• Les Allemandes devront avouer si leur enfant est né d’une relation extraconjugale - LCI
    http://www.lci.fr/international/allemagne-les-meres-devront-avouer-si-leur-enfant-est-ne-d-une-relation-extracon

    En cas de refus, elles pourraient être sanctionnées. Le ministère de la Justice a annoncé, ce lundi, que l’Allemagne allait introduire une loi contraignant les femmes à avouer à leur conjoint contestant leur paternité le nom du #géniteur d’un enfant né d’une relation extraconjugale. Le but ? Que celui-ci participe aux #frais_d’entretien.

    Ce projet de loi doit être adopté mercredi en conseil des ministres, avant d’être soumis au Parlement, selon le ministre Heiko Mass. En vertu de ce texte, un homme contestant sa #paternité pourra contraindre sa partenaire à dévoiler le nom du ou des amants fréquentés au moment de la conception d’un enfant et ainsi établir qui est le père biologique, indique l’AFP.

    #femmes #mères

  • Un projet de loi prévoit de contraindre les mères allemandes à révéler l’identité du père de leur bébé si celui-ci est né d’une relation extraconjugale. 29 août 2016
    http://www.lessentiel.lu/fr/news/europe/story/Les-mamans-infideles-devront-dire-la-verite-22385610

    L’Allemagne va introduire une loi pour contraindre les femmes à avouer à leur conjoint contestant leur paternité le nom du géniteur d’un enfant né d’une relation extraconjugale afin qu’il participe aux frais d’entretien de celui-ci, a annoncé lundi le ministre de la Justice. Un projet de loi dans ce sens doit être adopté mercredi en conseil des ministres, avant d’être soumis au Parlement, selon le ministre Heiko Mass.
    En vertu de ce texte, un homme contestant sa paternité pourra contraindre sa partenaire à dévoiler le nom du ou des amants fréquentés au moment de la conception d’un enfant et ainsi établir qui est le père biologique. « Nous voulons assurer davantage de droits et de moyens de recours légaux aux ’faux pères’ », a expliqué le ministre, « la mère ne doit pouvoir garder le silence que s’il y a des raisons très sérieuses de ne pas identifier le père biologique ».
    Les époux trompés pourront, selon ce texte, exiger un remboursement des frais d’entretien de l’enfant auprès de son géniteur sur un période allant jusqu’à deux ans. Le ministre n’a pas dans l’immédiat précisé quelle sanction pourrait viser une femme refusant de révéler l’identité du père biologique de son enfant. Il n’a pas non plus communiqué de chiffres permettant d’évaluer le nombre des famille concernées.

    • C’est impressionnant de voire comme les petits problèmes financiers des dominants sont vite pris en considération par l’institution. C’est claire que les enfants adultères faussement attribué à des hommes, c’est un problème sociale gravissime et urgentissime.

      Voici encore un nouveau moyen légal pour les hommes de bloquer les procédures de divorce en réclamant des test ADN humiliants à leur ex-compagne et de leur faire vivre un enfer en toute légalité.

      #masculinisme #domination_masculine

    • C’est un acte très grave contre les femmes. Et contre les enfants dont elle peut déstabiliser les liens familiaux.
      Un des rares pouvoir que les femmes ont toujours eu, c’est de pouvoir « désigner le père » de son enfant.

      Et cette loi porte aussi au pinacle les liens du sang, la génétique. Comme si une filiation basée sur des tests ADN était plus légitime que la filiation basée sur la volonté de la femme (ou une part de hasard ;-) ) et l’histoire affective qui en découle.

      Vous imaginez si cette loi était rétroactive et que des pères inquiets soient nombreux à vouloir vérifier la filiation génétique de leurs enfants ... il va y avoir quelques situations dramatiques.

      C’est vraiment une loi d’extrême droite. L’état doit tout contrôler, jusqu’au secret des alcôves.

      Le fond de l’air est décidément brun.

    • @touti C’est un de ces multiples projets politiques qu’on sort au moment des vacances d’été pour se faire remarquer. Peu importe si c’est utile ou pas et dans l’intérêt de qui on a voté (ou envisage de voter) la loi en question.

      Je ne suis pas spécialiste de la question, mais d’après ce que j’ai compris on ne peut actuellement pas obliger une femme à révéler le nom du père biologique d’un enfant. Il faut savoir qu’en Allemagne tu es automatiquement considéré comme père d’un enfant si tu es mariée à la mère et si tu n’engages pas de procédure juridique contre.

      Ceci pose un problème pour des hommes qui découvrent (on ignore leur nombre et situations précises) qui ont dépensé de l’argent pour un enfant qui n’est pas le leur et qui voudraient récupérer cet argent.

      Ils ne peuvent pas réclamer à l’enfant les sommes injustement payées. La mère n’étant pas le/la bénéficiare ne leur remboursera rien non plus. Ils sont alors obligés à s’adresser au véritable père biologique de l’enfant, chose impossible si la mère n’accepte pas de l’identifier.

      Je me demande si cette loi tiendra debout une fois qu’une mère se défendra sérieusement contre l’obligation de révéler un père biologique. Peu importe de ce que dira la nouvelle loi, un juge sera toujours obligé d’évaluer le poids des intérêts de la mère, de l’enfant, du père biologique, de l’ex-père et des autres personnes touchées par la révélation (ou non) du nom du père biologique.

      Après il restera toujours la question de la pratiquabilité - si la mère dit quelle ne sait pas, si elle dit qu’elle a couché avec x hommes dont des étranger vivant on ne sait pas où etc. On pourrait passer une journée entière à imaginer des cas où cette loi montre à quel point elle est absurde.

      Je ne sais d’ailleurs pas si on a prévu des sanctions pour les méres qui restent muettes. Il se peut qu’on ait oublié ce paragraphe.

      Finalement on découvre que c’est un projet de lois de village qui n’a aucun sens dans une société urbaine moderne. Je crois qu’on l’a mis au monde pour épater la galerie et on ne sait toujours pas si on arrivera à faire payer pour ses handicaps les pères illégitimes de la pauvre loi .

      #wtf

    • @aude_v

      C’est un truc pour comptables masculinistes, ce truc : la paternité n’est pas un truc biologique mais social, c’est une relation.

      Effectivement. Mon sentiment est qu’on nous prépare un coup vache dans le cadre du grand rollback réactionnaire qui va encore fausser les rapports entre les sexes. Ce développement a fait face pour la première fois après la découverte du SIDA au début des années 1980 quand on en a fait une maladie de pédés, de pervers de tout genre et de femmes infidèles. A vomir.

  • « Nos corps, nos choix »
    http://www.franceculture.fr/emissions/womens-power-les-nouveaux-feminismes/nos-corps-nos-choix


    Women’s power : les nouveaux féminismes

    L’épisode d’aujourd’hui

    En 2016, avorter est encore difficile et tabou. Les féministes poursuivent donc leurs luttes pour défendre le droit à disposer de leurs corps. Dans un même temps, de plus en plus de militantes souhaitent faire de la #maternité, de la #grossesse et de l’#accouchement des questions féministes.

    #IVG #avortement #femmes #féminisme

    celui d’hier https://seenthis.net/messages/517899

  • Etre mère et prostituée au Mali

    Halo jaune sur cercle rouge. Il est minuit au bar de l’autogare et la lueur de l’enseigne peine à attirer les clients. Pourtant elles sont là, les « filles de Sikasso ». Assises contre le mur à attendre derrière la palissade qui défend leur intimité. La lune n’éclaire pas sous l’auvent de tôle. On ne les distingue dans l’obscurité qu’à leur visage bleu, ébloui par l’écran de leur téléphone. Pianotant avec une frénésie adolescente. Si le néon de l’enseigne ne suffit pas, c’est à coup de SMS qu’elles appâteront ces phalènes de clients.

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/08/18/sabine-et-evelyne-prostituees-a-sikasso-au-mali_4984375_3212.html

    #prostitution #Mali #femmes #maternité

  • Le taux de #mortalité maternelle aux Etats-Unis en hausse de 27 pour cent depuis 2000
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/aou2016/mort-a11.shtml

    Les dernières recherches de suivi des décès maternels font suite à des rapports de déclin dans la #santé de la grande majorité des Américains, entre autres une hausse du taux de mortalité dû à la toxicomanie et au #suicide, et un fort écart dans l’espérance de vie des personnes aux échelons de revenus inférieurs par rapport aux échelons supérieurs.

    Une cause majeure de l’augmentation des décès maternels aux États-Unis est, selon les chercheurs d’Obstetrics & Gynécology, l’augmentation du nombre de maladies chroniques chez les #femmes. Il y a trois décennies, la plupart des décès maternels pouvaient être attribués à des hémorragies mortelles (à l’accouchement), à des troubles de l’hypertension induits par la #grossesse, à des infections en salle d’accouchement et à des complications dues à l’anesthésie.

    Les femmes enceintes aux États-Unis sont maintenant beaucoup plus susceptibles de mourir en raison de conditions préexistantes telles que les maladies cardiaques ou le diabète, qui sont plus fréquents chez les femmes à faible revenu. Les maladies cardio-vasculaires et la cardiomyopathie (liée à l’affaiblissement du tissu du muscle cardiaque) représentent plus d’un quart de tous les décès liés à la grossesse, comme le rapporte le site Web « Vox.com. » Les maladies cardio-vasculaires représentaient moins de 10 pour cent des décès maternels il y a 30 ans.

    Un nouveau rapport de la CDC montre qu’en 2014, plus de 50 pour cent des femmes étaient en surpoids ou obèses avant de devenir enceintes. Être en surpoids ou obèse pendant la grossesse est en ligne avec l’épidémie générale d’obésité aux États-Unis. Si les chercheurs ont trouvé que ces problèmes étaient communs à toutes les couches socio-économiques, l’#obésité est fortement associée à la #pauvreté, au manque d’accès à des aliments nutritifs et au stress dû aux conditions de vie.

    #maternité

  • Le retour de la mère parfaite
    http://www.lemonde.fr/m-perso/article/2016/05/27/le-retour-de-la-mere-parfaite_4927830_4497916.html

    En réaction au bonheur maternel étalé sur les réseaux sociaux, de nombreuses campagnes imaginées par des mères de famille ont incité les instagrammeuses à poster des photos de leurs « vraies vies ». Avec #Loveyourlines (« aimez vos vergetures ») ou #takebackpostpartum (« reprise après accouchement »), les femmes célèbrent les traces qu’ont laissées les grossesses sur leur corps. Sous le mot-clé #WomenIRL (« Femmes dans la vraie vie »), elles racontent les nuits éprouvantes, la fatigue, l’inquiétude, le couple fragilisé.

    Ce mot-clé inventé en 2015 par le mensuel américain Real Simple a été plébiscité par les mères : le compte #WomenIRL enregistre plus de 150 000 abonnés, et plus de 50 000 photos ont été postées sur Instagram. Des enfants qui piquent des crises au supermarché, des lits d’adultes envahis par des petits poneys, des croquettes de poisson surgelées ou des steaks trop cuits servis pour le dîner, etc.

    • Les réseaux sociaux ne sont qu’un amplificateur d’une tendance longue qui est celle de la course la super normalité, un moyen comme un autre de se sentir moins merdique et de pouvoir se défouler sur ceux qui sont présentés comme moins normaux.
      J’ai passé la semaine chez une amie d’enfance. Toutes les deux, nous avions des enfances anormales, mais la différence, c’est qu’en grandissant, j’ai eu l’occasion de fréquenter de l’intérieur les familles normales.

      Donc elle est restée dans l’idée qu’elle était moins bien que les autres dont elle ne voyait, finalement, que la vitrine que l’on donne à voir au monde.
      Quand les familles reçoivent, elles s’efforcent de maintenir l’illusion le temps du passage de l’invité, mais comme, finalement, mon anormalité m’a toujours rendue sensible aux dissonances et que mon comportement facilite une forme de mise en confiance et relâchement de la super-norme, à l’arrivée, j’ai pu constater in vivo que la normalité, c’est quand même un concept vachement fumeux et que la plupart des familles cachent des cadavres de mammouth dans le placard.

      C’est d’ailleurs à cause de cette expérience d’alien insider que j’ai fini par penser que la famille n’était peut-être pas une grande idée et sûrement pas le lieu de la joie, du bonheur et de la sécurité (même si j’ai déjà croisé des familles où ça a l’air de vraiment bien se passer et où je n’ai pas perçu de membres toxiques ou, en tout cas, de capables de pourrir l’ensemble !).

      Au final, j’ai l’impression d’avoir ôté un gros poids à mon amie d’enfance en lui confirmant que sa famille s’en sortait plutôt mieux que la plupart de celles que j’ai déjà pu croiser, non pas en étant plus normale ou à l’abri des merdes, mais en les affrontant sans faux-semblants et en en parlant toutes ensembles (elle n’a eu que des filles !).

  • (1) Le regret d’être mère, ultime tabou - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2016/07/10/le-regret-d-etre-mere-ultime-tabou_1465328

    Le message est clair : une vraie femme est une mère heureuse. « Sauf que ces femmes se sont pliées à ce qu’on attendait d’elles. Cela interroge les injonctions sociales à la maternité et les représentations de la femme, qui ont peu évolué », poursuit la chercheure qui déplore cependant que ce soit une « énième enquête dont les hommes sont exclus » : « La question des enfants est renvoyée aux seules femmes, les hommes disparaissent du raisonnement, et ne se mettent pas non plus dans le débat. »

  • Le chant des batailles désertées
    Par Lola Lafon

    « Contester c’est dire ça ne va pas, je ne suis pas d’accord. Résister, c’est se charger de supprimer ce qui ne va pas ».(Ulrike Meinhof)

    Une lutte en est-elle encore une quand elle tremble de désigner des adversaires ? Comment combattre ce avec quoi on marche main dans la main ?Il faudrait commencer par consentir à déplaire, à fâcher. Oser être désagréable, folle même. Se méfier de cette sagesse qui gagne depuis quelques années, comme une paresse de fin d’après-midi d’hiver, cette fausse insolence adolescente, où, joyeusement turbulente, on se tait sitôt rappelées à l’ordre. Il faudrait ne pas avoir peur de faire peur. Et se souvenir de la bagarre. Celle qui fait le corps moite, les joues trop rouges et les cheveux en l’air. La bagarre aux mains sales. Il faudrait se souvenir qu’elle ne sera sûrement pas télévisée et que si elle l’est, c’est que la chorégraphie est réglée d’avance, et que rien, aucun faux mouvement nesurviendra.Entre le « féminisme MAIS » des médias (féministe mais hétéro, mais jolie, mais pas trop), et celui qui s’enterre majestueusement dans les musées ou soirées tendances, libérer les corps flirte de plus en plus avec l’eden sage d’un corps libéral. Trash ou légaliste, le féminisme se cherche frénétiquement une place (et l’a trouvée…), alors qu’il s’agissait peut-être de se vouloir fièrement en-dehors de toute place offerte.

    #féminisme

    • Le corps du combat

      A peine libéré d’une sexualité normée et moralisée, notre corps est entré dans l’ère du libérable obligatoire. Libérable de sa graisse, de traits jugés inégaux, à plastifier, de névroses le traversant ou d’ovaires paresseux. Et voilà chacune penchée sur son « soi », le massant d’huiles essentielles et guettant religieusement la provenance des nourritures proposées à ses entrailles et différents orifices et s’employant anxieusement à lui procurer un nombre suffisant d’orgasmes, à ce corps en « fonctionnement-production » maximal, signe extérieur d’équilibre obligatoire. Car il s’agit avant tout d’être épanouie, nouveau dogme qui semble interdire le désordre quel qu’il soit. A notre chevet, nous voilà devenues nos propres nourrissons.

      #sexualité #productivisme #libéralisme

    • Une maison de chair qui sent le renfermé

      Pouvoir enfin débattre du genre, de la prostitution et avoir un accès déculpabilisé à la pornographie, tout ça a un instant semblé créer de nouveaux(elles) êtres désentravé(e)s, loin d’un féminisme plus victimaire. Mais…Subversives, les femmes qui commentent inlassablement leur sexe, leur désir, comme enfermées dans une maison de chair, autophage, bientôt ? Sous des apparences joyeusement trash, revoilà l’injonction éternelle faite aux femmes de retourner à leur corps, au-dedans… Me voilà remise à ma place, enfermée face à mon sexe, cette place qui a toujours été la nôtre, où les femmes sont attendues et contenues, cette maison trop chaude : l’intime. La radicalité féministe aujourd’hui semble tourner presqu’uniquement autour de ce qu’on fait, ou pas, à et avec son corps.Et quand il relève la tête de son corps, le féminisme, il fait quoi ?Il demande à l’Empire de lui faire une place, en marge ou bien au centre.

    • Place de choix ou choix de la place.

      Le corps des femmes semble n’avoir aucune autre alternative que de toujours s’en remettre à un Empire. Empire-état, patriarcal, qui nous protègerait de ses lois, ou le dernier en date, l’Empire scientifique qui s’empare de nos corps comme de textes morcelables. Enfin, l’Empire total, celui qui contient tous les autres, dans lequel, du moment qu’on les paye, tous les choix sont égaux et possibles. Empire où il faut jouir de ce qu’on a ou voudrait avoir, jouir « illimité », du téléphone jusqu’au sex-toy, les yeux fermés. Pourvu que ça consomme.

      #patriarcat #objectivation

    • La « c’est mon choix » idéologie.

      Cette « c’est mon choix idéologie » envahit les blogs, les romans et les essais. Faisant de nous des sujets-corps, isolées les unes des autres, toujours représentées par notre parole, le sacro saint témoignage. On exacerbe le parcours personnel, l’individue. C’est mon choix, je suis libre de. Et on s’égaye de ces nouvelles possibilités, tout trouvera sa place dans la vitrine du « c’est mon choix », ce supermarché des idées : vendre son cerveau-travail à un Manager, ou son vagin-travail sur le net, ou encore écarter ses jambes devant la science, qui a fait de la peur du manque d’enfant un marché sans fin, encore et encore du ventre, merveilleux marché autour des femmes, blanches (au sens politique), bien entendu. Aux Autres, non-blanches, la même science propose la stérilisation, voire le féminicide en Inde ou en Chine.

      #choix #dépolitiastion
      Voire aussi sur la question du choix dans le féminisme : https://seenthis.net/messages/507144

    • « Consommons-nous les uns les autres. »

      Si un moment, le droit de faire ce qu’on veut de son sexe a failli ressembler à un idéal libertaire, là, on est très loin d’un anticonformisme insolent. Les mots employés par ceux et celles qui disent« capitaliser sur leur sexe » sont étonnamment proches des mots de ceux qui prostituent leur cerveau à un quelconque marché. On « gère » sa « carrière », on vend du service. Avec le réalisme pragmatique d’un DRH, on prône une liberté empreinte d’une odeur de défaite absolue, dans l’enclos inquestionnable du systèmemarchand.Du corps libéré à libéral, ou, comment, en voulant faire la peau du moralisme, on s’assoupit et trébuche dans les bras du capitalisme, ravi.Et dans une torpeur toute légaliste, le féminisme emboîte le pas à l’écologie molle remplie de belles images tristes de gentils animaux disparus, et à cette grande fable du capitalisme à visage humain, vert et équitable, et s’inscrit parfaitement dans l’époque sagement biologique de l’obéissance indiscutée. Et la parité, réclamée à grands cris jusque dans l’Elysée, n’est qu’un autre aspect du même manque de fougue. Vouloir reproduire le même monde, mais au féminin, sans jamais le questionner, ce monde…Si la place médiatique est offerte à ces féminismes, c’est peut-être qu’ils caressent bien gentiment, chacun à leur façon, le patriarcapitalisme.

      #parité #capitalisme

    • Cyber-Pétain

      Capitalisme, patriarcat, que de gros mots qu’on n’ose plus brandir sous peine d’être « dépassées ».Et pourtant : le paysage sent sévèrement le moisi. Voilà, entre autres, le grand retour pétainiste à la valeur maternité, avec ces innombrables interviews de stars se terminant par : mon plus beau rôle, c’est maman. Comme pour se faire pardonner de la place arrachée socialement aux hommes, et toujours revenir à leur ventre, ce passeport pour la norme. On est passées d’ « un enfant si je veux » dans les années 70, à « un enfant est mon plus beau rôle », et tout ça s’accommode très bien de « un enfant à tout prix ». Ou comment les partisans de la technologie du ventre des femmes rejoignent l’instrumentalisation et la glorification du ventre maternant.

      #maternité

    • La pâleur du féminisme

      Alors, aux blanches, le choix des débats et mouvances, et aux Autres, non-blanches, noires, arabes, d’Europe de l’Est, tziganes et autres précaires, comme on dit quand on n’ose plus dire pauvres, à elles, on laissera le combat laborieux : emprunter (et le verbe emprunter là prend tout son sens) l’espace qui leur reste et la rue hétéro-normée sans se faire haranguer, juger pour un morceau de tissu en trop ou en moins, que celui-ci dévoile des cuisses ou couvre des cheveux.Sortir de chez soi, de l’intime, parfois de son pays et arriver en France. Se confronter au post colonialisme décomplexé et insouciant, à la violence administrative et policière quotidienne. A ces femmes là, aussi, nos Invisibles, tous les travaux de « service », à elles de s’occuper des corps blancs à garder, nettoyer, à branler. Pas le choix. Et ces Autres n’ont pas souvent droit aux attentions des féministes, si peu nombreuses à défendre les sans papières, par exemple, étouffées dans les charters et violées en rétention.A l’image de la France en 2010, le féminisme oublie la bagarre…Parce que sans doute, la bagarre, ça n’est pas très féminin ?

      #féministes_blanches #intersectionnalité

    • Je ne renoncerai pas à ma part de violence.

      Les femmes tentées par la radicalité se confrontent à un territoire toujours pensé au masculin. Récemment, dans l’affaire des « anarcho-autonomes » de Tarnac, les intellectuels de gauche et de droite ont tous commenté, fascinés, la figure virile du héros emprisonné, Julien Coupat, tandis qu’Yldune Lévy, également emprisonnée pour les mêmes raisons, ne fut pas l’héroïne de son histoire, mais systématiquement décrite comme la « compagne de », perdant ainsi toute identité d’une volonté politiquepropre.De Florence Rey, devenue une icône rock bien malgré elle, à Nathalie Ménigon et Joëlle Aubron (membres d’Action Directe), toutes ont été systématiquement décrites comme aveuglées par l’amour, suivant (le cerveau) un homme. On les place d’emblée dans l’affectif et le psychologique, hors du politique. Comme si l’engagement armé des femmes était impensable, pas « naturel », une femme étant « faite pour » donner la vie et pas la mort.

      #invisibilisation_des_femmes #effacement_des_femmes #machos_de_gauche #manarchisme

    • Voleuses de feu

      Je crois qu’il est grand temps de ressortir les petites sœurs crado et pas montrables du féminisme. Ces sorcières acrobates ou enfants sauvages, Voltairine de Cleyre anarchiste et féministe du XIX è pour qui le « mariage était une mauvaise action », les Rote Zora, ces femmes autonomes, qui en Allemagne de 1977 à 1995 attaquèrent à l’explosif le Tribunal opposé à l’avortement et incendièrent une cathédrale, entre autres. Ces collectifs de filles en France qui organisent des marches de nuit « pour ne plus se faire marcher dessus le jour », les Mujeres Creando en Bolivie, et le Pink Gang en Inde, ces « intouchables » en sari rose, armées de bâtons qui s’attaquent aux violeurs et aux policiers refusant d’enregistrer leurs plaintes. Qu’on reparle de toutes celles qui, à différentes époques, solidaires des femmes les plus précaires, ont mis des bombes dans des usines et pillé les grandes surfaces pour tout remettre, libre et gratuit, dans les rues. Qu’on fasse connaître celles qui, réunies en black blocs dans les manifestations, mettent le feu autour des prisons de femmes, un peu de lumière pour briser l’isolement. Sous les capuches noires, elles sont nombreuses, même si ce genre d’action est toujours taxé de « viril ». La casse et la destruction de biens symboliques ne pouvant être le fait de femmes…

      #sorcières

    • « Il est temps de passer de la nausée au vomissement » (Mujeres Creando)

      Je ne sais pas ce qu’est le féminisme mais ce que je sais, c’est que s’il s’agit de prendre ma part d’un système qui me détruit et m’enrage, je n’en suis pas. S’il s’agit de rester ce trou consommant et conso-aimable, saturé d’ordres et ouvert à toutes les obéissances « tendances », je n’en suis peut-être pas. Je veux bien décliner de nouveaux genres, mais pas des genres d’aliénations, je ne veux pas la place, ni les salaires de ces hommes dont je souhaite profondément l’éradication sociale, ni prendre part à toute cette nausée, même conjuguée au féminin. Je ne me satisferai pas de voir mon cerveau avalé par mon vagin. Je ne réclame aucun droits à cet état, parce qu’en demander quelques uns, c’est admettre qu’on ne les aura pas tous.Il nous faudra bien réapprendre la colère, apprendre à rendre les coups aux sexistes de droite qui ressemblent tant aux sexistes de gauche, voire les donner en premier si besoin est. Les femmes continuent d’être marchandées, happées, pesées, fouillées, jaugées, violées par des hommes, aussi bien blancs que non-blancs, derrière les portes closes des beaux appartements bourgeois aussi bien que dans les banlieues.Ilnous faudra reprendre par la main celles-là, invisibles, qui, sur le bord, nous regardent de trop loin. Réapprendre la bagarre ensemble, celle qui fait transpirer, et répandre la joie explosive de nos fêtes impolies. Conspirons, volons, sabotons, rejoignons nous en bandes dans la nuit pour détruire ceux qui nous détruisent, redevenons des bandites fiévreuses, des enfants acharnées à ne pas rester là où on nous pose.L’époque est dure aux voleuses de feu…Alors il nous faudra bien redevenir impitoyables, et, sans rien céder de nos vies ou de nos corps, saturer chaque atome de plaisirs vagabonds, sans jamais en payer aucun prix.

    • Bibliographie
      Voltairine De Cleyre : « D’espoir et de raison, écrits d’une insoumise »
      LuxHistoire et communiqués des Rote Zora : « En Catimini ».
      Fanny Bugnon : « Quand le militantisme fait le choix des armes : Les femmes d’Action Directe et les médias. »
      Offensive Libertaire N°=24 : « Un autre genre d’aliénation » (Anita Bomba)
      Charlie Devilliers : « Les femmes et la lutte armée »

    • Chouette digression au texte d’ouverture -Le chant des batailles désertées- par Lola Lafon . Et la bibliographie de @mad_meg qui m’a replongé dans ma collection d’OLS et le
      N°24 cité en référence. Les numéros OLS c/o Mille Bâbords sont téléchargeables, en particulier les exemplaires épuisés, comme le N°4 par exemple : http://offensiverevue.wordpress.com/2015/02/02/offensive-4
      et sur Ulrike Meinhof : http://www.pontcerq.fr/livres/ulrike-meinhof-68-76-rfa

    • Arf. Dommage que j’ai pas le temps de rentrer dans les détails :(
      – déjà placer sous théorie queer ces différents auteurs, je trouve ça assez suspect (Haraway est queer comme un morceau de fromage mais bon). Ce qui est vrai pour les un.es n’est pas vrai pour les autr.e.s
      – sur le cyberf, #Haraway et #Preciado (plutôt que Testo Junky - assez d’accord sur les critiques, même si je n’ai pas ce fétichisme de « la nature » vs les adjuvants chimiques/techniques — je conseille le livre sur Playboy, Pornotopie, beaucoup plus lisible et vraiment intéressant), il n’y a pas — selon moi — matière à jeter tout le bébé avec l’eau du bain — surtout que le Cyborg Manifesto d’Haraway est un micro texte par rapport à tout ce qu’elle a écrit par la suite et qui s’éloigne progressivement de ce vieux manifesto.

      En attendant le lien direct vers offensive n°4 https://offensiverevue.files.wordpress.com/2015/02/offensive4.pdf

  • Faire des #enfants avant 35 ans : une injonction sexiste malgré la réalité biologique - le Plus
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/890976-faire-des-enfants-avant-35-ans-une-injonction-sexiste-malgr

    À mon sens, cette thématique de l’âge de limite de la #procréation pour les #femmes, s’exerçant comme une sorte de memento mori qui s’adresserait à nos ovaires, est l’expression de l’injonction à la #maternité comme réalisation de soi qu’est censée accomplir une femme. Une femme normale, équilibrée, en contact avec sa féminité, en contact avec la #société, ayant trouvé l’accomplissement de soi matériel autant qu’affectif, s’emploie à gravir une dernière marche sur le chemin de sa réalisation en tant que femme : devenir mère.

    #patriarcat
    Dans un tel contexte injonctif, on comprend bien pourquoi il ne paraît pas comme relevant d’une certaine rigueur scientifique que d’actualiser les données statistiques dont la médecine se sert pour dire aux femmes de ne pas oublier de faire des enfants.

  • Manifeste – Maternités féministes
    https://maternitesfeministes.wordpress.com/manifeste

    La #maternité, dans le #féminisme mainstream (le féminisme majoritaire, celui des principales associations et des féministes médiatiques), est vue comme une sorte de « tout ou rien », une réalité monolithique qui porte en elle deux vérités absolues qui s’opposent, les deux aussi aliénantes et porteuses d’injonctions : être mère c’est génial, être mère c’est réducteur, être mère c’est magique, être mère c’est une prison, être mère c’est un moteur, être mère c’est un frein…

    Aucune de ces affirmations n’est entièrement vraie ni entièrement fausse, car être mère c’est peut-être un peu tout ça à la fois. Ça dépend des femmes. Des moments. Du contexte. Des parcours.

  • Une journaliste qui a déclaré ne pas vouloir d’enfant, sous protection d’un garde du corps | Sans Compromis
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.wordpress.com/2015/11/28/une-journaliste-qui-a-declare-ne-pas-vouloir-denfant-sous-protection-dun-garde-du-corps

    C’est cette peur de céder pour quelqu’un et de mettre de côté ses propres désirs qui l’a poussée à vouloir se faire ligaturer les trompes. Mais là encore, la pression a été forte et les médecins n’ont eu de cesse de lui mettre des bâtons dans les roues. Certains lui ont menti, disant qu’elle était trop jeune alors qu’il n’y a pas de limite d’âge au Royaume-Uni pour se faire stériliser. D’autres ont fait en sorte qu’elle se décourage, lui disant qu’aucun chirurgien n’était disponible pour pratiquer cette intervention, l’obligeant à s’adresser à un autre établissement.

    #stérilisation #injonction #reproduction #corps_des_femmes

  • La #violence_contre_les_femmes est un problème politique
    Relevé sur twitter (https://twitter.com/feeskellepeut/status/669426422814015488 et suivants)

    25 novembre, anniversaire pour toutes celles qui ont tout perdu et pire encore à cause d’un enfoiré qui avait LE DROIT pour lui.
    on va vous demander de parler, non qu’on ait l’intention de changer quoi que ce soit à la règle commune qui permet ça, mais pour faire peur à toutes les autres, qu’elles sachent bien pourquoi elles ont intérêt à fermer leur gueule (mais en vous plaignant, bien entendu)
    allez les copines on y va on déballe, ils adorent tellement nos malheurs, faut pas brimer le public, et puis certains en vivent, hein.
    amère, moi ? oh penses tu. j’ai eu tellement d’’aide. tellement. je suis si reconnaissante. à mon chien moi aussi.
    c’est fou le nombre de femmes maltraitées qui doivent leur vie à leur chien. et dont le chien est d’ailleurs le seul pote restant, au final.
    ça non plus c’est pas politique je suppose. on a du juste être trop connes pour se défendre correctement et se faire aider, hein.
    bisous si toi aussi tu as signé un amiable tellement amiable que t’avais 125 euros de ressources par mois et monsieur 3500.
    ce qui est notifié sur ton jugement mais n’a pas une seconde mis la puce à l’oreille du jaf parce que hey, amiable. \o/
    câlin si toi aussi 5 ans après on te chie à la gueule parce que t’as pas « reconstruit ta vie » assez bien avec ces si bonnes bases. \o/
    si en prime on te traite de cancer social bouffeur d’allocs et de mère indigne au passage parce qu’il a tjrs le droit de nuire aux gosses
    si toi aussi t’as perdu tout ton entourage parce que c’est pas politique c’est pas un pb de droit DONC ça n’arrive qu’’aux connes/folles parce que « yadézaides » et que donc si tu t’en es mal tirée c’est que t’es RESTEE conne/folle. donc on va s’abstenir de te garder en contact.
    si toi aussi le 25.11 c’est l’anniversaire de ta mort sociale pure et simple, de ton entrée dans la survie définitive, keur sur toa coupine.
    ça va j’ai bien mérité ma cacahuète des braves apitoyés qui feront rien changeront rien ? ou y’en faut plus ?
    non mais jdemande pare que d’habitude il faut aussi que je dise comment j’ai pas accès au #logement décent, aux #soins, etc
    Auj les membres du gvt porteront un ruban blanc pour dire non aux violences faites aux femmes.
    Les meufs j’espère que vous êtes rassurées

    je me sens direct d’humeur à adopter un mâle dominant à temps plein, tiens. #rassuréegrave
    nous c’est ruban blanc, donc ? c’est bien c’est jouli ça rappelle la virginité, la colombe la bonne victime innocente. BRAVO.
    c’est pas politique on te dit. c’est pas circonstanciel. c’est une connasse victime (bien blanche la colombe) et un monstre. hop.
    Ô ironie c’est le même jour que celui des catherinettes, odieuse tradition pour se moquer des femmes de 25 ans sans proprio légal.
    le blanc, la virginitay, on disait.

    c’est le jour de rappeler que si ce’st pas que les meufs cis het en attendant c’est 80% des meufs cis het violentées par des mecs cis het au sein d’un putain de couple cis het et en général à l’arrivée de l’enfant dudit couple cis het MAIS CEST TJRS PAS POLITIQUE
    et c’est pas social non plus. et ça n’a aucun rapport avec les structures du droit commun du couple NON PLUS, hein
    aucun rapport avec la grossesse et sa sanction sociale/professionnelle, aucun rapport avec LE FRIC qu’on PERD en congé mater
    aucun rapport avec le congé parental et son indemnisation RIDICULE qui nous fout EN DEPENDANCE ECONOMIQUE
    aucun rapport avec le fait qu’une femelle avec un petit même un con de lion sait que c’est celle qu’il bouffera le plus facilement
    aucun putain de rapport avec les modes de garde INSUFFISANTS ce qui nous OBLIGE à lâcher nos tafs et DEPENDRE d’un mec qui ensuite ABUSE de son POUVOIR ECONOMIQUE aucun rapport avec le fait qu’une fois PRECARISEES COMME CA PAR LA #SOCIETE on est COINCEES
    aucun rapport avec l’absence TOTALE de soutien logistique et financier pour PARTIR ou au moins REEQUILIBRER le pouvoir dans le #couple
    non penses tu on est juste connes et ils sont juste monstrueux, dors bien sur tes deux oreilles toi tu risques rien ma poule.
    et puis tiens, on s’en remet, hein. partir avec RIEN, une valise, deux jouets, les papiers, en EXIL, fuir, on s’en remet ! allons !
    c’est tellement génial d’avoir réussi à partir, hein ? dis donc tu vas pas te plaindre d’avoir tout perdu, ho
    et toi si tu devais faire une valise ma chérie, une seule valise, pour partir avec tes enfants, t’emmènerais quoi ? mH ?
    combien de fois tu t’es dit toi « ha non ce souvenir là il a été perdu c’est vrai » en pensant à une lettre qui t’aurait réchauffé le coeur ?
    combien de fois t’as répondu à ton gamin « ha non ça on l’a pas emmené ptète que papa l’a » ?

    (c’est tous les jours l’extrême violence, l’enfer, la solitude, tenir, reconstruire en partant de rien, en prendre plein la gueule partout
    se faire emmerder parce que chômage -hahaha, lol-, parce que ci parce que ça, et entendre cette horreur trop souvent : « tu l’avais CHOISI »)
    ce « tu l’avais choisi » je l’entends dès que j’ouvre la bouche. parlez qu’ils disent. sauf que si tu parles on te répond ça.
    et je sais pas si t’as la queue d’une idée de la VIOLENCE de cette toute petite phrase.
    si tu parles on te répond cette horreur là et si tu parles pas on te juge barge parce que hey, c’est quoi ste meuf avec ste vie sérieux ?
    il n’y a PAS de vie après la violence conjugale.
    il n’y a PAS d’après la #violence_conjugale. elle ne s’arrête PAS. jamais. la société toute entière la poursuit.
    mais chaque 25 novembre je pourrai gentiment me rappeler ce qui m’a été fait, l’impuissance, la souffrance, l’enfer, le pourquoi.
    et chaque 25 novembre je pourrai contempler l’apitoiement du monde bourgeois qui fait les règle qui organisent tout ça.

    le lol c’est qu’on est QUE 2 millions de mères isolées c’est te dire le pourcentage de joyeuses survivantes ayant réussi à fuir....
    mais du coup comme on est PEU tavu ça prouve bien qu’on est des cassosses graves connes barges etc et que c’est pas un truc social/politique
    c’est pas beau une bonne infinite loop comme ça ? moi jtrouve ça beau. vachement bien foutu. franchement bravo changez rien.

    « parlez » disent -ils aux victimes genre c’est parler qui va changer ta vie. laule. nope. tellement pas. ça va juste empirer les choses même
    1 personne te croit
    2 personne te croit
    3 quand on te croit on peut rien pour toi
    en plus quand on te croit on veut surtout rien avoir à foutre dans un truc glauque qui fait peur et tu fais PEUR, meuf
    du coup on va pas te fréquenter parce que on sait pas si ton ex va pas nous dézinguer la gueule, nous harceler, nous espionner (pas faux)
    on va pas te loger parce que qu’est ce qui nous dit que ça va pas péter un jour qu’il va pas venir tout casser que va pas yavoir des merdes
    des plaintes du voisinage si ça gueule etc (pas faux non plus)
    on va pas t’embaucher parce qu’’entre toi et tes mioches traumas merci le cassosse qui va chialer nimporte quand hein (pas improbable)
    personne viendra te voir parce que et si jamais c’est un jour de visite et qu’IL est là ho ? (absolument possible anéfé)

    les enfants ne doivent pas savoir, et un papa c’est toujours un mec bien, dis donc, ça n’a rien à voir avec ton mari (oui c’est le mm mec)
    d’ailleurs tu devras pas non plus dire aux #enfants pourquoi ils ont tout perdu et fui. bah non. l’aura du papa ma chérie (bonne chance)
    c’est très important pour toi de parler ça va aider tout le monde à te mettre à part du monde des humains
    en revanche c’est très important de rien dire aux enfants qu’ils aient l’impression d’être normaux (avec une mère anormale, donc)
    et tu auras la gentillesse de faire ça en les élevant bien, silteplé, qu’ils deviennent pas comme leur père. huhuhu. COURAGE MA PUCE.

    #psychiatrisation
    #féminisme #femmes #mères #maternité #maltraitance #divorce #précarisation #emploi #guerre_aux_pauvres #patriarcat
    #vie_intérieure

    • https://twitter.com/feeskellepeut/status/669501985356447745

      est ce que tu vois le lien entre temps partiels imposés et salaire en moyenne 20% inférieur et DEPENDANCE ECONOMIQUE/ POUVOIR ? mh ?
      est ce que tu vois le lien entre congé mater payé 80% congé parental payé 500 euros et DEPENDANCE ECONOMIQUE/ POUVOIR ? mh ?
      tu vois le lien entre pas de place en crèche nounou qui coute ton smic et congé parental obligatoire ET DONC DEPENDANCE ECONOMIQUE/POUVOIR ?
      est ce que tu fais un mini lien, intellectuellement, entre POUVOIR et VIOLENCE ? mh ?
      on fait on fait ? appel à la JUSTICE ? oh yeah ! injonction à déposer plainte, bonjour, tu nous manquais.
      et là bien sûr AUCUN BIAIS économique.

      oh. wait.

      lol
      du coup vois tu le problème est totalement psy et ce qu’il faut c’est bien évidemment nous faire PARLER, bien entendu (non)
      non le problème est totalement matériel, les conditions d’exercice du pouvoir sont prédéfinies socialement et environ 80% des conjoints peuvent décider, si ce n’est à tout moment au moins au moment de la naissance d’un enfant, de le convertir en violence. ça ne tient qu’à EUX. et toi bichette tu pèses pas lourd dans la décision. voilà voilà.
      tu peux avoir toute la self esteem (laule) que tu veux tu peux être grande gueule ou soumise tu peux bien secouer tes poings rageurs à partir du moment où t’es coincée à la maison avec un machin de 3 kilos à soigner protéger et zéro thune ou quasi t’es baisée. la suite ne dépend absolument pas de toi. gentille ou pas conciliante ou pas le pouvoir est entre ses mains à lui c’est SOCIAL POLITIQUE et absolument pas personnel. tous les couples s’engueulent tous les couples vacillent à l’arrivée du chiard qui prive de sommeil tous les couples voient leur pouvoir économique diminuer à l’arrivée du gnôme aussi, le pouvoir est entre les mêmes mains dans 80% des cas (voire 100%si on tient compte du fait que toutes les mères sont épuisées physiquement et au bord du #burn-out à la naissance). de même, SANS gamin, il est FACILE de partir. beaucoup plus facile. ton cul une valise un train une copine. c’est justement parce que sans gamin le pouvoir est PLUS EQUILIBRE MIEUX REPARTI que la majorité des violences se déclarent A la naissance du 1er si la nana est assez précaire pour qu’un seul suffise à la déstabiliser, du 2eme dans les autres cas.

    • https://twitter.com/feeskellepeut/status/669511367607611392

      ceci étant donc : scoop ultime 2k15 les violences viennent du POUVOIR et ce n’est qu’une question D ARGENT. ce qui en milieu capitaliste est fort étonnant houlala. dans le genre étonnant tu pourras aussi constater que la proportions de femmes agressées dans les transports en commun est INFERIEURE à la proportion de femmes agressées dans une limousine particulière avec chauffeur. BICHETTE.
      d’une manière tout aussi étonnante la proportion de femmes violentées en milieu professionnelles est dépendante de la position hiérarchique. ainsi dis donc les femmes ministres se prennent sensiblement moins de mains au cul que les femmes ouvrières.

      les VELOS en ville pouvaient ne pas correspondre aux besoins de sécurité des femmes dans l’espace urbain. de même que l’extinction des éclairages publics la nuit. CAY TRES COMPLIQUAY LE REEL TAVU FAUT DES ETUDES. habon les hommes violents agressent plus facilement si ils sont aidés par la pénombre qui permet effet de surprise + diff d’identification ? cay OUF. ce serait comme dire que les maris violents cèdent + facilement à leurs envies quand ils savent que leur nana peut pas se barrer.
      cay INCROYABLE limite on croirait qu’ils passent à l’acte PARCE QU ILS PEUVENT, dis. du coup pour éviter qu’ils ne le fassent il faudrait qu’ils NE PUISSENT PAS. oui mais non hey tavu ça coûte va voir un psy plutôt.
      éventuellement PAYER les femmes correctement PAYER le #travail_reproductif ça POURRAIT éviter bcp de passages à la violence éventuellement des VRAIES AIDES au divorce des VRAIES AIDES aux mères isolées ça pourrait calmer les mecs aussi
      éventuellement c’est parce qu’ils savent qu’on n’a rien à gagner à se tirer qu’ils montent en charge et se lâchent. EVENTUELLEMENT.

    • Rappel de quelques données sur les violences conjugales (/ !\ concernent les couples hétéros).
      1. 1 femme/10 en France subit des violences conjugales. Moins de 10% portent plainte. 20% ne se confient même à personne.
      2. Au moment du contact avec des services d’aide, plus de 70% des femmes violentées vivent toujours avec leur conjoint.
      3. Jusqu’à 35% des femmes consultant aux urgences présentent des symptômes dus aux violences ; 2% sont identifiées « victimes »
      4. Au 3919, 86% des violences rapportées sont des violences psychologiques (statistiques 2014).
      5. Autres formes-> viol. verbales:75%, physiques:70%, sexuelles (sous-déclarées):6.4%, économiques:23 %, administratives:2%.
      6. 43% des victimes appelant le 3919 déclarent des conséquences sociales aux violences conjugales (notamment isolement).
      7. Chez les femmes victimes de violences, le risque de tentative de suicide est multiplié par 25 (/population générale).
      8. 52 à 72% des femmes hospitalisées en psychiatrie et 64% adressées à un psychiatre sont victimes de violences.
      9. 58% des victimes de violences développent Syndrome de stress post-traumatique (SSPT). Jusqu’à 80% si violences sexuelles.
      10. Alors qu’avec une prise en charge adaptée, 80% des femmes victimes déclarent une nette amélioration de leur santé psy.
      11. Violences conjugales coûtent 2 à 3 milliards d’euros chaque année en France (soins, arrêts de travail, précarité, etc.)
      12. 40% des violences conjugales ont débuté pendant la grossesse. Beaucoup s’agravent lors de grossesse ou naissance.
      13. Plus d’1 mère sur 10 subissant des violences conjugales peut identifier de l’angoisse chez son(ses) enfant(s) témoin(s).
      14. 60% des enfants témoins (donc victimes) de violences conjugales développent un Syndrome de stress post-trauma (SSPT).
      15. 35% des 6-12ans exposés à la violence conjugale connaissent des tbles importants (problèmes d’adaptation ou dépression).
      16. 20-25% des enfants vivant dans de la violence conjugale subissent de la violence directe de la part du conjoint violent.
      17. Or, 42% des femmes victimes de violences conjugales vivent avec des enfants de moins de 6 ans.
      18. Une grande majorité des conjoints violents obtient pourtant un droit de visite voire garde alternée sur ses enfants.
      19. Dans 70% de ces cas, les F disent être maintenues sous emprise de l’ex par attaques indirectes utilisant les enfants.
      20. Risques pour ces enfants grandissant en insécurité : trbles de l’humeur ou du comportement, reproduction de la violence.
      21. Risque de suicide x20. 50% de jeunes délinquants grandi dans violence. 60% des H violents grandi dans viol. conjugale.
      22. Avec PEC adaptée durant enfance ou adolescence, prenant en compte trauma des violences, 65% ne déclarent aucun trouble.
      23. Aucun statut de victime pour ces enfants. Moins de 10% des pères étant conjoints violents ont droit de visite restreint.
      24. Parmi les plaintes pour violences conjugales, 10% environ arrivent devant tribunal. Une minorité aboutit à condamnation.
      25. A titre de comparaison : aux USA la violence conjugale est d’abord une affaire pénale. En France, d’abord psycho-sociale.

      (relevé sur twitter https://twitter.com/VanilleCitron/status/707120638142627840 )

  • Travail reproductif et oppression des mères isolées (suite)
    Relevé sur twitter : https://twitter.com/feeskellepeut/status/655732240207519744 et suivants

    la notion de #travail_reproductif n’aura pas percé à temps il faudra inventer un autre concept, c’est tout.
    « travail d’humain » ce serait pas mal. ou « travail de la vie ». un truc comme ça qui définira l’ensemble de ce qui n’est pas pour le moment
    considéré comme une dépense ni de ressources ni d’#argent ni d’énergie alors que justement ce n’est que ça.
    ce qu’on appelait #sécurité_sociale c’était juste la prise en charge collective de ce monceau de travail et de coûts mais bon.
    c’était déjà pas à la hauteur en plus. on avait inventé les #allocations_familiales par exemple pour aider à assumer le coût de la #reproduction
    je sais pas si t’imagines le coût REEL d’un gamin mais les allocs c’est JUSTE 125 euros par mois à partir du deuxième, quoi.
    on n’a même pas eu le temps de dire que c’était pas assez que déjà faut entendre qu’on fait les gamins POUR cette aumône --
    on n’a pas eu le temps de dire que l’#apl était trop basse pour soutenir l’accès au #logement des plus pauvres que déjà on la perd O.O
    et qui a servi de cible à toute cette merde intellectuelle qui à terme brise le peu de #solidarité qu’on avait réussi à établir ?
    les divorcées. les #mères célibataires. ces traîtresses à l’ordre du capital et du nom du père.
    c’est pas nouveau ça fait des siècles que tout le monde cogne sur les « enfants illégitimes » et leurs génitrices « impures »
    ça a toujours été comme ça. les filles mères. les veuves, un peu moins mal vues mais tout autant dans la merde. les divorcées.
    on nous a toujours reproché la même chose : nos enfants. demande à un raciste il te dira pareil sur les étrangers. « ils font trop d’enfants »
    ça a toujours été LE point care où il y avait une lacune et où on attaquait non pas sur des solutions mais sur des culpabilisations dégueu
    je crois pas que le trip ait changé au fil des siècles. les pauvres on leur reproche essentiellement de se reproduire
    parce que c’est facile ça les maintient pauvres et justement comme on en a besoin pour faire du bon larbin...voilà.
    on parlait travail reproductif pour attirer l’attention sur ce mécanisme là qu’il aurait fallu enrayer mais bon. tant pis.
    maintenant qu’il est établi que les mères sont des merdes, que la reproduction n’est pas un travail ni un coût mais juste une faute...
    ça va pouvoir gentiment se répandre au reste du domaine de l’humain, le #handicap la #maladie la #vieillesse seront des fautes aussi
    le #chômage en est déjà une, on va pas le compter ^^ (et comme toutes les autres « fautes » ce n’en est pas une on le subit)
    à terme tous les maigres acquis vont sauter, petite consolation : les mères ne seront plus les seules fautives désignées
    au moins on aura des copains au pays des fautifs ce sera plus juste la reproduction le problème.
    tu mangeras un jour peut être un platane pleine gueule et toi aussi tu seras un méchant qu’avait qu’à pas. ou juste tu vieilliras. fallépa^^
    on fera des échanges et des comparaisons comme les taulards
    « et toi kestafé de mal pour arriver là ? »
    « un gosse »
    « un cancer »
    « 75 ans »
    c’est cool on pourra redécouvrir le concept de sécu et la re fabriquer tavu. ça fait un peu poison rouge mais bon. on assume.
    oui tiens gestion de l’enfance un truc que vous avez pas repéré c’est les nouveaux rythmes scolaires
    doucement mais sûrement privatiser le travail reproductif et réserver sa délégation à ceux qui peuvent se la payer
    de ça aussi les mères ont essayé de vous parler mais vous étiez très occupés à leur chier dessus...
    on pourra étendre ce truc à d’autres activités impondérables de gestion des improductifs. genre changer les horaires des hostos de jour
    décider que l’accueil de jour ferme à 15h et qu’après c’est culture (c’est bien la culture, non ?), et l’année suivante rendre ça payant
    les familles obligées de récupérer leur vieux/malade/handi pourront pas se plaindre, c’est passé crème pour l’enfance.
    voilà comment en tapant prioritairement sur la reproduction (l’enfance, donc) on arrive à taper sur tout le reste derrière.
    là on est bien, on tape dur sur les mères, les nouveau horaires scolaires sont super excluants pour le boulot (déjà que les anciens...)
    et on entend déjà les premières accusations de privilège-daronnes sur le travail du dimanche en prime. on va morfler bien.
    80% des patrons foutent direct le cv à la benne quand ils voient que c’est une femme avec des gosses, on n’a aucun relais ils le savent
    mais socialement on va arriver à dire que les mères sont des planquées. isolée paupérisée désignée à l’opprobre : paie ta planque.
    ça va remonter jusqu’aux autres après. au final tout ce qui a une charge vivante coûteuse nécessiteuse sera considéré comme privilégié
    c’est juste un peu le monde à l’envers à part ça tout va bien.
    mais politiquement c’est malin, en effet. culpabiliser pour des impondérables humains c’est pratique. c’est des impondérables. lol
    ça me fout bien en vrac de voir que ça passe crème pr tout le monde et qu’on peut taper sur les plus affaiblis PAR DES CHOSES IMPONDERABLES

    #école #éducation #care
    #critique_de_la_valeur #guerre_aux_pauvres #femmes #patriarcat
    http://seenthis.net/messages/378617#message407092
    et lien avec http://seenthis.net/messages/383423 cc @chezsoi

    • le fait qu’il n’y ait aucune opposition à cette destruction méthodique de la sécu qui condamne des gens (bah oui) c’est grave
      ça veut juste dire que c’est rentré dans les têtes comme un fait acceptable d’éliminer certains.
      c’est pas vraiment comme ce qu’on avait avant, cette espèce d’acceptation bras ballants d’une espèce d’inéluctable...non.
      avant c’était genre « ho bin merde y’a des pauvres gens cépa d’bol » ou « ha merde y’a des morts là » là on passe à l’élimination active.
      là on est entré dans un truc où on est passé de « han les pauvres merde c’est dommage pour eux » à « achevez ces parasites ! »
      avec toute une idéologie derrière bien en place pour appuyer vicieusement. les délires comme quoi les chômeurs ont besoin de réapprendre à se lever le matin ou à se laver se coiffer...les délires comme quoi les familles monoparentales ont besoin d’accompagnement éducatif... tout un tas de petits coups vicelards qui se donnent des airs de prise en charge alors que ce ne sont que des exclusions de l’humanité

      #néolibéralisme #barbarie #déshumanisation

    • heureux ceux qui peuvent se permettre d’ignorer le réel et d’attendre que sorte un élu des urnes avec un gros panneau fasciste sur la gueule. au train où ça va les concernés risquent juste de ne pas tenir jusqu’à ce jour là, eux.
      ça va très vite. on a pris la réforme de l’assurance chômage sur la tronche droits rechargeables, même annulée elle a fait du dégât. là on mange la réforme apl par dessus (je rappelles que les chômeurs concernés par les droits rechargeables ne sont pas encore sauvés). entre les deux ou par dessus on a pris les nvx rythmes scolaires et le cortège d’exclusions de cantines/ activités payantes etc. on a mangé un rappel edf sur DEUX ANS (lol, oui) et 6% d’augmentation encore cet été. on a pris aussi la réforme de la cmu complémentaire t’as rien vu mais on l’a sentie passer. y’en a trop jpeux même pas tout lister c’est plus des réformes c’est la grêle sur les pauvres.
      tu perds 60% de tes ressources au chômage, tu reperds en frais de santé en augmentation de l’énergie en frais de scolarité et maintenant en prime tu perds aussi ton logement, chances que tu sois encore vivant dans deux ans à ce rythme là ?
      (et en plus des demeurés pires que les autres ferment à la glu les locaux des assos dont on dépend) (assos qui, on le rappelle, n’ont plus de subventions non plus) (tout est fait pour aider tavu)

    • on n’a plus de taf pas les moyens de consommer dehors plus d’accès à quelque loisir que ce soit nos gosses ont plus droit aux cantines. l’eau chaude c’est la nôtre pas celle de la piscine. le chauffage c’est encore notre facture pas celle du centre commercial ou du ciné. alors étonnamment les augmentations edf on les sent bien passer tu vois.
      tu vas voir qu’un jour ils vont nous faire payer PLUS CHER que les autres au motif qu’on consomme statistiquement plus d’élec. ce qui est juste un peu normal quand t’es chez toi h 24 alors que le bon productif lui est au taf et peut baisser son chauffage chez lui. excusez nous de chauffer nos logis l’eau de nos douches et notre nourriture, on le fera moins quand on sera morts, promis.
      dans le même genre la mesure de déchets ménagers au poids déjà en test dans plein d’endroits est une belle mesure de sanction des pauvres :)
      statistiquement je prends tous mes repas chez moi mes gamins aussi je vais payer 2 fois plus cher de poubelles que toi. et oui.
      t’as plus qu’à foutre un bonus malus en fonction du poids de déchets et je serai punie au carré. merci !
      et alors imagine le mec qui est pauvre ET malade et qui a besoin de matériel consommateur d’edf à domicile h24
      et bin lui quand on fera une taxe à la surconsommation d’énergie il va kiffer BIEN.
      dans le même genre tu peux prendre la tarification au poids de déchets ménager POUR UNE PERSONNE INCONTINENTE par exemple
      ou un malade avec de nombreux pansements à changer souvent. et bin fallait être en bonne santé. tais toi et paie au cube.
      dans ce monde là, seul l’’humain productif et valide survivra. les autres on a pas tenu compte de leur existence désolés. --

    • les #femmes là où elles morflent le plus et là où elles se font bien emmerder c’est par la #reproduction. c’est ça qui te rend faiblarde un temps fatiguée un autre et te fout sous dépendance financière d’un mec
      c’est par la foutue gestion des mioches qu’on te tient loin de la politique du travail des loisirs et de l’évolution de ta carrière
      c’est par là aussi qu’on te dévoue à l’associatif au taxi mioche et aux putains de gâteaux d’anniversaires
      c’est encore par les mioches qu’on te tient à ta place de bonne lamère bien digne bonne éducatrice bon exemple t’as-pensé-aux-enfants
      c’est par les mioches qu’on te coince avec un connard parce que faut les moyens de le quitter AVEC EUX
      c’est par les mioches qu’on te punit , en te les enlevant, ou parfois pour certains mecs gratinés, en les tuant, tout simplement.
      c’est par les gamins qu’on te garde sous surveillance sociale. par l’école, par les allocs, par les toubibs.
      et faut pas en parler ? et y a rien de fait ? et tu me parles de tampax ? merde. on n’a vraiment pas les mêmes soucis meuf.
      je suis désolée qu’on n’ait pas les mêmes soucis mais jmaintiens que c’est le cas, on n’est pas dans le mm bateau du tout.
      et ce qui m’emmerde c’est qu’on ne parle pas du mien, de bateau, comme si c’était la honte la tare suprême ou je sais pas quoi.
      un couple sur trois #divorce. une majorité ont des mioches. qui en majorité atterrissent chez la daronne. ça c’est mon bateau.
      80% des violences conjugales occasionnant la demande de divorce se produisent après la naissance du 1er enfant. mon bateau. bienvenue à bord.
      c’est par la #maternité qu’on s’est trouvées affaiblies c’est ça qui nous a vallu les pénalités sociales puis celles dans le #couple etc

      #violence_contre_les_femmes

    • pour le moment quand jvois passer des choses sur les mères en #féminisme c’est pour nous accuser de l’éducation des mâles
      non seulement on dit RIEN sur tout ce qu’on perd tous les renoncements tout ce à quoi être mère nous expose nos difficultés etc.
      mais EN PLUS on nous accuse de ce que font les mecs. ça va ? bien la #sororité ?
      vous avez vu où qu’une daronne peut contrer toute seule du fond de la cuisine où on la ramène en boucle toute une société sexiste ?
      bien le délire ? on a des super pouvoirs aussi ou ça se passe comment ? sérieux.
      on perd nos jobs on n’est mm pas indemnisées pour le torchage de gamins on finit par se prendre des torgnoles mais oui on est puissantes --

    • #parent_isolé #famille_monoparentale #femme
      Parce que tant que tu ne l’as pas vécu, tu ne peux même pas imaginé ce qu’est la vie de ces femmes.
      Et lorsque tu es cette femme et que tu vas te fritter seule pour défendre tes droits et ceux de ton gamin :
      – regards hautains et condescendants
      – de la directrice de l’école
      – des services sociaux
      – des services d’hygiène de l’habitat (c’est sale chez vous)
      – des flics qui t’attaquent chez toi, plus facile parce que tu es seule
      – des « on va vous envoyer la DDASS » réguliers pour que tu te taises
      – des amis qui ne comprennent pas pourquoi tu ne peux pas sortir avec eux quand ils te préviennent la veille
      – de ceux qui te disent que pour les travaux, t’as qu’à te trouver un mec
      – de la famille qui ne capte rien et n’aide jamais, ni financièrement ni en temps ni moralement, parce qu’ils ont « déjà leurs probèmes »
      – des retours terribles de solitude qui te font comprendre que le monde n’est plus pour toi, que ton implication social de militante tu peux te la foutre au cul, y’aura personne que toi pour donner le bain et aller chercher sa croute
      – du manque de solidarité entre femmes et en général de la méchanceté humaine
      Et même quand tu te sauves à la campagne, c’est encore plus difficile … et difficile aussi de ne pas tomber dans le pathos et de faire chier personne, alors tu te tais.
      Et merci à Lucette, sa mamie, d’avoir été là, arrivée de la campagne à 20 ans, trois mômes seule, pas son rêve, rentrer tard si tard, pas possible de les élever correctement, s’excuse du père de ma fille, ce fils qui a disparu. Et la dernière fois que je l’ai vu, cette complicité de femmes pour me dire à moi, à moi seule, mais en sous entendu, les viols réguliers et les violences de cet ex-mari, lui aussi déserteur, dont elle ne s’est jamais remise, la honte la taraudant.
      #survivantes #pleurs

  • Les femmes sont désormais priées d’être Instagram-compatibles après l’accouchement - Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/105179/instagram-compatibles-accouchement

    « Beaucoup de nos patientes ont des accouchements longs et difficiles et se disent “Ok, je veux des photos cool de mon bébé et moi” », rapporte une infirmière qui affirme avoir plus d’une dizaine de numéros d’esthéticiennes dans son repertoire téléphonique, qu’elle distribue allègrement aux jeunes accouchées. Car si ces femmes peuvent tout à fait vouloir être jolies pour elles-mêmes, ou pour les proches qui leur rendent visite, l’urgence semble bien d’être jolie sur les photos qui seront diffusées sur Internet après l’accouchement. À l’image d’une Kate Middleton brushée et juchée sur talons hauts, dix heures à peine après son accouchement, et qui avait, elle-même, fait appel à un coiffeur.

    #maternité #beauté

  • Hollywood : qui sont les nounous d’enfants de stars ? - Elle
    http://www.elle.fr/People/La-vie-des-people/News/Hollywood-qui-sont-les-nounous-d-enfants-de-stars-2972066

    Quand elle rentre chez elle le soir, son mari s’est habitué à ne pas lui demander comment s’est déroulée sa journée. La discrétion est évidemment de rigueur et spécifiée dans le contrat. Tout le monde sait ce qui arrive quand on parle trop : une horde d’avocat enragés, facturant 4 000 dollars l’heure, s’acharnent sur vous et « détruisent votre vie et celle de vos proches en un instant », menace Julie Swales. « Plus les filles sont discrètes, plus leur réputation est grande », sourit Katie Provinziano.

    La loi du silence ne touche pas que les employées. Les stars ne parlent jamais de leurs nounous non plus. Rares sont celles à en avoir parlé : Julia Roberts, Amy Poehler, qui d’autre ? « Ces personnes ont décidé d’être parents, mais ne tiennent pas forcément à apprendre eux-mêmes à leurs enfants à jouer au basket ni à les accompagner à toutes leurs leçons de piano, lance Stella Reid. Elles savent que des gens qu’elles peuvent se payer le font à leur place. Mais elles ne peuvent pas admettre publiquement que quelqu’un s’occupe “mieux” qu’elles de leurs propres enfants. » De la même manière, rares sont les célébrités qui acceptent d’apparaître sans maquillage. Dévoiler son besoin de faire appel à des nounous égratigne l’image de la femme parfaite. Qu’on soit célèbre ou pas, déléguer l’éducation de ses enfants pour se concentrer sur sa carrière est toujours mal vu. Mais, en cachant ses nounous au grand public, la star entretient le cercle vicieux où elle pose en femme parfaite, minant le moral des autres, de toutes celles qui se battent pour assurer dans leur travail et auprès de leurs enfants. Réussir dans sa discipline ou être mère, il faudrait choisir ? « Les stars féminines sont supposées remporter des oscars ou diriger un studio de cinéma, tout en prenant soin quotidiennement de leurs enfants, et sans jamais oublier le nom des profs de maths, explique Julie Swales. Bizarrement, les pères ne subissent pas cette pression sociale. »

    Papier très intéressant.

    J’ai parlé dans « Chez soi » (au chapitre « Métamorphoses de la boniche ») de la menace que représente (à son corps défendant ou pas) l’employée de maison, la femme de ménage ou la nounou en tant que reproche vivant, en tant qu’incarnation de ce que l’employeuse devrait être si elle était une « vraie femme » (qui ne travaille pas au-dehors).

    Que l’employée soit vue par l’entourage et la société comme la « vraie femme » explique les rumeurs fréquentes (fondées ou pas) de liaison avec l’employeur, tout le monde trouvant logique qu’il la préfère. Il y a d’ailleurs un nouveau « nounougate » à Hollywood :
    US Magazine : Ben Affleck, 42, is dating the 28 year-old nanny
    http://www.celebitchy.com/439702/us_magazine_ben_affleck_42_is_dating_the_28_year-old_nanny

    #foyer #maternité #femme_parfaite #travail_domestique #éducation

  • Vittoria, la petite fille que l’on voit grandir au Parlement européen | Slate.fr
    http://www.slate.fr/grand-format/licia-ronzulli-sa-fille-et-le-parlement-europeen-63927

    5 février 2012 (1 an et demi). Lucia Ronzulli arrive au Parlement européen avec sa fille dans les bras. Le même mois, elle affirme à l’AFP : « On pousse les #femmes à étudier, à avoir un #travail intéressant. Et puis finalement elles doivent choisir entre leur carrière et leur vie privée. Les femmes ne devraient pas avoir à choisir. »

    #maternité

  • Jurassic World (1/2) : le film qui fait mâle
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/jurassic-world-12-le-film-qui-fait-male

    Jurassic World prend place 20 ans après la fin des évènements du premier film, sorti en 1993 et réalisé par Steven Spielberg. Le fameux parc à dinosaures rêvé par John Hammond, décédé, a enfin ouvert ses portes. Sa gestion est confiée à Claire Dearing par Simon Masrani, exécuteur testamentaire d’Hammond. Ce dernier souhaitait que le […]

    #Cinéma #antiféminisme #féminité #hétérosexisme #masculinité #maternité #misogynie #virilisme

  • « Obsolète, la domination masculine ? | « Singulier masculin
    https://singuliermasculin.wordpress.com/2015/05/19/obsolete-la-domination-masculine

    Cette vision me parait donc pour le moins angélique, même si je peux comprendre ce point de vue féminin, et n’ai pas à en juger d’ailleurs (d’autant que je ne lirai pas le livre…). Ce qui me surprend, c’est que l’auteur s’en prenne en priorité aux féministes d’aujourd’hui, au #féminisme radical, plutôt qu’à la #domination masculine : car n’est-ce pas cette domination qui l’oblige à taire ses contraintes que la #maternité lui impose par rapport au #travail, et à taire à la maison les difficultés que le travail lui cause dans sa mission familiale ? Si la mission choisie par ces femmes reste « la chose la plus compliquée au monde », c’est bien parce qu’elle n’est pas partagée par les hommes, qui affirment qu’elle est « évidemment » féminine ! Parler de la domination masculine comme obsolète me parait totalement hors de propos. La domination masculine a octroyé des droits aux femmes, elle recule encore avec la ‘parité’ en politique, elle s’affirme menacée peut-être, mais elle n’est pas défaite, loin de là !

    • Bravo : pas une seule allusion au fait que les femmes (et donc les jeunes mères) travaillent et que le monde de l’entreprise est - quoi qu’en racontent les minables mesures du Code du travail qui sont aussi respectées que le reste - notoirement incompatible (voire intolérant) avec les femmes et encore plus les mères.

      Donc, pour celles qui veulent bien allaiter, c’est sevrage à la hache à 2 ou 3 mois pour reprendre le boulot... Alors qu’effectivement, le sevrage se fait assez naturellement entre 6 et 8 mois.

    • « Accessoirement » et dans l’optique qu’un allaitement partiel prolongé peut être souhaité, il est recommandé d’éviter si possible les biberons avant 4 mois... (http://www.infor-allaitement.be/pages/conseils-reponses2.php#question12 : cela ne pose pas systématiquement problème mais...)

      Enfin bref... L’égalité c’est compliqué quand il s’agit de « remonter » les droits des femmes au niveau de ceux des mecs et la discrimination « positive » c’est mal parce que potentiellement contraire à l’égalité. En plus il y a du fric en jeu. Bon courage mesdames... #féminisme #allaitement

    • Il y a 20 ans, à chaque fois que je mettais ma fille au sein, mon beau-père et ma belle-mère quittaient la pièce (de peur d’apercevoir un téton ...). Sympa.
      Mon beau-père était athée et ma belle-mère pratiquante modérée.

    • @marina alors la Norvège... La Norvège c’est 12 mois de congés de maternité à partager entre le papa et la maman comme on veux. Ici on allaite beaucoup et longtemps. Nos enfants, c’était entre 9 et 12 mois presque. Il faut noter que dans ce pays il est très courant que les mamans qui reprennent le travail continuent d’allaiter leur enfant, il y a des arrangement possibles (la crèche pas loin, une garde d’enfant au boulot même, un temps partiel qui permet de ne pas rompre l’allaitement. Pour la petite histoire, on a une copine qui a été ministre des pêches, et qui a eu une fille en 2006. Elle a repris le travail assez vite et certains jours elle emmenait son bébé en conseil ds ministres et même en voyage officiel dont un épique au Portugal où il fallait nourrir un bébé affamé en pleine négociation sur le commerce de la Morue :)

      En cas d’impossibilité certains jours, on tirait du lait le matin pour que je puisse donner à manger aux heures normales, mais c’était exceptionnel.

      En tout cas, l’allaitement en public ne dérange personne, bien au contraire, en général, tout le monde trouve ça très chouette. Au restau, au café, à la bibliothèque, au parc, sur les aires de jeux, dans le bus, etc...

    • Donc, pour celles qui veulent bien allaiter, c’est sevrage à la hache à 2 ou 3 mois pour reprendre le boulot..

      Pas obligé. On peut très bien allaiter son enfant en travaillant, en tirant son lait. ça demande un peu d’organisation (et un bon tire-lait !) mais c’est possible. Je l’ai fait pour mes deux enfants : je travaillais mais j’ai allaité jusqu’à 18 mois. Je trouve que cette idée qu’il faudrait forcément sevrer parce qu’on reprend le travail est aussi néfaste à l’allaitement que tous les discours anti-allaitement...

  • “Une maman formidable”, sur D8 : portraits de femmes en éternelles mé(na)gères - Télérama.fr
    http://television.telerama.fr/television/une-maman-formidable-sur-d8-portrait-de-la-femme-en-eternelle-me

    Après la popote (Un dîner presque parfait, M6), la déco (24h Déco, TF1), les maisons d’hôtes (Bienvenue chez nous, TF1), le lèche-vitrine (Les Reines du shopping, M6), les vacances (5 touristes, France 2) ou encore les noces (4 mariages pour 1 lune de miel, TF1), D8 tente à son tour de surfer sur la mode des émissions de notation, en s’attaquant cette fois à un sujet bien plus sensible, l’éducation.

    Dans Une maman formidable, quatre mères découvrent à tour de rôle, en l’espace de quelques heures seulement, la manière dont chacune s’occupe de ses enfants. Elles jugent et notent les qualités éducatives des autres candidates selon trois critères : chambre des enfants, activités en famille et repas. Du pain béni pour les producteurs : quoi de plus personnel – et donc clivant – que les choix éducatifs ? La relation mère-enfant est en outre pourvoyeuse d’une palette infinie d’émotions, de la tendresse à la colère, du rire aux larmes… Quelle image donne Une maman formidable de la femme, si souvent égratignée par la télé-réalité ?

    #foyer #femmes #maternité #éducation #sexisme