• Suivi en direct les évènements de Nice hier soir sur Twitter.

    Il y a quelques jours, je lisais ceci :

    http://www.huffingtonpost.fr/2016/07/12/patrick-calvar-dgsi-attentats-voiture-piegee-previsions_n_10937366.ht

    TERRORISME - Le patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) Patrick Calvar craint « une confrontation entre l’ultra droite et le monde musulman », selon la retranscription de son audition devant la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015, rendue publique ce mardi 12 juillet.

    http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/la-dgsi-redoute-une-confrontation-entre-l-ultra-droite-et-le-monde-musulman-7784

    S’il se montre confiant au sujet de la lutte contre l’État islamique, il a peur que ce conflit ne laisse de trop grosses séquelles au sein de la société française. « Je pense que nous gagnerons contre le terrorisme. Je suis en revanche beaucoup plus inquiet de la radicalisation de la société et du mouvement de fond qui l’entraîne », a-t-il affirmé le 24 mai, lors de l’audition à huis clos. Le patron du renseignement intérieur a rajouté : « C’est ce qui m’inquiète quand je discute avec tous les confrères européens : nous devrons, à un moment ou un autre, dégager des ressources pour nous occuper d’autres groupes extrémistes parce que la confrontation est inéluctable ». D’après Patrick Calvar, nous assisterons à « une confrontation entre l’ultra droite et le monde musulman - pas les islamistes mais bien le monde musulman », insiste-t-il.

  • Soutenu par Macron, Attali et Juppé, un minier russe s’apprête à saccager la forêt guyanaise
    https://reporterre.net/Soutenu-par-Macron-Attali-et-Juppe-un-minier-russe-s-apprete-a-saccager-

    Attention les yeux, on va voir apparaître comme par magie un Attali, un Juppé, un Macron pour le prix de presque rien. Mais dès l’avance, il faut dire deux mots de la Guyane audacieusement appelée française. Il y a là-bas des Noirs marrons, descendants d’esclaves échappés des plantations philanthropiques. Des Indiens installés au profond de la forêt tropicale, le long des rivières et des fleuves. Et puis des Blancs, car il y a partout des Blancs. Autrement, qui tiendrait le nerf à bœuf, dites-moi ?

    La forêt tropicale, qui couvre 95 % du pays, est à peu près intacte, ce qui se fait rarissime dans un monde qui crame tout. Et en théorie, les envolées permanentes des nobles politiques sur la biodiversité devraient pouvoir protéger les singes hurleurs, les aras et les jaguars pour l’éternité.

    #extractivisme #or (fièvre de l’) #saloperies

  • Une histoire du mouvement révolutionnaire 1881-1914 | Sortir du capitalisme
    http://sortirducapitalisme.fr/156-un-siecle-apres-l-affrontement-inter-capitaliste-une-histoir

    Un siècle après l’immense boucherie de 1914-1918 dont est coresponsable l’État capitaliste français, 110 ans après une première tentative de grève générale en Mai 1906 et une Charte d’Amiens du syndicalisme révolutionnaire appelant à une abolition du salariat aux moyens d’une grève générale, une émission d’histoire du mouvement révolutionnaire, libertaire et anti-guerre de 1881 jusqu’à 1914, avec Guillaume Davranche, auteur de « Trop jeunes pour mourir. Ouvriers et révolutionnaire face à la guerre » (1909-1914) aux éditions L’insomniaque/Libertalia (2014). Durée : 2h30. Source : Radio Libertaire

    http://sortirducapitalisme.fr/media/com_podcastmanager/davranche.mp3

  • Quand le geste libère la parole
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/quand-le-geste-libere-la-parole

    Et si les gestes que nous faisons lorsque nous parlons ne servaient pas seulement à souligner notre propos, mais facilitaient aussi notre expression orale ? Convaincues que le geste et la parole sont intimement connectés, deux chercheuses ont monté un projet pour aider les personnes souffrant de trisomie 21 à mieux s’exprimer.

  • La prise de conscience et la suite.
    https://framablog.org/2016/07/11/la-prise-de-conscience-et-la-suite

    C’est peut-être le début du début de quelque chose : naguère traités de « paranos », les militants pour la vie privée ont désormais une audience croissante dans le grand public, on peut même parler d’une prise de conscience générale partielle et lente mais irréversible…
    Dans un article récent traduit pour vous par le groupe Framalang, Cory Doctorow utilise une analogie inattendue avec le déclin du tabagisme et estime qu’un cap a été franchi : celui de l’indifférence générale au pillage de notre vie privée.
    Mais le chemin reste long et il nous faut désormais aller au-delà en fournissant des outils et des moyens d’action à tous ceux qui refusent de se résigner. C’est ce qu’à notre modeste échelle nous nous efforçons de mener à bien avec vous.

    #vieprivée

  • L’OR de Baldomero Lillo - Créations originales et Traductions de Paul Bétous

    Un matin où le soleil surgissait des abîmes et se lançait dans l’espace, une embardée de son flamboyant chariot, le fit effleurer le sommet de la montagne.

    Dans l’après-midi un aigle, retournant à son aire, vit sur la cime noire, un point si brillant qu’il resplendissait comme une étoile.

    Il piqua son vol et aperçut dans une faille rocheuse un rutilant rayon de soleil emprisonné.

    -- Mon pauvre petit – lui dit l’oiseau compatissant – ne t’inquiète pas, je vais escalader les nuages et je rattraperais le rapide attelage avant qu’il ne disparaisse dans la mer.

    Et le prenant dans son bec, il remonta dans les airs pour voler après l’astre qui se précipitait dans le couchant.

    Mais, alors qu’il était près d’atteindre le fugitif, l’aigle sentit que le rayon, dans une superbe ingratitude, enflammait le bec crochu qui le ramenait au ciel.

    L’aigle irrité ouvrit alors les mandibules et le précipita dans le vide.

    Le rayon tomba comme un étoile filante, percuta la terre et se releva avant de s’effondrer à nouveau. Il erra à travers les champs comme une merveilleuse luciole, et son éclat, infiniment plus intense que celui d’un million de diamants, se voyait au milieu du jour, et scintillait de nuit comme un soleil minuscule.

    Les hommes, ébahis, cherchèrent durant très longtemps l’explication de ce fait extraordinaire. Jusqu’au jour où les mages et les nécromants déchiffrèrent l’énigme. L’étoile vagabonde n’était autre qu’un filament qui s’était détaché de la chevelure du soleil. Et ils ajoutèrent que celui qui parviendrait à l’emprisonner verrait son existence éphémère se changer en une vie immortelle ; mais, pour attraper le rayon sans être consumé, il fallait tout d’abord extirper de son âme tout vestige d’amour et de piété.

    C’est ainsi que tous les liens se brisèrent et qu’il n’y eut plus ni parents, ni enfants, ni frères. Les amants abandonnèrent leurs aimées et l’Humanité toute entière poursuivit, comme une meute déchaînée, le céleste pèlerin tout autour de la Terre. Nuit et jour, des milliers de mains avides se tendaient sans cesse vers la fulgurante braise, dont le contact réduisait à rien les audacieux et ne laissait de leurs corps, de leurs cœurs égoïstes et prétentieux, qu’une poignée de poussière de la couleur du blé mûr, semblable aux rayons du soleil.

    Et pourtant ce prodige, sans cesse renouvelé, n’arrêtait pas la nuée de ceux qui partaient à la conquête de l’immortalité. Nul doute que ceux qui succombaient conservaient encore dans leur cœur un vestige de sentiments contraires, et chacun, confiant dans le pouvoir victorieux de son ambition, poursuivait la chasse interminable, sans relâche ni méfiance, sûrs qu’ils étaient du succès final.

    Le rayon erra donc aux quatre coins de la planète, marquant son pas de cette traînée de poussière brillante et dorée qui, entraînée par les eaux, pénétra dans la terre et se déposa dans les fissures des roches et le lit des torrents.

    Enfin, l’aigle, sa rancœur maintenant évanouie, le prit à nouveau dans son bec et le posa sur la route de l’astre qui montait au zénith.

    Et le temps passa. L’oiseau, plusieurs fois centenaire, vit se noyer dans le rien d’innombrables générations. Un jour, l’Amour déplia ses ailes et remonta vers l’infini. Et, croisant sur son passage l’aigle qui voguait dans l’azur, il lui dit :

    – Mon règne a pris fin. Regarde là, en bas.

    Et la vue pénétrante de l’aigle distingua les hommes occupés à extraire de la terre et du fond des eaux une poussière jaune, blonde comme les épis, dont le contact infiltrait dans leurs veines un feu inconnu.

    Et voyant les mortels, dont l’essence de l’âme avait été bouleversée, se battre entre eux comme des lions, l’aigle s’exclama :

    – Oui, l’or est un métal précieux. Mélange de lumière et de boue, il a la couleur blonde du rayon de soleil ; mais ses carats sont l’orgueil, l’égoïsme et l’ambition.

    texte en pdf : http://p0.storage.canalblog.com/00/02/1087345/111431412.pdf
    plus d’écrits : http://paulbetous.canalblog.com/archives/2016/07/09/34066568.html
    #littérature_latinoamericaine #Chili #Lillo_Baldomero #traduction_originale #inédit

  • L’âme de la machine de Baldomero Lillo - Créations originales et Traductions de Paul Bétous

    De l’aube au crépuscule, la silhouette du machiniste dans son bleu de travail se détache au sommet de la plate-forme de la machine. Il travaille douze heures sans interruption.

    Les ouvriers qui retirent les chariots de charbon des ascenseurs, le regardent avec une envie non dénuée d’animosité. Envie, parce que, brûlés par le soleil d’été ou détrempés par les pluies de l’hiver, ils se démènent sans relâche, poussant les lourds wagonnets depuis la margelle du puits de mine jusqu’à l’aire de stockage, tandis que lui, sous son toit de zinc, ne bouge pas et ne dépense pas plus d’énergie qu’il n’en faut pour diriger la machine.

    Puis, quand les hercheurs courent et halètent dans le vague espoir d’obtenir une seconde de répit après avoir vidé le minerai, à l’envie s’ajoute l’animosité, en voyant l’ascenseur qui les attend, déjà, chargé une nouvelle fois de brouettes pleines à ras bord, alors que le regard sévère du machiniste, du haut de son poste, semble leur dire :

    – Plus vite, fainéants, plus vite !

    La déception, renouvelée à chaque trajet, leur fait croire que, si la tâche les détruit, la faute en revient à celui-là qui n’a qu’à étirer et contracter le bras pour les éreinter.

    Ils ne pourront jamais comprendre que ce labeur, aussi insignifiant qu’il puisse leur paraître, est plus exténuant que celui du galérien attaché à son banc. Lorsque le machiniste prend de la main droite le manche d’acier gouvernant la machine, il fait instantanément partie de l’énorme et complexe organisme de fer. Son être, pensant, se transforme en automate. Son cerveau se paralyse. À la vue du cadran peint en blanc, où s’agite l’aiguille indicatrice, le présent, le passé et l’avenir sont remplacés par l’idée fixe. Ses nerfs en tension, sa pensée, tout en lui se concentre sur les chiffres qui, sur le cadran, représentent les tours de la bobine gigantesque qui enroule seize mètres de câble à chaque révolution.

    Les quatorze tours nécessaires à l’ascenseur pour parcourir son trajet vertical s’effectuent en moins de vingt secondes, ainsi une seconde de distraction veut dire une révolution supplémentaire, et une révolution supplémentaire, le machiniste ne le sait que trop bien, c’est : l’ascenseur qui se fracasse là-haut, contre les poulies ; la bobine, arrachée de son axe, qui se précipite comme une avalanche que rien ne peut arrêter, tandis que les pistons, fous, cassent les bielles et font sauter les bouchons des cylindres. Tout cela peut être la conséquence de la plus petite distraction de sa part, d’une seconde d’oubli.

    C’est pourquoi ses pupilles, son visage, sa pensée s’immobilisent. Il ne voit rien, n’entend rien de ce qui se passe autour de lui, si ce n’est l’aiguille qui tourne et le marteau indicateur qui cogne au-dessus de sa tête. Et cette attention ne connaît pas la trêve. À peine un ascenseur se montre par la margelle du puits de mine que deux coups de cloches lui font savoir que, en bas, l’autre attend déjà, chargé complètement. Il étire le bras, la vapeur pousse les pistons et siffle en s’échappant par les joints, la bobine enroule rapidement le fil de métal et l’aiguille du cadran tourne en s’approchant rapidement de la flèche de fin. Avant qu’elle ne la croise, il le machiniste attire vers lui la manivelle et la machine stoppe sans bruit, sans saccades, comme un cheval qui mâche bien son mort

    Mais alors que le tintement du dernier signal vibre encore dans la plaque métallique, le marteau la blesse à nouveau d’un coup sec et strident à la fois. Le bras du machiniste s’allonge à nouveau sous le mandat impérieux, les engrenages rechignent, les câbles oscillent et la bobine tourne à une vitesse vertigineuse. Et les heures succèdent aux heures, le soleil monte au zénith, redescend ; l’après-midi vient puis décline et le crépuscule, surgissant au ras de l’horizon, élève et étend son immense pénombre de plus en plus vite.

    Tout à coup, un sifflement assourdissant rempli l’espace. Les hercheurs lâchent les brouettes et se dressent étincelants. Le labeur du jour a pris fin. Des diverses sections annexes de la mine sortent les ouvriers en une cohue confuse. Dans leur précipitation à abandonner les ateliers, ils se pressent et se bousculent, mais pas une voix ne s’élèvent pour se plaindre ou protester : les visages sont radieux.

    Petit à petit, la rumeur de leurs pas sonores s’éloigne et disparaît sur le trottoir envahi par les ombres. La mine est maintenant déserte.

    Il n’y a plus que dans la cabine de la machine que l’on distingue une silhouette humaine confuse. C’est le machiniste : assis sur son trône élevé, la main droite appuyée sur la manivelle, il reste immobile dans la demi-obscurité qui l’encercle. Le labeur prenant fin, la tension de ses nerfs a cessé brusquement et il s’est écroulé sur le banc comme une masse inerte.

    Un lent processus de retour à l’état normal s’opère dans son cerveau abruti. Il recouvre difficilement ses facultés annulées, atrophiées par douze heures d’obsession, d’idée fixe. L’automate redevient une nouvelle fois une créature de chair et d’os qui voit, qui entend, qui pense, qui souffre.

    L’énorme mécanisme gît paralysé. Ses membres puissants, surchauffés par le mouvement, se refroidissent en produisant de légers craquements. C’est l’âme de la machine qui s’échappe par les pores du métal, pour allumer dans les ténèbres qui couvrent le haut trône de fer, les fulgurances tragiques d’une aurore toute rouge de l’horizon jusqu’au zénith.

    texte en pdf : http://p0.storage.canalblog.com/09/19/1087345/111577622.pdf
    plus d’écrits : http://paulbetous.canalblog.com/archives/2016/07/09/34066568.html
    #littérature_latinoamericaine #Chili #Lillo_Baldomero #traduction_originale #inédit

  • La démocratie, une philosophie paysanne - Attac France

    Mettre en relation les paysans et l’essor des démocraties dans le monde, c’est donner du relief à diverses perplexités souvent occultées. C’est d’abord constater que les paysans ont été exclus de l’histoire, qui a progressivement mené à l’établissement des démocraties libérales et des pratiques qui s’inspirent des valeurs de liberté, d’égalité, d’individualité, d’indépendance, ou encore d’auto-gouvernement. Pourquoi ? Deuxièmement, c’est rechercher dans le fait même de cultiver la terre ce qui est aussi culture de soi et culture de la communauté, « civilisation ». Et c’est enfin affirmer que sans les paysans, sans leur face-à-face avec la terre cultivée et les solidarités qui s’en dégagent, l’écologie qui est aujourd’hui un programme urgent à réaliser, ne pourra pas être pleinement démocratique.

    #démocratie #paysannerie #philosophie #culture #écologie

    https://france.attac.org/nos-publications/les-possibles/numero-10-ete-2016/dossier-droits-justice-et-democratie/article/la-democratie-une-philosophie-paysanne

  • Open Screen
    http://www.nova-cinema.org/prog/2016/154/varia/article/open-screen

    Les jours rallongent, et c’est au soleil à peine couchant que l’on entre à la séance d’Open Screen du mois de mai. Vous pouvez envoyer vos films afin de prendre part à cette séance d’une poésie insoutenable, si possible une semaine avant l’événement au 14 rue d’arenberg, 1000 Bruxelles, dans n’importe quel format. Tous les sujets sont acceptés, pas de censure, même si vous êtes insensibles aux charmes du (...) jeudi 2 juin 2016 - 20h ,

  • La police se ridiculise (encore une fois) à Bordeaux - IAATA

    Rapidement, une Société Générale est la cible d’œufs remplis de peinture. Ni une, ni deux, devant ce crime odieux, une dizaine de baqueux fendent la foule et interpellent, plus ou moins au hasard un manifestant. Mais la donne a changé, les réactions évoluées. Là où il y a quelques semaines, les baqueux, agissaient en toute liberté dans la manif, cette fois, les gens vont vers eux directement et nombreux.ses. Ils se retrouvent vite bloqués à 10 contre un mur sans porte de sortie, tout étonnés de voir la foule réagir avec tant de force, comme guérie de la peur légitime que leur imposaient par leur violence ces cowboys. Ils gazent, courent à l’angle d’une rue sous les huées et la peinture, se réfugient derrière le reste de la meute en armure encore colorée de la semaine dernière.

    Mais la foule ne part pas, le contact se fait rapidement, gazages matraquages pour repousser les personnes qui réclament la libération de leur pote. Plusieurs blessés, des plaies dues aux matraques, seront à déplorer et nécessiterons l’intervention des pompiers. En les attendant, le camion CNT est transformé en infirmerie avec des personne "âgées" le crâne en sang ! Divers projectiles sont échangés pendant plusieurs minutes, la foule remontée par cette énième arrestation arbitraire. Là, à la surprise générale, plusieurs dizaines de dockers CGT, des gars du SO, (oui, oui !!!) des camarades de SUD, apprenant la nouvelle, quittent leur cortège, font demi-tour reviennent vers nous, se mettent en 1ere ligne mais cette fois en direction des flics, exigeant la libération immédiate de notre collègue. Le rapport de force est clairement en notre faveur, les flics sont dépassés. S’en suit une ubuesque négociation, il est clair que personne ne bougera tant qu’il ne sera pas avec nous. Un Haka est chanté par les dockers, la foule se fait pressante. Quand d’un coup la rumeur se propage, « ils vont le libérer », le commissaire s’engage à le faire sortir ici, devant nous. Difficile à croire mais on reste, un peu plus calmes, au plus près d’eux en chantant. C’est sous le regard déprimé de le BAC, que leur interpellation du siècle s’échappe, notre camarades est escorté sur les 50 m qui nous séparent. Nous n’en revenons pas, la solidarité entre manifestant.es à une nouvelle fois payée. C’est sous les « hourras » qu’il est accueilli dans le cortège. Les flics sont blasés, nous joyeux.ses comme des enfants. L’histoire n’est plus la même, des dizaines de drapeaux de toutes les orgas sont mélangées et la manif repart pleine d’entrain.

    En ce qui me concerne, je trouve le titre mal choisi pour un si bon moment : ce n’est pas la police qui se ridiculise, mais le peuple qui se fait honneur, en se construisant contre la #violence_d'État.

    https://iaata.info/La-police-se-ridiculise-encore-une-fois-a-Bordeaux-1332.html

    #solidarité

  • La #gynécologue #Danielle_Gaudry et le #Planning_Familial : un combat historique pour l’obtention du #droit_à_l’avortement | 50 / 50 | « les péripéties de l’égalité femmes/hommes »

    Danielle Gaudry, militante féministe, s’est engagée auprès du Mouvement Français pour le Planning Familial depuis le début des années 70. Elle participe aujourd’hui encore aux activités du MFPF bénévolement, et donne des consultations et des vacations salariées. Elle nous livre un témoignage historique sur ces périodes charnières pour l’émancipation des femmes et son regard sur les évolutions actuelles.

    http://www.50-50magazine.fr/2016/04/28/la-gynecologue-danielle-gaudry-et-le-planning-familial-un-combat-histo

  • La #autopublicación y la #literatura de la larga cola | Artículo | CCCB LAB

    En tan solo veinte años, la autopublicación ha crecido hasta convertirse en un fenómeno de masas, donde cualquiera puede publicarse y hacer accesible su obra a una audiencia global. Este hecho ha supuesto que, hoy por hoy, la autopublicación sea percibida como un desafío al statu quo de la industria editorial, con más de quinientos años de historia. Como cada nuevo paradigma, la autoedición cuenta con tantos detractores como defensores. De ella se dice que empodera a los autores en detrimento de la cultura y que es incompatible con el sector editorial. ¿Qué es mito y qué realidad? Para poder discernir entre ambos, es necesario entender el impacto de la autoedición en el contexto actual.

    Vinculo del articulo: http://blogs.cccb.org/lab/es/article_lautopublicacio-i-la-literatura-de-la-llarga-cua

  • Quel est le vrai visage des #casseurs ?
    http://theconversation.com/quel-est-le-vrai-visage-des-casseurs-59146

    Depuis plusieurs semaines, tandis que la mobilisation contre la #loi_travail se poursuit, les fameux « casseurs » réapparaissent dans les médias. Il semble qu’aucun mouvement social en France ne puisse faire l’économie de leur présence, et ce toujours pour le pire et jamais pour le meilleur.

    En 1970, une loi « anticasseurs » fut votée pour juguler le phénomène « gauchiste », rendant juridiquement responsables les organisateurs d’une manifestation de toute violence commise. Si celle-ci fut abrogée en 1982 par le pouvoir socialiste, les casseurs n’ont pas pour autant disparu des manifestations. Mais ce n’est pas tant dans les textes de loi que l’on remarque la présence de casseurs, c’est dans les médias de grande audience qu’ils s’observent le mieux. Leur description est toujours la même : ils sont jeunes, radicaux, masqués et habillés tout en noir.

    Une figure bien ancrée dans les médias et l’opinion publique

    Leur comportement serait toujours le même : ils s’infiltreraient dans les cortèges, apparaissant toujours comme des éléments extérieurs. Ils provoqueraient systématiquement les forces de l’ordre en les insultant ou en leur jetant des projectiles de toutes sortes. Ils commettraient des dégradations en brisant des vitrines, détériorant du mobilier urbain et parfois brûlant des voitures.

    Le couple de la peur face aux casseurs et du désir de ne pas s’associer à eux revient inévitablement lors des manifestations de rue. La construction de cette figure est fondamentalement articulée à un rejet et à une condamnation absolue du recours de la violence physique en politique, excepté celle de l’État détenteur du monopole de la violence physique légitime.

    Ainsi en usant de la violence, ceux qu’on désigne sous l’étiquette de « casseurs » perdraient leur légitimité à s’exprimer sur la politique. Cette étiquette viserait à les disqualifier, à les tuer politiquement. Présentés comme des éléments extérieurs à la manifestation, totalement dissociés de celle-ci, ils feraient fi des raisons qui ont conduit à son organisation et ne s’en préoccuperaient d’ailleurs pas. Pire, ils seraient dans un rapport totalement opportuniste, de manipulation des manifestations légales qu’ils s’efforceraient de faire dégénérer pour en faire ce qu’ils veulent, c’est-à-dire un concentré de violences.

    Dans cette figure construite par les pouvoirs publics et les médias, les « casseurs » ne sont pas des citoyens qui exerceraient leurs droits politiques, mais bien des personnes sans réelle idéologie, qui prendraient opportunément prétexte des manifestations de rue pour assouvir leurs pulsions destructrices.

    Or, lorsqu’on observe les récentes #manifestations, l’on est obligé d’admettre que les « casseurs » – personnes faisant preuve de violence – sont présents dans les manifestations depuis le début du mouvement. Lorsque, effectivement, ils en viennent à casser des vitrines d’établissements – banques, boîtes d’intérim, hôtels de luxe, et plus largement toute #institution_symbole_du_capitalisme –, ces derniers sont rarement choisis par hasard.

    Ils deviennent des cibles politiques du fait de la fonction sociale qui est la leur. Aussi s’en prendre à eux, même symboliquement, constitue un acte hautement politique. Lorsqu’ils manifestent, s’affrontant directement aux forces de l’ordre, le visage dissimulé avec des foulards, c’est autant pour ne pas être identifié que pour se protéger de l’usage des grenades lacrymogènes par les forces de l’ordre. De plus si ces « casseurs » ont des masques ou des lunettes pour les yeux, des casques ou autres éléments de type armure, c’est bien pour se protéger des tirs tendus, à commencer des tirs de flashball pouvant engendrer des lésions irréversibles.

    Mouvances autonomes

    Mais tout cela ne nous dit rien sur l’identité politique de ces étranges et inquiétants « casseurs ». Dans les affrontements de rue, un certain nombre d’entre eux appartiennent à des « mouvances autonomes » : bien que n’appartenant pas à une organisation dont les statuts auraient été déposés en préfecture, ils apparaissent extrêmement organisés, structurés, revendiquant des objectifs politiques.

    Participant aux mouvements sociaux, présents à la fois dans les manifestations, mais aussi dans les assemblées générales, les comités de mobilisation et autres organes de discussion, ils sont partie intégrante du mouvement social. Mais lorsque les affrontements éclatent, ce sont bien eux qui recourent principalement à la violence physique, par le biais de jet de pierre ou de feu d’artifice.

    L’analyse empirique des manifestations de ces dernières semaines oblige à admettre qu’ils ne sont pas seuls : des militants révolutionnaires affiliés à des organisations légales, et d’autres étudiants, lycéens non organisés et parfois même des syndicalistes, salariés et des chômeurs sont présents à leurs côtés. Très souvent habillés de la même manière, pour les mêmes raisons de protection et de confidentialité, sans nécessairement participer directement aux affrontements. Par leur présence, ils permettent au noyau dur de ne pas se retrouver seul face aux forces de l’ordre.

    Ainsi, ceux qu’on stigmatise avec l’étiquette infamante de « casseurs » sont, en réalité, des militants actifs du mouvement social, autrement dit des individus hautement politisés.

    Logique politique

    Les affrontements qu’ils provoquent délibérément avec les forces de l’ordre à un moment donné entrent dans une logique radicalement politique. En effet, ce sont les forces de l’ordre qui sont ciblées, c’est-à-dire les représentants du gouvernement présents sur le parcours de la manifestation. Les violences relèvent d’une stratégie, celle de la tension. Il s’agit de maintenir, d’entretenir, de faire perdurer la conflictualité, par-delà la manifestation de masse.

    Cette stratégie est pensée comme associée à la massification indispensable du mouvement, en vue d’un recul satisfaisant du gouvernement. En effet, l’histoire des mouvements sociaux montre qu’il est difficile de faire plier un gouvernement sans assumer le fait d’aller au-delà du seul droit de manifester pacifiquement.

    Les affrontements lors des manifestations de rue jouent ce rôle d’au-delà. Alors que la grève est un droit constitutionnel, l’affrontement avec les forces de l’ordre lui ne l’est pas. Sa condamnation et sa délégitimation sont donc extrêmement faciles.

    La figure du « casseur » marque la fétichisation de l’ensemble du mouvement social. Derrière le « casseur » masqué, habillé en noir, usant de violence, c’est toute la réalité du mouvement social qu’on cherche à occulter : des assemblées générales aux revendications, des discussions lors d’une distribution de tracts au travail de décloisonnement des luttes. À cet égard, si les « casseurs » n’existaient pas, il faudrait les inventer.

    Cet article a été écrit en collaboration avec Philippe Kernaleguen, étudiant en histoire à Rennes 2.

  • Perturbateurs endocriniens : l’histoire secrète d’un scandale

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/05/20/perturbateurs-endocriniens-l-histoire-secrete-d-un-scandale_4922907_3244.htm

    C’est l’un des secrets les mieux gardés d’Europe. Il est enfermé quelque part dans le dédale des couloirs de la Commission européenne, dans une pièce à accès surveillé, où seule une quarantaine de fonctionnaires accrédités ont le droit d’entrer. Avec du papier, un stylo. Les smartphones sont confisqués. Un dispositif de sécurité plus strict encore que pour l’accord de libre-échange transatlantique entre l’Union européenne et les Etats-Unis (ou Tafta) : pour connaître les documents le concernant, les eurodéputés, eux, peuvent pénétrer dans la salle de lecture sans que l’on s’enquière du contenu de leurs poches.

    Ce secret, c’est un rapport d’environ 250 pages. Dans le jargon de la Commission, une « étude d’impact ». Celle-là évalue les conséquences « socio-économiques » d’une réglementation visant une famille de polluants chimiques. Capables d’interférer avec les hormones des espèces animales, humains compris, les perturbateurs endocriniens sont soupçonnés d’être à l’origine de nombreuses maladies graves (cancers hormonaux-dépendants, infertilité, obésité, diabète, troubles neuro-comportementaux…). Ces substances se trouvent dans une multitude d’objets de consommation courante, dans les cosmétiques, les pesticides ou les plastiques (à l’instar du bisphénol A). Des secteurs entiers de l’industrie seront concernés à moyen terme par leur réglementation. Des milliards d’euros sont en jeu.

    Définir les critères

    La perspective d’éventuelles restrictions, parfois même d’interdictions, suscite de vives inquiétudes chez les industriels. Le secteur des pesticides, en particulier, n’a jamais caché son hostilité à certaines dispositions du règlement européen sur les « produits phytopharmaceutiques », qui est à l’origine d’un processus de décision aux rebondissements dignes d’une série télévisée. Adopté au Parlement en 2009, ce texte réserve en effet un traitement spécial aux pesticides : ceux reconnus comme perturbateurs endocriniens ne seront plus autorisés sur le marché. Encore faut-il pouvoir les reconnaître.

    La Commission devait donc trouver le moyen de distinguer les perturbateurs endocriniens des autres produits chimiques. Très concrètement, son travail consistait à énoncer des critères qui permettraient de les identifier. Sans critères, pas d’application de la loi. Autorités sanitaires nationales, industriels et ONG sont ainsi suspendus à une décision imminente sur ces critères d’identification – outil réglementaire qui permettra ensuite d’en restreindre l’usage ou, plus radicalement, d’en interdire certains. Or, sept ans plus tard, les critères n’existent toujours pas.

    C’est cette étude d’impact, aux conclusions apparemment aussi confidentielles que l’adresse de la fontaine de Jouvence, qui en est en grande partie responsable. Elle n’était pas prévue au départ, mais l’industrie l’a réclamée afin d’affaiblir la réglementation, puis l’a obtenue à l’issue d’une offensive éclair de lobbying menée en tandem par les industriels des pesticides et de la chimie au début de l’été 2013. Principalement au travers de leurs organisations de lobbying bruxelloises : l’Association européenne de protection des plantes (ECPA) et le Conseil européen de l’industrie chimique (Cefic).

    Un dossier hypersensible

    Mais les géants de l’agrochimie étaient aussi montés au front : les deux poids lourds allemands BASF et Bayer, ainsi que la multinationale suisse Syngenta. L’ancienne secrétaire générale de la Commission Catherine Day avait fini par céder à leur requête au nom des « opinions divergentes » dans la communauté scientifique et des « impacts potentiels sur des pans de l’industrie chimique et le commerce international » – une référence directe au Tafta, dont les négociations venaient alors tout juste de commencer. Dans une note interne datée du 2 juillet 2013, la plus haute fonctionnaire européenne qualifiait alors les critères des perturbateurs endocriniens de « sujet sensible ». Sensible, il est resté. Et même hypersensible, il est devenu.

    Car le Parlement européen avait donné une date butoir à la Commission pour rédiger ces fameux critères : décembre 2013. Ne voyant rien venir, la Suède avait alors décidé de poursuivre la Commission en justice. Une procédure soutenue par la France, le Danemark, la Finlande et les Pays-Bas et à laquelle s’étaient joints le Parlement et le Conseil – une configuration rare.

    La Cour de justice de l’Union européenne n’a, elle, pas tardé. Juste avant Noël 2015, elle a jugé que la Commission avait « violé le droit de l’Union », elle qui est pourtant la gardienne des traités. L’arrêt balaye la « prétendue nécessité de procéder à une analyse d’impact des critères scientifiques » que la Commission a placée au cœur de sa défense. Mais le jour même, le porte-parole du commissaire européen à la santé, le Lituanien Vytenis Andriukaitis, annonce tout de go que l’étude d’impact sera malgré tout menée jusqu’au bout. D’hypersensible, le dossier devient inflammable.

    Quid du coût des maladies ?

    Les députés européens sont furieux. Certains d’entre eux ont déjà envoyé plusieurs lettres au président de la Commission. Elles sont restées sans effet. Le 13 janvier, c’est le président du Parlement en personne qui écrit à Jean-Claude Juncker. Le retard de la Commission est « inacceptable », souligne Martin Schulz. Tout autant que la poursuite de l’étude d’impact « au mépris du jugement » de la plus haute juridiction de l’Union et auquel il lui demande de « se conformer sans délai ». Le message est répété dans un second courrier, le 10 mars. La Suède, pour sa part, persiste. Dans un document daté du 13 mai et que Le Monde s’est procuré, les autorités suédoises rappellent sèchement aux services de la Commission que la Cour « interdit l’utilisation de considérations économiques pour définir les critères ».

    Mais de quelle nature sont les « considérations économiques » consignées dans les pages de l’étude d’impact enfermée à double tour ? En sus des conséquences sur l’industrie, prendront-elles en compte le coût des maladies liées à l’exposition aux perturbateurs endocriniens, qui a été estimé par des études indépendantes entre 157 milliards et 288 milliards d’euros par an (Université d’Utrecht, 2016) en Europe ? Fin du suspense le 15 juin. D’après nos informations, la proposition finale de critères d’identification des perturbateurs endocriniens sera présentée en réunion du collège des commissaires.

  • 5 films d’horreur à regarder pendant vos règles – Passion Menstrues
    https://passionmenstrues.com/2016/05/15/films-horreur-regles

    Certain-e-s d’entre vous le savent déjà, mais les menstrues ne sont pas ma seule passion dans la vie. La première, la principale, la plus grande, restera toujours celle que je voue aux films d’horreur (autant dire que la vue du sang n’a jamais vraiment été un problème pour moi). Le premier blog que j’ai créé y est d’ailleurs consacré, et je me suis dit qu’il était grand temps que j’organise un petit crossover entre mes deux univers afin de les unir par les liens sacrés de l’hémoglobine.

    Voici donc une petite sélection de cinq films d’horreur à regarder pendant vos règles, histoire de 1) relativiser 2) vous sentir compris-e-s et entendu-e-s et 3) vous rouler dans le thème jusqu’à l’overdose, histoire de bieeeen en profiter pendant que vous agonisez avec votre bouillotte sur le ventre.

    #menstruation #cinéma

  • Annulation de la commissions de solidarité territoriale (RSA) à Pamiers : avec ou sans emploi, grève générale !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8197

    Ce jeudi 19 mai 2016, à Pamiers en Ariège, dans le cadre du mouvement social contre la réforme du code du travail, le collectif d’autodéfense face au contrôle de l’administration (CAFCA), a appelé à une #action contre les commissions de solidarité territoriale (C. S. T., anciennement C. L. I.).

    Ces #CST sont une sorte de tribunal qui ne dit pas son nom. Elles visent à « sortir les bénéficiaires du #R.S.A. du dispositif », selon l’expression consacrée, c’est à dire les laisser crever la gueule ouverte [1]. On y est convoqué seul, face à une demi-douzaine d’agents bureaucratiques de tous poils (représentants du conseil général, assistants sociaux, agents de pôle emploi, etc.), pour se justifier sur l’ « évolution de sa situation », sous la menace d’une suspension immédiate du R. S. A.

    Les bureaucrates ayant lâchement fui leurs locaux malgré la présence de quelques vigiles vite balayés, la quarantaine de personnes présentes ont décidé, dans la bonne humeur et la plus grande détermination, de rédiger le communiqué que voici :

    Aujourd’hui, jeudi 19 mai 2016, des #chômeurs, chômeuses, travailleurs, travailleuses, précaires, intermittent.e.s du travail, en grève, occupent les bâtiments de l’ADS, annexe du Conseil Général à Pamiers (09), lors de contrôles CST.

    Dans le cadre du mouvement social contre la réforme du droit du travail, nous réclamons :
    1. L’abolition des CST, tribunaux pour RSAstes qui visent à les contrôler et à les radier ;
    2. La suppression de la loi El Khomri ;
    3. L’abolition du salariat ;
    4. La suppression de tous les contrats (de location, d’assurance, de travail, de mariage, d’insertion), compte tenu de l’inégalité des contractants ;
    5. L’augmentation de 50 % du RSA durant les six prochains mois, avant l’abolition de l’argent ;
    6. La fin de l’état d’urgence ;
    7. Le retrait des troupes françaises de tous les théâtres d’opération ;
    8. L’auto-dissolution de la police et de l’armée ;
    9. L’abolition des frontières ;
    10. La libération de tous les prisonniers ;
    11. La fin du patriarcat.

    En l’absence de l’obtention de toutes ces conditions fort raisonnables, nous déclarons la grève générale.

    Voici le tract qui y fut par ailleurs diffusé, ainsi qu’à la manifestation de l’après-midi à Pamiers. (...)

  • La chamelle blanche
    http://www.nova-cinema.org/prog/2016/154/xavier-christiaens-la-trilogie/article/la-chamelle-blanche

    Xavier Christiaens 2006, BE, video, 54’ « Quand tu ouvriras les yeux, ce ne sera pas le jour, pas la nuit, pas l’eau, pas la terre. » C’est par cette citation de l’Apocalypse que s’ouvre « La chamelle blanche », qui nous fait vivre l’expérience de ce que signifie être étranger au monde, à travers le journal d’un cosmonaute revenant sur une terre désertée. Solitaire et privé de mémoire, peu de choses viendront à son secours. Un camion s’enfonce dans le paysage comme un bateau dans la mer. Une femme en robe à fleurs se baigne dans une mer de sang. Un (...) samedi 21 mai 2016 - 20h , Xavier (...)

  • Le système des avant-gardes
    http://www.laviedesidees.fr/Le-systeme-des-avant-gardes.html

    Avec la volonté d’écrire une histoire totale, B. Joyeux-Prunel propose une approche socioculturelle et transnationale inédite des avant-gardes artistiques. Au delà d’une simple histoire des styles, les avant-gardes apparaissent alors comme de véritables événements politiques et sociaux, pris dans de complexes réseaux d’influence.

    Livres & études

    / #avant-garde, modernité, #histoire_de_l'art, #histoire_globale

    #Livres_&_études #modernité

  • Blockchain : l’autre révolution venue du bitcoin
    https://lejournal.cnrs.fr/billets/blockchain-lautre-revolution-venue-du-bitcoin

    Le protocole à l’origine de la monnaie électronique bitcoin recèle une autre révolution technique : la blockchain. Le mathématicien Ricardo Pérez Marco explique pourquoi cette chaîne de confiance décentralisée intéresse de plus en plus banques, assurances et offices notariaux.

  • L’imprimante d’IBM saura détecter les infractions au droit d’auteur
    https://www.actualitte.com/article/lecture-numerique/l-imprimante-d-ibm-saura-detecter-les-infractions-au-droit-d-auteur/65016

    Soucieux de la protection du droit d’auteur, IBM a déposé une demande de brevet qui permet d’empêcher l’impression d’un contenu sous copyright. Une technologie assez intéressante, puisqu’elle parviendrait à identifier texte ou image soumis au droit d’auteur : une fois le contenu vérifié, impossible même de le copier.

    #censure #flicage #copyright

  • Le travail mort-vivant
    http://www.zinzine.domainepublic.net/?ref=2362

    Présentation du numéro 8 de la revue « Notes & Morceaux choisis », bulletin de critique des sciences, des technologies et de la société industrielle, consacrée au travail mort-vivant (éd. La Lenteur, 2008). Julien Mattern présente la critique du travail et de la production industrielle qui est exposé à travers les différents articles de cette revue, et qui se démarque de celle de la gauche et de l’extrême gauche par sa remise en question de l’industrialisation. Durée : 55 min. Source : Radio Zinzine

    http://www.zinzine.domainepublic.net/emissions/RMU/2016/RMU20160418-TravailMortVivant.mp3

  • Les chauffeurs indépendants Uber requalifiés en salariés par l’Urssaf
    http://www.nextinpact.com/news/99849-les-chauffeurs-independants-uber-requalifies-en-salaries-par-urssa

    Selon l’AFP, l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) considère que les chauffeurs Uber sont tous sauf indépendants. Cet organisme chargé de la trésorerie de l’Urssaf a du coup rhabillé l’ensemble des chauffeurs Uber en salariés, du moins au regard du Code de la sécurité sociale.

    [...]

    Le dossier devrait être tranché au final par la Cour de cassation, dans six ans environ.

    #Agence_centrale_des_organismes_de_sécurité_sociale #France #Justice #Lien_de_subordination_en_droit_du_travail_français #Salariat #Travailleur_indépendant #Uber_(entreprise) #Union_de_recouvrement_des_cotisations_de_sécurité_sociale_et_d'allocations_familiales

  • Droit de réponse à Frédéric Bonnaud et Costa-Gavras
    http://www.vacarme.org/article2893.html

    Le 6 mai 2016, une soixantaine de manifestants occupait la Cinémathèque française pour protester contre la précarisation de l’emploi dans les organismes culturels. Quelques heures après ils étaient évacués par la police, sur demande de la direction. Suite à un billet de blog de cette dernière, intitulé (...) Source : Vacarme

  • Sylvain Baron : Ce royaliste nationaliste qui prétend s’incruster dans une lutte sociale
    par l’Observatoire des réseaux
    http://observatoiredesreseaux.info/2016/04/20/royaliste-pretend-sincruster-lutte-sociale

    Depuis que Sylvain Baron a été prié fermement par la commission « Accueil et Sérénité » de « Nuit Debout » de ne pas venir perturber le collectif en lutte qui occupe la place de la République, ses défenseurs nationalistes, chouardiens et autres conspirationnistes hurlent à la « censure » contre « la liberté d’expression », comme si la liberté d’expression, c’était pouvoir dire n’importe quoi à n’importe qui à n’importe quel moment en n’importe quel lieu et sans tenir aucun compte du désir des destinataires de recevoir ou pas le message qu’un propagandiste veut leur imposer. Beaucoup arguent aussi sur les réseaux sociaux que Baron ne serait ni fasciste ni d’extrême-droite, qu’il serait même « de gauche », et exigent auprès de ceux qui le nient des preuves du contraire.

    Nous avons donc fait l’effort de ne pas nous contenter des témoignages qui attestent de ses liens avec des skinheads ou avec l’extrême-droite catholique et de nous plonger dans la lecture de quelques écrits de Sylvain Baron. L’ensemble, quoique d’une grande pauvreté théorique, présente beaucoup de digressions narcissiques et de bavardages confus qui en rendent la lecture laborieuse. Nous ne prétendons pas ici à l’exhaustivité et nous nous contentons de reproduire un florilège de citations qui nous semblent significatives.

    #Sylvain_Baron #confusionnisme #Nuit_Debout #extrême_droite_qui_veut_se_faire_passer_pour_la_gauche