Jean-Luc Mélenchon | Le blog

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  • Pour ne pas être menacés comme des Polonaises | Jean-Luc Mélenchon
    http://melenchon.fr/2016/10/06/pour-ne-pas-etre-menaces-comme-des-polonaises

    Où sont passés les #hypocrites du #burkini ? Cet été, ils prétendaient défendre les droits des femmes avec l’enthousiasme des nouveaux convertis. Leur conviction féministe a disparu aussi vite qu’elle était apparue. On ne les entend pas protester contre le recul du droit des femmes qui s’annonçait en Pologne. Pourtant, c’est l’interdiction de l’#avortement qui a été en débat là-bas. Mais les « radicalisés religieux » ne sont pas musulmans ! Juste des catholiques brutaux et archaïques. Le droit des #femmes à disposer de leur corps n’intéressait donc pas ces #féministes de la 25e heure.

    • En effet, il n’y a pas de « théorie du genre » ni au singulier ni comme un tout. Il y a des méthodes d’analyses qui déconstruisent l’idée selon laquelle les « caractéristiques masculines et féminines » seraient autre choses que des constructions sociales et culturelles qui varient notamment au fil du temps, des lieux et des cultures. Pourquoi un homme instruit comme monsieur Wauquiez fait-il semblant de ne pas le savoir ? Parce qu’il lui importe de revenir aussi fermement que possible aux assignations de rôle « complémentaires » comme ils disent, de l’homme et de la femme. Lesquels rôles finissent toujours par être distribués autour de la procréation et des liens sociaux qu’elle fonde. Ceux-là sont contre la « théorie du genre » pour mieux priver, à la fin, les femmes de la propriété exclusive et personnelle de leur corps. Je le sais et je crois de mon rôle de le répéter pour éviter les naïvetés !

      Le corps des femmes a toujours été la frontière de toutes les communautarismes. Et toutes les religions engendrent leurs fondamentalistes et leurs communautaristes comme en a convenu le pape lui-même dont la charité chrétienne est pourtant prise en défaut sur ce thème, puisqu’il mène une guerre impitoyable aux femmes sur le sujet dans l’univers entier. Je voudrais dire que si les croyants ont le droit, selon la règle de leur croyance, de considérer l’avortement comme un crime et le choix de n’y point recourir, ils ne doivent pas avoir le pouvoir d’imposer aux autres leur vue sur le sujet. Imposer par la loi la punition de l’avortement, c’est de même nature que l’obligation de se voiler imposée en Iran par la police des moeurs. Et j’en profite pour rappeler que militer pour le droit à l’avortement ce n’est pas militer pour l’avortement mais renvoyer chaque personne à sa propre et libre appréciation personnelle dans les circonstances qui conduisent à se poser la question.

    • Les grands discours du gouvernement à ce sujet sont en contradiction avec ce qu’il fait vraiment en réalité. Ainsi la loi sur l’enseignement supérieur de 2013 a-t-elle bruyamment réservé des places pour les jeunes qui ont un #bac_pro dans les sections de #BTS, où ils ne représentent que 29 % des inscrits. Baratin. Car compte tenu du maillage très insuffisant des lycées professionnels comportant une section de technicien supérieur (#STS) cet accès est en réalité un parcours du combattant.

      A la rentrée 2015, 65 % des bacheliers se retrouvant sans aucune affectation dans le supérieur après en avoir fait la demande était des bacs pro ! Faute de places accessibles en STS (section de techniciens supérieurs), certains arrivent par défaut à l’université. Cruelle illusion. Car seulement 5 % arrivent jusqu’à la licence. Quant à ceux qui ont réussi à intégrer une STS, leur taux de réussite n’est aujourd’hui que de 50 %. Pourtant il est de 80 % pour l’ensemble des étudiants passant le brevet de technicien supérieur (BTS).

  • Krise der EU – Zeit für einen linken Neustart
    https://www.linksfraktion.de/termine/detail/krise-der-eu-zeit-fuer-einen-linken-neustart
    Vendredi dernier le groupe parlementaire de Die Linke au Bundestag organisait une rencontre de nombreux militants européens de gauche dans le but d’échanger leurs idées à propos des problèmes brûlants de l’Europe et pour s’entendre sur les stratégies communes dans les combats à venir.

    Wie soll ein linker Neustart aussehen? Welche konkreten Alternativen hat die Linke? Welche politischen Strategien versprechen Erfolg, und mit welchen Akteur*innen kann die Linke ein anderes, besseres Europa erkämpfen? Darüber will die Bundestagsfraktion DIE LINKE mit Vertreter*innen linker Parteien, der Zivilgesellschaft und der Wissenschaft auf der Konferenz diskutieren.

    Linke EU-Kritik wieder möglich | Telepolis
    http://m.heise.de/tp/artikel/49/49508/1.html

    Je me demande si l’auteur berlinois Peter Nowak s’est trompé d’adresse quand il s’est rendu à la conférence sur un renouveau de la gauche européenne. Apparemment il n’a pas assisté à la même réunion que moi. Il se peut aussi qu’il n’ait pas été présent du tout, parce que l’unique référence qu’il publie est une vidéo Youtube avec d’un discours de Gregor Gysi. Les autres présentations, discours et débats de la réunion qui a duré de dix heure du matin jusqu’à neuf heures du soir sont soigneusement passés sous silence par l’auteur de Telepolis.

    Mit diesem Einleitungsreferat gab Gysi die Linie vor, auf der dieser Kongress beruhte. Eine auch scharfe Kritik an der Verfasstheit der EU wird dazu genutzt, um sowohl in Deutschland als auch auf europäischer Ebene einer entschiedenen Reformpolitik das Wort zu reden. Daher war es auch klar, dass Vorstellungen, wie sie im Zuge der Eurokrise durchaus nicht von radikalen Linken, sondern von Ökonomen, aber auch von Liberalen wie Soros formuliert wurden, wie ein Ausscheiden Deutschlands aus dem Euro, auf der Konferenz ignoriert wurden. Solche Diskussionen passen nicht zum Bemühen, die Linke auch in Europa als konstruktive Reformkraft zu präsentieren.

    Il suffit d’écouter l’interview que Jean-Luc Melenchon a donné pendant la rencontre pour se rendre compte que Telepolis dit n’importe quoi. JLM n’était pas le seul à développer une position différenciée par rapport à la question de la monnaie unique europénne.

    https://www.youtube.com/watch?v=QzgNqXhn_Ao


    http://melenchon.fr/2016/09/23/lunion-europeenne-entree-processus-de-dislocation

    La majorité des hôtes et invités mettaient l’accent sur les actions communes de la gauche européenne en insistant qu’il ne fallait plus rester dans le cadre juridique élaboré par la droite. Il faudrait au contraire créer une nouvelle Europe des peuples avec ses propres règles. Tout le monde était d’accord que des actions « illégales » contitueront des armes importantes dans la lutte contre les lois réactionnaires européennes. La sortie de l’Euro et la création d’autres alliances et monnaies étaient considérées comme des option sinon des nécessités incontournables par la plupart des speakers. Pourtant ils étaient d’accord qu’il ne faudrait pas mettre en danger les acquis sociaux mais de les défendre, ce qui peut signifier la défense de l’Euro dans certaines situations.

    J’ai entendu des analyses qui me font espérer qu’un front unique de la gauche est faisable et portera ses fruit. Ce sont particulièrement les participants suivants qui ont contribué des positions remarquables qui vont dans ce sens : Bernd Riexinger (DE), Stefano Fassina (IT), Peter Wahl (DE), Pierre Laurent (FR), Andreas Fisahn (DE), Tiny Kox (NL), Luka Mesec (SI), Roland Kulke (DE), Martin Höpner (DE), Sahra Wagenknecht (DE), Oskar Lafontaine (DE) et Catarina Martins (PT).

    Der Ausgangspunkt dieser Neustart-Diskussion war die Brexit-Entscheidung, ein Ereignis, bei dem die Linke nur eine geringe Rolle spielte. Ein Jahr zuvor gab es einen anderen linken Neustart-Versuch, der kurzzeitig viele Menschen motivierte. Das war die Wahl in Griechenland, die mit Syriza eine Partei an die Regierung brachte, die in der gleichen Europafraktion wie die Linkspartei ist. Kurzzeitig versäumte die Linkspartei es auch nicht, Tsipras als ihren Freund und Genossen herauszustellen.

    Il est faux que les événements en Grèce auraient constitué le point de départ de la discussion autour d’un renouveau de la gauche européenne. On était d’accord qu’il ne faudra plus se mettre dans une situation où on sera obligé de céder au chantage par les organisations impérialistes. La question était posée comment la gauche réagira quand des gouvernements de gauche dans plusieurs petits pays européens seront attaqués par les institutions européennes contrôlées par l’Allemagne et ses partenaires réactionnaires comme la Pologne, la Hongrie et les pays baltes. C’est là où l’importance de la gauche allemande devenait évidente. Dans un avenir proche les combats pour le rétablissement des droits sociaux allemands prendront une importance au dela du contexte national.

    Da fällt es schon auf, dass auf der Neustart-Konferenz weder Tsipras noch seine Kritiker zu finden waren. Auch der Kurzzeitfinanzminister Varoufakis, der Schäuble und Co. auf die Palme brachte, aber viele in Europa mit seinem unkonventionellen Politikstil begeisterte, fehlte auf der Konferenz. Das wirft Fragen auf. Will man sich heute mit Tsipras nicht mehr zeigen, weil er dem Druck von Deutsch-Europa nicht standhalten konnte?

    Telepolis place sur un niveau de querelle de famille la question de la participation d’un parti à cette rencontre. On aurait exclu Tsipras parce qu’il n’a pas tenu bon contre le Docteur Schäuble. L’auteur nous apprend rien par cette déscription sauf le fait qu’il n’aime pas le parti Die Linke ou ses politiciens. L’auteur aurait puposer la question auxs des organisateurs qui on invité le ministre des finances greque Euclide Tsakalotos qui n’a pas pu venir. Il me semble évident que le choix des invités est le résultat de l’intensité de la collaboration avec et de la disponibilité des participants. Yannis Varoufakis est trop occupé par son propre projet DIEM et le parti de Tsipras se déchire et reste coincé par la défense des dernières remparts contre les pires abus de la troika. Lors de la rencontre à Berlin il revenait à la coordinatrice du Bloc de gauche du Portugal Catarina Martins de parler des luttes dans les pays du sud et de la nécessité de la solidarité de la gauche de l’Europe centrale et du nord.

    Die wirtschaftsnahen Denkfabriken sehen das Wegbrechen Großbritanniens als Chance für eine Anpassung Europas, die mit den von der Linken geforderten Neustart wenig zu tun hat. So hoffen manche EU-Politiker die Militarisierung der EU nun zügiger vorantreiben zu können. Schließlich hat die britische Regierung aus Gründen der Souveränität hier eher gebremst.

    Eine linke Europapolitik sollte auch diese Projekte nicht aus den Augen verlieren. Und sie sollten einen Neustart Europas nicht in erster Linie als Kooperation von Institutionen begreifen sondern als Lernprozess, wie es möglich ist, auf europäischer Ebene gemeinsame Proteste, Streiks und Arbeitskämpfe zu koordinieren.

    Alors là mon impression se confirme, Peter Nowak écrit sur la rencontre sans y avoir participé. On comprenait à travers les discours de Catarina Martins et de Luka Mesec et les réactions des autres participants que l’époque d’une politique de gauche adminstrative est terminée, le progrès ne deviendra réalité qu’à travers une stratégie qui englobe les mouvements de citoyens et le travail au sein des institutions.

    Telepolis omet que la revendication d’une Europe de la paix, la sortie de l’OTAN et le retrait des troupes allemandes des pays étrangers forme l’identité du parti Die Linke tout comme sa volonté de transformer l’Allemagne dans un état socialiste. La politique militaire européenne, son obsession pour l’OTAN,son alliance avec les Etats Unis, ses efforts pour une militarisation des sociétés et son hostilité envers la Russie étaient évoqués à plusieurs reprises pendant la rencotre. L’antimilitarisme ne constitue pourtant pas l’élément clé des luttes solidaires à venir, parce qu’il faut d’abord s’occuper de la question sociale qui touche directement la majorité des citoyens de l’Europe.

    Pour les activistes, scientifiques et politiques présents sur place il était evident que l’Europe ne comprend pas que les pays de Union Europénnen, de la zone de l’Euro ou de Maastricht. L’Europe des peuples en lutte comprend la Russie autant et la Turquie, les pays associés à l’EU comme la Norvège comme les pays du Balkan hors de l’UE. Ce côté internationaliste n’intéresse pas Telepolis mais jouera un rôle important dans la lutte contra la xénophobie .

    Dans leurs discours la députée allemande Sevim Dagdelen et l’avocat des droits de l’homme turc Mehmet Selahattin Esmer témoignaient de lalutte des partis et mouvements de gauche contre le militarisme et ses profiteurs. Telepolis ne l’a pas compris. C’est dommage pour la publication, mais la lutte continuera aussi bien sans son apport.

    #politique #Europe #gauche #Allemagne #France #Portugal #Slovénie #Finlande #Turquie #Berlin #Stralauer_Platz #Energieforum #Die_Linke #Bundestag

    • Oui, il est bien ce discours.

      Il a des côtés pénibles, comme tous ses travers « républicanistes ». Mais avec le temps, je trouve qu’il en corrige un certain nombre. Il faudrait qu’il s’abreuve un peu sur SeenThis à l’occasion :-D

      Hier je lisais des gens « de gauche » (celui auquel je pense publie sur SeenThis d’ailleurs) qui expliquaient que Hamon, Filoche, Mélenchon, etc, ils veulent tous unir la gauche derrière eux, mais sans les autres... mais mettre dans le même panier les diviseurs-faire-valoir-de-gauche-du-PS que sont Hamon, Filoche et autres Montebourg avec Mélenchon, qui depuis bientôt 10 ans explique à qui veut l’entendre qu’il faut lacher le PS et s’unir hors des cadres du passé, à force, je trouve ça lourdingue, et j’en arrive à conclure qu’en effet, les gauchistes sont par nature incapables de s’unir et de faire front commun face à la classe dominante. Par construction, ataviquement si j’ose dire... Notre sur-capacité à toujours vouloir plus nous empêche de faire des choix rationnels (parce que oui, rationnellement, je trouve que le choix « Mélenchon » est pertinent, mais c’est sans compter sur ceux qui pensent encore que Mélenchon veut rester dans l’Europe, ceux qui pensent que Mélenchon n’est pas vraiment anti-capitaliste, ni anti-productiviste, ni vraiment écologiste, et qu’il n’a pas de programme... en fait, parfois, j’ai l’impression que le gauchiste, il aime bien parler sans aller vérifier au préalable si son opinion est vraiment basée sur qq chose de solide... (c’est sans doute vrai aussi pour la plupart des gens, les gauchistes, les droitistes, ...)).

  • Le programme d’abord ! | Jean-Luc Mélenchon
    http://melenchon.fr/2016/07/08/le-programme-dabord

    Le travail d’actualisation de L’Humain d’abord bat donc son plein. Nous achevons tout juste une série de 16 auditions avec des professionnels et des chercheurs. Le format est celui d’une audition parlementaire : nous questionnons un ou deux invités spécialistes d’un sujet pendant une à deux heures. Toutes les vidéos de ces auditions seront mises en ligne à raison d’une par semaine pendant tout l’été. Merci aux bénévoles qui accomplissent cette tâches. Ici, il s’agit de 60 heures de montage en plus de la prise d’images et de son… La publication a déjà commencé avec trois vidéos. La première est celle de Dominique Bourg, professeur à l’université de Lausanne et vice-président de la Fondation Nicolas Hulot. Nous avons notamment parlé du temps long et de sa reconquête. La deuxième porte sur les énergies marines avec Yann-Hervé de Roeck, directeur-général de France Energies Marines. La troisième traite des questions de sécurité avec le sociologue Laurent Bonelli. Ce travail a été mené de bout en bout par l’équipe chargée de la préparation du programme comme le permet la richesse et la qualité de ce collectif qui m’entoure. Et j’y participe personnellement chaque fois que je peux.

  • Du Brexit et de Madrid, perplexe mais motivé | Jean-Luc Mélenchon
    http://melenchon.fr/2016/06/28/du-brexit-et-de-madrid-perplexe-mais-motive

    Le Brexit lâche bien des bondes. On peut voir le Royaume-Uni se désunir sous nos yeux et donner des opportunités inouïes Outre-Manche aux indépendantistes de longue main comme les Écossais ou les Irlandais. Certes, la France ayant avec ceux-ci des accointances multiséculaires, on serait tenté de voir la chose avec le sourire. D’autant que les eurocrates souhaitent punir les coupables d’avoir mal voté. Tendance malsaine dont on n’a pas fini non plus d’éprouver la terrible logique. Car si les frontières doivent bouger à l’intérieur des nations, à cause et d’après l’Union européenne, c’est une terrible boîte de Pandore qui pourrait s’ouvrir. Vous vous étonnerez d’apprendre que la première chose que j’ai dite à l’Élysée, c’est qu’il fallait éviter la logique de représailles, quand bien même un nouvel équilibre plus favorable à la France pourrait suivre cette mise à l’écart du Royaume-Uni. Je ne suis pas certain que la tentation soit écartée.

    On s’rait du genre à voir des complots partout, on oserait presque penser que l’équipe anglaise a été briefée pour faire le nécessaire et perdre... afin d’apprendre à la populace à voter correctement.
    Ce « britain bashing » me trouble complètement. On nous bassine avec l’Europe de la paix, et quand le suffrage universel parle, on fait comme si c’était un acte de guerre et comme s’il fallait « leur faire payer ».
    Entre nous (vraiment, que cela reste entre nous :-) ), cela m’irait bien que l’Islande réitère son exploit pendant les quarts de finale (je pourrais m’époumoner « ON A PERDU, ON A PERDU » avec fierté et certitude d’avoir bien travaillé, devant mon écran de télé).

    • Avec un E s’il te plait ! :-D Le nombre de personnes qui écrivent son nom avec un a, c’est étrange...

      Là, je copiais ce passage pour ce qu’il (JLM) relève au sujet de cette tentation qu’on lit partout de vouloir « punir » les grand-bretons pour ce qu’ils ont osé faire.

      Après, concernant l’individu, puisqu’il faut parler de la couleur de ses chaussettes et robinets (dorés assurément), j’ai du mal avec les gens qui ne parlent qu’à mes tripes et à mon portefeuille. Quand on cause à mon cerveau, ça a tendance à me faire plaisir. Voir à me stimuler, quand par hasard, je lis qq chose que je ne connais pas. Tiens, ça me fait pareil quand je te lis. Et promis, je ne te considère pas comme le repoussoir qui fait que les idées progressistes n’auront jamais droit de cité dans le « fait majoritaire » (comme y disent dans les journaux).

    • Oui, sans aucun doute, avoir un vrai tribun qui parvient à convaincre même la majorité trop simple, ça serait bien.

      C’est comme la critique de la démocratie, c’est à double tranchant.

      (promis, je dis tout cela sans ironie ;-) )

      J’ai lu des choses sur la façon de procéder de Trump, par exemple. C’est un exemple qui me parle plus que Le Pen. En fonction des moments, il assène ses idées sans se laisser amener ailleurs, avec des mots simples et répétitifs. Et à priori, ça porte bien, auprès du plus grand nombre.

      La complexité s’arrange peu de mots simples.

      Et moi aussi, lire « éditocrates » ou autres expressions purement militantes, ça me file des boutons.

      Ceci dit, je n’écoute qu’exceptionnellement les politiques parler. Et du coup, ceux qui n’écrivent pas, je ne connais pas leurs opinions « complexes ».
      Tiens, j’ai essayé de lire Mamère ou Lipietz. Je n’ai jamais réussi à le faire plus d’une fois.

    • @nicolasm : ce que je voulais dire, c’est qu’il ne suffit pas de savoir écrire pour être lu d’une façon continue. Lipietz est méprisant au possible pour tout ce qui ne pense pas comme lui, et Mamère est juste ennuyeux (à lire), bien que j’apprécie en général sa façon de mener sa barque.
      Dedefensa est stimulant, même si certains paragraphes et certaines marottes sont difficiles (pénibles, j’ose le mot), certes.

    • Mélenchon avec un « A », lapsus orthographique venant du fait qu’on pense à « mélancolie » sûrement parce qu’il est un homme du passé. Sa « France insoumise » n’est qu’un label de plus dans le grand foutoir du microcosme politique. Sa rhétorique est celle d’un homme d’appareil et il ne faut rien attendre de bon de quelqu’un qui prétend faire du neuf avec du vieux.

    • Pardonne moi, mais ton paragraphe est truffé de slogans :
      – un homme d’appareil
      – faire du neuf avec du vieux
      – microcosme politique
      – un homme du passé
      Ces slogans, je les trouve usés, du passé, et surtout, terriblement superficiels.

      Ceci dit, il a le droit de parler dans le poste, et à ce titre mérite sans doute d’être ostracisé comme tous les autres.

      Je persiste : ce qu’il raconte sur son blog est passionnant et résonne avec des milliers d’autres choses lues ici et ailleurs. Il ne fait peut-être que du recyclage, il n’est sans doute pas aussi pur que nous autres, qui ne fréquentons pas les « appareils ». Mais en fait, et sans vouloir me montrer désagréable, les perspectives qu’il trace sont autrement plus intéressantes et concrètes (et du présent, donc) que les perspectives des anarchistes à la http://seenthis.net/messages/504641 et autres nihilistes au long cours à la LO/WSWS/....

    • Bon déjà pas d’accord avec ton analyse sur le post de @RobyX par rapport aux programmes de JLM. Ni sur le nihilisme de WSWS ou LO. On sait pourtant de quel endroit ils parlent, ce sont des Internationalistes. JLM n’est pas révolutionnaire, et n’est donc en aucun cas comparable aux autres suscités.
      Maintenant, que mes propos aient l’air de slogans, mouais. Au pire disons que ce sont des expressions toutes faites des raccourcis car je vois mal tenir un discours en expliquant tous les mots de vocabulaire qu’on emploierait. Ça deviendrait vite indigeste. Je ne retiens qu’un texte fondateur du PG de Jean-Luc Mélenchon, celui de l’éco-socialisme dans lequel il laisse entrevoir des possibilités de gestions nouvelles des biens communs (eau, terres, environnement en général) ainsi qu’une prise de conscience de la fragilité de ces environnements et ça c’est plutôt nouveau d’un point de vue politique. Je dis bien « nouveau » car les partis écologistes se sont jusqu’ici contentés de jouer le jeu des tractations entre partis et personnalités et d’adopter des mesurettes vexatoires qui ne pénaliseront que les gens modestes et non les multinationales qui continueront à faire de juteux profits sans bourse délier.

  • Une fois de plus, le sigle « Front de gauche » a été privatisé, cette fois ci au profit de la fédération de Loire-Atlantique du PCF
    http://melenchon.fr/2016/06/28/du-brexit-et-de-madrid-perplexe-mais-motive

    Une fois de plus, le sigle « Front de gauche » a été privatisé, cette fois ci au profit de la fédération de Loire-Atlantique du PCF. Celle-ci soutenait la décision de l’exécutif national du PCF en faveur du « oui » à l’aéroport Vinci de Notre-Dame-des-Landes. C’est évidemment une implication exceptionnelle de la direction nationale du PCF dans un dossier réputé local. Le motif de cet engagement doit sans doute être lui aussi exceptionnel. Les floués de l’affaire ne sont pas seulement les partenaires du Front de gauche partisans du « non » et foulés au pied. Il y a aussi les fédérations communistes des départements environnants, toutes opposées à l’aéroport. Inutile de s’acharner : le PCF a montré de toutes les façons et dans tous les cas possibles depuis des mois quel usage en solo il fait de ce qui était sigle commun.

  • El Khomri, le Brexit : la grande débandade ! | Jean-Luc Mélenchon
    http://melenchon.fr/2016/06/17/el-khomri-brexit-grande-debandade

    Le référendum sur le Brexit confirme que notre méthode de gouvernement est crédible : appliquer notre programme, présenter aux autres membres de l’UE l’exigence française de sortie des traités européens, puis faire valider le fruit de la négociation par les citoyens français par référendum. Et en cas de refus de négocier ou d’un résultat non satisfaisant, nous avons un plan B : laisser les eurocrates mourir sur pied avec leur machine européenne, en sortir et proposer à tous ceux qui n’en veulent plus de travailler avec nous à d’autres cadres de coopérations. Ou pour résumer : l’UE, on la change ou on la quitte ! C’est d’autant plus praticable que l’année 2017 sera une année charnière en Europe avec la conclusion de l’accord TAFTA et la mise en chantier d’un nouveau traité budgétaire européen. Brexit ou pas, l’heure de vérité est venue. Le début de la fin de l’Union européenne est commencé.

  • Compilation de liens critiques envers les #panamapapers :

    – les documents auraient dû être tous publiés, le temps passé par les journalistes sélectionnés à analyser les documents est du temps perdu pour d’autres personnes qui auraient eu besoin des mêmes données
    https://twitter.com/anatolium/status/716730645104488448

    – les documents auraient dû être tous publiés, ç’aurait été analysé plus vite
    https://twitter.com/alexjc/status/716733836982362112

    – les documents auraient dû être tous publiés, ne pas publier les documents c’est de la complicité
    https://twitter.com/vincib/status/716727252583596032

    – Les journaux "font leur petit business" des révélations au compte-goutte
    – On ne voit pas d’Américains
    – On parle d’Assad mais c’est ses cousins
    – Pourquoi avoir dessiné Ahmadinejad et pas Cameron
    – Tout ça est financé par les oligarques US (Soros, USAID)
    – La fuite provien(drai)t de “US Intel” (selon Pepe Escobar)
    http://seenthis.net/messages/476514

    – les journaux occidentaux choisis orientent les révélations dans le sens qui conforte leur vision du monde (par Craig Murray, ancien diplomate britannique)
    https://www.craigmurray.org.uk/archives/2016/04/corporate-media-gatekeepers-protect-western-1-from-panama-leak

    – On parle d’Assad mais c’est ses cousins
    – Les révélations sont biaisées, sélectivement choisies (“framed”)
    – la mise en scène ridicule du Guardian
    https://www.youtube.com/watch?v=A3uCs7ebHTI

    – la mise en scène ridicule du Guardian
    – l’implication de Poutine n’est pas démontrée (variante sur “c’est ses cousins”)
    – pourquoi un dessin de Poutine et pas de Cameron ?
    http://off-guardian.org/2016/04/03/panama-papers-cause-guardian-to-collapse-into-self-parody

    – où sont les Américains et les Britanniques ?
    http://www.thecanary.co/2016/04/04/media-leaving-significant-home-truths-panama-papers-report

    – pourquoi parler de Poutine et pas des Américains ?
    https://www.rt.com/news/338439-panama-papers-icij-leak-russia

    – des documents volés en guise de source, c’est pas bien (par grumpy Pierre Péan)
    http://www.rts.ch/info/monde/7624319--des-revelations-sur-la-base-de-documents-voles-cela-pose-probleme-.html

    – les révélations sont orientées selon l’agenda occidental dominant
    – ces infos secrètes qui circulent créent des opportunités de chantage et de revente (savoir ce qu’il y a sur toi ou sur tes concurrents…)
    – ICIJ est ridicule
    – Tout ça est financé par les oligarques US (Soros, USAID)
    – les journaux sélectionnés sont tous des soutiens de l’establishment
    – la fuite a “probablement” été obtenue par les services secrets US
    http://www.moonofalabama.org/2016/04/selected-leak-of-the-panamapapers-creates-huge-blackmail-potential.ht

    (avec un merci spécial à C.)

    Disclaimer : j’ai travaillé sur cette enquête, à un très très modeste niveau (assistance éditoriale). Je partage certaines des critiques référencées, mais certainement pas toutes.

  • Carton rouge à Jean-Luc Mélenchon pour son « plan B »
    http://www.taurillon.org/carton-rouge-a-jean-luc-melenchon-pour-son-plan-b

    A l’occasion du sommet pour un Plan B en Europe, Jean-Luc Mélenchon dévoile une « #Union_européenne hostile à la démocratie et à la justice sociale », s’en tenant à la souveraineté nationale et à la sortie de l’euro. En réponse, Emmanuelle Cosse affirme une « Europe démocratique, écologique et solidaire » dans le journal Libération. Vision belliqueuse, la manœuvre de Jean-Luc Mélenchon est dangereuse et remet en question la démocratie européenne.

    #Opinions

    / #France, #Nationalismes, #Idéologies, Union européenne

    http://www.liberation.fr/planete/2016/02/02/europe-le-contresens-du-plan-b-de-melenchon_1430572
    http://melenchon.fr/2016/02/03/europe-les-illusions-demmanuelle-cosse
    http://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2016/01/24/melenchon-cherche-son-plan-b_4852729_823448.html
    http://www.rtl.fr/actu/politique/jean-luc-melenchon-avec-l-allemagne-le-plan-b-c-est-ou-vous-cedez-ou-on-vous-tue

  • Plutôt que de vouloir verrouiller le débat de la prochaine présidentielle, il y a mieux à faire pour le rendre « irréprochable » comme prétend le faire le projet de loi du député PS #Urvoas. Je note que ce petit génie n’a pas jugé utile de reprendre la proposition de loi sur les sondages votée au Sénat en 2011. Elle fut pourtant adoptée à l’unanimité. Ce n’est pas si fréquent ! Cette proposition de loi prévoit notamment d’obliger les sondeurs à publier le nom du commanditaire de chaque #sondage ainsi que les méthodes utilisées par les instituts de sondages pour « redresser » les données brutes recueillies auprès des sondés et modifiées avant la publication du sondage.

    Depuis 2011, ce texte pourrit dans un tiroir de l’Assemblée nationale alors que le PS et le gouvernement ont toute la liberté de l’inscrire à l’ordre du jour. Il ne l’a jamais été depuis 2012. Pourquoi ? Le PS paie cash le service qu’il demande aux entreprises de sondages de lui fournir. Ce service, c’est de maintenir la légitimation politique pourrie du tripartisme.

    http://melenchon.fr/2015/11/01/mal-existe-vertu

  • Hollande en Grèce ou à Paris : même duplicité | Jean-Luc Mélenchon
    http://melenchon.fr/2015/10/24/hollande-grece-a-paris-meme-duplicite

    François Hollande est allé jouer à détrousse-cadavre en Grèce. Ces jeudi 22 et vendredi 23 octobre, il était à Athènes. Le but essentiel de son voyage était d’aider des multinationales françaises à profiter du plan de privatisation imposé à la Grèce en juillet. Rendez-vous compte, l’Union européenne exige de la Grèce des privatisations à hauteur de 50 milliards d’euros dans les années qui viennent ! Bien sûr, dans le sillage de Mme Merkel, les entreprises allemandes ont déjà flairé les meilleurs filons. François Hollande veut aussi une part du gâteau pour la finance française. Qu’il ait offert à Alexis Tsipras une édition de L’histoire de la Révolution Française de Jean Jaurès ne masquera pas le but de sa visite. Cela révèle juste l’humour noir du personnage.

    Sur la question centrale de la dette grecque, François Hollande a totalement pris à son compte les positions officielles les plus dures de l’Union européenne. Pour lui, il est urgent d’attendre avant de discuter du sujet. « Il faut que la Grèce mette en œuvre les réformes » du mémorandum de juillet avant de discuter de la dette. Quant à la renégociation elle-même, il a confirmé qu’il était hors de question de réduire le montant total de la dette. C’est pourtant le cœur de la demande du gouvernement grec. Cette dette culmine en effet à près de 180% de la richesse produite par la Grèce en une année. Et cette proportion devrait monter à 200% sous l’effet de la récession que vont produire les nouvelles mesures d’austérité imposées.