martin dufresne

traducteur proféministe et humoriste irrévérent au Québec

  • Reem Alsalem : « ...Je note avec inquiétude la manière dont ont été interprétées des dispositions qui criminalisent de propos dits haineux sur la base d’un certain nombre de motifs, y compris l’expression ou l’identité de genre, dans certains pays de l’hémisphère nord. Certaines de ces dispositions sont interprétées comme signifiant que toute interrogation sur la portée des droits fondés sur l’identité de genre équivaut à un discours de haine contre les personnes non binaires et peut-être même à une incitation à la haine et au génocide.

    Je tiens à souligner que les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique sont essentiels pour garantir que les sociétés puissent élaborer leurs priorités et leurs politiques de manière démocratique et équilibrer les droits des différents groupes dans une société pluraliste. Les tentatives visant à réduire les femmes au silence sur la base de leurs opinions concernant la portée de l’identité de genre et du sexe en droit et en pratique, ainsi que les droits qui y sont associés, affectent gravement leur participation à la société dans la dignité et la sécurité, ainsi que la prospérité et le développement de leur pays. »

    Mme Alsalem est Rapporteuse spéciale de l’ONU sur la violence contre les femmes et les filles dans le cadre des procédures spéciales.

    SOURCE : https://tradfem.wordpress.com/2023/05/22/12813

  • Le bar « La part des anges » à Rennes a été vandalisé (vitres cassées, inscriptions « TERF » sur la vitrine). La responsable, Orane Guéneau, harcelée depuis 5 ans, a porté plainte et a été contrainte de fermer son bar pour la sécurité du personnel.

    Les faits de transphobie qui lui sont reprochés ? Des faits de mégenrage. C’est-à-dire qu’à un moment, un homme se déclarant femme a été appelé « Monsieur » ou vice versa. Ho wow. Vraiment de quoi se mettre en colère tout rouge, proférer des menaces et saccager un commerce. Je précise que l’association @NousToutesOrg
    35 a participé à construire une sale réputation à ce bar en communiquant sur les soit disantes « agressions dont sont régulièrement victimes les personnes trans et intersexes dans ce lieu ».

    Relayez svp. C’est trop grave. Relayez.
    https://ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/accuse-de-transphobie-le-bar-rennais-lgbt-la-part-des-anges-dans-la-tou.

    Marguerite Stern

    • RÉSISTANCE LESBIENNE : Honte à @Noustoutes35
      pour leur acharnement lesbophobe ! Nous comprenons leurs attaques contre le bar lesbien rennais La Part des Anges comme de la persécution contre les lesbiennes et une tentative directe de nous imposer une hétérosexualité que nous rejetons ! De telles attaques contre nos lieux de sociabilité et de rencontre, les seuls où nous pouvons être un minimum en sécurité, renforcent directement la culture du viol et les violences sexuelles contre les lesbiennes ainsi que notre ostracisation ! Soutien à La Part des Anges ! #lesbophobie #homophobie

  • La Dre Judith Herman, psychiatre et pionnière de la recherche sur les traumatismes, a vu sa carrière mise en veilleuse pendant deux décennies, alors qu’elle a dû faire face à ses propres douleurs chroniques et à plusieurs opérations chirurgicales après un accident. CAMBRIDGE, Massachusetts – À l’automne 1994, la psychiatre Judith Herman était au sommet de son influence. Son livre « Trauma and Recovery », publié deux ans plus tôt, avait été salué par le New York Times comme « l’un des ouvrages psychiatriques les plus importants publiés depuis Freud ».

    Ses recherches sur les agressions sexuelles dans la communauté blanche et ouvrière de Somerville (Massachusetts) avaient permis d’exposer une thèse qui, à l’époque, était radicale : le traumatisme peut survenir non seulement dans la terreur aveugle des situations de combat, mais aussi discrètement, entre les quatre murs d’une maison, entre les mains d’une personne de confiance.

    Plus que la plupart des domaines scientifiques, la psychologie a été guidée par des penseurs et des communicateurs individuels. Ce qui est arrivé à la Dre Herman – aussi arbitraire soit-il – a donc eu des conséquences pour le domaine. Elle se trouvait dans la salle de bal d’un hôtel et se préparait à présenter ses dernières découvertes lorsqu’elle a trébuché sur le bord d’un tapis et s’est brisé la rotule.
    « Elle a trébuché sur le bord d’un tapis et s’est fracassé la rotule. « Clac ! ».

    Par intermittence, pendant plus de vingt ans, la Dre Herman a tâtonné dans un brouillard de douleur chronique, subissant des interventions chirurgicales répétées et, finalement, succombant au pouvoir des analgésiques. Les chercheurs en traumatologie qui l’entouraient dans la région de Boston ont poursuivi leurs travaux, et le domaine des études sur les traumatismes s’est orienté vers la neurobiologie.

    « C’est une femme brillante qui a perdu 25 ans de sa carrière », déclare son ami et collègue, le Dr Bessel van der Kolk, dont le livre de 2014 sur le même thème, The Body Keeps the Score, a contribué à réorienter le domaine vers la science du cerveau. « Si l’on parle de tragédie, il s’agit bel et bien d’une tragédie. »

    À l’âge de 81 ans, la Dre Herman vient de reprendre cette conversation en publiant Truth and Repair (Vérité et réparation), qui fait suite à son ouvrage de 1992 Trauma and Recovery : The Aftermath of Violence – From Domestic Abuse to Political Terror (non encore disponible en français). Au cours de cette période, le traumatisme a été largement accepté dans la culture populaire comme élément de compréhension de la santé mentale. (...) https://tradfem.wordpress.com/2023/05/11/la-dre-judith-herman-psychiatre-et-pionniere-de-la-recherche-sur-

  • (...) L’ENFER DES PASSES raconte et analyse le parcours d’une femme qui a été prostituée, sa soif d’atteindre une estime de soi, un amour-propre que le système prostitutionnel détruisait. Le lent travail de guérison des traumatismes – par l’écriture et l’analyse – aura pris dix ans à Rachel Moran  ; avec des doutes qui subsistent  : «  Je me demande à quel point ce qui est abîmé en moi est irréparable  » (p. 329). Son approche permet de dépasser le cadre du simple témoignage individuel. Il s’agit en définitive d’un livre politique, d’une combattante, d’une femme attachée à la vérité et à la justice.

    Toute personne qui envisage de se risquer dans le système prostitutionnel et toute personne soucieuse de comprendre, d’accueillir et d’accompagner convenablement les individus qui subissent des viols tarifiés devraient s’y plonger et éviter ainsi certaines erreurs, faites de banalisation, de déni ou de paternalisme.

    Yeun Lagadeuc-Ygouf, dans la revue EMPAN

    L’ENFER DES PASSES est édité chez Édition Libre, 20€

  • En France, un lobby transactiviste réclame la suppression d’une émission de grande écoute ("Touche pas à mon poste") parce qu’elle a donné la parole à des défenseurs des droits des enfants face à l’idéologie genriste. La stratégie de ce lobby qui a vite accumulé 15 000 signatures à sa pétition sur la plate-forme CHANGE est de présenter toute analyse critique des stéréotypes de genre comme un déni total de l’existence des personnes se percevant comme transgenres, voire un « génocide » de ces personnes.
    https://www.causette.fr/societe/en-france/notre-existence-nest-pas-un-debat-apres-une-emission-consacree-aux-enfants-

  • La guerre en Ukraine a changé le climat du débat.
    Tout est noir ou blanc
    Horizon
    Kajsa Ekis Ekman, auteure et journaliste suédoise 26 avril

    EN MOUVEMENT : Les forces portugaises de l’OTAN quittent Lisbonne le 15 avril pour rejoindre les forces de l’OTAN en Roumanie en raison de la guerre en Ukraine.
    Kajsa Ekis Ekman écrit que le climat du débat suédois fait que presque personne ne s’oppose à une éventuelle adhésion de la Suède à l’OTAN. PHOTO : ARMANDO FRANCA, AP/NTB

    Je ne connais plus l’Europe. Je ne connais pas encore la Suède. Je n’ai connu qu’une seule fois la situation dans laquelle nous sommes entrés : c’était aux États-Unis après le 11 septembre 2001. J’étais là quand c’est arrivé, et dans les mois qui ont suivi, j’ai pu voir comment les médias, en symbiose avec le président George W. Bush, ont attisé une ambiance qui ressemblait à une psychose de masse.

    Ce qui est étrange, c’est que l’attaque des tours jumelles a été à peine perceptible à Knoxville, Tennessee, où je me trouvais. Pendant les premiers jours, on n’en parlait pas plus que de tout autre sujet d’actualité. Mais après avoir été bombardé de rapports « Attack on America » 24 heures sur 24, l’humeur a changé. Toute tentative de mettre l’attaque en perspective - historiquement ou internationalement - a été interprétée comme une moquerie à l’égard des victimes.

    Les victimes ont été placées sur des palettes ; Walmart, Walgreens et d’autres détaillants ont collecté de l’argent pour elles, et celui-ci a été versé de manière transparente à la collecte de fonds « Support Our Troops ». Quiconque ne voulait pas attaquer l’Afghanistan était un traître. Mais il ne faut pas appeler la guerre comme ça ! Pas du tout : « Opération Liberté immuable » était le nom officiel.

    J’ai vu un salon de coiffure à New York portant le nom malheureux de « Osama Hair ». Le pauvre Oussama avait recouvert sa fenêtre d’un drapeau américain. Personne ne douterait de sa loyauté !

    Nous nous moquions de telles choses dans le Nord - des Américains qui pensent en noir et blanc, qui pensent que c’est le bien contre le mal !

    Mais maintenant, nous sommes aussi devenus comme ça. Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les produits russes ont disparu des rayons des magasins - y compris les produits suédois portant des noms russes. Le magasin russe de mon quartier a changé de nom à la hâte. Quiconque tente de mettre l’invasion en perspective, de l’expliquer historiquement ou de la comparer avec, par exemple, la guerre au Yémen, est accusé d’être du côté de la Russie.

    « Si quelqu’un avait suggéré que la Suède rejoigne l’OTAN il y a trois ans, cela aurait été impossible »

    Il n’y a pas un groupe Facebook local qui n’ait pas été spammé avec des messages sur les endroits où trouver des sites de bombes.

    Nos dirigeants sont soudainement d’accord : nous devons rejoindre l’OTAN. La ligne officielle est que Vladimir Poutine est un dictateur fou, Adolf Hitler, ou alternativement Josef Staline ou un nouveau tsar, qui veut s’emparer de toute l’Europe. Les réfugiés ukrainiens ont rapidement atteint le statut d’icône : ils sont épargnés des prosédations que les autres réfugiés doivent subir, et peuvent même prendre le bus et le T-train gratuitement. Les aéroports, les réfrigérateurs et les bibliothèques arborent le drapeau ukrainien.

    Si quelqu’un avait suggéré que la Suède rejoigne l’OTAN il y a trois ans, cela aurait été impossible. Mais aujourd’hui, personne n’ose faire autre chose que des objections timides. C’est un signe de la faiblesse de la position anti-impérialiste lorsqu’elle ne parvient à articuler une opposition à l’OTAN qu’avec « Et si Donald Trump revenait au pouvoir ? ». Voulons-nous vraiment être dans un club avec Trump, Recep Tayyip Erdogan et Marine Le Pen ?" Comme si c’était là le problème - et non le fait que l’OTAN soit une machine de guerre impérialiste visant à consolider le pouvoir des États-Unis dans le monde.

    Le plus désagréable est que les intellectuels ont été sauvés. Je ne les blâme pas - j’ai moi-même été licencié après dix ans dans le journal libéral de gauche ETC après avoir écrit une critique d’un journal ukrainien. Mais je le vois dans les articles qu’ils écrivent : comment ils se sentent obligés de faire précéder tout texte qui s’écarte le moins du monde de la ligne officielle d’une assurance : « Pour votre gouverne, j’ai toujours détesté Poutine, c’est un meurtrier vicieux, mais ... »

    L’assurance, bien qu’elle puisse être vraie, est en réalité un plaidoyer : ne me gèlez pas ! Cela devient une sorte d’alignement sur la ligne officielle, qui est ainsi confirmée : nous pouvons être en désaccord sur les petites choses, mais nous sommes d’accord sur les grandes ?

    Ce cri s’est insinué chez tous les intellectuels qui pensent différemment - heureux ceux qui ne le font pas, qui se trouvent être d’accord de tout cœur avec le maître. On ne peut pas les blâmer, mais ceux qui ressentent un certain désaccord, et qui le regardent immédiatement avec crainte : oh non, ne prends pas racine en moi ! Ensuite, cette phrase doit être éditée, coupée, de sorte qu’il ne reste qu’une petite partie de la plante visée ; on pourra alors dire : j’ai fait une petite différence, mais de manière appropriée !

    C’est un péché mortel pour un intellectuel. Un intellectuel doit vaincre le cri intérieur ; un intellectuel doit se jeter, sans tomber, et montrer toutes ses fleurs sauvages. Un intellectuel est celui qui parvient à rire à un enterrement, qui ose se moquer d’un saint et qui insulte le pays le jour de la fête nationale. Un intellectuel doit toujours être prêt à être seul. Et une société qui ne se soucie pas de ses intellectuels, sauf lorsqu’ils sont d’accord avec eux, n’a pas de véritable liberté d’expression.

  • Depuis le milieu des années 1970, des associations défendant les droits des pères — à l’image de SOS Papa ou de Les papas = Les mamans — ont imposé l’idée dans le débat public que les pères séparés seraient éloignés de leurs enfants par une justice favorisant les femmes.

    Après trois années d’enquête auprès de ces militants, le sociologue Edouard Leport révèle à contrario une réalité sombre : une part non négligeable des pères mobilisés sont accusés de violences conjugales ou de violences envers leurs enfants et tous sont en procédure de divorce conflictuelle. En off, lors des permanences des associations, les langues se délient et le combat de ces pères se révèle finalement très éloigné des préoccupations éducatives et des revendications d’égalité des sexes qu’ils affichent dans la sphère médiatique. Pour payer moins de pensions alimentaires et faire taire les dénonciations de leurs enfants et de leurs ex-femmes, ces hommes sont prêts à tout. Ils demandent notamment la reconnaissance médicale d’un « syndrome d’aliénation parentale » — une dangereuse théorie qui prétend que les accusations des enfants à l’égard de leurs pères sont nécessairement mensongères dans le cadre d’une séparation conflictuelle.

    En matière de violence, ces pères engagés ne sont malheureusement pas des exceptions : le nombre d’accusations les concernant reflète les violences que subissent les femmes et les enfants lors des séparations des parents.

    Aussi, Edouard Leport nous propose de déconstruire l’argumentaire bien ficelé de ces pères engagés, de sorte qu’il ne puisse plus être invoqué innocemment pour défendre la préséance des hommes.
    –-
    Edouard Leport
    edouardleport@herbesfolles.org
    pgp : 0xF76B4C6B834CC76819528D54259A7AAD8C75865D @ https://pgp.mit.edu

  • Il y a une odeur de lèse-majesté dans certains des arguments exprimés pour pérenniser l’art des agresseurs de femmes et d’enfants. Faudra-t-il mettre du soufre dans les curriculum vitae pour les mettre à l’abri de la vindicte populaire ?

  • https://tradfem.wordpress.com/2021/11/29/les-dix-commandements-contradictoires-de-lactivisme-transgenriste

    LES DIX COMMANDEMENTS DE LA NOUVELLE RELIGION
    The Ten Contradictory Commandments of Trans Activism

    Les dix commandements contradictoires de l’activisme transgenriste
    Par James Esses
    1. Ne pathologisez pas l’identité trans. En revanche, vous devez proposer un traitement de la dysphorie de genre par des médicaments et des interventions chirurgicales.
    2. Ne parlez des personnes que dans les termes qu’elles souhaitent. Cependant, nous pouvons tout à fait vous qualifier de « cis ».
    3. Le vrai soi est fondamentalement distinct du corps matériel. Cependant, la transformation de son corps peut être cruciale pour l’épanouissement personnel.
    4. L’identité de genre est un construit social. Cependant, l’identité authentique peut être attachée à des dispositions masculines et féminines stéréotypées.
    5. Les gens devraient être libres de croire en ce qu’ils veulent. Cependant, il faut voir le monde à travers nos lunettes idéologiques.
    6. La communauté trans (1% de la population) doit être écoutée. En revanche, le vécu des détransitionneurs (1% de la communauté trans) doit être ignoré.
    7. Les enfants ne doivent pas être autorisés à fumer, boire de l’alcool, voter ou se faire tatouer. Cependant, ils devraient pouvoir consentir à des interventions médicales qui peuvent être irréversibles.
    8. Vous devez nous comprendre. Cependant, vous ne pourrez jamais nous comprendre parce que vous n’avez pas vécu notre expérience.
    9. Si les médias signalent un crime et précisent qu’il a été commis par une personne trans, c’est de la transphobie. Par contre, signaler une distinction et omettre de mentionner que la personne félicitée est trans équivaut à nier l’existence des personnes trans.
    10. Soyez gentil. Cependant, il n’y a pas de mal pour nous à insulter des personnes avec qui nous ne sommes pas d’accord.

  • (Ce texte a été repiqué avec permission de l’auteure du forum britannique de mères Mumsnet et du site Fairplay for Women et traduit par Néli Busch, de la collective TRADFEM.)

    "Dans dix, quinze ans, je vous demanderai de vous souvenir de moi.

    Souvenez-vous de moi lorsque vous aurez votre premier enfant et que l’on vous appellera, tout au long de votre grossesse, une « personne donnant naissance », une « personne enceinte », et que vous vous sentirez déshumanisée et que vous souhaiterez qu’on vous appelle simplement une femme, une mère, parce que c’est ce que vous êtes.

    Mais ils n’en ont pas le droit, car il est illégal de dire que seules les femmes peuvent être enceintes et accoucher.

    Souvenez-vous de moi lorsque vous accoucherez et que vous vous sentirez vulnérable et exposée et que vous voulez vraiment avoir une femme à vos côtés qui comprenne ce que vous vivez et qu’au lieu de cela, votre sage-femme est un homme d’un mètre quatre-vingt avec une barbe, en robe, et vous savez qu’il n’est pas une femme mais vous n’avez pas le droit de vous objecter, même lorsque vous devez être examinée et que vous voulez juste qu’une femme le fasse mais vous savez que vous ne pouvez rien dire parce que ce serait un discours haineux, même si votre corps crie non.

    Souvenez-vous de moi lorsque votre mère âgée, qui a perdu la tête à cause de sa démence, entrera dans un EHPAD et qu’on lui dira que sa soignante, Susan, est une femme, parce que vous avez demandé qu’elle ne soit soignée que par des femmes. Et même dans son état de démence, elle sait que Susan est un homme, et vous savez que Susan est un homme, mais vous ne pouvez pas vous y opposer, et elle doit permettre à Susan de prodiguer ses soins intimes, car s’y opposer serait un discours haineux.

    Souvenez-vous de moi quand votre fille rentrera de l’école en pleurant, votre fille qui a passé les cinq dernières années à s’entraîner pour être la meilleure athlète de sa classe, de son école, de sa région, elle pleure parce que Lucas de sa classe, l’un des garçons les plus rapides, a décidé qu’il s’identifie maintenant comme une fille et qu’il a donc le droit de participer à sa course, et elle sait que peu importe les efforts qu’elle fait pour s’entraîner, il la battra toujours, et elle ne peut plus espérer qu’une médaille d’argent. Ou de bronze, s’il y a un autre Lucas. (...)"

    https://tradfem.wordpress.com/2021/11/10/lettre-a-la-femme-qui-ma-traitee-de-terf-et-de-transphobe-haineus

  • Françoise Mariotti : ·
    Hier soir je n’ai pas écouté EM mais RM. En effet, Rachel Moran commence une tournée française pour témoigner de L’Enfer des passes, titre français de son autobiographie « Paid for ». C’était bouleversant. A un moment elle relate que lorsqu’elle témoigne, des femmes revendiquant de faire de ces passes un travail, viennent la harceler, la critiquer en lui disant « pourquoi tu nous juges ? ». Et elle de se demander chaque fois pourquoi il n’est jamais évoqué les violences des clients, pourquoi certaines féministes en viennent à attaquer physiquement d’autres, au lieu de combattre ensemble contre le patriarcat. Nous verrons bien comment cela se passer bientôt à Montpellier...