• Innover, inventer pour libérer les hommes du travail abrutissant, ce serait grand. Le faire pour pousser massivement les gens au chômage, c’est une honte. J’entendais récemment Fleur Pellerin déclarer tous sourires numériques déployés que « les petits emplois c’est fini, on ne peut pas rivaliser avec les pays émergents, il faut développer les hautes technologies et les emplois hautement qualifiés ». Ah oui ? C’est une ministre socialiste qui nous chante ça ? Et on fait quoi des gens « non qualifiés », tout le monde à la poubelle ? Concrètement oui, c’est bien ce que nous faisons. Et comme les dirigeants sortent exclusivement des zones « qualifiées », on continue le massacre dans des rêves illusoires de formation professionnelle qui vont élever le bon peuple.

    • Ah le sacro saint travail ! actionnaires ! tous ensemble à genoux pour la prière du « Sa-crééééé de l’emploi ».

      Comment échapper à la #culture_du_travail qui fait que ceux qui n’en ont pas sont censés culpabiliser, crever, s’enterrer sous terre et subir les insultes de « ceux qui travaillent » et surtout le déni de leur existence ou la possibilité de représentation sociale.
      Vous connaissez beaucoup de syndicats de chômeurs ?
      Vous avez vu beaucoup de manifs de pauvres ?
      Vous connaissez beaucoup de maires au RSA ?

      Ils en font vivre pourtant des personnes avec ce #marché_des_pauvres en pleine expansion, pour apprendre à écrire un CV en 6 mois, monter son entreprise à 80 heures gratuites par semaine, faire des stages d’insertion et de conformisme laborieux avec rien au bout. Avec un minimum pour survivre, les chômeurs se retrouvent poussés dans l’illégalité du travail au noir pour tous ceux qui peuvent à peine payer le loyer. Et pourtant ils jouent le rôle essentiel d’épouvantails en effrayant par leurs difficultés ceux qui évoqueraient l’idée de renoncer à travailler. Et pourtant ce sont les premiers de cordée pour ouvrir d’autres pistes, les plus créatifs parfois, ceux qu’il faudrait entendre pour faire autrement que se soumettre au salariat.
      Je fais juste une chose, j’ai cessé sciemment d’utiliser le mot ’travail’ dans mon vocabulaire, je ne demande jamais à quelqu’un « Quel est ton travail » mais « Quelle est ton activité préférée ? »

    • Et on fait quoi des gens « non qualifiés », tout le monde à la poubelle ? Concrètement oui, c’est bien ce que nous faisons.

      oui, je me souviens fin des années 90, quand Jean Marc Sylvestre nous répétait que les français devaient fabriquer des airbus, pas coudre des tee-shirts, pour justifier les délocalisations : je bouillais devant mon poste en me disant qu’il faudrait un jour aussi délocaliser la main d’oeuvre insuffisamment qualifiée, pour lui faire retrouver les usines, car le peuple français n’étant (à priori) pas plus doué que la moyenne, il était utopique de penser qu’on pourrait tous devenir ingénieur.
      On ne les a pas délocalisés, ils sont entreposés, officiellement pas à la poubelle, au chômage, au cas où ils pourraient resservir un jour... Et d’ailleurs comme il y a déjà trop d’airbus sur la planète, les ingénieurs eux-mêmes commencent aussi à être de trop..
      #libéralisme #mondialisation

  • Royaume-Uni : des subventions au nucléaire font scandale - Terra eco
    http://www.terraeco.net/Royaume-Uni-Au-pays-du-liberalisme,51841.html

    David Cameron a-t-il perdu les pédales ? L’annonce date du 21 octobre. Ce jour-là, le gouvernement britannique crie victoire. Au terme de longues négociations, il vient enfin de s’entendre avec EDF pour la construction de deux réacteurs EPR, dits de troisième génération, sur le site de la centrale existante de Hinkley dans le Somerset. Assez pour constituer une « source d’énergie régulière et propre » à partir de 2023 et alimenter en électricité « 6 millions de foyers sur une zone deux fois plus grande que Londres », vante le gouvernement dans son communiqué.


    Mieux, il promet que 25 000 emplois seront créés pendant la phase de chantier et 900 postes attribués pour exploiter la centrale pendant les soixante ans de son existence. « Un excellent deal pour la Grande-Bretagne et les consommateurs britanniques », assure Edward Davey, ministre en charge de l’Energie et du Changement climatique. « Pour la première fois, une centrale nucléaire sera construite sans l’argent du contribuable britannique », poursuit-il dans le communiqué...."

    #Royaume-Uni
    #subventions
    #nucléaire
    #scandale
    #libéralisme
    #David-Cameron
    #indignation

  • Michel Abhervé » Blog Archive » Atlantico : haro contre l’ESS, qualifiée de "poison national"
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/2013/11/04/atlantico-haro-contre-less-qualifiee-de-poison-national

    Atlantico, site où le libéralisme économique et politique exprime des idées qui ont pour ambition de rénover fondamentalement la pratique politique de la droite ouvre à sa manière le Mois de l’ESS par un article intitulé “Economie sociale et solidaire ou les bonnes intentions toxiques de la “gauche-fantasme”“, précédé du qualitatif sans nuances de “Poison national“

    Julien Gonzalez et Bertrand Rothé apportent aux questions d’Atlantico un éclairage révélateur. Nous reproduisons leurs propos en y intercalant nos commentaires

    “Premièrement, il me semble important de faire la distinction entre les nouvelles formes solidaires de développement et le concept d’ESS de Benoît Hamon. L’économie positive comprend certaines innovations intéressantes. Le concept d’entrepreneur social, par exemple, permet, via un modèle économique reposant sur l’acceptation d’une productivité par emploi inférieure à la moyenne des entreprises « classiques », de lutter contre le chômage des personnes peu qualifiées. Autre exemple, les monnaies complémentaires, par leur caractère fondant, induisent une accélération des échanges et peuvent apporter des solutions à une échelle locale”

    Qu’est ce que l’économie positive ?ne serait-il pas sain de définir ce qu’on entend à traers un concept pour le moins flou, en termes économiques. Quant à réduire l’entrepreneuriat social à l’insertion comme le fait ce texte, c’est une conception pour le moins réductrice de l’entrepreneuriat social

    En revanche, l’économie sociale et solidaire telle que définie par le projet de loi Hamon repose essentiellement sur le statut juridique des structures. Si les organisations statutaires de l’ESS (associations, coopératives, mutuelles et fondations) y sont admises de fait, les entreprises privées doivent engager une procédure de labellisation auprès des autorités pour obtenir le « tampon » ESS. Cette lecture purement juridique exclut donc de fait une grande partie des acteurs économiques qui pourraient y prétendre. La définition « hamoniste » de l’ESS permet ensuite de revendiquer un poids économique complètement biaisé : cet « emploi privé sur huit » et les « 10% du PIB » sont essentiellement le fait d’entreprises à statut mutualiste ou coopératif (Crédit Agricole, Caisse d’Epargne, Crédit Mutuel, Groupama ou encore Système U) qui s’apparentent davantage au capitalisme « classique »”.

    On est en droit d’avoir sur l’ESS un point de vue qui s’éloigne de celui qui fonde le projet de loi. Mais cela ne donne pas le droit de déformer la liberté, comme quand il est écrit “ cet « emploi privé sur huit » et les « 10% du PIB » sont essentiellement le fait d’entreprises à statut mutualiste ou coopératif “. Ces “économistes” semblent totalement ignorer que 80 % des emplois du secteur de l’ESS sont dans le monde associatif

    “C’est à ce moment du raisonnement qu’on bascule de la bonne conscience à l’opportunisme politique et qu’apparaît l’un des objectifs inavoués du texte : légitimer les structures de l’ESS dans le paysage des organisations patronales et introduire des voix discordantes au sein des collèges employeurs des différents organismes paritaires (Conseil économique, social et environnemental, URSSAF, Pôle Emploi, etc.). On passe alors du capitalisme responsable à l’associatif militant vivant sous perfusion de subventions publiques, pour de simples motifs politiciens.”

    Curieux d’analyser ici la question de la représentativité des employeurs de l’économie sociale, qui n’est nullement traitée dans la loi. et encore plus curieux de voir ici apparaitre le secteur associatif omis dans le paragraphe précédent et mentionnant le thème classique du MEDEF, “la perfusion de subventions publiques“, comme si l’essentiel de ses subventions n’était pas, de fait, une rétribution d’un service rendu à la collectivité, en matière de santé, d’action sociale, d’éducation…

    “Le fantasme c’est donc de croire que tout doit être communication et que plus rien n’est politique, que l’on peut faire un mois de l’économie sociale et solidaire, puis un mois des droits de la femme, puis un mois de l’écologie, de l’éducation ou des minorités, etc. Ce qui me gêne c’est l’idée du « mois » plutôt que celle de l’économie sociale et solidaire.”

    Il faut avouer qu’on n’a du mal à comprendre en quoi mettre l’accent médiatique sur une cause trop peu connue (ce que les erreurs de cette interview montre) peut être criticable. On pourrait faire de l’ESS sans le dire !

    Quant à la suite de l’article elle sort largement du champ de cet article, tout en illustrant la prééminence de l’idélogie sur l’économie, ce qui effectivement montre une évolution non négligeable de la pensée de droite

    A travers ce texte, on sent une évolution qui s’amorcé à droite vis-à-vis de l’ESS. D’un soutien distant dans le discours, accompagné d’un désengagement dans la pratique qui caractérise le quinquennat Sarkozy, on est passé à un silence total durant la campagne présidentielle de 2012 (voir Les positions des deux candidats du deuxième tour sur l’Economie Sociale et Solidaire), avant de s’acheminer aujourd’hui vers une opposition résolue, fondée sur une affirmation idélogique assumée.

    #économie
    #Atlantico, site où le #libéralisme-économique et #libéralisme-politique exprime des idées qui ont pour ambition de rénover fondamentalement la pratique #politique de la #droite ,,
    haro contre l’ #ESS, qualifiée de “ #poison-national

  • Un art malmené, mais toujours puissant

    Du théâtre par gros temps, par Thomas Ostermeier (avril 2013)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/04/OSTERMEIER/49009

    Pour le directeur de la Schaubühne de Berlin, metteur en scène prolifique, pas de théâtre sans investissement public dans la durée et sans ancrage dans la société. Il analyse ici les conditions à la fois « matérielles et spirituelles » d’un renouveau. Car, en Europe, le #théâtre pâtit non seulement de l’austérité, mais aussi de sa propre tendance à se laisser gagner par l’#idéologie dominante.

    #2013/04 #Art #Culture #Finance #Économie #Politique #Socialisme #Libéralisme #Service_public #Europe #Allemagne

  • Le libéralisme a-t-il tué l’Europe ? | Frédéric Simon
    http://www.huffingtonpost.fr/frederic-simon/le-liberalisme-atil-tue-l_b_4155634.html

    A l’approche des élections européennes, cette question posée lors d’un débat aux journées de Bruxelles, résume bien le divorce désormais patent entre l’opinion publique française et la construction Européenne.

    Depuis le « Non » au référendum de 2005 sur la Constitution européenne, c’est le désamour entre les Français et l’Europe. Trop libérale, chantre de la « pensée unique », sourde à la détresse sociale, et soumise à la seule loi des marchés, l’Europe ne répond plus aux aspirations des Français.

    Une étude réalisée l’institut CSA, publié lors des journées de Bruxelles, vient illustrer ce désamour, qui prend désormais la forme d’un rejet franc et massif. Seuls 17% des personnes interrogées disent vouloir « plus d’Europe » à l’avenir, contre 52% qui veulent « moins d’Europe » (18% voudraient ne rien changer et 12% sont sans opinion). Plus inquiétant, 58% pensent que l’UE à un impact « plutôt négatif » sur la France, un pourcentage qui grimpe à 66% dans les villes de moins de 20 000 habitants.

    Dans ce contexte favorable aux populismes en tout genre, la tentation de taper sur « la Commission de Bruxelles » est souvent irrésistible, car politiquement payante. Nicolas Sarkozy en a fait une de ses spécialités, accusant la Commission de naïveté et réclamant - à raison - la réciprocité dans les échanges commerciaux et la fin du dumping fiscal et social au sein de l’Union. Arnaud Montebourg poursuit dans la même veine - en y ajoutant une couche de populisme -, lorsqu’il déclare, que la différence entre les entreprises américaines, chinoises et européennes, c’est que les premiers, au moins, « n’ont pas la Commission européenne sur le dos. »

    Alors, la Commission doit-elle porter seule le chapeau ? Non. D’abord, la Commission est avant tout un chien de garde docile, qui veille à la mise en œuvre des traités, dans l’intérêt de l’Union dans son ensemble et non d’un pays en particulier, ce qui implique des compromis, parfois douloureux. Son rôle est donc strictement limité à cette part de souveraineté que les Etats membres - à l’unanimité - ont bien voulu mettre en commun.

    Si la Commission ne s’occupe pas suffisamment de social, de justice ou d’éducation, c’est donc avant tout parce que personne ne lui en a confié la mission (la co-mission). A l’inverse, si elle s’occupe de marché, c’est bien parce qu’on lui a demandé de veiller au respect de l’équité au sein du Marché Unique, décision qui fut prise et ratifiée en son temps à l’unanimité.

    Veiller au respect des règles au sein du marché unique, c’est justement le travail de Joaquín Almunia, en charge de la concurrence à la Commission. Lors des journées de Bruxelles, ce socialiste espagnol s’est évertué à (ré)expliquer les bases du fonctionnement actuel de l’Union. D’abord, le marché n’est qu’un instrument au service de l’intégration européenne, il n’a donc pas vocation à représenter « les valeurs de l’Europe » que sont la justice, l’éducation, le social etc.

    #économie
    #libéralisme
    #Europe
    #Commission-Européenne
    #Fédération-Union-Européenne
    #International
    #Union-européenne

  • Lettre ouverte aux Étudiants Administrateurs
    http://diffractions.info/2013-10-16-lettre-ouverte-aux-etudiants-administrateurs

    Bonjour, Je tenais à vous envoyer ce mail avant demain afin de vous faire connaître ma réaction sur la situation actuelle de l’Université. Il est également important que vous...

    #brèves #BEA #enseignement #libéralisme #libre-examen #marchandisation #néo-libéralisme #ULB #université

  • Morozov y va de sa tartine de critique sur l’économie du partage :

    A new UN, indeed: the erosion of full-time employment, the disappearance of healthcare and insurance benefits, the assault on unions and the transformation of workers into always-on self-employed entrepreneurs who must think like brands. The sharing economy amplifies the worst excesses of the dominant economic model: it is neoliberalism on steroids.

    http://www.ft.com/intl/cms/s/0/92c3021c-34c2-11e3-8148-00144feab7de.html?siteedition=uk#axzz2hj66KqgG

    #economie #partage #Evgeny_Morozov #liberalisme

  • Portrait hallucinant : le co-fondateur de Business-Object pousse l’alliance business-politique à son paroxysme en créant une « start-up » politique !!!
    En gros tu n’es plus militant, tu es actionnaire (ou client ?), non pas d’un parti mais d’une boite qui ne fait que plagier le programme de Bayrou et est censé le défendre pour toi...
    #lol

    http://www.challenges.fr/economie/20131009.CHA5355/denis-payre-le-fondateur-de-kiala-lance-un-mouvement-politique.html

    Comment adhère-t-on à votre mouvement ?

    Chacun peut adhérer en ligne sur Nouscitoyens.fr, cela coûte 20 euros, mais il y a une déductibilité fiscale de 66 %. On peut donner plus, à hauteur de 7 500 euros au maximum. Nous sommes une start-up politique en phase de levée de fonds.

    Avec toujours ce refrain ridicule de #chouineurs..

    Je me suis battu en créant Croissance Plus, avec lequel nous avons réussi à faire modifier la première loi, mais pas celle sur l’ISF. J’ai alors découvert les défauts de notre classe politique constituée principalement de fonctionnaires hermétiques à l’entreprise, et de politiques de carrière : ils étaient conscients de l’impact en matière d’emplois du déplafonnement de cet impôt, mais ont pretexté que « les Français ne comprendraient pas que l’on touche à l’ISF ». Pourtant, les dirigeants de tous les bords politiques y compris l’extrême gauche, reconnaissaient cette erreur. Ils préféraient laisser les créateurs d’emplois et de richesses quitter le pays en masse, à un moment où le chômage frappait déjà durement. Ils privilégiaient leur carrière, la prochaine élection, plutôt que leur conviction et la mission d’intérêt général pour laquelle ils avaient été élus.

    Lorsque j’ai compris que rien ne changerait, j’ai dû me résigner à quitter la France car, bien qu’aimant mon pays, je ne pouvais pas exposer ma famille à la ruine. Je n’ai pas l’impression d’avoir démérité et pourtant j’ai été mis à la porte !

    http://www.nouscitoyens.fr/actualites/la-genese-du-projet-les-raisons-de-mon-engagement-par-denis-payre

    #democratie_representative #liberalisme

  • De New York à Tokyo, une tendance qui bouleverse les modes de vie
    Vivre seul, mais pas solitaire, par Eric Klinenberg
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/03/KLINENBERG/48825

    Résiduel il y a cinquante ans, le nombre de personnes qui vivent seules a explosé dans les pays dits « développés ». Certains y voient le signe d’un isolement social croissant, voire d’une forme de narcissisme. Pourtant, l’étude des conditions qui ont rendu possible cette transformation révèle un tableau bien plus nuancé, mêlant individualisme et profusion relationnelle.

    #2013/03 #Ville #Femmes #Médias #Internet #Logement #Mutation #Société #Retraites #Idéologie #Démographie #Libéralisme #Technologies_de_l’information

  • La compagnie aérienne low cost #Ryanair a été condamnée mercredi 2 octobre 2013 à une amende de 200 000 euros et à près de dix millions d’euros de dommages et intérêts par le tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence pour #travail dissimulé sur sa base de l’#aéroport de Marseille-Provence. L’#entreprise avait ouvert un centre d’activités à #Marseille en 2007, sans jamais avoir déclaré son activité ni au registre du commerce ni à l’Urssaf. En 2008, Yves Kengen analysait le talent de Ryanair pour détourner les aides publiques.

    Du « #low_cost » qui coûte cher
    Payer les passagers pour voyager, par Yves Kengen dans le numéro d’octobre 2008
    http://www.monde-diplomatique.fr/2008/10/KENGEN/16408

    Les turbulences, les avions connaissent. Mais celles qui agitent le low cost sont plutôt terre à terre, et l’entreprise irlandaise Ryanair se trouve régulièrement au cœur de la tourmente. Motif : les aides publiques qu’elle lève auprès des collectivités locales.

    #2008/10 #Loisirs #Tourisme #Transports #Capitalisme #Libéralisme

  • Niveaux de vie en 2011 : la crise épargne les couches aisées | Centre d’observation de la société
    http://www.observationsociete.fr/niveaux-de-vie-en-2011-la-crise-%C3%A9pargne-les-couches-ais%C3%A

    Niveaux de vie en 2011 : la crise épargne les couches aisées
    Actualités
    Le niveau de vie à partir duquel on entre parmi les 10 % les plus riches a augmenté de 900 euros annuels entre 2008 et 2011, selon nos estimations réalisées à partir des données 2011 de l’Insee 1. Au cours de ces trois années, le niveau de vie des 10 % les plus pauvres a diminué de 370 euros (-3,9 %) et le niveau de vie médian a baissé de 30 euros (-0,15%).

    Entre 2001 et 2011, le seuil de niveau de vie annuel des 10 % les plus riches a progressé de 3 600 euros après inflation, soit une hausse de 10,5 %, alors que le seuil des 10 % les plus pauvres augmentait de 500 euros, soit +5,7 %.

    Entre 2008 et 2011, le nombre de pauvres a augmenté de 660 000 si l’on considère le seuil de 50 % du niveau de vie médian (soit +15 %) et d’un million si l’on considère le seuil de 60 % du niveau de vie médian (soit + 12,6 %). Les taux respectifs sont passés de 7,1 à 8 % et de 13 à 14,4 %.

    La France est face à une crise d’ampleur inédite, qui frappe au premier chef les plus démunis. Le ralentissement économique ne pèse pas sur le pouvoir d’achat de l’ensemble des Français, mais sur la partie la moins favorisée. Ce qui est logique : le chômage frappe en tout premier les personnes les moins qualifiées.

    #crise
    #épargne
    #inégalités
    #revenus
    #pauvres
    #riches
    #économie
    #libéralisme

  • Pour en finir avec l’espèce humaine - Pierre DRACHLINE - Documents - Editions le Cherche Midi
    http://www.cherche-midi.com/theme/detail-Pour_en_finir_avec_l_espece_humaine-9782749110486.html

    « On ne peut rien pour un peuple épris de sa servitude », écrivait Georges Darien dans La Belle France au début du siècle dernier, quelques années avant que les peuples européens jouissent de la grande boucherie patriotique de 14-18.

    L’homme est le seul animal avide d’être dressé, d’où une sourde nostalgie de l’esclavage. Aujourd’hui, l’économie cannibale prospère sur les crises qu’elle crée et entretient. Les hommes, et singulièrement les Français, ne se révoltent pas. Au contraire, ils réclament à cor et à cri toujours plus de servitudes, d’État, de règlementations. Chaque nouvelle interdiction limitant le libre arbitre de l’individu suscite un orgasme citoyen. Le troupeau, nourri au principe de précaution, a le goût de l’abattoir. Chacun, barricadé derrière son nombril, réduit l’Histoire à sa misérable personne. Dans les villes, le « bobo », sorte de termite, incarne le triomphe de l’abjecte idéologie de la dérision et son racisme anti-pauvres.

    L’époque est celle des impostures médiatiques. Les « indignés », ravis de la crèche découvrant la nocivité du capitalisme, les organisations caritatives enseignant aux défavorisés la passivité, les insoumis certifiés conformes de toutes les fausses révolutions, les écologistes vendant des peurs collectives après les religions, les ouvriers se battant pour préserver les outils de l’oppression au lieu de les détruire, etc.

    L’auteur prône le retour à la primauté de l’individu, au choix de la vie contre la marchandise. Un rappel au désordre.

    #servitude_volontaire
    #économie_canibale
    #libéralisme
    #esclavage
    #troupeau
    #crise
    #idéologie

    • extrait :
      « Cette fin de parcours m’autorise toutes les libertés. Je n’ai plus aucune précaution à prendre avec qui que ce soit. Léger et Libre comme je ne l’ai jamais été auparavant. J’en ai fini enfin avec la lâcheté et l’hypocrisie. Béquilles de tout homme se mouvant dans la vase sociale. Désormais le ressentiment me tient chaud au coeur. Je l’entends battre ce vieux muscle inutile. La rage exalte par tous les pores de ma peau. N’importe qui devient la cible livrée à mon plaisir. Détruire d’abord, réfléchir ensuite. J’en aurais mis du temps à devenir un sauvage !
      La parole doit être terroriste. Entre le cri et le silence, il n’y a rien. Juste des haleines fétides qui, à force de rots et de pets, établissent la dictature de la normalité. Du nombre. Comment définir une telle oppression ? Les mots perdent leur innocence sous les bottes de la massification. Ils sont condamnés à s’effacer dans la poussière.
      Le vocabulaire se réduit comme une peau de chagrin. Il ne peut en être autrement. Pour les grenouillages marchands ou sexuels des humains, un gazouillis onomatopéique paraît presque de trop.
      Observez-les ! Ils ne se parlent plus, ils communiquent entre eux à l’aide de leurs prothèses informatisées . Ils affichent alors une béatitude quasi mystique. Le sentiment d’exister les submerge. Pour un peu, ils en deviendraient guerriers. Ils marchent au pas de l’oie dans leurs têtes........ »

      la suite : http://www.cherche-midi.com/theme/detail-Pour_en_finir_avec_l_espece_humaine-9782749110486.html

  • Définir le libéralisme, un enjeu politique - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/Definir-le-liberalisme-un-enjeu.html

    Dans la volumineuse anthologie des textes libéraux qu’ils ont réunis, A. Laurent et V. Valentin avancent une définition univoque du libéralisme, afin de l’opposer frontalement au socialisme et de rejeter toute tentative de synthèse entre les deux. C’est par là, selon eux, que le débat politique pourra éviter les consensus illusoires.

  • Nicolas bave encore..
    Je veux pas défendre Hollande, mais franchement, cette attitude consistant à dénoncer la paupérisation des français et dans le même temps marteler ses vieux dogmes libéraux qui aggraveront la pauvreté, c’est affligeant. Tout comme le martèlement de ces vieux poncifs apocalyptiques pour appeler à démanteler l’Etat, et assouvir le fantasme absolu du libéral pourri par le fric : « payer moins d’impôts »..

    La dégradation accélérée des services publics. Alors que la dépense publique atteint 57 % du PIB et que plus du quart de l’emploi relève de la fonction publique, la qualité des services rendus par les administrations s’effondre. C’est particulièrement vrai de la sécurité, qui constitue le premier des droits de l’homme. L’explosion de l’insécurité et de la violence, dont Manuel Valls ne nie plus la réalité, n’épargne aucun citoyen ni aucun territoire : elle frappe les classes moyennes, les campagnes, les établissements scolaires, les hôpitaux... La paix civile n’existe plus dans un pays où l’État a perdu le contrôle, de manière sans doute irréversible, de zones et de populations entières, à l’exemple du nord de Paris, de Marseille ou de la Corse. De même, toutes les enquêtes soulignent la chute des performances du système de santé ou de l’éducation, qui, en Europe, occupe désormais la queue du peloton. Plus les impôts augmentent, moins l’État fonctionne.

    http://www.lepoint.fr/editos-du-point/nicolas-baverez/hollande-invente-la-quadruple-peine-19-09-2013-1732942_73.php

    #mauvaise_foi #libéralisme #propagande #editocrates
    #baverez

  • Le laisser-faire est-il libertaire ?, par Serge Halimi (#2013/06)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/06/HALIMI/49177

    En accès libre

    L’un est un philosophe passé des marges de l’édition au statut de référence de la contestation antiproductiviste. L’autre, un normalien de 30 ans tenant séminaire à l’Ecole normale supérieure. Leurs travaux respectifs semblent camper les deux pôles entre lesquels tâtonne la gauche française.

    Jean-Claude Michéa et Geoffroy de Lagasnerie s’opposent sur à peu près tout. Le premier pourfend le libéralisme culturel autant que le libéralisme économique ; le second salue en eux un « foyer d’imagination ». Tous deux s’accordent cependant pour les juger liés. C’est là que réside leur erreur commune.

    #Idées #Histoire #Économie #Politique #Idéologie #Socialisme #Capitalisme #Libéralisme #Néolibéralisme

  • Bernard Dionysus Geoghegan: The Cybernetic Apparatus: Media, Liberalism, and the Reform of the Human Sciences (2012)

    http://monoskop.org/log/?p=9200

    The Cybernetic Apparatus examines efforts to reform the human sciences through new forms of technical media. It demonstrates how 19th-century political ideals shaped mid-20th-century programs for cybernetic research and global science sponsored by the Rockefeller Foundation. Through archival research and textual analysis, it reconstructs how and why new media, especially digital technologies, were understood as part of a neutral and impartial apparatus for transcending disciplinary, ethnic, regional, and economic differences. The result is a new account of the role of new media technologies in facilitating international and interdisciplinary collaboration (and critique) in the latter half of the twentieth century.

    Chapter one examines how political conceptions of communications and technology in the United States in the nineteenth century conditioned the understanding and deployment of media in the twentieth century, arguing that American liberals conceived of technical media as part of a neutral apparatus for overcoming ethnic, geographic, and economic difference in the rapidly expanding nation. Chapter two examines the development of new media instruments as technologies for reforming the natural and human sciences from the 1910s through the 1940s, with particular attention to programs administered by the Rockefeller Foundation. Chapters three and four examine the rise, in the 1940s and 1950s, of cybernetics and information theory as an ideal of scientific neutrality and political orderliness. These chapters demonstrate how programs sponsored by the Rockefeller Foundation, MIT, and other institutions shaped linguist Roman Jakobson’s and anthropologist Claude Lévi-Strauss’s efforts to redefine their fields as communication sciences. Chapter five considers how critics of cybernetics, including Noam Chomsky, Claude Shannon, and Roland Barthes, critically re-evaluated the claims of cybernetics to redefine the relations between technical research and the human sciences.

    A Dissertation
    Northwestern University & Bauhaus-Universität Weimar, 2012
    262 pages

    Author
    Related paper by the author: From Information Theory to French Theory: Jakobson, Lévi-Strauss, and the Cybernetic Apparatus (Critical Inquiry 38, Autumn 2011)

    #cybernétique #libéralisme #médias #sciences_humaines

  • Ouf, ça y est j’ai réussi à peu près à pondre le fruit de ma réflexion sur la question des retraites, et plus globalement de ce qui pose problème avec le, système actuel de « cotisations sociales », qui nous piège et nous condamne à rester tétanisés sur un iceberg en train de fondre, au lieu de nous bouger dans la bonne direction..

    L’épouvantail de la retraite par capitalisation a fini par nous persuader que notre actuel système par répartition était le dernier sanctuaire de la solidarité, encore non colonisée par le système capitaliste et qu’il faudrait préserver à tout prix, sous peine de capitulation irréversible. Le mot « répartition » lui même est joli, il évoque le partage, la solidarité, bref l’opposé du capitalisme individualiste, avare et inégalitaire. Du coup on est prêt à tout sacrifier, à reculer sans cesse, pour conserver cet acquis symbolique, la retraite par « répartition ».
    Mais on répartit quoi au juste dans le système actuel ?
    Attention, ne croyez pas que je veux achever le système par répartition pour ouvrir un boulevard pour la capitalisation. Au contraire, je souhaite mieux répartir encore.

    #autopromo
    #retraites
    #libéralisme
    #fiscalité
    #solidarité
    #PS

    http://opinions-opiniez.blogspot.fr/2013/09/les-vieux-sont-lavenir-des-jeunes.html

  • Licenciés, ils sont obligés de former leurs successeurs polonais - France Info
    http://www.franceinfo.fr/economie/licencies-ils-sont-obliges-de-former-leurs-successeurs-polonais-1130543-2

    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/09/04/1130559/images/ressource/DIL06091131.jpg

    Des salariés drômois récemment licenciés du groupe américain Newell Rubbermaid, fabriquant des stylos Reynolds notamment, vont devoir former leurs successeurs, contre une prime. Des salariés polonais reprenant leurs postes vont arriver dans le département pour suivre une formation dans les prochaines semaines.

    La décision est plus que surprenante. Et la deuxième couche est difficile à avaler pour les salariés drômois du groupe américain Newell Rubbermaid de l’usine de Malissard.

    #Licenciement
    #libéralisme

  • On peut dire sans hésitation que le vrai fascisme, c’est le pouvoir de cette société de consommation

    Pier Paolo Pasolini

    http://www.dailymotion.com/video/xt5e47_pasolini-fascisme-et-societe-de-consommation_webcam


    Une excellente analyse par Max Leroy
    http://ragemag.fr/pasolini-et-le-fascisme-de-la-consommation-25786

    Le régime instauré par le Parti national fasciste était, à l’image de son Guide, bouffon, grotesque et obscène : quincailleries antiques, aigles en feuilles d’or, parades de carnaval et gestuelle pathétique d’un chef d’orchestre sans génie. Et #Pasolini d’estimer que les deux décennies de tyrannie n’eurent au final qu’un impact réduit sur le peuple italien : l’âme du pays n’en fut pas transformée dans ses profondeurs. « Les différentes #cultures particulières (#paysannes, #sous_prolétariennes, #ouvrières) continuaient imperturbablement à s’identifier à leurs modèles, car la répression se limitait à obtenir leur adhésion en paroles. » Le #consumérisme, qu’il identifiait donc à une nouvelle forme de #fascisme (en ce qu’il pénètre les cœurs du plus grand nombre et ravage durablement, sinon irrémédiablement, les #sociétés qui lui ouvrent les bras), se montra en réalité bien plus destructeur : « Aucun #centralisme_fasciste n’est parvenu à faire ce qu’a fait le centralisme de #la_société_de_consommation. Le fascisme proposait un #modèle #réactionnaire et monumental mais qui restait lettre morte. De nos jours, au contraire, l’adhésion aux modèles imposés par le centre est totale et inconditionnée. On renie les véritables modèles culturels. L’abjuration est accomplie. On peut donc affirmer que « la tolérance » de l’#idéologie_hédoniste voulue par le nouveau #pouvoir est la pire des #répressions de l’histoire humaine. »

    Sous couleur de #démocratie, de #pluralité, de tolérance et de bien-être, les #autorités #politiques, #inféodées aux #pouvoirs #marchands, ont édifié un système #totalitaire sans nul autre pareil. L’Histoire est facétieuse lorsqu’elle se rit des paradoxes : Mammon réalisa le rêve de Mussolini. En #uniformisant tout un peuple, le premier mena à bien les desseins les plus fous du second, qui ne sut ni ne put aplanir l’Italie sous les bottes d’un Empire. « Le fascisme, je tiens à le répéter, n’a pas même, au fond, été capable d’égratigner l’âme du peuple italien, tandis que le nouveau fascisme, grâce aux nouveaux moyens de #communication et d’#information (surtout, justement, la #télévision), l’a non seulement égratignée, mais encore lacérée, violée, souillée à jamais. »

    (...)

    L’ouvrage #Divertir pour #dominer (2010) a justement mis en relief « l’ampleur et la sophistication des procédés mis en œuvre par les #industries dites #culturelles pour forger les consciences aux valeurs de l’#hypercapitalisme » : #massification_des_désirs (via l’#endoctrinement_publicitaire), grégarisation sous couvert d’#individualisme, appauvrissement du #lien #social, #mimétisme collectif, #aliénation des #consciences… Ce #dressage généralisé est notamment rendu possible par la #télévision, que Pasolini percevait comme un instrument « #autoritaire et répressi[f] comme jamais aucun moyen d’information au monde ne l’a été » (à l’évidence, le téléviseur n’asservit pas en soi et il serait sans doute possible d’en faire un usage émancipateur s’il ne se trouvait pas « au service du Pouvoir et de l’#Argent »).

    (...)

    Le succès du #régime_consumériste tient en ce qu’il n’a pas recours aux matraques, chères aux gouvernements autocratiques (des monarchies à l’URSS), pour #dresser ses #domestiques. La mise au pas est assurée sans que le sang ne soit versé. #Servitude_volontaire, ou presque : le #capitalisme à la papa, #bourgeois et bedonnant, cigare d’une main et fouet de l’autre, sent la naphtaline ; le voici lifté et relooké, hype et in, cherchant à susciter partout le #désir de ses #sujets. « La fièvre de la #consommation est une fièvre d’obéissance à un ordre non énoncé », énonçait Pasolini en 1974. Un ordre qui, pour reprendre la formulation de Dufour, « réduit l’humanité à une collection d’individus calculateurs mus par leurs seuls intérêts rationnels et en concurrence sauvage les uns avec les autres » (Le Divin Marché) : les églises se sont vidées au profit des centres commerciaux, le salut individuel passe par les biens matériels et les peuples cèdent la place aux troupeaux…

    (...)

    Pasolini s’étonnait, dans ses Lettres luthériennes (sous-titrées Petit traité pédagogique), de l’absence de réactions des #communistes et des #antifascistes, au cours des années 60 et 70, face à l’#hégémonie_marchande et à la #standardisation de l’espèce humaine – #mutation_anthropologique à ses yeux historiquement unique. Cette évolution, que l’on prenait soin de nommer « développement », le répugnait tant qu’il alla jusqu’à utiliser, de façon polémique et nécessairement ambiguë, le terme de « génocide » afin de mettre en évidence le caractère criminel d’un tel #système #économique. Le torrent #ultralibéral et #productiviste charrie l’#éradication des #cultures, des modes de vie, des #particularismes et des #valeurs #millénaires, transformant ainsi les #humains en « #automates laids et stupides, adorateurs de fétiches ». Il signe la mise à mort du petit #peuple cher à l’#écrivain – ce peuple des faubourgs et des champs, des nippes reprisées et des mains râpées, ce peuple qu’il conviait à sa table, autour d’une rime ou d’un tournage.

    Bibliographie :

    –Les écrits corsaires (lecture indispensable) collection Champs-Flammarion

    –Les lettres luthériennes collection Points

    #Capitalisme #Libéralisme #Fascisme #Pier_Paolo_Pasolini #Livres #Vidéo #Italie

    • Je pense pas qu’on puisse dire que le consummérisme est une nouveau fascisme. Le pouvoir des industries culturelle est grand, et il peu être au service de différentes idéologies. Point. Il n’en reste pas moins que ce n’est pas l’hédonisme le coupable, ou le fait que les gens consomme (car ils ont des besoins, ou qu’on leu fait croire), mais bien, qu’il y a des gens qui empêche d’accéder a ce qu’on a besoin par d’autres moyens que la consommation (comme le partage du travail et de la production) et que des gens organise des besoins a partir d’une « bonne capacité » à gérer notre environnement en faveur de leurs intérêts.
      Je crains qu’il y est en fait bcp d’aspect réactionnaire dans ces confusions sur le « consummérisme ».

  • There is no liberal tradition in #South_Africa
    http://africasacountry.com/there-is-no-liberal-tradition-in-south-africa

    #liberalism regards the individual as the ultimate social and political agent, endowed with a number of rights. The ideology also acknowledges that individuals live in societies and are not totally autonomous. Consequently it also recognises a number of societal obligations the individual should fulfil in order to co-exist with others. In the continent of its […]

    #POLITICS #Helen_Suzman #Jan_Smuts #Pallo_Jordan #race #Thomas_Pringle #whiteness

  • Polémique estivale ! Un arrêt de la Cour de cassation est venu invalider un décret du ministère de la justice passé en 2004 par M. Dominique Perben pour suspendre les délais de prescription des peines. Certaines personnes, détenues illégalement entre 2004 et 2012, devraient donc être libérées… Des prisons vidées par une garde des sceaux « laxiste » ?! Mme Christiane Taubira a aussitôt retourné le compliment à l’opposition, au pouvoir en 2004, tout en assurant que la levée d’écrou ne concernait pour l’heure que six individus. Elle aurait pu également rappeler que c’est sous le mandat de M. Perben que l’Etat a commencé à privatiser des prisons, qui n’ont jamais été aussi surpeuplées qu’aujourd’hui. L’occasion de relire cette analyse de Loïc Wacquant.

    Détenus libérés : Taubira contre-attaque et ironise sur le "laxisme" de droite http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/08/07/taubira-contre-attaque-et-ironise-sur-le-laxisme-de-droite_3458573_3224.html

    Privatisations, par Mathilde Du Pasquier (#2004/09)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2004/09/DU_PASQUIER/11455

    La prison comme arme absolue, par Loïc Wacquant
    http://www.monde-diplomatique.fr/2004/09/WACQUANT/11454

    Gavées de discours apocalyptiques sur l’insécurité, l’Europe et la France se sont engagées dans le sillon américain de la privatisation des #prisons et se sont lancées dans une escalade pénale. L’#incarcération est devenue l’arme absolue pour lutter contre les désordres urbains et sociaux. Elle frappe en premier les couches les plus défavorisées. Non seulement elle ne règle aucun problème, mais elle devient un instrument de paupérisation et de marginalisation.

    #Justice #Pauvreté #Société #Criminalité #Libéralisme #France

  • Contre la faillite de Detroit !
    http://www.wsws.org//fr/articles/2013/jul2013/dart-j31.shtml

    Il est clair que Detroit est utilisée comme un banc d’essai pour la casse des #droits et des acquis sociaux gagnés par les travailleurs dans tous les États-Unis. Si les banques de Wall Street réussissent à Detroit, des responsables non élus et des tribunaux de commerce seront utilisés dans tout le pays pour détruire les retraites et l’assurance-santé de millions de pompiers, d’enseignants, d’employés des transports, des hôpitaux et d’autres secteurs étatiques ou municipaux.

    #libéralisme

  • Il y a trop de lois, on protège trop les citoyens, on va tuer l’infonuagique comme ça, on devrait faire comme Singapour, zéro protection des données personnelles pour attirer les clients. Un article du #BSA :

    http://www.euractiv.com/infosociety/overbearing-data-protection-rule-analysis-529494

    #lobbying #libéralisme #capitalisme #informatique_et_libertés #cloud #donnes_personnelles

    • Thomas Boué is director of government relations for Europe, the Middle East and Africa at the Business Software Alliance, a trade association.

      #lol « trade association »

      All agree that by creating a new, more efficient architecture for computing, the cloud offers vast economic benefits. (...) For established companies, this creates cost savings that can be reinvested in the core business. For smaller start-ups, it represents one less obstacle on the path to growth.

      A force de le répéter, va-ton finir par y croire ? #relol

      But while some rightly see the cloud as an opportunity to accelerate commerce and expand global trade in digital services, others harbour more protectionist urges, focused on creating a European fiefdom in the cloud at the expense of global scale.

      Et si on souhaitait pas à tout prix accélérer le commerce, tout simplement ?

      Policymakers must steer away from highly prescriptive, Europe-centric rules that could ultimately sideline the EU from the global cloud market. (...) The cloud is a major economic opportunity, but to capture its full benefit policymakers must navigate in the same direction. A cohesive global marketplace will offer more value than the sum of its parts.

      #rerelol_tue_le_lol

      Je n’ignore pas que ce genre de gargarismes ait cours ni que la « global marketplace » existe mais bon sang, en politique on peut rembarrer les exaspérants dans l’opposition même si ça ne sert à rien, comment on fait avec la #BSA etc ?