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  • À Carnac, 39 menhirs détruits pour installer un magasin Mr. Bricolage
    https://www.bfmtv.com/societe/a-carnac-39-menhirs-detruits-pour-installer-un-magasin-mr-bricolage_AN-202306

    Le maire de Carnac, défenseur du classement de mégalithe au patrimoine de l’Unesco, assure qu’il ne savait pas qu’un site classé se trouvait sur ce terrain lorsqu’il a délivré le permis de construire.
    Des vestiges millénaires sens dessus dessous. 39 menhirs ont été détruits dans le cadre de travaux pour installer un magasin de bricolage de l’enseigne Mr. Bricolage à Carnac, dans le Morbihan. Ces alignements de pierres datant de la période néolithique (entre 6000 et 2200 avant notre ère) étaient pourtant signalés comme un site archéologique mais le maire dit ne pas en avoir eu connaissance, révèle Ouest-France.

    Le site concerné consiste en deux alignements de pierres sous forme de murets de moins de deux mètres de haut. Le signalement est venu de Christian Obeltz, un chercheur en archéologie basé à Carnac et spécialiste du néolitique, qui a publié une note de blog critiquant des « aménagements brutaux » jouxtant les alignements de menhirs et « dénaturant ce site mondialement connu ». Il estime que la destruction de ces alignements est « illégale ».

    « Toute destruction d’un site archéologique est passible d’une lourde amende », assure-t-il à Ouest-France.

    chaque jour, plusieurs fois par jour, des infos cauchemardesques.

    #site_archéologique #menhirs #commerce #permis_de_construire

    • centrée sur un menhir d’allure anthropomorphe, la photo était belle, mais

      « Il y avait quelques pierres dont d’ailleurs les archéologues n’étaient pas certains qu’il s’agissait de menhirs », précise Olivier Lepick [maire de Carnac].

      Selon la municipalité qui a délivré le permis de construire, cette zone ne faisait pas l’objet d’une protection archéologique. « C’est donc une tempête dans un verre d’eau », s’insurge le maire qui parle d’un mauvais procès. « C’est toujours dommage, évidemment de détruire des sites archéologiques. Mais, je peux vous dire en tant que président de Paysages de mégalithes (l’association qui porte le dossier d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco de l’ensemble des mégalithes du Morbihan), que je suis particulièrement attentif à leur protection. » [lorsqu’ils présentent un intérêt touristique manifeste, ndc]

      https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/carnac-des-menhirs-au-coeur-d-une-polemique-8093607

      Vanter « La France éternelle, ce peuple de bâtisseurs. » (E.M., Mont Saint Michel 5/6/2023), c’est s’affirmer conservateur en même temps que célébrer des sites bankables.

      CAPACITE GLOBALE D’HEBERGEMENT DE LA POPULATION NON PERMANENTE 50443
      67 Restaurants, 1 Casino, 1 Thalassothérapie, 36 sites d’activités de loisirs

      https://www.ot-carnac.fr/content/uploads/2020/04/chiffres-cle-carnac-2019.pdf

      pour 4 244 habitants en 2023

      Sur les RS, toute l’extrême droite dit, indignée, son amour du patrimoine. La palme : « En déplacement en Bretagne, j’ai voulu aller à Carnac là où des menhirs vieux de 7500 ans sont en train d’être massacrés. Ce que cette époque détruit, nous le reconstruirons. » (E. Z.)

      #tourisme

    • qui veut d’une résidence secondaire sans magasin de bricolage à proximité ? entre les problèmes de « zones humides » (non mais ho ! ici c’est mer, hein), les vestiges, la durée des fouilles préventives, comment voulez vous loger du monde et fournir des services !

      En 2019 on recensait 8 681 logements à Carnac. Carnac étant un lieu de villégiature très prisé, une forte proportion des logements étaient des #résidences_secondaires puisqu’on en dénombrait 6 202 (71,4 %) contre 2 276 résidences principales (26,2 %)

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Carnac

      #bétonisation #artificialisation_des_sols

    • #corruption #destruction_culturelle #mémoires #capitalisme

      Pour faire un parking, en Bretagne j’avais vu aussi à LocTudy, Finistère Sud, la destruction complète d’un cimetière entourant, comme souvent, une église. C’est l’époque où les petits bateaux partaient aussi à la casse.
      #violences_politiques

      Et le cynisme de récupération, l’entreprise s’appelle SAS Au marché des Druides

      Je ne suis pas archéologue, je ne connais pas les menhirs ; des murets, il y en existe partout.

      Hé bien justement, foutez la paix aux murets !

    • Pour être complet sur son positionnement, il a rallié Horizons d’Édouard Philippe, envisage certainement d’autres fonctions politiques, sachant que la circonscription législative concernée comprend La-Trinité-sur-Mer pour laquelle, l’année dernière, avait plané un peu de suspense : la petite-fille, ralliée zemmourienne, irait-elle marcher sur les traces du grand-père, 40 ans après.

      Quand Jean-Marie Le Pen se présentait à une élection législative à Auray, en 1983 - Auray – actualités et informations locales en direct | Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/morbihan/auray-56400/quand-jean-marie-le-pen-se-presentait-a-une-election-legislative-a-aura

      Des rumeurs font état d’une possible candidature de Marion Maréchal dans la circonscription d’Auray en juin prochain : elle ne serait pas la première de la famille Le Pen, puisque son grand-père Jean-Marie s’y était présenté en décembre 1983.

      Circonstance propice au renforcement d’une posture de barrage contre l’extrême-droite (cf. événement récent ayant mis Carnac en avant dans la presse nationale).

      Lors de ses vœux le maire, à Carnac, le 21 janvier 2023 ; …
      https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzAxODliOWFmMjU0YTVhMTRiZTFjM2ZiYzIyZDE3MDkzZjg
      Ouest-France

      … évoquait :

      Le futur déménagement du Mr.Bricolage permettra de créer un poumon vert en prolongement du parc de l’office de tourisme. Un accord est trouvé avec M. Doriel, propriétaire des murs, annonce le maire.

      Carnac. De nombreux projets dans une commune qui « se porte bien »
      https://www.ouest-france.fr/bretagne/carnac-56340/carnac-de-nombreux-projets-dans-une-commune-qui-se-porte-bien-cc0f358e-

    • le communiqué de la DRAC

      qui avait donc prescrit une fouille archéologique préventive sur 2000 m2 en juillet 2015 ; fouille qui n’a pas eu lieu, le PC ayant été refusé pour d’autres raisons

      Fouille préventive qui n’a pas été jugée utile ou nécessaire pour ce nouveau PC.

      Ajoutons que le maire est président de l’association Paysages de mégalithes porteuse du projet d’inscription au Patrimoine mondial de l’Unesco. Délicat de plaider, oups !

      Selon [la mairie], chaque dossier est « étudié extrêmement minutieusement ». « Malheureusement, il a échappé aux documents d’urbanisme sur lesquels le service instructeur a fondé son analyse, se défend la commune.

      et encore plus minable, oh ben, c’est pas le premier, ça sera pas le dernier !

      Mais, reprend la ville, « des sites détruits car ils n’ont pas été repérés, il y en a des listes, et il y en aura encore ».

      citations extraites de l’article de Libération

      Carnac : ce que l’on sait de la destruction de menhirs pour construire un Mr Bricolage – Libération
      https://www.liberation.fr/economie/carnac-ce-que-lon-sait-sur-la-destruction-de-menhirs-pour-construire-un-m

    • Menhirs détruits à Carnac : les raisons d’un emballement médiatique et politique
      https://www.ouest-france.fr/culture/patrimoine/menhirs-detruits-a-carnac-les-raisons-dun-emballement-54eae768-0602-11e


      Une partie des monolithes du site de Montauban, à Carnac, avant sa destruction.
      CHRISTIAN OBELTZ

      En moins de 24 heures, la destruction d’un site regroupant des menhirs et petits monolithes à Carnac (Morbihan) a reçu un écho médiatique et politique hors du commun. Une affaire chargée de symboles, qui ont fini par évacuer totalement sa complexité.

      L’occasion politique était trop belle. Il l’a saisie. Mercredi, profitant d’une séance de dédicaces calée à Pluneret, dans le Morbihan, Éric Zemmour a fait un saut jusqu’à Carnac, pour s’y montrer dans une courte vidéo sur le site où des menhirs et des monolithes ont été détruits par des travaux de construction. « Ici, un élu n’a pas hésité à sacrifier cette trace d’un passé fort lointain pour tout détruire et pour mettre à la place un magasin de bricolage. C’est un peu à l’image de l’époque : on détruit le passé et on bricole par-dessus ».

      L’exercice, lapidaire et sans nuance, dit aussi quelque chose de l’époque. Cette affaire – qui pose de vraies questions par ailleurs – convoquait trop de totems et de grands symboles pour ne pas devenir une polémique nationale à peu de frais.

      Une histoire qui coche toutes les cases
      Histoire, patrimoine, mais aussi environnement, artificialisation des sols, consommation et matérialisme, l’histoire cochait toutes les cases. À gauche, les réactions politiques ont aussi été nombreuses. Comme la députée écologiste Sandrine Rousseau sur le réseau social Twitter : « Détruire des menhirs multimillénaires pour un magasin, quelle meilleure illustration de notre folie ? ». Même argumentaire pour le journaliste Hugo Clément.

      Peu importe si le débat – qui ne pourra jamais être totalement tranché, et c’est le principal problème – reste entier sur la valeur archéologique de ce site et de ces petits menhirs et monolithes. Peu importe que la bourde – car ç’en est une et elle fait tache dans la perspective d’un classement de ces mégalithes au patrimoine mondial de l’Unesco – ne soit pas intentionnelle et qu’aucun protagoniste de ce dossier n’ait évidemment souhaité ce scénario.

      Pour ne rien arranger, plusieurs médias et comptes très suivis sur les réseaux sociaux ont diffusé des photos et vidéos des alignements de menhirs tels que le grand public les imagine ou les connaît. Un choix qui a alimenté un peu plus la machine à fantasmes et à surréaction. Selon la plateforme de veille Tagaday, 328 articles, sons et reportages ont évoqué le sujet depuis le 6 juin, date de publication du sujet dans Ouest-France.

      Le résultat : une déferlante d’approximations, de haine, et de commentaires orduriers sur les réseaux sociaux. Olivier Lepick, maire (Horizons) de Carnac – que nous n’avons pas réussi à joindre – a fini par saluer ironiquement sur Facebook « tous ceux qui ont sali, jugé, exécuté, accusé » et « ceux qui ont agressé mon épouse et mes enfants sur les réseaux sociaux », au moment de s’appuyer sur un communiqué de la Drac qui minimise les dégâts. L’extrême droite, elle, a décidé de pas lâcher l’affaire. Reconquête appelle à une manifestation à Carnac ce vendredi.

    • Menhirs de Carnac : « On n’a pas détruit la Joconde » [Vidéo] - Carnac – actualités et informations locales en direct | Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/morbihan/carnac-56340/menhirs-de-carnac-on-na-pas-detruit-la-joconde-video-6365174.php

      Ce genre d’affaires arrive 10 fois par an.

      Au minimum, sa légitimité et sa crédibilité à la tête de Paysages de mégalithes ne devrait pas s’en relever. Mais il est vrai qu’aujourd’hui, il n’y a plus grand chose qui perturbe nos élites. Et de taper sur les gens qui sont assis devant leur clavier

    • Menhirs détruits à Carnac. Reconquête en petit comité devant la mairie
      https://www.ouest-france.fr/culture/patrimoine/menhirs-detruits-a-carnac-reconquete-en-petit-comite-devant-la-mairie-d


      Ce vendredi 9 juin 2023, 22 adhérents du parti Reconquête étaient rassemblés devant la mairie de Carnac (Morbihan). Deux d’entre eux ont été reçus mais sont « mécontents » du manque de réponses à leurs questions.
      OUEST-FRANCE

      Ce vendredi 9 juin 2023, le parti d’Eric Zemmour, Reconquête appelait à un rassemblement devant la mairie de Carnac (Morbihan), au sujet du dossier sensible de la destruction d’un site de menhirs. 22 adhérents étaient présents.

      Depuis mercredi 7 juin 2023, la destruction d’un site de menhirs à Carnac (Morbihan), où est aménagé un magasin de bricolage, reçoit un gigantesque écho médiatique. Les réactions politiques s’enchaînent, qu’il s’agisse des Républicains ou du Rassemblement national qui demandent notamment une enquête sur les responsabilités de chacun. Le Parti breton fait de même, signifiant que « l’État doit transférer les compétences patrimoniales à la région. »

      Ce vendredi 9 juin, à l’appel de l’instance départementale, vingt-deux adhérents de Reconquête (sur 1 622 à jour de cotisation dans le Morbihan), se sont rassemblées devant la mairie carnacoise.

      « Nous repartons bredouilles »
      Le responsable régional, Franck Chevrel du parti d’Eric Zemmour, laissant aux journalistes « l’appréciation » de l’ampleur du mouvement, décidé du jour au lendemain, après que leur leader publie une vidéo sur place, sur le site de Montauban, fustigeant de façon lapidaire l’action municipale.

      Souhaitant des réponses, deux personnes de Reconquête ont été reçues en mairie par la cheffe de cabinet et l’adjoint Loïc Houdoy, où a été rappelé le process d’instruction des permis de construire. « Nous repartons bredouilles, estime, mécontent, Franck Chevrel. S’il est reconnu que quelque chose dysfonctionne, personne n’est capable de nous expliquer à qui revient la responsabilité des faits. Comment faire pour que cela ne se reproduise pas ? Pas de réponse non plus. »

      rappel (cf. plus haut) : Reconquête a tout intérêt à déligitimer un probable adversaire d’une prochaine élection.

    • Menhirs détruits : le maire de Carnac affirme avoir reçu des menaces et être sous protection policière
      https://www.francetvinfo.fr/france/bretagne/morbihan/menhirs-detruits-a-carnac-le-maire-de-la-ville-affirme-etre-sous-la-pro

      La gendarmerie effectue des rondes régulières aux abords de son domicile, comme pour le maire de Saint-Brevin-les-Pins après l’incendie à son domicile, explique Olivier Lepick à l’agence de presse.

      Je conçois que ce soit difficile à vivre, mais il y a des comparaisons qu’il pourrait éviter. Yannick Morez n’a pas bénéficié d’une protection policière malgré les alertes qu’il a transmises.

    • À Carnac, la destruction des menhirs et « un tsunami de haine » invités du conseil - Actualité de la Bretagne en direct - L’information de votre région en continu | Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/bretagne/a-carnac-la-destruction-des-menhirs-et-un-tsunami-de-haine-invites-du-c


      Olivier Lepick, maire de Carnac, a fait allusion à la polémique concernant la destruction des menhirs. Il déplore le déferlement de haine dont sa famille est victime depuis plusieurs jours.
      Le Télégramme / Mooréa Lahalle

      Olivier Lepick, le maire de Carnac, a rapidement coupé court à la « polémique » autour de la destruction des menhirs, lors du conseil municipal de ce vendredi 9 juin, devant une question de l’opposition. « Monsieur Pierre Léon Luneau (élu de l’opposition), je ne répondrai pas à votre question sur le sujet, car le délai des 48 heures n’a pas été respecté et je précise que je ne répondrai à aucune autre question sur le sujet ».

      " La haine s’exprime massivement "
      Le maire a poursuivi : " Mon épouse dort dans une maison surveillée par la gendarmerie. On va attendre le prochain conseil avant d’avoir un débat. Mais pas aujourd’hui, car la situation est compliquée ". Olivier Lepick a évoqué un " tsunami de haine " adressé à son épouse et à ses filles. " On peut débattre de tout, a-t-il poursuivi, on peut faire des erreurs, ce qui n’est pas le cas de nos servies dans cette affaire, ce sera attesté plus tard. Mais tant que la poussière n’est pas retombée et que la haine s’exprime massivement, même si ce n’est pas moi qu’elle dérange… Quand on a des patrouilles de gendarmerie, des gens qui vous menacent de mettre le feu chez vous, qu’on vous dit qu’on a trouvé votre adresse… On en parlera donc la prochaine fois, même si l’idéal eût été d’en parler ce soir. "

      " La situation n’est pas simple "
      Et de conclure, à l’adresse de l’élu d’opposition Pierre-Léon Juneau : " La situation n’est pas simple. Vous n’avez peut-être ni femme ni enfant, mais pour mon épouse, qui reçoit des insultes et des menaces, ce n’est pas évident. On en parlera quand la situation sera plus simple. "

      Reconquête 56 à Carnac
      Le même jour, le parti d’Éric Zemmour, Reconquête, avait donné rendez-vous à Carnac pour demander en mairie des explications sur la destruction des menhirs du chemin de Montauban. Une démarche menée par le représentant breton de Reconquête, Franck Chevrel, entouré de 22 personnes ayant répondu à son appel. Deux représentants du rassemblement ont été reçus en mairie par la cheffe de cabinet du maire et un adjoint. Un rendez-vous duquel ils estimaient être repartis " bredouille ".

      deux remarques :
      • le délai de 48h (pour l’inscription à l’ordre du jour) ne s’applique pas vraiment pour les #questions_diverses qui ont un statut un peu particulier, voire pas vraiment de statut et qui ne doivent porter que sur des questions " mineures ".
      Régime juridique des questions diverses
      https://www.senat.fr/questions/base/2015/qSEQ150114439.html
      (08/01/2015)
      • les conseils municipaux du 9 juin étaient particuliers car ils étaient convoqués à la demande du préfet pour l’élection des délégués aux élections sénatoriales. La préfecture recommande vivement qu’il n’y ait pas d’autres points à l’ordre du jour.

    • Menhirs détruits : « Je ne vais pas me laisser intimider par les tribunaux digitaux de la haine », affirme le maire de Carnac après avoir reçu des menaces de mort
      https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/archeologie/menhirs-detruits-je-ne-vais-pas-me-laisser-intimider-par-les-tribunaux-

      […]
      Qu’est-ce qui s’est passé réellement ? 
      On est dans une zone commerciale et artisanale, à trois kilomètres des alignements, ce ne sont pas 39 menhirs mais quatre pierres qui pouvaient éventuellement être des menhirs, qui ont été effectivement, et c’est très malheureux, détruites.

    • Je ne sais pas si les parcelles concernées par le PC de 2022 sont les mêmes que celles de 2015, mais si c’est le cas, le maire prend un gros risque en affirmant des contrevérités manifestes.
      EDIT : au vu des éléments du cadastre, il semblerait qu’il ait raison

      p. 26 du rapport de diagnostic de l’INRAP de 2015
      https://www.sitesetmonuments.org/IMG/pdf/rapport_inrap_2015_diagnostic_chemin_de_montauban.pdf

      EDIT : de fait, en consultant le PLU de la ville et en comparant avec le schéma, la zone construite est localisée dans les parcelles AI 9, 10, 11 et 157. Les trois premières sont celles du coin Nord-Est du périmètre soumis à diagnostic, la 157 est celle située immédiatement à l’Est, non diagnostiquée (mais évoquée dans le billet qui a mis le feu aux poudres).
      La tranchée n° 8 située dans la parcelle a effectivement été infructueuse.


      (extrait du billet de Ch. Obeltz)

    • À Erdeven, la rencontre autour des mégalithes est annulée | Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/morbihan/erdeven-56410/a-erdeven-la-rencontre-autour-des-megalithes-est-annulee-6372453.php
      https://media.letelegramme.fr/api/v1/images/view/6489b91168d06648e5306687/web_golden_xxl/6489b91168d06648e5306687.1

      Ce jeudi 15 juin avait été annoncée une rencontre autour du patrimoine mégalithique d’Erdeven dans le cadre de la candidature des sites mégalithiques de l’arc Sud Morbihan au patrimoine mondial de l’Unesco. Mais compte tenu du contexte suite aux événements de Carnac, Paysage de Mégalithes préfère annuler cette réunion publique qui était organisée en partenariat avec la mairie. Aucune date de report éventuel n’est indiquée à ce jour.

      La première, sans doute pas la dernière…

      (full disclosure : jeudi prochain, je dois participer à une autre réunion de Paysages de mégalithes, à Carnac. ¡veremos !…)

    • Menhirs de Carnac détruits. Le Parquet de Lorient ouvre une enquête suite à la plainte d’une association
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/morbihan/vannes/menhirs-de-carnac-detruits-le-parquet-de-lorient-ouvre-

      Le procureur de Lorient a ouvert une enquête contre X suite à la plainte déposée par l’association Koun Breizh qui dénonce la « destruction volontaire de patrimoine archéologique ». Elle a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Lorient.

      L’affaire de la destruction de menhirs à Carnac sur le chantier de construction d’un magasin de bricolage, n’a pas fini de faire parler d’elle.

      Selon l’AFP, le parquet de Lorient vient, en effet, d’ouvrir une enquête contre X, après la plainte déposée par l’association Koun Breizh. Celle-ci dénonce « une destruction volontaire de patrimoine archéologique ».

      "Violation de la prescription de fouille du site mégalithique"
      L’association Sites & Monuments, qui défend le patrimoine, s’est associée à l’association Koun Breizh pour demander "la création d’une mission d’inspection relative à la violation de la prescription de fouille du site mégalithique du « chemin de Montauban » à Carnac".

      Ces deux structures expliquent, dans un communiqué de presse commun, que le préfet du Morbihan et la mairie de Carnac, ont délivré un permis de construire en dépit d’un arrêté du préfet de Région, datant du 31 juillet 2015, qui " prescrivait une fouille préventive avant tout aménagement de la parcelle en raison de la présence de monolithes dressés « qui pourraient tout à fait correspondre aux vestiges d’un ouvrage mégalithique de type alignement » ".

      Les associations précisent qu’elles condamnent fermement les menaces dont le maire de Carnac a été victime mais « estiment que toute la lumière doit être faite pour identifier les failles qui ont conduit à la destruction des monolithes et établir les responsabilités de chacun. »

    • Manifestation à Carnac samedi 17 juin contre la destruction des menhirs | Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/morbihan/auray-56400/manifestation-a-carnac-samedi-17-juin-contre-la-destruction-des-menhirs

      Le parti indépendantiste breton Douar ha frankiz appelle à un rassemblement devant la mairie de Carnac à 14 heures, samedi 17 juin, pour protester contre la destruction de menhirs, objet de polémique depuis une semaine.

      La polémique autour de l’affaire des menhirs de Carnac ne désenfle pas. Le parti indépendantiste breton Douar ha frankiz (« Terre et liberté » en français), appelle à se rassembler samedi 17 juin à 14 heures devant la mairie de Carnac « pour exprimer notre colère face au saccage de notre patrimoine par les autorités qui sont censées le protéger, et pour dire : plus jamais ça ! ».

      Le parti « libertaire et écologiste », qui dénonce les ravages de « la bétonisation et [du] profit à tout prix », appelle à manifester alors que la mairie de Carnac est sous le feu de la critique depuis une semaine pour avoir autorisé la construction d’un magasin de bricolage sur un site archéologique qui hébergeait des menhirs. L’affaire, montée en épingle par différentes personnalités politiques, a provoqué l’ire des réseaux sociaux jusqu’à la profération de menaces à l’encontre du maire de la ville, Olivier Lepick.

    • Menhirs détruits à Carnac : le dessous des cartes d’un vrai scandale
      https://www.lefigaro.fr/vox/culture/menhirs-detruits-a-carnac-le-dessous-des-cartes-d-un-vrai-scandale-20230616

      FIGAROVOX/TRIBUNE - Julien Lacaze, président de Sites & Monuments, une association engagée pour la protection de l’environnement, revient en détail sur l’affaire des menhirs détruits à Carnac (Morbihan). Si nombre d’élus et de médias prétendent que le dossier, sur le fond, ne vaudrait rien, les faits montrent l’inverse, explique-t-il.

      Julien Lacaze est président de Sites & Monuments, association nationale reconnue d’utilité publique agréée pour la protection de l’environnement

      Menhirs passés au broyeur pour établir un magasin de bricolage, gradins disgracieux aménagés au ras des célèbres Alignements, cortège de 500 potelets en plastique disposés le long du site, projet d’antenne-relais gigantesque… La course au classement Patrimoine mondial de l’Unesco - dont le dossier de candidature définitif doit être remis fin septembre 2023 au ministère de la Culture - enivre les élus locaux, anticipant des retombées économiques sans souci de cohérence avec les servitudes qu’implique cette reconnaissance internationale pour les monuments préhistoriques les plus anciens d’Europe (7000 ans).

      Parmi cette série d’aménagements disgracieux - soulignés dans un article mis en ligne par notre association le 2 juin-, la construction d’un Mr Bricolage, occasionnant la destruction de menhirs, suscita un emballement médiatique dont il existe peu…

      #paywall :-(

    • le même, sur le site de l’association :

      Carnac : minimiser ou réagir - Sites & Monuments
      https://www.sitesetmonuments.org/carnac-minimiser-ou-reagir


      Carnac, site du « Chemin de Montauban », mégalithe B7 de la file 2 (probablement déplacé) - Aujourd’hui détruit.


      Carnac, site du « Chemin de Montauban », mégalithe B2 de la file 1 (probablement en place) - Aujourd’hui détruit.

      Menhirs passés au broyeur pour établir un magasin de bricolage, gradins disgracieux aménagés au ras des célèbres Alignements, cortège de 500 potelets en plastique disposés le long du site, projet d’antenne-relais gigantesque… La course au classement Patrimoine mondial de l’Unesco - dont le dossier de candidature définitif doit être remis fin septembre 2023 au ministère de la Culture - enivre les élus locaux.

      Parmi cette série d’aménagements disgracieux - soulignés dans un article mis en ligne par notre association le 2 juin -, la construction d’une grande surface de bricolage, occasionnant la destruction de menhirs, suscita un emballement médiatique dont il existe peu de précédents en archéologie. La politique s’empara ensuite du dossier, d’Éric Zemmour à Sandrine Rousseau. Cet excès de médiatisation en suscita un plus grave, celui de l’absence de condamnation des destructions par le ministère de la Culture, aubaine pour les aménageurs et pour certains élus placés sur la sellette.


      Carnac, site du "Chemin de Montauban", file n°2 de mégalithes probablement déplacés (aujourd’hui détruite).

      Le maire de Carnac, président de l’association « Paysages de Mégalithes », portant le dossier de candidature UNESCO, a ainsi délivré en août 2022 un permis de construire pour l’installation d’un magasin « Mr Bricolage ». Le site concerné, situé aux abords d’une zone artisanale, n’en demeurait pas moins préservé, avec une source et une zone dense de taillis. Il figurait depuis 2017, pour sa richesse archéologique, sur la liste des sites proposés au classement au Patrimoine Mondial communiquée au ministère de la Culture. Il y a été maintenu jusqu’à aujourd’hui, malgré la réduction ultérieure du nombre des sites proposés.

      Cet alignement inédit de petits menhirs du « Chemin de Montauban » (culminant tout de même à un mètre pour les plus grands), implanté sur une parcelle dénommée « Men Guen Bihan » (les petites pierres banches), appartenait sans doute aux plus anciens monuments de la commune de Carnac. En effet, les mégalithes tout proches de la « ZAC de Montauban », associés à des structures de combustion, ont été datés en 2010 par le Carbone 14 entre 5480 - 5320 avant J.-C., leur conférant le statut de plus anciens menhirs de l’ouest de la France ! Les monolithes détruits appartenaient ainsi probablement au Mésolithique, époque des chasseurs-cueilleurs, les mégalithes dressés étant ordinairement apparus au Néolithique, époque des agriculteurs-éleveurs. D’où l’enjeu archéologique particulier dans cette zone.

      Un grand hangar de sept mètres de haut prend la place des menhirs passés au broyeur par l’aménageur, sous l’œil médusé d’archéologues de passage. Le site détruit n’est pourtant qu’à un kilomètre des Alignements de Carnac (Kermario) et du célèbre tumulus Saint-Michel où un matériel archéologique superbe (haches polies en jade alpin et colliers en variscite andalouse) a été découvert !

      En réponse aux approximations de certains médias, illustrant les mégalithes détruits par des photos de menhirs de plusieurs mètres de haut, les « fake news » de l’administration et des élus se sont multipliées. Ainsi, les critiques proviendraient du « blog » d’un « archéologue amateur » (en réalité site d’une association reconnue d’utilité public consultant les meilleurs spécialistes) ; le permis serait conforme au Plan local d’Urbanisme (ce que personne ne conteste) ; il ne s’agirait pas de mégalithes, mais de simples murets ; seuls quatre monolithes pourraient prétendre au statut de menhir, etc…

      Nos informations provenaient pourtant d’un rapport officiel de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), établi à la demande de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC dépendant du préfet de Région), au terme d’une procédure régie par le code du patrimoine. Mais encore fallait-il se donner la peine de lire les cinquante pages de ce rapport - mis en ligne sur notre site internet le 7 juin - commandité après la délivrance d’un premier permis (en définitive retiré).

      Ainsi, un diagnostic archéologique a été prescrit le 22 décembre 2014 par arrêté du préfet de Région en raison de la localisation du chantier, « non seulement au sein d’un contexte archéologique dense […], mais à proximité et dans le prolongement du site de la ZAC de Montauban » dont nous avons dit l’intérêt. Un diagnostic archéologique n’est pas une fouille, mais consiste à en évaluer la nécessité. Ainsi, seulement 6% du terrain a été sommairement exploré en l’espace de trois jours par les archéologues. Le rapport de diagnostic qui en résulte - seule étude dont nous disposons aujourd’hui sur le site détruit - concluait à la nécessité de poursuivre l’exploration par une fouille en bonne et due forme.

      Le rapport fait ainsi état de l’identification de deux files sécantes de mégalithes, précisant qu’ils n’existent pas à l’état natif sur le site et ont dont nécessairement été transportés. La première file était composée de 24 blocs, dont 12 encore dressés. L’INRAP indique que, « sur au moins quatre d’entre eux, les sommets présentent des stigmates d’érosion liée à la météorisation » (traces orientées caractéristiques laissés sur les menhirs du Néolithique par sept millénaires d’intempéries), avant de conclure, « qu’à moins d’un hasard qui aurait conduit les bâtisseurs du muret à intégrer et repositionner dans le même sens d’anciens mégalithes, tout porte à croire que les blocs de la file 1 correspondent bien à un alignement en place, qui a, dans un second temps servi d’ancrage à une limite de parcelle » (comme cela a souvent été observé dans la région). En revanche, la seconde file de 14 blocs a, « de toute évidence, été déplacée ». Les archéologues précisent qu’« une étude fine des surfaces des blocs permettrait sans doute de reconnaitre leur position primaires si toutefois ils correspondent bien à d’anciennes stèles d’un monument mégalithique démantelé » et recommandent de « ne pas négliger » ces monolithes, « apparemment en position secondaire », qui, « même déplacés, sont porteurs d’information ».

      Et le rapport de conclure que « c’est donc un minimum de trente-huit monolithes qui sont identifiés sur le site, mais il en existe sans doute d’autres dans la partie non débroussaillée de la file principale et dans les parcelles situées à l’est de la file 2 ». Bref, « seule une fouille permettrait de certifier l’origine néolithique de cet ensemble, qui pourrait, au final, s’inscrire en bonne place dans la cartographie des monuments mégalithiques locaux ». Les archéologues entendaient également réfléchir aux liens éventuels des vestiges avec la source présente sur le site, contexte ayant permis, en d’autres lieux, la découverte de haches en jade.

      L’INRAP anticipait même la conservation des mégalithes découverts : « À l’issue d’une éventuelle opération archéologique, se poserait la question du devenir des stèles dans le cadre du projet d’aménagement. Intégration du monument dans le projet, déplacement du "site" pour une restitution aux abords du projet, dépôts des stèles dans un autre lieu... »

      A la suite de ce rapport, le préfet de Région prescrivit des fouilles par un arrêté du 31 juillet 2015, ce qui n’a lieu que dans 20% des cas de diagnostics.

      C’est pourquoi l’appréciation finale du communiqué de la DRAC du 7 juin 2023 est pour le moins contestable : « Du fait du caractère encore incertain et dans tous les cas non majeur des vestiges tels que révélés par le diagnostic, l’atteinte à un site ayant une valeur archéologique n’est pas établie ». En outre, pas un mot pour condamner la violation de son arrêté de prescription de fouilles, destruction illicite d’un site archéologique pourtant punissable de sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende. Quelle aubaine pour les actionnaires de la « SCI des menhirs » et de la « SAS bricodolmen » (cela ne s’invente pas), bénéficiaires du permis de construire ! Mais quelle tristesse pour les défenseurs du patrimoine, accusés d’être des désinformateurs, et pour l’archéologie, ainsi bafouée !

      La directrice régionale des affaires culturelles de Bretagne, interviewée par Ouest France le 9 juin, après avoir affirmé « qu’on parle de quatre blocs de pierre dans une zone qui est en train de devenir une zone commerciale », travestissant ainsi le diagnostic qui lui avait été remis, nous apprit cependant que « l’arrêté de prescription de fouille a été envoyé en 2015 au propriétaire du terrain et à la mairie », avant de poursuivre : « Huit ans plus tard, on constate que les fouilles n’ont pas été faites par le propriétaire [qui devait les financer], malgré la prescription. » La directrice ajoute même : « On peut considérer qu’il s’agit d’une faute ou d’un oubli, ce n’est pas à nous de nous prononcer sur ce terrain-là ».

      Mais pourquoi la DRAC n’a-t-elle pas fait exécuter son arrêté de fouille ? Car notre terrain - pourtant situé « dans un secteur sensible, au sein d’un environnement archéologique dense » (arrêté de la DRAC prescrivant le diagnostic de décembre 2014) - n’a pas été inclus dans la Zone de présomption de prescription archéologique (ZPPA) arrêtée par cette même direction régionale le 16 avril 2015 ! Le second permis de construire ne lui a donc pas été transmis automatiquement...
      Cependant, comment le maire, le préfet du Morbihan et le propriétaire - qui avaient tous reçu notification en 2015 de l’arrêté de prescription de fouilles d’un site inscrit sur la Carte archéologique nationale - ont-ils pu, le premier délivrer, le second contrôler la légalité et le troisième exécuter le permis d’août 2022 sans en avertir à la DRAC, comme le prévoit pourtant le code du patrimoine, l’arrêté du 16 avril 2015 et le permis lui-même ?

      On s’étonne aussi de l’absence totale de réaction de l’association « Paysages de Mégalithes », qui porte le dossier de classement à l’UNESCO incluant le site détruit, et dont le maire de Carnac est président.

      Bref, les acteurs de ce dossier semblent bien négligeants, d’où leur intérêt commun à minimiser l’importance du site détruit.

      Désormais, que faire, puisque les destructions sont consommées ? Le ministère de la Culture a, tout d’abord, le devoir de comprendre, en diligentant une mission d’inspection, mais aussi de défendre ses prescriptions de fouille en saisissant le Procureur de la République. Il n’est pas admissible d’entendre l’Etat justifier les destructions intervenues au motif que son diagnostic - pourtant positif - n’aurait pas mis en évidence un « site majeur » ! Après de telles déclarations, tournant le dos au code du patrimoine, comment faire respecter nos sites archéologiques ?

      Nos administrations s’honoreraient en outre à remédier aux aménagements particulièrement disgracieux, mais heureusement réversibles, pointés dans notre article du 2 juin :

      • Supprimer les 506 potelets routiers installés sans consultation de l’Architecte des Bâtiments de France sur la RD 196, le long des Alignements du Menec. Ces improbables files en plastique blanc sont un pied de nez aux menhirs qui les jouxtent ;
      • Reprendre la conception des 650 m2 de gradins horizontaux mis en place en 2022 par le Centre des Monuments Nationaux (CMN) au Menec, qui luttent avec la verticalité des menhirs et dont l’effet est prégnant dans le paysage ;
      • Renoncer au projet d’implantation à Kerogile d’une antenne-relais de 52 m de haut aux abords de dix sites mégalithiques de la zone UNESCO, dont trois classés Monument historique ;
      • Renoncer à l’extension d’un supermarché à 550 m du Menec ou à un parking jouxtant son cromlech (cercle de menhirs).

      Car le futur classement au titre du Patrimoine Mondial n’est pas un simple label, il nous oblige !

      Julien Lacaze, président de Sites & Monuments - SPPEF
      Christian Obeltz, correspondant du Laboratoire de Recherche Archéologie et Architecture de l’Université de Nantes ; membre du programme collectif de recherche « Corpus des signes gravés néolithiques »

    • Bal tragique à Carnac - 39 menhirs sous le tapis ! - la CGT Culture
      https://www.cgt-culture.fr/bal-tragique-a-carnac-39-menhirs-sous-le-tapis-21587

      A Carnac, l’aménagement d’un magasin de l’enseigne Monsieur Bricolage a détruit un site mis au jour par l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (Inrap) dans le cadre d’une opération de diagnostic archéologique. Ce site méritait pourtant de figurer « en bonne place dans la cartographie des monuments mégalithiques locaux ».

  • Retraites : l’abrogation de la réforme ne sera pas examinée, annonce la présidente de l’Assemblée nationale
    https://www.francebleu.fr/infos/politique/retraites-l-abrogation-de-la-reforme-ne-sera-pas-examinee-affirme-la-pres

    La semaine dernière en commission, le texte du groupe Liot avait été vidé de son principal article, l’article 1 qui abroge le report de l’âge de départ à la retraite à 64 ans et prévoit de repasser à 62 ans. « Sur les amendements de rétablissement de l’article 1, je suis très claire : ils seront déclarés irrecevables par moi-même dans la journée », a précisé Yaël Braun-Pivet sur BFMTV.

    Tu vois, la séparation des pouvoirs est toujours une réalité, parce que c’est l’Assemblée qui refuse. L’exécutif, il ne peut que suivre l’avis de l’Assemblée, parce qu’ils sont indépendants l’un de l’autre quoi. Et donc, y-a rien à dire. La démocratie est toujours une réalité en France, parce qu’il y a eu un vote en commission, par les députés, et ça, c’est bien la preuve que nous sommes en démocratie.

    Alors tous ces factieux qui disent le contraire, on devrait les arrêter et les déporter en Nouvelle Calédonie !

    • Salut
      C’est ton point de vue en dessous ou ça vient d’une autre personne ?

      Dans les deux cas, ça m’intéresse de bien comprendre : parce-que c’est l’Assemblée qui décide donc ça veut dire que c’est une démocratie ? Et parceque si l’exécutif n’a le choix que de suivre l’avis de l’Assemblée c’est aussi une preuve de démocratie ?
      Peux-tu expliquer ces points de vue tout en le liant à une définition neutre de que doit représenter une gouvernance démocratique ?

      J’ai un doute quelque part dans le fondement, mais je veux bien comprendre ça.

      S’il-te-plaît.

    • Le communiqué d’Eric Coquerel

      L’esprit démocratique se poursuit.

      Le député LFI Eric Coquerel pourrait perdre son poste de président de la Commission des Finances.
      https://www.ladepeche.fr/2023/06/07/le-depute-lfi-eric-coquerel-pourrait-perdre-son-poste-de-president-de-la-c

      Éric Coquerel (LFI), président de la Commission des Finances à l’Assemblée nationale, pourrait très bientôt payer le fait d’avoir validé la proposition de loi Liot visant à abroger la réforme des retraites.

      Les présidences de commission seront, en effet, renouvelées, comme chaque année, au mois d’octobre or la majorité aimerait manœuvrer pour qu’il ne soit pas réélu à son poste.

      « Il faudra s’entendre avec une partie des oppositions sur un nom pour que ça ne soit pas lui mais c’est compliqué car le RN risque de revendiquer le poste car ils sont le groupe le plus important », assurait cette semaine à La Dépêche du Midi un député qui ajoutait : « Au sein du groupe Renaissance nous sommes partagés. Il y a ceux qui disent qu’il faut le foutre dehors et ceux qui disent il faudrait respecter l’esprit de la réforme de 2008 ». Celle-ci visait à donner plus de pouvoir aux oppositions.

      « Au-delà des contradictions de la Présidente de l’#AssembléeNationale, la volonté des macronistes de délégitimer le président de la commission des finances et toute voie d’opposition parlementaire est gravissime.

      Ce n’est plus du mépris pour les institutions, c’est du sabotage. »
      https://twitter.com/TrouveAurelie/status/1666369074488655873?cxt=HHwWgoC-2YX2kKAuAAAA

  • Triple homicide à Dreux : l’ancien compagnon de la femme [et de ses deux enfants de 13 ans et 18 mois] tué[e.s] a été interpellé
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/triple-homicide-a-dreux-l-ancien-compagnon-de-la-femme-tuee-a-ete-interpe

    ... depuis le début du mois de mai, cette mère de famille avait déposé deux plaintes contre lui. La première remonte au 9 mai. Elle soupçonnait son ex-compagnon d’avoir placé un traceur GPS sous son véhicule. Un traceur retrouvé par la #police. L’enquête était en cours et "il n’y avait pas de mesures particulières à prendre" selon le procureur de Chartres.

    La deuxième plainte date du mercredi 24 mai, soit la veille du triple homicide. La mère de famille a expliqué "qu’entre août 2022 et mai 2023, elle a constaté des vols chez elle, de bijoux, de documents administratifs" et qu’elle soupçonnait son ex-conjoint "qui avait le double des clefs de la maison familiale", précise Frédéric Chevallier.

    "Il n’y avait pas de dangerosité avérée" chez l’ancien compagnon de la mère de famille, a pourtant assuré sur franceinfo ce samedi le procureur de Chartres. 

    #justice #féminicide #enfanticide

  • France sending unaccompanied minors back to Italy, MSF

    France is pushing back even unaccompanied minor migrants at the Italian border at Ventimiglia, the head of the Doctors Without Borders (MSF) mobile clinic assisting migrants in transit between the two countries told ANSA in an interview. This kind of pushback is a violation of regulations in place, Sergio Di Dato noted.

    In recent days, even unaccompanied minors are among the foreigners pushed back to the Italian border town of Ventimiglia by French gendarme, ANSA was told in an interview last week with Sergio Di Dato, the head of the Doctors Without Borders (MSF) mobile clinic assisting migrants in transit between Italy and France.

    French authorities, Di Dato said, “are no longer able to absorb unaccompanied minors into their reception system and so have started to send them back to Italy, something they should not do according to the regulations in place. ... They are obliged to take care of them.”
    Pushbacks may rise after 150 more police sent to borders

    “On average,” MSF’s Di Dato , “there are 20-25 pushbacks of people from France to Italy every day. There is concern that this number may rise after 150 additional border police were sent to the borders.”

    The activities of the mobile clinic were started in the second half of February and, Di Dato said, “unlike in the past, when in the winter months there was a slowdown in pushbacks at the Menton border by the French police, this year a steady stream has been seen.”

    Di Dato underscored that there had been a “reduction at the same time as protests against pension reform, which probably led to a drop in the number of police deployed for border control.However, afterwards the number returned to about 20-25 [pushbacks] per day.”

    The MSF mobile clinic provides assistance to those pushed back from Menton with a “refusal of entry” document and transferred to containers while waiting to be handed over to the Italian police.

    The vulnerable face risks and deprivation

    “Some have told us that they were left without water for several hours. It also happened that young girls are left in containers alone with several men. These are situations that can be difficult,” Di Dato said, adding that the situation is complicated “also in Ventimiglia, where some of the migrants pushed back — women, children and the vulnerable — are taken care of by associations focusing on these things, while others end up under the Roia Bridge in camps without washing facilities and amid rats.”

    The crackdown by French authorities has now raised concern among humanitarian aid workers in the Italian-French border area.

    “If the unaccompanied minors are sent back systematically and in an arbitrary manner, there is the issue of how to protect these individuals - who are the weakest - in an effective manner, especially since [migrant] facilities in Italy are full,” Di Dato said.

    https://www.infomigrants.net/en/post/48774/france-sending-unaccompanied-minors-back-to-italy-msf
    #refoulements #push-backs #mineurs #MNA #France #Italie #frontières #frontière_sud-alpine #migrations #réfugiés #France #asile #Italie #Vintimille #Alpes_Maritimes #refus_d'entrée

    –—

    Sur l’annonce du renforcement des contrôles frontaliers dans les Alpes Maritimes :

    Immigration : 150 policiers et gendarmes supplémentaires dès la semaine prochaine à la frontière de #Menton

    https://seenthis.net/messages/1002209#message1002211

    • Migrants : des associations dénoncent les « traitements inadmissibles » des mineurs dans les Alpes-Maritimes

      Une dizaine d’associations co-signent un communiqué ce samedi pour dénoncer « les refoulements, enfermement, et l’absence de prise en charge » des mineurs non-accompagnés à Menton et Nice. Selon elles, la situation se dégrade dans les Alpes-Maritimes.

      Alors que le président du Département des Alpes-Maritimes écrit au gouvernement pour demander des mesures « face à une situation migratoire explosive » à la frontière franco-italienne, les associations dénoncent une dégradation de la situation. Plus de quinze associations co-signent un communiqué ce samedi, pour pointer du doigt les « enfermements, refoulements illégaux et absences de prises en charge » des mineurs non-accompagnés, en particulier à Nice et Menton.

      Selon les signataires, dont Roya citoyenne, et le Secours catholique, de « nombreux·ses jeunes subissent des traitements inadmissibles ». Ces associations demandent « la prise en charge effective de tous les Mineur·es Non Accompagné·es, l’arrêt immédiat des refoulements en Italie sans évaluation préalable et réglementaire par l’ASE, et l’arrêt des enfermements abusifs au poste frontière (...) le respect intégral de la convention internationale des droits de l’enfant dans le département des Alpes-Maritimes ».
      À Menton, « 68 mineurs enfermés » dans les locaux de la PAF

      Selon le communique de presse interassociatif, à Menton "de nombreux·ses jeunes se déclarant mineur·es sont refoulé·es en Italie de façon totalement illégale alors qu’ils et elles doivent être admis·es systématiquement et sans délai sur le territoire français. C’est à l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), service du Département 06, de procéder ensuite à leur évaluation de minorité, et non aux forces de l’ordre. Or ces jeunes sont refoulé·es par la police sans évaluation préalable par l’ASE. De nombreux témoignages font état de fausses dates de naissance enregistrées par les policiers pour justifier ces refoulements. De plus, des mineur·es sont refoulé·es avec une obligation de quitter le territoire français et une interdiction de retour sur le territoire français sans être informé·es de leurs droits, ce qui rend toute contestation très difficile et constitue une atteinte grave à leurs droits.

      « Comme en avril dernier, des mineur·es sont enfermé·es dans les locaux de la police aux frontières (PAF) dans l’attente que le Département 06 vienne les chercher, poursuit le communiqué. 68 mineur·es étaient enfermé·s ce lundi 21 août, dans des locaux totalement inadaptés et dans des conditions sanitaires déplorables : en pleine canicule, entassé·es, dormant à même le sol avec uniquement un lavabo et un WC. Ils et elles étaient jusqu’à 78 le 23 août ! Plusieur·es mineur·es ont été privé·es de liberté durant 3 à 5 jours ce qui constitue une violation manifeste de la convention internationale des droits de l’enfant, dont la France est signataire. »

      « Actuellement de nombreux·ses jeunes seraient encore détenu·es en toute illégalité dans les locaux de la PAF, sans avoir accès ni à un·e avocat·e, ni à un·e traducteur·ice. D’autres sont évacué·es et livré·es à eux·elles-mêmes, sans aucune prise en charge », conclut le communiqué.
      À Nice, les associations pointent du doigt le « traitement des mineurs non accompagnés par les forces de l’ordre »

      À Nice, les associations parlent de mineurs "contraint·es de se rendre au Commissariat Auvare pour demander la protection de l’ASE. Les temps d’attente pour certain·es jeunes au service du « Quart » d’Auvare se sont prolongés jusqu’à 25h sans manger, avant qu’un·e éducateur·ice ne vienne les chercher. Désormais, le commissariat ne laisse même plus entrer les mineur·es : sous prétexte d’être saturé et de ne pouvoir ouvrir de nouveaux locaux, les jeunes sont priés d’attendre dans le jardin public voisin, et de revenir le soir ou le lendemain. Le 23 août, une dizaine d’entre eux·elles attendaient leur prise en charge, certain·es dormant dehors depuis plusieurs jours. Beaucoup partent sans pouvoir faire valoir leur droit à la protection de l’enfance."

      "À Nice, c’est désormais la police qui empêche les mineurs non accompagnés d’être placé·es : en ne les laissant pas entrer, les signalements de « mineur·es en danger » ne sont pas envoyés au procureur et à l’ASE qui ne sont même pas informés de leurs situations. Le traitement des MNA par les forces de l’ordre dans les Alpes-Maritimes est inadmissible. La police manque à ses obligations légales envers ces personnes vulnérables, tout comme le Département 06 qui ne vient pas les chercher dans les locaux de la police dans des délais suffisamment rapides pour une mise à l’abri. Les délaissements de mineur·es et la non-assistance à personne en danger sont manifestes."

      https://www.francebleu.fr/infos/societe/immigration-des-associations-denoncent-des-traitement-inadmissibles-de-mi

  • Lycées professionnels : 80 filières fermées dès la rentrée 2023, les professeurs touchés devront se réorienter
    https://www.francebleu.fr/infos/education/lycees-professionnels-les-professeurs-des-filieres-fermees-devront-se-reo

    Les enseignants qui verront leur spécialité fermée [vente, gestion administration] « pourront se diriger vers le professorat des écoles, vers les collèges » ou vers les nouveaux « bureaux des entreprises », créés au sein des lycées professionnels pour aider les élèves à trouver des stages. « Il y a des transferts, on va les encourager », a précisé le ministre de l’Éducation, qui affirme donc que les enseignants concernés changeront totalement de métier d’ici le mois de septembre.

    quand l’intellectuel de gauche fait le ministre...

    • La suppression des cours de techno en 6eme pose la question de l’avenir de la discipline et de certains professeurs.
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/05/09/les-profs-de-technologie-indignes-et-inquiets-apres-la-suppression-de-leur-m

      Selon les établissements, les cours de technologie, dans lesquels les élèves apprennent notamment la prise en main d’un ordinateur (mot de passe, traitement de texte, recherches sur Internet…), oscillaient donc entre une heure et deux heures par semaine. « Une perte horaire importante pour ses professeurs qui devront parfois trouver un complément de service dans un autre établissement », explique Fabrice Cizeron, professeur au collège de Montalieu-Vercieu (Isère) et membre du bureau de l’Association nationale pour l’enseignement de la technologie (Assetec). Lui sera contraint, à la rentrée 2023, de donner des cours dans un second collège, à une heure de son domicile. André, à Cergy, ne sait pas encore où il effectuera le reste de ses heures.

      Mais ce sont surtout les professeurs #contractuels, nombreux dans cette discipline, pour qui l’incertitude plane. Lydie, qui enseigne dans un collège de Haute-Savoie depuis 2019, n’arrive toujours pas à y croire. Pourtant, à la rentrée 2023, son poste sera supprimé dans son établissement. Elle ne saura qu’en juillet si elle est affectée ailleurs. « Je vais avoir la boule au ventre jusqu’à l’été, admet-elle. J’aimais vraiment ce boulot, j’y suis venue par choix après une reconversion professionnelle », poursuit la quinquagénaire. Pierre, contractuel dans le département de l’Isère, partage son désarroi. « A la rentrée, mon employeur, ça va être Pôle emploi. Pour moi, c’est un #plan_social sur le dos des contractuels », peste ce professeur de 45 ans. Dans son collège, il y avait trois postes, dont deux occupés par des contractuels. Seul le titulaire restera en place à la rentrée 2023.

      #travail #management #éducation_nationale #lycées #lycées_professionnels #enseignants #restructuration #privatisation

      edit https://seenthis.net/messages/1002117

    • MoinsVieuxLéon : « Alors que partout en France de… » - Piaille
      https://piaille.fr/@M_V_Leon/110299694034949568

      Alors que partout en France des gens se mobilisent depuis des mois, et continuent de sortir pour rappeler aux députés, ministres, président, leur responsabilité, l’intersyndicale décide d’offrir au gouvernement, aux flics, un mois de répit.

      Trahissez moins.

      Ca aussi ça m’a foutu la rage en rentrant. Je parle même pas d’attendre que demain l’intersyndicale se lance dans un processus révolutionnaire, mais AU MOINS ASSUREZ LE SERVICE MINIMUM !

      Pour attendre quoi ? Une proposition de loi ? C’est ça le syndicalisme d’aujourd’hui ?

      « Oui mais des types en costumes bien payés vaguement de gauche sur l’étiquette vont se réunir juste avant les vacances pour voir si éventuellement quand même on pourrait pas mettre un petit texte symbolique qui se fera rejeter, mais dans un rejet très républicain. »

      Mais qu’est-ce que vous attendez encore de l’Assemblée Nationale ? DES ELECTIONS ?
      Mais vous êtes pas les laquais de la République là, si votre plaisir dans la vie c’est de servir de tapis aux aspirants autoritaires et à la droite réactionnaire, changez de job.

      Manu à l’Elysée : « oh les cons, ils ont mis une pause pendant un mois. Bon ben les gars, profitez-en on va leur rentrer dans le lard pendant qu’ils baissent la garde. Qui on a payé pour arriver à ce résultat ? Personne ? Ben merde... »

    • Nous voilà arrivés ce 2 mai, au terme du cycle de ces classiques manifs saute-mouton (éventuellement remuantes et brûlantes) débuté en janvier. On savait que cela ne suffirait pas. On l’avait dit dès le départ : sans blocage massif de l’économie par la base des salariéEs en grève, il est vain d’attendre la construction d’un réel rapport de force social. On ne découvre pas aujourd’hui ce qu’est l’intersyndicale ; la construction effective de ce rapport de force social ne peut être effective que dans une dynamique de dépassement de ces instances syndicales institutionnalisées et bureaucratisées.

      On a beau tourner le problème dans tous les sens, reste au moins une question : comment se fait-il que si peu de monde se soit mis en grève dès les premiers jours de janvier ?
      Je n’ai pas de réponse mais je refuse de considérer que la question devrait d’office être évacuée. En tous cas il me semble plus pertinent de savoir comment y remédier plutôt que d’attendre quoi que ce soit des confédérations syndicales.

      Le 1er mai aura donc été comme on le redoutait un enterrement de première classe.

      Reste à savoir maintenant ce qui va se passer - au-delà de la rage - du côté des boucles et réseaux (signal, notamment) qui ont participé concrètement aux blocages et aux mobilisations...

    • Le PCF est un objet politique fascinant.

      Ce parti est devenu social-démocrate, a abandonné la lutte des classes, Roussel dit même que les ultra-riches sont « très intelligents ».

      Le PCF n’a conservé qu’une chose des années 50 : le stalinisme et l’amour de l’ordre.

      Le PCF d’après-guerre était crapuleux et autoritaire, mais il avait au moins pour lui un discours de rupture avec le capitalisme, un ancrage populaire, anti-bourgeois.

      Maintenant c’est un groupuscule à 2% dirigé par un assistant parlementaire fictif, soce-dem et pro-flic.

      On rappelle que cette affiche, c’est celle du retour à l’ordre en Mai 68.

      Alors que la France est au bord de la révolution, les structures staliniennes appellent au retour au travail et à « savoir terminer une grève », et cogne sur les « gauchistes ».

      Voilà leur fierté ...

      https://twitter.com/ContreAttaque_/status/1653437573463699456?cxt=HHwWgMCzic-tmPItAAAA

    • #all_casseroles_are_beautiful

      si j’ai bien compris, c’est plutôt « auto-organisé » ces casserolades, avec Attac qui fait le taf de relai d’information et « les gens » qui s’y collent localement ; les gens dont des syndicalistes - et des GJ et des quidams.

      Mais l’intersyndicale, elle dit quoi et elle fait quoi là dedans ? Soutient timide non-officiel ? Incitation ? Financement des jours de non-travail des participants ? Rien ?

    • Le problème d’une intersyndicale c’est que c’est le moins disant qui l’emporte toujours ou sinon celui-ci quitte la table (et là c’est un choix à faire...). Donc quand vous faites une intersyndicale avec la CFDT et la CFTC, forcément faut pas trop s’étonner de la mollesse du truc...

  • Viré pour avoir alerté sur une pollution à l’arsenic en Cerdagne
    https://www.francebleu.fr/infos/environnement/vire-pour-avoir-alerte-sur-une-pollution-a-l-arsenic-en-cerdagne-1924931

    Le rapport cible même deux potentielles sources de cette pollution : les anciennes mines de Porté-Puymorens ou un site en Andorre. En comparant avec des données publiques, il comprend que cela correspond à une qualité médiocre du milieu aquatique. Thierry Deschamps se pose alors plusieurs questions : d’où vient précisément cette pollution ? Pourquoi augmente-t-elle ? Est-ce que cela peut être néfaste pour la santé des usagers ? Peut-on y mettre fin pour préserver l’environnement ?

    En effet, dans cette zone de montagne, les sports d’eaux vives sont très vantés. Il y a de nombreux pêcheurs et en contre-bas également des agriculteurs qui utilisent l’eau pour irriguer leurs cultures et abreuver leur bétail. Mais le prochain rapport d’analyse n’est prévu qu’en 2025, ce qui lui semble un peu long pour laisser couler cette pollution dans la rivière. Il propose donc à sa hiérarchie de solliciter la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) pour poursuivre les analyses et répondre à ses interrogations. Mais c’est là que ses ennuis commencent.

    • Fin 2022, une réunion de restitution des résultats sur la problématique à l’arsenic dans la haute vallée de l’Ariège est organisée à la mairie de Porta. Le but est de prévenir les autorités andorranes mais aussi EDF, des responsables d’agences de l’eau et du conseil départemental. Les analyses se veulent rassurantes pour ceux qui irriguent leurs cultures. Deux stations de suivi des polluants dans l’eau sont aussi mises en place afin de poursuivre le contrôle de façon plus robuste. “Comme quoi il avait raison de s’inquiéter. S’il n’y avait pas de risque, deux agences de l’eau n’auraient pas créé ces stations de suivi”, estime le responsable d’un laboratoire d’hydrobiologie. Thierry Deschamps est aujourd’hui rassuré de voir qu’il n’y a pas de risque pour les usagers mais il a perdu son poste.
      [...]
      Une juriste l’a accompagné dans sa procédure devant le tribunal administratif de Montpellier afin de faire annuler la décision [de la ComCom, président : Georges Armengol] de ne pas renouveler son contrat. Dans le dossier, la défense de la communauté de commune écrit que son alerte n’était pas désintéressée ni de bonne foi. Certains y voient une opposition politique. L’ex-fonctionnaire s’est présenté aux élections cantonales en 2021 sous l’étiquette EELV après avoir perdu son emploi.

      Dans sa décision du 6 juillet 2021, le tribunal reconnaît une nouvelle fois son statut de lanceur d’alerte mais n’accède pas à sa demande de revenir sur le non-renouvellement de son contrat. De toute façon, il paraît difficile de retourner travailler dans cette collectivité. Thierry Deschamps a tout de même fait appel et attend maintenant une date d’audience de la cour administrative d’appel de Toulouse. Il ne digère pas d’avoir été sanctionné pour avoir fait son travail.

    • Ouais didons ça fait beaucoup.

      La page d’Attac d’où sont tirées les données :

      https://france.attac.org/se-mobiliser/retraites-pour-le-droit-a-une-retraite-digne-et-heureuse/article/on-ne-les-lache-pas-la-carte-des-mobilisations

      22 avril

      Caen : Caravane du Service national universel. Blocage du « village SNU » par les manifestants !

      Maltot : Le député macroniste Freddy Sertin (suppléant d’Élisabeth Borne) devait tenir une permanence à la mairie de Maltot (14) de 16h à 18h. Une centaine de manifestants présents l’ont contraint à annuler une heure avant.

      21 avril

      Neuilly sur marne : François Braun devait se rendre à l’hôpital de Ville Evrard (Neuilly sur marne).

      Bobigny : Olivier Klein devait passer à la Bourse départementale du travail de Bobigny, il a finalement renoncé pour ne pas risquer la casserolade.

      Toulouse : La visite de Carole Grandjean à Toulouse a été annulée pour « raisons de sécurité ».

      Nesle : Bruno Le Maire et Christophe Béchu en déplacement. Un comité de non-accueil est prévu !

      Montreuil : Venue du ministre de la Santé François Braun au centre médical Cap Horn 55.

      La Baule : Olivia Grégoire à la Baule et à Guérande. Un comité de non-accueil est aussi prévu !

      Châteauroux : Elisabeth Borne en déplacement dans l’Indre.

      Fontaines : Visite d’Olivier Dussopt à 9h à l’entreprise Margaritelli à Fontaines.

      Montceau-les-Mines : Visite d’Olivier Dussopt à l’entreprise Novium à Montceau-les-Mines.

      Besançon : Venue du ministre des armées Sébastien Lecornu. Un comité de non-accueil est prévu !

      Belfort : Visite d’Olivier Becht, le ministre du commerce extérieur et de l’attractivité, à l’usine d’Alstom en début d’après-midi.

      Lons-le-Saunier : Venue de la ministre à l’égalité homme femme dans le Jura. Comité de non-accueil organisé par l’intersyndicale !

      Tricastin : Venue du ministre chargé de l’industrie Roland Lescure et de la ministre de la transition énergétique Agnès Pannier-Runacher sur le site de la centrale nucléaire du Tricastin dans la Drôme.

      Pau : repas officiel avec Gabriel Attal à la villa St Basil’s dans le quartier Trespoey.

      20 avril

      Montpellier : manifestation contre la venue d’Emmanuel Macron dans l’Hérault.

      Lunel : annulation du déplacement prévu d’Emmanuel Macron à Lunel.

      Ganges : Comité d’accueil à Ganges pour la visite d’Emmanuel Macron et de Pap Ndiaye au collège Louise Michel qui a été mis en sobriété énergétique. Casseroles, vuvuzellas et plots en plastique, tous « dispositifs sonores portatifs » interdits ! Une banderole « Macron dégage » a été hissée sur une façade rocheuse.

      Brignoles : Visite d’Olivier Véran dans le Var. Un comité de non-accueil est présent !

      Valence : Annulation de la visited’Eric Dupond Moretti.

      Dijon : Annulation de la venue d’Agnès Firmin Le Bodo à la conférence sur le thème de la fin de vie à Dijon à la salle Devosges.

      Bourogne : Comité de non-accueil pour Lecornu au 1er régiment d’artillerie à Bourogne, près de Belfort.

      Nanterre : Comité de non accueil pour la ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra vers l’Arena de Nanterre.

      19 avril

      Agen : casserolade et mise en sobriété énergétique du bar qui accueillait le ministre de la Transition Numérique Jean-Noël Barrot (plus d’infos).

      Le Mans : casserolades au Mans et en forêt de Bercé pour accueillir Christophe Béchu.

      Pantin : casserolades lors de la visite de la ministre Carole Grandjean au CFA des métiers du luxe à Pantin, ainsi qu’à sa sortie.

      Pontault-Combault : comité de non accueil pour la visite de Yaël Braun-Pivet au Centre Social et Culturel de Pontault-Combault.

      Muttersholtz : casserolades et mise en sobriété de l’usine Mathis de Muttersholtz lors de la visite d’Emmanuel Macron.

      Nantes : le village du SNU plie bagage au bout d’1h et Sarah El Haïry renonce à venir faire un discours. Voir aussi l’article d’Ouest France : « Chahuté par des manifestants, le village du SNU plie bagage une heure après son ouverture à Nantes ».

      Sélestat : Emmanuel Macron hué lors de sa visite à Sélestat et interpellé par des habitants.

      18 avril

      Paris 13 : comité de non accueil pour Jean-Christophe Combe et Geneviève Darrieussecq en visite à la CAF de Paris

      Saclay : à 17h place Hubert Coudane à Orsay, comité de non-accueil pour Sylvie Retailleau à l’université Paris Saclay.

      Saint-Denis : casserolade pour accueillir Emmanuel Macron. Voir aussi la vidéo de l’Humanité ; « À Saint-Denis, Macron accueilli par des centaines de manifestants déterminés à ne rien lâcher »

      Chartres : comité de non-accueil lors de la venue d’Olivier Dussopt pour la mise en œuvre de la réforme des retraites.

    • @arno Jean-Marc Zulesi a pas aimé ses non-fraises :

      https://www.liberation.fr/economie/social/contre-les-casserolades-un-depute-renaissance-annonce-porter-plainte-2023

      « Merci pour le 49.3 », « on va travailler deux ans de plus grâce à vous », lui a lancé la grosse dizaine de manifestants qui portaient des pancartes où on pouvait lire : « Fiers des violences policières », « Zulesi, petit soldat de Macron ». C’en est trop pour le député qui a réagi ce lundi 24 avril dans un communiqué publié sur son compte Twitter où il annonce vouloir porter plainte. Jean-Marc Zulesi dénonce un « acte d’intimidation » et des « menaces » à son encontre depuis plusieurs mois et affirme ne plus pouvoir se « rendre sereinement à la rencontre de nos concitoyens à cause d’une poignée d’individus ». « Empêcher des représentants de la nation de mener leur mandat est un acte anti-démocratique fort. Derrière ces méthodes se cache une volonté de nuire, de toucher les élus afin de gagner en visibilité médiatique. Cette escalade de l’intimidation est intolérable. » Le député ne précise pas clairement le motif ni les personnes visées par sa plainte mais évoque un « harcèlement » dont il serait la cible.

      Début janvier, lors des débats sur la réforme des retraites, des affiches hostiles au projet avaient été collées sur les vitres de la permanence du député Renaissance. Il avait alors dénoncé une « méthode [qui] ne fait pas avancer le débat, mais le compromet ».

      Le pauvre, le voilà contraint d’assumer ?

    • https://www.liberation.fr/societe/education/la-visite-a-lyon-du-ministre-de-leducation-pap-ndiaye-fortement-perturbee

      La visite à l’Institut de formation des enseignants « n’est pas annulée, c’est inversé », le ministre se rendant d’abord au rectorat, puis à l’Inspe, a précisé le ministère. Lors d’un micro tendu au rectorat, Pap Ndiaye a confirmé qu’il allait se rendre ensuite à l’Inspe. Le programme de la visite communiqué aux médias ne faisait initialement pas mention d’un déplacement au rectorat.

      L’annonce - seulement deux heures avant - de son déplacement avait immédiatement suscité un appel sur les réseaux à accueillir le ministre dans le chahut. La petite centaine de personnes qui s’étaient rassemblées en comité d’accueil était munie de casseroles, poêles, seaux, boîtes de biscuits en fer-blanc, sifflets mais aussi cornes de brume et fumigènes.

      Note : on ment comme on peut au ministère
      Note : boîtes de biscuits en fer-blanc : bonne idée !

    • Les boîtes en fer blanc au niveau pression acoustique ça doit être beaucoup plus efficace que la casserole ! Bien joué ! Maintenant est-ce que ça va être classé « dispositif sonore portatif » par les autorités, j’ai hâte de voir.

      Sinon fait chier, #foutriquet devait venir à Toulon le 27, ça aurait été l’occasion de tester un truc (j’ai une jolie plaque d’inox dans la cave, quand on tape dessus ça fait un foin du diable), mais le pleutre a décommandé…

  • Toulouse : la ministre Carole Grandjean annule sa visite au dernier moment « pour des raisons de sécurité » - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/2023/04/20/info-la-depeche-toulouse-la-ministre-annule-sa-visite-au-dernier-moment-11

    Toulouse : la ministre Carole Grandjean annule sa visite au dernier moment « pour des raisons de sécurité »

    Vivement qu’on passe le #pic de contestation, que les ministres puissent à nouveau sortir des ministères !

  • Retraites : pas un seul mobilier urbain n’a échappé à la violence des casseurs à Rennes
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/pas-un-seul-mobilier-urbain-n-a-echappe-a-la-violence-des-casseurs-a-renn

    Clear Channel, qui possède la concession de ce mobilier urbain dans la Métropole rennaise jusqu’en 2025, estime le coût à plus de 80.000 euros pour le seul mois de mars. Le préjudice doit encore être affiné, car il y aura « sans doute des appareils électriques à changer à l’intérieur », explique Johann Thibaudat, le responsable Bretagne. Il faut compter « 200-300 euros la vitre », pas loin de « 15.000 euros le mobilier ». Sans oublier le manque à gagner publicitaire.

    Lassées d’intervenir sur du mobilier qui est de nouveau dégradé la semaine suivante, les équipes, désabusées, et la direction de Clear Channel, ont décidé provisoirement d’arrêter les réparations. Après avoir « fait les mises en sécurité sur les mobiliers dégradés pour éviter que des personnes se blessent ».

    #Rennes

  • « La parole féministe de la France Insoumise devient inaudible » | Le Club
    https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/110423/la-parole-feministe-de-la-france-insoumise-devient-inaudible

    En plus de faire fuir les militant⋅es féministes, la parole féministe du mouvement devient inaudible. Il n’est pas admissible dans un mouvement féministe de répondre à deux entretiens dont un télévisé à une heure de grande écoute en utilisant une rhétorique anti-féministe le lendemain même de sa condamnation pour violence conjugales, de venir prendre la parole en hémicycle comme si de rien n’était et de se mettre en avant médiatiquement. Chaque prise de parole publique d’Adrien Quatennens, chaque applaudissement d’une partie d’entre vous, chaque auto-congratulation sur la façon dont vous avez géré l’affaire est une nouvelle occasion manquée de respecter le combat féministe, et provoque le départ d’une nouvelle vague de militant·es qui croient profondément dans notre programme et qui quittent pourtant le mouvement déçu·es.

    • Ça fait désormais la page de garde de Gogole Niouzes. On a des principes ou on n’en a pas. Les machos de droite, c’est sans intérêt. Les machos de gauche, « vas-y coco, c’est du bon papier ».

      Adrien Quatennens, condamné pour violences contre son ex-compagne, est réintégré au groupe LFI à l’Assemblée
      https://www.francebleu.fr/infos/politique/adrien-quatennens-condamne-pour-violences-contre-son-ex-compagne-reintegr

      Les députés La France Insoumise (LFI) ont voté ce mardi en faveur de la réintégration dans leur groupe parlementaire de leur collègue Adrien Quatennens à l’Assemblée nationale. Le député du Nord était suspendu depuis quatre mois après sa condamnation pour violences contre son ex-compagne.

    • Ca me plait pas trop de prendre parti pour Quatennens mais me semble assez aussi. Il a reconnu les faits, été suspendu à LFI et condamné par la justice, sa femme n’est plus exposée à sa violence. Pour la nature des faits reproché c’est suffisant. On est pas dans le cas d’un féminicide comme celui de Trintignan.

      Pour la crédibilité de LFI dans la lutte féministe j’ai trouvé que c’etait bien tenu chez elleux puisqu’il a ete exclu. Le parti ne se résume pas à Quatennens, pour le féminisme il y a d’autres figures que lui pour porter ce combat même si ca ne sera pas Mélanchon non plus.

    • Pas du tout envie de prendre parti pour ce type. Par contre, soutenir Clémentine Autain ou Daniele Obono, dans leur travail d’équilibriste, oui.

      Je viens de rechercher les articles au sujet des femmes de LFI, mots clef « féministes LFI », et je tombe sur des articles en paywall. Les deux premiers paragraphes contiennent les mots féministes ou femmes, puis les noms des deux ou trois males de LFI, et pour ainsi dire aucun nom de femme de ce parti, hormis parfois Clémentine Autain. Rien que ce fait, cette invisibilisation, ce choix de nommer les hommes, et d’invisibiliser les femmes sous le terme générique des « féministes » de LFI... rien que ça devrait nous donner une grosse indication de l’objectif de ces « reportages ».

      La malveillance anti-féministe a de beaux jours, surtout quand il s’agit de médire sur LFI et sur le féminisme.

  • « enfants gazés = préfet nazi » inscrit sur un mur de Charleville-Mézières Time of Israel

    L’inscription aurait été tracée sur le mur d’un établissement scolaire ; Alain Bucquet a porté plainte

    Le préfet des Ardennes a porté plainte après la découverte d’une inscription sur un mur de Charleville-Mézières le traitant de « nazi », a-t-il indiqué vendredi, au lendemain de la manifestation contre la réforme des retraites.

    L’inscription « enfants gazés = préfet nazi » a été peinte sur un mur de Charleville-Mézières, dénonce le préfet Alain Bucquet dans un communiqué. « Je condamne avec la plus grande fermeté ces écrits infamants pour lesquels j’ai déjà déposé plainte et qui n’ont pas leur place dans la République Française que j’ai l’honneur de servir », écrit-il.

    La procureure de Charleville-Mézières Magali Josse a indiqué à l’AFP que, lorsqu’elle aurait confirmation du dépôt de cette plainte, elle ouvrirait une enquête pour « outrage à personne dépositaire de l’autorité publique ». L’inscription a selon elle été tracée sur le mur d’un établissement scolaire, qui l’a également signalée au parquet vendredi.

    Source : https://fr.timesofisrael.com/enfants-gazes-prefet-nazi-inscrit-sur-un-mur-de-charleville-mezier

    #gaz #grenades #grenades_lacrymogènes #violences #violences_policières #police #emmanuel_macron #macron #retraites #Charleville-Mézières #France

  • Réforme des retraites : grève reconduite à la raffinerie TotalEnergies Gonfreville-l’Orcher
    https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/reforme-des-retraites-greve-reconduite-a-la-raffinerie-totalenergies-gonf

    Réforme des retraites : grève reconduite à la raffinerie TotalEnergies Gonfreville-l’Orcher
    De Lila Lefebvre

    Vendredi 7 avril 2023 à 15:34
    Par France Bleu Normandie (Seine-Maritime - Eure)

    La grève est reconduite jusqu’à mardi à la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-l’Orcher (Seine-Maritime), annonce la CGT du site. Les expéditions et les transferts de carburants restent à l’arrêt, tout comme la production.
    Salariés regagnant la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-l’Orcher vendredi 7 avril.


    Salariés regagnant la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-l’Orcher vendredi 7 avril. © Radio France - Lila Lefebvre

    En grève depuis le 7 mars dernier, les salariés de la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-l’Orcher près du Havre ont reconduit leur grève quatre journées supplémentaires, ce vendredi en début d’après-midi, lors d’une assemblée générale. C’est la dernière raffinerie en France à maintenir le mouvement contre la réforme des retraites. Les expéditions et les transferts sont toujours à l’arrêt, tout comme la production.

    "Il n’y a aucun dirigeant confédéral qui est venu sur des piquets de grève"
    Alexis Antonioli, secrétaire CGT à la Raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-l’Orcher, dénonce la stratégie adoptée par l’intersyndicale au niveau national depuis le début du mouvement. Selon lui les journées de grèves à répétition « en pensant que si on met le plus de logos possible ça va marcher », n’ont pas fait reculer le gouvernement. Car l’élu syndical constate : « on en est à onze jours de manifestation et on fait la démonstration que cette union des logos ne sert à rien, seule la grève reconductible fonctionne ».

    « Il n’y a aucun dirigeant confédéral qui est venu sur des piquets de grève, regrette également Alexis Antonioli. On a eu une direction confédérale qui a plus été avec la CFDT que sur les piquets de grève. »

    Carburant : la justice suspend les réquisitions à la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-l’Orcher
    Jeudi, les salariés ont obtenu une victoire en justice avec la suspension par le Tribunal administratif de Rouen de l’arrêté de réquisitions de salariés pris mardi 4 avril par la Préfecture de la Seine-Maritime. La Justice a estimé qu’il s’agissait d’ « une atteinte grave et manifestement illégale au droit de grève. » L’État est également condamné à verser 2.000 euros d’amende. « L’interruption des expéditions a immédiatement repris », indiquait jeudi Alexis Antonioli, la production est elle à l’arrêt depuis le 21 mars.

    Levée de la grève dans la plupart des raffineries et dépôts
    Ce vendredi, les grévistes de la bioraffinerie marseillaise de La Mède, détenue par TotalEnergies, de la raffinerie de Donges (TotalEnergies) et des terminaux pétroliers du grand Port maritime de Marseille détenus par Fluxel ont levés leur mouvement. Jeudi, la grève a été levée à la raffinerie Esso ExxonMobil de Port-Jérôme-sur-Seine, où les unités reprennent progressivement depuis mardi et l’arrêt du mouvement à la CIM, le dépôt pétrolier du port du Havre, où la grève a été levée lundi.

    Lila Lefebvre
    France Bleu

    #grève_par_procuration #grève_générale

    • N’est-ce pas que tout le monde sent bien à quel point toute cette richesse des premiers de cordée est en train de ruisseler sur l’ensemble de la population et d’améliorer notre qualité de vie à tous ?

      J’imagine les abrutis de la REM qui ont envie d’aller se vanter sur les plateaux, « ça c’est grâce à nous ! », et les conseillers en comm qui les retiennent : « euh, c’est pas trop trop le moment, là… ».

    • @biggrizzly Je sens bien que tu essaies de te placer, dans le genre vieux-beau-gérontophile-croqueur-de-diamants, mais c’est plus Liliane, désormais c’est Françoise, je crois qu’elle est encore loin de sucrer les fraises. Va falloir un peu plus que de la flatterie… Et puis dans ce milieu, il faudrait déjà que tu aies « Marie » dans ton prénom, genre « Eudes-Marie » ou « André-Marie » pour avoir une chance de plaire.

    • Tu plaisantes, mais. Mon second prénom à l’état civil est bien Marie... (on ne devrait pas donner ce genre d’information en public, mais je ne résiste pas à l’idée de faire l’intéressant).

      Et si on organisait un téléthon ? Un truc où on organiserait des manifs sportives et culturelles, pour récolter des dons, et les donner sous forme de bons d’achat L’Oréal à des pauvres qui pourraient de la sorte participer pleinement à notre grandeur collective, afin qu’une Française reste sur le podium des plus riches de la planète.

    • Je vois au passage que Françoise a 69 ans. Mais est-ce qu’elle a atteint son nombre d’années de cotisation ? Est-ce qu’elle a obtenu sa retraite sans décôte ? A-t-on pris en compte la pénibilité de son travail ?

    • Sa pénibilité à elle a été de devoir attendre 2017, c’est à dire 63 ans en somme, pour enfin prendre pleinement possession de sa fortune qu’elle a construite depuis son berceau. Il y a un mépris tout à fait immérité pour les héritiers, qui restent si longtemps dans l’ombre de leurs parents, à attendre d’enfin pouvoir être admirés comme ils le méritent. Bien que désormais milliardaire, elle a été contrainte d’attendre l’âge de la retraite pour pouvoir enfin cesser de prendre le Jet de sa mère. C’est en quelque sorte injuste.

  • Réforme des retraites 2023 : en milieu rural, Emmanuel Macron concentre toutes les colères
    https://www.la-croix.com/Economie/Reforme-retraites-2023-milieu-rural-Emmanuel-Macron-concentre-toutes-coler

    À Guéret, dans la Creuse, et Moulins, dans l’Allier, les manifestations contre la réforme des retraites rassemblent des milliers de personnes depuis plusieurs semaines. Des mobilisations massives pour ces préfectures rurales, où les cortèges agrègent de nombreux mécontentements.

  • #Hellfest : « l’Enfer » du décor

    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/a-nantes-le-hellfest-devant-les-prud-hommes-pour-harcelement-6476040

    Une ancienne stagiaire du Hellfest attaque aux prud’hommes l’association à la tête du festival de métal, Hellfest Productions. La jeune femme de 31 ans, dénonce des faits de harcèlement moral et sexuel. Une audience prévue à Nantes (Loire-Atlantique) ce mardi 28 mars.
    [...]
    Et le problème ne vient pas que d’un seul salarié du festival, pointe son avocate, Me Marie-Océane Gelly. « On est vraiment sur une forme de harcèlement d’ambiance », estime-t-elle, institutionnalisé dans le cadre de relations de travail, « et le code du travail s’applique ».

    #harcèlement #code_du_travail #sexisme #virilisme