On prend aussi en compte le ramadan. Ou bien on fait deux services, ou bien ils prennent leur assiette qu’ils mangent plus tard », complète Pauline.

    Peu avant l’heure du ftour (repas de la rupture du jeûne), c’est l’effervescence. Les effluves de hrira (soupe traditionnelle algérienne et marocaine) s’échappent des grosses marmites en cuisine. Les jeunes hommes ajoutent des épices avant de remuer. Ayoub, 24 ans, évoque son parcours. « J’ai quitté le Maroc parce que je ne voulais pas finir en prison comme plusieurs de mes amis », lance ce Sahraoui originaire de Guelmim.

    Étudiant durant quatre ans à l’université d’Agadir, Ayoub manifeste à maintes reprises pour revendiquer davantage de droits pour sa région natale. « Un ami militant a été tué par la police secrète. Très souvent, nos rassemblements étaient réprimés dans la violence. » La perspective du chômage, aussi, le pousse au départ. « Je ne voulais pas être une charge pour mes parents, qui ont déjà des problèmes de santé. Je suis donc parti par la Turquie, sans visa. » Il traverse ensuite l’Europe en passant par l’Albanie. Il emprunte « le triangle », une route récente qui implique un détour par la Roumanie.

    À table, les récits se suivent et se ressemblent. Certains des Marocains sont là depuis un, voire deux mois, bloqués par la pandémie qui a réduit les possibilités de transport, ou par manque de projets.

    Nabil*, qui préparait un peu plus tôt la hrira, se désole du chômage et de la corruption qui gangrènent le Maroc. « On ne peut rien construire dans notre pays, ni étudier ni travailler. » Et Hicham, les cheveux coiffés en arrière, d’enchaîner : « Je suis parti à cause de la pauvreté. Quand tu gagnes l’équivalent d’un ou deux euros par jour, qu’est-ce que tu veux faire ? »

    Ce diplômé en mécanique, devenu coiffeur à Oujda faute de travail stable, espère s’installer à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), qu’il surnomme « sa3douni » (« Aidez-moi ») pour plaisanter. Tous sont d’abord partis pour la Turquie par avion, sans visa, puis ont traversé la frontière avec la Grèce. « La Croatie, c’était l’horreur, souffle Hicham. La police te vole toutes tes affaires, te laisse en caleçon et te repousse vers la rivière. » Nabil acquiesce, encore effaré. « Parfois, ils te laissent avec les menottes. Beaucoup sont morts noyés dans cette rivière. »

    En Albanie et en Bosnie, tous évoquent des « gens bons et généreux ». Mais si c’était à refaire, même sans avoir à payer le trajet, ils ne referaient pas la route des Balkans. « C’est trop dur et trop long. On a tous passé en moyenne un an sur la route, à dormir dehors, dans la montagne, à marcher des centaines de kilomètres, à se cacher dans des camions », détaille Nabil avant d’évoquer le cas des sept hommes originaires d’Afrique du Nord retrouvés morts dans un conteneur au Paraguay, en octobre dernier, quatre mois après avoir quitté la Serbie.

    « On a pris cette route car par l’Espagne, c’est devenu quasi impossible, se justifie un autre. Ils ont serré les boulons et si on est arrêtés, c’est directement la prison. » En fin de soirée, certains jouent de la guitare, d’autres sirotent un thé. Hicham prépare ses affaires : demain, il rejoint la capitale pour une nouvelle vie.

    Dimanche matin, la seconde famille quitte la salle Sainte-Thérèse pour prendre le petit-déjeuner au refuge. Kazhal*, 10 ans, se régale de tartines et d’une clémentine qu’elle met à nu. Les cheveux gris, le père de famille, Omid*, se laisse aller à un peu d’autodérision : « Je crois que le trajet était trop long pour mon âge. Je ne suis pas habitué à marcher autant… »

    Cet architecte de profession, accompagné de ses deux enfants, a dû fuir l’Iran à la suite de menaces de mort. « Je n’ai pas eu le choix », assure-t-il, retenant le flot de larmes qui envahit soudain ses yeux noirs. Son neveu, âgé de 26 ans, Akoo*, l’accompagne, lui et ses enfants. « Mon père est activiste et je commençais à être en danger. Sans compter que je n’arrivais pas à trouver du travail à cause de ça. »

    Après avoir échoué à traverser par bateau depuis la Turquie, il part le premier, par la route des Balkans. « Mon voyage a duré deux mois et demi, dans la neige et le froid. » Lui aussi emprunte « le triangle » pour éviter la Croatie. En Autriche, il prévient la famille, restée en Turquie, que la route est « trop dangereuse ». Celle-ci parvient à faire la traversée par la mer jusqu’en Italie.

    « Le bateau bougeait beaucoup, les enfants étaient terrifiés et n’arrêtaient pas de pleurer », se souvient leur père, ajoutant que sept femmes étaient à bord. Akoo regarde sur son smartphone la carte GPS où de petits points rouges indiquent chacun de ses points de passage. « On s’est retrouvés à Oulx à 19 heures vendredi. On a marché de nuit, dans le noir, pour rejoindre Briançon par le col de Montgenèvre. On tenait chacun un enfant par la main. Ils étaient épuisés. On faisait des pauses toutes les dix minutes et on leur répétait qu’on y était presque. »

    Les statistiques anonymisées de l’association Refuges solidaires montrent une hausse des arrivées d’Afghans, d’Iraniens, de Marocains et d’Algériens en 2020 et jusqu’au 31 mars 2021. 429 femmes et enfants de moins de 13 ans sont passés par le refuge de Briançon en mars, soit le double par rapport à février et janvier 2021. Le refuge continuera d’accueillir jusqu’au déménagement l’été prochain.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/280421/sauve-le-refuge-solidaire-de-briancon-s-adapte-de-nouveaux-arrivants

    #refuge #asile #migrations #accueil #hébergement #hébergement_d'urgence #réfugiés #Hautes-Alpes #frontière_sud-alpine #France #Briançonnais

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    sur l’annonce de fermeture du Refuge :
    https://seenthis.net/messages/876342

    • UN LIEU DE SOLIDARITE OUVERT…

      L’association Refuges Solidaires, s’occupant de l’accueil des migrants, devait quitter le local actuellement occupé à Briançon pour des raisons de sécurité, le bâtiment n’étant plus aux normes et la Communauté de Communes du Briançonnais voulant récupérer le lieu pour y développer d’autres projets. Une dynamique est alors lancée pour trouver un autre lieu d’accueil solidaire pour recevoir dignement le flux des migrants… « Un beau projet » est né !

      Faire d’une difficulté une opportunité !

      Frédéric Meunier est le Président de l’association, Le Group’, basée à Villeurbanne (69), dont la mission est l’accompagnement du projet et de ses investisseurs. Depuis août 2020 une de ses équipes est mobilisée.

      L’initiative est lancée suite à la nécessité de libérer l’ancienne caserne des CRS à Briançon, mise à disposition par la Communauté de Communes du Briançonnais, investie par Refuges Solidaires pour y accueillir les migrants arrivant sur la ville depuis 2007. Profitant de l’occasion le projet a voulu s’élargir et y inclure l’accueil d’acteurs de l’économie sociale et solidaire, de l’environnement, de la culture… Ce lieu en devenir a enfin été trouvé et il se nommera : Les #Terrasses_Solidaires.

      Refuges Solidaires assure un accueil de transit, en moyenne un migrant reste 3 jours sur Briançon. Autour de cette dynamique de l’accueil, différents acteurs ses sont regroupés. Acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire, telles les structures d’insertion ou des associations de solidarité locales, mais aussi de la Culture avec des associations organisant des festivals, et des acteurs médicaux avec Médecins du Monde et des médecins libéraux qui désireraient s’installer, et peut-être même quelques médias locaux.

      « Le Cahier des charges nous oblige à respecter les besoins de chacun, spécifie Frédéric Meunier. Des investisseurs sociaux vont se porter acquéreurs de ce lieu que le propriétaire désire vendre, pour 1 M€. C’est l’ancien sanatorium Les Terrasses, construit en 1949 qui accueillait avant le Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile, qui a depuis été transféré. »

      1 800 m², sur 2 bâtiments, sur les hauteurs de Briançon. Un tiers de cette surface, environ 500 m², sera dédié à l’accueil des migrants, le reste des partenaires se partageant la surface restante, notamment pour accueillir des bénévoles s’impliquant dans les domaines de la Culture ou de la rénovation de patrimoine ancien. Se rajoutera un espace coworking, avec tous les services prévus, Wifi, matériels, salle de réunion, open-space…

      Les investisseurs sociaux :
      Un tiers de la somme pour l’acquisition du bâtiment est pris en charge par des Briançonnais, majoritairement des privés et quelques associations, les deux autres tiers sont pris en charge par des fonds de dotation à caractère social : Riace France, reconnu d’intérêt collectif, et Caritas France. Seront également partenaires du projet pour la prise en charge du fonctionnement, au moins au départ : La Fondation Abbé Pierre, la Fondation de France, le Secours Catholique via Caritas, et Emmaüs. « Pour l’instant nous tablons sur un projet sans subventions, s’il y en a tant mieux, mais nous ne voulons pas que celles-ci puissent bloquer le projet, souligne Frédéric Meunier. Le temps d’amortissement de l’acquisition est évalué à 25 ans. »

      Bien que ce lieu ait accueilli du public jusqu’en 2020 il a besoin de rénovation et de mise aux normes. « La rénovation est estimée à un peu plus de 200 000 € et va donner lieu un 2ème appel de fonds, précise Frédéric Meunier. Un appel aux dons, défiscalisables, via Caritas. Les travaux vont être lancés très bientôt, 1ère quinzaine de mai, pour une première mise en sécurité et l’adaptation des lieux. Mais un an va environ s’écouler avant la finition de l’ensemble de la conformité. L’idée est aussi de travailler avec des entreprises locales sur 2021/2022. »

      Rappelons qu’un premier appel de fonds a été lancé pour l’acquisition de l’ancien sanatorium le 21 avril 2021 pour récolter environ le tiers du million d’Euros nécessaires et qu’en seulement une dizaine de jours + 250 000 € ont été récoltés. En 20 jours, qui est le délai légal de cet appel de fonds, il y a donc bon espoir que les 300 000 € soient atteints !

      Une ouverture prévue en juillet 2021 ! Une ouverture partielle qui concernera l’accueil des migrants et de 2 associations, celle s’occupant de l’accueil de bénévoles pour la restauration des Monuments Historiques et Fab Lab Low Tech.

      Emploi : Une association de gestion va être créée dans une quinzaine de jours qui va donner naissance à 1,5 équivalent temps plein. « Avec les économies d’échelle espérées par les associations réunies l’espoir est de créer 5 à 6 emplois non existants sur la dizaine existant déjà, explique Frédéric Meunier. Il y aura besoin de services autour de ce lieu, entretien, maintenance et restauration sur place, 2 personnes en cuisine sont d’ores et déjà prévues. »

      Un projet collectif pensé pour le territoire. « D’une difficulté d’accueil on a su créer une opportunité, s’enthousiasme Frédéric Meunier. Et si le flux migratoire se tarissait les locaux de Refuges Solidaires pourraient être mis à dispositions d’un accueil d’urgence ou pour des saisonniers mais en restant basé sur le monde de la solidarité. »

      Sera lancée par l’Université de Grenoble, le Master Urbanisme, une concertation de voisinage. Une dizaine d’étudiants s’y attèleront dès la fin du mois de mai. Ce projet veut travailler en bonne intelligence avec tous : pouvoirs publics, locaux, etc. Aujourd’hui les tensions ont su être apaisées par la convergence d’intérêts.

      https://www.alpes-et-midi.fr/article/lieu-solidarite-ouvert

  • DIRECT - Covid-19 : la réouverture des écoles « pas très raisonnable » pour le Pr Éric Caumes - Coronavirus - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/coronavirus/covid-19-les-dernieres-infos-en-bretagne-et-en-france-direct-14-09-2020

    09:16
    Le Pr Eric Caumes juge « pas très raisonnable » de rouvrir les écoles
    Les écoles primaires et maternelles rouvrent ce lundi, en France. Une décision que le professeur Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses à la Pitié-Salpêtrière, à Paris, juge « pas très raisonnable », ce lundi matin, sur BFM TV. "Je pense qu’il y avait d’autres choses qui ont emporté cette décision, des phénomènes qui ne relèvent de la médecine", a-t-il indiqué.

  • "Les Français s’en fichent et moi aussi" : quand Emmanuel Macron recadre Marlène Schiappa
    https://www.bfmtv.com/politique/les-francais-s-en-fichent-et-moi-aussi-quand-emmanuel-macron-recadre-marlene-

    Les Français s’en fichent et moi aussi." Ce mercredi, en conseil des ministres, Emmanuel Macron a tancé Marlène Schiappa, sa ministre déléguée chargée de la Citoyenneté.

    L’objet de son courroux : l’initiative de la ministre d’organiser des états généraux de la laïcité en début de semaine, et ce sans en avertir le chef de l’Etat. Une idée qui n’a visiblement pas plu à Emmanuel Macron, lequel a sévèrement recadré sa ministre.

    « On n’a pas besoin de colloque, de forum ou de je ne sais quoi. Si c’est pour regarder le film de Caroline Fourest sur Tariq Ramadan, on l’a déjà vu, on a bien compris », a sèchement envoyé le président.

    Encore la mise en scène d’un « saine » colère jupitérienne, qui « recadre » les « excès » de ses ministres.

  • À Nice, un centre de vaccination ferme plus tôt faute de volontaires
    https://www.bfmtv.com/sante/a-nice-un-centre-de-vaccination-ferme-plus-tot-faute-de-volontaires_AN-202104

    Le vaccinodrome du Palais des expositions à Nice (Alpes-Maritimes), devait être ouvert jusqu’à 17h ce samedi, mais il a été fermé dès 13h, en raison du manque de volontaires pour recevoir le vaccin AstraZeneca. 4000 doses ont été reçues par la métropole pour vacciner les professionnels prioritaires de plus de 55 ans - enseignants, policiers... - mais seulement une cinquantaine de rendez-vous avaient été pris ce samedi, selon les informations de BFMTV.

    « Nous avons eu seulement 58 personnes qui se sont présentées ce matin pour 4000 doses de vaccin disponibles », a indiqué Benoit Huber, directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes.

    […]

    Cet échec serait dû au fait que cet événement vaccinal a été communiqué trop tard. « La décision n’a été prise que tardivement jeudi, et la police nationale et l’Education nationale n’ont pu prévenir leurs effectifs que vendredi, c’était un peu juste », explique à Nice Matin Véronique Borré, directrice de l’Agence de sécurité sanitaire environnementale et de gestion des risques pour la ville.

    La défiance concernant le vaccin AstraZeneca, qui peut entraîner de forts effets secondaires, et qui a fait l’objet de plusieurs polémiques, a également pu jouer.

    La préfecture souligne également à l’AFP que la population éligible est, dans les Alpes-Maritimes, « relativement réduite » avec 3000 enseignants âgés de 55 ans et plus. Par ailleurs, un certain nombre ont déjà été vaccinés, notamment à Nice où la mairie indique avoir « quasiment terminé » la vaccination des enseignants de la ville qui sont actuellement en vacances.

    […]

    Les publics prioritaires concernés par la vaccination peuvent dès lundi se rendre au Théâtre de la Verdure de Nice, sans rendez-vous, pour être vaccinés avec le Pfizer ou le Moderna. Les doses d’AstraZeneca prévues pour ce week-end seront elles transférées à une caserne de pompiers « pour les personnes prioritaires selon les critères gouvernementaux », explique Nice Matin.

    En fait y’a rigoureusement rien qui pouvait fonctionner, là-dedans. Prévenus le vendredi, arrêt des vaccinations le samedi midi, population éligible réduite et dont la vaccination a déjà commencé par ailleurs, et annonce que de toute façon les gens auront du Pfizer et du Moderna librement dès lundi…

    À part montrer qu’on est des billes en organisation, je ne vois pas bien.

  • Toi aussi, tu veux éviter de répéter « Gabriel Attal » plusieurs fois dans ton article ? Apprends désormais à utiliser le terme « le porte-parolat ».
    https://www.bfmtv.com/politique/covid-19-gabriel-attal-assure-que-les-mesures-de-freinage-de-l-epidemie-prend

    Le porte-parolat confirme par ailleurs qu’aucune date n’a été décidée pour la fin du couvre-feu.

    Je comprends donc que le porte-parolat n’a rigoureusement aucune information, mais qu’on a demandé au porte-crachoirat de pondre 2000 signes là-dessus.