• Il n’y a pas d’espace #safe !
    https://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2016/06/12/il-ny-a-pas-despace-safe

    Ces derniers mois il m’est arrivé deux histoires d’agressions sexuelles, et comme je suis une connasse de féministe et que je suis persuadée que le silence est notre pire ennemi, je me motive à écrire pour les raconter, pour qu’on … Continue reading →

    #ANTISEXISME #agression_sexuelle #comportement #consentement #espace_safe #féminisme #patriarcat #sexisme #viol

  • « Femmes incomplètes », « sang impur », « complot mondial »… L’inquiétante dérive turque

    Les femmes turques pensaient avoir tout entendu, depuis l’interdiction de rire en public « au nom de la décence », proférée en août 2014 par l’ancien vice-premier ministre turc, Bülent Arinc, jusqu’aux exhortations incessantes du président, Recep Tayyip #Erdogan, à ce que chacune d’elle, en âge de procréer, mette au monde « au moins trois enfants ».

    http://www.lemonde.fr/international/article/2016/06/11/femmes-incompletes-sang-impur-complot-mondial-l-inquietante-derive-turque_49

    #femmes #Turquie #sexisme #patriarcat

  • Sisyphe - Masculin/Féminin - Quand la science naturalise l’ordre social
    http://sisyphe.org/spip.php?article4296

    « Dans le langage scientifique comme dans le langage trivial, prévalent comme des fondements non questionnables, des catégories sexuées dualistes où géométrique est supérieur à sensible, abstrait à concret, rapide à lent comme masculin l’est à féminin (...) La grille de lecture avec laquelle nous fonctionnons est toujours celle immuable et archaïque, des catégories hiérarchisées ... » (Françoise Héritier, « Masculin/Féminin II : dissoudre la hiérarchie », 2002, éditions Odile Jacob)

    Objectif/subjectif ou la science comme point de vue masculin

    Masculin, féminin, sont, chez Homo sapiens sapiens, des qualificatifs servant à préciser le genre. Genre qui, en l’occurrence, n’est pas l’ensemble des êtres vivants situés entre la famille et l’espèce que les classifications phylogénétiques ont pour habitude de regrouper, réunissant ainsi, par exemple, le chien, le loup et le coyote dans le genre canis, mais genre qui représente l’une des deux formes que revêt le vivant humain : l’homme, la femme, êtres sociaux tout autant l’un que l’autre. Le genre est ainsi une sorte de vrai-faux cache-sexe, une « construction sociale naturalisée » (1), un des principes de division fondamentaux (2) de la vision anthropique du monde.

    Dans le langage, cependant, comme dans le mythe d’Aristophane (3), il y a trois genres qui, par tradition, bousculent l’ordre alphabétique : masculin, féminin, neutre. Le langage véhicule les représentations sociales d’une culture, il n’est, par conséquent, jamais réellement neutre, la preuve en est que le masculin l’emporte toujours sur le féminin. Il est aussi remarquable que les hommes occupent à la fois l’espace indéfini c’est-à-dire neutre et l’espace masculin. Le masculin et le neutre sont coextensifs au niveau du langage, donc de la pensée. L’espace des femmes est celui et le seul réellement marqué du point de vue du genre, de l’éternel féminin. Si le masculin a une posture neutre, objective, une posture de sujet, une posture de moi, a contrario, le féminin a celle de l’autre à ce sujet, celle de l’objet et de l’objet d’étude.

    Or, la posture neutre supposée garantir l’objectivité, c’est-à-dire la relation non située et distanciée au monde, est la posture de la science. Pratique dont la méthode, depuis Descartes, consiste à transformer les êtres en machines, c’est-à-dire en objets. La science exprime, de la sorte, le point de vue masculin sur le monde, ce point de vue singulier qui a prétention à l’universel et a le pouvoir de réifier l’univers pour mieux l’objectiver, le connaître et le maîtriser.

    #patriarcat #sciences #objectivité #genre #révisionnisme #male_gaze #androcentrisme

  • Les « #partizanke », ces femmes qui ont combattu le #fascisme et le #patriarcat

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, plus de 100 000 femmes rejoignirent les rangs des #partisans de #Tito pour combattre les occupants nazis et fascistes. Après la libération, elles furent d’ardentes militantes du socialisme yougoslave et de l’égalité des sexes. 70 ans plus tard, une nouvelle génération de militantes reprend leur héritage à son compte pour s’opposer au retour des valeurs nationalistes et conservatrices.


    http://www.courrierdesbalkans.fr/articles/les-partizanke-ces-femmes-qui-ont-combattu-le-fascisme-et-le-patr

    #femmes #guerre #ex-Yougoslavie #résistance #Yougoslavie

  • CADTM - Comment le #patriarcat et le #capitalisme renforcent-ils conjointement l’#oppression des #femmes ?
    http://cadtm.org/Comment-le-patriarcat-et-le

    L’oppression des femmes est très ancienne : elle préexiste au capitalisme qui est aussi un système d’oppression mais plus global. On appelle « patriarcat » l’oppression que les femmes subissent en tant que femmes de la part des hommes. Cette oppression se reproduit de multiples façons au delà de l’aspect strictement économique : par le langage, la filiation, les stéréotypes, les religions, la culture… Cette oppression prend des formes très différentes selon par exemple qu’on vit au Nord ou au Sud de la planète, en milieu urbain ou en milieu rural.

    La révolte contre l’oppression ou l’exploitation ressentie ne débouche pas ipso facto sur la mise en cause du patriarcat (la classe ouvrière opprimée ne décide pas non plus ipso facto de mettre fin au capitalisme et, pourtant, il est plus « facile » de réagir à l’oppression du patron qu’à celle du compagnon). Pour cela, il faut encore pouvoir se débarrasser des explications les plus courantes, qu’elles soient d’inspiration physiologique (appareil sexuel ou cerveau différent) ou psychologique (caractère passif, docile, narcissique, etc.) pour déboucher sur une critique politique du patriarcat, en tant que système de pouvoir dynamique, capable de se perpétuer, et qui résiste à toute transformation de son noyau central : la suprématie des hommes |2|.
    Être féministe, c’est donc prendre conscience de cette oppression et, ayant pris conscience que c’est un système, travailler à le détruire pour permettre l’émancipation (la libération) des femmes.

  • Comment l’Eglise de #France exfiltre en silence ses prêtres pédophiles
    https://www.mediapart.fr/journal/france/280516/comment-l-eglise-de-france-exfiltre-en-silence-ses-pretres-pedophiles

    “Congés sabbatiques”, mutations silencieuses à la campagne ou à l’étranger, réintégrations et promotions dans une nouvelle paroisse ou un autre diocèse. C’est un véritable mode opératoire que l’on observe dans la majorité des affaires de #pédophilie au sein de l’Église de France. Dans le silence des évêchés, sans que la justice civile ne soit saisie.

    #Cardinal_Philippe_Barbarin #église

  • Le Kamasutra et ses publics
    http://www.laviedesidees.fr/Le-Kamasutra-et-ses-publics.html

    Le Kamasutra écrit au IIIe siècle n’est pas seulement un ouvrage érotique : c’est aussi un traité d’art de vivre pour les citadins aisés, quelle que soit la caste à laquelle ils appartiennent, quelle que soit leur sexualité, et qu’ils soient étalon, taureau ou lièvre, éléphante, jument ou hase.

    Livres & études

    / sexualité, #ville, #richesse

    #Livres_&_études #sexualité

  • Toulouse : concert d’information sur les #langues minorisées et les luttes qui les entourent
    http://lahorde.samizdat.net/2016/05/18/toulouse-concert-dinformation-sur-les-langues-minorisees-et-les-lu

    Les ami.e.s de Kartier Libre, collectif anarcho-punk toulousain, organise une journée d’information sur les langues minoritaires et les luttes qui les entourent. L’occasion d’aborder des thématiques trop souvent mises à l’écart par les organisations de gauche autoritaire et républicaine. Journée d’information sur les langues minoritaires et les luttes qui les entourent, au Communard, puis à [&hellip

    #Initiatives_antifas #antifa #breizh #capitalisme #colonialisme #culture_populaire #euskalherria #occitania #patriarcat #racisme

  • 8 Mai : un village breton rend hommage à trois femmes assassinées - Le Point - Source AFP - Publié le 08/05/2016
    Une centaine de personnes ont assisté au dévoilement de la plaque qui commémore trois "victimes innocentes de l’épuration sauvage".
    http://www.lepoint.fr/societe/8-mai-un-village-breton-rend-hommage-a-trois-femmes-assassinees-08-05-2016-2

    Le 4 août 1944, en Bretagne, alors que les Allemands venaient de fuir la base de radars qu’ils occupaient en dehors du village, un groupe de résistants de la dernière heure s’empare de trois femmes, dont une mère et sa fille, au prétexte qu’elles y travaillent pour l’armée allemande. Près de 72 ans plus tard, le village breton de Monterfil a rendu pour la première fois un hommage officiel, en ce 8 mai, à ces trois femmes sauvagement assassinées à la Libération. Une plaque et une gerbe de fleurs blanches avec trois prénoms ont été déposées : Marie, Germaine et Suzanne . Dans une ambiance recueillie, une centaine de personnes ont assisté au dévoilement de la plaque qui commémore trois « victimes innocentes de l’épuration sauvage » sur le monument aux morts de la commune de 1 300 habitants, à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Rennes.

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    L’oubliée de Monterfil devient héroïne de roman
    Monterfil - Publié le 01/03/2016
    http://www.ouest-france.fr/bretagne/monterfil-35160/loubliee-de-monterfil-devient-heroine-de-roman-4065010

    Leurs fantômes sont réapparus à l’été 2014… Avec eux, l’histoire de Suzanne, Germaine et Marie , ces trois femmes torturées et pendues avant d’être enterrées à la sauvette dans un bois, à la Libération en août 1944, à Monterfil, à l’ouest de Rennes. Une marche blanche avait fait rejaillir des souvenirs que d’aucuns pensaient - ou voulaient - enfouis au plus profond de la mémoire collective.

    C’est à cette occasion que François Lesourd, installé en Picardie, avait appris le destin tragique de sa grand-mère, Suzanne. Il a remué ciel et terre pour réhabiliter son aïeule.

    De cette histoire singulière et encore mystérieuse, Pierre Commeine a échafaudé un roman, baptisé L’Oubliée de Monterfil.

  • Un nouveau recul pour les droits des femmes : le divorce sans juge | Patric Jean
    http://www.huffingtonpost.fr/patric-jean/recul-droit-femmes-divorce-juge_b_9855904.html

    C’est par un simple amendement auprès de la commission des lois de l’Assemblée nationale que le ministre de la Justice a provoqué les prémices d’un tremblement de terre dont personne ne semble mesurer les prochains dégâts. Le divorce sans juge aura des conséquences dramatiques pour les femmes victimes de violences conjugales et leurs enfants. Il s’agit d’ailleurs d’une ancienne demande des mouvements masculinistes.

    Hommes violents, femmes sous emprise : exit le juge, place à la loi du plus fort

    En effet, lorsqu’un couple désire divorcer sans qu’aucune violence n’ait été commise, on peut accepter l’idée qu’une signature au bas d’un document suffise à rendre à chacun sa liberté. La difficulté vient du fait que la procédure de divorce doit régler de très nombreux aspects aux conséquences incalculables : la résidence des enfants, la pension alimentaire, la prestation compensatoire, le partage des biens, l’attribution du domicile, etc. Or, les études montrent que dans de très nombreux cas, l’une ou l’autre forme de violence conjugale (psychologique, physique, sexuelle, économique et souvent plusieurs à la fois) existe dans le couple sans être révélée à la justice. Autrement dit, les parties ne sont pas sur un pied d’égalité pour négocier.

    C’est pourquoi, la loi prévoit que « le juge homologue la convention et prononce le divorce s’il a acquis la conviction que la volonté de chacun des époux est réelle et que leur consentement est libre et éclairé. » La procédure prévoit d’ailleurs que le juge rencontre d’abord les époux séparément pour vérifier leur volonté de divorcer mais aussi cette volonté dans chacune des modalités du divorce. Le manque de formation des magistrats à ces questions a souvent été dénoncé. Un lent travail de formation continue se met en place en France. Mais ce problème sera définitivement réglé si, selon la volonté du ministre Urvoas, la présence d’un juge n’est plus obligatoire pour prononcer un divorce.

    Qui empêchera un homme violent de forcer sa future ex-compagne à consentir à signer une convention que lui-même aura rédigée ? Comment une femme sous emprise (le principe de base de la violence conjugale) pourra t-elle s’opposer à la formule de garde des enfants qu’un homme lui imposera ? La loi prévoyait que le juge « peut refuser l’homologation et ne pas prononcer le divorce s’il constate que la convention préserve insuffisamment les intérêts des enfants ou de l’un des époux. » Exit le juge. On réglera le problème entre soi sans aucun garde-fou.

    1 femme sur 10 déclare avoir été victime d’une forme de violence conjugale dans les 12 derniers mois

    #divorce #domination #discrimination #masculinisme #injustice #patriarcat

  • El matrimonio como indulto de abuso sexual contra menores de edad | Internacional | EL PAÍS
    http://internacional.elpais.com/internacional/2016/05/06/mexico/1462565899_296452.html

    En México, el sexo con un adolescente se castiga con cárcel, ya sea forzado o consentido bajo engaños. Si el adulto es una figura de autoridad gubernamental, escolar o religiosa, la pena es mayor. Pero hay una excepción: en tres entidades del país, el adulto queda exonerado si se casa con el menor. Los expertos califican esta regla como retrógrada y violatoria de los derechos de los niños, además de que contraviene varios mecanismos internacionales que México ha firmado y está obligado a cumplir.

    Comme quoi l’islam, quoi qu’en disent nombre de nos «experts», n’est pas la seule religion (révélée) à être aussi misogyne... Vous vous souvenez peut-être de tous les articles écrits il y a quelque temps contre la charia barbare qui proposait le pardon à un violeur s’il épousait sa victime ? Le très catholique Mexique en fait autant, en toute «légalité»...

    #viol #mexique #islam

    • Dans les états de Campeche, Sonora et Basse-Californie. Dans les deux derniers, pour qu’il y ait délit il faut de plus que la victime soit « une femme chaste et honnête »

      Los Estados de Sonora, Campeche y Baja California contemplan en sus códigos penales sanciones de entre tres meses y seis años de prisión a quien “realice cópula” con una persona mayor de 14 años y menor de 18, pero los tres otorgan el indulto al abusador si contrae matrimonio con el adolescente. En los norteños Sonora y Baja California, además, los adolescentes varones y las víctimas de explotación sexual quedan desprotegidas, pues el delito de estupro (sexo con adolescentes) está tipificado como la cópula con “una mujer” menor de 18 años, “casta y honesta” o “que vive honestamente”.

    • Comme quoi l’islam, quoi qu’en disent nombre de nos « experts », n’est pas la seule religion (révélée) à être aussi misogyne...

      @gonzo Tu fait exactement la même chose que les « experts » que tu dénonce. Tu te sert du machisme de tes opposants politiques pour excusé ou atténué celui de ton groupe politique et tu partage avec ceux que tu dénonce la même indifférence à ce que subissent les femmes survivantes du viol. Car ce que tu relève de l’info ici, c’est pas de dénoncé la culture du viol dans les religions « révélées », ou de t’intéresser à ce que vivent ou ressentent les femmes dans des contextes pourris par les « révélations » d’un livre de merde qui cause le malheur de femmes du Maroc autant qu’au Mexique. Non la seul chose que tu trouve à dire c’est « vous voyez y a pas que mes frères qui s’amusent à torturer les femmes, nananère ».

      Je ne voie pas de difference entre ton commentaire qui instrumentalise les victimes de viol pour une autre cause, et celui des fachos racistes au sujet des viols de masse à Cologne qui instrumentalise les victimes de viol pour une autre cause.

      #opportunisme #instrumentalisation #macho_de_gauche

    • Je ne vois ni atténuation ni excuse dans les propos de Gonzo. J’y vois pour ma part (je suis un mâle, et je suis en train de soutenir un mâle, évidemment par solidarité patriarcale), une recension de faits, et la remarque que ce qui fait se pâmer toute l’éditocratie dans un cas, ne provoque pas le moindre début de désapprobation dans l’autre cas. Si faire ce genre de constat, c’est excuser ou atténuer, j’ai envie de dire que j’ai l’impression de lire Sarkozy ou Valls en train d’expliquer qu’expliquer c’est excuser...

    • C’est claire que l’intention de @gonzo était ici de dénoncé la culture du viol et pas du tout de faire un comparatif entre le machisme des lois mexicaines cathos et celui des lois marocains musulmanes. J’ai vraiment l’esprit mal tourné d’avoir cru ceci.
      Merci pour cette leçon de lecture rationnelle de ce qui n’est pas écrit, c’est très instructif.
      #fraternité #deni

    • Est-ce qu’il y aurait une formulation meilleure (je suppose que oui évidemment) qui permettrait de dire plus ou moins :
      1) « parlons du machisme et de la violence envers les femmes dans la culture musulmane et/ou arabe mais parlons-en aussi dans la culture catholique car on en parle beaucoup moins dans les médias »
      2) et en faisant la remarque que bizarrement dans les médias on ne parle quasiment que du côté « musulman/arabe » (car c’est l’une des choses formulées : l’instrumentalisation du problème de la violence envers les femmes pour ne stigmatiser que les musulmans ou arabes)
      3) et cela sans donner l’impression d’atténuer le premier morceau (celui de la violence qui existe aussi du côté musulman et/ou arabe) ?

      Quelle(s) formulation(s), quelle(s) manière(s) de tourner les phrases, permettraient de faire ces remarques dans le même paragraphe (pas dans des textes différents) ?

      Ça doit bien être possible de dire ça sans instrumentalisation et sans être désobligeant.

  • Les rabbins et le divorce -
    Oded Guez est un « refuznik » du divorce : ce juif pratiquant a préféré disparaître que d’accepter la séparation demandée par son épouse qu’il battait.
    De notre correspondante à Jérusalem, Danièle Kriegel
    Modifié le 01/05/2016
    http://www.lepoint.fr/monde/les-rabbins-et-le-divorce-01-05-2016-2036156_24.php

    Un tel appel des juges du tribunal rabbinique est rarissime. Dans leur communiqué, diffusé avant la Pâque juive, ils demandent au public de les aider à localiser Oded Guez. En plus de la photo de l’intéressé, un numéro de téléphone est mis à disposition pour toute personne ayant des informations permettant de le retrouver. Mais pourquoi cet avis de recherche peu banal ? Eh bien Oded Guez, docteur en physique de son état, est un « refuznik » du divorce. Il ne veut pas accorder à son épouse - réfugiée avec ses deux enfants dans un abri pour femmes battues – le « Gett », l’acte de divorce selon la Halacha, la loi juive. Jusqu’ici, rien n’y a fait. Même pas les sanctions dont il est l’objet depuis de longs mois de la part du Rabbinat, à commencer par l’ostracisme. Une véritable mise au ban sociale, professionnelle et religieuse. Personne ne doit lui parler. Aucune synagogue n’a le droit de le recevoir, car il lui est interdit de lire la Torah et de célébrer une cérémonie religieuse ; quant aux deux universités qui l’employaient, elles ont été priées de le licencier, ce qui fut chose faite assez rapidement. Fait rare, le Rabbinat a, de surcroît, autorisé le « Shaming ». Autrement dit la publication sur les réseaux sociaux de son nom et de sa photo.
    Un statut peu enviable

    Préférant disparaître plutôt que céder, ce juif pratiquant, inscrit aussi au département d’études de la Torah à l’université religieuse de Bar-Ilan, près de Tel-Aviv, ne s’est pas présenté à la dernière audience fixée par le Beth-Din (tribunal rabbinique) pour le réexamen du dossier de divorce. Une absence qui a provoqué l’ire de la cour. D’où l’appel au public, justifié, disent les autorités rabbiniques, par une préoccupation majeure à l’égard de l’épouse, qui pourrait devenir, compte tenu de la disparition de son conjoint, une femme « Agouna », littéralement en français « une femme entravée », « enchaînée aux liens du mariage » . Il lui serait alors interdit, selon la loi juive, de se remarier ou d’avoir des enfants, car ceux-ci seraient considérés comme des « Mamzers », vulgairement des « bâtards », un statut peu enviable au regard du judaïsme. Ces enfants illégitimes sont en effet considérés comme non-juifs. Ils ne peuvent se marier qu’entre eux, et cela de génération en génération.(...)

    #divorce

  • Enfance en danger, inceste : le pavé dans la mare d’une pédopsychiatre toulousaine « Article « Côté Toulouse
    http://actu.cotetoulouse.fr/enfance-danger-inceste-pave-mare-pedopsychiatre-toulousaine_34714

    « Dans les situations de maltraitance et/ou de séparation du couple en France, il est de plus en plus difficile de protéger un enfant. » L’avertissement est signé de la pédopsychiatre toulousaine Eugénie Izard, qui a co-dirigé, avec la psychologue clinicienne Hélène Romano, un livre choc sur l’état de la protection de l’enfance dans l’Hexagone intitulé Danger en protection de l’enfance : dénis et instrumentalisations perverses.
    Justice et parole de l’enfant « instrumentalisées »

    Présidente du réseau national Reppea (Réseau de professionnels pour la protection de l’enfance et l’adolescence), le docteur Izard, l’une des dix spécialistes à contribuer à l’ouvrage (en compagnie d’un autre Toulousain, le psychologue Illel Kieser ‘L Baz), est habituée à mettre les pieds dans le plat sur ce sujet tabou, ce qui lui vaut quelques inimitiés chez certains de ses confrères.

  • Dieu a tué 2,8 millions de personnes dans la Bible

    http://www.slate.fr/story/117235/dieu-assassin

    Les justifications morales de ces meurtres divins de masse sont souvent faibles, voire inexistantes.

    Steve Wells est l’auteur d’un livre que tout bon catholique devrait lire. Dans Drunk With Blood : God’s Killings In The Bible (qu’on pourrait traduire par « Ivre de sang : les meurtres de Dieu dans la Bible ») il dénombre et analyse tous les meurtres et exécutions de Dieu. Le résultat est effarant : lorsqu’on se contente de regarder les assassinats et génocides pour lesquels il existe un décompte précis, on arrive au chiffre phénoménal de 2,8 millions de morts, résume Vocativ.

    La Bible est pleine de meurtres qui apparaissent comme tout bonnement injustes, explique Steve Wells. Lorsque le peuple d’Israël se plaint à Dieu de n’avoir ni eau ni nourriture, la réponse de « Yahweh », qui se comporte alors comme un autocrate qui ne supporte pas les critiques, est d’envoyer des serpents brûlants pour anéantir les plaignants (Livre des Nombres, 21-6). Dieu, ce tyran, tua aussi 14.700 hommes qui s’étaient plaints qu’il avait tué des hommes pour rien. Il ne fait pas bon critiquer le divin…

    Ce qui fait dire à Steve Wells :
    « Je ne vois pas comment quelqu’un peut lire ceci et penser : “Ah, ok, c’est bien. Je pense que Dieu a réellement perpétré ces meurtres et ça ne me dérange pas.” Je pense que la plupart des fidèles ne les connaissent pas, ou bien qu’ils choisissent de les ignorer. »

  • Panama Papers et féminisme
    http://hypathie.blogspot.fr/2016/04/panama-papers-et-feminisme.html

    La fuite des Panama Papers publiée par un consortium de journalistes et leurs journaux affiliés, sous forme de feuilleton, fait les gros titres de la presse mondiale. Des noms célèbres sont cités : des chefs d’entreprises, des dirigeants de clubs de foot, des artistes talentueux et... des ministres et premiers ministres, mandatés par leurs peuples pour gérer et conduire leurs pays respectifs, qui... dépouillent leurs concitoyens de l’argent de l’impôt en plaçant leurs avoirs dans des paradis fiscaux, preuve qu’ils n’hésitent pas à trahir les intérêts mêmes de celles, ceux, qui votent pour eux. Les personnes citées dans ces documents sont en immense majorité des hommes.

    Deux photos « all male panel » illustrant la mainmise masculine sur le pouvoir :

    Salle de marché des matières premières : notez qui joue au casino avec le blé, le riz, le maïs, le sorgho, denrées alimentaires de première nécessité, le chocolat, le coton...

    Photo récente de François Fillon aux débats d’HEC, Hautes Etudes Commerciales Paris. Cherchez les femmes...

    Pourquoi les Panama Papers sont-ils une question féministe ?

    Les hommes ont les richesses et tiennent les leviers de pouvoir et de décision à peu près partout : entreprises, dont les banques, partis politiques, gouvernements et instances internationales. Pendant que les femmes, elles, continuent à assurer 75 à 80 des corvées de la planète sans reconnaissance, sans rémunération, ni inclusion du fruit de leur travail dans les PIB masculins marchands. Donc, les femmes sont corvéables à merci ET pauvres, tenues sciemment dans cet état : imaginez qu’elles aient autant de temps libre que les hommes pour faire de la politique, elles menaceraient directement le médiocre pouvoir masculin. Quand, en plus, elles tiennent une boutique ou une échoppe, une ferme ou un jardin produisant des surplus qu’elles peuvent vendre au marché pour payer, par exemple l’éducation de leurs enfants, elles paient des taxes sur leur chiffre d’affaires. Pour elles, pas d’échappatoire : elles n’ont pas les connaissances ni les fréquentations nécessaires, et leurs avoirs sont trop petits pour intéresser la finance mondialisée où le ticket d’entrée est élevé.

    #patriarcat #capitalisme #féminisme #virilité #fraternité #bourse

  • « Panama papers » : l’offshore, antichambre des divorces
    http://www.lemonde.fr/panama-papers/article/2016/04/09/panama-papers-l-offshore-antichambre-des-divorces_4899039_4890278.html

    Ce sont presque toujours des hommes, et parmi le 1 % des plus riches du monde, qui font appel à Mossack Fonseca pour protéger leur fortune des appétits de leur moitié. Et le cabinet panaméen accepte sans sourciller. Les « Panama papers » permettent de découvrir les dessous, souvent peu reluisants, de ces opérations.

    En Thaïlande, le cabinet conseil a ainsi apporté son aide à un homme qui voulait un « remède miracle » au cas où son épouse tenterait de le déposséder. En Equateur, il a proposé des sociétés-écrans à un « client qui voulait acquérir une entreprise avant son divorce ». Au Luxembourg, non sans quelques plaisanteries, il a aidé un Néerlandais qui voulait « protéger » son patrimoine « contre les conséquences déplaisantes d’un divorce à l’horizon ». Pourtant, les fournisseurs de services offshore, qui mettent sciemment les biens d’une personne hors de portée de son conjoint, sont passibles de poursuites judiciaires. « Quand quelqu’un entame ce genre de procédure, plus le divorce est proche, plus il y a de chances qu’il veuille dissimuler ses biens pour une fraude en droit matrimonial », indique Sanford K. Ain, un avocat de Washington. Lui-même a travaillé sur une affaire de divorce tellement complexe qu’il avait sur son bureau un schéma des comptes, sociétés et trusts du mari. « On aurait dit que quelqu’un avait jeté un tas de spaghettis sur la page », plaisante l’avocat – démêler l’affaire avait d’ailleurs coûté entre 2 et 3 millions de dollars.

    Bel exemple de fraternité en action : des banques tenus par des hommes aident d’autres hommes à dépossédés les femmes qu’ils baisaient de leur amour. Exemplaire aussi du lien entre patriarcat et capitalisme.

    #fraternité #Patriarcat #capitalisme #panama_papers #divorce

  • Le viol, arme de destruction massive universelle | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/jacqueline-derens/blog/030316/le-viol-arme-de-destruction-massive-universelle

    L’#Afrique_du_Sud est régulièrement montrée du doigt pour le nombre ahurissant de #viols et pour la sauvagerie qui les accompagne. On admet qu’un viol sur neuf seulement est déclaré à la police et en 2010/11 66 000 viols avaient été déclarés dont la moitié sur des enfants. Mais au delà des chiffres et des cas les plus médiatisés de viols perpétrés en Afrique du Sud , Pumla Dineo Gqola après avoir rappelé que le viol des femmes noires était au cœur du système esclavagiste, de la colonisation et du système d’apartheid, insiste sur le lien entre le #racisme et le viol et la permanence des idées reçues à propos des victimes de #viol.

    Jusqu’à l’abolition de la peine de mort en juin 1995, aucun homme blanc n’avait été condamné à la pendaison pour le viol d’une femme noire ; les seuls hommes à être pendus pour viol ont été des hommes noirs accusés d’avoir violé une femme blanche et aucun homme, blanc ou noir, n’avait été condamné à mort pour le viol d’une femme noire.

    Elle démontre comment la #société, jour après jour, contribue à la construction de ce qu’elle appelle « #The_female_fear_factory », comment à force de donner des « conseils » aux filles et aux femmes, la société fabrique une peur qui devient une entrave à l’expression des droits des femmes. Pour ne pas être agressée, violée, battue, les #femmes doivent adopter une attitude modeste et retenue : pas de jupes trop courtes, pas de talons trop hauts, pas de çi, pas de ça…

    #filles #sexisme #patriarcat

  • Les scandales de #pédophilie continuent de secouer l’#Église

    Une nouvelle affaire de pédophilie secoue le monde catholique. Elle a cette fois pour cadre le diocèse de Lyon en France et son cardinal, Mgr Philippe Barbarin, accusé d’avoir couvert deux prêtres. Au-delà de cette affaire se pose à nouveau la question de la responsabilité des autorités ecclésiastiques en particulier, mais de l’Eglise catholique dans son ensemble.

    http://ht.ly/ZxipK
    #religion #catholicisme

  • Pauvres hommes chinois ! – A dire d’elles
    https://sandrine70.wordpress.com/2016/03/13/pauvres-hommes-chinois

    Dernière partie du documentaire, la « love story », le « happy end ». Un jeune homme, qui était donc désespéré de ne pouvoir donner d’héritier à sa famille, car il habite dans un village de célibataire, a économisé avec sa famille pendant plusieurs années. Enfin, il a amassé assez d’argent pour s’acheter une femme en Indonésie. Cette jeune fille, c’est Lai. Aux grand maux les grands remèdes, et vous n’allez pas nous embêter avec des idées comme « les humains ne s’achètent pas » . C’est beau de voir son regard amoureux. Son émerveillement, quand, alors qu’il allait la chercher et avait promis de l’argent aux trafiquants et au père de Lai, « elle a dit oui ». Quel formidable preuve de consentement et d’amour qui met fin à son calvaire ! Il conclut donc : « je me sens moins seul. Ca y est, je suis heureux ».

    Et elle ? Encore une question mal placée. Même si, là, le documentaire ne l’esquive pas. Elle, nous dit-on, on l’a convaincue que ce serait une vie moins dure qu’en Indonésie. Et puis, comme ça, son père a reçu de l’argent, alors en plus, elle fait une double bonne action : mettre fin au désespoir du célibataire, et nourrir son père.

    #féminicide #patriarcat

  • De sexe masculin - Sur les docks
    http://www.franceculture.fr/emissions/sur-les-docks/de-sexe-masculin#

    Aujourd’hui, ils ont 25, 35, 45, ou 55 ans : hétéro, bi, ou homo, en couple ou célibataire, romantique ou sceptique.

    En commun, ils ont un « M » sur leurs cartes d’identité, quatre hommes pour qui à partir de ce sexe masculin tout reste à inventer… Ils disent leurs rêves, leurs doutes, leurs désirs autant que leurs regrets. Leurs voix se croisent, parfois leurs mots se rejoignent.

    A travers leurs premiers émois, leurs premiers amours, leurs premiers chagrins, comme à travers les derniers, se composent avec leurs propres notes quatre mélodies singulières.

    https://www.franceculture.fr/cruiser-production/2016/02/44ba91d3-d64a-4e74-bf8f-65f091a1c093/x510_louvre-lens_-_leurope_de_rubens_-_111_-_etude_dhomme_nu_renverse.

    Ben, 4:40

    Être un homme c’est une question compliquée ; Il y a ce que la société nous impose, c’est à dire le mâle Alpha, le matchiste, celui qui ne pleure pas, celui qui dirige, celui qui gagne plus que sa femme et ça, quand on n’est pas d’accord avec ça, il faut être “un autre homme”, un homme plus égale, par rapport à la femme, c’est un combat. Donc en fait, Je pense que pour moi, être un homme c’est se battre contre l’image de l’homme qu’on nous impose depuis des années. Ça m’a conduit à me mettre en retrait dans les moments de séduction par reffut de la compétition ; Je refuse dans un milieu social, une fête, un bar, d’être en compétition pour le coeur d’une demoiselle, comme se serait le mâle alpha dans un troupeau de lion et qui remporterai la lionne. Je ne concidère pas l’autre comme un trophée. C’est pas évident quand on ne veut pas rentrer dans ce jeu là.

    • à propos du monde du travail : Un jour d’entretien d’embauche, un « chef » me reçoit et me dit qu’il a une assez mauvaise nouvelle à m’annoncer : l’étude graphologique de ma lettre de motivation m’attribue la lettre « D ». Puis il me dit que ce n’est pas catastrophique et qu’on devrait pouvoir s’arranger...
      J’ignorais quels processus étaient jeu mais la perte de confiance en moi a été immédiate... et la détestation de ce « chef » encore plus forte puisque j’ai refusé le poste !

    • Heureusement, je pense qu’il existe aussi l’inverse : « la puissance acquise », pour tout le monde et à tout âge, une rencontre qui rassure sur ses capacités.

      C’est ce qu’il me semble expérimenter de façon frappante (et même ça me blesse aussi en tant que femme parmi les femmes) quand je rassure des hommes sur leur capacité informatique et les aide à comprendre et à créer du code. D’un coup ils comprennent très vite alors qu’ils s’embrouillaient complètement, persuadés d’être nuls.
      Donc j’en suis arrivée à me dire que j’ai peut-être un don pédagogique, mais alors ça devrait marcher autant avec les femmes. Vous comprendrez peut-être mieux mon sentiment énervé si je prends l’exemple d’une femme qui s’arrête pour aider un homme à changer une roue et la façon dont le mec est bêtement blessé dans son amour-propre d’avoir pris « une leçon » d’une femme du coup, son cerveau à l’air de se réveiller pour se dire « Ah ben si une femme peut le faire, c’est que ça doit être facile ». Voila, je vois ça agir très souvent, et après en général on me regarde de haut sans me renvoyer l’ascenseur. Vous avez déjà ressenti ça les copines ? @jacotte @monolecte @aude_v @mad_meg ? et les hommes aussi, dites moi si vous avez un sentiment là dessus !

    • il me semble que la puissance acquise c’est tout le principe de l’education masculine. C’est justement en retirant toute puissance aux femmes que les hommes se donnent l’illusion d’en avoir. C’est la base de la #fraternité, se garantir entre hommes que les femmes restent bien en dessous d’eux.

      Dans l’exemple que tu donne @touti, je ne comprend pas ce que la femme qui fournis les explications gagne en pouvoir. Elle gagne le fait de savoir que le mec qu’elle a aidé la considère comme une inférieur. Je ne pense pas que c’est pas très « empouvoirant » de se faire rappeler qu’on est un paillasson par la personne qu’on voulait aider. Le mec par contre a gagner de nouvelles connaissances et lui a pris du pouvoir. Ce que ton exemple me montre c’est que le groupe dominant trouvera toujours le moyen de faire tourné les choses à son avantage.

      Et pour une anecdote dans ce genre, il y a quelques mois j’etais dans le metro et je croise un homme qui galérait avec 2 énormes valises dans un escalier bondé. Je lui propose poliement de l’aidé à porter ces grosses valises et là il se met à gueulé comme un putois : « Mais je suis pas une femme moi ! je peu porter mes valises tout seul non mais ! je suis pas une femme moi, je suis un homme moi c’est pas une femme qui va m’aider... » il a continué comme ca probablement assez longtemps mais je suis parti en rigolant.

    • @mad_meg mon exemple ne visait pas à montrer que la femme avait gagné quoique ce soit, je me suis surement mal exprimé. D’autant que j’idéalise toujours le partage qui devrait enrichir tout le monde et que je tombe chaque fois des nues quand je vois qu’il est à sens unique, ou du moins à sens de pouvoir : Je prends ce que tu sais pour le faire mien et t’en exclure. L’exemple historique étant la prise de pouvoir des hommes sur l’enfantement.

      Le plaisir de l’altruisme, du partage des ressources et des connaissances fait oublier trop souvent que les hommes ont l’habitude de se servir des femmes comme marchepied.
      J’ai décidé de ne pas y prendre garde, si ceux que j’aide veulent me considérer ainsi, c’est qu’ils ont encore du chemin à faire, n’empêche je remarque que tout cela est très inconsciemment ancré pour propager le #patriarcat. D’autant que si je le fais remarquer à certains de ces hommes ils ne pensent pas que j’ai pu jouer un rôle d’aidante pour eux, c’est très intéressant cette capacité d’élimination.

      Très drôle ton histoire de putois masculin.

    • « effarée par le côté distinction sociale »
      Oui, d’autant que la prise en charge est très chère.
      Je l’entends parfaitement mais il ne faut pas s’arrêter à ça.
      On peut être libre d’étudier ce sujet des zèbres sans tomber dans ce piège, du moins je l’espère. J’ai une amie qui après des années à avoir refusé cette #anormalité prétentieuse parce qu’elle répétait depuis toute petite et à en pleurer « je veux être comme tout le monde, normale », je m’y intéresse aussi en me demandant comment avancer sans blesser personne.
      Néanmoins quand je vois le parcours d’échec scolaire de certains enfants zèbres (40% ne passe pas le bac) et toutes les réactions hostiles parce que ce serait uniquement un désir prétentieux des parents mais que du coup rien n’est fait, que s’ille s’ennuie on va lui donner des leçons en plus, parce que mais oui c’est normal qu’ille soit toujours seul·e à lire assis pendant la récréation, parce que c’est normal qu’ille refuse toute activité qu’ille ne dorme jamais, ou qu’ille est envie de se suicider à 12 ans … et que toute la famille souffre sans savoir. Bref, je peux vous assurer qu’il serait bien que l’éducation nationale sorte de cette ornière, tout autant que chacun de nous, pour accepter qu’il y a des personnes qui ont des cerveaux foutus différemment et qui ont besoin d’aide.
      #empathie #hypersensibilité #décalage

      Coming-out intellectuel… faut-il parler de son surdouement ?
      http://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2009/05/17/coming-out-intellectuel

      Florilège d’idées reçues sur les enfants intellectuellement précoces
      http://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2015/06/30/florilege-didees-recues-sur-les-enfants-intellectu

      Les enfants précoces sont des sentinelles embarrassantes
      http://www.humanite.fr/tribunes/les-enfants-precoces-sont-des-sentinelles-embarras-510997

    • il serait bien que l’éducation nationale sorte de cette ornière

      Oui, qu’un jour on se rende compte que huit heures par jour sur une chaise, pendant dix ans : c’est une torture pour tous les enfants, et pour certains (les plus curieux de la vraie vie) plus que pour d’autres.

    • Quand une nana se sent sure d’elle et de ses compétences, elle est immédiatement taxée d’arrogance.
      Par contre, un esbrouffeur — c’est à dire un mec incompétent tout rempli de son incommensurable estime de lui-même — sera toujours bien considéré, y compris bien longtemps après que les preuves de la fatuité aient commencé à lourdement s’empiler sur la balance.

      Depuis que je n’éprouve plus le besoin de faire valider mes compétences par autrui, d’être rassurée et réassurée en permanence, je suis effectivement devenue agressive et arrogante pour beaucoup.
      Et le meilleur, c’est que je m’en bats les steaks !

      C’est purement libérateur et je pense que c’est cette liberté qui rend fous les dominants.

    • Pour revenir au film, l’ #impuissance_acquise, c’est exactement le processus d’exclusion que j’ai identifié derrière la fameuse #culture_générale.

      La culture générale, c’est censé être le viatique minimum de la vie en société, ce genre de savoir informel universellement partagé dans un corps social.
      En réalité, il s’agit de la clé inviolable pour la #reproduction sociale.
      La culture générale réellement mesurée dans toutes les épreuves où elle est mobilisée est en fait une culture profondément bourgeoise et élitiste, le produit de toute une enfance soumise à un dressage spécifique.

      Tout comme dans le film, la culture générale permet de trier ceux qui ont bénéficié du dressage spécifique aux classes dominantes tout en faisant porter la responsabilité de l’échec programmé aux jeunes issus des classes non formatées, ce qui permet, in fine de valider la #méritocratie dans tous les esprits et de faire en sorte que nul ne puisse contester sa place dans la #hiérarchie sociale !

      Étonnant, non ?

      #domination

    • Quand j’ai entendu l’émission j’en ai pleuré.

      Pareil, ça nous est tombé dessus cet été, se rendre compte d’une évidence ça plombe, pleurer de soulagement parce que, bingo, ça concorde enfin avec toutes ces souffrances incompréhensibles et … ces renoncements. Ça plombe parce qu’on a été obligé de créer une stratégie, parfois d’amputation mentale, pour que l’hypersensibilité cognitive ne dérange ni soi même ni les autres. Qu’aucun professionnel (prof, psy etc) ne prenne en considération ces spécificités, entraine vers la question de la maladie mentale alors que non, c’est une chance quand on s’en rend compte à temps …

      Pour recroiser avec vous, ça fait longtemps que la société et surtout ceux qui la gouvernent se passe de l’intelligence, arase les savoirs ou son accès et fait en sorte de se dispenser des intellectuel·le·s, (ce mot est presque pire aujourd’hui que féministes et s’utilise en insulte dans les cours de récré) . Bref, sont devenues inutiles, les personnes qui se servent des capacités de leurs cerveaux pour élaborer une pensée créative vivante à partager. (Je ne parle pas des bouffis de l’académie qui prennent FK et autre bouse comme lanterne).
      Exit la pensée critique une fois mélangée à la sauce capitaliste pour en amoindrir les effets, les artistes du devant de la scène sont relégués à repeindre le décorum politique, jusqu’à la gerbe. (cf @philippe_de_jonckheere )

      Se trouvent exclus tous ceux qui ne peuvent/veulent plus marcher dans cette mascarade. Combien de temps encore avant de faire société intelligente ? Comme je regarde pas mal de films et lis beaucoup sur les zèbres en ce moment, excusez mais je ne retrouve plus la source dans laquelle des psys spécialistes de cette capacité affirment que chez les chômeurs un nombre plus important que le moyenne répond à ces critères d’intelligence différente.

    • une fois que tu sais ça, ça ne te sert à rien si tu continues à te faire coller dessus des diagnostics indigents

      @aude_v peut-être mais tu disposes d’une piste pour ne plus renoncer à ce que tu es, et aucun psy ne peut le faire à ta place. Donc justement, ne pas s’en tenir à l’aspect DRH ou secte des zèbres parce que c’est très concret et spécifique et qu’il existe des solutions, tout comme se construit/déconstruit la confiance en soi ou que les réseaux neuronaux sous certaines conditions peuvent emprunter d’autres chemins pour se reformer. Pas pour gagner en compétitivité et sur la tête des autres mais se libérer des limites qu’on s’est fait poser ou que l’on s’est posé soi même, c’est quand même un beau « challenge » (héhé). Il y a des associations de zèbres et des lieux de rencontres, vraiment peu et pas assez, peut-être pas bien faites et encore à créer mais ça aide à reprendre confiance. Et c’est plus facile sur Paris qu’en province, as usual.

  • La #justice belge adopte « la suspension du prononcé pour un #viol | « Sans Compromis
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.wordpress.com/2016/02/09/la-justice-belge-adopte-la-suspension-du-prononce-pour-un-viol


    Y a que moi qui trouve qu’on est en pleine #régression de #civilisation ?

    La justice belge adopte « la suspension du prononcé ». Il s’agit d’une mesure qui confirme la culpabilité d’un violeur mais qui lui épargne la prison :

    « Cela veut dire qu’on reconnaît les faits mais qu’en raison des circonstances particulières qui entourent l’affaire, il y a là une décision qui apparaît au juge de nature à rétablir une forme de PAIX SOCIALE. C’est aussi ça la bonne justice : faire un RAPPEL A L’ORDRE sans nécessairement basculer dans quelque chose qui va conduire à une inscription au casier judiciaire, à un emprisonnement, à une perte d’emploi ».

    De quoi parle-t’on en termes de « PAIX SOCIALE » et de « RAPPEL A L’ORDRE » ?

    D’un viol. D’une femme violée qui risquerait de porter préjudice à son violeur.

    C’est à dire que le coupable, il faut l’excuser, ne pas le faire BASCULER, lui éviter un CASIER JUDICIAIRE, un EMPRISONNEMENT qui risqueraient de lui faire perdre son boulot.

    Et qu’a perdu la victime ? Dans quel état se trouve-t’-elle ?

    On n’en sait rien. Ce n’est pas le problème de la justice belge.

    Ce qui importe à la justice patriarcale, c’est de laisser en liberté LE violeur.

    #patriarcat #culture_du_viol

  • Marcoult, accusé du meurtre de Geneviève : « Je ne peux pas comprendre ce que j’ai fait »
    http://www.ladepeche.fr/article/2016/02/09/2273410-marcoult-peux-comprendre-ai-fait.html


    Cas classique de #féminicide : il décide qu’elle est sa compagne alors qu’en réalité il exploite le fait qu’elle a des difficultés financières pour en faire sa boniche gratos (ben oui, boniche gratos = objet sexuel à mon usage exclusif dans le #patriarcat), il se contrefout de ses sentiments à elle, seuls les siens à lui l’intéressent et son impérieux besoin, il lui extorque une relation sexuelle sous la menace (un #viol, comme on dit dans une société vraiment égalitaire où le consentement des deux partenaires doit être entier et non contraint !) et bien sûr, il ne comprend pas du tout ce qui s’est passé (il va nous faire le sketch du coup de folie) et il en profite pour reporter la faute du meurtre sur la victime (ben quoi, elle l’a bien cherché : elle a "mal parlé" de sa petite-fille).
    Coup de folie, donc, mais il a bien pris le temps de la regarder crever plutôt que de la laisser mener sa vie comme elle l’entendait, ce qui est, à mon sens, la marque du véritable attachement (respect de l’autre : ici, aucun !).

    Alors, pourquoi cette cohabitation avec Didier ? Le salon de coiffure périclitait, Geneviève avait « du mal à joindre les deux bouts » en dépit d’un train de vie modeste et dans ces conditions la colocation offerte contre les tâches ménagères comme cela semble établi, lui permettait de mieux équilibrer son budget. Didier était « le colocataire » alors que pour lui, Geneviève était cette « compagne » bien décidée le jour du drame à ne plus lui tenir… compagnie. A l’audience il est dit que l’accusé a vu « rouge » selon un écrit à l’un de ses trois enfants, parce que Geneviève « remballant » ses affaires pour partir cela signifiait pour le maçon, « la perte de l’objet d’amour et la blessure d’amour propre associée ». Selon l’accusé, c’est après s’être « chamaillés » que Geneviève lui aurait dit : « Tires ton coup si tu veux mais laisse-moi partir ». L’autopsie a confirmé qu’il y a eu relation sexuelle puis toujours selon Didier, il n’aurait pas supporté les mots « blessants » pour sa petite fille qu’aurait prononcé la victime. « Retire ce que tu as dit » lui aurait-il intimé, alors que, projetée au sol, Geneviève ne put rien contre le poing de Didier (93 kg alors, 56 aujourd’hui) qui lui pressait la gorge. Avec assez de force et suffisamment de temps pour qu’elle se sente mourir par strangulation.

    • 17 ans dans sa gueule

      La cour d’assises après un délibéré d’un peu plus de 2 heures, a prononcé une peine de 17 ans de réclusion criminelle, plus sévère donc que les 15 ans requis par l’avocat général. Après ce verdict, Me. Jean-Loup Vivier parlait de faire appel. Didier Marcoult pourrait donc être rejugé. Dans sa plaidoirie, le défenseur de Marcoult avait notamment mis en lumière « le parcours sans tache » de son client jusqu’à sa rencontre avec Geneviève. L’avocat auscitain a en outre estimé qu’une peine de 5 ans serait juste. « 5 ans pour une peine sanction, une peine punition alors qu’il a été requis une peine vengeance de 15 ans... ». Pour ce procès, la cour d’assises présidée par une femme , Michèle Salmon, présentait la particularité liée au tirage au sort et aux récusations que peuvent exercer la défense et le ministère public , d’avoir un jury 100% féminin. Un jury mixte ou 100% masculin aurait-il jugé différemment Didier Marcoult ? Plus ou moins sévèrement ? Question évidemment sans réponse....

      Mais quand même, ne pourrait-on rejouer le match, vu que le jury était 100% féminin et donc qu’il s’agit de vengeance et pas d’un verdict rationnel ?
      http://www.ladepeche.fr/article/2016/02/10/2274183-didier-marcoult-condamne-a-17-ans-de-reclusion.html

  • Une leçon de #genre qui nous viendrait d’Afghanistan ? (Les clandestines de Kaboul) | Singulier masculin
    https://singuliermasculin.wordpress.com/2016/02/06/une-lecon-de-genre-qui-nous-viendrait-dafghanistan

    Si on veut bien lire ce livre avec ce fil du genre à l’esprit, il est très interpellant. Car c’est bien un formatage des filles et des garçons qui est décrit (et commenté, avec d’abondantes annotations). Bien sur, c’est le #formatage afghan qui est décrit. Mais il pose en creux la question du formatage des hommes et des femmes dans nos sociétés. Il ne l’aborde pas, mais on ne peut éviter la question. Un formatage de genre, c’est naturel, c’est invisible, c’est traditionnel. Et cela persiste même au sein d’une évolution, d’une modernisation. Nos grands-mères ne sortaient pas « en cheveux », nos grands-pères portaient feutre mou ou casquette (mais ils étaient plus libres à ce sujet). Aujourd’hui, pères et mères sont très différents dans leurs habillements et comportements, et leurs fils et filles très différents encore de leurs parents. Mais le formatage est toujours à l’œuvre. Jadis il était l’oeuvre des parents (et il le reste), l’adolescence est une période de formatage ‘en rupture’ mais de plus en plus manipulé par le marché… Et les nouvelles technologies de communication sont les meilleurs vecteurs du formatage différent mais continué.

    #domination #patriarcat #livre