• Au Bleuet, la plus grande librairie indépendante de France en zone rurale
    https://www.rfi.fr/fr/culture/20210424-au-bleuet-la-plus-grande-librairie-ind%C3%A9pendante-de-france-en-zone-

    D’abord fermées au début de la pandémie de coronavirus puis considérées comme « essentielles », les #librairies_indépendantes sont en fête ce samedi 24 avril, en France. Le pays peut s’enorgueillir d’avoir su préserver un réseau de libraires en dehors des grandes surfaces culturelles… et ce, grâce à la loi Lang sur le prix unique du livre, dont on célèbre les 40 ans cette année. Exemple de cette exception culturelle à Banon, dans les Alpes de Haute-Provence, dans le sud-est de la France, où se trouve l’une des plus gigantesques librairies indépendantes de France, Le Bleuet.

  • L’année 2021 verra l’approbation légale par le...
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1472

    Parution de "Alertez les bébés ! Objections aux progrès de l’eugénisme et de l’artificialisation de l’espèce humaine

    L’année 2021 verra l’approbation légale par le parlement français, d’un coup de force élargissant à toutes les femmes, fertiles ou stériles, l’accès à la fécondation in labo, prise en charge par une équipe médicale et la sécurité sociale (en attendant les couples d’hommes et les hommes seuls). La même loi autorisera la création d’embryons transgéniques, chimériques, et de gamètes artificiels. Après avoir ouvert la voie, depuis 1978, à la reproduction artificielle de l’humain, le progrès scientifique l’ouvre aujourd’hui à l’amélioration du produit et à l’EGM, l’enfant génétiquement modifié, grâce au tri, aux manipulations et à l’édition génétiques. Derrière les bons sentiments, les chantages à « (...)

    #Librairie_-_Pièces_détachées

  • Un témoignage en live sur la réouverture des #librairies.
    https://twitter.com/jean__michelin/status/1332599677242519552

    Je suis passé devant la librairie de mon quartier juste avant l’ouverture. Une foule immense. Une vieille dame, venue à pied d’Ambert, émue aux larmes. Des familles campent depuis trois jours autour de braseros. Les gens se racontent les romans d’Alexandre Jardin pour patienter.

    Au lever de rideau, bousculade. Un monsieur qui voulait accéder au rayon papeterie est molesté. Il part tête basse, sous les lazzis. Un murmure se répand dans la file d’attente : il parait que les Goncourt sont rationnés

    Un hurluberlu en haillons prétend être Michel Houellebecq. Il fume avec des gestes maniérés et sent assez fort, mais hormis quelques journalistes de chaînes d’info désœuvrés, il n’intéresse pas grand monde.

    Dans le magasin, c’est la panique. Scènes d’empoignade autour d’un présentoir à nouveauté. Pour calmer la foule, le patron donne l’ordre de déstocker les Nothomb de l’année dernière.

    On se retrouve dans quelques heures pour faire le point sur vos conditions de lecture, Jean-Paul.

    Pour faire face à l’affluence historique, la librairie a décidé d’attribuer trois livres au hasard à chaque client.
    A la sortie, le troc fait rage. Un chroniqueur du Masque essaie en vain de refourguer son autobiographie de Youri Djorkaeff. « Même contre un Marc Lévy », dit-il.

    Les habitués du marché noir font leur beurre sous l’œil indifférent de la police.
    Une dame se plaint que les pages de son Julien Gracq n’ont pas été découpées. Un vieux monsieur baisse son masque pour lui murmurer que c’est normal.

    Finalement, un farceur qui vendait à prix d’or des bottins du Puy de Dôme Edition 1994 est interpellé par la police. Il est exfiltré juste à temps pour éviter d’être lynché par la foule.

    Les réseaux sociaux amplifient le mouvement. « Il paraît qu’ils ont reçu des mémoires d’Obama ». Déception devant les étals déjà vides.
    Les gens se relaient dans la file d’attente pour lutter contre le froid.

    Une dame qui a dû s’absenter un instant pour téléphoner a vu la foule se refermer devant elle. Plus aucun des gens avec qui elle a attendu toute la nuit ne semble la reconnaître et personne ne lui laisse reprendre sa place. Elle pleure, un marque page dans les mains.

    On voit aussi de belles scènes d’humanité. Ce vieil homme fatigué qui donne son Harry Potter à un gamin aux yeux immenses et aux joues creuses. Il repart avec le journal de la veille.

    La situation se stabilise depuis quelques instants. Une équipe de volontaires, mouchoir bleu noué autour du bras, organise la file d’attente. Des anciens d’Eurodisney, disent-ils. Une roulante arrive avec de la soupe aux poireaux.

    Un original dans la file d’attente s’essaie à la lecture de Proust à voix haute. Il est arrêté par un voisin un quart d’heure plus tard, avant d’avoir achevé le premier paragraphe.

  • Cinquante éditeurs appellent à “boycotter et saboter le monopole” d’Amazon
    https://www.actualitte.com/article/monde-edition/cinquante-editeurs-appellent-a-boycotter-et-saboter-le-monopole-d-amazon/103688

    Nous ne vendrons plus nos livres sur Amazon.

    Son monde est à l’opposé de celui que nous défendons. Nous ne voulons pas voir les villes se vider pour devenir des cités-dortoirs hyperconnectées. Amazon est le fer de lance du saccage des rapports humains et de l’artificialisation de la vie. Nous devons, sans attendre, boycotter et saboter son monopole.

    Nous ne vendrons plus nos livres sur Amazon.

    Les conditions de travail dans ses entrepôts et en dehors (bas salaires, précarité, cadences exténuantes, pauses réduites, management électronique, chasse aux syndicalistes), son impact écologique (destruction des invendus, bétonisation, utilisation massive d’énergie pour les frets aériens et routiers), l’enrichissement démesuré de son patron et de ses actionnaires sont autant de marques du cynisme du modèle économique et social défendu par cette multinationale.

    Nous ne vendrons plus nos livres sur Amazon.

    Les librairies sont des lieux de rencontre, d’échange critique, de débat, de proximité. Un livre doit pouvoir être défendu auprès de ses lecteurs·rices par un·e libraire, un·e éditeur·rice, un·e auteur·rice et ne pas être invisibilisé par les « meilleures ventes du moment ». Nous ne voulons pas remplacer les conseils d’un·e libraire par ceux d’un algorithme ni collaborer à un système qui met en danger la chaîne du livre par une concurrence féroce et déloyale.

    Nous ne vendrons plus nos livres sur Amazon.

    Diffuser de la pensée critique ne peut se faire par ce type de plateforme. Si nous lisons, publions et défendons des textes, c’est pour affûter nos imaginaires et donner corps à nos refus comme à nos convictions. Nous ne sacrifierons pas notre idée du livre pour un compromis financier. Nous ne nous laisserons pas imposer un futur uniforme et impersonnel.

    Nous ne vendrons plus nos livres sur Amazon.

    Avatar d’un système global, Amazon représente un monde dont nous ne voulons pas et avec lequel il est grand temps de rompre.

    Nous ne vendrons plus nos livres sur Amazon et appelons l’ensemble des maisons d’édition et acteurs·rices de la chaîne du livre à nous rejoindre dans cet engagement.

    #livres #librairie #amazon #édition

    • Les signataires :

      Hobo Diffusion, Éditions Divergences, La Tempête - Éditions, Nada éditions, Éditions du commun, L’Œil d’Or, Les Éditions sociales, Éditions La Dispute, Éditions Grevis, Editions Ixe, Jef Klak, Panthère Première, Tendance Négative, Revue Audimat, La Lenteur, Le Monde à l’envers, Les éditions des mondes à faire, Les Éditions Du Bout De La Ville, HUBER Éditions, Archives de la zone mondiale, Smolny, Éditions Otium, Ici-bas, Éditions Pontcerq, Premiers Matins de novembre, Faces Cachées Éditions, Serendip-livres, Paon diffusion, Les Éditions libertaires, Gruppen editions, Black star (s) éditions, Le Chien rouge, Rue des Cascades, Éditions Dépaysage, Editions Goater, HumuS, Homo Habilis, Tahin Party, L’atinoir, Éditions Adespote, Éditions Blast, Asinamali, Éditions Daronnes, Les Éditions de la Roue, Éditions Noir et Rouge, Les Nuits rouges, Les Éditions de l’Éclisse, Même pas mal.

  • Comment acheter vos livres et BD en ligne auprès des #librairies_indépendantes

    Pendant le confinement, les plateformes de e-commerce ne sont pas votre seule option. Bien au contraire, c’est le moment d’aider les librairies indépendantes. Voici comment faire.

    En cette période de second confinement, nombreux sont les commerces durement touchés, dont les librairies indépendantes. Les livres ou encore les BD sont non seulement des piliers de la culture, mais aussi des ingrédients importants pour notre bonne santé mentale pendant cet isolement qui durera au minimum jusqu’au premier décembre.

    Saviez-vous que, même pendant ce temps, il existe des #alternatives à Amazon ou Fnac pour acheter en ligne et recevoir les livres chez vous ?

    Voici notre guide pour continuer à acheter vos livres, BD et comics auprès des librairies indépendantes, afin de faire vivre ces lieux et emplois essentiels de la culture — et que l’on souhaite tous et toutes retrouver en pleine forme après le confinement.
    Les réseaux de librairies

    Il existe des #boutiques_en_ligne qui sont en fait des réseaux de librairies. Sur ces sites, vous pouvez donc sélectionner le livre qui vous plaît, puis une librairie indépendante de votre choix, et procéder à l’achat. Pour la livraison, vous pouvez opter pour le « #click_and_collect » (commander et aller chercher les produits) et vous rendre à la librairie récupérer le livre en payant sur place (nous vous conseillons d’aller pour vérifier que la librairie choisie procède bien au click and collect en ce moment). Mais ce qui est moins connu : vous pouvez également vous faire tout simplement livrer à domicile par une librairie indépendante.

    Évidemment, sauf en click and collect où il n’y a pas de frais supplémentaires, les envois ont un coût de livraison, de 5 à 7 euros. Ce sont de vrais libraires qui procèdent à l’envoi, ce coût est donc parfaitement normal. Le mieux reste donc de faire des achats groupés, de plusieurs livres. Concernant le prix même du livre neuf, en raison du prix fixe du livre en France, qui limite les réductions à 5 %, même en ligne, vous ne paierez pas plus cher en passant par les librairies indépendantes.

    Ces portails rassemblent des librairies indépendantes dans toute la France :

    – LaLibrairie.com (https://www.lalibrairie.com) : il s’agit d’un des plus vastes réseaux, et la boutique en ligne a l’avantage d’être particulièrement complète et bien pensée (livres français, livres étrangers en VO, jeunesse, BD/comics, DVD/blu-ray). Il y a même des conseils thématiques pour faire des découvertes. Vous avez juste à mettre les livres de votre choix dans votre panier, puis avant le paiement vous pouvez opter facilement pour une livraison à domicile où que vous soyez. Il existe une version rassemblant des librairies du Grand Paris, Librest.
    – Place des Libraires (https://www.placedeslibraires.fr) / Les Libraires (https://www.leslibraires.fr) : deux réseaux qui fonctionnent sur le même modèle. Vous trouvez le livre qui vous intéresse, sélectionnez une librairie, puis choisissez le mode de retrait que vous souhaitez parmi ceux disponibles. La livraison à domicile est souvent pratiquée par au moins quelques librairies sur un même ouvrage, pour un envoi partout en France. Sur ce même principe, pour aider des libraires proches de vous, on peut trouver des versions régionalisées comme Librairies du Sud (https://hop.librairesdusud.com), Libraires en Seine (https://www.librairesenseine.fr), Libr’Aire (Hauts-de-France), Libraires de l’EST (https://www.libr-aire.fr).
    - Librairies Indépendantes (https://www.librairiesindependantes.com) : ce portail fonctionne comme un moteur de recherche, cela signifie qu’il donne accès à tous les réseaux précédemment évoqués et quelques autres. Il faut que vous entriez le titre du livre souhaité puis, sur sa page, section offres, vous aurez une liste de librairies. Dans « services », si vous voyez un petit camion, c’est que la livraison à domicile est possible partout en France. Vous avez juste à cliquer sur le bouton « En stock » pour être redirigé vers la page d’achat.

    La plupart des portails cités précédemment permettent d’acheter des bande dessinées également. Concernant les comics spécifiquement, en VF comme en en VO, et les albums comme les fascicules, ainsi que les mangas Original Comics est l’un des sites de référence — rattaché à la librairie parisienne du même nom, ou encore Album Comics.

    Les sites et réseaux sociaux de vos librairies

    Vous avez peut-être l’habitude de passer chaque jour, semaine ou mois devant votre librairie préférée. Cous n’imaginez peut-être pas que celle-ci a un site internet, alors que, pourtant, elles sont nombreuses à en avoir. Vous pouvez, y compris en temps normal, réserver vos livres de cette façon.

    En cette période de confinement, c’est aussi sur ces sites que vous pouvez aisément retrouver des informations sur les modalités de click and collect mises en place par votre libraire. Mais si vous ne souhaitez pas ou ne pouvez pas vous déplacer, les librairies indépendantes sont de plus en plus nombreuses à procéder également des envois postaux dans toute la France.

    Cette démarche peut s’avérer très importante : quand vous optez pour un achat via un réseau, vous pouvez potentiellement commander via n’importe quelle librairie faisant l’envoi à domicile. Mais faire vivre directement la librairie que vous appréciez ne coûte rien de plus et s’avère utile ! Beaucoup de librairies ont également des réseaux sociaux, sur Facebook, Twitter ou Instagram : n’hésitez pas à leur écrire, la plupart des libraires se rendront disponibles pour vous conseiller, vous orienter, comme si vous y étiez.

    https://www.numerama.com/pop-culture/662145-comment-acheter-vos-livres-en-ligne.html

    #alternative #amazon #livres #librairie

  • Donc depuis hier au milieu de centaines d’appels à rouvrir les #librairies et signer des pétitions pour les sauver, y’a des libraires qui expliquent que ça va aller.
    Peut-être qu’une parole de concernée par la culture ET la santé réussira à se faire entendre ?
    Courage à tou-te-s <3

    " Merci d’arrêter d’appeler à rouvrir les librairies. Les employé-es des librairies sont fatiguées par un travail physique épuisant et ne veulent pas être exposées inutilement au virus. Les appels d’animateur.trices radios, bédéistes, écrivain-es etc ne connaissent pas la réalité des employé.e.s. Ce qui pose notamment la question de qui a accès à la parole (spoiler : pas nous). Nous sommes sur les rotules. Nous savons travaillé comme des dingues depuis la fin du confinement. Les librairies sont pleines à craquer.
    Tout le monde dit que c’est une bonne chose mais pas du tout. On nous touche, les distances de sécurité ne sont absolument pas respectées, les gens ne se lavent pas toujours les mains, certains baissent leur masque pour nous parler. Non ce n’est pas un commerce essentiel et oui, c’est un haut lieu de rencontre entre les gens et donc de contamination. Quant à ceux.celles qui parlent de la Culture avec un grand C. C’est un mythe. La Culture, ce sont des femmes très mal payées, pour la plupart ultra diplômées et donc (très) frustrées.
    Dans la librairie où je travaille certaines ont des doctorats, aucune n’est contente de venir travailler pour cette paye, soit le SMIC. Une petite librairie où le droit du travail n’est pas respecté. On est debout toute la journée,rien n’est prévu question ergonomie, on n’a pas de salle de pause. Je ne détaille pas le reste (bien plus grave) par souci d’anonymat. Et l’inspection du travail ne vient pas. Pas d’inspection du travail, pas de droit du travail. Pas de possibilité non plus de prendre des congés payés en enchaînant les CDD.
    Si vous voulez arrêter notre confinement, payez-nous ! Car voilà le nerf de la guerre.Sinon, laissez-nous tranquille, nous avons besoin de repos. Ce boulot est trop méconnu. Il s’agit d’un travail de manutentionnaire. Et de caissière. Et d’agent.e Amazon (chercher et remettre les livres en rayon). plus d’une tonne de colis en une seule journée), avons sérieusement mal au dos (bonjour les rendez-vous chez l’ostéopathe), des ongles de pied noirs (chariot de plus de 100 kg qui nous roule dessus). Sans compter les micro agressions de la part des client.e.s. Le tout avec le sourire bien sûr (d’ailleurs merci au masque de nous permettre de cacher notre exaspération).
    De toute façon ce confinement est un confinement de classe (je sais, c’est un gros mot mais ce serait bien qu’on parle un peu plus de classe).
    Alors que les cadres télé-travaillent, les livreurs et autres sont sur les routes. Et puis qui a besoin qu’une librairie reste ouverte ? Ceux qui ont les moyens. Quant à la survie de la librairie ? Celle-ci a fait des chiffres d’affaire de dingue (dignes de Noël) depuis la fin du 1er confinement (sans que jamais cela se répercute sur le salaire des salarié.e.s) et nous travaillons déjà à un système de collecte des commandes par les client.e.s. Nous avons travaillé aujourd’hui, retravaillerons la semaine prochaine de manière quasi-normale avec le rideau fermé mais n’avons pas besoin que des hordes de client.e.s nous contaminent. Toutes les librairies ne sont pas en difficulté. Certaines se portent très bien. Et enfin il y a un virus qui circule oui ou non ? Alors ne dîtes plus « j’aurais adoré être libraire » car non vous n’auriez pas aimé être manutentionnaire-caissière au SMIC, avec 10% seulement de votre temps consacré à parler littérature. Ne signez pas de pétition appelant à la réouverture des librairies. Laissez-nous récupérer. On se réjouissait tellement de pouvoir souffler un peu et d’avoir le temps de lire tout ce que nous devons conseiller. Merci. Une libraire épuisée.

    Source sur twi : https://twitter.com/FacheeLa/status/1322590249055326212

    #confinement_de_classe #precariat #salariat #culture

  • Paris, 16.9.20, rencontre avec Paul Rocher à la Librairie Le Monte-en-l’air
    http://www.davduf.net/paris-16-9-20-rencontre-avec-paul-rocher-a-la

    David Dufresne et Paul Rocher à la Librairie Le Monte-en-l’air le 16 septembre La librairie Le Monte-en-l’air accueillera une discussion croisée entre David Dufresne et Paul Rocher, autour des ouvrages Gazer, mutiler, soumettre et Police, le mercredi 16 septembre à 19h30. Librairie Le Monte-en- l’air 2 rue de la mare 75020 Paris #Agenda

  • Contre le confinement morbide. Pour une #épidémiologie populaire - Marseille Infos Autonomes
    https://mars-infos.org/contre-le-confinement-morbide-pour-4946

    Nous pensons qu’à l’heure actuelle, il est tout aussi nécessaire de développer une épidémiologie #politique, critique et peut-être populaire pour pouvoir nous approprier la situation, que de nous opposer à l’infamie des techniques gouvernementales consistant à masquer leurs responsabilités dans cette catastrophe sanitaire en les faisant supporter par l’ensemble de la population. — <a href="https://my.framasoft.org/u/rouge-glace/?4K33XQ&quot ; title="Permalink">Permalink</a>

    #corona #coronavirus #luttes #pandémie #partage_collegues #santé

  • Pour le boycott d’Amazon ! Pour un soutien massif au secteur du livre ! - Libération
    https://www.liberation.fr/debats/2020/03/23/pour-le-boycott-d-amazon-pour-un-soutien-massif-au-secteur-du-livre_17827

    N’en déplaise au ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, face à la concurrence des mastodontes du secteur, il ne faut pas rouvrir les librairies mais les soutenir à tout prix.

    Pour le boycott d’Amazon ! Pour un soutien massif au secteur du livre !

    Tribune. Au quatrième jour de confinement, deux déclarations ministérielles sont venues tour à tour révéler les incohérences de la politique sanitaire et la confusion entretenue par le gouvernement. La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, s’est dite « scandalisée » que le syndicat des artisans du bâtiment ait appelé à fermer les chantiers. Or, ce qui est scandaleux, c’est justement que la ministre s’en indigne. Car c’est bien ce qu’il y a à faire : le confinement. Les démonstrations scientifiques solides et salutaires se multiplient pour démontrer son efficacité exemplaire afin d’enrayer l’épidémie. La protection de la santé vaut aussi pour les ouvriers. Au même moment, le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré réfléchir à rouvrir les librairies. Le Syndicat de la librairie française (SLF) a pourtant indiqué qu’il ne le souhaitait pas. La protection de la santé vaut aussi pour les libraires.

    Nous aimons les livres. Et nous aimons les libraires : leur accueil, leur savoir, leurs partages enthousiasmants. Elles et ils nous manquent, évidemment. La joie ne sera que plus grande de les retrouver quand l’épidémie sera vaincue. Notre solidarité envers les librairies et les maisons d’édition sera alors sans faille : elles en auront bien besoin. Peut-être cette crise grave permettra-t-elle de « changer de base » ? Peut-être sera-t-elle le révélateur décisif d’un système délétère qu’il faudra briser ? Nous l’espérons.

    A lire aussiCommerces essentiels ou pas ? Les libraires divisés

    D’ores et déjà, les débrayages, les grèves, le droit de retrait s’exercent en maints endroits. Et c’est le cas évidemment chez Amazon, cette terrible machine qui, elle, fonctionne à plein régime aux dépens de ses salarié·es, dont la santé est mise en danger. Des enquêtes serrées ont déjà largement démontré les conditions de travail effarantes qui y règnent en temps normal. Elles ont levé le voile sur une situation jugée critique tant les risques psychosociaux sont élevés. Les trois quarts du personnel souffrent de douleurs physiques et déclarent être en état de stress ; un tiers souffre d’insomnies ; un quart reconnaît qu’il lui arrive de pleurer en raison du travail. Au quotidien, la santé de celles et ceux qui travaillent dans l’entreprise d’e-commerce était déjà considérée comme abîmée par un management implacable avec traumatismes à la clé, d’humiliations en brimades et surveillance acharnée. Lors des « pics » de livraisons, comme pour les fêtes de fin d’année, l’entreprise exige de « surperformer », au mépris des règles élémentaires de sécurité. L’agression faite aux conditions de travail tel qu’il se mène aujourd’hui, en temps d’épidémie, est comme le prolongement exponentiel de ce scandale humain au nom d’une logique productiviste à tous crins.

    Amazon employees on strike gather outside the Amazon distribution center warehouse in Saran, near Orleans, France, March 18, 2020. Several hundred Amazon workers in France protested at one of its sites on Wednesday, calling on the online retailer to cease operations or make it easier for employees loath to work during the coronavirus (COVID-19) outbreak to stay away. REUTERS/Mourad Guichard NO RESALES. NO ARCHIVES

    Employés de l’entrepot Amazon de Saran en grève contre leurs conditions de travail face au coronavirus le 18 mars 2020. Photo Mourad Guichard. REUTERS

    Nous voulons dire à Bruno Le Maire : il ne faut pas rouvrir les librairies mais soutenir à toute force le secteur du livre contre cette concurrence monstrueuse qui côtoie l’indignité. Le soutenir bien au-delà des quelques promesses. Les chiffres annoncés sont bien maigres : 5 millions, vraiment ? Alors que les librairies et les maisons d’édition vont tellement souffrir de cette crise grave. Nous ne sommes pas experts en matière budgétaire mais nous connaissons quelques chiffres qui nous font réfléchir à l’ordre des priorités. De grosses entreprises, dont certaines émargent au CAC 40, engloutissent annuellement quelque 5 milliards via le CICE. Cinq millions pour le livre, nous dit-on ? Encore une fois, comparons : l’entreprise Total, dont les profits s’élèvent chaque année à 4 milliards environ et dont le PDG touche à lui seul entre 3 et 4 millions, empoche près de 30 millions grâce au fameux CICE. Nous pourrions aussi parler exonérations fiscales ou bien encore évasion du même nom, et tant d’autres milliards encore. Ou bien, pour évoquer les répartitions budgétaires aux hiérarchies confondantes, rapprocher les 5 millions aux 5 milliards que coûtera le prochain porte-avions.

    Comme lectrices et lecteurs, nous ferons tout pour aider les libraires et les maisons d’édition, par le boycott de mastodontes comme Amazon, par les précommandes, par nos retours heureux en librairie après l’épidémie. Mais cette solidarité élémentaire ne suffira pas. C’est aux pouvoirs publics de prendre des responsabilités à la hauteur de la crise et de faire des choix dignes. Toutes et tous, nous sommes en droit non pas seulement de l’espérer mais de l’exiger.

    Parmi les signataires : Michèle Audin, Étienne Balibar, Ludivine Bantigny, Esther Benbassa, Bertrand Bernard (Les éditions du Détour), Judith Bernard, Éric Beynel, Laurent Binet, Thomas Bout (Rue de l’échiquier), José Bové, Dominique Cabrera, Sophie Caillat (éditions du faubourg), Isabelle et Frédéric Cambourakis (éditions Cambourakis), Patrick Chamoiseau, Johann Chapoutot, Stéphanie Chevrier (La découverte), Vincent Charbonnier, Yves Citton, Dominique Cabrera, Déborah Cohen, Francis Combes (Le Temps des Cerises), Alexis Cukier, Clara Laspalas et Marina Simonin (La Dispute et Les Éditions Sociales), François Cusset, Pierre Dardot, Christine Delphy, Annie Ernaux, Johan Faerber, Dan Franck, Camille Froidevaux-Metterie, Bernard Friot, Anne-Marie Garat, Sylvain George, François Gèze (La découverte), Valentine Goby, Nacira Guénif, Béatrice Guillemard (Chant d’orties), Samuel Hayat, Edmond Janssen (Éditions Delga), Neil Jobard (La magicieuse), Bernard Lahire, Benoît Laureau (éditions de l’Ogre), Charles-Henry Lavielle (Anarchasis), Pierre Lemaitre, Camille Louis, Michael Löwy, Christian Mahieux (Syllepse), Juliette Mathieu (Les éditions du Détour), Gérard Mordillat, Corinne Morel Darleux, Fred Morisse (Le bas du pavé), Olivier Neveux, Gérard Noiriel, Ugo Palheta, Chloé Pathé (Anamosa), Joël Pommerat, Amalia Rama ( eXcès) , Denis Robert, Christian Salmon, Benjamin Stora, Françoise Vergès, Nicolas Vieillescazes (Amsterdam), Sophie Wahnich, Louis Weber (Les éditions du croquant).

    #Librairies #Amazon

  • Egyptian readers mourn ALEF bookstores
    https://www.al-monitor.com/pulse/originals/2020/02/egyptian-readers-lament-loss-of--alef-bookstores.html

    La grosse et très bonne chaîne de librairies Alef ferme ses portes en Egypte. Question très philosohique : vaut-il mieux de bonnes librairies financées par des capitaux islamiques ou pas de librairies du tout. Sissi a tranché.

    In the Cairo International Book Fair, the oldest and largest annual literary gathering in the Middle East, there is one conspicuous absence this year. ALEF, one of the regulars with a huge stand in the past, is no longer there to offer books from small publishers and budding writers. The bookstore chain closed the last of its 37 branches on Dec. 28 after allegations that it was linked to the Muslim Brotherhood.

    For Cairo’s bibliophiles, ALEF was a book lover’s paradise: a good and varied selection of books, good prices and good salespeople with a knack for finding requested books and suggesting new ones to suit customers’ taste.

    #égypte #librairie

  • Un droit à la ville est peut-être possible - Nos rendez-vous - Librest.com
    https://www.librest.com/nos-rendez-vous/15-janvier-2020/4004-un-droit-a-la-ville-est-peut-etre-possible

    Rencontre - débat avec Mickaël Labbé pour son livre : Reprendre place, contre l’architecture du mépris (Payot)

    Présentation de l’éditeur :

    Caméras de surveillance tous azimuts, aires de jeux grillagées, bancs design segmentés en places individuelles, pics et pierres à l’entrée des immeubles... Autant de signaux de suspicion et de mépris que la ville nous envoie. Autant de symptômes d’un espace urbain malade qui se construit contre ses habitants. Un espace aujourd’hui hostile. Cette violence nous affecte tous : de l’exclusion pure et simple des « indésirables », au sentiment de plus en plus fort que la ville ne nous appartient plus, que nous sommes de passage alors que nous y résidons. La ville nous parle. Il est temps d’apprendre à décrypter son langage pour pouvoir reprendre notre place en son sein. Revendiquer notre droit à la ville et exiger de ceux qui la fabriquent - architectes, urbanistes et politiques en tête - qu’ils prennent en compte sa destination véritable : nous, ses habitants, qui peuplons ce lieu de vie que nous appelons notre ville.

    Liens vers la #librairie et son cycle de « causeries urbaines ».
    https://www.librest.com/cycles-evenements/4/les-causeries-urbaines
    https://youtu.be/aGBovMqJT_8

    Pour poursuivre sur l’#architecture_du_mépris #mépris #exclusion #ville #indésirables #surnuméraires

  • #Solidarité avec la #librairie-Publico. | éditions-libertaires.org
    http://editions-libertaires.org/?p=1622

    Fait d’hiver politique consécutif à l’ambiance sociétale du moment (escalade des violences étatiques, matraquage médiatique contre les manifestations populaires) ou acte d’une personne déséquilibrée mentalement ? Peu importe ! La tentative d’assassinat dont a été victime un des animateurs de la librairie Publico (le siège social du Monde Libertaire) le 2 mai dans le XI ème arrondissement de Paris porte un coup rude à cet espace culturel et militant.

    Par delà les messages de solidarité qui affluent ce serait tout à l’honneur des librairies alternatives de lancer un appel pour se rendre à Publico afin d’y apporter un soutien moral voire d’y acheter des livres, des maisons d’édition d’offrir des livres à cette librairie associative dont la fragilité humaine et économique va encore être accentuée.

    D’avance merci !

    Les Éditions Libertaires. (Oléron le 3 mai 2019).

  • A quoi sert une #librairie ?

    https://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-culturel/le-billet-culturel-du-vendredi-10-mai-2019


    À trouver ce qu’on ne cherche pas. Voilà une réponse qui en un sens « tue Amazon ». Elle est au cœur d’un petit livre violet, d’à peine 50 pages, signé de l’étymologiste anglais Mark Forsyth et intitulé « Incognita Incognita ».

    #lecture #savoir #connaissance

  • Envoi de livres français à l’international : la Poste augmente les coûts
    https://www.actualitte.com/article/monde-edition/envoi-de-livres-francais-a-l-international-la-poste-augmente-les-couts/92580

    La rentrée du ministre de la Culture, Franck Riester, commence fort : sollicitée par le député Michel Larive (France insoumise - Ariège), la rue de Valois revient sur la question des frais de port. Le député soulignait que « le tarif préférentiel qui permettait l’envoi à l’étranger de livres écrits en langue française et régionale est mis en péril et avec lui la diffusion de la culture française ».

    C’était en effet l’application d’un tarif du « Livres et bochures », qui fixait à 5 kg le poids maximal pour des envois à coût réduit. Mais la limite a été descendue à 2 kg, entrainant une hausse dès lors que le poids est dépassé. « Il en résulte une augmentation conséquente des prix d’envoi à l’étranger pour les livres en français. »

    Pour les libraires comme les éditeurs, cette hausse de la facture a pour conséquence de réduire les marges, tout en donnant le sentiment que le gouvernement favoriserait les « distributeurs de grande taille ».

    Réviser les prix pour respecter les règles

    Le cabinet du ministre apporte une réponse en demi-teinte. En effet, l’offre Livres et brochures à l’international est un service postal qui n’entrait pas dans le service universel tel que prévu par l’article 15-103 du règlement d’application de la Convention postale universelle.

    L’article en question évoque la possibilité d’une réduction des taxes d’affranchissements, qui ne peut pas aller au-delà de 50 % du tarif à appliquer. Et Franck Riester d’indiquer : « Les tarifs actuels de l’offre proposée par La Poste procurent une réduction nettement plus avantageuse que ce taux. » Si La Poste s’efforce de maintenir des « tarifs [qui] demeurent très abordables », cela ne peut se faire sans respecter les règles établies par la Convention.

    C’est ainsi, explique le ministre, que l’application des dispositions conventionnelles a donc conduit à modifier ses tarifs pour l’offre en question. Et augmenter les prix pour libraires et éditeurs qui y avaient recours.

    Des négociations sont prévues...

    Le ministre assure qu’il se rapprochera de Bercy pour évoquer les difficultés que posent ces nouvelles tarifications, « tant pour les envois à l’international qu’au national ». En effet, ce second point est plus violent encore pour l’interprofession : depuis la révision tarifaire de février 2015, les coûts ont lourdement augmenté.

    Si l’instauration d’un service Frequenceo éditeurs, pour les services de presse, a pu partiellement résoudre le point, les envois commerciaux (vente à distance), coûtent encore très cher.

    Cela dit, faire plier Bercy et La Poste, dont la situation financière est délicate, n’est pas un parcours de santé, tant les résistances sont fortes : « Dès lors, le maintien des offres commerciales avantageuses disponibles pour l’envoi de livres nécessite des efforts financiers partagés, tant de la part de l’entreprise avec la réduction de ses coûts, que de la part des usagers avec des augmentations tarifaires indispensables » indiquait le ministère de l’Économie et des Finances, interrogé sur le sujet en 2017.

    #Edition #Tarifs_postaux #Librairie

  • Benoît Quennedey placé en garde à vue Libraire Tropiques

    Lundi soir, Benoît Queneddey a été placé en garde à vue. Le président de l’Association d’amitiés franco-coréennes serait soupçonné d’espionnage pour le compte de Pyongyang. Les perquisitions ont été nombreuses durant la période d’Etat d’urgence et ont notamment visé des syndicalistes ou des ecolo-anarchistes. Sans compter tous ceux fichés S sur base d’obscurs critères. Par ailleurs, les intimidations se multiplient contre des partis politiques et les militants qui ne marchent pas dans le clous. La garde à vue de Benoît Queneddey est-elle une nouvelle manifestation de la chasse aux sorcières qui semble s’abattre sur la France ?

    Ses proches ont tenu mardi soir une conférence de presse à la Librairie Tropiques à Paris que vous pouvez visionner.
    https://www.youtube.com/watch?v=GnZ5HcsjKYs

    URGENCE civique
    http://www.librairie-tropiques.fr/2018/11/urgence-politique-benoit-quennedey-en-garde-a-vue.html

    Ce matin, Mme Quennedey, la maman de Benoit, http://www.librairie-tropiques.fr/tag/benoit%20quennedey m’a téléphoné de Dijon ...
     
    La police perquisitionnait chez elle ... au domicile familial de Dijon...
     
    Les agents - qui étaient encore chez elle lorsqu’elle m’a appelé- lui ont appris que son fils a été arrêté hier soir en rentrant à Paris, après avoir passé son week-end en famille à Dijon. Cette perquisition chez ses parents en province a donc lieu dans le contexte de sa garde à vue parisienne.

    Ses parents, sa famille, sont très inquiets et n’ont aucune nouvelle de Benoît qui étant en garde à vue ne peut être joint.
     
    Il est très probable, connaissant Benoît Quennedey, que cette interpellation, sa garde à vue, la perquisition au domicile de ses parents et tout ce que nous ignorons encore est en rapport avec les coréens (du sud) réfugiés politiques en France qui sont en eux-mêmes en rapport avec l’association d’amitiés franco-coréennes : http://www.amitiefrancecoree.org dont Benoît est président.
    ( plutôt que pour son adhésion politique au parti ... des Radicaux de Gauche ...)
     
    Il y a manifestement là un abus de pouvoir et des suites sans doute assez scabreuses à prévoir, vu la tournure des dispositions policières déployées et eu égard à la parfaite rigueur, honnêteté et respectabilité de l’intéressé, énarque sérieux, progressiste et consciencieux, travaillant au sénat et qui assume ses diverses responsabilités avec autant de prudence politique que de scrupule et de civisme...

    . . . .
    M. Benoît Quennedey a été arrêté à son domicile, à Paris, hier dimanche soir, au motif de « recueil et livraison d’informations à une puissance étrangère susceptibles de porter atteinte aux intérêts de la nation ».
    J’attends qu’on m’explique quels types d’informations un membre de la commission architecture du Sénat pourrait détenir.

    Je précise que M. Benoît Quennedey a toujours milité pour l’amitié entre les peuples, à commencer par les deux Corée, puis entre celles-ci et le nôtre. L’association qu’il préside a été fondée en 1969. 
    J’ai eu l’honneur de publier récemment son dernier ouvrage « La Corée du Nord cette inconnue » (éditions Delga, 2017) et je peux garantir que M. Quennedey met toutes ses compétences à apporter des informations non confidentielles sur la Corée du Nord, mais peu répercutées sur les médias et fort utiles, pourtant, à améliorer notre connaissance éclairée et pacifique de cette partie du monde.
    Me tenant à votre disposition pour plus d’informations, 
     
    Aymeric Monville,
    éditeur de Benoît Quennedey (éditions Delga)
    EXCLUSIF : les informations secrètes livrées à la Corée par l’espion du Sénat.
    http://www.librairie-tropiques.fr/2018/11/urgence-politique-benoit-quennedey-en-garde-a-vue.html

    Comme nous n’avons pas appris grand chose depuis hier soir ( voir urgence civique ), sinon que Macron « himself » était aux manettes ... Puisqu’en fait c’est nous qui avons révélé cette affaire à la presse, à la demande des parents de la victime. Nous avons jugé que pour désamorcer cette loufoquerie absurde et honteuse ( et très dommageable à notre ami Benoît qui reste au secret pour une durée indéterminée ), la chose décisive était de révéler à la presse la nature des « informations livrées à une puissance étrangère susceptibles de porter atteinte aux intérêts de la nation ».

    Les voici donc, puisqu’elles ne sont ni secrètes ni vraiment nouvelles (et encore moins « secret défense ») , ayant été diffusées il y a plus d’un an, au titre de bande annonce d’une des rencontres d’éducation populaire animées par Benoît à la librairie réfractaire (à la connerie politique et médiatique ambiante).

    Jugez vous-mêmes : Trailer Corée 1
    https://www.youtube.com/watch?v=Cy-iYJdtafc

    #Benoît_Quennedey #Librairie_Tropiques #Corée #répression #police #surveillance #France #Sénat

  • #Librairie_du_Boulevard à #Genève

    RECOUVRONS LA HAINE PAR DES MESSAGES DE SOUTIEN ET D’OUVERTURE ! La vitrine de la Librairie du Boulevard de la rue de Carouge a été brisée et taguée avec des messages fascistes. Poser votre message de soutien, le fascisme n’a aucune place, ni à Genève, ni ailleurs.


    https://twitter.com/Dan_Acher/status/1052552320066707456


    #librairie #fascisme #attaque #attaque_fasciste #résistance

  • Lille : La librairie Meura elle aussi attaquée
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/lille-petits-commerces-victimes-vague-vandalisme-cambri

    Qui en veut aux petits commerces lillois ? Après avoir subi des dégradations dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23, la librairie Meura, située rue de Valmy, a de nouveau été « visitée » cette nuit (26 Septembre ?) , a indiqué la librairie indépendante sur son compte Facebook.
    https://www.facebook.com/librairiemeura/photos/pb.167816196572383.-2207520000.1538120641./2090427327644584/?type=3&theater

    Une enquête a été ouverte, mais on ignore à ce stade si le ou les malfaiteurs se sont attaqués délibérément à ces librairies ou s’ils visaient les petits commerces sans discrimination.
     

    Moi, je ne peux pas faire face à des surcoûts comme ça

    Lylia Haït-Menguellet prévoit en tout cas de renforcer sa sécurité : grilles, vitrines renforcées, caméra... « C’est très coûteux de mettre des équipements qu’on voit habituellement dans des structures comme des banques » regrette-t-elle. « Moi, je ne peux pas faire face à des surcoûts comme ça... » 

    #Lille #violences #livres #librairies

  • La nuit des libraires : Témoignage d’un ancien libraire indépendant - CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales
    http://cqfd-journal.org/La-nuit-des-libraires-Temoignage-d

    Même s’il se flatte de choisir en toute indépendance les livres qu’il va essayer de conseiller, le libraire indépendant est sous cette pression. À moins que sa librairie ne soit pensée comme devant lui coûter de l’argent au lieu d’en rapporter, il ne peut se permettre de mépriser les livres dont « on » parle s’il veut garder une clientèle plus étoffée qu’une poignée de lecteurs « exigeants ». Son indépendance est donc toute relative, conditionnée par ce compromis. Car ce « on » a des moyens marketing énormes que n’ont pas les petits éditeurs : budgets de pub considérables, attaché.e.s de presse efficaces, copinages dans les médias (voire carrément certains journalistes dans leur « écurie »), représentants commerciaux mordants, etc. Le poids de cet appareil explique que sur les presque 1 500 éditeurs existant en France, les 5 grands groupes (Hachette-Lagardère, Planeta-Editis, Madrigall-Gallimard, etc.) possédant environ 200 éditeurs réalisent à eux seuls 85% des ventes. Face à ce rouleau compresseur, la marge de manœuvre des libraires reste au final aléatoire : malgré l’imagerie que défendent certaines petites échoppes pour se distinguer des chaînes et autres gros « empileurs de livres », ce n’est pas la passion qui commande, mais la trésorerie.

    #livre #librairies #Amazon #culture

  • Dans les #quartiers_populaires, les #bibliothèques transformées en #médiathèques incarnent une volonté de #démocratie_culturelle. Or les ouvriers et les jeunes de ces quartiers se sentent souvent peu concernés par cette offre qui se veut « de qualité ».

    http://sms.hypotheses.org/8718

    #quartier, #populaire, #bibliothèque, #médiathèque, #démocratie, #culture, #culturel, #ville, #lecture, #librairie