Monolecte đŸ˜·đŸ€Ź

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • La moitiĂ© du revenu des mĂ©nages est socialisĂ©e, un rempart contre les inĂ©galitĂ©s | Alternatives Economiques
    ▻https://www.alternatives-economiques.fr/moitie-revenu-menages-socialisee-un-rempart-contre-inegal/00109949

    Nous vivons dans une sociĂ©tĂ© profondĂ©ment salariale mais aussi et indissociablement rĂ©publicaine eu Ă©gard Ă  l’ampleur de l’intervention publique. Et cette intervention rĂ©duit considĂ©rablement les inĂ©galitĂ©s. L’Insee a publiĂ© en ce sens une remarquable Ă©tude s’appuyant, elle aussi, sur une approche extensive du revenu.

    Ses rĂ©sultats sont Ă©loquents : les 10 % les plus riches reçoivent dix-huit fois plus de revenus primaires que les plus pauvres (13 % de la population), mais cet Ă©cart passe Ă  trois une fois pris en compte tout ce que les mĂ©nages paient sous forme d’impĂŽts ou cotisations et surtout – car c’est d’abord par la dĂ©pense que la redistribution opĂšre – tout ce qu’ils reçoivent en prestations et transferts8.

  • "Nos logements sont indignes, nos salaires dĂ©risoires" : les bergers dĂ©pitĂ©s par l’arrĂȘt des nĂ©gociations sur leurs #conditions_de_travail

    Dans les #Alpes, les #bergers dĂ©noncent l’arrĂȘt des nĂ©gociations sur leurs conditions de travail. Depuis deux ans, ils luttent pour une meilleure #rĂ©munĂ©ration mais aussi des #habitats plus dignes. Alors que des pourparlers devaient se tenir, les reprĂ©sentants des Ă©leveurs ont annulĂ© les discussions.

    « Pas de gaz pour cuisiner, pas d’chauffage sans incendier, pas de place pour se relever, un matelas pour tout plancher » : il y a un peu moins d’un an, Pastor X & the Black PatouX dĂ©nonçait dans un clip de rap montagnard, les conditions dans lesquelles certains bergers travaillent en #estive, notamment en #Savoie, dans le parc national de la #Vanoise.

    Ils vivent dans des #cabanes de 4 mĂštres carrĂ©s, sans toilettes, ni gaz, ni eau potable. Des #abris_d'urgence dans l’attente de construction de chalets d’#alpage. Mais ces solutions, censĂ©es ĂȘtre temporaires, sont devenues insoutenables pour les premiers intĂ©ressĂ©s (voir notre reportage ci-dessous).

    90 heures de travail au lieu des 44 réglementaires

    « On estime qu’on a des conditions de logement qui sont indignes en alpage mais aussi ailleurs », dĂ©clare Tomas Bustarret, membre du syndicat de gardiens de troupeaux de l’IsĂšre.

    #PromiscuitĂ© et #insalubritĂ© viennent s’ajouter Ă  des conditions de travail que les bergers jugent intolĂ©rables.

    « Les #salaires varient entre 1500 et 2500 euros, la moyenne est autour de 1900-2000 euros pour 44 heures de travail lĂ©gales. Mais, dans les faits, on fait 70 Ă  90 heures de travail. Donc, rapportĂ© au nombre d’heures travaillĂ©es, ces salaires sont dĂ©risoires », poursuit-il.

    Des #frais_professionnels s’élevant Ă  1000 euros

    D’autant que les bergers fournissent leurs propres « Ă©quipements » en alpage : les vĂȘtements pour rĂ©sister aux conditions mĂ©tĂ©o mais aussi les chiens de conduite des troupeaux (Border collie).

    « L’utilisation des #chiens n’est pas reconnue au niveau de nos frais », dĂ©plore Tomas Bustarret. « C’est nous qui payons la nourriture, les frais de vĂ©tĂ©rinaire des chiens et aussi nos vĂȘtements qui nous servent pour le travail », dit-il, estimant que ces frais professionnels s’élĂšvent Ă  un millier d’euros par saison.

    La pilule a d’autant plus de mal Ă  passer que l’#Ă©levage ovin est subventionnĂ© dans le cadre du #plan_loup, pour faire face au prĂ©dateur.

    Un secteur trĂšs subventionnĂ© par l’Etat

    « On pourrait ĂȘtre payĂ©s plus, ça ne ferait pas s’effondrer l’économie de nos employeurs », ajoute le jeune homme. « Les salaires sont subventionnĂ©s par le plan #loup pour les gardiens d’ovins Ă  80%, jusqu’à 2 500 euros. Du coup, nous, on tombe un peu des nues quand on nous refuse 200 euros ou 400 euros de plus par mois », dit-il.

    Les gardiens de troupeaux, grands oubliĂ©s de la colĂšre agricole ?

    Cohabitation avec les usagers de la #montagne, retour du loup, mesures environnementales, le métier de berger évolue. Pour toutes ces raisons, les gardiens de troupeaux se sont regroupés en syndicat, affilié à la CGT, pour faire entendre leur voix.

    « L’idĂ©e, c’est d’amĂ©liorer par la rĂ©glementation les conditions de travail des bergers en empĂȘchant les mauvaises pratiques de certains employeurs », avance Tomas Bustarret.

    En avril 2023, ils avaient menĂ© une action devant la maison des agriculteurs de l’IsĂšre.

    Les négociations au point mort

    « C’est une nĂ©gociation. On ne peut pas leur donner satisfaction Ă  200 % mais on essayera d’aller dans leur sens le plus possible », assurait alors Guy Durand, Ă©leveur et reprĂ©sentant pour l’IsĂšre de la FDSEA, au micro de France 3 Alpes.

    Mais ces nĂ©gociations n’ont abouti Ă  rien de concret pour l’instant. Pire, celles qui devaient avoir lieu le 7 mars, ont Ă©tĂ© annulĂ©es par la FĂ©dĂ©ration nationale des syndicats d’exploitants agricoles. Les rendez-vous Ă  l’échelle dĂ©partementale et nationale sur le statut des ouvriers agricoles sont Ă©galement au point mort.

    La remise en cause des #conventions_collectives ?

    Une commission paritaire devrait avoir lieu le 14 mars avec la fĂ©dĂ©ration dĂ©partementale de l’IsĂšre, « mais la derniĂšre a Ă©tĂ© annulĂ©e deux jours avant donc on ne sait pas si elle va se tenir », dit encore le jeune homme.

    Dans chaque dĂ©partement, une convention collective territoriale est Ă©tablie. « Dans l’Ain, la FNSEA tente de supprimer des accords territoriaux qui assurent des droits spĂ©cifiques aux salariĂ©s agricoles », indique Tomas Bustarret.

    Les bergers et les gardiens de troupeaux se disent prĂȘts Ă  multiplier les actions pour obliger les exploitants agricoles Ă  revenir Ă  la table des nĂ©gociations.

    ▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/temoignage-nos-logements-sont-indignes-nos-salaires-der
    #travail #montagne #logement

  • Traverser la rue pour manger sainement - Mon blog sur l’écologie politique
    â–șhttps://blog.ecologie-politique.eu/post/Traverser-la-rue-pour-manger-sainement

    Travaillant dans le milieu associatif agricole, j’ai souvent entendu cet argument des choix de consommation aberrants des plus pauvres
 par des personnes de classes sociales Ă  peine plus Ă©levĂ©es et qui dĂ©montraient leur grande ignorance du sujet ainsi qu’un certain manque d’empathie. Les associations comme ATD Quart-Monde, les Civam, associations d’agriculteurs et d’agricultrices, les AMAP ont interrogĂ© les aspirations au bien manger des plus pauvres d’entre nous, avec l’aide de chercheuses comme BĂ©nĂ©dicte Bonzi ou Magali Ramel (j’en profite pour citer aussi Denis Colombi). Le RĂ©seau Civam vient justement de mettre en ligne un documentaire consacrĂ© Ă  cette question, La Part des autres, que je recommande trĂšs, trĂšs chaudement. Contrairement aux trumperies du chef de l’État, il est difficile de se nourrir bien quand on est pauvre, pour tout un faisceau de raisons, et ces associations le constatent dans leur pratique quotidienne.

  • La France, un paradis fiscal
 pour le Qatar ?
    ▻https://theconversation.com/la-france-un-paradis-fiscal-pour-le-qatar-225307

    En rĂ©sumĂ©, l’investissement de 10 milliards d’euros pourrait bien bĂ©nĂ©ficier d’une rentabilitĂ© maximale. Mais ce n’est pas tout. Les entreprises qatariennes, comme toutes les entreprises exploitĂ©es en France, utilisent pleinement les crĂ©dits d’impĂŽt, dont l’efficacitĂ© est loin d’ĂȘtre dĂ©montrĂ©e, mais qui assurent avec certitude aux entreprises un apport en trĂ©sorerie. Si, comme annoncĂ©, le Qatar investit dans l’intelligence artificielle, il profitera pleinement du crĂ©dit impĂŽt-recherche.

    • Dans un monde Ă©galitaire, choisir sa mort pourrait ĂȘtre une option. Mais nous ne vivons pas dans ce monde. Le problĂšme de considĂ©rer que l’euthanasie est “juste un choix individuel”, c’est que les personnes ne prennent pas leurs dĂ©cisions hors contexte social. Nos choix sont le fruit de circonstances sociales que nous ne maĂźtrisons pas, pour la plupart, quoiqu’en dise la mĂ©ritocratie.

      Le suicide assistĂ© n’est pas juste une question personnelle. Il existe des politiques publiques de prĂ©vention du suicide. OĂč se situe la ligne de dĂ©marcation entre les personnes qui mĂ©ritent une prĂ©vention du suicide et les autres ?

    • Il se pose dans ce contexte la question de l’ #iatrocratie, parce que l’euthanasie est la forme la plus radicale du rĂšgne des mĂ©decins sur notre vie et notre mort.

      AprĂšs l’époque nazie et l’octroi massif de l’euthanasie par les mĂ©decins on ne peut que s’opposer Ă  toutes ses formes. Je revendique mon droit Ă  ma propre mort mais sans intervention extĂ©rieure. L’euthanasie par contre c’est systĂ©matiquement du meurtre.

      Personnellement je suis furieux car on m’oblige plus ou moins Ă  commettre des actes illĂ©gaux si je veux bien prĂ©parer ma mort comme moi je l’entends. A mon avis il faudrait revenir au statut d’avant 1900 et se libĂ©rer du contrĂŽle de l’état sur l’accĂšs Ă  toute sorte de substance.

      CĂŽtĂ© technique il n’y a pas vraiment de problĂšme quand on veut se donner la mort. C’est d’ailleurs enseignĂ© dans les Ă©coles militaires et de navigation. Bref il faut lire les fiches techniques de diverses substances et gazes qu’on peut toujours acheter librement. On y trouve la dĂ©scription des dangers qu’on recherche. Les diabĂ©tiques possĂšdent gĂ©nĂ©ralement tout ce qu’il faut.

      Il y a des procĂ©dĂ©s Ă  Ă©viter. Par mon pĂšre je sais qu’en 1945 pendant les derniers jours avant l’entrĂ©e de l’armĂ©e rouge dans Berlin les capsules de cyanure trainaient sur le tables de l’office du parti nazi comme les smarties sur une table d’anniversaire des gamins. N’en prenez pas. C’est bon pour les Göring et Goebbels car c’est efficace et rapide mais ce n’est pas une belle mort.

      Il faut du courage et de l’imagination pour entreprendre les prĂ©paratifs nĂ©cessaires pour le moment quand on sera en situation de vouloir partir en toute libertĂ©. Sans doute c’est Ă  cause de ce dĂ©fi que les esprits moins libres souhaitent le soutien d’un mĂ©decin. Le curĂ© ne fera pas l’affaire.

      Il y a une solution technique pour tout, alors il faut surtout dĂ©fendre la libertĂ© de vivre Ă  sa guise, dans un contexte solidaire, sans exclusion sociale et Ă  l’abri de la pauvretĂ©. AprĂšs, la mort c’est facile et on y n’échappe pas de toute facon.

      Enfin je constate qu’on a encore inventĂ© un nĂ©ologisme pour nous dĂ©solidariser. Le « validisme » est le petit frĂšre mal coiffĂ© du « classissme » qui nie les forces rĂ©volutionnaire qui sont le rĂ©sultat de l’antagonismes des classes sociales.

      Nous ne sommes pas des victimes d’ « ismes » particuliers mais nous font tous partie de classes dont les relations conflictuelles s’expliquent par des intĂ©rĂȘts Ă©conomiques et de pouvoir et se rĂ©solvent par la lutte des classes. Dans ce contexte on voit bien que l’euthanasie est la maniĂšre la plus radicale d’éliminer ce qui reste de de l’homme quand on ne peut plus en tirer profit en l’exploitant au travail ou se remplir les poches par les soins coĂ»teux.

      L’euthanasie est un crime et une forme particuliĂšrement brutale de la lutte des classes Ă  la fois. La notion de « validisme » cache cette vĂ©ritĂ© dans un brouillard de baratin idĂ©oligique.

      GedenkstÀtte #Hadamar
      ▻https://www.youtube.com/channel/UC6BAw-6yJBeKYDwr33qeYXA

      #suicide #euthanasie #justice_sociale #maladie #idéologie

    • CĂŽtĂ© technique il n’y a pas vraiment de problĂšme quand on veut se donner la mort. C’est d’ailleurs enseignĂ© dans les Ă©coles militaires et de navigation. Bref il faut lire les fiches techniques de diverses substances et gazes qu’on peut toujours acheter librement. On y trouve la dĂ©scription des dangers qu’on recherche. Les diabĂ©tiques possĂšdent gĂ©nĂ©ralement tout ce qu’il faut.

      A ma connaissance le livre « suicide mode d’emploi » est toujours interdit et le problĂšme qu’il soulevait, Ă  savoir que les connaissances en la matiĂšre sont trĂšs parcellaires et conduisent Ă  des ratĂ©s catastrophiques (souffrance avant de mourir ou bien handicap Ă  vie), est toujours d’actualitĂ©.

    • Qui rĂ©fĂ©rence Christine Boutin ? On peut pas dire que ça saute aux yeux
 Les rĂ©fĂ©rences rĂ©elles centrales de l’article Ă©tant :
      – ▻https://www.editionsladecouverte.fr/de_chair_et_de_fer-9782348067778
      – l’ONU ▻https://www.ohchr.org/en/press-releases/2021/01/disability-not-reason-sanction-medically-assisted-dying-un-experts
      – plusieurs associations d’handicapĂ©s, France et Canada ▻https://tvndy.ca/a-propos/faq-2

    • Un peu hypocrite de s’en remettre Ă  la « sĂ©dation profonde et continue ». Ça signifie laisser crever la personne de faim et de soif.

      Edit pour la suite :
      L’aspect idĂ©ologique religieux n’est pas soulevĂ©. Souvent le suicide d’un proche Ă©tait masquĂ© car la morale religieuse dit que la mort ne nous appartient pas et que le suicide est interdit.
      Pour les amis que j’ai accompagnĂ© dans leur longue descente dans la souffrance et qui m’ont demandĂ© de les aider Ă  partir, j’ai refusĂ© cet acte qui m’aurait hantĂ©. N’empĂȘche que pour S. on a fini par lui trouver sa #trousse_de_libertĂ© que lui a glissĂ© son mĂ©decin aprĂšs qu’on ait fait le siĂšge de son bureau Ă  l’hĂŽpital. C’était un soulagement
      pour elle de savoir qu’elle dĂ©tenait son choix (mĂȘme si elle ne l’a pas exercĂ©), et aller en Suisse Ă©tait trop cher.

      AprĂšs ce n’est pas ĂȘtre « pour » l’avortement ou « pour » l’euthanasie mais bien pour le droit inconditionnel Ă  l’avortement et Ă  (EDIT) <strike>l’euthanasie</strike> au droit Ă  mourir dignement et dĂ©finitivement Ă  la phrase « mon corps m’appartient ».

    • @touti : Oui, c’est ce que j’ai vu aussi : l’autrice dit s’opposer Ă  l’euthanasie et dĂ©veloppe tout un argumentaire, pour conclure qu’en fait on n’en aurait mĂȘme pas besoin, puisqu’on peut dĂ©jĂ  :

      En appliquant les directives anticipĂ©es, en dĂ©veloppant les soins palliatifs et la sĂ©dation profonde et continu jusqu’au dĂ©cĂšs, a-t-on besoin de recourir au suicide assistĂ© ou Ă  l’euthanasie ?

      Et plus haut, il est mĂȘme indiquĂ©, sous forme de citation :

      “La loi reconnait que l’évolution des Ă©vĂšnements peut certainement ĂȘtre influencĂ©e par la sĂ©dation sans que le contrĂŽle absolu du moment du dĂ©cĂšs ne fasse tomber cette pratique dans le champ de l’euthanasie. La nutrition artificielle et l’hydratation constituent un traitement et pourront donc ĂȘtre arrĂȘtĂ©s comme tout autre traitement.”

      Bref : non Ă  l’euthanasie, qui ne serait pas « de gauche », mais oui Ă  la sĂ©dation profonde et controlĂ©e et en te laissant mourrir sans eau ni nourriture, parce que pour le coup c’est un « soin palliatif » donc « de gauche ».

      –-----

      Plus globalement, je suis mal Ă  l’aise avec cette posture (que je vois souvent revenir ici) : l’idĂ©e serait qu’en fait, les gouvernements (et les assureurs privĂ©s !) qui souhaitent lĂ©galiser l’aide active Ă  mourir, ce qu’ils veulent en vrai, c’est euthanasier massivement les handicapĂ©s et les gens qui coĂ»tent trop cher ; il y a lĂ  dans ces raisonnements des assertions borderline.

      Sinon, il y a des gens qui souhaitent une mort digne, parce que leur vie quotidienne est dĂ©jĂ  une torture. L’idĂ©e qu’on leur oppose une lecture thĂ©orique qui concerne d’autre qu’eux-mĂȘmes, au motif que ce ne serait « pas de gauche », ça me semble problĂ©matique (si on tient Ă  recourir aux « -ismes », c’est pas loin d’une forme de validisme en soi).

    • Sinon, il y a des gens qui souhaitent une mort digne, parce que leur vie quotidienne est dĂ©jĂ  une torture. L’idĂ©e qu’on leur oppose une lecture thĂ©orique qui concerne d’autre eux-mĂȘmes, au motif que ce ne serait « pas de gauche », ça me semble problĂ©matique.

      C’est justement lĂ  qu’il y a une lecture politique : avoir une vie quotidienne pourrie peut avoir des facteurs individuels
 et beaucoup sociaux. Dans une sociĂ©tĂ© trĂšs inĂ©galitaires (et de plus en plus inĂ©galitaire), on ne peut pas sortir tous les facteurs sociaux qui pourrissent la vie quotidienne des gens. Et que si c’était Ă©galitaire ou tout du moins moins inĂ©galitaire, beaucoup de gens pensant au suicide n’y penseraient plus. Il en resterait bien sĂ»r toujours, mais beaucoup beaucoup moins. C’est pas une nouveautĂ© que le suicide est considĂ©rĂ© comme un fait social et non un choix individuel
 ça fait partie des sujets d’origine de la sociologie.

    • Alors on est Ă  deux doigts de vouloir rĂ©-interdire le suicide en gĂ©nĂ©ral, parce que c’est un fait social provoquĂ© par nos sociĂ©tĂ© inĂ©galitaires. Le suicide provoquĂ© par une souffrance mentale ou sociale, c’est le principe mĂȘme du suicide, et gĂ©nĂ©ralement sans besoin d’une assistance mĂ©dicale. (Comme le fait remarquer @alexcorp, ça ne veut pas dire non plus que c’est facile et que ça se passe correctement.)

      Parce qu’on pense que le suicide, qui existe dĂ©jĂ , de maniĂšre massive, et sans assistance mĂ©dicale, que ce suicide est « social » et « politique », on veut maintenir l’interdiction d’une aide Ă  mourir pour les personnes dont la fin de vie est une torture interminable, et qui voudraient avoir la libertĂ© de partir dignement. Sans que cela change grand chose, par ailleurs, au suicide qui se pratique dĂ©jĂ  sans aide mĂ©dicale.

      À un moment, la tumeur qui dĂ©vore ton cerveau, c’est pas un fait social abstrait et tu devrais avoir le droit Ă  ton choix individuel Ă  ce propos.

    • La lecture politique est complĂštement nĂ©cessaire.

      C’est comme l’avortement : les bourgeoises pouvaient avorter dans de bonnes conditions, pas les gueuses.

      Actuellement, les bourgeois qui le dĂ©sirent accĂšdent Ă  l’assistance mĂ©dicale nĂ©cessaire. Dans les milieux mĂ©dicaux, c’est un secret de polichinelle.

      Mais justement, parlons-en des milieux mĂ©dicaux, prompts (par exemple, encore) Ă  jeter certaines qui ne souhaitent pas avoir d’enfants, tout en stĂ©rilisant de force celles dont ils estiment qu’elles ne devraient pas se reproduire.

      Les doubles standards riches/pauvres, blanc·he·s/racisé·e·s, valides/hadicapé·e·s sont lĂ©gions et on veut me faire avaler que les macronistes — qui saccagent systĂ©matiquement la solidaritĂ©, l’éducation et la santĂ© publiques — veulent Ă©tendre le pouvoir mĂ©dical sur la fin de vie des « dĂ©considĂ©rĂ©s » de la macronie par pure bontĂ© d’ñme ou empathie ?

      Bien sĂ»r que c’est politique.

      La vraie question, pour la tumeur en fin de vie, c’est de savoir si ça se passe diffĂ©remment selon qui tu es et comment le corps mĂ©dical considĂšre ton groupe d’appartenance.

      Sur des cancers Ă©quivalents, l’accĂšs aux traitements et aux type de traitements n’est pas Ă©quivalent selon qui tu es et d’oĂč tu viens. Ce qui fait que les populations qui se confrontent Ă  des fins de vie pourries ne sont pas Ă©quivalentes. Et ça me pose problĂšme dans le cadre d’une politique gĂ©nĂ©rale qui aggrave dĂ©libĂ©rĂ©ment les conditions de vie de larges pans de la population.

      Je pense que dans ce dĂ©bat qui n’a pas eu lieu (bah oui, le gus annonce son truc tout seul comme d’hab’ et rien que ça, ça participe Ă  la suspicion fondamentale d’insincĂ©ritĂ© sur tout ce qu’il touche), il est aussi important de savoir d’oĂč parle les uns et les autres.

      Tu ne vois pas l’affaire de la fin de vie du mĂȘme Ɠil selon que tu sais que tu auras une vieillesse potable ou une vieillesse de merde, de sacrifices et de manque de tout. Selon que tu sais parler au corps mĂ©dical ou que tu sais que tes douleurs ne sont pas entendues, niĂ©es, voire dĂ©nigrĂ©es et donc pas prises en charge assez tĂŽt.

      J’aimerais bien voir les profils sociaux des prises en charges tardives des maladies et de leur rĂ©percussion sur l’espĂ©rance de vie ou le confort de fin de vie.

      Et tout ça sur fond de service public de la santé en mode dégradé depuis des années.

      SĂ©rieusement ?
      Comment Ă©vacuer tous ces paramĂštres ?

    • C’est comme l’avortement : les bourgeoises pouvaient avorter dans de bonnes conditions, pas les gueuses.

      Oui mais la rĂ©ponse « de gauche » dans le cas de l’avortement n’est pas : « puisque l’accĂšs Ă  l’avortement est inĂ©galitaire, maintenons l’interdiction de l’avortement ». Ce qui est pourtant la position de ce texte pour l’euthanasie. (En suivant cette mĂȘme logique, on peut parfaitement prĂ©tendre que l’avortement est un outil d’eugĂ©nisme social, et donc « pas de gauche ».)

    • La vraie question, pour la tumeur en fin de vie, c’est de savoir si ça se passe diffĂ©remment selon qui tu es et comment le corps mĂ©dical considĂšre ton groupe d’appartenance.
      Sur des cancers Ă©quivalents, l’accĂšs aux traitements et aux type de traitements n’est pas Ă©quivalent selon qui tu es et d’oĂč tu viens.

      Alors voilĂ  qui me rappelle un Ă©vĂšnement survenu il y a une petite vingtaine d’annĂ©es dans ma famille. Le gars, la soixantaine, rĂ©cidive d’un cancer dermatologique survenu dix ans auparavant. Le truc incurable finit par s’attaquer Ă  sa colonne vertĂ©brale. AprĂšs moults opĂ©rations toutes plus ou moins hasardeuses, il lĂąche l’affaire mais s’entĂȘte Ă  vouloir mourir chez lui et non Ă  l’hĂŽpital. Il a fini sa vie sur son lit en hurlant de douleurs pendant des jours, son mĂ©decin « de famille » (c’est comme ça qu’on disait Ă  l’époque) ne lui ayant prescrit que des patches Ă  la morphine alors qu’il Ă©tait tout Ă  fait envisageable mĂȘme contre sa « volontĂ© » de le faire hospitaliser en soins palliatifs (puisque il y avait encore une unitĂ© Ă  l’hosto du coin Ă  l’époque). je vous prie de croire que, avant d’endosser le costume en sapin, le mec en a chiĂ© et ses « derniers instants » ont laissĂ© un traumatisme durable parmi les personnes de son entourage proche.
      Donc avant de se demander quoi que ce soit, ce serait bien de savoir non seulement Ă  quoi mais surtout Ă  QUI on a affaire.

    • > On peut pas dire que ça saute aux yeux


      J’ai lu l’article en diagonale, et ce qui m’a sautĂ© aux yeux immĂ©diatement c’est la question crypto-complotiste ("Demandez-vous pourquoi les mutuelles plaident pour l’euthanasie.") Suffit de cliquer pour voir qu’on est chez les anti-avortement—le nom de domaine dĂ©jĂ  Ă©vente la chose. (Quand je parle de Boutin ça n’est pas pour faire un raccourci, elle y est citĂ©e nommĂ©ment comme fondatrice.)

      Le simple fait d’employer le mot « euthanasie » dans ce dĂ©bat est une manipulation.

    • Euh, d’oĂč que ça vienne, ça me rassure un peu sur le fondement de mes idĂ©es :)

      Mais pourquoi donc une personne de @rezo a marchĂ© dedans et a rĂ©fĂ©rencĂ© cet article ?

    • J’ai retranscrit le texte.
      (ouais, Insta, c’est nul.)

      Pourquoi ĂȘtre contre le projet de
      loi surl’euthanasie active, par @valeriereyrobert

      En mai 2024, l’AssemblĂ©e Nationale dĂ©battra du projet de loi sur la fin de vie.
      Un-e patient-e pourra faire une demande d’euthanasie, qui, sous 15 jours, sera validĂ©e ou non par une Ă©quipe mĂ©dicale.
      lel aura alors une prescription pour un mĂ©dicament lĂ©tal qu’iel pourra absorber seul-e.

      – Les personnes grosses sont moins bien soignĂ©es (revue Obesity, 2021)
      – Les personnes atteintes d’une pathologie mentale ont une espĂ©rance de vie infĂ©rieure de 15 ans dues Ă  des pathologies pourtant dĂ©tectables (cancers, problĂšmes cardio vasculaires). En 2020, en France, les malades du Covid schizophrĂšnes ont Ă©tĂ© moins admis en soins intensifs et ont connu une mortalitĂ© supĂ©rieure. (Guillaume Font, 2021).
      – Aux États-Unis, les femmes noires sont autant atteintes par le cancer du sein que les femmes blanches mais en meurent bien davantage.

      – Une Ă©tude française a montrĂ© qu’aux urgences, Ă  symptĂŽmes identiques, les hommes sont pris plus au sĂ©rieux que les femmes et les blanc-he-s davantage que les non blanc-he-s. (Fabien Coisy, 2023)
      – Les personnes handicapĂ©es ont souvent des parcours de soins qui ne sont pas adaptĂ©s et qui donc peuvent diminuer leur espĂ©rance de vie. Ils subissent des discriminations et des soins forcĂ©s.

      Un rapport de la Cour des Comptes de juin 2023 montre combien le budget consacré aux soins palliatifs est insuffisant.

      La moitiĂ© des patient-es concernĂ©-es n’a pas accĂšs aux soins palliatifs et la majoritĂ© des soins proposĂ©s sont Ă  l’hĂŽpital, ni en ehpad, ni Ă  domicile.

      20 dĂ©partements français n’ont aucun service de soins palliatifs.

      L’Aide MĂ©dicale d’État va encore ĂȘtre rĂ©formĂ©e ce qui entraĂźnera une moindre qualitĂ© de soins pour les concernĂ©-es. Des mĂ©dicaments et des offres de soins sont rĂ©guliĂšrement dĂ©remboursĂ©s.

      Les exemples pourraient ĂȘtre multipliĂ©s.
      La race. la classe et le genre (liste non exhaustive et cumulative) jouent un rîle important dans l’accùs aux soins.
      Si l’on est moins bien soignĂ©-e, on est Ă©galement moins bien accompagnĂ©-e dans l’agonie.

      En 2019, ma mĂšre a dĂ©clarĂ© un cancer du pancrĂ©as et est morte 9 mois plus tard, Ă  domicile, aprĂšs une agonie extrĂȘmement douloureuse. Elle a demandĂ© Ă  mourir lorsque les doses d’antidouleurs n’étaient pas adaptĂ©es mais aussi lorsqu’elle jugeait ne plus ĂȘtre « digne » (problĂšmes d’incontinence par exemple).

      « Mourir dans la dignitĂ© » est un construit social et doit ĂȘtre interrogĂ©.

      A nous rĂ©pĂ©ter qu’il y a des vies qui valent d’ĂȘtre vĂ©cues et d’autres non, des situations physiques “indignes”, nous poussons aussi celles et ceux qui y sont confrontĂ©-es Ă  considĂ©rer que leur vie ne vaut pas la peine d’ĂȘtre vĂ©cue.

      Lorsque nous aurons mis à plat le validisme, la grossophobie, le sexisme, le racisme, l’homophobie ou encore la transphobie, alors nous pourrons discuter de l’euthanasie.

      Lorsqu’un-e malade se sera vu-e proposer toute l’offre de soins disponibles pour le soulager de ses douleurs physiques et psychiques alors iel sera en pleine capacitĂ© de dĂ©cider si oui ou non iel souhaite encore ĂȘtre euthanasiĂ©-e.

      Dans un systĂšme capitaliste, sexiste, validiste et
      raciste, toute loi sur l’euthanasie est eugĂ©niste.

    • Et cet article et son autrice n’a pas de rapport Ă  priori avec l’asso de Boutin, c’est UN des liens dans son article qui pointe sur ça, et il se peut plutĂŽt (bĂ©nĂ©fice du doute par dĂ©faut) que ce soit elle qui n’ait pas Ă©tĂ© regardante.

      Tous les autres liens comme dĂ©jĂ  dit c’est un rapport de l’ONU (dĂ©favorable), et des assos handi, anti-validistes. On ne voit pas le rapport avec des pro-vies cathos donc.

      L’autrice est une communicante/marketeuse parisienne, qui tient un podcast sur l’écologie et l’effondrement.

    • Lorsque nous aurons mis Ă  plat le validisme, la grossophobie, le sexisme, le racisme, l’homophobie ou encore la transphobie, alors nous pourrons discuter de l’euthanasie.

      @monolecte Ce qui revient à écrire que tant que nous ne vivrons pas dans une société parfaite, la possibilité de se faire aider pour mourir dignement devra rester interdite. Tant pis pour les gens torturés à mort par un cancer en phase terminale.

    • J’ai tendance Ă  penser que le problĂšme principal, comme l’évoque @monolecte, c’est que cette (peut-ĂȘtre) future loi est portĂ©e par quelqu’un de parfaitement cynique et incapable de la moindre empathie, et autant dire que je comprends la mĂ©fiance gĂ©nĂ©ralisĂ©e... Mais pour le coup, le sieur en question a parlĂ© « d’aide Ă  mourir » et non pas d’euthanasie. Et cela fait des annĂ©es que le sujet est lĂ , on ne peut pas dire qu’il amĂšne ça comme un cheveu sur la soupe (le problĂšme, encore une fois, est que tout ce qu’il touche se transforme en merde). Or tout le dĂ©bat actuel (Ă  gauche) porte sur grosso modo une peur de « l’euthanasie des handicapĂ©s » (et Ă  ce stade on n’est donc plus trĂšs loin du point godwin) et on voit donc maintenant des arguments dignes de la famille de Vincent Lambert nous ĂȘtre opposĂ©s.
      J’ai 2 auteurs en tĂȘte qui me viennent sur le sujet : Martin Winckler et Claude Guillon (le fameux auteur de « suicide mode d’emploi ») et pour moi le droit Ă  mourir est fondamentalement une idĂ©e de gauche, profondĂ©ment humaniste et anti-religieuse.

      Lorsque nous aurons mis à plat le validisme, la grossophobie, le sexisme, le racisme, l’homophobie ou encore la transphobie, alors nous pourrons discuter de l’euthanasie.

      Moi aussi ça me fait tiquer. Exactement du mĂȘme tonneau que « quand on aura rĂ©glĂ© le problĂšme de la lutte des classes alors on pourra parler sexisme, racisme etc. ».

    • Le livre est peut-ĂȘtre interdit mais accessible : Claude Guillon, Yves Le Bonniec, Suicide, mode d’emploi : Histoire, technique, actualitĂ©, 1982, ISBN : 9782852090002,2852090007

      AprĂšs l’euthanasie c’est du meurtre institutionnalisĂ©, c’est son essence.

      Sichten und Vernichten - Psychiatrie im Dritten Reich
      â–șhttps://www.youtube.com/watch?v=SpRYvOkIfkI

      Phrase clĂ© du film documentaire : Jamais le pouvoir des mĂ©decins n’a Ă©tĂ© aussi total que sous le nationalsocialisme allemand.

      Actuellement on nous prĂ©pare un retour Ă  l’époque guerriĂšre et fasciste qui verra resurgir ce type d’extermination sous un prĂ©texte ou un autre. Vous avez dit Gaza ? N’exagĂ©rez pas, les arguments des meurtriers se ressemblent, mais ceux d’aujourd’hui agissent Ă  une autre Ă©chelle. Je le rĂ©pĂšte : En comparaison avec les SS-TotenkopfverbĂ€nde Tsahal et Hamas ne leur arrivent pas Ă  la cheville.

      VoilĂ  pour la dimension politique. Sur plan individuel les questions se posent d’une maniĂšre assez diffĂ©rente.

      AprĂšs ces constats nous sommes dans l’obligation morale de dĂ©fendre notre libertĂ© de vivre dignement.

      L’euthanasie c’est mal, le suicide par contre se justifie objectivement dans plusieurs situations :

      – A la fin d’une longue et bonne vie on se sent heureux mais fatiguĂ©.
      – On est moribond et souffrant.
      – On veut Ă©chapper Ă  la torture.
      – On veut Ă©viter une mort plus horrible que le suicide bien fait.
      – On est con.

      La souffrance toute seule par contre ne justifie jamais le suicide. Elle peut nous entraĂźner dans un Ă©tat oĂč on ne souhaĂźte que de mourir, mais c’est un leurre si on ne peut pas exclure la moindre possibilitĂ© d’amĂ©lioration aussi temporaire qu’elle soit.


      Épicure et son tetrapharmakos (Ï„Î”Ï„ÏÎ±Ï†ÎŹÏÎŒÎ±ÎșÎżÏ‚)

      J’avoue que c’est un jugement moral suivant le principe que nous ne sommes pas sur terre pour ne pas souffrir. Des plus Ă©picurĂ©ens que mois abandonneront la vie plus facilement ;-)

      Une derniĂšre remarque : Il ne faut jamais oublier que le fascisme et le libĂ©ralisme partagent la mĂȘme idĂ©e de l’homme qui est un loup pour l’homme. Puis l’impĂ©rialisme et le colonialisme avant lui ont fourni toutes les preuves nĂ©cessaires pour les appeller ce qu’ils sont : des systĂšmes meurtriers façonnĂ©s par des hommes prĂȘts Ă  sacrifier des peuples entiers sur l’hĂŽtel de l’idĂ©ologie de la prospĂ©ritĂ© pour quelques Ă©lus. Heureux qui sait encore faire la diffĂ©rence entre responsabilitĂ© individuelle et forces historiques. Les autres niais seront les bourreaux de leurs semblables au service des seigneurs qui ont dĂ©jĂ  malmenĂ© leurs ancĂȘtres.

  • J’ai dĂ©couvert une BD sur la division Charlemagne. Vous savez, ces engagĂ©s français du cĂŽtĂ© nazi qui ont eu carrĂ©ment droit Ă  une division SS rien qu’a eux. Certains fuyaient la pendaison parce que les alliĂ©s cavalaient vers Berlin, d’autres la rĂ©pression ou l’exĂ©cution sommaire.
    Et donc on les retrouve à Berlin, aprÚs avoir passé un petit temps sur le front polonais.
    Et franchement, c’est instructif. C’est Ă©crit sans trop d’idĂ©ologie, juste ce qu’il faut d’authentique, et c’est trĂšs renseignĂ©.

    B.D. : Berlin sera notre tombeau

    ▻https://editionspaquet.com/shop/9782889324163-berlin-sera-notre-tombeau-integrale-1185#attr=5765,576

    Et donc pourquoi lire ça aujourd’hui ? Perso, ça me semble fini le cordon de sĂ©curitĂ© face Ă  l’extrĂȘme droite qui s’est imposĂ© pendant 70 ans. Je crois mĂȘme que ce mode de sĂ©grĂ©gation des dĂ©bats a fait du mal et ne nous a pas aidĂ© Ă  nous prĂ©parer Ă  ce qui nous tombe dessus aujourd’hui. Pour lutter contre toutes les formes et tous les Ă©lans droitiers qui nous bousculent tous les jours, si on peut glaner des Ă©lĂ©ments dans ces bribes du passĂ©, ça pourrait nous armer mentalement. Mieux vaut savoir dĂ©tecter plutĂŽt qu’ĂȘtre surpris.

    #WW2 #nazi #berlin #francais #histoire #collabo

    • Ă©puisĂ©, € 103,00 d’occasion, #bof il nous faudrait une bd sur les membres de la 14. Waffen-Grenadier-Division der SS (galizische Nr. 1) ▻https://fr.m.wikipedia.org/wiki/14e_division_SS_(galicienne_no_1) et les trawniki ukrainiens.

      Demjanjuk-Prozess - « Ukrainische WachmĂ€nner waren schlimmer als die SS »
      ▻https://www.spiegel.de/panorama/justiz/demjanjuk-prozess-ukrainische-wachmaenner-waren-schlimmer-als-die-ss-a-66874

      La brigade Charlemagne n’était qu’un phĂ©nomĂšne Ă©phĂ©mĂšre. La collaboration des services secrets ouest-allemands avec les travniki et banderistes par contre n’a jamais cessĂ© et trouve son expression actuelle dans le soutien inconditionnel des forces ukrainiennes par l’Allemagne.

      Évidemment l’armĂ©e ukrainienne n’est pas une organisation plus fasciste que n’importe quelle armĂ©e du monde. C’est plutĂŽt une question allemande et Ă©tats-unienne qui tourne autour du positionnement de l’Allemagne contre la Russie depuis la guerre qu’on appelle la premiĂšre guerre mondiale

      Du cĂŽtĂ© francais il faudrait travailler sur les ex-SS allemands qui ont rejoint la lĂ©gion Ă©trangĂšre. L’armĂ©e francaise employait ces vieux messieurs jusqu’au dĂ©part du contingent tricolore de Berlin en 1990 ou 1991. Il n’est pas exclus qu’il y a lĂ  un lien avec la division SS Charlemagne mais je n’en sais rien.

      Alors j’attends la bd antifasciste qui raconte la vie de John Demjanjuk et des trawniki ukrainiens. Elle serait forcĂ©ment d’une grande actualitĂ©.

      #nazis #Ukraine #Bandera #Allemagne #holocauste

  • Le moment « Festen » du cinĂ©ma
    ▻https://www.christian-lehmann.org/post/le-moment-festen-du-cin%C3%A9ma

    Les masculinistes ne cessent d’interpeller les fĂ©ministes sur leur supposĂ©e absence dans certains combats, au grĂ© de leur propre positionnement politique : « OĂč sont les fĂ©ministes pour dĂ©noncer ceci ou cela ? » Mais lĂ  
 oĂč sont les hommes ? Pourquoi se taisent-ils ? Par peur d’ĂȘtre blacklistĂ©s, comme le dit Judith GodrĂšche, comme le dĂ©crit Francis Renaud ? Parce qu’eux-mĂȘmes ont des choses Ă  se reprocher et ont profitĂ© de ce systĂšme ? Parce que les prĂ©dateurs en chef comme Weinstein aux USA, imposent le silence ?

  • Centrale nuclĂ©aire du Blayais : pour StĂ©phane Lhomme, le projet d’EPR2 relĂšve d’une « agitation ridicule »
    ▻https://www.sudouest.fr/environnement/nucleaire/centrale-nucleaire-du-blayais-pour-stephane-lhomme-le-projet-d-epr2-releve-

    On nous avait dit qu’une fois que ces rĂ©acteurs seraient amortis, ils produiraient une Ă©lectricitĂ© quasiment gratuite. Mais en rĂ©alitĂ©, au moment oĂč on y arrive, on s’aperçoit qu’au contraire, les tarifs de l’électricitĂ© nuclĂ©aire sont en train de s’envoler. Je suis certain qu’il n’y aura jamais d’EPR dans le Blayais, et que le nuclĂ©aire disparaĂźtra avec la fermeture des rĂ©acteurs actuels.

    #nucléaire #EPR

  • Why We’re More Exhausted Than Ever | TIME
    ▻https://time.com/6694092/exhaustion-increasing-causes-essay

    New York Times-bestselling author and researcher Dan Buettner spent his career studying “blue zones,” areas in the world where people live longer, healthier lives than anywhere else. In his work, he explains that people who live in blue zones have one thing in common: they live a human-needs-first lifestyle, in which the things that we need as human beings are prioritized. That means eating whole foods, having rich social lives, getting regular movement, and working with a purpose rather than for the sake of maximizing productivity.

    This is a stark contrast to most people’s realities. Outside of these “blue zones,” most people eat processed foods, strategically plan activities to socialize and get movement, and treat work like it comes before everything else. Unfortunately, prioritizing elements found in blue zones requires spare time, energy, and money—things the average (tired) person does not have. An objective look at how most people are living day-to-day doesn’t paint a picture of human needs being met; it paints a picture of enduring our demands. We have not built a human-needs-first society; we have built a business-needs-first society, and it is starting to show.

  • nuit.artiste-auteurs.fr
    â–șhttps://nuit.artistes-auteurs.fr

    Depuis plusieurs mois, les organisations reprĂ©sentantes d’#artistes-auteurs et autrices sont mobilisĂ©es pour faire entendre la voix des artistes-auteurs et autrices afin qu’ils et elles obtiennent un statut protecteur. Et quoi de mieux que de se voir pour manifester votre soutien Ă  ce besoin commun ? On vous l’avait promis, on vous en dit plus !

    1. Des lieux de manifestations prĂ©vus : venez nous rejoindre
    Des rassemblements d’artistes-auteur·rices sont d’ores-et-dĂ©jĂ  prĂ©vus Ă  Rennes, Toulouse, Strasbourg et Paris. L’objectif est de manifester votre soutien et de rĂ©flĂ©chir au statut en toute convivialitĂ©

    2. N’hĂ©sitez pas Ă  organiser un Ă©vĂ©nement prĂšs de chez vous !
    Il se murmure dĂ©jĂ  des rassemblements Ă  Marseille, Nantes, Bruxelles, ou encore Lyon ! Rien n’est figĂ©.
    Contactez-nous Ă  contact@nuit.artistes-auteurs.fr si vous avez besoin d’aide pour l’organisation ou tout simplement pour ĂȘtre rĂ©pertorié·e sur le site.
    Les informations sur cette manifestation culturelle, festive et revendicative seront actualisées en temps réel sur ce site.

    3. Suivez-nous en ligne !
    La programmation d’une Ă©mission, Ă  partir de 19h00, sera proposĂ©e pour exprimer vƓux et revendications argumentĂ©s pour un vĂ©ritable statut et une meilleure reconnaissance du travail de crĂ©ation.
    L’émission organisĂ©e en studio Ă  la fois Ă  Strasbourg et Ă  Paris, sera ponctuĂ©e de capsules vidĂ©os rĂ©alisĂ©es pour l’évĂ©nement.

    4. Exprimez-vous sur les réseaux sociaux grùce aux hashtag #EuropeanArtistStatus et #PayeTonStatut
    Prenez-vous en photo sur les lieux de manifestations et publiez vos images sur vos rĂ©seaux sociaux Ă  l’aide des hashtag #europeenartiststatus et #PayeTonStatut

  • Adaptation au rĂ©chauffement climatique : six choses Ă  retenir du rapport de la Cour des comptes
    ▻https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/adaptation-au-rechauffement-climatique-six-choses-a-retenir-du-rapport-

    Les auteurs estiment que MaPrimeRenov « ne rĂ©pond que partiellement au risque de pics de chaleur », puisque seuls les logements d’outre-mer peuvent ĂȘtre Ă©ligibles au dispositif pour financer des travaux de protection contre la chaleur. En aoĂ»t 2023, le ministĂšre du Logement s’était prononcĂ© en faveur de la gĂ©nĂ©ralisation de la prise en charge des travaux liĂ©s au « confort d’étĂ© ». La Cour invite dĂ©sormais le gouvernement Ă  « confirmer l’intĂ©gration des procĂ©dĂ©s de protection solaire aux pĂ©rimĂštres des travaux Ă©ligibles aux dispositifs de soutien Ă  la rĂ©novation Ă©nergĂ©tique des logements ». Par ailleurs, elle regrette que l’inclusion de la prĂ©vention des risques d’inondation Ă  MaPrimeRenov reste pour l’heure « en suspens ».

    Le rapport recommande Ă©galement d’accĂ©lĂ©rer les expĂ©rimentations et les projets de recherche et dĂ©veloppement relatifs Ă  la prĂ©vention des sinistres causĂ©s par les inondations et par « l’accĂ©lĂ©ration du phĂ©nomĂšne de retrait et de gonflement des sols argileux », occasionnĂ© par l’alternance de pĂ©riodes de pluie et de sĂ©cheresse. La synthĂšse du document rappelle que plus de la moitiĂ© des maisons individuelles sont situĂ©es dans des « zones moyennement ou fortement exposĂ©es » Ă  ce risque, qui fragilise les fondations des bĂątiments et provoque des fissures. Enfin, elle invite Ă  « sensibiliser rĂ©guliĂšrement le grand public » sur les consĂ©quences du changement climatique sur les habitations.

  • Train : explication d’un foutage de gueule - Contre Attaque
    ▻https://contre-attaque.net/2024/03/12/train-explication-dun-foutage-de-gueule

    Les nĂ©o-libĂ©raux français sacrifient le train tandis que l’État subventionne l’aviation. Il n’y a pas de taxe sur le kĂ©rosĂšne et la TVA est rĂ©duite. L’argent public finance un moyen de transport trĂšs polluant au dĂ©triment du train. On marche sur la tĂȘte.

  • La panne des salaires, un des effets de politiques publiques ? | MichaĂ«l Zemmour
    ▻https://blogs.alternatives-economiques.fr/zemmour/2024/03/06/la-panne-des-salaires-un-des-effets-de-politiques-pub

    Le gouvernement met en avant un phĂ©nomĂšne de « smicardisation » qu’il dĂ©plore. Pourtant, de maniĂšre trĂšs cohĂ©rente, les politiques publiques mises en Ɠuvre depuis une quinzaine d’annĂ©e vise Ă  ralentir la progression des salaires. De ce point de vue, la stagnation des salaires rĂ©els constatĂ©e rĂ©cemment est sans doute, en partie le rĂ©sultat des rĂ©formes du marchĂ© du travail, conjuguĂ©e Ă  un nouveau contexte macro-Ă©conomique de faible productivitĂ©.

    Disclaimer : ce billet est Ă©crit un peu vite pour fixer les idĂ©es. Certaines affirmations mĂ©riteraient d’ĂȘtre davantage sourcĂ©es mais je le pose lĂ  pour mĂ©moire et pour ouvrir la discussion. Comments welcome

    « Smicardisation », de quoi parle-t-on ?

    La part des salariĂ©s rĂ©munĂ©rĂ©s sur la base du SMIC a eu tendance Ă  augmenter au cours des derniĂšres annĂ©es. Cela est principalement du au fait que les salaires de base, au-dessus du SMIC n’ont pas augmentĂ© aussi vite que les prix au cours des annĂ©es qui ont suivi le COVID, alors que le SMIC lui, de par la loi est indexĂ© sur les prix. Ainsi des personnes qui Ă©taient payĂ©es un peu plus que le SMIC il y a un an, mais dont les salaires n’ont pas Ă©tĂ© revalorisĂ©s se sont vus « rattrapĂ©es par le SMIC », et parfois ont mĂȘme bĂ©nĂ©ficiĂ© de la hausse de celui-ci.

    La part des salariĂ©s bĂ©nĂ©ficiant des revalorisations du SMIC et des GMR (Ă©quivalent pour le public) en 2023 est de 17,3% ce qui est effectivement Ă©levĂ©e. Cependant ce n’est peut-ĂȘtre pas si grave : il suffirait que les salaires rĂ©els augmentent un peu pour que ce taux baisse rapidement, car une partie consĂ©quente des salariĂ©s aujourd’hui « rattrapĂ©s par le SMIC » redĂ©colleraient du SMIC Ă  la premiĂšre augmentation gĂ©nĂ©rale (supĂ©rieure aux prix) dans leur entreprise. En effet hors « coup de pouce », le SMIC augmente moins vite que les autres salaires dĂšs que ceux-ci croissent plus que les prix. Par exemple en 2005, on constatait un pic de la part des salariĂ©s au SMIC (16%) mais en 2007 ce taux Ă©tait redescendu Ă  12% et Ă  10% en 2009 : les autres salaires avaient augmentĂ© (rapport des experts 2023 p. 49) .

  • Pourquoi le “boom de l’apprentissage” est une mauvaise nouvelle
    ▻https://www.frustrationmagazine.fr/apprentissage-consequences

    Chaque annĂ©e, la presse cĂ©lĂšbre un rĂ©sultat trĂšs marquant de la politique macroniste : l’apprentissage est en plein boom. En 2023, « la barre symbolique du million de jeunes en apprentissage a Ă©tĂ© franchie » nous informe Le Parisien en illustrant son article d’une photo de jeune femme assise en tailleur, souriante et les bras [
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  • Quels #impĂŽts les #milliardaires paient-ils ?
    (publié juin 2023)

    A l’aide de donnĂ©es administratives inĂ©dites, reliant les dĂ©clarations de revenus des particuliers aux #dĂ©clarations_fiscales des entreprises en #France en 2016, les auteurs mesurent les #taux_d’imposition directe effectifs des mĂ©nages situĂ©s au sommet de la distribution des revenus. Cette nouvelle mesure, distincte du traditionnel revenu fiscal de rĂ©fĂ©rence en ce qu’elle intĂšgre notamment les revenus non distribuĂ©s des sociĂ©tĂ©s dĂ©tenues par ces mĂ©nages, les amĂšne Ă  interroger la rĂ©alitĂ© de la progressivitĂ© de l’impĂŽt.


    Enseignements clés

    - Le taux d’imposition effectif des mĂ©nages français apparaĂźt en 2016 progressif jusqu’à des niveaux Ă©levĂ©s de revenu. Il atteint 46 % pour les foyers appartenant aux 0,1 % les plus riches.
    - Le taux d’imposition effectif devient rĂ©gressif au sommet de la distribution, passant de 46 % pour les 0,1 % les plus riches, Ă  26 % pour les 0,0002 % les plus riches.
    – Pour les « milliardaires », l’impĂŽt sur le revenu ou l’ISF ne reprĂ©sentent qu’une fraction nĂ©gligeable de leurs revenus globaux, alors que l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s est le principal impĂŽt acquittĂ©.
    - Le taux plus faible d’imposition des plus hauts revenus s’explique par le fait que l’imposition des bĂ©nĂ©fices des sociĂ©tĂ©s est plus faible que l’imposition des revenus personnels.

    ▻https://www.ipp.eu/publication/16253

    #riches #fisc #fiscalité

    • The billionaire’s guide to doing taxes

      Do you want to pay less taxes? Great. Step one, be a rich person. Then, buy a yacht. Or a sports team. Give a lot to charity. Lose some money in the stock market. Above all, make sure most of your money exists in the form of assets, not cash — stocks, real estate, a Dutch master painting, fine jewelry, or whatever else strikes your fancy.

      They say that money is a universal language, but it speaks at different volumes. When you have a fathomless bounty of wealth, money doesn’t quite register as an expense until you add a lot of zeros to the end — so spending a lot to save a lot is a no brainer. It’s why the mega-rich often hire expensive tax lawyers, wealth managers, or even set up a whole office dedicated to tax strategy. “It’s not just preparing the return,” says Paul Wieseneck, a tax accountant and director of the Fuoco Group. “There’s so much more involved in planning, in accumulating, offsetting, and trying to mitigate the taxes as best as possible.”

      For the rich, taxes aren’t a springtime affair with a quick visit to H&R Block, but a year-round endeavor.

      How much tax a wealthy person owes in a given year is a complex tapestry threaded with exemptions, deductions, credits, and obscure loopholes you’ve never heard of. The ideal is to owe zilch. If that sounds impossible to achieve, just look at the leaked tax returns of the wealthiest Americans that nonprofit news site ProPublica analyzed in 2021: Over several years, billionaires Elon Musk, Jeff Bezos, and Michael Bloomberg, among others, paid no federal income taxes at all.

      How do they do it? Here are some basic rules they live by.
      Don’t take a paycheck

      If your income is earned through wages paid to you by an employer, chances are your taxes are on the simpler side of the spectrum. Not as simple as it is for wage earners in other countries, where the government simply tells you how much you owe, but getting a paycheck from your boss means your taxes are automatically withheld each pay period. Filing your tax return might be as easy as filling out one form.

      You can pick and choose which deductions to take (like for student loan interest, or for having a home office), but the vast majority of households take the simpler standard deduction, which this year erases $14,600 from your tax bill. For tax year 2024, you’ll pay a 37 percent tax on any income you rake in over $609,350. That sounds like it would add up to a sizable amount for multimillionaires and billionaires — unless that income is just a minuscule share of their increasing wealth.

      Jeff Bezos, when he was still Amazon CEO, had a base salary of around $80,000 a year. Elon Musk doesn’t take a salary at all at Tesla. Apple CEO Tim Cook does get a $3 million salary, but it’s a small slice of the $63 million he received overall last year. Most wealthy entrepreneurs are paid in bountiful stock rewards; Musk is currently fighting to keep his record-breaking Tesla pay package, made up of a bunch of stock options and now valued at almost $56 billion. ProPublica found that, because their income fell below the threshold, at least 18 billionaires got a Covid-19 stimulus check.

      Paul Kiel, a ProPublica reporter who was an integral part of the newsroom’s billionaire tax return stories, says the income versus wealth divide was crucial in helping the public understand how differently the wealthy operate. “If you can avoid income as it’s defined in our system, and still get richer, that’s the best route,” he tells Vox.

      Stocks aren’t taxed until they’re sold — and even then, what’s taxed is the profit on the sale, called a capital gains tax. Billionaires (usually) don’t sell valuable stock. So how do they afford the daily expenses of life, whether it’s a new pleasure boat or a social media company? They borrow against their stock. This revolving door of credit allows them to buy what they want without incurring a capital gains tax. Though the “buy, borrow, die” strategy isn’t quite as sweet right now because interest rates are high, a Wall Street Journal piece from 2021 notes that those with $100 million or more could get interest rates as low as 0.87 percent at Merrill Lynch. The taxable value of a stock also resets when it’s passed on to an heir, so that if a wealthy scion chooses to sell their inherited stock, they’d only pay a tax on the increase in value since the original owner’s death.
      Plan on losing money

      If you do, regrettably, have to sell assets, fret not: just lose a lot of money, too, and pile on the offsets. “We do what’s called tax-loss harvesting,” says Wieseneck, using a simple example to illustrate. Say someone owns Pepsi stock, and it tanks. They sell at a loss, but then buy about the same amount of Coca Cola stock. The Pepsi loss can erase some (or even all, if you play your cards right) of the taxes owed on the gains made on Coca Cola stock.

      “During the year we try to accumulate losses,” says Wieseneck. “At the end of the year, if I know you have a capital gain on a sale of a property or a house or another investment, I’ll accumulate some losses for you that can offset [it].” Capital losses don’t also have to be applied in the same year — if you know you’ll be selling more assets next year, you can bank them for later.

      It’s illegal to quickly sell and then buy the same stock again — a practice called a “wash sale” — just to save on taxes, but the key word is “same.” Public companies often offer different classes of stock that essentially trade the same, and it’s not hard to trade similar-enough stocks back and forth. Exchange-traded funds (ETFs), for example, are like buckets containing a mix of stocks that can themselves be traded like a stock. A few different ETFs might perform roughly the same on the stock market; a person could sell one ETF and quickly buy another while avoiding the “do not sell and buy the same stock within 30 days” rule.
      Play tax rate arbitrage

      Another tool in the tax shrinking arsenal: leveraging the differences in tax rates, which vary based on the type of asset and how long someone owned it. Long-term gains — assets held for longer than a year — from the sale of stocks and bonds are taxed at rates as low as zero percent and as high as 25 percent. Short-term gains, meanwhile, can face a tax as high as 37 percent. Collectibles, which include art, antiques, cards, comic books, and more, have a max rate of 28 percent.

      The basic strategy here is to always get the lowest tax rate possible for your gains. A favorite tactic of billionaire investor Jeff Yass, according to reporting from ProPublica, is to place bets both for and against large companies, trying to amass a bunch of short-term losses on one end and long-term gains, which already enjoy a lower tax rate, on the other.

      Another kind of magic trick is to place high-tax income into lower-tax or no-tax wrappers, which can include things like tax-advantaged retirement accounts. One example is what’s called the private placement life insurance policy, a niche product that only the very wealthiest of the wealthy use. It can cost millions of dollars to set up, so it’s not worth it unless you’re rich, but the premiums a policyholder pays into the policy can be invested in high-growth investment options, such as hedge funds. The money you’d get back if you decide to cancel the policy isn’t taxed, but it’s not even necessary to take the money out. You can borrow money from the policy at low interest rates, and its benefits pass on tax-free to beneficiaries upon the original holder’s death. It’s insurance, says Michael Kosnitzky, co-chair of the law firm Pillsbury Winthrop Shaw Pittman’s Private Client & Family Office practice group, “but it also holds investment assets and, like any permanent insurance policy, the cash surrender value grows tax free.”

      A recent report from Sen. Ron Wyden (D-OR), the chair of the Senate Committee on Finance, laid out how big the scheme had gotten, currently sheltering at least $40 billion. The report found that the average net worth of people with such life insurance policies was over $100 million.
      Business or pleasure?

      When you’re very rich, it’s important to treat everything as a business expense. Private jets are expensive luxuries, but the cost can be fully tax deductible if the plane is mostly being used for business — and what counts as “mostly business” isn’t clear cut. Maybe you take a trip on your jet partly to take a business meeting, but also to spend a few relaxing days in a beautiful getaway spot. Private jet owners often set up LLCs and rent out their planes when they’re not personally using them to take advantage of the tax deduction, reported ProPublica.

      In fact, many expensive hobbies of the ultra-rich coincidentally turn into business expenses — yachts, racehorses, golf courses, and more. They’re often run very professionally, says Kiel, “but never quite seem to make a profit.”

      “Generally you’re not supposed to write stuff off that’s a hobby,” he continues. “But the wealthier you are, the more your hobbies appear to be businesses or are operated like businesses.”

      Despite the ubiquity of this practice, there’s risk to it, especially as the IRS ramps up audits of tax write-offs for private jets. If the wealthy are going to buy exorbitantly expensive yachts and claim it’s being used for a business, says Kosnitzky, “you’d better be on very solid ground.”
      Philanthropy pays

      Charity is a time-worn way the ultra-rich reduce their taxes — and it has the added bonus of putting a nice luster on their reputation. Many charitable organizations set up by billionaires are tax-exempt, and charitable donations are tax deductible. You can completely control when to make a donation, and of what size, depending on how much taxable income you have in a given year; it’s a nimble method of offsetting taxes.

      But the worthiness of charitable deductions can be questionable, because they’re “very, very loosely regulated,” says Kiel. The donations themselves can range from buying mosquito nets to prevent malaria to “paying for your kid’s private school.” Recall, for example, that former President Donald Trump once used money from his foundation to buy a painting of himself. Often, the wealthy can pour money into foundations and funds with philanthropic aims without actually distributing that money to anyone. One popular charitable medium today is called a donor-advised fund. Rich people put their money into these funds, and “advisers” who manage the account eventually give away the money — eventually being the key word. Even if the money hasn’t gone to a good cause yet, donors can take the tax deduction right away.

      In other cases, what raises eyebrows is whether an ostensibly charitable organization actually serves a public good. These charities get tax-exempt status because they’re supposed to have a “pro-social” purpose, says Daniel Reck, an economics professor at the University of Maryland who recently co-authored a paper analyzing tax evasion among the ultra-rich. Some billionaires claim their foundations qualify because they’re opening up a historical mansion or private art collection to the public. In fact, there are many examples of tax-exempt organizations not holding up their end of the bargain. As ProPublica reported, the historic landmark Carolands Chateau enjoys tax benefits but is open to the public just two hours per week. A private art gallery established by the late billionaire Sheldon Solow only recently became open to visitors, despite some of the art being held in a tax-exempt foundation.

      Also crucial to utilizing charity as a tax avoidance strategy is pumping up the value of your generosity. “You donate some fancy piece of fine art to a museum, you get an assessment for the art, it’s much more than you could actually ever sell it for,” explains Reck. “You get a big tax write-off.” It’s not just fine art, either — one popular form of overvaluation (until Congress passed a bill putting an end to it last year) involved inflating the value of land. Called a “syndicated conservation easement,” it took advantage of an incentive for environmental conservation, in which landowners who agree not to develop their land would get a tax break proportional to the fair market value of the land. “The game is that people just massively, ludicrously inflate these fair market values,” says Reck. In the syndicated version of this tax break, a group of investors buys land, gets an overvalued assessment on it, and shares the tax write-off between themselves. “Now there are a bunch of court cases about it,” Reck says.
      The gray area and the illegal stuff

      Some of the above tactics occupy an ambiguous, blurry zone of legality — it might be okay or not on a case-by-case basis. Some wealthy people may be alright with the risk, but Kosnitzky notes that it isn’t wise to play the “audit lottery” — there’s also reputational risk to consider. For those determined to take an “aggressive” tax position, a lot of documentation and even having their lawyer prepare a memo defending their tax strategy may be necessary. They might still end up paying a penalty and owing taxes, but exactly how much is up for negotiation.

      The paper Reck co-authored found that sophisticated tax evasion methods used by the very wealthy, including evasion through pass-through businesses or offshore accounts, often goes undetected by random audits. This suggests that current estimates of the “tax gap,” or the difference between taxes paid to the IRS and the amount it’s actually owed, is very likely an undercount.

      The difference between avoidance (legal) and evasion (illegal) is hard to untangle at times because wealthy people will dispute their audit, deploying brilliant tax lawyers to argue that the government is mistaken. These battles can take years to settle. It’s not just that the IRS needs a bigger budget to do all the audits it wants to — it did get extra funding in the Inflation Reduction Act — but that auditing a wealthy taxpayer is costlier, and much more time-consuming, than auditing a poor one. The structures of the well-off’s businesses are often extremely complex, too, which also makes auditing them more expensive.

      Reck noted that rich people dispute a greater share of the tax that the IRS says they should pay after an audit. In the middle of the income distribution, about 10 percent of the auditor’s recommended adjustment is disputed, says Reck. Among people with the highest income, however, the disputed share exceeds 50 percent. “That suggests that the taxpayer and their advisers, at least, believe that they’re either in some gray area or were allowed to do what they did.”

      “We’ve talked to a lot of former IRS agents, and they would often hear the line that for wealthy taxpayers, their tax return is like an opening offer,” says Kiel.

      How the very rich lose money, overvalue art, buy very expensive life insurance, and somehow profit.

      ▻https://www.vox.com/money/2024/3/13/24086102/billionaires-wealthy-tax-avoidance-loopholes
      #philantropie

      via @freakonometrics

  • Sieben Oscars fĂŒr den Favoriten : „Oppenheimer“ triumphiert – Sandra HĂŒller geht leer aus
    ▻https://www.tagesspiegel.de/kultur/sieben-oscars-fur-den-favoriten-oppenheimer-triumphiert--sandra-huller-


    Contraierement aux hommes tous les murs ne sont pas Ă©gaux.

    Bester Internationaler Film
    Warnung der Vergangenheit an die Gegenwart: „The Zone of Interest“ von Jonathan Glazer..

    #cinéma #Auschwitz #banalité_du_mal

  • Train : l’exĂ©cutif enterre l’idĂ©e du « passe rail » illimitĂ© | Les Echos
    ▻https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/train-lexecutif-enterre-lidee-du-passe-rail-illimite-2081709

    Ni fleurs ni couronnes : malgrĂ© le soutien affichĂ© du prĂ©sident de la RĂ©publique, puis de l’ex-ministre des Transports ClĂ©ment Beaune, l’idĂ©e d’un « passe rail » permettant d’emprunter Ă  volontĂ© tous les TER et trains IntercitĂ©s de France a dĂ©jĂ  touchĂ© son terminus, avant d’avoir pu voir le jour. Dans les plans du prĂ©cĂ©dent gouvernement, l’objectif de travail Ă©tait un dĂ©ploiement dĂšs l’étĂ© prochain.

    Ce projet visant Ă  dĂ©velopper l’usage du train, ambitieux mais coĂ»teux, s’accordait mal avec les importantes Ă©conomies budgĂ©taires Ă  rĂ©aliser Ă  moyen terme (30 milliards en deux ans). Du cĂŽtĂ© des rĂ©gions, toutes n’étaient pas enthousiastes Ă  l’idĂ©e de mettre en place ce systĂšme, Ă  financer de leur poche Ă  la place de l’Etat .

    • Experience built by Earth Genome supported by Stamen Design | Data by AgMIP | VACS supported by the U.S. Dept. of State, African Union, FAO, and The Rockefeller Foundation

      ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Fondation_Rockefeller

      ▻https://www.fao.org/newsroom/detail/fao-food-price-index-declines-further-in-february/en

      Et la page en français de
      ▻https://www.state.gov/the-vision-for-adapted-crops-and-soils

      En fĂ©vrier 2023, le dĂ©partement d’État a lancĂ© la VACS en partenariat avec l’UA et la FAO pour attirer l’attention de la communautĂ© internationale sur l’importance des cultures et des sols pour l’approvisionnement alimentaire mondial. Pour faire progresser les objectifs de la VACS, nous avons depuis allouĂ© 100 millions de dollars aux activitĂ©s de l’USAID liĂ©es aux cultures et aux sols et nous avons entrepris un partenariat public-privĂ© dans le but d’élaborer un programme de recherche initial axĂ© sur les plantes vivriĂšres africaines. Le dĂ©partement d’État poursuit la mise en place d’un nouveau fonds d’affectation spĂ©ciale consacrĂ© Ă  cette initiative, avec des donateurs issus des secteurs public et privĂ©.

      Bon, ça va, il y a du biscuit Ă  bord pour ces instances qui veillent Ă  ce que personne ne reste au bord du chemin de la « transition ». Par contre ça me paraĂźt un peu problĂ©matique de confier la rĂ©silience de nos systĂšmes de subsistances Ă  des entitĂ©s pilotĂ©es par un unique gouvernement. Et je me prends Ă  songer comment pourrait ĂȘtre Ă©vitĂ©e une « catastrophe humanitaire » telle que celle qui est en cours en Palestine. Parce que n’en doutons pas, ça se reproduira et partout dans le monde n’importe quelle communautĂ© pourra en faire les frais et ce Ă  n’importe quel prĂ©texte.

  • Comprendre le meurtre social | Abby Cartus
    ▻https://cabrioles.substack.com/p/comprendre-le-meutre-social-abby

    Le pouvoir Ă©conomique fait partie du gĂ©nie du capitalisme. Il retourne contre nous notre propre intĂ©rĂȘt pour notre survie, l’utilise pour nous dominer et nous contraindre Ă  travailler dans des lieux dangereux. Penser avec le concept de pouvoir Ă©conomique nous fournit une base indispensable pour une approche thĂ©orique de la santĂ© publique : comprendre le meurtre social, c’est comprendre la structure et le terrain de la santĂ© de la population telle qu’elle existe dans une sociĂ©tĂ© capitaliste.

    Abby Cartus est Ă©pidĂ©miologiste, autrice et enseignante. Elle est associĂ©e de recherche postdoctorale au sein du People, Place, and Health Collective de la Brown University School of Public Health Ă  Pittsburgh. Elle a Ă©crit pour Protean, Jacobin, Peste Magazine, The New Republic. Elle co-anime l’incroyable podcast sur l’économie politique de la santĂ© Death Panel.

    GrĂące Ă  l’expĂ©rience catastrophique de la pandĂ©mie de COVID, le concept oubliĂ© de « meurtre social » de Friedrich Engels a connu une petite renaissance dans certains coins de la littĂ©rature et du discours acadĂ©miques depuis 2020. Ironiquement, alors que le COVID a rendu le concept de meurtre social (que mon collĂšgue Nate Holdren dĂ©crit comme le « meurtre de masse dĂ©politisĂ© des travailleur·euses » et qu’Engels dĂ©crivait comme la mort des travailleur·euses produite en les plaçant dans une position oĂč iels ne peuvent ni survivre aux conditions de travail, ni survivre avec les salaires versĂ©s, ni survivre sans salaire) plus populaire, ses mĂ©canismes internes sont devenus de plus en plus dĂ©politisĂ©s, mystifiĂ©s et naturalisĂ©s. À l’heure actuelle, les chiffres provisoires des dĂ©cĂšs hebdomadaires associĂ©s au COVID-19, si vous savez oĂč les trouver, montrent des niveaux de dĂ©cĂšs infĂ©rieurs Ă  ceux des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Cependant, nous sommes encore presque totalement dans le noir en ce qui concerne la transmission du virus, et donc au niveau gĂ©nĂ©ral de risque, suite au dĂ©mantĂšlement de l’infrastructure qui permettait de se tester et de dĂ©clarer facilement des cas.

  • Prise en charge des affections longue durĂ©e : ce qui se passe depuis Sarkozy est gravissime – LibĂ©ration
    ▻https://www.liberation.fr/societe/sante/prise-en-charge-des-affections-longue-duree-ce-qui-se-passe-depuis-sarkoz
    ▻https://www.liberation.fr/resizer/4fQQZ9rz3r0YowjSgNoBgjb3AD0=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(2371x1106:2381x1116)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/IZ7SLVPTYNA2XKRFYHLV6N4EKM.jpg

    « La protection sociale est plus un coĂ»t dans la compĂ©titivitĂ© internationale qu’un avantage », expliquait l’économiste Eric Le Boucher dans le Figaro en 2006, alors que Nicolas Sarkozy entamait sa longue marche vers la prĂ©sidentielle, avec son slogan fĂ©tiche « Travailler plus pour gagner plus », et parmi les mesures phares de son projet nĂ©olibĂ©ral la mise en place de franchises sur les soins, au nom de la responsabilisation
 des cancĂ©reux, des accidentĂ©s du travail, des diabĂ©tiques et des insuffisants rĂ©naux. « Y a-t-il une assurance sans franchise ? » demandait-il, goguenard, devant un public conquis. Dix-huit ans plus tard, le travail de sape a bien avancĂ©. Les franchises sur les soins ont Ă©tĂ© adoptĂ©es en 2007, malgrĂ© une forte mobilisation et la grĂšve des soins entamĂ©e par Bruno-Pascal Chevalier, militant du sida aujourd’hui dĂ©cĂ©dĂ©. Le pĂ©rimĂštre des affections de longue durĂ©e (ALD) bĂ©nĂ©ficiant d’une prise en charge Ă  100 % a Ă©tĂ© redĂ©fini, Ă  la baisse, avec la sortie de l’hypertension artĂ©rielle (HTA) sĂ©vĂšre, ce qui a touchĂ© des millions de personnes, au motif que la HTA n’était pas une maladie, mais un facteur de risque. Qu’importe la cohĂ©rence financiĂšre, car Ă©videmment traiter les maladies chroniques dĂšs le dĂ©part pour Ă©viter leur aggravation abaisse le coĂ»t final pour la collectivitĂ©. Qu’importe l’écart d’espĂ©rance de

  • Chasse aux arrĂȘts maladie : le gouvernement prend le thermomĂštre Ă  l’envers | Audrey FisnĂ©-Koch
    â–șhttps://www.alternatives-economiques.fr/chasse-aux-arrets-maladie-gouvernement-prend-thermometre-a-lenver/00109935

    L’exĂ©cutif durcit le ton, mais ferme les yeux sur les causes de la hausse des arrĂȘts maladie : des conditions de travail difficiles, une population active plus ĂągĂ©e et plus fragile. Source : Alternatives Ă©conomiques

  • Sabotage rĂ©ussi d’une usine Ă  SUV de Tesla en Allemagne
    ▻https://ricochets.cc/Sabotage-reussi-d-une-usine-a-SUV-de-Tesla-en-Allemagne-7376.html

    Les SUV, ces monstres urbains lourds et bourrĂ©s de technologies, sont toujours en vente libre malgrĂ© les ravages liĂ©s Ă  leur fabrication et Ă  leur fonctionnement. Ca rapporte tellement d’argent ! Les dĂ©sastres des voitures « ordinaires » sont dĂ©passĂ©s par ceux des SUV, Ă©lectriques ou pas. Les SUV sont bien connus pour ĂȘre des sortes d’armes de destruction massive. Mais, en Allemagne, des activistes ont mis une grosse usine de Musk en black out ! L’impact est immĂ©diat et plus grand qu’un (...) #Les_Articles

    ▻https://reporterre.net/Un-groupe-d-extreme-gauche-sabote-l-usine-Tesla-en-Allemagne

  • L’ONU considĂšre que les colonies israĂ©liennes relĂšvent du crime de guerre
    ▻https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/09/l-onu-considere-que-les-colonies-israeliennes-relevent-du-crime-de-guerre_62

    L’établissement et l’expansion continue de telles colonies « Ă©quivalent au transfert par IsraĂ«l de sa propre population civile vers les territoires qu’il occupe » et « de tels transferts constituent un crime de guerre pouvant engager la responsabilitĂ© pĂ©nale individuelle des personnes impliquĂ©es », dĂ©nonce le document onusien qui court sur la pĂ©riode de novembre 2022 Ă  la fin d’octobre 2023.

    « La violence des colons et les violations liĂ©es aux implantations ont atteint de nouveaux niveaux choquants et risquent d’éliminer toute possibilitĂ© pratique d’établir un Etat palestinien viable », selon le rapport.