• #Monte_Verità

    1906. Hanna ne veut rien d’autre que se libérer de son corset bourgeois. Lorsqu’elle s’enfuit au célèbre Monte Verità, laissant ses filles derrière elle, elle est d’abord réticente à accepter le mode de vie libre de ceux qui cherchent un sens à leur vie. Mais lorsqu’elle commence à photographier les invités, elle se dépasse. Dans sa dévotion à l’art, elle doit se demander : peut-elle retourner dans sa famille sans se renier ?

    https://www.swissfilms.ch/fr/movie/monte-verita/030D2745C6844CEBB173B407A434D520
    #film #Ascona #Tessin #Suisse #liberté #montagne

  • #CIAO-CIAO_BOURBINE (#BON_SCHUUR_TICINO)

    Un #référendum fou plonge la Suisse dans l’#état_d'urgence. En acceptant l’initiative « #No_Bilangue », il ne devrait plus y avoir qu’une seule langue nationale : le français. De nombreux Suisses alémaniques sont donc en crise. Dont Walter Egli, 56 ans, qui travaille pour la police fédérale et doit veiller à ce que le passage au monolinguisme se fasse correctement. Bien qu’il ne parle pratiquement pas le français lui-même, il est envoyé au #Tessin avec un partenaire romand pour découvrir un groupe de résistance tessinois qui lutte par tous les moyens contre la nouvelle loi.

    https://www.youtube.com/watch?v=ak9cfKFw0tw


    https://www.swissfilms.ch/fr/movie/bon-schuur-ticino/8E192B51D33E4ED2B6C0ABEEC82B75A7

    #langues #Suisse #monolinguisme #démocratie_directe #comédie #résistance #Tessin
    #film

  • A #Briançon, l’accueil des migrants de plus en plus compliqué : « Ce n’est plus gérable »

    « Beaucoup marché dans le désert… C’est pas facile… Police tunisienne courir derrière moi… Marcher cinq jours, pas d’eau, pas d’ombre… » Il ne s’arrête plus. Sans qu’on ne lui ait posé la moindre question, Issouf (les personnes citées par leur prénom n’ont pas souhaité donner leur nom), s’est mis à parler du parcours migratoire qu’il a engagé il y a presque six mois depuis le Burkina Faso, aux côtés de son père Abdoul.

    Le garçon de 10 ans montre ses jambes, couvertes de cicatrices. Des cailloux sur lesquels il serait tombé, souvent. « J’ai vu des cadavres, des gens mourir. Le Sahara a tué les gens, demande à papa ! Je dis la vérité » , poursuit-il, agitant ses bras.

    Après avoir traversé le Mali, l’Algérie et la Tunisie, Issouf et son père ont franchi la Méditerranée jusqu’à l’île italienne de Lampedusa. « Ma maman ne voulait pas qu’on traverse, elle avait peur, elle disait : “Retournez-vous”. On a risqué la vie. Tout le monde rit maintenant. Ils sont contents. »

    Fin juillet, Issouf et Abdoul ont passé à pied le col alpin de Montgenèvre, près de la frontière entre l’Italie et la France. Une route privilégiée depuis la fin de l’année 2016 et la recrudescence des contrôles policiers dans les Alpes-Maritimes. Issouf et Abdoul ont été refoulés une première fois par la police française, avant de réussir leur passage et de gagner Briançon (Hautes-Alpes), à une quinzaine de kilomètres.

    On les rencontre aux Terrasses solidaires, un ancien sanatorium de la ville, racheté 1 million d’euros en 2021 par une poignée de fondations et d’associations telles que Refuges solidaires, Médecins du monde ou Tous migrants et au sein duquel sont désormais accueillis les migrants en transit.

    « J’étais dos au mur »

    « Inchallah, on va trouver les documentset on va faire venir maman en France » , nous dit Issouf, volubile. Son père, Abdoul, est dans le dur. Il a laissé sa femme et deux de ses enfants dans un Burkina Faso « invivable », en proie à l’ « insécurité » et à la « crise » économique. Il vivait à Koudougou, la troisième ville du pays, sous la férule de groupes djihadistes. « Tout saute, raconte-t-il, en pleurs. J’aurais pu devenir djihadiste, j’étais dos au mur. Si tu n’es pas fort d’esprit, tu peux faire n’importe quoi pour t’en sortir. »

    De sa route vers la France, il raconte chaque étape, les nuits passées cachés dans des champs d’oliviers à attendre les passeurs, sans bruit, les francs CFA acquittés à chaque étape, les pick-up et les marches harassantes, les nombreux refoulements de la Tunisie vers l’Algérie, les petits boulots comme aide-maçon payés 30 dinars (8,80 euros) la journée, les gens « de bonne foi » qui lui offraient à boire et à manger, ou ceux, effrayants, qui raflaient « les Noirs »et les envoyaient vers le désert.

    Depuis le mois de mai, à Briançon, on constate un afflux de personnes aux Terrasses solidaires, en lien avec l’augmentation des départs depuis la Tunisie, un pays en proie à une crise économique et à une montée des violences envers les migrants subsahariens. La nuit, ils peuvent être soixante-dix à arriver au refuge. Ces derniers jours, le nombre de personnes hébergées sur place est monté à plus de 200, des hommes presque exclusivement, alors que les normes de sécurité limitent la capacité d’accueil du lieu à une soixantaine de personnes.

    Des tentes ont été montées à l’extérieur du bâtiment ; le réfectoire est devenu un vaste dortoir où une quarantaine de lits de camp ont été alignés. Les personnes s’y reposent, un œil sur leur téléphone quand elles ne dorment pas, le visage enfoui sous une couverture.

    « Nos stocks de nourriture s’épuisent »

    Les bénévoles ont toujours connu les variations saisonnières des arrivées. A l’hiver 2021, tout juste après avoir été inauguré, le lieu avait fermé ses portes plusieurs semaines alors que quelque 230 personnes s’y trouvaient.

    « On est saturé, alerte aujourd’hui encore Luc Marchello, membre du conseil d’administration des Terrasses solidaires. Ce n’est plus gérable, ni par rapport à la dignité de l’accueil ni par rapport aux tensions que cela génère. » « On demande à la préfecture d’ouvrir un centre d’hébergement mais elle nous laisse sans réponse » , se désole Alfred Spira, professeur de médecine à la retraite et également membre du conseil d’administration du refuge.

    Sollicités sur le sujet, les services de l’Etat dans le département assurent dans un mail au Monde que les demandes d’hébergement faites auprès du 115 – le Samusocial – « restent conformes au nombre constaté les années précédentes à la même époque ».

    « Nos stocks de nourriture s’épuisent, les dons arrivent de façon ponctuelle. On a trois veilleurs de nuit salariés, on en voudrait bien quatre » , explique pour sa part Jean Gaboriau, administrateur de l’association Refuges solidaires. Les seuls deniers publics seraient ceux de l’agence régionale de santé, qui consacrerait environ 40 000 euros par an à la prise en charge de la blanchisserie.

    Du reste, une quinzaine de bénévoles s’activent chaque jour sur place. « On est complètement accaparés par la gestion de l’accueil, témoigne Luc Marchello . En général, les personnes restent entre trois et cinq jours mais une partie ne sait pas où aller ou attend un [transfert d’argent] Western Union pour pouvoir acheter un billet de train. »

    Abdoul et Issouf sont de ceux que personne n’attend. « Il nous faut des indices pour nous orienter. On ne connaît personne en France, confie le père, qui souhaite déposer une demande d’asile. On se mettra dans les mains des gens qui sont gentils. » Quelques jours plus tard, il partira vers Strasbourg.

    Mounir, lui, veut aller à Paris pour travailler dans la pâtisserie. Au Maroc, dont il est originaire, le salaire qu’il pouvait espérer n’atteint pas les 300 euros. « Et puis tu n’es pas déclaré et tu te fais dégager du jour au lendemain » , dit-il. Le jeune homme de 25 ans s’inquiète de la possibilité de travailler en France alors qu’il n’a pas de titre de séjour et se renseigne sur les démarches à faire pour être régularisé. Avec ses quelques compagnons de route, originaires des villes de Marrakech, Ouarzazate, Midelt ou Tiznit, il a d’abord pris un avion vers la Turquie avant de remonter la route dite des Balkans. La plupart ont l’Espagne en ligne de mire. Pour y faire de la soudure, de l’électricité, de la coiffure ou de l’agriculture, qu’importe. Là-bas, ont-ils compris, obtenir les papiers ne prendrait « que » deux ans et demi.

    https://www.lemonde.fr/article-offert/effyfhbwvptb-6184494/a-briancon-l-accueil-des-migrants-de-plus-en-plus-complique-ce-n-est-plus-ge

    #asile #migrations #réfugiés #accueil #Briançonnais #Hautes-Alpes #frontière_sud-alpine #Alpes #hébergement #mise_à_l'abri #terrasses_solidaires #refuge_solidaire #refuges_solidaires #frontières #Italie #France #Montgenèvre #115

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    Juin 2023 :
    Nouveau cri d’alarme du #Refuge_solidaire
    https://seenthis.net/messages/1004387

    • Migranti, emergenza in Val di Susa: centri di accoglienza al limite per i profughi diretti in Francia

      I controlli alla frontiera sempre più stringenti, in pochi giorni arrivate a #Oulx più di 150 persone.

      Al #Rifugio_Fraternità_Massi di Oulx la parola emergenza è ormai scomparsa dal lessico quotidiano. Il flusso costante di uomini, donne e bambini che ogni giorno cercano di attraversare il confine ha perso da tempo i caratteri dell’eccezionalità, evolvendosi in un fenomeno sempre più sistemico, ma non per questo meno tragico.

      A dimostrarlo sono i numeri registrati dalle associazioni impegnate nel progetto #MigrAlp; un bilancio impietoso che vede il rifugio di don Luigi Chiampo ospitare ogni notte un centinaio di persone, malgrado i posti disponibili all’interno della struttura siano soltanto una settantina.

      Ad inizio agosto in un paio di occasioni si è arrivati addirittura a raggiungere le 150 presenze e da allora la necessità ha finito per trasformare in abitudini consolidate quelle che un tempo erano soluzioni emergenziali. Non fanno più notizia le brandine allestite in sala mensa, né i viaggi intrapresi ogni sera dalla Croce Rossa per trasportare al polo logistico di Bussoleno quanti non trovano posto ad Oulx.

      La situazione, intanto, resta grave anche al confine francese, come testimoniano i quasi 300 migranti accolti lo scorso 13 agosto al centro delle Terrasses Solidaires di Briançon. «La militarizzazione della frontiera non fa che incentivare la clandestinità e mettere a rischio la vita dei più deboli - spiega Piero Gorza, antropologo e referente Medu per il Piemonte – dal 2018 ad oggi sulle nostre montagne sono morte 10 persone, l’ultima soltanto una manciata di giorni fa. L’aumento dei flussi e il mutamento della loro composizione ha visto moltiplicarsi le vulnerabilità di quanti affrontano il cammino». Gli iraniani, afghani e curdi che fino allo scorso ottobre rappresentavano il 70% delle persone in transito ad Oulx sono ora soltanto una minoranza.

      «Quanti provengono dalla rotta balcanica scelgono di passare da Como o dalla Svizzera, dove ottengono un foglio di via che consente loro di arrivare più facilmente in Germania», spiega Paolo Narcisi, presidente dell’associazione Rainbow for Africa. Ad affrontare le montagne dell’alta Val Susa sono ormai perlopiù i migranti dell’Africa subsahariana.

      Sono molte le donne, spesso incinte o con al seguito i bambini talvolta frutto delle violenze subite nei campi di transizione libici. Tanti, troppi, i minori non accompagnati. «Da gennaio ne abbiamo accolti un centinaio al polo logistico di Bussoleno – sottolinea Michele Belmondo, responsabile delle emergenze della Croce Rossa di Susa – un dato allarmante se paragonato ai 90 di cui ci siamo occupati nel corso dell’intero 2022».

      Recano sul corpo i segni delle torture e di un cammino di cui spesso ignorano le insidie, basti pensare ai due ragazzi recuperati l’altro giorno dal Soccorso Alpino sopra Bardonecchia, a 2mila metri di altitudine, con ai piedi un paio di ciabatte.

      Ad accrescere la preoccupazione in vista dell’autunno contribuisce inoltre la carenza di risorse economiche. «Se la situazione rimarrà invariata, entro fine settembre avremo terminato i fondi stanziati per il 2023 dalla Prefettura per la gestione del progetto MigrAlp - precisa Belmondo - 550 mila euro a fronte dei 750 mila richiesti da associazioni e istituzioni. Arriveranno a consuntivo soltanto a fine anno».

      https://www.lastampa.it/torino/2023/08/23/news/migranti_emergenza_alta_val_di_susa-13007663
      #Val_Suse #Suisse #Côme #Chiasso #Tessin

    • "Combien de temps on va tenir ?" : les Terrasses de Briançon dépassées par l’afflux inédit de migrants venant d’Italie

      Pour la première fois depuis son ouverture en 2021, les Terrasses solidaires, lieu associatif de Briançon à la frontière franco-italienne, a accueilli plus de 300 migrants pendant deux jours. « On navigue à vue », raconte un administrateur du lieu, d’une capacité d’accueil maximum de 81 places.

      La situation aux Terrasses solidaires de Briançon empire. Les 13 et 14 août, le lieu associatif a accueilli plus de 300 personnes. « Une première », indique Jean Gaboriau, l’un des administrateurs du lieu, à InfoMigrants. Et depuis, l’accueil ne faiblit que légèrement. Ce mercredi, 220 personnes étaient admises, là où il n’y a qu’environ 80 places.

      D’ordinaire, les associatifs et citoyens solidaires voient plutôt arriver « entre 5 et 30 personnes par jour » à Briançon, décrit Luc Marchello, responsable de la sécurité des Terrasses Solidaires. Mais le week-end dernier par exemple, une centaine d’exilés, pour la quasi-totalité originaire d’Afrique subsaharienne, sont arrivés en une nuit.

      Des matelas sont posés à même le sol où c’est possible, des tentes sont installées sur les terrasses extérieures… « On n’a pas le choix, on pousse les murs », raconte Jean Gaboriau. Et d’ajouter : « Le réfectoire est devenu un dortoir. Les gens dorment par terre ». À l’étage, normalement condamné, un petit espace a été aménagé afin d’accueillir le plus calmement possible les populations vulnérables comme les femmes enceintes ou les enfants.
      Appel à l’aide de l’État

      Ici, le va-et-vient est quotidien. Chaque jour, de nouveaux exilés viennent remplacer ceux qui partent. « Depuis le mois de mai, la situation est très compliquée. On tourne à minimum 150 personnes (soit plus de deux fois la capacité d’accueil, ndlr) », raconte l’administrateur.

      Et les nouveaux arrivants, la plupart du temps, arrivent fortement impactés par la traversée des Alpes entre l’Italie et la France, qui se fait aujourd’hui en grande partie par le Col de Montgenèvre. « Cela varie, mais beaucoup arrivent blessés aux chevilles, genoux… Ou sont en état de déshydratation, complète Jean Gaboriau. Il y a aussi beaucoup de femmes enceintes, dont certaines sont très, très proches du terme. »

      Ce passage peut aussi engendré la mort. Le corps d’un exilé y a été retrouvé le 7 août dernier. Selon des informations d’Infomigrants, il s’agit d’un Guinéen âgé de 19 ans. Une enquête est toujours en cours et l’autopsie n’a pas permis de découvrir les causes de la mort mais elles sont « non suspectes et certainement pas d’origine traumatiques », selon le procureur de la République de Gap, Florent Crouhy.

      Ainsi, les bénévoles du lieu en appellent à l’État et regrettent, dans un communiqué publié mardi, qu’"aucune réponse n’a jamais été apportée par l’État aux situations de crise rencontrées dans ce lieu d’hébergement". Après plusieurs courriers envoyés à la préfecture des Hautes-Alpes, des signalements effectués aux pompiers, ils demandent aux autorités « l’ouverture d’un dialogue » ainsi que « la création d’un centre d’hébergement d’urgence mobile ». « La seule réponse que l’on a obtenue de la préfecture, c’était le 31 juillet, et c’était une lettre qui rappelait la loi et l’interdiction d’aider des personnes en situation irrégulière à rentrer en France », se désole Jean Gaboriau.

      Contactée par Infomigrants, la préfecture indique que « les difficultés de l’association gestionnaires des Terrasses Solidaires ont bien été entendues par la Préfecture, qui leur a répondu ». Mais « cette situation n’a pas vocation à durer ». Et d’ajouter : « La seule solution efficace aux difficultés rencontrées par les associations et, plus largement, les territoires impactées par ce triste phénomène, est le renforcement progressif du dispositif de lutte contre l’immigration illégale. »
      "On navigue à vue"

      Et la situation ne va pas aller en s’arrangeant, s’inquiètent les bénévoles, « au vu de l’importance du nombre de personnes qui arrivent en Italie depuis le début de l’année ». L’Italie enregistre en effet un record d’arrivées par la mer avec 101 386 migrants débarqués depuis le début de l’année, selon les données du ministère de l’Intérieur, contre 48 940 pour la même période de 2022. Et les exilés sont nombreux à prendre la route de la France pour y demander l’asile ou se rendre vers d’autres pays d’Europe.

      La hausse des prix des transports en commun « aggrave aussi la situation », estime Jean Gaboriau car les prix des TGV vers les grandes métropoles françaises descendent rarement sous la barre des 100 euros, surtout en cette période de vacances scolaires. « Donc forcément, les gens restent plus longtemps et attendent que les prix baissent », ajoute-t-il.

      Jusqu’à présent, les Terrasses solidaires s’adaptent en augmentant les stocks de nourriture et grâce aux dons qui se multiplient. « Combien de temps va-t-on tenir ? » s’interroge l’administrateur. « On navigue à vue », admet-il. Et les bénévoles, eux aussi, sont exténués. « Moi, je me suis mis au vert quelques jours pour revenir efficace mais pour ceux qui viennent de loin et qui restent plusieurs semaines, il faut aussi les préserver », raconte-t-il, précisant qu’une « responsable des bénévoles » veille à la situation.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/51145/combien-de-temps-on-va-tenir--les-terrasses-de-briancon-depassees-par-

      signalé aussi ici par @cy_altern :
      https://seenthis.net/messages/1013811

  • La storia infinita

    Legionari romani sulle Alpi? Battaglie navali sui nostri laghi? Raduni di streghe sul Ceneri? Ogni pietra, ogni dipinto, ogni spigolo di strada sussurra storie nascoste. La Svizzera italiana e l’intera Confederazione sono disseminate di numerose tracce, curiose e talvolta nascoste, che ci parlano del nostro affascinante passato. Le donne e gli uomini che hanno abitato il nostro territorio prima di noi, attraverso i millenni, hanno lasciato molte testimonianze. E ognuna è una storia che merita di essere raccontata e che evoca non solo ciò che ci siamo lasciati alle spalle, ma anche e soprattutto spiega il nostro presente.

    Nella prima stagione de «La storia infinita» intraprenderemo quattro avvincenti viaggi di scoperta nel tempo. Ci tufferemo nella Svizzera romana e scopriremo la straordinaria globalizzazione di duemila anni fa, quando facevamo parte di un impero che andava dalla Scozia ai deserti dell’Iraq. Parleremo di guerra: oggi è drammaticamente tornata in Europa, ma per tutto il Medioevo insanguinava anche la Svizzera italiana, campo di battaglia sul quale le potenze dell’epoca si sono contese il controllo sulle infinite ricchezze che transitavano dai passi alpini. Cercheremo poi di capire che cosa sia stata l’epoca dei baliaggi, quei tre secoli in cui l’attuale Canton Ticino è stato suddito della «feroce democrazia» svizzera. E infine racconteremo come le vie di comunicazione hanno forgiato la Svizzera italiana, dai primi intrepidi colonizzatori preistorici fino alla costruzione della rete stradale moderna nell’Ottocento: strade che hanno diffuso geni, idee e ricchezze, ma anche pandemie e violenze.

    https://www.rsi.ch/play/tv/programma/la-storia-infinita?id=15525805

    #histoire #Tessin #Suisse #guerres #pandémie #peste #Alpes #Empire_romain #commerce #migrations #bailliages_communs #bagliaggi #transports #série #vidéo #RSI #Jonas_Marti

    –> où je découvre notamment cet impostant mémorial du maréchal #Souvorov:
    https://seenthis.net/messages/978234

  • People’s knowledge and perceptions of #Trachycarpus_fortunei (Chinese windmill palm) invasions and their management in #Ticino, Switzerland

    The introduction of alien plant species can lead to biological invasions, which have major impacts on people and the environment. Trachycarpus fortunei (Hook.) H. Wendl. (Arecaceae) is an alien plant (palm tree) that has been introduced as an ornamental into urban areas across the world, but in many regions, it has started invading forests and other natural environments leading to negative impacts. To improve understanding and guide management, this study sought to assess people’s knowledge and perceptions of T. fortunei in Ticino, the region in Switzerland where invasions of the species are most common. To achieve this goal, an online survey was conducted, and a total of 487 responses were received. The formal name(s) (scientific or common names) of T. fortunei were unknown to almost all participants (89 %), and people mostly just called them “palm”. Most respondents were familiar with the term invasive alien species (IAS) (88 %) and were aware of the invasiveness (spread) of T. fortunei (73 %). The study showed that although people like to see the palm in the region (51 %) and enjoyed the related sense of place it provides, respondents have become aware of the challenges associated with invasions and the majority (65 %) would like to see more done to control the spread of T. fortunei invasions within natural areas, particularly forests. To improve management, a large number of respondents (63 %) mentioned that education and awareness programmes should be implemented to provide people with knowledge on how to deal with invasive alien plants and thus prevent further spread. Almost a third of respondents supported (32 %) the regulated sale of T. fortunei in an effort to reduce invasions. Educational level, gender, and age affected response patterns, and this needs to be accounted for within strategic management planning, in particular, within education and awareness-raising initiatives. Tailored and targeted educational campaigns and management plans need to be established to prioritise and improve control of this invasive palm in Switzerland in the long term.

    https://gh.copernicus.org/articles/77/443/2022
    #Tessin #espèces_invasives #Suisse #palmiers #palmier

  • #Pezzi_di_frontiera. Geografie e immaginario del confine.

    Il confine prima di essere una linea o uno spazio è una condizione umana. Confini e frontiere testimoniano la necessità di identificarsi e di porre dei limiti sul corpo o nella mente. Al contempo essi affermano il possesso sulla terra e disciplinano l’occupazione del territorio che, per essere definito tale, necessita di confini, siano essi legati alla proprietà o all’appartenenza a una comunità o a una nazione. Da qui l’esigenza di sviluppare delle «geografie del confine» che trovano espressione nella cultura giuridica, nella rappresentazione cartografica, nella costruzione di barriere e segni di demarcazione, ma anche nell’immaginario collettivo - dal linguaggio alla toponomastica, fino alle più varie pratiche culturali -, con i vantaggi e le derive che ne comportano. L’esposizione temporanea inaugurata a Casa Cantoni a Cabbio nel 2020 accompagna il visitatore in un viaggio attraverso la complessità e i numerosi volti dei confini, dalle espressioni materiali nel territorio ai riflessi nell’immaginario collettivo. In un mondo globalizzato l’idea di confine e di limite porta con sé numerose contraddizioni.


    https://www.mevm.ch/esposizioni/pezzi-di-frontiera

    #frontières #frontière #exposition #Tessin #Suisse

  • Svolta sul bunker di #Camorino

    Il cantone vuole chiudere il prima possibile la struttura sotterranea - Emesso un bando per cercare soluzioni alternative .

    Il canton Ticino cambia passo e decide di chiudere il controverso bunker di Camorino: la struttura sotterranea che alloggia richiedenti l’asilo la cui domanda è già stata respinta o neppure presa in considerazione, ovvero i cosiddetti casi «NEM». Il Consiglio di Stato ha indetto una raccolta di proposte per cercare soluzioni alternative.

    In sostanza, il Governo chiede a privati o enti pubblici - via foglio ufficiale - di proporre strutture idonee ad accogliere richiedenti l’asilo. Il bando scade venerdì. «L’obiettivo è uscire il prima possibile», spiega Gabriele Fattorini, direttore della Divisione dell’azione sociale e delle famiglie. «È chiaro che questo dipende anche dalla quantità di offerte che arrivano. Se non dovessero arrivarne bisognerà chinarsi ancora una volta sul tema e riaprire una riflessione. Il prima possibile credo che sia la risposta più corretta», afferma.

    Negli anni ci sono state manifestazioni, petizioni, appelli. Nel 2019, un centinaio di medici ha messo nero su bianco che «le condizioni in cui vivono i richiedenti l’asilo a Camorino sono disumane». L’ultima petizione in ordine di tempo è del Forum Alternativo che in queste settimane ha raccolto 1’600 firme.

    «È da diverso tempo che si sta cercando una soluzione alternativa, ma non è facile individuare una nuova sede, perché anzitutto richiede un consenso da parte delle autorità comunali, ma anche un consenso della popolazione», osserva Fattorini. In un rapporto del 2019, la Commissione nazionale per la prevenzione della tortura aveva scritto, in termini generali, che nessuno dovrebbe vivere in una struttura sotterranea per più di 3 mesi, perché manca luce e non circola aria. A Camorino si può rimanere anche un anno o più.

    Nonostante le critiche, il Cantone ha sempre dichiarato che la situazione era - secondo quanto si legge in una risposta del Consiglio di Stato a un’interpellanza dell’anno scorso - «modesta, ma idonea e in linea con quanto stabilito dal quadro normativo vigente per le persone che sono tenute a lasciare la Svizzera».

    Cos’è cambiato? «Siamo in un contesto di grande movimento. Innanzitutto c’è anche la costruzione che dovrebbe partire a breve che obbligherà la partenza da questa struttura di Camorino e in tutto questo ambito di pianificazione generale della migrazione, la ricerca di altre soluzioni fuori terra è sicuramente ritenuta più adeguata».

    Oggi, nella struttura sotterranea alloggiano 23 persone, tutte con statuto di NEM: dovrebbero lasciare il Paese perché la loro domanda d’asilo è stata respinta o neppure presa in considerazione, ma non possono essere rimpatriate contro la loro volontà perché con i loro Paesi d’origine la Confederazione non ha accordi di riammissione.

    https://www.rsi.ch/news/ticino-e-grigioni-e-insubria/Svolta-sul-bunker-di-Camorino-14646993.html

    #Tessin #asile #migrations #réfugiés #Suisse #bunkers #bunker #fermeture #alternatives #déboutés #NEM

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    sur ce bunker voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/577204
    https://seenthis.net/messages/789186

  • In der Schweiz wird eine riesige Batterie aus Beton gebaut - Magazin - 1E9
    https://1e9.community/t/in-der-schweiz-wird-eine-riesige-batterie-aus-beton-gebaut/3384

    Au Tessin, dispositif de stockage gravitaire d’énergie par empilement de blocs de béton. Fonctionnellement équivalent au STEP (station de turbinage et de pompage d’eau) sauf que ce sont des blocs de béton qu’on empile et qu’on dépile, le complément idéal (?) aux énergies intermittentes.

    Reste à convaincre les populations qu’à côté du champ d’éoliennes on va monter des tours de blocs de béton de 80 mètres de haut…

    #yapuka

    via @cdb_77

    Jan. ’20
    Im schweizerischen Tessin wird derzeit eine gigantische Batterie gebaut. Rund 120 Meter soll sie in den Himmel ragen – und jede Menge Energie speichern. Dabei kommt diese Batterie ganz ohne Lithium oder Säuren aus. Denn der Erfinder der Mega-Batterie setzt auf ein so einfaches wie uraltes Konzept.

    Sie tut sich schwer, aber sie geht voran, die Energiewende. Bereits jetzt werden 35 Prozent des Stromverbrauchs in Deutschland durch erneuerbaren Energien gedeckt. Aber diese Energiequellen haben ein Problem. Zumindest Wind- und Sonnenkraft gibt es nur, wenn der Wind weht oder die Sonne scheint. Und wenn zu viel Energie fließt, geht die gerne mal sinnlos verloren, wenn es an Verbrauchern mangelt. Denn bislang fehlen vielfach Möglichkeiten, um überschüssige Energie sofort, langfristig, schnell abrufbar und auch günstig zu speichern. Wasserpumpspeicherwerke brauchen viel Platz, virtuelle Kraftwerke aus Heimspeichern wie von Sonnen aus dem Allgäu stehen noch am Anfang und Batteriekaskaden wie die Powerpacks von Tesla sind teuer.

    Der Schweizer Ingenieur Andrea Pedretti aus Lugano schlägt daher noch eine andere Lösung vor – eine ziemlich einfache, die er mit seinem Start-up Energy Vault verwirklichen will. Er will überschüssige Energie in Betonklötzen speichern. Denn seine Batterie soll aus einem Kran mit sechs Armen bestehen. Und eben zahlreichen Betonblöcken. Gibt es eine Überproduktion von elektrischem Strom, wird der Kran genutzt, um die aus Bauschutt gepressten 35-Tonnen-Blöcke aufeinander zu stapeln. Dadurch wird der Strom in potentielle Energie umgewandelt – also jene Art von Energie, die ein Objekt durch Masse und Höhe gewinnt. Es ist das gleiche Prinzip, das bei Wasser- und Pumpspeicherkraftwerken genutzt wird.

    Je höher ein Betonblock sitzt, umso mehr Energie speichert er – auf physikalisch natürliche Weise. Hunderte davon sollen sich in einer Turm-artigen Struktur aufeinanderstapeln lassen. Wird die Energie wieder benötigt, greift der Kran die Betonblöcke und lässt sie zur Erde zurückfahren, wo sie als Mauer um den Turm herum aufgestapelt werden. Dabei wird die Energie über Rollen und einen Generator wieder in elektrischen Strom umgewandelt – und das mit einer Effizienz von 85 Prozent. Im Gegensatz zu anderen Speichermöglichkeiten soll der Turm nahezu überall installierbar sein. Er funktioniert in Wüsten- wie auch Eis- und Tropenregionen. Dazu ließe sich das Konzept anpassen. Statt Betonklötzen könnte der Kran ebenso Steinquader oder ausgemusterte Schiffscontainer aufnehmen und aufeinandersetzen. Eben das, was in der entsprechenden Region einfach herstellbar und verfügbar ist.

    • Test positivi e ospiti illustri: la grande torre continua a stupire
      https://www.cdt.ch/ticino/bellinzona/test-positivi-e-ospiti-illustri-la-grande-torre-continua-a-stupire-HE4053081


      Test positivi e ospiti illustri: la grande torre continua a stupire
      Una fotografia scattata lo scorso luglio, quando la torre è entrata in funzione.
      © CdT/Zocchetti

      INNOVAZIONE Castione, la gru per lo stoccaggio di energia realizzata da una start-up ticinese suscita interesse non solo da parte dei potenziali clienti, ma anche di visitatori importanti - Il prototipo risponde in modo soddisfacente alla fase sperimentale: «Confermate le nostre aspettative» - LE FOTO

      Dapprima il presidente della Direzione generale della Banca nazionale svizzera Thomas J. Jordan. Ed ora l’ambasciatrice della Gran Bretagna nel nostro Paese ed in Liechtenstein Jane Caroline Owen. L’imponente torre energetica realizzata dalla start-up luganese Energy Vault nella zona industriale di Castione non smette di suscitare interesse. I due illustri ospiti l’hanno visitata negli scorsi mesi il primo e la scorsa settimana la seconda, rimanendo entrambi affascinati dall’idea innovativa sviluppata dal team guidato dal CEO Robert Piconi e dal capotecnico Andrea Pedretti.

      Per l’azienda ticinese non è che la conferma di quanto va dicendo dal novembre 2019, quando i suoi vertici presentarono la loro «creatura» durante una serata pubblica raccogliendo consensi anche da parte della popolazione...

      bon, au moment de la photo, y a même pas de quoi recharger un smartphone ;-)

    • Nouvelles de mars 2020, donc d’il y a un an...

      La #tour de #Arbedo est un prototype avec fonction démonstrative, dit le journal La Regione (traduction deepl) :

      "si tout se passe bien, si le projet garantit effectivement ce que les simulations informatiques annoncent aujourd’hui, il sera ensuite démantelé et destiné à un groupe indien engagé dans le développement de systèmes de production d’énergie propre dans l’un des coins les plus pollués de la planète. Pendant des mois à Castione devraient donc venir - si le coronavirus le permet, étant donné le frein sur les vols - des ingénieurs du monde entier intéressés à radiographier l’invention développée par l’équipe coordonnée par l’administrateur délégué #Robert_Piconi et le technicien en chef #Andrea_Pedretti, ingénieur tessinois qui a des connaissances approfondies dans le domaine des énergies renouvelables mais qui est aussi de retour de la faillite de la société #Airlight, jusqu’en 2016 présente sur la Riviera avec trois sociétés et qui n’a pas réussi à activer au Maroc le système photovoltaïque révolutionnaire développé à Biasca également grâce à des fonds publics. En outre, à Castione, selon les intentions, il est prévu d’installer la « salle de contrôle », c’est-à-dire le siège où Energy Vault pourrait gérer à distance les différentes installations vendues en « se déplaçant » sur quatre grands fuseaux horaires. Beaucoup dépendra du succès commercial et de la capacité réelle de la centrale à produire suffisamment d’#électricité au moment où les grands consommateurs, en premier lieu les mégapoles assoiffées d’#énergie_renouvelable pour remplacer le charbon et le nucléaire, en auront besoin."

      Luce verde alla maxi torre energetica di Castione

      Il Municipio ha rilasciato oggi la licenza edilizia sulla base del preavviso cantonale positivo. Ritirata l’opposizione delle Ffs.


      Stando alla tabella di marcia avrebbe dovuto essere funzionante già da alcune settimane, invece la licenza edilizia che dà il via libera alla sua installazione è arrivata oggi. A rilasciarla, durante la seduta odierna, il Municipio di Arbedo-Castione sulla base di due attesi documenti: il preavviso positivo espresso dal Dipartimento del territorio e il recente ritiro dell’opposizione inoltrata dalle Ffs contro la domanda di costruzione. Luce verde dunque alla maxi torre energetica che la Energy Vault, start-up di Biasca, inizierà a elevare prossimamente fino a un massimo di 60 metri dal suolo con l’intento di avviare la fase test di produzione di energia nel corso della primavera e per la durata massima di un paio d’anni. Gli ideatori e promotori, ascoltate le richieste delle Ferrovie, le hanno assecondate spostando di qualche metro una parte dell’installazione di cantiere, così da non intralciare eventuali future esigenze di spazio per la posa di condotte e cavi elettrici necessari alla nuova Officina di manutenzione dei treni prevista nelle vicinanze.

      Ingegneri da tutto il mondo (Coronavirus permettendo)

      Il prototipo della Energy Vault a Castione a avrà una funzione dimostrativa: se tutto filerà liscio, se il progetto garantirà concretamente quanto dicono ora le simulazioni al computer, sarà poi smontato e destinato a un gruppo indiano impegnato nello sviluppo di sistemi di produzione di energia pulita in uno degli angoli più inquinati del pianeta. Per mesi a Castione dovrebbero dunque giungere - Coronavirus permettendo, considerato il freno ai voli - ingegneri da tutto il mondo interessati a radiografare l’invenzione messa a punto dal team coordinato dal Ceo Robert Piconi e dal capotecnico Andrea Pedretti, ingegnere ticinese che vanta un’ampia conoscenza nel campo delle energie rinnovabili ma che è anche reduce dal fallimento della ditta Airlight, fino al 2016 presente in Riviera con tre società e che non è riuscita ad attivare in Marocco il rivoluzionario impianto fotovoltaico sviluppato a Biasca anche grazie a finanziamenti pubblici. Peraltro proprio a Castione, stando alle intenzioni, si prevede di installare la cosiddetta ‘control room’, ossia la sede nella quale Energy Vault potrebbe gestire in remoto i vari impianti venduti ‘muovendosi’ su quattro grandi fusi orari. Il condizionale è d’obbligo e molto dipenderà dal successo commerciale e dalla reale capacità dell’impianto di produrre corrente elettrica a sufficienza e nel momento in cui essa viene richiesta dai grandi consumatori, in primis le megalopoli assetate di energia rinnovabile in sostituzione di carbone e nucleare.

      Dal Ticino all’India

      La torre dotata in cima di sei gru alzerà e abbasserà un centinaio di blocchi da 35 tonnellate l’uno per generare corrente elettrica in discesa. Il prototipo castionese tuttavia non produrrà corrente ma servirà a testare il cervello (software) e il processo di produzione e spostamento dei blocchi (hardware). Saranno pure testate la linea di produzione dei blocchi costituiti da cemento povero e terra, come pure la strumentazione tecnica prodotta in Italia che è stata già acquistata dall’azienda indiana Tata Power che la ritirerà una volta ultimata la fase test di Castione.
      Il guadagno? Alzare di notte e abbassare di giorno

      Il principio di produzione energetica è lo stesso dei bacini idroelettrici ad accumulazione, dove cioè l’acqua viene ripompata in quota di notte consumando corrente elettrica a basso costo e turbinata di giorno producendo corrente venduta a prezzi più elevati di quella notturna. La torre consuma corrente elettrica alzando i mattoni e ne produce, abbassandoli, nel momento di grande richiesta, quando la corrente messa in rete ha un costo maggiore. Stando agli sviluppatori di #Energy_Vault l’utilizzo di motori elettrici e componenti meccaniche di ultima generazione assicurano un’efficienza molto elevata, calcolata fra il 78 e l’80%. In soldoni, se si consuma un kWh in salita se ne produce 0,8 in discesa, che venduto al prezzo previsto nelle ore di maggior consumo genera il guadagno destinato a rendere il progetto una soluzione sostenibile sul piano finanziario e su quello ambientale.

      https://www.laregione.ch/cantone/bellinzonese/1424508/corrente-castione-torre-luce-produzione

      #énergie #stockage_d'énergie #Inde #Maroc #Tessin #Suisse

  • #Initiative_anti-burqa. Communiqué de presse de #Stopexclusion

    Avec déception, nous constatons l’acceptation de l’initiative sur l’interdiction de se dissimuler le visage. En tant que Coordination contre l’exclusion et la xénophobie, nous regrettons que cette loi discriminatoire soit désormais inscrite dans notre Constitution. Nous sommes soulagé‧e‧s de voir que Genève s’y est opposé. Le non l’a emporté dans notre canton, mais à une courte majorité ce qui nous laisse tout de même avec une certaine inquiétude.

    Nous avons combattu cette initiative pour son contenu discriminatoire, sexiste et islamophobe.

    Lancée et portée par l’extrême droite, ce texte ne visait qu’à alimenter une politique de stigmatisation d’une partie de la population de ce pays : la communauté musulmane et en particulier les femmes musulmanes. Les affiches de l’UDC, montrant des femmes au visage caché et aux regards haineux ne font que confirmer le caractère xénophobe de cette campagne et son but : exclure, marginaliser, discriminer, stigmatiser, sur fond d’un imaginaire de guerre de civilisations, produisant crainte, peur et méfiance.

    L’amalgame entre port de la burqa et terrorisme, stigmatise et enferme la totalité de la communauté musulmane dans une vision unilatérale, stéréotypée et fausse de l’islam.

    L’initiative a suscité un vaste débat dans la population, sur des aspects comme la liberté religieuse et culturelle, le libre choix de chacune à disposer de son corps et de sa manière de s’habiller.

    A souligner aussi l’engagement de nombreuses associations et collectifs de femmes et féministes, en faveur d’une vision tolérante et ouverte de la société.

    Nous ne tomberons pas dans la diabolisation de celles et ceux qui ont vu dans cette initiative, à notre avis faussement, une occasion de promouvoir la libération et la dignité de la femme, et de contribuer à la promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes. Nous souhaitons nous retrouver uni‧e‧s dans les prochains combats pour l’égalité.

    Notre coordination continuera sa démarche contre toutes les discriminations, qu’elles soient liées au genre, aux différences d’orientations sexuelles, à la nationalité, au statut social juridique et économique.

    Nous ne le répéterons jamais assez : il n’y a que l’égalité des droits, la justice, le respect de l’identité de chacune et chacun pour garantir une société solidaire et sans discrimination aucune.

    https://www.stopexclusion.ch/2021/03/07/initiative-anti-burqa-communique-de-presse
    #burqa #Suisse #votation #votations #initiative #islam #voile #discriminations #islamophobie #sexisme #UDC #stigmatisation #femmes_musulmanes #femmes #xénophobie #terrorisme #amalgame #islam #corps

    ping @cede

  • Enfants entre exil et asile

    En Suisse, la lutte continue pour assurer des conditions dignes et humaines aux mineurs non accompagnés (#MNA), qu’ils soient requérants (#RMNA) ou non. Malheureusement, selon #Mohammad_Jadallah, ce combat pour la #dignité est loin d’être terminé. L’activiste pointe dans ce dossier les dysfonctionnements du système suisse et les manquements de l’État, notamment à #Genève.

    Le mercredi 11 mars 2019, j’ai ancré mon navire à la Maison Vaudagne à Meyrin. Dans le cadre des projections scolaires du FIFDH autour de la migration et malgré le début de l’épidémie du Covid-19, j’ai eu le plaisir de rencontrer des élèves (de 11 à 14 ans environ) et leur professeur et d’échanger sur le sujet. Nous avons regardé un film sur le parcours des enfants réfugiés (Afghanistan : enfant de l’exil : https://www.arte.tv/fr/videos/081145-000-A/afghanistan-enfant-de-l-exil) puis Jasmine Caye et moi-même avons partagé notre expertise et notre expérience sur la question de la migration sous la modération de Charlotte Frossard, membre du comité de Jet d’Encre.

    J’essaie de porter un regard analytique et critique sur la question de l’immigration, de la résistance et des réussites des mouvements ainsi que sur les chemins migratoires individuels. Je pense qu’il est fondamental de rendre visibles et de mettre l’accent à la fois sur les mineurs non accompagnés, car ces jeunes mineurs n’ont rien si ce n’est leur motivation d’avoir une vie digne à Genève et, bien sûr, les soutiens de collectifs genevois qui sensibilisent les politiciens.

    En lien avec la thématique du film Afghanistan : Enfant de l’exil, nous avons abordé la question des requérants d’asile, mais surtout celle des mineurs non accompagnés (MNA), qu’ils demandent l’asile ou non. Notre discussion nous a menés à rappeler à quel point il est important à Genève de ne pas oublier ces #jeunes qui se retrouvent démunis : pas de papiers, pas d’hébergement, pas d’aide financière, etc. Et, après l’obtention de leur majorité, ils sont généralement renvoyés dans leur pays d’origine.

    De plus, qu’ils soient RMNA ou MNA, ce sont avant tout des enfants qui ont le droit d’être protégés – ce qui n’est pas le cas à Genève ! Ces enfants sont traumatisés car ils n’ont pas d’accès au permis, ni renouvelable ni provisoire, pour leur permettre de bien s’intégrer sur le long terme. Et bien que ce ne soit pas son devoir officiel, il faut relever que la communauté d’origine en exil de ces enfants n’est pas toujours présente pour leur apporter un soutien moral et culturel, et leur permettre d’aspirer à un avenir meilleur.

    Avant d’aller plus loin, je tiens à soulever que personne n’est plus apte à revendiquer ses besoins de base et exprimer son ressenti que les personnes directement concernées. Les #mineurs s’organisent pour sortir de l’#invisibilité et être entendus. Individuellement ou collectivement, leur voix est puissante. Bereket Gebrihwet disait dans le premier épisode du reportage de Nouvo, Les enfants de l’exil (https://www.youtube.com/watch?v=5tChg_zX4iA

    ) : « J’en ai marre. Pourquoi on m’a dit de retourner dans mon pays [Érythrée]. Je ne veux pas et je ne peux pas. » Il n’a rien de plus clair que cette phrase ! Très fort, on le voit plein d’enthousiasme, le regard porté vers l’avenir.

    Les MNA ne manifestent pas pour manifester, mais pour rappeler et sonner l’alarme. Ils cherchent à mettre fin à leur situation précaire indéterminée et inacceptable. Dans le film Bunkers (http://www.bunkersfilm.com/fr/accueil), je disais « C’est la prison. En prison, au moins, on sait qu’on sortira un jour… mais dans le bunker, … on ne sait pas quand on sortira ».

    Les #bunkers : une lutte sans fin pour des conditions dignes

    Il y a un peu plus de deux mois, face à cette situation préoccupante, Solidarité, le Collectif de soutien aux mineurs non-accompagnés a occupé le Grütli pendant plus d’une semaine, lors du Festival Black Movie avec pour but de revendiquer la mise en place de mesures de protection pour les mineurs non accompagnés et la prise en charge de ces jeunes par l’État de Genève. La question de l’occupation du Grütli n’est pas nouvelle. Cette fameuse maison des arts genevoise a également été occupée, en 2015 pendant la Fête de la musique, sous la forme d’un squattage par le Collectif de l’occupation du Grütli. L’#occupation a toujours eu pour but de sortir la question de l’asile des griffes de la « Ville de paix » qu’est prétendument Genève.

    La politique migratoire genevoise est une partie de la politique d’immigration suisse. Et malgré son statut international de Capitale de la paix, lieu où la Convention relative au statut des réfugiés a été signée et où le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme est situé, il semblerait que les sous-sols de Genève ne fassent pas partie du monde et que les personnes qui les habitent soient gravement discriminées et invisibles. La Commission nationale de prévention de la torture (CNPT) a clairement indiqué en 2013 dans un rapport que les « installations militaires [que sont les abris PC ou bunkers] ne sont adaptées qu’à des séjours de courte durée, de trois semaines au maximum », et ce, pour des raisons de santé physique et mentale.

    En 2014-2015, le collectif #Stop_Bunkers, dont j’ai fait partie, s’est extirpé des sous-sols (les abris de la protection civile, ou #abris_PC) de Genève pour atterrir au sommet de la Vieille-Ville où le Grand Conseil genevois est situé. Ce mouvement de requérants d’asile luttait contre des conditions de vie qui leur étaient imposées. C’est la première fois en Suisse qu’un tel mouvement s’exprimait en son propre nom et qu’il a manifesté et clamé ses revendications dans la motion 2259-A, basée sur les droits humains : une vie humaine et digne, « On veut de l’air pas du vent ». Durant l’audition de la motion, un commissaire UDC disait : « En venant en Suisse, ils ont fait une erreur de parcours, car la Suisse est le pays des bunkers et des montagnes ». Et malheureusement, il semblerait que la xénophobie ne soit pas qu’une caractéristique exclusive de l’UDC, mais bien celle d’autres partis politiques qui œuvrent également dans ce sens.

    Suite à la lutte sans précédent de ce collectif, les bunkers à Genève ont fermé depuis deux ans, mais ce n’est pas le cas dans les autres cantons suisses. Il y a quelques semaines, j’ai appris que la Suisse continuait sa tradition contradictoire d’accueillir de nouveaux arrivants au #Tessin dans deux bunkers à #Stabio. En effet, un jeune homme « habitant » d’un de ces bunkers m’a confirmé que celui dans lequel il vivait était composé de trois dortoirs, 40 personnes, 4 toilettes, 2 salles de bain, des hommes de sécurité qui fouillaient les requérants. Selon ce jeune homme, les collaborateurs sont sympas mais « c’est pour couvrir le fait qu’on est mis sous terre (14 jours-4 mois) ». Aujourd’hui, les deux bunkers du Tessin ont été fermés et tous les habitants ont été déplacés dans un nouveau centre à Balerna dans lequel est apparu un cas de coronavirus parmi les requérants. Autre canton mais situation identique : « À #Urdorf par exemple, 40 personnes vivent dans un bunker de protection civile, jusqu’à dix partagent un dortoir souterrain », selon Autonome Schüle Zürich.

    Tant pour les mineurs non accompagnés que pour les requérants d’asile vivant dans des bunkers, la question de la #visibilité est fondamentale pour amener aux yeux de tous leurs revendications. L’occupation d’un lieu est ainsi un moyen non négligeable (et qui a fait ses preuves à Genève) de sensibiliser la population aux conditions de vie inhumaines qu’ils endurent mais également de confronter les politiciens à une réalité à laquelle ils contribuent : la violation des #droits_humains.

    État des lieux : où en est-on aujourd’hui ?

    En ce qui concerne la lutte contre les autorités, il faut savoir que les revendications des MNA n’ont toujours pas abouti. Bien au contraire, le Grand Conseil tente de les éloigner les uns des autres afin d’amoindrir leur force et d’empêcher leur mouvement de #résistance. En effet, les autorités suisses ont modifié la loi sur l’asile en 2019 en créant des centres de détention administrative pré-renvoi afin d’éviter que des personnes déboutées s’installent avec de faux papiers (papier blanc)1. Est-ce que le Grand Conseil va prendre ces mesures pour casser leur capacité de résistance jusqu’à ce qu’ils atteignent 18 ans et ensuite les renvoyer ?

    La fermeture, ou plutôt le « contrôle », des frontières suisses décrétée par le Conseil fédéral en date du 13 mars 2020 sur la base de mesures de santé contre le Covid-19 affecte directement les demandeurs d’asile qui eux sont interdits d’entrer en Suisse en ces temps de pandémie mondiale. Le 1er avril 2020, le Conseil fédéral a prononcé une ordonnance COVID-192 sur les mesures prises en matière d’asile : en raison de la mesure d’exception, toutes les procédures administratives et judiciaires ainsi que les audiences ont été interrompues partout en Suisse, à l’exception du domaine de l’asile. Les auditions sont maintenues, malgré une distanciation sociale pas toujours respectée ou un représentant juridique absent. Les décisions de renvoi sont maintenues, et les délais pour faire recours raccourcis3. Néanmoins, on peut noter un certain paradoxe quand nous voyons que les frontières restent ouvertes pour les travailleur-ses essentiel-les pour la Suisse, et que les vols de renvoi sont maintenus en dépit de la suspension de la majorité des vols internationaux.

    Aujourd’hui, malgré la lutte contre les processus fastidieux de l’État dans l’étude des revendications et leur mise en place, les bunkers sont toujours ouverts en Suisse. Il y a là une contradiction entre la fermeture des bunkers pour les personnes vulnérables en mettant en avant l’argumentaire de l’#insalubrité et l’ouverture de ces mêmes bunkers pour les réfugiés en mettant en avant la crise du logement.

    Et si la Suisse, qui se dit engagée pour la promotion et le respect des droits humains et la protection des enfants, procède ainsi, que fera le reste du monde ?

    https://www.jetdencre.ch/enfants-entre-exil-et-asile

    #enfants #enfance #Suisse #asile #migrations #réfugiés #Momo #in/visibilité #invisibilité #visibilité

    • 1. La frontiera siamo noi

      Quando abbiamo iniziato la riflessione attorno al tema dei confini e delle frontiere eravamo consapevoli della complessità, delle contraddizioni e dell’attualità dell’argomento della mostra. Aggiornavamo i documenti da esporre con un occhio a quanto succedeva nel mondo rispetto alle frontiere.

      Alla notizia della diffusione del COVID-19 nei territori asiatici, abbiamo incluso l’argomento, pensando alle frontiere che si chiudono e si modificano. L’estendersi di un virus sconosciuto subito ci fa sentire al di qua o al di là di un confine che separa, bloccati negli spostamenti, portatori di contagio da non diffondere, chiusi e preoccupati dentro “le mura” di un continente, un paese, una città, nella propria abitazione o addirittura nel proprio corpo. Non eravamo però consapevoli che questa pandemia avrebbe trasformato le frontiere in un argomento–chiave, universalmente condiviso e presente in ogni conversazione. Riaffiora un immaginario che affonda le radici nella storia dei muri e delle separazioni e individua l’importanza dei contatti sociali quando si annullano le attività e i momenti d’incontro. Il virus, che si diffonde ovunque, oltre ogni frontiera, mette in discussione alcune nostre certezze e la nostra libertà nel varcare i confini. Le frontiere divengono luogo di interminabili confronti: fin dove arrivano? Tenerle aperte o chiuderle? Chi lasciar passare? Chi respingere?

      Ci fanno riflettere sull’importanza del nostro essere individui sociali, sulla relazione indispensabile con i nostri simili, e anche ­– al di là dei muri – sulle fragilità umane, le responsabilità condivise e la consapevolezza della necessità di agire insieme.

      https://www.mevm.ch/diari-dal-confine/la-frontiera-siamo-noi

    • 2. I limiti delle carte

      Viviamo in un’epoca in cui le mappe sono onnipresenti. Dai siti internet agli schermi degli smartphone, quasi ovunque possiamo identificare la nostra posizione geografica ed esplorare virtualmente il territorio per pianificare un viaggio, raggiungere il luogo di un appuntamento, calcolare una distanza.

      Nel corso della storia i limiti dell’ecumene si sono progressivamente estesi. Nell’Età degli imperi i progressi scientifici e tecnici hanno trasformato la cartografia in un potente strumento politico e di affermazione delle identità nazionali. In epoca più recente l’avvento della fotogrammetria, lo sviluppo di nuovi metodi di calcolo e la rivoluzione digitale hanno fornito ulteriori stimoli alla rappresentazione cartografica, consentendo di tracciare limiti e itinerari sempre più precisi e accurati nello spazio geografico, offrendo nuove modalità di fruizione ma anche mezzi di controllo e vigilanza più efficaci. I settori più diversi, dall’economia al web, hanno conosciuto una “svolta geografica”. Il mondo è oggi disponibile e la produzione dello spazio diventa un fenomeno di massa.

      Grazie alla cartografia e ai mezzi di trasporto e di comunicazione possiamo considerare la Terra come la nostra casa e sentirci cittadini del mondo, con i vantaggi e gli svantaggi di questa nuova condizione. All’inizio del 2020 attraverso mappe costantemente aggiornate abbiamo assistito con apprensione all’evoluzione del contagio di COVID-19. Di fronte a questa nuova sfida imposta dalla globalizzazione gli Stati – sempre più fortezze – devono chiudere le porte e condurre una battaglia quotidiana contro un nemico invisibile. I confini, compresi quelli interni, tornano ad essere presidiati e l’ecumene torna a contrarsi. In questo contesto nuovo e drammatico la geografia delle migrazioni non fa più notizia e le tragedie che si consumano altrove appaiono distanti. Rimane la geografia delle differenze.
      Sono, del resto, i limiti della condizione umana: una realtà che sfugge a ogni possibile rappresentazione.


      https://www.mevm.ch/diari-dal-confine/i-limiti-delle-carte
      #cartographie #Italie

  • La galassia offshore dei trader ticinesi. Il caso Duferco

    La catena societaria del gruppo Duferco, la più importante azienda di commercio di materie prime di Lugano di Federico Franchini

    È considerato il più importante commerciante d’acciaio del mondo e l’unica multinazionale con sede in Ticino. È la Duferco di Lugano, capostipite e fiore all’occhiello della piazza di trading del Ceresio. Nonostante la sua importanza di lei si sa poco o nulla. Chi la controlla? Quali sono i suoi utili? Attraverso documenti ufficiali area ha ricostruito la sua struttura societaria. Quello che emerge è una galassia complessa che si dirama in diversi paradisi fiscali.

    Rue Guillaume Schneider 6, Lussemburgo. Per ricostruire la catena societaria di Duferco occorre partire da qui. Se il Ticino è il centro operativo delle diverse società legate a questo gruppo, il cuore societario è nel Granducato. È qui, dove si sono trasferite da Guernsey nel 2010, che hanno sede le case madri di quelle che di fatto sono le due Duferco: la Duferco Participations Holding (Dph), legata alla storica proprietà italiana, e la Duferco International Trading Holding (Dith), oggi in mani cinesi. Queste due holding, benché legate tra loro da vincoli storici e di proprietà, vanno considerate come due multinazionali a sé.

    La Duferco del Dragone
    È il 2014 quando il colosso pubblico cinese Hesteel Group acquisisce la maggioranza della Duferco di #Lugano. In realtà, il controllo arriva a monte: Hesteel, tramite una controllata di Singapore, acquisisce la maggioranza della Dith, la società madre delle attività di trading. L’alleanza è tra titani: il secondo produttore d’acciaio del mondo si unisce al principale commerciante di prodotti siderurgici del pianeta. Gli ormai ex azionisti di maggioranza, il fondatore #BrunoBolfo e suo nipote #AntonioGozzi perdono il controllo sulla Dith, ma attraverso l’altra #Duferco, la Dph, mantengono un’importante quota di minoranza nella holding che ora detiene i diritti esclusivi per vendere l’acciaio cinese.

    Dopo Hesteel (61%) e Dph (27%), il terzo azionista di Dith è la Big Brown Dog Holding (12%) di Hong Kong, controllata dal Ceo Matthew De Morgan e nella quale, fino a poco fa, mantenevano qualche briciola gli ucraini dell’Unione Industriale del Donbass (Isd). Prima dell’arrivo di Hesteel, infatti, Bolfo & Co. avevano stretto un accordo strategico con l’Isd che, tramite la cipriota Steelhold, aveva acquisito quote di minoranza della Dith. Oggi, gli oligarchi dell’est sono ormai usciti di scena lasciando spazio ai nuovi padroni dell’acciaio, i dragoni cinesi della provincia di Hebei.

    Il gruppo ha mantenuto la sede operativa in Ticino, dove sono attive sette società tra cui la capostipite della piazza luganese: la Duferco Sa. La Dith è attiva soprattutto nel commercio di acciaio (ma non solo) e dispone di alcune unità produttive come una fabbrica in Macedonia, controllata tramite filiali a Cipro e nel Liechtenstein. La diminuzione della domanda di acciaio cinese e la crisi dei dazi sta pesando sulle performance del gruppo: dopo essere diminuiti del 20% nel 2018, gli utili di Dith sono scesi di un altro 57% nel 2019, issandosi a 26 milioni di dollari.

    Dxt: il gigante sconosciuto
    Ogni anno, Handelszeitung pubblica la lista delle più importanti società elvetiche per cifra d’affari. Nel 2019, per arrivare al Ticino occorreva scendere alla 32esima posizione: qui si trova la Dxt Commodities. Poco nota al grande pubblico, questa azienda è specializzata nel trading d’idrocarburi ed energia elettrica. Dxt è stata fondata nel 1999 dai top manager di Duferco, in collaborazione con alcuni fiduciari di Lugano. Gli stessi, per intenderci, che hanno ideato la tanto discussa ingegneria fiscale della Gucci. Anche per il trading l’asse è sempre quello: Lugano-Lussemburgo. La Dxt è controllata al 95% dalla Dxt International, sede nel Granducato. Una società che ha realizzato 26 milioni di euro di utili nel 2018, grazie soprattutto alla controllata ticinese. La Dxt International è detenuta al 50% da due altre società: la Spelugues Investments, basata nel Delaware e posseduta dal Ceo Benedict Sciortino; e la Dph, la Duferco “italiana”. Oltre alla Dxt, quest’ultima detiene in Ticino, sempre per il tramite di una lussemburghese, anche la metà del gruppo di commercio marittimo Nova Marine.

    Scatole cinesi
    Ma chi controlla la Dph? Il primo scalino a ritroso porta alla Btb Investments, una società che la detiene al 100%. A questo punto l’organigramma si biforca in due rami. Uno va verso altre due entità – la Ultima Holding a sua volta controllata dalla Lagrev Investments – che sembrano portare al manager Antonio Gozzi. L’altro ramo, leggermente maggioritario, conduce alla Bb Holding Investments che, come le altre lussemburghesi citate, ha sede al numero 6 di Rue Guillaume Schneider. La Bb Holding fa capo al vecchio patron, quel Bruno Bolfo che, ancora una volta, sembra avere azzeccato tutte le sue mosse: nel 2019, l’utile netto della sua holding è aumentato del 66% raggiungendo gli 85 milioni di dollari. La Duferco italiana, insomma, sembra rendere di più rispetto a quella cinese. Per mettere al sicuro il suo tesoro milionario, però, Bruno Bolfo ha pensato a uno scalino in più: la Bb Holding è infatti detenuta al 100% da La Sesta Trust, un fondo fiduciario basato nel Liechtenstein. Ultima fermata di una galassia decisamente offshore.

    Mister acciaio e gli amici luganesi

    È l’11 agosto del 1982 quando, presso lo studio del notaio Filippo Solari di Lugano, viene costituita la Duferco Sa. Il gruppo era stato creato qualche anno prima in Brasile dal ligure Bruno Bolfo, un manager con esperienze nell’acciaio in Italia, Stati Uniti e Sudamerica.

    In Ticino, al momento della creazione della Duferco, Bolfo non c’è. A comparire di fronte al notaio sono due figure note del sottobosco finanziario e societario luganese: Elio Borradori, padre dell’attuale sindaco Marco, che diventerà noto per essere stato l’amministratore dei dittatori Saddam Hussein e Ferdinando Marcos, e il suo socio Josef Kraft. Al momento della sua creazione, la maggioranza delle azioni della Duferco saranno detenute da una sconosciuta società del Liechtenstein, la Forward Investment, amministrata dallo stesso Kraft.

    Quando, un anno dopo, viene creata in Lussemburgo la prima Duferco Holding, lo schema si ripete: il controllo è affidato alla Laconfida di Vaduz, la società figlia dello studio legale Borradori e da cui sono transitati molti dei segreti finanziari, più o meno occulti, legati al sottobosco fiduciario luganese. Nel 1990, quando la Duferco decide d’insediare la sua casa madre a Guernsey, la Duferco Holding viene liquidata nel Granducato. Ad occuparsi della liquidazione sono Josef Kraft e Jean-Louis Hurst, suo successore a Laconfida ed ex dirigente del gruppo Ocra, la struttura creata da Tito Tettamanti per la gestione della contabilità parallela dei potentati di mezzo mondo. Hurst entrerà di lì a poco anche nella Duferco di Lugano, nel frattempo diventata sede operativa di quello che si sta profilando come il più grande commerciante di acciaio del pianeta.

    Una società che negli anni ’90 si lancia alla conquista del selvaggio Est in preda al caos delle privatizzazioni del settore siderurgico. In quegli anni, oltre a stringere alleanze con gli oligarchi russi e ucraini, Duferco consolida la propria struttura societaria in Ticino. Per farlo, Bruno Bolfo fa affidamento ad un gruppo di rampanti fiduciari ed esperti fiscali. Nel 1996, infatti, nel Cda di Duferco c’entrano Donato Cortesi e Adelio Lardi, gli ideatori dell’ingegneria fiscale dei giganti della moda che in quegli anni inizieranno a insediarsi in Ticino.

    Nel 1999, Lardi e Cortesi, assieme al già citato Hurst e ai top manager di Duferco, si faranno promotori della nascita di Dufenergy, la società che diventerà Dxt Commodities. Un nome poco noto, ma che oggi è la più importante azienda ticinese per cifra d’affari. Una società che, come abbiamo visto nell’articolo sopra, è controllata di fatto al 50% da una società del Delaware, al 25% da una lussemburghese e al 25% da un trust del Lichtenstein, cassaforte dei tesori di Bruno Bolfo. Insomma, dall’inizio alla fine, i segreti di Duferco portano sempre a Vaduz.

    https://www.areaonline.ch/La-galassia-offshore-dei-trader-ticinesi-Il-caso-Duferco-08bb2900


    https://pbs.twimg.com/media/ETx22_HWoAAI-TT?format=jpg&name=large

    #matière_première #offshore #acier @cdb_77 #suisse #tessin

  • Le #village qui va devenir un #hôtel

    Avec seulement onze habitants, la commune tessinoise de #Corippo est extrêmement petite. Il s’agit même de la plus petite de #Suisse. Plus pour longtemps toutefois, car dans quelques mois, le #hameau fusionnera avec la commune du #Val_Verzasca. Mais la question centrale reste la suivante : quelles perspectives économiques possède un village de #montagne minuscule essentiellement peuplé de personnes âgées ?

    La route grimpe sérieusement. Elle passe à côté du barrage de la Verzasca – 220 mètres de haut –, rendu mondialement célèbre par le saut de James Bond dans « GoldenEye ». Puis elle longe le lac artificiel avant que Corippo, enfin, se dessine à l’horizon. Le hameau est accroché comme un nid d’oiseau au flanc droit de la vallée, ses petites maisons de pierre et leurs toits d’ardoise se fondant dans le paysage en terrasses. Le clocher de l’église se dresse au milieu du village. Un petit cimetière accueille les visiteurs à l’entrée de la localité. Mais les bougies de la Toussaint sont consumées, et les fleurs, fanées.

    Le lieu serait romantique, mais sous la pluie mêlée de neige il semble, en cet après-midi d’hiver, morose et peu accueillant. « Chiuso – fermé depuis le 30 octobre », annonce une pancarte devant l’unique auberge du village, relais apprécié des randonneurs en été. D’après l’Office fédéral de la statistique, la commune ne compte que onze habitants pour une moyenne d’âge de plus de 70 ans. C’est la plus petite de Suisse. Mais plus pour très longtemps, car en avril, Corippo fusionnera avec la commune de Verzasca.

    Aujourd’hui, à Corippo, bon nombre de maisons sont vides ou ne sont plus utilisées que comme résidences de vacances en été. À son époque la plus faste, en 1850, le village comptait près de 300 âmes. Un nombre qui n’a cessé de dégringoler. Corippo a connu le même destin que tout le Val Verzasca et d’autres régions de montagne du nord du Tessin. La pauvreté, conjuguée avec le manque d’emploi et de revenus, a poussé les gens à quitter le village.

    Pour l’instant, Corippo mérite toujours son superlatif de plus petite commune de Suisse. Sur place, cependant, on semble en faire peu de cas, et encore moins vouloir en parler. On ne répond pas, ou seulement sur un ton grincheux, aux questions des étrangers sur la situation de la localité. « Tout le monde est parti en plaine », marmonne un vieil homme en se hâtant de refermer le portail de son jardin derrière lui.

    Voilà des années déjà que le village n’a plus d’administration communale. Claudio Scettrini, 55 ans, forestier et plus jeune habitant de Corippo, a été son dernier maire. Le conseil communal comptait trois personnes : lui, sa tante et sa belle-sœur. « Mais nous devions toujours tout demander au canton, et à la fin il ne se passait jamais rien », expliquait-il au moment de jeter l’éponge, à bout de nerfs, en 2017. Depuis lors, la commune est administrée de l’extérieur.

    L’incapacité des toutes petites communes à assurer le bon fonctionnement de l’administration prouve, pour le conseiller d’État tessinois Norman Gobbi, qu’une politique de fusion ciblée est incontournable. D’après lui, les services importants qu’attendent aujourd’hui les citoyens ne peuvent plus être fournis de manière autonome par une commune de la taille de Corippo. L’approvisionnement en eau et les canalisations coûtent très cher. « Comme beaucoup d’autres communes, Corippo a dû se rendre à l’évidence », souligne le politique.

    C’est la raison pour laquelle la fusion de communes va bon train depuis plusieurs dizaines d’années. En 25 ans, le nombre de communes du Tessin est passé de 245 à 115. « Le plan de fusion cantonal vise une réduction à 27 communes à long terme », explique Norman Gobbi. Le même processus est à l’œuvre au niveau fédéral : à l’échelle du pays, le nombre de communes est passé de 2899 à 2255 entre 2000 et le printemps 2017. Certains cantons, comme Glaris, ont fait tabula rasa : de 25 communes, il est passé à trois en 2011. Cette évolution n’est pas que positive. Les sceptiques disent qu’avec la création de ces supercommunes, l’identité propre de chaque lieu s’effrite toujours davantage.

    Retour à Corippo : dans l’ancienne cure, près de l’église, une habitante met les points sur les « i » : « Les gens ne veulent plus parler aux journalistes, car ceux-ci ont déformé tous nos propos. » En effet, ces dernières années, un nombre considérable de médias ont déboulé dans ce hameau du Val Verzasca après avoir appris qu’il allait se transformer en hôtel. Des reportages ont même paru dans le « New York Times ». Et une équipe de la chaîne de TV BBC est venue tourner dans les ruelles de Corippo.

    Mais qu’est-ce qui est prévu, au fond ? L’idée est que certaines des vieilles maisons de pierre, les rustici, deviennent des chambres d’hôtel. La réception serait installée dans l’auberge, où les clients pourraient aussi prendre leurs repas. Le concept se nomme « Albergo diffuso », ou « hôtel disséminé », et a déjà été mis en œuvre dans plusieurs vieux villages d’Italie. En Suisse, Corippo ferait figure de pionnier.

    Fabio Giacomazzi est architecte, urbaniste et président de la Fondation Corippo, qui gère le projet d’hôtel et a racheté à cet effet une douzaine de maisons il y a quelques années. L’objectif est de préserver « la magie des lieux », mais aussi de donner un nouveau souffle au hameau. Fabio Giacomazzi a déjà fait visiter à plusieurs personnes le village et ses maisons abandonnées, où le temps semble s’être arrêté. Dans certaines, de vieilles chaussures traînent encore sur le sol, et l’on trouve du bric-à-brac dans les coins. Des toiles d’araignée ornent les fenêtres. Cela dit, un appartement de vacances a déjà été aménagé dans l’une des maisons de la fondation, et le moulin a lui aussi été remis en état. Début 2020, la rénovation des autres rustici devrait enfin commencer. Au village, on se méfie : « On nous promet tellement de choses depuis des années… », souffle une habitante.

    Fabio Giacomazzi comprend cette méfiance, mais il souligne aussi que les travaux ne pourront commencer que quand tous les fonds auront été réunis. Le budget global s’élève à 3,6 millions de francs. « Près de 600 000 francs manquent encore », indique l’architecte. Il a bon espoir de réussir à réunir bientôt cette somme, et compte pour cela sur des donateurs privés.

    Claire Amstutz soutient le projet. C’est elle qui gère l’auberge de Corippo. En hiver, elle n’y vient cependant que rarement. Nous la rencontrons presque par hasard, tandis qu’elle prépare le repas du dimanche pour ses fidèles clients : un plat bernois à base de haricots secs, pommes de terre, choucroute, lard et saucisse. Cette Suisse allemande d’origine ne sait pas encore, elle non plus, comment les choses évolueront ; elle attend son nouveau contrat pour la saison 2020.

    Fait curieux : au mur de l’auberge pend déjà un certificat de l’« Hotel Innovations Award », décerné par la Société Suisse de Crédit Hôtelier et Gastrosuisse en 2017 au projet « Albergo diffuso ». En raison de ce prix, un grand nombre de personnes ont déjà appelé pour réserver une chambre. « Ce qui n’est pas encore possible à ce jour », rigole Claire Amstutz.

    Thomas Egger trouve le projet de Corippo « exemplaire ». Le conseiller national PDC valaisan est président du Groupement suisse pour les régions de montagne (SAB). « L’idée d’un hôtel décentralisé est excellente pour mieux exploiter le patrimoine architectural existant », ajoute-t-il. Et de citer des initiatives similaires à Grengiols (VS), sous le nom de « Poort a Poort » et à Albinen (VS), sous la désignation d’« Albijou ».

    D’après Thomas Egger, il est hors de question d’abandonner des communes ou des parties des régions de montagne. Et il sait que le Conseil fédéral est sur la même longueur d’ondes. À la mi-novembre, ce dernier a approuvé un rapport indiquant comment assurer la pérennité des régions de montagne et contrer l’exode rural. Par exemple par l’extension des infrastructures numériques, en particulier avec le haut et très haut débit.

    https://www.revue.ch/fr/editions/2020/01/detail/news/detail/News/le-village-qui-va-devenir-un-hotel-1
    #Tessin #la_plus_petite_commune_de_Suisse #small_is_beautiful

  • Ce tweet, m’a donné envie de mettre ici les affiches dans lesquels le parti #UDC en #Suisse (mais pas que eux) utilise des images d’#animaux pour ses campagnes électorales...


    https://twitter.com/mathieuvonrohr/status/1178256562923692037
    En cette année 2019 c’est donc le #octopus qui est l’animal fétiche...
    #poulpe #pieuvre

    Il fut un temps il y a eu :
    des #requins...

    des #corbeaux :

    ... et évidemment des #moutons (noirs) :

    Et au #Tessin, un groupe probablement financé soit par l’UDC ou alors par la #Lega_dei_Ticinesi, avait utilisé des #rats...

    #affiche #campagne #animal #invasion #migrations #xénophobie #immigration_de_masse

    Pour celleux qui veulent en savoir un peu plus sur ce type de campagnes qui tapissent la Suisse, un article que j’avais écrit pour @visionscarto :
    En Suisse, pieds nus contre rangers


    https://visionscarto.net/en-suisse-pieds-nus-contre-rangers

    • Pour la petite et personnelle histoire, j’ai parlé exactement de cela, de ce club de hockey et de La Montanara, la chanson que le public chante en cas de victoire du club, dans l’introduction de ma thèse de doctorat...
      Si il y a des curieux, je peux vous copier-coller le passage...

  • Oro e acqua minerale

    C’è una piccola regione in Australia, nella zona centrale dello stato di Victoria, che è molto ticinese. C’è un paese che si chiama Hepburn dove i cognomi degli abitanti sono Rodoni, Vanzetta, Scheggia, Vanina, Tinetti, Righetti, Crippa, Perini, Respini... Non parlano italiano, non parlano dialetto ticinese e sono veramente australiani.

    I loro antenati emigrarono in Australia dal Ticino, attorno al 1850, quando scoppiò la febbre dell’oro. Facevano i cercatori d’oro, ma piano piano si insediarono in quella regione e crearono una comunità molto unita, che presto diventò la loro nuova patria.

    https://www.rsi.ch/la1/programmi/cultura/storie/Oro-e-acqua-minerale-10879319.html
    #film #documentaire #émigration #Tessin #Australie #histoire #Suisse #Biasca #sureau #eau_minérale #Hepburn #or #ruée_vers_l'or #extractivisme #colonisation #châtaigniers #mines
    #Welcome_Stranger, une #pépite_d'or :


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Welcome_Stranger
    #nugget

    –---

    Quelques commentaires :
    « L’Australia non ha una lunga storia, solo un paio di secoli »
    –-> dit un habitant de Melbourne qui a acheté une maison à Hepburn construite par une Scheggia, un émigrant tessinois autour de 1815...
    Et la présentatrice en commentaire après le documentaire :

    «La storia dell’Australia è molto molto giovane, lo si diceva nel documentario, 2 secoli di storia o poco più»

    ... comme si les #peuples_autochtones n’existaient pas avant l’arrivée des Européens, comme si l’histoire n’est écrite que depuis leur arrivée... Il y a un sacré besoin de décoloniser l’histoire...

  • 1918, fuite des Suisses de Russie

    Dans les mois qui suivent la Révolution bolchévique d’octobre 1917, 8000 Suisses fuient la Russie dans le chaos des violences quotidiennes.

    De retour dans leur pays d’origine, nombre d’entre eux sont pris en charge par l’assistance publique. Deux familles, l’une romande et l’autre tessinoise, suivent aujourd’hui les traces de leurs ancêtres au destin si particulier.

    https://pages.rts.ch/docs/9849617-1918-fuite-des-suisses-de-russie.html
    #film #documentaire #réfugiés #octobre_1917 #Tessin #Suisse #révolution_d'octobre #Russie #révolution_russe #colonie_de_St.Nicolas #Mont_Chameau #migrations #restauration #viticulture #agriculture #colonie_italo-suisse #fuite #Michele_Raggi #collectivisation_des_terres #morire_di_crepacuore (#coeur_brisé)

  • Morts à la frontière #Italie-#Suisse (#Côme - #Chiasso)

    #frontière_sud-alpine #montagne #mourir_aux_frontières #asile #migrations #réfugiés #décès #morts #frontières #frontières

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    Morire di confine a Como

    Dopo essere stati a Ventimiglia, dove i morti di confine sono stati 12 in pochi mesi, torniamo a Como, dove i migranti provano e riprovano ad attraversare la frontiera a loro preclusa con la Svizzera, ferendosi o perdendo la vita sui treni, con numeri consistenti sia nei tentativi che nei respingimenti.

    https://openmigration.org/analisi/morire-di-confine-a-como

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    Ajouté à cette métaliste :
    https://seenthis.net/messages/758646

  • Ecco gli asilanti in sciopero della fame

    Costretti a uscire «tutto il giorno sotto il sole cocente». La protesta è partita oggi nel bunker della Croce Rossa a #Camorino.

    Questa mattina, gli asilanti non sono scesi dal letto alle 7 come d’abitudine. Non si sono preparati, e non sono usciti all’esterno a passare la giornata. Nel bunker della Protezione civile a Camorino è in corso una protesta contro la gestione del Centro. Secondo i portavoce degli asilanti, sarebbero «una trentina» gli aderenti all’iniziativa.

    Questioni aperte - Le condizioni di vita all’interno del bunker sono finite più volte sotto i riflettori, di recente. Sporcizia, scarsità di aria e luce, servizi scadenti. La tensione tra gli ospiti è salita esponenzialmente nel corso degli ultimi mesi, e oggi ha toccato il culmine in quella che - a giudicare dalle immagini - ha tutta l’aria di una protesta pacifica.

    Tutti fuori - «Non potete trattarci come animali, siamo umani» recitano i manifesti affissi all’interno del centro. «Non vi permetteremo di distruggere le nostre vite». A scatenare la protesta, la decisione da parte del Cantone di chiudere il centro in orari diurni. Dalle 9 alle 18 - è stato comunicato settimana scorsa - nessun ospite può restare all’interno del bunker.

    Clima rovente - «Una decisione forse giustificata dalle temperature elevate che raggiunge la struttura nel periodo estivo» ipotizza l’avvocato Immacolata Rezzonico, attivista per i diritti dei migranti. «Ci si aspetterebbe però che agli asilanti venga offerta una sistemazione alternativa, piuttosto che stare tutto il giorno sotto il sole cocente».

    Digiuno a oltranza - In una nota inviata alla redazione di Tio.ch - 20 minuti, gli asilanti affermano di avere scelto «la protesta non violenta» e la via dello sciopero della fame. Un numero imprecisato di loro - riferisce un portavoce - ha iniziato oggi il digiuno che continuerà «finché non arriveremo a una soluzione».

    Il comunicato degli asilanti:

    Nuove leggi sconvolgenti e inaccettabili vengono introdotte per i rifugiati in Svizzera.

    Il Cantone e la Croce rossa stanno per imporre ai rifugiati un nuovo regolamento che li costringe a lasciare il Centro contro la loro volontà alle 9 del mattino e tornare alle 18:00.

    I rifugiati hanno deciso di respingere questo ordine del Cantone perché sappiamo che ci stanno spingendo verso il muro: vogliono costringerci a fare qualcosa fuori dagli schemi, per dare loro modo di espellerci dalla Svizzera. Questo non è altro che una semplice politica sporca che viene giocata con rifugiati civili e minacciati che stanno affrontando una persecuzione nei loro paesi d’origine.

    Ci hanno già messi in uno stato di depressione. Che cosa vuole fare di più la Croce Rossa con noi? Trovano sempre un nuovo modo di molestare tutti qui creando ostacoli e leggi e problemi spiacevoli. Ci hanno minacciato di chiamare la polizia. Ci minacciano e non ci lasciano uscire. Se le molestie sono un crimine, allora perché è consentito molestare i rifugiati in Svizzera?

    Siamo stanchi del comportamento dello staff. Tuttavia, non faremo nulla di immotivato per danneggiare noi stessi o gli altri in modo che la Croce Rossa trovi una ragione per essere più dura. Abbiamo deciso di resistere a questa ingiustizia. Non usciremo dal campo seguendo questo orario forzato e imposto, anche se chiamano la polizia. Non stiamo facendo nulla di illegale. Iniziamo uno sciopero della fame, ci rifiuteremo di mangiare e protesteremo contro questa illogica imposizione di leggi insensate, e seguiremo tutte le procedure pacifiche per evitarlo.

    Chiediamo a tutti voi di prendere posizione assieme a noi contro questa decisione disumana del Cantone e della Croce Rossa.

    https://www.tio.ch/ticino/attualita/1376883/ecco-gli-asilanti-in-sciopero-della-fame

    #grève_de_la_faim #migrations #asile #réfugiés #Suisse #résistance #Tessin #bunkers #bunker

    –—

    sur ce bunker voir aussi:
    https://seenthis.net/messages/577204
    https://seenthis.net/messages/926614

    • Sciopero a Camorino, i rifugiati saranno spostati

      In vista del periodo estivo, il Dipartimento della sanità e della socialità (DSS), in collaborazione con il Dipartimento delle Istituzioni (DI) ha disposto delle misure volte a migliorare le condizioni dell’alloggio nei centri collettivi per richiedenti l’asilo. Il Ticino dispone di 4 centri collettivi per l’alloggio di richiedenti l’asilo, la cui gestione è affidata alla Croce Rossa Svizzera sezione Sottoceneri. Allo stato attuale, il grado di occupazione dei centri di Cadro, Paradiso e Castione è prossimo al 90%, con un ridotto margine di posti disponibili destinati alle nuove attribuzioni ricorrenti, decise da parte della Segreteria di Stato e della Migrazione (SEM). Mentre, nel centro di Camorino sono attualmente alloggiati 32 uomini soli, di questi: 22 sono in attesa dell’esito alla domanda d’asilo e 10 devono lasciare la Svizzera poiché l’autorità federale competente non ha riconosciuto loro lo statuto di rifugiato.

      Per i richiedenti in attesa dell’esito alla domanda d’asilo è previsto un percorso di integrazione all’interno dei centri collettivi della durata di circa 9 mesi, in vista della loro successiva uscita in appartamento nel caso ottenessero il diritto a restare in Svizzera. Per gli altri, in attesa della partenza dalla Svizzera, è prevista una presa a carico limitata a vitto, alloggio e cure sanitarie. Va sottolineato che nella maggior parte dei casi il rimpatrio di
      queste persone può essere eseguito solo su base volontaria, quindi la loro permanenza sul territorio può durare anche anni.

      Tenuto conto dell’annunciata canicola estiva e considerando la situazione creatasi la scorsa estate, il Dipartimento della sanità e della socialità (DSS), in collaborazione con il Dipartimento delle Istituzioni (DI), ha disposto delle misure per evitare l’innalzamento delle temperature all’interno del Centro. Si prevede in particolare la chiusura della struttura dalle 09:00 alle 18:00 in modo da consentire l’attivazione del sistema di areazione misto in linea con quanto previsto per le strutture protette di questo tipo. Contestualmente alla chiusura diurna, il DSS ha trasferito la distribuzione dei pasti nella struttura esterna adiacente al Centro, dove avevano già luogo le attività d’integrazione. Sono altresì state predisposte delle migliorie logistiche quali l’istallazione di una rete WI-FI e TV, a complemento della possibilità di fruire gli spazi verdi all’esterno.

      La messa in atto di queste misure, finalizzate a migliorare le condizioni di vita degli ospiti, è mstata loro comunicata durante un incontro in presenza di mediatori interculturali e delle autorità preposte. Le competenti autorità hanno preso atto che non è stato purtroppo colto lo spirito costruttivo con cui si è deciso di intervenire in chiave migliorativa. Al fine di ulteriormente migliorare la situazione sono previsti alcuni spostamenti in altri centri collettivi nell’ottica di ristabilire gli equilibri all’interno del Centro.


      https://www.ticinonews.ch/ticino/485465/sciopero-a-camorino-i-rifugiati-saranno-spostati

    • Camorino, «Migranti sempre più disumanizzati e segregati»

      Il CSOA il Molino esprime solidarietà agli asilanti ospitati a Camorino - che da ieri hanno iniziato uno sciopero della fame - e ribadisce la necessità di chiudere il bunker.

      Lodando il «gesto di rivolta e di resistenza», il CSOA invita tutti a ritrovarsi questa sera alla 19 al presidio di solidarietà con gli ospiti del centro di Camorino.

      Di seguito il comunicato stampa completo:

      Da ieri, lunedì 24 giugno, almeno 30 persone rinchiuse nel bunker di Camorino (struttura di segregazione sotterranea della protezione civile, gestita dal DSS e dalla Croce Rossa Svizzera) sono in sciopero della fame per protestare contro le condizioni di vita all’interno del bunker.

      Una fiammata di dignità, una pratica di resistenza attiva, da parte di chi vive in prima persona e sui propri corpi, l’inasprimento massiccio e continuo delle leggi e delle disposizioni di asilo. Leggi e disposizioni che malcelano una sempre più effettiva segregazione e disumanizzazione delle persone migranti.

      Le condizioni nelle quali sono costrette a vivere tra le 50 e le 70 persone nel bunker sono già state ampiamente documentate e denunciate a più riprese, nella totale indifferenza delle istituzioni e dei responsabili diretti.

      Ora, a distanza di un anno, con il ritorno del caldo estivo e il conseguente aggravamento delle condizioni di segregazione, la Croce Rossa impone ulteriori regole e restrizioni sulla libertà di movimento delle persone. Il tutto al solo scopo di continuare a pretendere «un approccio meno ostile» e «per il loro interesse».

      L’unico approccio possibile è la chiusura immediata del bunker!

      Perché gli «interessi» o i bisogni delle persone non possono essere stabiliti dall’arroganza colonialista e paternalista di istituzioni complici, artefici di politiche razziste e di pratiche xenofobe.

      I sempre più frequenti gesti di rivolta e di resistenza contro queste strutture di segregazione (come la recente protesta nel centro di registrazione di Chiasso), dimostrano una volta di più la capacità di autodeterminazione e di ribellione di tutte quelle persone che un sistema di neoapartheid vorrebbe sepolte, invisibili e sottomesse.

      Stiamo dalla parte di chi, con i suoi gesti, ci ricorda di restare umani.

      Sosteniamo e solidarizziamo complici con le persone in sciopero della fame nel bunker di Camorino!

      Sciopero come degna arma già adottata nelle carceri turche dalle/dai prigioniere/i curde/i e nei territori mapuche e ora intrapreso da compagne e compagni detenut* nel carcere dell’Aquila nel regime del 41 bis per opporsi alle vergognose condizioni detentive.

      Ritroviamoci tutti al presidio di solidarietà con le persone rinchiuse nel bunker di Camorino, stasera martedì 25 giugno dalle ore 19 a Camorino.

      https://www.ticinonews.ch/ticino/485426/camorino-migranti-sempre-piu-disumanizzati-e-segregati

    • «Chiudiamo subito il bunker di Camorino!»

      Un’interpellanza dei deputati MPS chiede al Governo di accelerare la chiusura e trovare soluzioni di accoglienza «dignitose»

      «Chiudiamo il bunker di Camorino! E subito!». Con queste parole - che non richiedono grandi spiegazioni - titola l’ultima interrogazione inoltrata al Consiglio di Stato dai deputati del Movimento per il socialismo Angelica Lepori Sergi, Simona Arigoni, Matteo Pronzini.

      Da ieri mattina - come ormai noto - diversi asilanti presenti nel bunker della Protezione civile di Camorino hanno intrapreso lo sciopero della fame per protestare contro la gestione del Centro.

      «Le responsabilità del Cantone (che gestisce con la Croce Rossa questa struttura) sono evidenti e note da tempo: nessun essere umano può accettare che delle persone vengano di fatto segregate in strutture come il bunker di Camorino. È indegno e contrario a qualsiasi principio umanitario», scrive l’MPS chiedendo se le autorità cantonali hanno predisposto dei sopralluoghi «per rendersi conto del peggioramento delle già pessime e inaccettabili condizioni di vita all’interno della struttura» nei periodi estivi e di canicola.

      «Non pensa il governo che sia necessario accelerare in direzione di una chiusura?», chiedono inoltre i deputati MPS, che chiedono pure se il cantone si stia attivando per «trovare soluzioni di accoglienza dignitose e che rispettino i diritti umani» e con quali tempistiche.

      Le domande al Consiglio di Stato

      1. Le autorità cantonali hanno predisposto dei sopralluoghi al centro di Camorino per rendersi conto del peggioramento delle già pessime e inaccettabili condizioni di vita all’interno della struttura in occasione di questi giorni di canicola e, più in generale, del periodo estivo?

      2. Se sì, come viene giudicata situazione?

      3. Se no, come mai? Non si intende procedere con urgenza?

      4. Da più parti si chiede chiudere il centro di Camorino. Malgrado le dichiarazioni generica disponibilità a trovare altre soluzioni, la situazione non è per nulla cambiata e diventa sempre più precaria. Non pensa il governo che sia necessario accelerare in direzione di una chiusura?

      5. Ci si sta attivando per trovare soluzioni di accoglienza dignitose e che rispettino i diritti umani delle persone in attesa del riconoscimento del diritto di asilo? Se sì in che modo e con quali tempi?

      https://www.tio.ch/ticino/politica/1377084/chiudiamo-subito-il-bunker-di-camorino

    • Silenzi imbarazzanti

      Quello preoccupante di Norman Gobbi che dopo le pesanti accuse lanciate al Collettivo R-esistiamo e ai così definiti «immigrazionisti», si è ben guardato – stranamente, vista la sua martellante presenza sui social – di rispondere al comunicato in cui viene smontato il suo farneticante intervento e gli vengono attribuiti legami vicini agli ambienti di estrema destra. Quello vago di Raffaele De Rosa che alla nostra richiesta d’incontro, non ha mai risposto, rimbalzando tutta la questione sui propri funzionari, probabilmente impossibilitati/e a trovare una risposta «politica» alla questione.

      Quello imbarazzato e agitato dei funzionari del DSS che, per la seconda volta nel giro di pochi giorni, hanno annullato un incontro con il Collettivo in quanto, tra le varie scuse balbettate (nomi non forniti e mancanza delle tematiche, poi puntualmente inoltrate), «non si dicono in grado di rispondere alle nostre domande», in quanto la chiusura del bunker sarebbe una questione «politica»
      e non «tecnica».

      Quello sorprendente di Filippo Lombardi, che, dicendosi d’accordo con le politiche migratorie di Gobbi, si dimentica di chinarsi sulle condizioni in cui giacciono delle persone in un bunker, tralasciando gli alti silenzi imbarazzanti di tutta una classe politica. Silenzi che mascherano una pesante e vergognosa situazione di omissioni, mancanze, vendette e persecuzioni che dimostrano un vuoto istituzionale, una pochezza d’idee e una banalità disarmanti e il timore nell’assumersi delle responsabilità concrete di fronte a quella che sempre più, volenti o nolenti, sarà la situazione con la quale ci dovremo confrontare nei prossimi anni.

      Nel mentre la situazione nel bunker di Camorino non accenna a migliorare, anzi. Sempre sette le persone presenti: una in arrivo e una in «partenza». La Wi-Fi tanto cara all’onorevole Gobbi è stata definitivamente tolta e lunedì mancava pure la luce in alcuni locali. Tutti quanti sono molto provati e demoralizzati; ad esempio un signore, in Svizzera da 24 anni e da vari mesi rinchiuso nel bunker, da tempo non esce e si alza solo per lo stretto necessario. E come se non bastasse al medico ancora non è concesso l’entrata, in una condizione generale sempre più deprimente e imbarazzante.

      La persona «in partenza» è stata trasferita per un vecchio fermo amministrativo – guarda caso intimato solo adesso – nel carcere del Canton Soletta. Per lui nei giorni scorsi era stato esplicitamente richiesto, sulla base di un certificato medico, il trasferimento dal bunker in un alloggio più confacente, certo non in una prigione, E’ stato prelevato lunedì mattina dalla polizia cantonale, mentre la funzionaria del DSS dal dito medio facile dichiarava che per il suo status non poteva essere spostato. Coincidenza perlomeno strana ma assolutamente non casuale. Per fare chiarezza e rendere pubbliche le domande che avremmo voluto porre durante l’incontro – con sempre lo stesso obiettivo politico, la chiusura del bunker – le riproponiamo di seguito:

      1) Il bunker sarà immediatamente chiuso?
      2) Le persone lì rimaste saranno immediatamente trasferite?
      3) Nei vari centri d’accoglienza, sarà possibile far entrare quotidianamente i medici che seguono le persone che vivono nelle strutture per verificare il loro stato di salute?
      4) Sarà possibile introdurre interpreti che almeno 4 volte alla settimana si rechino ai centri d’accoglienza per raccogliere esigenze e bisogni di che è dentro?
      5) Sarà possibile richiedere agli infermieri dei centri comunicare i nomi dei farmaci che somministrate? E possibilmente non solo essere informati ma anche scegliere quale terapia farmacologica intraprendere?
      6) Sarà possibile consultare il mandato (anche quello rinnovati annualmente) affidato dal Cantone alla Croce Rossa per la gestione dei centri di accoglienza, così da verificare i compiti loro assegnati?
      7) Sarà possibile vedere com’è stata supervisionata la Croce Rossa in questi anni in tutti i centri d’accoglienza?
      8) Sarà possibile verificare i regolamenti interni della Croce Rossa per comprendere perché è negato l’accesso ai centri a persone amiche ivi alloggiate o almeno comprendere i criteri di «selezione» su
      chi può entrare e chi no?
      9) Sarà possibile fornire un lavoro alle persone in richiesta d’asilo a condizioni più dignitose di quelle attuali che rasentano lo sfruttamento?
      10) Sarà possibile vedere il documento che regolarizza tale tipologia di assegnazione di lavori socialmente utili?
      11) Sarà possibile vedere il mandato assegnato al Soccorso Operaio per la gestione delle persone in richiesta d’asilo nell’assegnazione dei lavori, degli appartamenti, delle casse malati, ecc.?
      12) Sarà possibile aumentare quanto è dato a chi si trova in aiuto d’emergenza?
      13) Sarà possibile vedere e verificare il mandato assegnato alle agenzie di sicurezza per i cosiddetti centri di accoglienza?
      14) Sarà possibile verificare il regolamento e il documento di assegnazione dei compiti alla polizia per i casi di rimpatri?
      15) Sarà possibile “un’amnistia” per le persone definite «Non Entrata in Materia» che vivono nel limbo da anni, in quanto non hanno ricevuto lo status di «rifugiati» ma non possono tornare nel loro paese d’origine?
      16) Chi è attualmente il responsabile della situazione del bunker di Camorino visto che la Croce Rossa non lo è più? Il DSS, il Dipartimento Istituzioni, i Securitas, la polizia cantonale?

      In generale le condizioni nel bunker sono note ormai a tutti e tutte: una petizione firmata da un centinaio di medici che ne chiede la chiusura per ragioni mediche è stata inoltrata a marzo alla cancelleria del Cantone. Pensiamo quindi che occorra veramente alzare la pressione, in quanto risulta evidente che la situazione è sempre più insostenibile e che quel bunker vada chiuso! Vorremmo estendere un invito anche a tutte quelle associazioni e collettività che si dicono sensibili su questa tematica a prendere posizione e a organizzarsi per far sentire la propria voce, per raggiungere tale obiettivo. Che per noi non si limita solamente alla chiusura ma a una generale visione «altra» rispetto alle politiche migratorie e d’accoglienza, che si collocano nella dignità e nella possibilità di autodeterminarsi nel luogo in cui ognunx sceglie di vivere e di raggiungere. Diventa quindi essenziale riconoscere il meccanismo perverso e razzista delle attuali politiche migratorie istituzionali e del sistema disumano e indegno dei «centri di accoglienza». E non è solo cercando di rendere più «umana» l’accoglienza ma è anche e soprattutto lavorando a un intervento alla radice che permetterà di creare nuove condizioni che, partendo dalla libertà di circolazione per tutte e tutti, comprendano la possibilità di restare dove si vuole, arrivando fino all’estensione dei documenti per tutte e tutti.

      Collettivo R-Esistiamo

      https://frecciaspezzata.noblogs.org/post/2019/07/18/silenzi-imbarazzanti

  • #Desmond resta qui

    Il 5 agosto 2018, un giovane uomo annega nelle acque del Ceresio. Era probabilmente originario del Benin, e avrebbe dovuto lasciare la Svizzera a breve, ma chi l’ha conosciuto dice “era uno di qua”. Chi era Desmond? Chi l’ha conosciuto ci mostra i luoghi che ha frequentato nei dieci anni passati nella Svizzera italiana, i legami nati, le tracce che ha lasciato, racconta di come abbia preso in mano il suo destino, malgrado il difficile passato, di come si sia integrato e abbia cercato di costruirsi un futuro. Eppure a volte nemmeno questo sembra bastare.

    https://www.rsi.ch/la1/programmi/cultura/storie/Desmond-resta-qui-11598169.html
    #asile #migrations #réfugiés #Suisse #Tessin #mort #décès #mourir_dans_la_forteresse_europe

    Les mots d’une amie sur Desmond :

    Il s’agit de l’histoire, accompagnée de témoignages de personnes qui l’ont connu, du jeune africain qui s’est noyé, début août de l’an passé dans le #lac_de_Lugano, à #Maroggia.
    Il avait 27 ans et était plein d’espoir.Il avait quitté le Bénin pour un avenir meilleur, portant sur ses épaules de lourds événements vécus dans son pays natal.
    Il avait trouvé un travail dans une entreprise de Lugano où son engagement et sa bonne volonté étaient fort appréciée de ses employeurs..
    Nos autorités, néanmoins, lui refusèrent le droit de rester en Suisse, cela le démolit dans sa santé . Il fut interné dans une clinique psychiatrique.
    Un jour accompagné, d’autres patients, il participa à une sortie à Maroggia. Il disparu dans le lac et on ne pu plus rien faire pour lui.

    #santé_mentale #NEM #Dublin #Dublin_tue #règlement_dublin #suicide (?)

    Desmond repose au #cimetière de #Taverne-Torricella :

    • La storia di Desmond, affogato con il marchio di Nem

      Il giovane africano morto nel Ceresio si era diplomato alla Spai con alti voti e aveva lavorato come asfaltatore. Fino al rigetto della sua richiesta come richiedente l’asilo.

      È una storia d’acqua e d’asfalto quella di Desmond Richard, il ragazzo africano annegato domenica pomeriggio nel Ceresio, a pochi metri da riva, davanti all’ex collegio don Bosco. Una storia di amicizie, integrazione e anche tristezza, perché è ingiusto morire a 27 anni. Integrazione è la parola chiave per capire la sua vita, frettolosamente archiviata come la vicenda di un richiedente l’asilo finito male. Anzi ex richiedente, dopo che la Segreteria di Stato della migrazione lo scorso anno aveva deciso per l’espulsione. Desmond era un “NEM”, l’autorità federale gli aveva chiuso la porta in faccia col sigillo della “non entrata in materia”. Stop, da quel giorno la Svizzera gli ha voltato le spalle.

      Una decisione che fa a pugni col fatto che Desmond era perfettamente integrato. Non opinioni, ma fatti: a partire dal diploma, ottenuto con il cinque e mezzo di media nonostante le difficoltà in italiano, alla Spai di Mendrisio come “costruttore stradale”. Qualificato, perché la formazione triennale gli aveva permesso di ottenere l’attestato federale di capacità.

      Un lavoratore molto capace e apprezzato, come lo ricorda un collega della ditta di asfaltatura, la Cogesa, dove ha lavorato fino al luglio dell’anno scorso. Un lavoro duro, quello dell’asfaltatore, che gli permetteva però di essere autosufficiente. Pagava la sua cassa malati (quanti integrati lo fanno?) e contribuiva col 10 per cento del salario al fondo per la migrazione. Intanto riusciva a mettere da parte anche dei risparmi.

      Desmond aveva un caratteraccio, dicono quelli che gli hanno voluto bene. Poteva mandarti allegramente a quel paese e questi sbalzi, accompagnati da un’aggressività solo verbale, sarebbero stati anche, ma qui avvertiamo il lettore ci siamo fermati, all’origine dei suoi ricoveri all’Osc di Mendrisio. Fino all’ultimo, quello finito tragicamente durante l’uscita a bordo lago a Maroggia con altri pazienti e accompagnatori. Fin qui i fatti, perché il lato più drammatico della vita di Desmond racconta di una madre morta, anzi uccisa, davanti agli occhi di lui bambino, durante l’esodo verso l’Europa. Non amava riaprire quella ferita, e forse molti dei suoi problemi attuali erano riconducibili a quel trauma.

      Persa tragicamente la mamma, mai conosciuto il padre, Desmond era convinto, sino allo scorso anno, di essere originario del Benin.

      Ma qualcosa non quadrava, dal momento che la sua lingua non era il francese (la parlata ufficiale di quel Paese), ma l’inglese. Un mistero che è stato risolto solo lo scorso anno, quando in un consolato africano di Zurigo Desmond ha scoperto le sue radici: Benin sì, ma Benin City, una popolosa città della Nigeria. E la provenienza nigeriana sarebbe diventata uno degli ostacoli per il riconoscimento quale richiedente l’asilo.

      Così, gravato da un decreto di espulsione che lo invitava a lasciare la Svizzera, il giovane aveva ottenuto qualcosa che poteva permettergli di rifarsi un’altra vita altrove. Un passaporto nigeriano. Un pezzo di carta che purtroppo non gli servirà più a niente.

      https://www.tio.ch/ticino/attualita/1313882/la-storia-di-desmond-affogato-con-il-marchio-di-nem?mr=1&ref=

    • La Segreteria dello di Stato della Migrazione uccide ancora

      Lo scorso 5 agosto 2018 – secondo i media – muore a Maroggia un “ex richiedente l’asilo” annegato nelle acque del Ceresio. Un “tragico incidente”, “una fatalità”, “scivolato su una passerella in riva al lago” – dicono – (…)ex richiedente, che la Segreteria di Stato della Migrazione (SEM) lo scorso anno aveva deciso per l’espulsione(…) D. era un “NEM”, l’autorità federale gli aveva chiuso la porta in faccia col sigillo della “Non Entrata in Materia” . Eppure qui qualcosa non quadra, non convince, per l’ennesima volta. Con un trascorso tragico come molti/e migranti, dopo aver conosciuto inferni come la Libia e la traversata del Mar Mediterraneo nel quale ha perso l’unica persona legata a lui ovvero sua madre, (deceduta e gettata in mare come immondizia) e padre mai conosciuto, era da diversi anni in Svizzera, il paese della tanto rinomata ”accoglienza”. Qui ha svolto diversi tirocini e conseguito un diploma da asfaltatore, per diventare solo uno dei tanti sfruttati.

      Se da una parte dopo la sua scomparsa è stato elogiato dai giornali per quanto riguarda la farsa dell’integrazione, dall’altra quest’ultima suona sempre come una dichiarazione di guerra, una sorta di minaccia verso le persone che giungono in un altro paese, un’impresa eroica praticamente irraggiungibile. È ora ben chiaro che nemmeno superarla basta più. Nonostante fosse riuscito ad adeguarsi ai canoni di questa società, diventando un numero fra tanti che si spezza la schiena per alimentare questo accogliente sistema, si è visto ritirare il suo permesso da richiedente l’asilo proveniente dal Benin, poiché, come dicono i giornali: “ (…)qualcosa non quadrava, dal momento che la sua lingua non era il francese (la parlata ufficiale di quel Paese – il Benin ), ma l’inglese. Un mistero che è stato risolto solo lo scorso anno, quando in un consolato africano di Zurigo D. ha scoperto le sue radici: Benin sì, ma Benin City, una popolosa città della Nigeria. E la provenienza nigeriana sarebbe diventata uno degli ostacoli per il riconoscimento quale richiedente l’asilo”. Dunque l’accertamento della sua provenienza ha permesso di sbloccare le pratiche per la sua deportazione. Senza se, senza ma, Richard Desmond poteva quindi essere rimpatriato forzatamente.

      Da qui, con un’espulsione pendente nei suoi confronti verso una terra mai conosciuta e, viste le sue grida di aiuto inascoltate da parte di persone e associazioni, l’unico destino a lui imposto, come accade per molte persone in tali situazioni, è stata quella del ricovero all’ospedale psichiatrico. Bombato di psicofarmaci in modo che non potesse né pensare né reagire a quello che gli stava accadendo. Letteralmente gettato nel dimenticatoio, nel luogo in cui la mente viene annientata dai sedativi e la propria personalità viene calpestata.
      D’altronde si sa, le numerose testimonianze dalle prigioni ai centri di detenzione/espulsione per migranti parlano chiaro: è più facile ottenere ansiolitici o sedativi piuttosto che pastiglie per il mal di testa, per la gioia degli aguzzini e delle case farmaceutiche – come avviene anche nella vita di molte persone bianche occidentali.
      Forse allora non si parla più di “tragico incidente”, o “scivolata dal pontile”, come riportano i media di regime, per quanto ci riguarda si tratta dell’ennesimo omicidio da parte di chi decide delle vite e delle libertà altrui. Ennesimo perché di storie simili ne abbiamo sentite abbastanza, chi si ricorda di Youssouuf Diakité, il ragazzo maliano di 20 anni che il 27 febbraio dello scorso anno rimase folgorato sul tetto di un treno? O del ragazzo marocchino travolto a gennaio da un convoglio – sempre a Balerna – lungo i binari della ferrovia? E del richiedente l’asilo di Brissago morto ammazzato da 3 colpi di pistola (!!) da parte della polizia cantonale ticinese per “legittima difesa”? Per non citare Hervé Mandundu, ucciso il 6 novembre 2016 da tre pallottole sparate da un caporale della polizia del Chablais nel Canton Vaud. O Lamine F. trovato morto in una cella del carcere della Blécherette a Losanna il 24 ottobre 2017 che tre giorni prima, alla stazione di Losanna, era stato fermato per un controllo dalle guardie di confine e trattenuto in carcere perché scambiato per un’altra persona per la quale era stato emanato un decreto di espulsione. O anche Mike, membro del collettivo Jeano Dutoit, morto il 28 febbraio 2018 a Losanna durante un controllo di polizia nel quale viene “immobilizzato” e quante storie ancora di “avventurieri” migranti morti cercando di attraversare i confini di questa maledetta fortezza Europa?
      Tutte persone non vittime di fatalità o incidenti come spesso riportato, ma uccise da questo sistema marcio, dalla Segreteria di Stato della Migrazione, uccise dai confini di Stato, uccise dalla Polizia, uccise dal silenzio di questa società complice… …ma tanto si sa, erano migranti, persone non in regola – senza documenti – dal colore della pelle nera, e le loro vite valgono meno delle vite dei bianchi occidentali, non valgono un cazzo. Ecco l’accoglienza svizzera fatta di razzismo, prigioni, deportazioni e omicidi.
      Il razzismo e le frontiere uccidono, l’indifferenza pure! Per un mondo dove nessuno/a debba morire per una linea tracciata su una cartina o per il fatto di non possedere un pezzo di carta: abbattiamo ogni frontiera!


      https://frecciaspezzata.noblogs.org/post/2018/08/25/la-segreteria-dello-di-stato-della-migrazione-uccide-ancora

  • Bunker razzisti

    Perché nel Cantone Ticino da mesi ci sono decine di persone sepolte vive in tre bunker per rifugiati?
    Perché nel Cantone Ticino da mesi ci sono decine di persone sepolte vive in tre bunker per rifugiati? Perché sono neri. Scuri di pelle. Non sono di pelle bianca. Eritrei, Afgani, Irakeni, Turchi. Non sono quei “Veri Svizzeri” da tre generazioni, come discrimina da decenni Lorenzo Quadri, consigliere nazionale del Ticino, su quel suo Meschino della domenica che spiana la corsa alla preziosa cadrega per i consiglieri di Stato e granconsiglieri del biciclo Lega/Udc. Se fossero di razza bianca li terremmo ancora (per quanti mesi?) sottoterra?

    Durante le manifestazioni tenutesi nel cantone per la settimana contro il razzismo è circolato anche l’appello dei medici ticinesi per la chiusura dei bunker. Medici? Sì, proprio, perché lamentano il danno per la salute. Chiusura? Si, immediata, perché da mesi è in pericolo la salute di decine di persone. “Ma non abbiamo posto”. Ma come mai in altri cantoni, per esempio nel Canton Vaud, una rete di famiglie può ospitarli? E il Pontefice non aveva raccomandato anche alle Parrocchie di fare posto a qualcuno di questi sventurati? E il presidente della Croce Rossa internazionale (quell’altra, non quella che vigila sui “sepolti vivi”) che oggi si sgola elemosinando trattamento umano per i perseguitati? “Ma questi sono pericolosi”. Più dei condannati per rapina, stupro, pedofilia, che però beneficiano, almeno, delle regole minime del Consiglio d’Europa per i carcerati? Ma sì, teniamoli bene ammucchiati uno sopra l’altro, così un giorno scoppiano, si accoltellano, ci scappa il morto e di chi sarà la colpa? Ma dei neri, ovviamente, ve lo avevamo già scritto da tanti anni, sul Meschino della domenica.

    Ora ci ammoniscono anche questi medici ticinesi: a questi sventurati si riconoscono meno diritti dei condannati. E se fossero vostri figli o fratelli? “Non fare agli altri ciò che non vorresti venga fatto a te stesso”: ma non vale più nemmeno questo principio? Ma se persino il Parlamento e il Governo e i Municipi tollerano i “sepolti vivi“, ossia la violazione del diritto alla salute, ossia la violazione delle leggi più fondamentali, cosa sono pronti a tollerare in futuro? In Ticino i diritti umani non sono più universali. Valgono solamente per certe categorie di persone. Oggi soffrono quelli di pelle scura. Domani? Dopodomani? Chi saranno i prossimi vulnerabili vittime della attuale tolleranza verso il razzismo? Lo sappiamo fin troppo bene, l’abbiamo già visto anche nel secolo scorso.

    https://www.laregione.ch/opinioni/commento/1361673/bunker-razzisti?mr=1

    #bunker #bunkers #hébergement #asile #migrations #suisse #sous-terrain #underground #Tessin #racisme

  • Emmanuel Macron, sa grand-mère et les « toilettes » - L’Express
    https://www.lexpress.fr/culture/macron-sa-grand-mere-et-les-toilettes_2064520.html


    En marge de son voyage en Corse, en février 2018, Emmanuel Macron avait tenu des propos très révélateurs sur sa vision des langues dites « régionales »
    afp.com/Ludovic MARIN

    Tout cela est déjà assez grave, mais le pire est à venir. Au cours du même entretien (vers 1’50), l’élu nationaliste [membre du conseil exécutif de l’île, Xavier Luciani] insiste et lui demande de faire preuve d’un peu plus de souplesse : 
    – Il ne faut jamais fermer la porte. Ouvrez les fenêtres ! C’est important : la langue, c’est l’avenir.
    Mais si ouvrir une fenêtre, c’est être d’accord avec vous, lui répond Emmanuel Macron, on finit enfermés, mais dans vos toilettes à vous

    « Enfermé dans vos toilettes » ! Comment mieux dire à quel point, aux yeux du président, les langues de France sont « sales », « répugnantes », « nauséabondes » ?

  • Un reportage / #enquête sur le système de l’#hébergement au #Tessin, en #Suisse. Et dans le canton des #Grisons...
    Un reportage de 2016, mis ici pour archivage.

    La stanza del profugo - Rifugiati nei Grigioni

    In Ticino a gennaio c’erano 2’000 richiedenti l’asilo. Circa la metà sono in attesa di una decisione per sapere se potranno rimanere in Svizzera oppure no. A tutti il Cantone deve trovare un tetto. Ed è qui che entra in gioco il settore privato: che ospita più di due terzi dei migranti. I profughi, in una prima fase, sono alloggiati in pensioni o hotel e poi, quando appare chiaro il loro diritto di restare, in appartamento. Diventano insomma clienti paganti: un introito sicuro, perché a saldare i conti è lo Stato. In un periodo di crisi del settore alberghiero questo business sembra far gola a molti imprenditori. Il reportage di Falò cerca di far luce sul sistema di accoglienza nelle pensioni: quali sono i guadagni, quali sono i rischi, come vengono scelte le strutture e come ci vivono i richiedenti asilo. E pone una domanda: perché il Cantone non prende in considerazione le offerte di privati cittadini che ospiterebbero gratuitamente, a casa propria, un profugo?

    https://www.rsi.ch/la1/programmi/informazione/falo/La-stanza-del-profugo---Rifugiati-nei-Grigioni-6867071.html
    #vidéo #Suisse #film #réfugiés #asile #migrations #business #hôtels #privatisation #accueil_privé #hôtellerie