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  • Allemagne : les entrepreneurs immigrés ont créé 2 millions d’emplois

    Une étude réalisée entre 2005 et 2014 montre que les entrepreneurs d’origine étrangère sont de plus en plus nombreuses à diriger des entreprises.


    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/allemagne-les-entrepreneurs-immigres-ont-cree-2-millions-d-emplois-592089.
    #entrepreneuriat #étrangers #migrations #travail #économie

    • L’article est très optimiste ...

      De plus, ces entrepreneurs ne se concentrent plus dans le secteur des bas salaires, tels que les épiceries ouverte 24 heures sur 24. Pour preuve, en 2005, 38% des entrepreneurs ayant des origines étrangères travaillaient de le commerce de détail ou l’hôtellerie-gastronomie. Cette proportion est tombée à 28% en 2014, signe que les chefs d’entreprise se tournent vers les services à plus forte valeur ajoutée et vers le secteur industriel.

      ... mais la réalité dans les métropoles se présente autrement.

      Dès les premiers pas dans le nouveau pays les immigrés pauvres risquent de se faires « aider » par par des compatriotes ayant réussi matériellement qui ne cherchent qu’à les exploiter. Ce sont souvent des gens avec des relations mafieuses dans les pays d’origine.

      On acceuille les nouveaux arrivants peu qualifiés d’après les normes allemandes et les insère dans des circuits qui les enferment dans un cercle vicieux de pauvreté et frustration. Pour leur faire croire que tout va bien on les déclare comme Minijobber avec un salaire en dessous de € 440,00 par mois sans assurance de retraite et on leur apprend à remplir les formulaires Hartz IV.

      Les immigrés ayant réussi à accéder aux positions de cadres et dans les professions libérales constituent une minorité de la deuxième et troisiéme génération ayant pris racine en Allemagne.

      Bref, les immigrés sont exposés aux mêmes problèmes que les allemands « de souche » (on entend de plus en plus le terme rigolo mais douteux « Biodeutsche ») avec quelques handicaps en plus.

      Conclusion : la solidarité et l’hospitalité des gens « ordinaires » est la réponse la plus importante pour la société allemande face aux questions liés à l’acceuil d’un nombre important d’immigrés.

      #Allemagne #immigration #exploitation

    • Les études de la fondation Bertelsmann sont d’habitude assez biaisées. Est-ce qu’il est dit si se sont des emplois à temps partiel ou des « Minijob » (ce serait un indicateur) pour des entreprises à rentabilité limitée ou pour des pratiques illicites (du genre on déclare quelqu’un pendant quelques heures seulement alors qu’il travaille six jours pendant 12 heures) ?

      Le grand problème de l’Allemagne (et des pays de la zone de l’Euro qui en subissent les conséquence) sont les emplois de bas salaire dans des entreprises sans convention collective.

      Pour le dire clairement : Nous n’avons pas besoin d’emplois mais d’emplois bien payés.

      Puis l’ Agentur für Arbeit nous impressionne chaque mois avec ses chiffres sensationelles, mais quand on regarde de près ses statistiques on voit qu’une bonne partie des jobs sont des emplois minables et qu’on fait disparaître des chômeurs en les classant dans des catégories qu’on range hors de la définition de chômeur (un stagiaire est éliminé des statistiques alors qu’il est toujours payé par l’ Agentur , etc.

      P.S. La photo montre un barbier. Sachant sous quelles conditions les barbiers travaillent en turquie on se rand compte pourquoi ils sont prêt à travailler pour un salaire nettement an dessous du salaire minimum. Il y a plein d’entreprises et d’emplois qui ne devraient pas exister parce qu’il sabotent les efforts pour créer un nivieau de reménumération minimale.

    • Migrants are Germany’s ‘job engine:’ report

      People with foreign origins created almost 1.3 million jobs in Germany in 2014, according to a Bertelsmann Foundation report released Thursday.

      That’s a 36 percent increase in the amount of jobs entrepreneurs with foreign roots created in 2005 and came as the number of entrepreneurs from abroad surged from 567,000 to 709,000 in the same time span.

      http://www.politico.eu/article/migrants-are-germanys-job-engine-report

    • La définition de migrant (je suppose qu’ils parlent de gens avec « Migrationshintergrund ») couvre les personnes qui ne sont pas nés en Allemagne ou dont les deux parents ne sont pas originaires d’Allemagne. Vu le nombre énorme de jeunes gens qui arrivent à Berlin pour investir l’argent de leurs parents dans des « startups » qu’ils créent en espérant de trouver des acheteurs pour leur app quelconque je doute encore de la qualité des jobs en question. Je ne vois pas encore de nouveau Siemens ou Borsig crée par des immigrés.

      Au contraire, Mittal est le croque-mort de la sidérurgie allemande comme il l’est de l’autre côté du Rhin. A la limite il y a les canadiens de Bombardier qui créent des emplois corrects mais à ma connaissance il n’y a pas d’entreprise de cette envergure crée par de simples immigrés. Eux il créent des boulots sous-payés dans le commerce, dans la construction et partout où on peut espérer de devenir riche en exploitant des gens peu qualifiés. Bien entendu il y a des exceptions par exemple dans l’informatique, la biotechnologie et d’autres secteurs de la technologie de pointe, mais c’est un monde international de toute manière qui n’a rien à faire avec la vie de la majorité des immigrés.

      Il faudrait analyser les statistiques qui servent de base à l’enquête Bertelsmann pour se faire une idée de sa signification réelle.

  • Allemagne : les entrepreneurs immigrés ont créé 2 millions d’emplois
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/allemagne-les-entrepreneurs-immigres-ont-cree-2-millions-d-emplois-592089.

    Depuis 2005, ce nombre d’emplois générés a augmenté de 32%, alors que dans le même temps, la hausse du nombre de personnes d’origine étrangère en Allemagne n’a progressé que de 9%. Les immigrés ont donc une forte propension à se mettre à leur compte, et pour la fondation Bertelsmann, c’est une bonne nouvelle : « Les entrepreneurs d’origine étrangère apportent une contribution précieuse à l’emploi et à la dynamique économique de l’Allemagne. »

  • Moscovici: pas d’amende pour l’Espagne, pour «éviter un sentiment d’humiliation»
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/moscovici-pas-d-amende-pour-l-espagne-pour-eviter-un-sentiment-d-humiliati

    La Commission européenne a renoncé à infliger une amende pour déficit excessif à l’Espagne et au Portugal pour éviter « un sentiment d’humiliation », affirme dimanche dans le quotidien espagnol El Pais le commissaire aux Affaires économiques, Pierre Moscovici. « Imposer des amendes aurait généré un sentiment anti-européen et une perception d’humiliation dans un pays comme l’Espagne, qui a fait énormément de sacrifices ces derniers temps », affirme le Français Pierre Moscovici, après que la Commission a renoncé à sanctionner l’Espagne et le Portugal pour dérapage budgétaire.

    Did Germany Just Blink? | naked capitalism
    By Don Quijones, Spain & Mexico, editor at Wolf Street. Originally published at Wolf Street
    http://www.nakedcapitalism.com/2016/07/did-germany-just-blink.html

    Of Europe’s 27 commissioners, only four voted in favor of applying the fines; the other 23 voted against. According to El País, the deciding factor in the decision was an impromptu phone call from German finance minister Wolfgang Schäuble to some of the more conservative commissioners, giving them the green light to forego the fine.

    [...]

    For a taste of just how disastrous the political fallout would be for Italy’s embattled premier, Matteo Renzi, here’s an excerpt from a furious tirade given by Italian financial journalist Paolo Barnard on prime-time TV, addressing Renzi directly:

    You went to meet Mrs. Merkel to ask for a minor public funded bail-out of Italian banks and you got a sharp NO. But did anyone tell you that Germany from 2009 onwards bailed out its failing banks with public money?

    “Banks, that is, with holes in their balance sheets visible from the Moon. Germany bailed them out to the tune of 704 billion euros. It was all paid for by European taxpayers’ money, public funds that is.

    “It was done through the EU Commission of Mr Barroso and by Mr Mario Draghi at the ECB. Didn’t you know that Mr Renzi? Couldn’t you have barked this right into Ms Merkel’s face?”

    Barnard rounded off his rant with a rallying call for Italians to follow the UK’s example and demand an exit from the EU — a prospect that should be taken very seriously given that one of the manifesto pledges of Italy’s rising opposition party, the 5-Star Movement, is to call a referendum on Italy’s membership of the euro.

    Such a vote would be impossible since the Italian constitution expressly forbids referendums on international treaties such as those that hold the EU together. But as Reuters reports, 5 Star’s party leader Matteo Salvini and the party’s founder, Beppe Grillo, have vowed to pursue a legislative change to allow an ad-hoc exception to the Italian constitution.

    Whether or not a referendum on the euro takes place, one thing that’s clear is that a post-Renzi Italy will be a much more difficult, unpredictable force to deal with than the current Renzi-governed Italy. And if Italy ever did decide to leave the Union, whether in an orderly or disorderly fashion, it would be the end of the road for the European project.

    For that reason alone, the Commission and Germany will almost certainly end up granting further concessions to Italy and its Southern European neighbors, including a taxpayer-funded rescue of MPS. It may even include a bail-out top-up for Portugal’s crumbling financial system, which was left out of last week’s stress tests.

    The challenge for Merkel and other leaders of core euro zone nations will be trying to persuade their already disgruntled voters of the need for increased solidarity with their struggling neighbors to the South. That may well be a bridge too far. By Don Quijones, Raging Bull-Shit.

  • Pourquoi la France n’a plus de garde nationale
    http://www.latribune.fr/economie/france/pourquoi-la-france-n-a-plus-de-garde-nationale-523471.html

    L’instauration d’une garde nationale, même issue de réservistes comme outre-Atlantique, n’est donc pas neutre politiquement et historiquement. La suppression du service national et l’émergence d’un nouveau type de menace modifient désormais sans doute la donne. Mais en rétablissant une garde nationale, en proposant aux maires de disposer d’armes, François Hollande s’éloigne d’un certain modèle républicain qui prévalait depuis plus de 120 ans.

    Rappel historique sur la garde Nationale
    #garde_nationale

  • Brexit : le premier ministre irlandais évoque un référendum de réunification de l’île
    Par Romaric Godin | 19/07/2016
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/brexit-le-premier-ministre-irlandais-evoque-un-referendum-de-reunification

    Enda Kenny, chef du gouvernement irlandais, a jugé que si les Nord-irlandais voulaient rester dans l’UE, ils pourraient rejoindre l’Irlande comme l’est-RDA a rejoint la RFA et l’UE. Une stratégie délicate.

    Pour la première fois depuis le 23 juin, Enda Kenny, le Taoiseach (prononcez « tichoc ») ou premier ministre irlandais, a ouvert la porte à la possibilité d’un référendum de réunification des deux Irlande. Lors des journées d’été de l’université MacGill de Glenties, dans le comté de Donegal, au nord de la République, où se rassemblent les principaux responsables politiques du pays, Enda Kenny a indiqué que « la discussion et les négociations qui prendront place durant la prochaine période » entre le Royaume-Uni et l’Union européenne « devront prendre en compte, autant qu’elles le devront, le fait que la clause des Accords du Vendredi Saint puisse être engagée ».
    Les Accords du Vendredi Saint

    Lors de la signature de ces accords, en avril 1998, les gouvernements britannique et irlandais ont « reconnu la légitimité du choix librement consenti par la majorité du peuple nord-irlandais concernant son statut, qu’il préfère continuer à soutenir l’union avec la Grande-Bretagne ou qu’il choisisse une Irlande unie souveraine » (article 1.1).
    (...)
    Enda Kenny considère donc que les Nord-Irlandais, qui ont voté à 55,6 % pour rester dans l’UE le 23 juin, préféreraient donc demeurer dans cette dernière en rejoignant l’Irlande que de demeurer au sein du Royaume-Uni.

  • Barroso rejoint Goldman Sachs : encore une mauvaise nouvelle pour l’Europe
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/barroso-rejoint-goldman-sachs-encore-une-mauvaise-nouvelle-pour-l-europe-5

    A l’heure où le successeur de José Manuel Barroso, Jean-Claude Juncker est très contesté et où l’UE peine à tirer les leçons du vote britannique, cette nomination est particulièrement mal venue et pourrait avoir un effet désastreux.

    Après les #erreurs_majeures, les #effets_désastreux.
    https://seenthis.net/messages/507524#message507611

    Ca fait un petit peu moulins de don quichotte cette accumulation de super-qualificatifs :-)

  • Pourquoi la fermeté de Bruxelles contre l’Espagne et le Portugal est une erreur majeure | Romaric Godin
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/pourquoi-la-fermete-de-bruxelles-contre-l-espagne-et-le-portugal-est-une-e

    La Commission européenne a lancé la procédure de sanctions contre la politique budgétaire de l’Espagne et du Portugal. Une décision prise sous la menace de l’Allemagne qui est lourde de risques pour l’UE et la zone euro. Source : La Tribune

  • Deux traitements de l’information sur la condamnation des escrocs sur la taxe carbone à de la prison.

    Le Monde (journal de révérence)
    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/07/07/escroquerie-a-la-taxe-carbone-prison-ferme-amende-et-millions-de-dommages-et

    La Tribune :
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/escroquerie-a-la-taxe-carbone-deux-accuses-condamnes-a-huit-ans-de-prison-

    Le Monde parvient à exclure les mots « Israël », « franco-israélien », « Netanyahu ».

    #média #BDS

  • Les allocations chômage ne seront pas revalorisées
    http://www.latribune.fr/economie/france/les-allocations-chomage-ne-seront-pas-revalorisees-582798.html

    Pour la première fois, les allocations chômage ne seront pas revalorisées le 1er juillet, faute d’accord entre les organisations patronales et syndicales gestionnaires de l’Unedic.

    Les quelque 2,6 millions d’allocataires de l’assurance chômage ne percevront... pas un euro de plus le 1er juillet, date traditionnelle de la revalorisation des allocations chômage. En effet, lors de sa réunion du 27 juin, le Conseil d’administration de l’Unedic - l’organisme paritaire qui gère l’assurance chômage - a discuté d’une éventuelle hausse « des salaires de référence et des paramètres fixes qui servent au calcul des allocations et à la revalorisation des allocations chômage ». Or, les organisations patronales et syndicales ont échoué à se mettre d’accord sur un taux de revalorisation. Les indemnités chômages resteront donc au même niveau...Décision confirmée officiellement par un communiqué de l’Unedic.
    […]
    Pour la petite histoire, lors du conseil d’administration de l’Unedic, les syndicats ont réclamé unanimement une revalorisation de 0,5% - même si, au départ, la CGT revendiquait une hausse de ... 5% valant « rattrapage » depuis 2011 - , tandis que le patronat proposait de ne pas augmenter les allocations, l’inflation en glissement de mai 2015 à mai 2016 étant nulle.

    Les deux propositions ont été soumises au vote : elles ont chacune récolté « 25 voix pour » et « 25 voix contre » et n’ont donc pas été adoptées... Mais , cependant, il n’est pas exclu que se tienne une nouvelle séance du conseil d’administration sur ce thème.

  • Le Brexit : une défaite de l’UE telle qu’elle est
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/le-brexit-une-defaite-de-l-ue-telle-qu-elle-est-581866.html

    La victoire du camp opposé à l’UE dans le référendum britannique montre une incapacité de l’UE à convaincre les populations de son utilité et de sa nature démocratique. C’est une invitation à changer profondément le projet européen.

    Et une invitation à la réflexion pour la gauche...

  • Le #Brexit : une défaite de l’UE telle qu’elle est
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/le-brexit-une-defaite-de-l-ue-telle-qu-elle-est-581866.html

    Troisième enseignement : un regard porté sur la carte du vote montre que ceux qui ont fait basculer le scrutin sont bien les électeurs du nord de l’Angleterre et ceux du pays de Galles du sud. Ce sont des électeurs traditionnellement attachés aux travaillistes, ouvriers ou anciens #ouvriers précarisés, qui ont choisi clairement, et contre la campagne du Labour, le camp du Brexit. Un résultat semble illustrer ce fait : à Middlesbrough, le Labour avait recueilli 55 % des voix en 2015, ce 23 juin, le Brexit a obtenu 65,5 % des votes dans cette ville. Les exemples pourraient être légion. Ceci signifie que le discours de la #gauche britannique du « Remain to change » (« rester pour changer ») n’a pas pris dans son électorat. Pourquoi ? Parce que l’UE n’a pas été capable de montrer qu’elle pouvait changer. De même, l’autre argument dominant de la gauche britannique, le « Remain to preserve » (« rester pour préserver » les droits des travailleurs) n’a pas convaincu.

    Rien d’étonnant à cela. Quoiqu’en dehors de la zone euro, les électeurs britanniques des classes populaires ont constaté le traitement infligé par les autorités européennes aux pays en crise. La #politique d’#austérité aveugle et l’acharnement contre la Grèce ont affaibli le discours du Labour. Comment changer l’UE lorsque le référendum grec du 5 juillet 2015 a été non seulement ignoré, mais délibérément foulé aux pieds ? La politique économique de l’UE a été si peu éloignée de celle que mènent les Conservateurs britanniques depuis six ans dans la destruction des services publics, la #libéralisation des marchés du travail, la réduction du droit des travailleurs, que l’argument d’un « socle » protecteur lié à l’UE n’a pas convaincu.

    Là encore, c’est une question démocratique : l’UE n’est pas perçue comme capable de changer démocratiquement.

    #démocratie

  • Grèce : la BCE, bras armé des créanciers
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-la-bce-bras-arme-des-creanciers-576354.html

    Pourquoi la BCE a refusé ?
    La BCE a justifié son refus par le besoin de « voir ». Mais le rétablissement de cette dérogation semblait acquis en début de semaine. Seulement, entretemps, le gouvernement grec a voulu montrer, comme à son habitude, des signes de résistance. Le ministre des Finances, Euclide Tsakalotos, avait prévenu que « toutes les mesures ne pourraient pas être mises en œuvre ». Cette résistance a un usage interne à la Grèce : elle est la mise en scène de l’utilité du gouvernement face aux créanciers, alors que la réaction à l’accord du 25 mai a été très négative en Grèce. Pour faire comprendre au gouvernement grec qu’il n’avait guère son mot à dire, les créanciers ont donc une nouvelle fois utilisé la BCE en reportant la levée de la dérogation.

  • Uber Turns to Saudi Arabia for $3.5 Billion Cash Infusion - The New York Times
    http://www.nytimes.com/2016/06/02/technology/uber-investment-saudi-arabia.html

    Uber said on Wednesday that it had raised $3.5 billion from Saudi Arabia’s Public Investment Fund, the kingdom’s main investment fund, in one of the largest-ever investments into a privately held start-up.

    The money was part of the ride-hailing giant’s most recent financing round and continued to value Uber at $62.5 billion. The investment, which was months in the making, does not cash out any of Uber’s existing investors.
    […]
    Until now, Saudi Arabia has not been known for venture capital investing, though some members of its royal family have made some deals. Prince Alwaleed bin Talal, for instance, has invested in Lyft, a competitor of Uber.

  • Le Pentagone utilise toujours des disquettes pour gérer son arsenal nucléaire
    http://www.latribune.fr/economie/international/le-pentagone-utilise-toujours-des-disquettes-pour-gerer-son-arsenal-nuclea


    (note : l’illustration de La Tribune représente des disquettes 3,5 pouces (1984) au lieu des 8 pouces (1967))

    Un rapport du GAO (l’équivalent de la Cour des Comptes) américain, a analysé les dépenses en informatique des différents ministères américains. La conclusion est surprenante car la plupart des systèmes informatiques sont archaïques et coûtent très chers à l’administration américaine.
    Au sein du ministère de la Défense américain, la disquette, lancée par IBM en 1967, ne semble pas avoir subi la concurrence des nouveaux modes de stockage comme le CD, la carte mémoire ou la clé USB. Un rapport publié le 25 mai par le Government Accountability Office (GAO), révèle que le ministère de la Défense des Etats-Unis utilise des technologies obsolètes comme les disquettes pour coordonner l’arsenal de missiles balistiques et les bombardiers nucléaires.

    L’ancêtre du CD continue d’être utilisé car les ordinateurs sur lesquels il est utilisé "fonctionnent toujours", rapportent les agences fédérales. L’outil est adapté au système informatique : des ordinateurs IBM Série 1 qui datent des années 1970.

  • Ilan Goldfajn : l’économiste à la tête de la banque centrale brésilienne
    Par latribune.fr | 18/05/2016
    http://www.latribune.fr/economie/international/ilan-goldfajn-l-economiste-a-la-tete-de-la-banque-centrale-bresilienne-572

    Le nouveau ministre brésilien des finances l’a annoncé mardi. Ilan Goldfajn remplace Alexandre Tombini à la présidence de la Banque centrale brésilienne, Après plusieurs années de carrière dans le secteur privé, l’économiste fait son retour à la banque centrale brésilienne où il avait exercé un poste de directeur de la politique économique.

    Ilan Goldfajn a été nommé mardi président de la Banque centrale du Brésil, un des derniers postes qui restaient à attribuer au sein du nouveau gouvernement par intérim de Michel Temer.

    Le quinquagénaire affiche un parcours riche en responsabilités, passant d’un haut poste à l’autre et du secteur privé au secteur public. D’origine israélienne, Ilan Goldfajn a grandit à Rio. Jusqu’à présent économiste en chef de la banque privée Itau Unibanco, aujourd’hui nommé président de la banque centrale brésilienne, il devra coordonner la politique monétaire du pays.

  • Non, la Grèce n’a pas reçu l’aide à la Grèce...
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/non-la-grece-n-a-pas-recu-l-aide-a-la-grece-569296.html

    Le quotidien allemand Handelsblatt publie une étude montrant que 95 % de l’aide à la Grèce sont allés à ses créanciers. Un fait connu dont il faut à présent tirer les conséquences ...

    Le Handelsblatt est le journal de référence du milieu des affaires outre-Rhin. A ce titre, et comme l’essentiel de la presse conservatrice allemande, il a régulièrement eu la dent dure contre la Grèce, accusée de refuser les « réformes nécessaires » et de réclamer sans cesse de nouveaux fonds à l’honnête et travailleur contribuable allemand. Mais en une, ce mercredi 4 mai, le journal a affiché une « exclusivité ». Une étude inédite nous dit-on de l’ESMT, une école de gestion de Berlin, qui parvient à cette conclusion : 95 % de la supposée « aide » à la Grèce est retournée aux banques et aux créanciers du pays méditerranéen.

    Pas nouveau
    Le « budget grec » qui a été accusé de ruiner tous les Européens n’en a récupéré que 5 %. On connaît le prix de ces 5 %... Une réduction d’un quart du PIB, une administration réduite d’un tiers, un Etat encore plus défaillant qu’auparavant et aucune perspective de reprise véritable. Cette « exclusivité » du Handelsblatt n’en est évidemment pas une. Ces chiffres étaient connus et avaient été publiés dès décembre 2014 par l’excellent site grec Macropolis, qui en avait donné le détail. L’argument avait été avancé régulièrement par les responsables du premier gouvernement Tsipras durant les négociations avec les créanciers au premier semestre 2015 : il justifiait une remise à plat totale de la politique européenne en Grèce. Mais, alors, on riait de ces chiffres avancés par le « gouvernement d’extrême-gauche » grec qui n’avait d’autre ambition, disait-on, que de ruiner le contribuable européen pour continuer les habituelles turpitudes helléniques...

    Retournement des « experts »
    Étrangement, voici donc que, un an après, les arguments alors inaudibles des autorités grecques deviennent « respectables ». Certes, la Handelsblatt a besoin pour s’en convaincre d’une étude allemande, ce qui prouve une nouvelle fois l’autarcie intellectuelle du monde économique outre-Rhin, mais voilà que, ces derniers jours, on entend de plus en plus des appels à la restructuration de la dette grecque. Rappelons que voici un an, on faisait des divisions simplistes de l’engagement de la France vis-à-vis de la Grèce par le nombre de Français pour annoncer le « chèque » qu’il nous faudrait rédiger en cas de défaut hellénique... Autre temps, autre mœurs. Mais ce contraste prouve une nouvelle fois que l’acharnement médiatique et l’asphyxie des créanciers qui ont visé l’an dernier le gouvernement Tsipras I n’était rien d’autre que politique. Il fallait faire taire une force politique qui mettait à jour l’ineptie de la politique européenne envers la Grèce. Ce fut fait le 13 juillet 2015. Dès lors, les « experts » peuvent changer de camp comme à leur habitude et la « raison » devient la folie d’antan...

    Tirer les conséquences
    Mais il ne faut pas se contenter du chiffre mis en avant par le Handelsblatt. Il faut en comprendre les conséquences. Ce chiffre signifie que les prêts accordés à la Grèce en 2010 ne visaient qu’à sauver les banques françaises et allemandes. Le coût de cette aide bancaire cachée à été transmise aux contribuables européens et au peuple grec. Ce fait n’est pas un jugement du ciel ou un coup du sort, c’est le fruit d’un choix politique. Voici un an, on a appris que le FMI avait travaillé sur un défaut grec en 2010. Ce défaut n’aurait pas évité l’austérité en Grèce, mais il aurait évité la construction d’un schéma de Ponzi immense qui a fait plonger le pays dans un cercle diabolique. Le responsable du FMI d’alors, Dominique Strauss-Kahn aurait alors refusé d’évoquer ce plan, devant l’ampleur du coût pour les banques. Le choix politique fait alors consistait à donner du temps aux banques et à reporter à plus tard le coût pour les contribuables européens. Le tout avec l’aide de la BCE qui, par le programme SMP de 2010 et 2011 a racheté à bon prix cette date grecque aux banques... Les seuls qui ont payé, ce sont les Grecs. Et là encore, il s’est agi d’un choix politique.