• D’aucun me diront que ce n’est pas encore tout à fait « un vrai métier ». D’ailleurs ce n’en est pas un du tout puisque ce n’est jamais que le statut d’adhérent d’une association rennaise.
    M’en fou un peu, ils et elles m’envoient les films visionnables sur internet. Je les mate et on en cause en groupe pour la sélection pour le prochain mois du doc.
    Alors voilà, je vais goupiller à continuer mes #critique_a_2_balles en copiant celles que je fais pour ce groupe. Le style n’est pas vraiment le même, vous me direz (j’espère)
    #comptoir_du_doc #rennes #mois_du_film_documentaire #cinema

  • 30 ans après Tchernobyl, pour une critique raisonnable du scientisme et du capitalisme technoscientifique
    http://sortirducapitalisme.fr/150-30-ans-apres-tchernobyl-pour-une-critique-raisonnable-du-sci

    30 ans après Tchernobyl, une émission de critique raisonnable du scientisme et du mode de connaissance scientifique moderne, du mythe de la « science pure » et du capitalisme technoscientifique, avec Bertrand Louart, animateur de l’émission "Racine de moins un" (Radio Zinzine), rédacteur du bulletin de critique des sciences, des technologies et de la société industrielle Notes & Morceaux choisis aux éditions La Lenteur, contributeur au blog de critique du scientisme sniadecki.wordpress.com, opposant d’ITER (Cadarache) et incidemment membre de Longo Maï où il est menuisier-ébeniste. Durée : 1h43. Source : Radio (...)

    http://sortirducapitalisme.fr/media/com_podcastmanager/05-04-2016.mp3

  • Nous sommes le gibier, Linky le filet
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=837

    Fin mars, nous avons écrit à ERDF pour signifier notre refus du compteur Linky (voir Linky : lettre à ERDF). Quelques jours plus tard, une employée du service Clients nous téléphonait pour nous dire que nous avions le droit d’avoir nos opinions mais non celui de les mettre en pratique. Puis, Mélanie Douay, notre « conseillère Linky », nous a envoyé quatre pages de courrier. En voici des extraits et nos réponses. Mélanie Douay a bien fait de nous harceler. Vous croyez tout savoir sur Linky et ses nuisances ? Vous en avez déjà marre d’en entendre parler ? Réjouissez-vous, nous avons creusé et découvert des horreurs : Comment Linky servira à nous cibler pour le marketing, Pourquoi un émetteur radio sera intégré à Linky, Comment la smart city avalera votre domicile grâce à Linky, Comment Linky va (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/nous_sommes_le_gibier_linky_le_filet-2.pdf

    • Les statistiques couplées à la puissance d’Internet réalisent le projet de la cybernétique : le pilotage automatisé, centralisé, de la ville (smart city), de la planète (smart planet). Il n’est plus question de vivre comme des humains, en laissant une part au hasard, à l’erreur, à l’imprévu, mais au contraire de tout planifier, prévoir, régler au millimètre par des algorithmes. Pourquoi
       ? Pour nous entasser toujours plus nombreux dans les métropoles, et prétendre freiner le chaos climatique en rationalisant les flux (c’est nous, les flux). Il n’est pas question de changer le système qui a généré la catastrophe écologique, mais de le perfectionner en faisant de nous les fourmis dociles d’une fourmilière ultra-contrôlée. C’est cela leurs prétendues « transition énergétique » et « croissance verte ».

      #Linky #critique_techno #EDF #ERDF #électricité #gestion_des_flux #enfer_vert

    • Et sur l’aspect santé :

      Pour nous, la question sanitaire est secondaire. La société techno-industrielle a créé ses épidémies : cancer, obésité, maladies cardio-vasculaires et neuro-dégénératives. Linky ne se distingue pas de ce point de vue. Même un Linky « propre » - un oxymore - serait intolérable du point de vue social et humain, et nous ne demandons pas plus de fils blindés dans nos maisons que de pastilles d’iode en cas d’accident nucléaire. Nous ne voulons pas gérer les nuisances, mais les supprimer.

      Cependant, puisque vous évoquez ce sujet, voici notre réponse : on ne naît pas électrosensible, on le devient. Nul ne sait s’il supportera indéfiniment l’épaississement du brouillard électro-magnétique qui résulte du tout-connecté . À partir de quel seuil votre corps se révoltera-t-il ? Pour le savoir, il faut devenir le cobaye d’une expérience en taille réelle : la smart city. Linky ajoute sa part à la pollution électromagnétique, et ce ne sont pas les nigauderies d’ERDF qui effaceront le fait. « Linky émet 150 fois moins d’onde qu’une lampe basse consommation » , ânonne Olivier Masset, le directeur régional Alpes. Même un ingénieur peut comprendre qu’il n’est pas question d’installer Linky à la place des lampes, mais en plus : de l’ ajouter à la pollution ambiante. Monsieur Masset, pourquoi protester contre la télé du voisin du dessus, alors qu’il l’écoute moins fort que la radio du dessous ? Qui vous permet de nous prendre pour des imbéciles, Monsieur le directeur régional ?

      Un conseil, amis lecteurs : ne croyez jamais les décideurs qui parlent en valeurs relatives (tel système émet x fois moins de pollution, ou réduit de x % la consommation). Du point de vue de la survie de l’espèce dans ce monde saccagé par l’industrie, seules des valeurs absolues représenteraient un espoir. Il faut réduire le poids total des pollutions (en millions de tonnes), et de la consommation de ressources et d’énergie. C’est simple à comprendre : « plus de voitures moins polluantes » égale « plus de pollution », égale « arnaque ». Les chiffres, Monsieur Masset, les chiffres. Dire que c’est à nous, littéraires très moyens en maths, de vous le rappeler.

      #santé #comparaison


  • Spartan, David Mamet, 2004
    Wouaw c’est fort !!! Il ne manque qu’une seule chose à ce film : Statham. Je ne sais pas, Léa pense qu’il n’était pas disponible. Je crois qu’elle a raison parce que je vous jure ce rôle était parfait pour lui.
    Et pareil, on se demande pourquoi ce n’est pas une production Besson, je veux dire une sorte d’ancêtre à Taken. Avec en plus un film, raciste, sexiste, homophobe et super catho et je crois que c’est tout mais il me reste encore 30min à voir. Et vous savez que je n’utilise pas ces adjectifs à tout bout de champ... D’ailleurs la plupart du temps quand y’a ces quatre là en même temps j’ai plutôt tendance à penser que c’est un intérêt pour le film. Mais là franchement pas du tout, je pourrais, si je n’étais pas fatigué et que je croyais que cette méga mondiale bouse en valait la peine, vous trouver les répliques qui attestent de mes dires.

    https://www.youtube.com/watch?v=4sNedp_27B0


    #spartan #david_mamet #2004 #Jason_Statham #méga_mondiale_bouse #critique_a_2_balles #Taken #Luc_Besson #super_méga_bouse_universelle_c'est_pas_assez_de_le_dire_une_fois

  • #lordon’s Calling
    https://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2016/04/23/lordons-calling

    Dans son essai sur l’État, #imperium. Structures et affects des corps politiques (éditions La Fabrique, septembre 2015), Frédéric Lordon affirme que « la seule force est celle du vertical » et que« le bout de l’émancipation vraie est loin » et « même inatteignable », avant … Continue reading →

    #LIVRES #LUTTES #cqfd #critique #frederic #frederic_lordon #garcia #pensée_critique #renaud_garcia

  • Lettre ouverte à ceux qui se sont indignés que la #cgt puisse dénoncer les violences policières (Cazeneuve, Cambadélis, Philippot, Ciotti, la SCSI-CFDT, … qu’importe leurs noms)
    https://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2016/04/23/lettre-ouverte-a-ceux-qui-se-sont-indignes-que-la-cgt-pu

    La CGT publie une affiche-com’ sur les violences policières et cela provoque un petit émoi médiatico-politique. Ah l’insignifiance ! Si une affiche plutôt banale peut être jugée assez « immonde » pour qu’on veuille la traduire en justice, qu’en sera-t-il de ces mots ? … Continue reading →

    #ACAB #antiflic #cazeneuve #critique #crs #facho #flic #flics #occupation_policière #pensé_critique #police #violence_policière


  • La voce della luna, Federico Fellini, 1990

    Non mais y a un truc. C’est pas possible, je crois que Federico je n’y arrive pas. Je regarde et je pense à autres choses tout le temps. Alors du coup je me dis « Bon Rémi vas-y concentres toi, maintenant tu décroches pas, tu choppes un perso et tu le laches pas, il fait quoi c’est qui c’est quoi son projet et tu vas voir tu vas rentrer dans l’histoire ». Et puis non ça laches, ça penses à autre chose « tiens il me restait pas un peu de chocolat, avec un peu de chocolat ca ira mieux » et puis le coca, le whisky et finalement je peux dire que je l’ai vu parce que je suis resté devant l’écran du début à la fin mais en fait j’ai rien vu.
    Si bien sûr je peux dire que Roberto Benigni joue très bien, mais ça on le savait, non vraiment j’ai même un peu honte d’écrire une critique à 2 balles. Si je revoyais le film deux ou trois fois j’arriverais. Ah oui si quand même quelque chose de notable : pas de putain de scène de fête dans un appartement bourgeois... Il y a un mariage, bon.
    Désolé.
    Il y a un autre réalisateur qui me donnait cet effet insupportable : Wim Wenders. Je ne sais pas pourquoi.

    https://www.youtube.com/watch?v=gwpC87takuk

    #critique_a_2_balles #la_voce_della_luna #cinema #1990 #federico_fellini


  • Le mari de la coiffeuse, Patrice Leconte, 1990
    Bhouuu qu’il était adorable ce film. ll ne raconte rien, il est juste très très beau et donne très très envie de tomber amoureux. Jean Rochefort est parfait (même si tout le monde le sait, j’aurai bien mis Jean-Pierre Marielle à la place et Anna Galiena, la coiffeuse, est parfaite aussi. On ne peut pas en dire grand chose car ces deux personnages sont un peu comme des poupées de cire coincées dans une histoire qui ne raconte rien. Comme quoi il était possible de faire mieux qu’Amélie Poulain en beaucoup moins long, moins pétainiste et surtout 10 ans avant...
    Je viens de revoir un teaser et il me paraît incontestable qu’une des grande différence avec Jacqueline Du Ch’val c’est la place accordée aux mots du corps et de la sexualité. Ca fait que ce monde de la fable a une accroche réelle beaucoup plus touchante que dans Amandine Baudet.

    https://www.youtube.com/watch?v=885d8_5nsw0


    #critique_a_2_balles #1990 #le_mari_de_la_coiffeuse #cinéma #Amélie_poulain #conte

    • Spoiler : la lettre de Mathilde à la fin du film...

      Je M’en Vais (#Miossec)
      https://www.youtube.com/watch?v=3Dpov_3Sl9A

      Je m’en vais bien avant l’heure
      Je m’en vais bien avant de te trahir
      Je m’en vais avant que l’on ne se laisse aller
      Je m’en vais avant que l’on ne puisse en rire
      Je m’en vais en gardant toute ton odeur
      Je m’en vais en te regardant dormir
      Je m’en vais car l’on s’est vu voler
      Je m’en vais avant que l’on ne puisse atterrir
      Je m’en vais car l’on s’est tant aimé
      Je m’en vais avant de te détruire
      Je m’en vais pour que tu ne m’oublies jamais
      Je m’en vais en te voyant sourire

      Je m’en vais en croyant que tout est vrai
      Je m’en vais avant de te découvrir
      Je m’en vais bien avant de te décevoir
      Je m’en vais bien avant de te trahir

      Je n’ai aimé que toi
      Je t’embrasse jusqu’à en mourir
      Je n’ai aimé que toi
      Je t’embrasse jusqu’à en mourir

      Je m’en vais pour tout recommencer
      Je m’en vais pour ne jamais m’assagir
      Je m’en vais car tout est si léger
      Je m’en vais en te regardant dormir
      Je m’en vais pour ne jamais t’oublier
      Je m’en vais sans même te l’écrire

      Je m’en vais en croyant que tout est vrai
      Je m’en vais bien avant de te découvrir
      Je m’en vais pour ne jamais te décevoir
      Je m’en vais bien avant de te trahir
      Je m’en vais car l’on s’est vu voler
      Je m’en vais avant que l’on ne puisse atterrir
      Je m’en vais car l’on s’est tant aimé
      Je m’en vais bien avant de te détruire

      Je n’ai aimé que toi
      Je t’embrasse jusqu’à en mourir
      Je n’ai aimé que toi
      Je t’embrasse jusqu’à en mourir

      #Musique


  • El desierto, Jonas Cuaron, 2015
    Ah quel bonheur quelques fois d’aller au Multiplex. Bon j’y étais allé à Noël, quatre fois par an c’est pas mal. Y’a des bandes annonces, des pubs locales et c’est génial. Je fais plein de bruit j’éclate de rire je dis des grossièretés quand la pub me semble immorale ou quand les distributeurs ricains me semblent ne pas être tout à fait obligés de faire un remake d’une pourriture des années 80 que tout le monde avait oublié. Oui c’est trop cher mais y’a des bonbons.
    Problème : on va voir quoi ?
    Alors je vois Cuaron, quelle chance j’ai, Les fils de l’homme m’avait roulé dessus il y a longtemps alors on va voir ça. Gravity je l’ai pas vu.
    Et puis voilà, la déception, le Cuaron des fils de l’homme c’est Alfonso et pas Jonas. Merde. Pas grave j’ai des bonbons et des pubs je suis heureux.

    Ce film a le cul entre deux chaises. Un groupe de mexicains veut passer la frontière et se tape donc une méga randonnée dans le désert. Et y’a un redneck facho qu’aime bien la chasse, au lapin mais aussi au mexicain, ça court moins vite. Et donc le film ça va être ça : une chasse. Je crois que le genre s’appelle le survival. Quand on a compris ça le problème du film c’est qu’il fait n’importe quoi.
    Il faut attendre la moitié du film pour connaitre un peu un des mexicains et une mexicaine, tous les autres se sont fait joyeusement massacrer par le bourrin. Donc toutes la première moitié du film la seule empathie que peut ressentir le ou la spectatrice (c’est-à-dire le seul moyen que la ou le spectateur soit un peu pris par un film) repose sur une indignation politique, c’est-à-dire quelque chose qui vient de l’extérieur du film et pas du film lui-même.
    Donc à la rigueur celui qu’on connait le mieux et qui est le héros du film c’est cet immonde bouseux faf (sauf que là ça se passe aux USA donc comment parler d’un faf qui veut dire france aux français). Pour moi, il n’y a pas de problème à ça (cf. ma discussion avec mad_meg). Si un film dit on va suivre un personnage dégueulasse et odieux qui va méticuleusement décimer un groupe de clandestins avec un maximum de sadisme, moi ça me va, j’adore ça. Mais alors, que le film nous le porte ce personnage. À partir de la première demie heure, très clairement on est avec les deux derniers survivants et à vouloir avoir un point de vue tantôt sur le bouseux tantôt sur les chicos, le suspens ne tient rien du tout. Et vu les choix du film (qui me plaisent beaucoup à priori), filmer uniquement dans le désert, une action sur 48h et pas plus et des mégas plans contemplatifs ça mère, on ne peut pas faire un film social, pas avec des personnages aussi maigres.
    Et puis jsais pas, c’est pas dur de revoir Prédator une ou deux fois avant de commencer son tournage. Brrrrr, ça m’énerve.
    #critique_a_2_balles #el_desierto #jonas_cuaron #famille_cuaron #2015 #fils_de_l'homme #survival #cinema #désert #redneck #Multiplex #bandes_annonces #bonbons #publicités_locales #film_annoncé_à_17h_et_premier_plan_à_18h

  • « Mes brebis comme des machines »
    https://www.infokiosques.net/lire.php?id_article=730

    Matthieu, la trentaine, est berger depuis quatre ans. Il a environ 150 brebis qu’il mène chaque année en transhumance. Paul, la cinquantaine, est « né dans les brebis », mais il a son propre troupeau depuis dix ans. Avec 200 bêtes, « deux cents mères », il reste sur son terrain toute l’année. Ils se sont tous les deux mobilisés contre le puçage électronique de leurs troupeaux qui doit être imposé début 2010. Publié dans le n°1 de la revue Z, printemps 2009. Source : Revue Z via infokiosques.net


  • Quatre garçons plein d’avenir, Jean-Paul Lilienfeld, 1997

    Bon les films de jeunesses on a compris... On se dit « c’est génial » on se dit « c’est culte », on le conseille plein d’enthousiasme à des gens sans même prendre la peine de repenser sérieusement au machin, et puis voila c’est de la merde et on aurait pu s’en douter.
    Et en plus on à beau reconnaître qu’il n’y a aucune raison de le conseiller à des amis, la force implacable de la nostalgie nous fait trouver sans mauvaise foi une exception au film en question. C’est-à-dire que l’esprit intelligent qui a grandi, qui a vu des vrais bons films, est quand même capable de décortiquer ce que ce film avait vraiment d’exceptionnel...

    Des acteurs foncièrement mauvais ou débutant, et que même s’ils étaient bons, ça pue la direction d’acteur à deux balles. Mais oui mais pour les dialogues il a bossé. Le problème c’est que ça coule et se répand n’importe comment. Alors bien sûr malgré tout ça il s’est quand même débrouillé pour qu’il y a ait une dizaine de bonne réplique. Parfaitement potache et sans dogme de la crédibilité. Ça fonctionne c’est efficace et ça peut se raconter alors ce qu’on a capté qu’un parfait inconnu du bout de la salle connaissait ce film en gigotant des oreilles avec une réplique lancée au hasard.
    #quatre_garçon_plein_d'avenir #critique_a_2_balles #Jean-Paul_Lilienfeld #1997 #cinema #potache #teen_movie #culte_et_ta_soeur


  • Les 18 armes légendaires du Kung-Fu, Liu Chia-Liang, 1982

    Ah lala, putain que ça me manquait des films de kung-fu. Je n’en ai pas honte, ça me fait du bien.
    Un jour un ami handi m’a dit que lorsque nous étions amoureux, nous n’aimions pas seulement un corps mais nous étions aussi amoureux d’une certaine vision de la « validité », une manière de bouger, d’être fort, d’être leste. J’ai pensé à ça lorsque j’ai constaté que j’aimais les films de kung-fu. En fait ça n’en a pas l’air mais c’est un certain rapport au documentaire...
    Les personnages exécutent en plan large et sans aucun montage des danses, des choré, des prouesses. Et ça, ils le font. En vrai. Sous nos yeux. C’est génial le cinéma. Et c’est ça qui d’après moi différencie cet art de tous les autres : un réel qui se multiplie. Et moi j’éprouve ce réel des corps, que je n’ai pas dans les films de kung-fu, et c’est génial.
    Mais en dehors de ça, ce film-là était bien pourri. Rien. Rien de rien.
    #critique_a_2_balles #Les_18_Armes_legendaires_du_kung_fu #Liu_Chia-Liang #1982 #cinéma #kung_fu #film_de_genre #validisme #amour

    https://www.youtube.com/watch?v=SS6DoJittOE


  • On connait la chanson, Alain Resnais, 1997

    Quel bonheur de revoir ce film vu en salle à 14 ans, pour la dernière fois. Et puis toujours ce grand mystère : Resnais a commencé sa vie de cinéaste avec Nuit et Brouillard, il a continué avec Hiroshima mon Amour et Murielle, et voilà il a fini par des comédies parisiennes et quelque peu parisiannistes et bourgeoises. Pourquoi ?
    Avec le regard de mes 32 années passées sur terre, beaucoup de choses se sont affinées. Et c’est vrai qu’il est drôlement bien branlé ce film. Vous savez le principe, une histoire plutôt du genre Molière ou Tchekhov et parfois, en plein milieu les personnages font du playback sur des chansons françaises que l’on entend alors. Je m’étais arrêté au ludique de ce dispositif.
    Mais ce qui est vraiment formidable c’est la vacuité des dialogues entre les personnages, des dialogues que, somme toute, on a à peu près tous les jours vous et moi. Du phatique, du niaiseux, du « ça sert à quoi d’avoir une bouche ».
    Ces dialogues entre les personnages s’enfoncent dans une certaine tristesse, un nihilisme existentiel et une solitude terrible (bon attention on est quand même dans la comédie). Des relations se tissent mais les sentiments, la vérité des sentiments, ne se disent jamais.
    Du coup les seuls moments de clairvoyance et de profondeur sont dans les morceaux qui pourtant, au départ, étaient tout-à-fait légers.
    Et puis enfin Alain joue avec son dispositif. Il l’utilise de toutes les manières possibles. C’est marrant.

    la bande annonce est absolument merveilleuse, un court métrage à elle toute seule.
    http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18805302&cfilm=9118.html

    #critique_a_2_balle #on_connait_la_chanson #Alain_resnais #1997 #Cinéma #chanson_française #Molière #Tchekhov #une_ribambelle_d'acteur_connu_que_j'ai_la_flemme_de_citer #comédie


  • Antonio Das Mortes, Glauber Rocha, 1969

    Boudiou, il a une putain de classe Antonio. Un clochard de l’au-delà croisé avec un cowboy de Tarantino (c’est n’importe quoi étant donné que les cowboys de Tarantino sont déjà des croisements). Bon, en vrai pas grand chose à dire sur ce film tant j’ai compris qu’il me manquait toute une culture. Et je ne dis pas ça pour éloigner les films de Glauber du champs du cinéma « digne d’intérêt ». C’est vraiment très bien. Et on sent que notre fameuse « nouvelle vague » n’était pas une spécialité française. Années 60 et partout dans le monde le cinéma se réinventait. Ici c’est brésilien donc on l’appelle cinéma nuvo.
    C’est assez beau et en vrai j’ai pas compris grand chose, il y a des références à de la mythologie, à des légendes à, évidemment du rapport aux autochtones et à l’envahisseur. Et puis ce personnage d’Antonio qui est peut-être la mort elle-même.
    Si jamais un ou une pro veut apporter un peu d’eau à mon moulin, qu’il ou qu’elle n’hésite pas.

    https://www.youtube.com/watch?v=x9WRAI3jTHs


    #critique_a_2_balles #Antonio_das_mortes #Glauber_rocha #1969 #cinéma_nuvo #cinéma #help

  • Linky ou l’arnaque
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=829

    D’abord, rendez-vous aux habitants de toute la cuvette, le samedi 30 avril, à 14 h, place Félix Poulat, à Grenoble, pour un rassemblement d’information et de refus du compteur Linky (voir l’invitation ci-dessous). Ce rassemblement est organisé par Grenoble anti-Linky, qui réunit pour la circonstance des opposants de toute la métropole grenobloise, afin de dénoncer le soutien des élus aux coups de force et mensonges d’ERDF. Il se passe dans toutes les communes de l’agglo ce qui se passe dans toutes les villes du pays. Un mouvement étonnamment vif et multiple de groupes et d’individus qui cherchent, s’informent, échangent, et refusent de s’en laisser conter face à la morgue des technocrates, élus et experts. Certains maires et conseillers municipaux partagent le refus des réfractaires. Devant cette (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/linky_finale_-_copie2.pdf


  • Time and Tide, Tsui Hark, 2000
    @unagi aide moi ! Ce film est scotchant et magnifique. Mais il va vite... J’ai adoré, j’ai rien compris. Ça me rappelle d’ailleurs une image de Simpson : https://www.youtube.com/watch?v=xjDa-_Vq51I

    Je crois comprendre d’où vient Park Chan-Wook...
    Pour essayer de vous dire, sur une phrase qu’il faut comprendre du genre « Jean-Michel décide de retrouver le tueur d’autostoppeuses en faisant lui-même et en se déguisant en femme » il y a une manière de nous faire comprendre ça en deux ou trois images du genre Jean-Michel entre dans une boutique on sait pas qu’est-ce que c’est que cette boutique et on voit dans la boutique discrétos une perruque blonde à vendre. L’image d’après Jean-Michel dans une voiture en train de se taper le chauffeur avec la perruque jetée dans la boue et juste une voix « c’était pas lui mais c’était bien quand même ».
    Bon là je raconte n’importe quoi mais je crois que vous comprenez le principe il faut être super attentif et revoir plusieurs fois le film. C’est pour ça que j’appelle unagi au secours pour me dire éventuellement que ce film n’est vraiment pas terrible et que j’ai cru des trucs qu’en fait non.
    #critique_qui_vaut_rien #time_and_tide #2000 #tsui_hark #cinema #park_chan-wook


  • Les sept samouraïs, Akira Kurosawa, 1954
    Aller youpi une anecdote ah oui ah oui ah oui. Emménagement à Rennes au mois de septembre dernier. Petit tour en ville et je tombe sur une jolie boutique d’affiches. Jolie mais pas tout à fait au jus. Je lui demande des affiches de collections et le gars a que dalle mais par contre il peut me vendre les avengers en A0...
    Enfin bref il a cette affiche que j’achète.
    Deuxième partie de l’anecdote : ma salle d’eau donne sur ma chambre par une double porte coulissante... Waou l’idée mortelle à condition d’avoir assez d’auxiliaires de vie pour rendre réel mes idées biscornues. On ferme la double porte on colle l’affiche en plein milieu et on découpe au milieu de haut en bas au niveau de la séparation des deux portes et on colle tout ça. Et pile poil, ça lui a coupé la bite à Mifune... Génial !

    Bon bref je regarde ce film avant hier que j’avais déjà vu il y a plusieurs années. En y réfléchissant je trouve ça quand même assez formidable. On est d’accord que Kurosawa est considéré aujourd’hui comme un grand réalisateur classique japonais pour les vrais gens, les gens qui bossent, les lycéens, et tous ceux qui ne sont pas particulièrement passionnés par le cinéma, Les sept samouraïs c’est d’abord un film en noir et blanc, de trois heures et quart et donc potentiellement mondialement chiant et foncièrement inintéressant. Mais voilà pour les intellos cinémateux et puis les autres aussi, c’est un grand film.
    On est d’accord j’exagère, je grossi la réalité en parlant des intellos cinémateux, en vérité il y a mille catégories et pareil pour les vrais gens. Mais bon il me semble que les intellos prout prout cinémateux ont quand même tendance à mépriser royalement les blockbuster, les films d’ados, les films d’action ou de SF ou tout ce que les vrais gens peuvent aller voir une fois par mois (vous savez les queues infinies devant les multiplexes le samedi, un samedi sur deux un film d’action pour faire plaisir au gars et un samedi sur deux une comédie romantique pour faire plaisir à la nana).
    Or, je jure à tous ceux et toutes celles qui ne l’ont pas vu et qui sont à priori rebutés par la longueur de ce film, que Les sept samouraïs est un film d’action-aventure il y a 30 ans ça aurait pu être Indiana Jones ou Star Wars encore un peu plus il y a longtemps. Il y a des chevaux, il y a des sabres y’a des morts des entrainements une histoire d’amour et tout ça.
    C’est vraiment énervant, j’ai envie de secouer des gars que j’ai croisé dans mes études et pour qui Kurosawa est respectable en leur disant que bordel que oui Les sept samouraïs c’est trop bien et puis c’est pas vraiment éloigné des films d’aujourd’hui pour lesquels ils n’accorderont même pas un regard sur l’affiche. En voyant le titre, en matant l’affiche ils disent « oui bon ça va on a compris... ».

    Et puis il y a autre chose aussi dans ce film (qui pour le coup n’est pas franchement dans des films d’aujourd’hui). Ce film est aussi une leçon. Et je suis pas du genre à dire ça. C’est une leçon de tous les sens possibles du mot éthique, morale. Pas la morale que je réprouve entièrement, pas celle dont Léo Ferré disait « ce qui est fatiguant dans la morale c’est que c’est toujours la morale des autres ! ».
    La bonté, l’abnégation, tous les exemples possibles pour nous la montrer. Putain de merde toutes les scènes sont là pour nous parler de ça. Toutes les nuances imaginables aussi. Je n’ai pas une très grande connaissance de la culture chrétienne mais il y a quelque chose dans ce film des évangiles mais au sens de mes grands parents, pas au sens de l’église.
    Quelque chose des évangiles mais bien sûr en plus trépidant...

    https://www.youtube.com/watch?v=TPDb1AV-aaw


    #critique_a_2_balles #Akira_Kurosawa #Les_Sept_samouraïs #1954 #action-aventure #Toshirô_Mifune #cinema


  • la vie d’O’Haru femme galante, Kenji Mizoguchi, 1952

    Bon voilà, c’est exactement ce que je disais à propos du fameux néoréalisme italien. On n’a jamais parlé de néoréalisme japonais, et pourtant regardez celui-là et vous verrez que filmer le réel et de laisser s’exprimer et ben c’est exactement ce qu’il y a dans ce film.
    En fait tout est une affaire de critiques qui savent trouver les bons mots aux bons moments et inventer des mouvements, des écoles alors que les pauv’ filmes, au départ y z’ont rien demandé.
    Le destin d’O’Haru est terrible et puis ça dure 2h10 histoire qu’on voit bien à quel point il est terrible. Et rien n’est un hasard, ce n’est pas une destinée, c’est la condition des femmes au Japon à cette époque là que je sais même pas quelle époque c’est. Vendue par son père à un empereur dont la femme est stérile pour faire un héritier. Jetée par l’empereur après avoir eu son héritier. Du coup retour chez la famille alors déshonorée qu’a la bonne idée de la vendre à une maison de passe etc. Et ça continue comme ça jusqu’à la fin avec une cerise sur le gâteau que je décide de ne pas raconter en espérant que certaines et certains d’entre vous trouvent ce film facile sur un site de streaming quelconque.
    Et c’est aussi exactement tout ce qu’on peut reprocher aux films de Kazan critiqué il y a deux semaines. Enfin bref, à côté Dancer in the dark c’est du pipi de chat.

    https://www.youtube.com/watch?v=k0_9Fz8E26g


    #critique_a_2_balles #la_vie_d'o'haru_femme_galante #Kenji_mizoguchi #1952 #cinéma #b&w #japon #mélo_qu'on_pleure_a_la_fin

    • C’est marrant que tu critique celui là, je l’ai vu il y a moins de deux semaines. Quel melo en effet, mais tellement que j’ai pas pleuré alors que je suis du genre à avoir la larme facile.
      Dans la foulé j’ai vu « la rue de la honte » que j’ai trouvé moins bien même si c’était interessant et plus léger. Et dans ma liste de films à voir j’ai « Les Contes de la lune vague après la pluie » qui m’attendent. J’avais trouvé ce réalisateur conseillé dans les films féministes sur le forum du site « le cinema est politique » http://www.lecinemaestpolitique.fr/forums/topic/films-series-et-autres-feministes

      Et en regardant la très longue filmographie de Mizoguchi
      il y a plein de films que j’ai envie de voire en particulier celui ci : « Les femmes sont fortes »
      et les titres sont très souvent centré sur des personnages féminins.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Kenji_Mizoguchi

      Merci pour ta critique

    • La pluie qui mouille je l’ai vu il y a quelques mois, il est très bien mais rien ne me touchait particulièrement à propos du féminisme. En y réfléchissant deux minutes je me dis que l’on va un petit peu vite à traiter des réalisateurs de féministes... Un peu rapide et un peu facile (surtout pour ce fameux site qui dit souvent n’importe quoi).
      Pour prendre des grands airs d’intellectuel prout prout, je dirais que l’aspect socio politique du cinéma est toujours à prendre en second lieu, ou même troisième. Analyser un message en fonction des représentations que délivre un film et en tirer des conclusions politiques comme le fait ce site ne mène pas à grand chose si on ne prend pas la peine de faire comme fait Marc Ferro et d’autres c’est-à-dire de mettre en lien avec un contexte historique et culturel pour en tirer des preuves de théorie plus vastes. Je ne me sens pas très clair, il est 10h26 et je viens de me lever après m’être tordu la cheville droite hier après-midi, mais j’essaie d’être plus précis.

      Lars Von Trier a été longtemps mon cinéaste préféré. Il est à peu près clair qu’à chacun de ses films Lars sacrifie une femme au sens parfois le plus barbare possible. Évidemment on peut dire très rapidement qu’il est un véritable salopard. Oui... Non... Peut-être que oui peut-être que non, moi je m’en fou. En revanche on peut tout à fait étudier l’importance de la figure féminine dans ses films. Ce qu’elle dit du monde et de l’aspiration créatrice de Lars. Il y a quelque chose qui passe par là chez lui.
      On peut faire ça aussi pour Tarantino et bien d’autres.
      Tout ceci n’empêche pas évidemment de toujours noter l’extraordinaire inégalité qu’il y a dans le milieu du cinéma où les nanas se retrouvent toujours à être scriptgirl et autres boulots très délimités. Pas de créatrice, pas d’auteure, pas de réalisatrice ou si peu.
      Heureusement pour le documentaire l’inégalité semble se réduire...

      Cela dit ce qu’il faut absolument voir de l’ami Zoguchi c’est ses films en couleur, une explosion incroyable. Un rouge... Non de Dieu, un rouge alala, et puis c’est rien à côté du jaune. Ah le jaune de Mizoguchi.
      #féministe #machisme #cinéma #Lars_von_Trier #Quentin_Tarantino #Marc_Ferro #analyse_filmique #le_cinéma_est_politique #j'ai_mal_au_pied

    • Désolé pour ton pied, j’espère pour toi qu’il va vite se détordre et surtout te laisser tranquille niveau douleur.

      Pour ce qui est du contexte socio-historique, je ne partage pas ton avis ni celui de ce Marc Ferro. Le cinéma existe depuis un peu plus d’un siècle, le féminisme historique depuis un peu plus de deux siècles, alors je ne voie aucun contexte socio-historique qui puisse excusé ou adoucir le sexisme d’un film. Et de toute façon je ne suis pas une universitaire qui fait une thèse et je ne m’intéresse pas à l’art pour lui même mais pour ce qu’il veux dire. Si je voie du sexisme dans un film même de 1895, c’est quant même moi qui regarde en 2016 qui suis attaqué en tant que femme et ca me blesse, ici et maintenant, quelque soit le contexte socio-historique dans lequel le film à été fait. Ca veux pas dire que je refuse de voire le film ou que je le trouverais fatalement mauvais, mais juste que le sexisme dans ce film je l’ai remarqué et je le mentionne au passage parce que pour moi c’est important de pas garder ca en moi dans le silence.

      Pour le site « le cinéma est politique » c’est pas vraiment le cinéma qui les interessent. Pour moi sur ce site le cinéma est un prétexte pour parler des discriminations (sexisme, ou hétéro centrisme, validisme, racisme, transphobie, grossophobie...) avec des exemple concrets connu par la plus part des gens. Parceque l’art et surtout l’art dominant, y compris le ciné, c’est de la propagande. La plus part des films critiqué sur le site n’ont pas un grand intérêt stylistique. Ca aurais pu être « la littérature est politique » ou la « BD est politique » ou « la pub est politique » pour moi ca n’aurais pas fait de grande difference. C’est ce qui dérange souvent les cinéphiles qui passent sur ce site. Le site cherche plutot à mettre en évidence des stéréotypes pour mieux les combattre. C’est d’ailleurs il me semble ce que tu as fait pour ta critique de Hasta la Vista. J’ai pas souvenir d’une analyse sur la forme, mais plutot un démontage du paternalisme validiste et du sexisme libéral qui suinte du film.

      En tout cas j’irais voire les films en couleur de Mizoguchi sur ton conseil. Bonne journée à toi, bonne remise en place de ton pied et vivement ta prochaine critique.

    • @mad_meg
      Je crois que ce débat est infini mais bon, comme c’est aussi assez passionnant et potentiellement une de mes raisons de vivre allons-y. Au moins un peu.
      Surtout sur ton premier paragraphe.
      Je ne parle pas d’"excuser", encore moins d’"adoucir". Je pense qu’il s’agit de voir d’abord qu’un film est fait par une certaine production, c’est-à-dire un pays ou une institution, un studio et que c’est dans ce contexte qu’un film utilise des représentations. Et parfois en effet et peut-être même toujours on peut parler, comme tu le fais, de "propagande".
      Je crois que l’éternelle question est : est-ce qu’on peut dire que le film est sexiste ou que le film est militant, bref que le film, en lui-même, a une opinion. Ca c’est vraiment très compliqué je crois qu’à priori la réponse est toujours non. Si un film est sexiste c’est toujours par et pour le système qui l’a vu naître. Je me rappelle du film Cruising qui a sa sortie a été un exemple odieux de films homophobes et qui petit à petit a été revendiqué par le milieu gay. Et des exemples il y en a pleins.
      C’est pour cela que je pense que le fait que la matière du cinéma soit le réel, je veux dire les choses qui se passent en vrai, rend un peu plus complexe la simple réduction à des phrases.
      Bref, on en cause.

      En revanche, ma mère par exemple ne supporte pas des scènes de viole. Et je sais qu’il n’y a pas que ma mère. Comme tu le dis, un film fait parfois du mal, je veux dire on le voit et on a mal. Et je ne trouve absolument rien d’illégitime à reprocher à ce film des images qui nous font du mal. Et ce même si on reconnait le talent d’un ou d’une cinéaste ou même la qualité du film. En partant de cette facilité du cinéma (toujours ce cinéma fait par des hommes) à mettre en scènes des viols on peut bien sûr noter et reprocher de prendre à la légère et sous l’argument de la soi-disant indépendance de l’art des scènes qui ont comme référents directs des actes injustes et fréquemment commis. Du genre le viol.
      Au sujet du site du cinéma qu’est politique, je ne le lis pas régulièrement mais il me semble que plusieurs critiques se trompent, même en s’interrogeant sur les représentations. En écrivant la critique d’ Hasta la vista j’ai vraiment pris grand soin d’expliquer ce que je reprochais au film, à savoir une manière de dire : “la réalité est comme ça”. En occurrence c’est un peu facile d’analyser ce film car, justement il y a relativement peu de films avec des handis. Il est donc simple d’accuser le film de faire des règles.
      Toujours le même problème : dans un film, un personnage fait des choses horribles, est-ce le personnage qui est facho ou est-ce le film ? On en finit pas.

      #cinéma #cinéma_et_signification

    • Pour les représentation de viol au cinéma, c’est pas une question de prendre à la légère, ca va plus loin que cela. Les films diffusent, propagent et maintiennent la #culture_du_viol de manière industrielle.
      Ces films ont un impacte sur les personnes qui les regardent et leur transmettent des valeurs morales. Ces films valident (ou pas selon les films) un ensemble de stéréotypes nocifs pour les femmes et les personnes victimes de viol.

      Que certains films très sexistes, ou très homophobes ou très racistes soient récupérés ou détournés par les femmes ou personnes homosexuelles ou les personnes racisées ne change absolument pas le fait que ces films restent racistes, sexistes ou homophobes. « L’attaque de la femme de 50 pieds » est toujours un film misogyne, même si les féministes l’ont détourné pour montrer le ridicule des masculinistes.

      Pour ton exemple de personnage facho, je veux bien que certains cas (très rare) soient difficiles à définir, mais généralement il y a des indicateurs qui permettent de savoir si le film est à la gloire de ce personnage fasciste ou si il le désapprouve.

    • Oui bien sûr @mad_meg , une semaine après ta réponse j’ai encore envie d’en discuter. Après ton message je repensais aux films de Gaspar Noé. Et évidemment en particulier à irréversible ... et je me demandais ce que tu en disais. La scène de viol est longue et absolument insupportable. Gaspar cherche à la rendre insupportable pour tout le monde. Au cinéma, je voyais des dizaines de personne sortir et d’autres vomir. Je devais avoir 19 ans et je me rappelle me sentir coupable de n’être pas sorti. Ce n’est que plus tard que j’ai assumé mon plein plaisir a voir des films indéfendables mais c’est une autre histoire puisque ce film là est défendable.
      Je me disais : qu’est-ce qui est le plus paternaliste et réactionnaire, qu’est-ce qui est le plus immoral (toujours au sens de la moral saine) ? mettre une scène de viol dans son film comme il le fait, insupportable et en plein coeur du sujet de son film, ou bien comme très très très souvent utiliser l’acte de viol comme un élément scénaristique anodin, comme élément déclencheur de la quête du héros ou opposant à sa destiné mais toujours en ne s’y intéressant qu’à peine, ni à cet acte ni à la victime. En tout cas pour moi, c’est ça qui m’énerve le plus.

    • J’ai pas vu The Victim, je vais voir si je le trouve.

      Pour Gaspard Noé j’avais été très choqué par le visionnage de Carne et Seul contre tous qui m’ont beaucoup marqué et pour Irréversible je me souviens assez mal du film. Je l’ai pas vu au cinéma et j’ai probablement du passé la scène du viol (ce que je fait parfois si je suis trop mal à cause de ce type de scène). J’ai pas vu d’autres films de Gaspard Noé pas que j’aime pas ses films (je sais pas si j’aime ou pas à vrai dire) mais c’est que je suis pas souvent d’attaque pour me faire malmené comme il le fait de son publique. Ca me fait pensé à « La venus noire » d’Abdellatif Kechiche qui m’a laissé ce souvenir de vouloir poussé le publique à la nausée. Ce film m’avais pas mal fait m’interroger sur plein de sujets mais personne que je connais ne l’a vu et du coup j’ai personne pour en discuter :) Il dure 3h et il est éprouvant, répétitif, long, je ne le conseil pas.

      Ensuite par rapport à ta question sur la morale, comme tu le présente je suis d’accord avec toi. Mais je suis pas sur que le viol soit au cœur du sujet du film de Gaspard Noé. Dans mon souvenir il a un point de vue machiste (androcentré et viriliste) qui tourne autour de la notion d’honneur masculin bafoué et de vengeances entre mâles sérieusement testostéronés. Et puis voire un viol pendant 10 minutes de plan séquence n’apprend rien sur le viol, peut être que ca parle de plan-séquence au final. En plus il cumule pas mal de clichés sur « le viol parfait », cad parking la nuit, viol avec violence et une arme. Je pense que Irréversible ne sort pas de la catégorie des films qui ont « utiliser l’acte de viol comme un élément scénaristique anodin, comme élément déclencheur de la quête du héros ou opposant à sa destiné mais toujours en ne s’y intéressant qu’à peine, ni à cet acte ni à la victime. »

      Je dit pas qu’il ne faut pas voire Gaspard Noé, ou ne pas l’apprécié. Il y a des films parfaitement misogynes que j’arrive pourtant à apprécié. C’est comme d’apprécié une chose pour certains aspects et pas d’autres. Je ne suis pas cinéphile comme tu l’es @unvalide dans le sens que je m’intéresse assez peu à la forme, au contexte, même si j’apprécie quant c’est bien fait. Je prend le cinéma comme si on me racontais une histoire et j’ai toujours bien aimé commenter d’un point de vue politique les histoires qu’on me raconte. C’est aussi un bon outils pour comprendre les stéréotype dans lesquels on baigne. Et puis d’autre part il y a les problèmes de récurrence du point de vue dominant.
      J’arrête là pour ce soir mais le sujet n’est pas clos !

      ps- ce matin sur le site cinémaestpolitique il y a ce commentaire auquel j’adhere et qui explique pas mal les enjeux d’une analyse politique des films : http://www.lecinemaestpolitique.fr/sexisme-et-images-une-etude-d-observation/#comment-266307

  • Le #marxisme entre #science et #utopie
    https://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2016/04/11/le-marxisme-entre-science-et-utopie

    La vulgate marxiste oppose, selon la formule, #socialisme utopique et #socialisme_scientifique. L’utopie n’aurait rien à faire avec la science ; les grands systèmes de Saint Simon, de Thomas More ou de Fourier auraient été à tout jamais dépassés par … Continue reading →

    #LUTTES #critique #leninisme #marx #pensé_critique #stalinisme


  • sœurs de glace, Matthew Hastings, 2004
    Déjà, rien qu’en voyant l’affiche on se doute peut-être que ce n’est pas le meilleur film du monde.
    Un teen movie de sous-catégorie horreur mais comme c’est un teen movie, si c’est horreur, c’est automatiquement horreur comédie. En revanche c’est canadien (pas québecois hein !) Et c’est peut-être pour ça qu’il y a plusieurs choses pas tout-à-fait comme d’habitude, pas tout-à-fait convenu, légèrement décalé que finalement je me dis, à tort, « Putain c’est vachement bien comme film ».
    Non parce que, je suis tellement habitué, gavé de grosses merdes intergalactiques toujours pareilles, qui respectent point par point des schémas, d’une médiocrité sans fond, réactionnaires au final (si par exemple vous demandez au rédacteur du « le cinéma est politique ») qu’au moindre pas de côté, mon cœur est emballé d’un vent de liberté merveilleux qui me fait jurer que ce film est « pas mal du tout ».
    En l’occurrence : des ados niaiseux se rendent compte que les nanas toutes blondes et trop bonnes qui les draguent sont en fait des extraterrestres qui, au moment de coucher avec eux, il y a plein de tentacules qui sortent de leur ventre et qui pénètrent la victime à poil par la bouche pour la congeler et puis elles vont tenter de détruire l’humanité et tout ça. Ca c’est les trois premiers quarts d’heure. « Oh non j’avais dit que je regardais ces films là en accéléré ». Sauf que finalement le meilleur ami gros et puceau qui essaie de se taper une des blondasses extraterrestres depuis le début du film hérite d’une déclaration d’amour de la dite blondasse. Elle est vraiment amoureuse, et lui aussi et même si il sait que faire l’amour avec elle est mortel, il est prêt à y aller. Qu’elle ponde à l’intérieur de lui, ça lui va, il assume.
    Finalement il meurt, mais il assume. Et le héros ados crétins gentillet se transforme en gros barbare exterminateur d’extraterrestre blonde avec une putain de scène de torture au chalumeau au deux tiers du film. Je n’en revient pas.
    Et voilà c’est tout ce que j’avais à écrire.

    https://www.youtube.com/watch?v=zvJvRH1IG9k&nohtml5=False

    #soeurs_de_glace #critique_a_2_balles #matthew_hastings #horreur #2004 #cinema #teen_movie #extraterrestre


  • Le fils de Chucky, Don Mancini, 2004
    Je sais que lorsqu’on n’aime pas beaucoup les films d’horreur, que même on dédaigne joyeusement tout ce qui s’apparente à une affiche comme ça on ne sait pas ce que c’est que ce truc : Chucky.
    Alors comme d’habitude, je vous raconte pour moi. Je devais avoir 9 ou 10 ans, et à cette époque je passais toujours quelques sessions d’hiver à l’hôpital. Et dans le service pédiatrie de Périgueux, à l’époque parce qu’aujourd’hui y’a jamais le temps, les aides-soignantes se pliaient en 4 pour me trouver une télé avec un magnétoscope. C’est à ces occasions que j’ai vu les Gremlins mais ça j’en ai déjà parlé. Et le premier Chucky.
    C’est simple : un gangster et tueur et tout ça est coincé par la police et son pote vaudou lui explique comment posséder une poupée pour éviter d’aller en prison. Il fait sa formule et se transforme en une gentille poupée. La poupée est achetée et offert à une petite fille. Et voilà, il va tuer toute la famille. C’est un vrai de vrai film d’horreur avec aucune aspiration de comédie. Ca m’a absolument horrifié et j’ai eu très très peur pendant très très longtemps. Alors vas savoir pourquoi depuis cette date je n’ai pu m’empêcher de voir tous les films d’horreur qui me passaient sous la main. Je ne sais pas.
    Je n’ai pas vu toute la série mais je sais qu’il y a eu un 2 un 3 un 4 etc.
    Progressivement Chucky est devenu une grosse comédie d’humour noir. A 18 ans je me suis poilé devant la fiancée de Chucky.
    Et là, l’autre jour : le fils.
    Alors c’est pas merveilleux, mais ça on s’en doute. Et pour parler de film comme ça il ne faut pas parler de cinéma il faut juste raconter l’histoire et on comprend tout. Comme ça, ceux et celles qui vont aimer le savent tout de suite, et les allergiques au teen movie d’horreur ridicule le savent aussi.
    Une poupée toute gentille a des dilemmes existentiels incroyables. Elle vient d’où, qui sont ses parents, etc.
    Elle tombe sur une émission de télé pourrie avec un ventriloque qui fait causer Chucky et sa fiancée. C’est que depuis le film d’avant ils sont inanimés, il faut dire la formule pour qu’ils reviennent à la vie. Bref, la poupée gentille les retrouve, voit un pauvre médaillon qui traine avec des mots bizarres en latin, il dit la formule et Chucky et la fiancée reviennent à la vie.
    Il leur annonce qu’il est leur enfant.
    Chucky lui dit « ah oui, tu es mon fils » et sa fiancée dit : « Bah non du con tu ne vois pas que c’est une fille ? » voila, ça c’est le dilemme de tout le film, la pauvre poupée enfant de Chucky et de sa copine dont j’ai oublié le prénom ne sait pas si elle est un homme ou une femme.
    Après plusieurs meurtres, elle décide : « elle sera les deux à la fois » alors elle se déguise en travesti du genre plus trash tu meurs et elle en profite pour assumer aussi ses tendances familiales à savoir éventrer tout ce qui passe.
    Et puis il y a aussi Redman, le gros rappeur noir qui sert à rien mais il est là et c’est très drôle.

    https://www.youtube.com/watch?v=VcFf6sR5XPk

    #critique_a_2_balles #le_fils_de_Chucky #2004 #Don_mancini #chucky #cinema #horreur

    • T’as au moins une cliente pour ce genre de films par ici :)
      Je croie avoir vu un Chucky quant j’étais ado mais c’etait probablement pas le premier car c’etait assez comique dans mon souvenir.
      Dans le genre poupée tueuses plus récent j’avais trouvé « Dead Silence » assez efficace.
      Au passage j’ai trouvé une petite collection de films d’horreurs avec des poupées qui vont m’inspirer pour mes prochaines acquisitions.
      https://www.youtube.com/watch?v=FZvSqou0HBY


      Il y a du #nanar qui semble bien savoureux dans cette liste !!

      –—

      Contrairement à toi, j’ai plutot vu des films récents et pas forcement vu les classiques du genre.
      Dans les films d’horreurs récents qui m’ont bien plus, j’ai vraiment bien aimé « Oculus » de Mike Flanagan et dont le premier film « Absentia » est bien aussi. J’ai découvert récemment Ben Wheatley avec « A field in England » qui je pense pourrais te plaire vu que tu semble avoir des gouts assez variés, c’est très étrange c’est possible que tu déteste. Après avoir vu « A field in England » j’ai regardé « Sightseers » et « Kill List » du même réal et c’était cool aussi, plus facile d’accès que « A field in England » alors je te conseil plutot de commencer par un des deux derniers.
      Un petit film financé par crowdfunding que j’ai trouvé pas mal du tout « Starry Eyes ».
      Un autre qui date de quelques années, petit budget mais bien horrifique, « The Ruins »
      "Triangle" est pas mal aussi... « The Conjuring » ca fait peur et « Mister Babadook » aussi.

      Un qui est amusant à regarder si tu visionne les films sur un ordinateur. « unfriended » qui doit être très mauvais si tu le regarde au ciné ou à la tv. C’est pas vraiment effrayant mais l’expérience d’immersion est fun. Tout le film est vu à travers un écran de PC.

      J’en ai encore plein à conseillé mais je pense que j’en ai mis beaucoup trop déjà :)

      Il me reste plus qu’a chopper les Chucky et tous ces films de poupées tueuses. Bonne soirée et merci pour la critique à 2 balles.

  • Un cadavre domine la société, le cadavre du travail. Toutes les puissances du monde se sont liguées pour défendre cette domination : le pape et la Banque mondiale, Tony Blair et Jörg Haider, les syndicats et les patrons, les écologistes d’Allemagne et les socialistes de France. Tous n’ont qu’un mot à la bouche : travail, travail, travail !
    Qui n’a pas désappris à penser comprend sans difficulté le caractère insensé de cette attitude. Car ce n’est pas une crise passagère que connaît la société dominée par le travail : la société se heurte à sa limite absolue. Par suite de la révolution micro-informatique, la production de richesse s’est toujours davantage décrochée de la force de travail humaine - à une échelle que seule la science-fiction aurait pu concevoir voilà quelques décennies. Personne ne peut affirmer sérieusement que ce processus puisse encore être bloqué, voire inversé. Au XXIe siècle, la vente de la marchandise-force de travail est assurée d’avoir autant de succès qu’en a eu la vente de diligences au XXe siècle. Mais, dans cette société, celui qui ne peut pas vendre sa force de travail est « superflu » et se trouve jeté à la décharge sociale. http://infokiosques.net/lire.php?id_article=27
    #loi_travail #manifeste #manifestation #mobilisation #grève #temps_de_travail #salaire #code_du_travail #loi #chômage #licenciement

    • On disait la même chose quand la machine à vapeur s’est répandue dans le textile, tuant l’emploi à l’époque. Il y a eu des révoltes contre cette mécanisation.
      Peut-être que la technologie numérique va définitivement réduire le nombre de ceux qui auront un emploi, peut-être que non, qu’après une phase de transition d’autres sources d’emploi vont apparaitre. Reste à savoir la durée de l’éventuelle phase de transition ...

      Je crois pour ma part que les besoins de services sont considérables (par exemple dans la santé et dans la prise en charge des malades et des personnes dépendantes). L’emploi dépend donc en réalité de la répartition des ressources.

      Si on récupérait les milliards de la fraude fiscale des plus riches et des multinationales, on pourrait rémunérer un grand nombre d’activités utiles.

  • Que peut la littérature ?
    http://www.larevuedesressources.org/que-peut-la-litterature,2918.html

    Je n’aime pas les rencontres d’écrivains. Je hais les signatures. Je ne mets jamais les pieds au Salon du livre où les écrivains jouent le même rôle que les vaches au salon de l’agriculture. Je n’investis la littérature d’aucune vertu et ne prête à l’écriture aucun mystère, et encore moins une mystique. Écrire est, à mes yeux, un geste artisanal que rien ne distingue du geste du plombier qui débouche une bonde, du cordonnier qui recolle une semelle, ou de la cuisinière qui épluche une gousse d’ail. [...] Je (...)

    #Interventions

    / #France, #Critique, Mohamed Kacimi, #Colloque, #2016, #Clermont-Ferrand, #Littérature_et_Cuisines, #Catherine_Milkovitch-Rioux, #Marie_Rouanet, #Liliane_Giraudon, Philippe (...)

    #_Mohamed_Kacimi #Philippe_Grand
    http://www.larevuedesressources.org/IMG/pdf/LAC-2016_Programme.pdf

  • Matrix review
    https://etienne.depar.is/a-ecrit/post/2016/01/23/Matrix-review

    Encore un #film que j’ai du voir trop jeune1 pour en saisir tout l’intérêt. J’aimerais revenir aujourd’hui sur Matrix (le 1) que j’ai revu récemment. Je pense que d’un point de vu général, beaucoup est déjà disponible du point de vue de l’analyse concernant ce film et cet univers. C’est pourquoi je vais surtout revenir ici sur mon point de vue de simple spectateur. Pour comprendre mon étonnement lors de ce second visionnage, quelque chose comme dix ou quinze ans plus tard, il faut d’abord savoir que le souvenir que j’en avais gardé était assez éloigné de ce que j’ai redécouvert. Pour moi, Matrix était un film de SF classique, dans un univers minimaliste et peu décrit. Mon opinion avait été forgée de telle manière qu’au moment de la sortie des suites je m’étais élevé contre, pensant que rien ne pouvait (...)

    #Culture #cinéma #critique #culture

  • Sur le capitalisme et l’exploitation minière, et sur le rôle (très peu utile) de l’inspection du travail, par Anselm Jappe

    « L’exploitation minière et la recherche de l’illimité », par Anselm Jappe
    http://www.palim-psao.fr/2016/04/l-exploitation-miniere-et-la-recherche-de-l-illimite-par-anselm-jappe.htm

    Des inspecteurs du travail honnêtes, il y en a même aujourd’hui. La société capitaliste n’est pas monolithique, aujourd’hui pas plus que dans l’Angleterre décrite par Marx. Elle envoie des hommes dans des mines, après elle fait des lois pour les protéger, puis elle ferme les yeux sur les violations de cette législation et pour finir elle envoie des inspecteurs pour constater ces violations, mais sans leur permettre de faire rien d’autre que rassembler une documentation qui peut-être servira à quelqu’un d’autre…

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