• La Conférence sociale pour l’emploi doit traiter de l’emploi des femmes ! | Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article683

    Faut-il rappeler que les femmes constituent près de la moitié de la population active, mais plus de la moitié des chômeurs ? Qu’elles forment le gros du bataillon des travailleurs pauvres et des précaires ? Qu’elles représentent 82 % des salariés à temps partiel ? Les femmes sont près de deux fois plus souvent au SMIC que les hommes. Malgré une progression continue, leur taux d’emploi reste inférieur de près de 10 points à celui des hommes, sans autre raison que la persistance des stéréotypes sexistes. Leur salaire moyen est inférieur de 27 % à celui des hommes et de 19% si on ne considère que les emplois à temps complet.

  • #Retraites : le retour !
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article668

    Le gouvernement va légiférer sur les retraites. Tant mieux, mais cela reste très insuffisant. Les régressions de la réforme Sarkozy demeurent pour l’essentiel inchangées. Or, les moyens financiers existent pour assurer, avec 37,5 annuités de cotisation, une retraite à 60 ans pour chacun-e. C’est une question de volonté politique. Il s’agit, aussi, d’un choix de #civilisation.

  • VOUS AVEZ DIT CHÔMAGE DES FEMMES ?
    par Christiane MARTY, membre du bureau de la Fondation Copernic et du Conseil scientifique d’Attac
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article478

    La publication des chiffres du chômage est régulièrement commentée dans les médias. Tout aussi régulièrement, les analyses se concentrent sur l’évolution du chômage des jeunes, des seniors ou du chômage de longue durée, catégories effectivement sensibles. Mais qui parle du chômage des femmes ? Il est pourtant plus fort que celui des hommes, quelles que soient les tranches d’âge. Si, du fait de la crise qui a d’abord touché le secteur de l’industrie, le chômage des femmes a momentanément été rattrapé par celui des hommes en 2009, il a depuis 2010 repris sa première place. La tendance est identique en Europe. Les dernières données d’Eurostat publiées en novembre 2011 établissent le niveau de chômage de la zone euro à 10,3 %. « Le chômage affecte d’abord les jeunes et les seniors », relèvent unanimement les médias. Pourtant, comme d’habitude, il affecte de manière encore plus dure les femmes sans que cela ne suscite le moindre commentaire. Le taux moyen de 10,3 % se décline en 10,6 % pour les femmes et 10,0 % pour les hommes, soit 0,6 point d’écart en défaveur des femmes. Un écart similaire, voire plus fort, se retrouve dans tous les pays les plus touchés par le chômage et la crise : 0,5 point en Espagne pour un taux de chômage global de 22,8 %, ou 0,7 point au Portugal (chômage de 12,9 %) ou encore 1,5 point en Italie. En France, l’écart entre femmes et hommes est de 1,2 point et le chômage se situe à 9,8 % en moyenne. C’est en Grèce que le « surchômage » des femmes atteint un véritable record avec 6,6 points d’écart !

    Concernant les jeunes, les commentateurs attirent notre attention, à juste titre, sur le plus fort chômage des moins de 25 ans. Dernièrement, il a atteint 48,9 % en Espagne et 45,1 % en Grèce. Mais on oublie de dire que le chômage des jeunes femmes grecques se hisse au record absolu de 52,3 %, soit… 12,9 points au dessus de celui des jeunes hommes ! En France, le surchômage des jeunes femmes n’est, en comparaison, « que de » 3,1 points avec un niveau se situant à 25,9 %. Situation plus qu’anormale car les jeunes filles sortent depuis plusieurs décennies plus diplômées du système scolaire que les hommes et devraient donc rencontrer beaucoup moins de difficultés d’insertion sur le marché du travail.

  • Le pacte budgétaire, une solution mortifère pour les peuples
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article660

    Ce traité va, de fait, sortir l’essentiel de la politique économique du débat démocratique et de la décision citoyenne en la mettant en pilotage automatique. Il s’agit d’un choix de société majeur pour l’avenir. Il est inconcevable qu’il soit simplement ratifié par voie parlementaire sans aucun débat démocratique réel. Il est inacceptable que les citoyens-nes ne soient pas consultés alors même que ce texte va avoir des conséquences considérables sur leurs conditions de vie et de travail. C’est pourquoi la Fondation Copernic demande que l’organisation d’un référendum afin que le peuple puisse se prononcer.

    #économie #europe #démocratie #tw #fb

  • Prison| Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article639

    Au 1er février 2012, la France a atteint un niveau record de 65 699 détenus pour 56 150 places disponibles, soit un taux d’occupation général de 115 %, ce taux pouvant atteindre jusqu’à 200 % dans une quinzaine d’établissements. Près de 1 000 détenus dorment encore, à l’heure actuelle, sur des matelas à même le sol. Un surveillant pénitentiaire a la charge, en moyenne, de 80 à 90 détenus.

  • Sans réduction du temps de travail, pas de création d’emplois conséquente | Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article609

    Retour à la case départ, donc : les salariés travaillent aujourd’hui en moyenne un peu plus de 39 heures par semaine, autant qu’en 1997. Subsiste néanmoins l’essentiel : depuis les lois Aubry, les 35 heures sont et demeurent l’horaire hebdomadaire légal, celui à partir duquel les heures supplémentaires sont comptées. En dépit d’efforts constants, cette garantie n’a donc pu à ce jour être effacée, sans doute parce que le coût politique en aurait été trop grand. Quoi qu’on ait trouvé à en dire, les salariés sont fortement attachés aux 35 heures. C’est d’ailleurs ce que montrent avec une constance qui ne s’est jamais démentie, toutes les enquêtes d’opinion sur ce sujet. Mais ce qui est désormais explicitement visé c’est l’existence même d’une durée légale.

    (...)

    Dans le cadre de la « politique structurelle du marché du #travail » tant vantée, il faudrait donc effacer cette barrière protectrice et que les horaires soient « librement » contractualisés dans l’entreprise. Si tel devait être le cas, on risquerait alors de se retrouver avec pour seul cadre institutionnel celui de la directive européenne de novembre 2003 : pas moins de 11 heures de repos journalier consécutif, - ce qui avec la pause méridienne laisse quand même place à des journées de 12 heures -, pas plus de 48 heures par semaine. Pour la France, cela équivaudrait à un retour à la législation de … 1848 pour l’horaire journalier, et de 1919 pour la durée hebdomadaire !

    #tw #fb

  • Négociations compétitivité-emploi : le démantèlement du #droit du #travail en marche...
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article604

    S’il intervient, cet accord permettra de conclure dans toute entreprise – quelle que soit sa taille, pourvue ou non d’institutions représentatives du personnel – des accords suspendant, pour une durée pouvant aller jusqu’à deux ans, les avantages garantis aux salariés soit par leur contrat de travail, soit par la convention ou l’accord collectif applicable, le but affiché étant de « sauvegarder la compétitivité de l’entreprise » face à « des difficultés prévisibles ou déjà présentes ».

    Mais si les sacrifices demandés aux salariés – qui pourront concerner aussi bien, par exemple, la baisse de leur rémunération que la durée du travail – sont immédiats et irréversibles, ils ne seront accompagnés d’aucune garantie de sauvegarde de l’emploi, ni d’aucun mécanisme de contrôle.

    #tw #fb

  • Pétition « Contre le #logement cher : baisse des #loyers ! » | Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article514

    Nous, locataires, accédants ou citoyens solidaires, appelons à une mobilisation responsable, afin que notre personnel politique prenne toutes les mesures nécessaires à une baisse généralisée et rapide des loyers et des traites immobilières, pour mieux satisfaire les besoins fondamentaux, plutôt que (de) soutenir la rente, pour créer des emplois, plutôt que (de) spéculer.

  • L’Éducation nationale en danger (Fondation Copernic)
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article448

    L’avenir du service public de l’#éducation est pourtant menacé par l’application sans retenue d’un libéralisme aveugle. Tout est bon : suppressions massives de postes, abandon de la carte scolaire, suppression progressive des dispositifs d’aide (Rased, éducation spécialisée, Clin, etc.), soutien délibéré à l’enseignement privé, démantèlement et mise en concurrence des universités (loi LRU), menaces sur l’existence même de la maternelle, etc. La conséquence la plus lourde socialement de cette politique ultralibérale (relevée par toutes les statistiques), c’est que les inégalités sociales au sein de l’école sont de plus en plus grandes, l’échec scolaire de plus en plus socialement marqué ; les inégalités de formation, d’accès aux « bonnes » écoles, aux filières sélectives, aux emplois, n’ont probablement jamais été aussi importantes, creusées par les politiques libérales qui trouvent, ici, un point d’application dramatique.

    #réforme

  • « Pour sortir du piège de la dette publique » - Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article454

    Dénonçons tout de suite une idée reçue dont on nous rebat les oreilles à longueur de journée dans les médias : non, le budget d’un État ne peut pas être comparé au budget d’un particulier. Pour au moins deux raisons essentielles : un État peut dans une large mesure décider du montant de ses recettes par sa politique fiscale, et ses dépenses auront un impact sur ces recettes. Elles financent des infrastructures, des investissements, des salaires : le budget de l’État est un instrument de politique économique. La comparaison du budget de l’État avec celui des ménages est un exemple parmi d’autres de ces grossières manipulations qui ponctuent le discours « officiel » sur la dette. De sommets européens « exceptionnels » en plans d’austérité « urgents », la dette publique est devenue cet épouvantail, destiné à effrayer l’opinion publique et promouvoir des politiques régressives, en court-circuitant le débat démocratique. Les dépenses publiques, la protection sociale, les services publics, font ainsi l’objet d’attaques incessantes, alors que le problème est ailleurs (...).

  • Associations : la liberté ou la concurrence - Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article343

    Par une circulaire du 18 janvier 2010 adressée au gouvernement, Monsieur Fillon, premier ministre en France, entend soumettre l’ensemble des associations aux règles de la concurrence, telles que définies par le traité de Lisbonne de l’Union européenne. Dans une note apportée à la Conférence de la vie associative (17 décembre 2009), le gouvernement français annonçait la couleur : « la réglementation européenne des aides de l’Etat s’applique également aux associations ». « Cette réglementation (…) s’applique à toute ‘entreprise’ (guillemets dans le texte) recevant un financement public, dès lors qu’elle exerce une activité ‘économique’ (idem) d’intérêt général ». La note du gouvernement insiste et précise selon elle, car il s’agit d’une interprétation [1], que « dans la pratique, la grande majorité des activités exercées par les associations peuvent être considérées comme des ‘activités économiques’ » (souligné par moi, guillemets dans le texte). Dès lors, en toute logique, l’annexe à la

    #capitalisme #privatisation #exclusion #for:twitter

  • Suicides au travail : remettre à l’endroit ce qui du travail a été mis à l’envers - Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article267

    Les faits sont têtus. Un jour c’est l’entreprise Renault qui fait parler d’elle, un autre c’est le management de France Télécom qui fait la une. Le couvercle mis sur la réalité du travail n’est plus étanche. Malgré l’idéologie de la qualité totale et de l’évaluation individualisée des performances, la subjectivité du travail déborde de partout alors qu’elle n’est reconnue presque nulle part. Année après année, mal-être au travail, dépressions, troubles musculo-squelettiques, tentatives de suicides et suicides sont devenus des pathologies courantes voire banalisées. Elles ne sont pas l’apanage de quelques grandes entreprises, même si ce sont elles qui donnent le tempo des modes de management. Après des décennies de silence de la plupart des scientifiques, des politiques et des médias sur ce qui se passe au travail, avec les suicides, le réel du travail revient de façon sidérante sur le devant de la scène.

    #santé #travail #exploitation #for:twitter

  • Fondation Copernic - Pourquoi les dominés se révoltent-ils rarement ?
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article189

    Envisager la contestation comme un ensemble de pratiques permet en effet de résoudre le paradoxe apparent de groupes politiquement passifs alors qu’ils auraient pourtant toutes les « bonnes raisons » de se révolter. Si ceux-ci ne contestent pas une situation malheureuse dont ils subissent pourtant quotidiennement les effets, c’est surtout qu’ils sont dépourvus des moyens de l’exprimer publiquement et de lui donner une forme politiquement efficace. C’est donc de l’accessibilité de ces moyens, ou ressources, que dépend le passage à l’action protestataire. Il serait vain de prétendre dresser une liste définitive des ressources, qui n’acquièrent ce statut qu’à condition d’être mobilisées dans un cadre spécifique d’action. Mais il est possible de les répartir sommairement en trois groupes : les ressources matérielles, les ressources incorporées et les ressources relationnelles. Les ressources matérielles sont celles qui ont une existence indépendante des acteurs, sous forme d’argent, de lie

    #lutte #classes #sociologie #société