CNT AIT TOULOUSE ANARCHOSYNDICALISME !

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  • Niveau de vie, toujours plus d’#inégalité !
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article661

    Le niveau de vie de l’immense majorité d’entre nous ne cesse de baisser. Les pauvres sont été les plus touchés, les plus riches, eux tirent leur épingle du jeu.

    La crise n’est pas là pour tout le monde ! Entre 2008 et 2010 [1] ce sont les ouvriers et les employés qui ont connus la plus forte baisse de leur niveau de vie. Une baisse de 2,4% pour les ouvriers et de - 2,2 % pour les employés. Alors qu’en parallèle les cadres supérieurs n’ont connu aucune baisse sur la même période. Ils ont même gagné 590 euros de plus en moyenne. En 2011, le niveau de vie a augmenté uniquement pour la moitié la plus aisée de la population. Pour la moitié la plus modeste, il recule encore.

    Au milieu des années 1970, un ouvrier pouvaient espérer atteindre le niveau de vie d’un cadres en un peu plus de trente ans. Aujourd’hui, il lui faudrait 150 ans...

    Niveau de vie : du simple au double ! Le revenu professionnel mensuel moyen d’une profession libérale est d’un peu plus de 4 000 euros par mois, aux alentours de 3 000 euros pour les cadres supérieurs et entre 1 400 et 2 000 euros pour les catégories populaires...

    Ces écarts se sont encore creusés. Ainsi en 2001, en France, les 10 % les plus riches avaient un revenu 6,2 fois supérieur aux 10 % les plus pauvres. En 2011, cet écart s’est creusé. Il est maintenant 7,2 fois supérieur.

    Notons qu’à ces inégalités, il faut ajouter les revenus financiers et ceux du patrimoine, par exemple les loyers. Les loyers que nous payions, et qu’ils encaissent ! Pour les 10 % de personnes les plus aisées, ils représentent 27 % du revenu disponible en plus de leurs revenus professionnels.

    La pauvreté augmente ! En 2010 le taux de pauvreté a augmenté de 0,6 % en France. 14,1% de la population, soit 600.000 personnes, vivent avec moins de 964 euros par mois. En 2011, ce pourcentage a encore augmenté, il est de 14.3%. C’est son plus haut niveau depuis 1997.

    Les plus touchés sont principalement les inactifs : les retraités (11 % ), les chômeurs (16 %) et surtout les enfants de moins de 18 ans (63%). Le taux de pauvreté des moins de 18 ans atteignait 19,6% en 2010, soit 2,7 millions d’enfants pauvres !

    Ceci, c’est en France, aujourd’hui ! De plus, les périodes de chômage étant plus longues, le nombre de chômeurs qui ne perçoivent plus d’indemnisation augmente fortement et les revalorisations des allocations chômage ont été inférieures à l’inflation.

    Les crédits et les dettes ! A cela s’ajoutent les dettes à rembourser. Pour faire face à l’urgence, les ménages doivent emprunter. En 2010, 46% des Français avaient un crédit en cours. 18% des ménages remboursent chaque mois plus de 30% de leur revenu disponible...

    [1] Derniers chiffres officiels publiés - sources : INSEE, L’Expansion, Le Parisien, L’observatoire des inégalité.

    #Un_Autre_Futur avril 2014

  • Les Chiffres du Mois
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article661

    Fin des années 90 : Les 2 000 patrons les plus riches du monde possédaient autant que les 2,5 milliards de personnes les plus pauvres de la planète.

    En 2014 : les 85 patrons les plus riches du monde possèdent autant que les 3,5 milliards de personnes les plus pauvres de la planète. Et on voudrait nous faire croire que le #capitalisme est moralisable !

    #Un_Autre_Futur avril 2014
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/IMG/pdf/autrefuturfevrier2014version3.pdf

  • L’illusion coopérativiste
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article658

    Le #coopérativisme a, récemment, été proposé dans le milieu libertaire, sinon comme LA solution, du moins, comme une bonne solution aux problèmes économiques actuels. Je voudrais discuter ce point de vue en posant, au préalable, la #question_économique (c’est-à-dire celle de savoir quel système économique nous voulons : quoi, pour qui, comment).

    #Anarchosyndicalisme ! n°138

  • La science voilée, la science crucifiée
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article643

    La science voilée dénonce les manœuvres anti-scientifiques des lobbys islamistes. Le titre est parlant. Il est, à notre sens incomplet. Aussi y ajoutons-nous un complément indispensable : « La science crucifiée ». Une bonne part de l’ouvrage – et c’est tout à fait légitime - est consacrée en effet au massacre par les intégristes chrétiens de cette même science. Si les uns voilent la science pour tenter de l’occulter, d’autres la crucifient avec le même rage destructrice. Il est bon de le rappeler. C’est d’ailleurs par des pages consacrées à la réaction chrétienne aux découvertes astronomiques majeures qui ont illuminé le XVIème siècle que s’ouvre l’ouvrage.

    Note de lecture de «  La Science voilée  » de F.F. Charfi, Odile Jacob, 2013. 

    #Anarchosyndicalisme ! n°138

    #science
    #religions

  • #Anarchosyndicalisme ! n°138
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article660

    Au sommaire de ce numéro :

    Impôts :
    –Sauce Bercy

    Luttes :
    –Moniteurs et Éducateurs en Formation
    –Nataïs : les Prud’hommes du Gers étaient Compétents mais ils ne le Savaient pas

    Société :
    –Ni Fascisme, Ni République Bourgeoise
    –Le Monde de la Coupe
    –Les Jeux Olympiques de la Honte

    International :
    –Egypte Socialiste Libertaire
    –Ukraine
    –Australie

    Réflexions et Débats :
    –Günther Anders : la Morale avec « Le Pilote d’Hiroshima »
    –Une Pensée Primitive

    Economie :
    –L’illusion coopérativiste

    Divers :
    –Appel à Mobilisation pour Sauver la Zone Humide du Testet
    –G.I. Abdallah/Courrier des Lecteurs/Cénétistement Votre
    –Crapulerie Administrative : Au RSA, Marche au Pas !

    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/IMG/pdf/A_138_fev_2014.pdf

    Recevoir gratuitement et sans engagement le prochain numéro imprimé :
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?page=form_journal

  • Le Mouvement socialiste libertaire égyptien
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article653

    Le Mouvement socialiste libertaire égyptien à vu le jour le 23 mai 2011, au lendemain de la révolution qui a balayé Moubarak.

    Ses militants sont la cible d’arrestations et de campagnes de calomnie orchestrées par les médias aux mains de l’État et des Frères musulmans. Malgré cela, le MSL mène d’intenses actions d’information : tracts, tags, pages internet, soutien aux grévistes, organisation de réunions de quartier et de rue, actions comme «  Brûlons la Constitution  » (qui a connu un grand écho)...

    Ils cherchent à répondre à la question que tout le monde se pose en #Égypte («  Quelle alternative ?  ») en popularisant les concepts d’#autogestion et d’#auto-organisation.

    Nous reproduisons volontiers certains de leurs textes afin que chacun connaisse mieux ce mouvement.

    Au sommaire :
    – Qui sommes-nous ?
    – Origines de la révolution égyptienne
    – Note sure les débuts de l’anarchisme en Egypte
    – Travailleurs des administrations du secteur de la santé unis pour leurs droits
    – Le paysan égyptien, un anarchiste qui s’ignore

    #Anarchosyndicalisme ! n°138

  • Moniteurs & éducateurs en formation en lutte
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article648

    Depuis plusieurs semaines, les moniteurs-éducateurs et éducateurs spécialisés sont en lutte. Interview d’un compagnon participant au mouvement.

    Pouvez-vous présenter en quelques mots la formation que vous suivez ainsi que ses débouchés ?

    Ma #formation me permet d’apprendre le métier de #moniteur-éducateur et d’obtenir le diplôme d’état (indispensable pour un éventuel CDI). Elle se déroule en alternance (cours et stages) sur 2 ans. A côté de cette formation, existe celle d’#éducateur_spécialisé, également en alternance et sur 3 ans. Les 2 métiers sont très proches. Les personnes se formant au métier d’éducateur spécialisé ont un statut d’étudiant (car la formation est de niveau bac). Cela leur ouvre droit à une rémunération lors de leurs stages de plus de 2 mois (400 euros/mois). Les moniteur-éducateurs en formation ne touchent pas un kopeck sur leur lieu de stage. Enfin, les aides au financement des formations sont faibles (bourses régionales de 400 euros/mois, allocations chômage qui n’atteignent pas les 1000 euros).

    Le champ d’intervention est très vaste et concerne le secteur social (soutiens aux familles en grande précarité, protection de l’enfance, aides aux adultes SDF)… et médico-social (prise en charge de jeunes souffrant de troubles du comportement, de personnes souffrant de troubles psychiques, atteintes d’autisme, lourdement handicapées ou polyhandicapées, personnes âgées isolées et précaires…). On peut intervenir en établissement ou en milieu ouvert.

    Dans quelle situation vous trouvez-vous  ? Quels sont les problèmes que vous rencontrez actuellement ?

    Le constat est que les inégalités continuent de progresser dans la société. Le niveau global de richesse augmente, mais il y a de plus en plus de pauvres et de très pauvres. La demande sociale explose. l’État débourse un peu : il lui faut contrôler les marges de la société, contenir la misère et la grogne sociale. Mais l’État veut réduire ses dépenses. La crise a bon dos… Les budgets des services et établissements aux missions d’utilité publique voient leurs budgets limités et plafonnés. Les établissements et services du secteur sont soumis à des pressions financières. Or, la masse salariale c’est 75 à 80 % des budgets. On incite à une réorganisation des services permettant de diminuer les effectifs (après des départs à la retraite par exemple).

    Ce contexte général a plusieurs effets pervers qui ont un impact direct sur nos formations aux métiers d’éducateur du social/médico-social (et plus largement encore, puisque d’autre filières sont concernées). Le dysfonctionnement majeur se situe sur la recherche des stages et indirectement sur le contenu des stages.

    Dans les dotations globales que perçoivent les services et établissements du secteur, la rémunération (« gratification ») des stagiaires est prise en compte. Mais aucun contrôle n’est exercé sur l’utilisation de l’enveloppe globale qui est consacrée entièrement aux frais de fonctionnement. Beaucoup d’établissements et de services n’acceptent de prendre des stagiaires que si c’est gratuit. La majorité des éducateurs spécialisés en formation est obligée de s’asseoir sur ses droits pour pouvoir trouver un stage.

    Pour compenser la diminution des effectifs, on s’appuie sur des stagiaires qui ne coûtent rien. Le stagiaire est parfois soumis à de véritables entretiens d’embauche où l’on demande le CV et la lettre de motivation. Le stagiaire doit avoir déjà de l’expérience… avant d’être formé !

    De plus, les 3 centres de formations de la région Midi-Pyrénées sont tous à Toulouse. Pour suivre les cours dispensés dans ces 3 centres, la majeure partie d’entre-nous loge à Toulouse… et cherche des stages à Toulouse. C’est le jeu des chaises musicales. Beaucoup finissent par se rabattre sur les autres départements. Mais les frais d’hébergements et de transports ne sont pas pris en compte…

    Quelles sont vos revendications ?

    A l’heure actuelle elles tiennent en 4 points :
    1- Nous demandons la gratification des stages pour tous, pour dénoncer une inégalité de fait entre les formations de niveau bac et les formations de niveau inferieur, ainsi que les effets pervers que cela engendre (concurrence entre les statuts au bénéfice de ceux qui ont le moins de droits).
    2- Nous demandons que l’argent alloué à la gratification des stagiaires soit versé directement aux régions et aux instituts de formations, et non aux établissements et services du secteur social et médico-social.
    3- Nous défendons l’alternance devant ceux qui seraient tenté, pour régler le problème, d’en faire des formations de type universitaire.
    4- Nous souhaitons une redéfinition du statut des stagiaires.

    ...

    #Anarchosyndicalisme ! n°138

  • Exclusif : les Prud’hommes du Gers étaient compétents mais ils ne le savaient pas
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article649

    Ça alors, pour une surprise, c’est une surprise ! Du moins pour le conseil de #prud’hommes du #Gers. Car pour nous, c’était comme enfoncer une porte ouverte.

    Dans le conflit qui oppose la florissante entreprise de #pop-corn #Nataïs (un des principaux employeurs du département, leader européen du domaine) à de bien moins florissants salariés, plusieurs d’entre-eux, après avoir été licenciés à la suite d’une grève historique (la seule depuis la fondation !), ont bien été obligés d’aller devant les prud’hommes pour contester le traitement qu’ils avaient subi. Rien de plus classique en droit du travail… mais pas à #Auch.

    Arguant du fait que les salariés demandaient le respect de leur convention collective (celle dite de la biscuiterie), les prud’hommes d’Auch s’étaient déclarés incompétents (ce sont leurs propres termes) ! Du jamais vu probablement en France sur un conflit de cette nature  ! D’autant qu’il n’y a aucun problème pour savoir quelle est la convention applicable : c’est celle de la biscuiterie, comme la CNT l’affirme depuis le début du conflit à l’encontre du patron et des au-tres syndicats (CGT et CFDT). Un arrêt de la Cour de cassation (excusez du peu) pris dans une affaire précédente similaire que le confirme avec une argumentation béton.

    La Cour d’appel d’Agen vient maintenant de rappeler aux prud’hommes gersois que les petites affaires de Nataïs sont dans leur champ de compétence et qu’ils ont obligation de les juger (ce que nous affirmons depuis le début également) sous peine de se rendre eux-mêmes coupables de déni de justice.

    #Anarchosyndicalisme ! n°138

  • Vers la semaine de 7 jours
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article636

    Il y a déjà quelques années, le gouvernement Sarkozy avait préparé le terrain avec sa loi sur les heures supplémentaires. « Travailler plus pour gagner plus » était le mot d’ordre. Derrière une apparente bienveillance envers les travailleurs (auxquels on faisait miroiter des fins de mois opulentes grâce à la possibilité de travailler plus), on a bien vu que la réalité était toute autre. Ces #heures_supplémentaires étaient exonérées de charges sociales et donc bénéficiaient en premier lieu aux patrons, qui de surcroît, avec cette loi faite sur mesure pour eux, pouvaient faire pression légalement sur le salarié pour qu’il travaille plus (afin que les dits patrons gagnent plus). La liberté du salarié s’est révélée être une vaste fumisterie, tout comme le « temps partiel choisi », le plus souvent imposé aux salariés (en particulier aux femmes dans la grande distribution).

    Fumisterie aussi que la rhétorique qui tente de convaincre le populo que le travail du dimanche généralisé se fera sur la base du volontariat. Qui est assez crédule pour croire que les patrons nous laisseront le choix ? Il est évident que si le salarié refuse de se rendre au travail un #dimanche, le patron fera son classique chantage : « Si tu veux pas bosser le dimanche, il y a plein de monde qui attend pour prendre ta place ». Le lobby patronal (qui fait semblant d’oublier qu’il y a déjà 8 millions de personnes qui travaillent en France le dimanche) met en avant des « arguments » sarkozistes pour justifier ses pressions pour que le travail dominical soit dérégulé et généralisé. Ainsi, le salarié qui « choisit » de travailler le dimanche serait quelqu’un qui veut « sortir du lot », améliorer sa condition (sic). Alors que c’est quelqu’un qui a le couteau sous la gorge et ne peut faire autrement !

    Certaines enseignes, comme le « Sélect Club Tangara » (Paris 17°) se permettent déjà d’imposer (dans le contrat de travail) à leurs vendeuses de travailler tous les dimanches de 10 à 18 heures. En toute illégalité, et au Smic. Il est vrai qu’elles ont comme client des Michèle Alliot-Marie (ex ministre déléguée), Patrick Ollier (vice président de l’UMP), Kader Arif (actuel ministre délégué aux anciens combattants) ou Faouzi Lamdaoui (au service d’un certain François Hollande). Une telle clientèle, ça vaut toutes les dérogations… mais cet exemple montre ce qui attend les salariés s’ils se laissent faire !

    #Anarchosyndicalisme ! n°137

  • Tous ensemble sous un même bonnet :la Bretagne encourage le mariage interclassiste
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article635

    L’arrière plan idéologique de l’actuelle fronde bretonne illustre, par sa confusion, le désarroi qui semble s’être emparé des consciences : excédée, désorientée, une part non négligeable des classes populaires se laisse circonvenir par des manipulations douteuses. Le chômage et la peur de la misère exercent une pression terrible, si bien que, même en #Bretagne, on ne sait plus à quel saint se vouer.

    #bonnets_rouges

    #Anarchosyndicalisme ! n°137

  • Problème particulier & situation générale
    http://cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article639

    J’ai lu le texte «  #Prostitution, #mariage, #travail  » dans «  #Anarchosyndicalisme !  » n°132 http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article561
    . Cet article pose quelques questions de fond suivant la logique « un problème particulier n’est souvent que l’expression d’une situation générale ».

    La prostitution sexuelle est le fait de vendre son corps contre de l’argent ou autres gratifications. Le corps et le sexuel sont alors des marchandises dont l’échange se fait selon la règle de l’offre et de la demande ; selon le principe libéral du marché et de la contractualisation entre individus libres et consentants. Le capitalisme applique constamment cette logique  : notre corps, est une force de travail qui se vend comme une marchandise en fonction d’un contrat (salariat). Celui qui vend son travail reçoit un salaire et le capitaliste tire de lui une plus-value. Cela explique, que certains disent que le salariat est une des formes de la prostitution. Face à cette exploitation il y eu et il y a plusieurs positions. Certains salariés trouvent normal ce rapport et se rangent sous la bannière de leur employeur. Ils sont contre l’action syndicale, sont anti-grévistes et se contentent – et parfois soutiennent - des positions patronales. De l’autre côté, certains salariés contestent cette condition. Certains entendent la négocier au mieux, d’autres – pas assez nombreux à mon gré - entendent l’abolir. Telle est l’histoire du salariat.

    #Anarchosyndicalisme ! n°137

  • #Prostitution, #mariage, #travail
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article561

    La prostitution est un fléau, tout le monde peut être d’accord sur ce point. Que des personnes soient, pour subsister, obligées de se vendre, de mettre leur corps à la disposition d’un autre, en échange d’argent est affreux. Depuis qu’elle existe (et elle est certainement aussi ancienne que la monnaie), les moralistes, les philosophes, les politiciens dissertent sur la meilleure manière de l’encadrer, la contrôler voire l’abolir. Aujourd’hui de nouveau, des voix s’élèvent, venues d’horizons très différents, pour réclamer une loi l’interdisant (sous des euphémismes divers… tout le monde n’a pas le courage de ses pensées).

  • Grève des salariés dans les maisons de retraite Ebénis - 28/06/2013 - LaDépêche.fr
    http://www.ladepeche.fr/article/2013/06/28/1660292-greve-des-salaries-dans-les-maisons-de-retraite-ebenis.html

    Une centaine de salariés s’est rassemblée hier après-midi devant le siège d’Edenis, rue Claude-Marie Perroud, dans le quartier de Basso-Cambo. Le Groupe Edenis (ex-Promo Accueil), association à but non lucratif, gère 17 EHPAD en Haute-Garonne, emploie 1100 salariés et accueille 1400 personnes âgées. Une partie du personnel de ces maisons de retraite médicalisées s’est mis en grève pour réclamer de meilleures conditions de travail et des revalorisations salariales.Ces salariés évoquent la « déshumanisation des conditions de travail ». « Nous ne sommes pas suffisamment nombreux pour faire les soins correctement, nous sommes épuisés. Les personnes âgées en souffrent. Nous demandons écoute, respect et dignité pour elles » dit une aide-soignante payée 1290€ net par mois à temps plein.

    La direction a reçu une délégation de salariés mais cette réunion n’a pas abouti sur un accord. « L’Association regrette le mouvement engagé aujourd’hui et réaffirme son intention de maintenir le dialogue comme elle l’a toujours fait » a indiqué la direction d’Edenis. « Dans un environnement social et économique difficile, elle rappelle qu’elle n’a pas d’actionnaires, qu’elle a une gestion responsable et équilibrée, et que les bénéfices sont toujours réinvestis en totalité dans l’œuvre ».

    La Dépêche du Midi

    • On en a déjà parlé
      http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article134

      Dans un article de la Dépêche du Midi daté du 18 Avril 2007 et intitulé « vieux en souffrance » Mr Olivier PIERROT , directeur d’exploitation de Promo Acceuil , accuse la CNT- AIT d « être un syndicat extremiste , dont la volonté manifeste est de nuire a l’image de Promo Accueil » .

      La CNT-AIT de Toulouse s’inscrit en faux contre ces propos calomnieux et se réserve le droit de leur donner une suite judiciaire . Ce qui se trouve réellement derriére la lutte de salariés de Promo Acceuil ce sont les conditions de travail des salariés des maisons de retraite . Ainsi , au cours de la réunion publique qui s’est tenue le 19Avril 2007 , a l’appel du groupe de salariés de PromoAcceuil , de nombreux salariés et familles de ces maisons de retraite sont venus témoigner . Le manque de personnel , le stress que cela induit, l’absence de reconnaissance des compétences , se répercutent nécéssairement sur la qualité de vie des résidents.

      C’est pourquoi la CNT AIT est aux côtés des familles des résidents, elle est aux côtés des salariés en lutte dans Promo Acceuil comme dans les autres maisons de retraite . La CNT -AIT soutient tout particulièrement , dans leur demande de réintégration , les salariées licenciées qui ont eu le courage de dénoncer cette situation .

      CNT- AIT 7, Rue Saint Remesy 31000 Toulouse

    • Société. « Vieux en souffrance » - 18/04/2007 - LaDépêche.fr
      http://www.ladepeche.fr/article/2007/04/18/395074-societe-vieux-en-souffrance.html

      Des membres du personnel de Promo Accueil, des résidences pour personnes âgées dépendantes dénoncent des conditions de travail dont pâtissent les résidents. La direction dément catégoriquement.
      « Trouvez-vous normal qu’on lève des personnes de plus de 80 ans à 6 heures, tous les matins ? Qu’on leur fasse parfois la toilette à 5 h 30 ? Qu’il manque à ce point de personnel que le ménage soit fait à toute vitesse et ce soit du personnel non qualifié, une serveuse ou agent de service, qui assure ces toilettes ? Qu’on leur serve des blettes cinq jours de suite ? » Nacera Hocini ne travaille plus à la résidence La Cotonnière, l’une des 16 résidences pour personnes âgées dépendantes gérées par l’association Promo Accueil qu’elle a attaquée aux Prud’hommes pour licenciement abusif. Sans doute est-ce pour cela qu’elle se sent plus libre de parler.

      Avec une collègue, membre du comité d’entreprise d’une autre résidence de Promo Accueil, en périphérie de Toulouse, elle dresse un constat qui ressemble comme deux gouttes d’eau à celui de Jean-Charles Escribano, cet infirmier auteur de « On achève bien nos vieux » (Oh ! Éditions). Certes, elles ne relèvent aucune « maltraitance » physique. Mais un certain nombre de négligences dues au manque de personnel, et notamment de personnel qualifié.

      La DDASS et le conseil général, qui contrôlent régulièrement ces résidences, n’y verraient donc que du feu ? « On est prévenus de leur visite. On a tout le temps de mettre les mamies sur leur 31 », objecte Nacera. Bref, « le personnel est en souffrance, et les vieux sont en souffrance ».Olivier Pierrot, directeur d’exploitation de Promo Accueil, dément catégoriquement : « C’est n’importe quoi ! Tout cela vient de deux personnes derrière lesquelles on trouve un syndicat extrémiste (la CNT-AIT) dont la volonté manifeste est de nuire à l’image de notre association. La lutte contre les maltraitances est non négociable. » Le personnel en sous-effectif ? « Nous avons 870 salariés pour 1 400 résidents, des procédures internes de contrôle, des contrôles inopinés de la DDASS et du conseil général. »

      Olivier Pierrot ajoute que la convention tripartite passée avec ces deux partenaires implique un respect absolu des règles. « Le gouvernement fixe un objectif de ratio d’encadrement de 0,68 personnel par résident. Chez Promo Accueil, nous sommes à 0,56 et ce ratio augmente chaque année. »

      N’empêche, Nacera Hocini et sa collègue veulent placer le débat sur la place publique. Dans ce sens, une réunion publique sur le thème « Résidences pour personnes âgées : Brisons le silence ! » a lieu demain soir, à 20 h 30, salle municipale, 95, grande rue Saint-Michel.

      Jean-Louis Dubois-Chabert

  • Il s’appelait Clément
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article600

    Matinée du Jeudi 6 juin 2013, la nouvelle tombe. Un jeune homme, #Clément_Méric, - présenté à ce moment comme proche du Parti de Gauche de Jean Luc Mélenchon - a été lynché la veille par une bande de nazis, en plein Paris et en plein jour… Ce jeune intellectuel de 19 ans, se remettait d’un long combat contre une leucémie. Il aura échappé à la maladie pour succomber sous les coups d’une bande de brutes.

    #Anarchosyndicalisme ! n°135

  • PIGEONS ? NON, VAUTOURS !
    Ne soyons plus les dindons de la farce
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article602

    Partout en Europe depuis une dizaine d’années, face la « crise », celle que l’on nous rabâche à longueur de semaines, de mois et d’années, celle qui fait que les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres, la réponse des gouvernements est l’austérité, celle des patrons la compétitivité et celle des deux, l’exploitation éhontée de millions de travailleurs.

    #Anarchosyndicalisme ! n°135
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article599

    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/IMG/pdf/ANARCHOSYNDICALISME_135_ETE_2013.pdf

  • Qu’est-ce que la politique ?
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article608

    C’est la répétition des fameuses « affaires », chaque semaine ou presque, qui nous en apporte la preuve : l’immoralité des dirigeants, la corruption, sont la conséquence d’un système qui forme et qui privilégie une élite spécialisée dans l’exercice du pouvoir. Au cœur de la pensée anarchiste au contraire se trouve l’idée selon laquelle la politique ne peut en aucun cas devenir une profession, cela pour empêcher le pourrissement moral qui ne manque jamais d’accompagner toute oligarchie, fût-elle libérale. Le grand mal des formes de sociétés contemporaines en régime d’oligarchie libérale, c’est à nos yeux le désengagement d’une population pour laquelle la liberté consiste beaucoup plus dans la consommation que dans l’action politique, et qui se laisse imposer la loi de la caste dirigeante. La lecture de H. Arendt développant la question de savoir qu’est-ce qu’être libre dans la communauté politique, apporte quelques fondements théoriques pour répondre à cet état de choses.

    #Hannah_Arendt

    #Anarchosyndicalisme ! n°135

  • L’État nous rend-il meilleurs ?
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article610

    Ouvrage après ouvrage, #Ruwen_Ogien parcourt avec la sérénité d’un paisible promeneur solitaire, les sentiers de la philosophie morale en déposant ça et là quelques bouquets d’arguments qui sont autant de petites bombes destinées à exploser sous les pas des cuistres qui encombrent de leurs préjugés cette discipline.

    #Anarchosyndicalisme ! n°135