• En Guinée, un « cycle de violences ininterrompu » poussent des dizaines de milliers de personnes à l’exil - InfoMigrants
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    Grand angle :En Guinée, un « cycle de violences ininterrompu » poussent des dizaines de milliers de personnes à l’exil
    Par Marlène Panara Publié le : 22/01/2024
    Avec plus de 18 000 de ses ressortissants débarqués en Italie en 2023, la Guinée est la première nationalité représentée parmi les migrants arrivés dans le pays. En cause ? Une précarité enracinée et une répression politique sans merci qui s’abat à la moindre dissidence. Et ce, depuis des années, quel que soit le régime en place.Fin du cauchemar pour Banfa. Après deux jours et une nuit sur un frêle bateau en fer, le Guinéen de 27 ans et les autres passagers de son canot sont secourus par les garde-côtes italiens au large de Lampedusa. Ce jour-là, le 12 septembre 2023, la petite île italienne fait face à un afflux d’exilés en provenance de Tunisie, qui sature son unique centre de premier d’accueil. À proximité du hotspot, une serviette sur la tête pour se protéger du soleil, Banfa avait partagé son amertume à InfoMigrants. « Tu es parti de chez toi, tu as quitté tes parents… Sans connaître la Méditerranée. On ne sait pas comment naviguer […] Et souvent les bateaux coulent », avait-il soufflé.
    La dangerosité de cette route en Méditerranée centrale, la plus meurtrière au monde, n’entame pas la détermination des candidats à l’exil. En 2023, 157 652 personnes ont débarqué en Italie, un record. Parmi eux, 18 211 Guinéens. Soit la première nationalité représentée par les migrants arrivés dans le pays, devant la Tunisie et la Côte d’Ivoire.Qu’est-ce qui poussent autant de citoyens guinéens à risquer leur vie en mer ? Pour Alhassane Balde, directeur du Laboratoire d’analyse socio-anthropologique de Guinée à l’Université du Québec, « l’instabilité politique » qui règne dans le pays, conjuguée à une situation économique moribonde constituent la cause de cet exode. « Tous les régimes qui se sont succédé depuis l’indépendance ont échoué à sortir le pays du sous-développement, engendrant des crises sociales à répétition. Résultat, en Guinée, il n’y a ni sécurité, ni réussite possible ».
    Depuis 1958 et la prise de pouvoir du père de l’indépendance Sékou Touré, la Guinée peine à endiguer la pauvreté. Malgré des sous-sols riches en bauxite, en or et en diamants, le pays stagne à la 182e place du dernier Indice de développement humain (IDH) de l’ONU publié en 2022, deux rangs derrière l’Afghanistan.
    Le coup d’État perpétré le 5 septembre 2021 par le colonel Mamadi Doumbouya - qui a précipité la chute du président Alpha Condé après onze ans en poste - avait pourtant « suscité de l’espoir chez tous les Guinéens », dont 61,6 % auraient moins de 25 ans, affirme Alhassane Balde. « La population s’attendait à ce que les choses changent. Mais sans bases solides, le développement prend plus de temps. Alors l’impatience grandit, génère de la frustration, qui s’exprime dans des manifestations lourdement réprimées. Créant un cycle de violences ininterrompu », explique l’enseignant.
    Malgré les promesses d’un autre « système » de gouvernance « respectueux de la justice et axé sur la lutte contre la corruption », le nouveau régime en place a rapidement fait siennes les méthodes de ses prédécesseurs. Les 28 et 29 juillet 2022, des manifestations anti-régime à Conakry ont été réprimées dans le sang, faisant au moins 5 morts.Le 21 septembre dernier, Mamadi Doumbouya a douché les derniers espoirs des Guinéens. Invité à la tribune de l’ONU à New York, le colonel s’est insurgé contre « le modèle démocratique insidieusement, savamment imposé à l’Afrique ». « La greffe n’a pas pris », a-t-il conclu.
    Ancien blogueur à Conakry, Ibrahima a fui le pays à 27 ans, par peur d’être emprisonné. En plus de ses écrits, le jeune homme participait régulièrement à des meetings et des marches « pour dénoncer la mauvaise gouvernance et la corruption ». « J’avais peur, car on savait qu’il y avait des tueries, des arrestations. Mais la défense de la démocratie était une cause qui me tenait vraiment à cœur », raconte-t-il à InfoMigrants.
    Un jour de 2017, lors d’une énième manifestation contre le régime en place, Ibrahima reçoit un appel inquiétant de son père. « Il m’a dit : ‘Ne rentre pas à la maison’. J’avais reçu une convocation de la police. En clair, j’allais être jeté à la Maison centrale [la prison de Conakry, où 1 200 détenus peuvent parfois s’y entasser pour une capacité de 400 places, ndlr], comme beaucoup de mes camarades ».
    Ibrahima se cache alors quelques semaines, avant de quitter définitivement la Guinée « dans le coffre d’une voiture, sous des bagages ». D’abord pour le Mali, puis l’Algérie et la Libye, où il enseigne pendant deux ans le français dans des écoles. Comme la plupart des ressortissants guinéens qui quittent leur pays, prendre la mer pour l’Europe n’est venu qu’en ultime recours : Ibrahima a pris sa décision lorsque des rafles anti-migrants ont été perpétrées en banlieue de Tripoli.
    « Franchement, tout ça, ce n’était pas prévu. Après mes études, j’étais bien, j’avais mon petit quotidien en Guinée. Mais vivre sous Alpha Condé, c’était trop dangereux pour moi, confie le jeune homme aujourd’hui en France. Après le coup d’État, je m’étais dit que je pourrais enfin revoir ma famille. Mais la junte au pouvoir n’a rien changé. Je reçois toujours des menaces ».
    Si la majorité des exilés sont de jeunes hommes, voire des mineurs, de nombreuses Guinéennes s’engagent sur les mêmes routes migratoires. Au manque de perspectives professionnelles, à la précarité et aux persécutions politiques s’ajoutent d’autres maux, comme « la polygamie, les mariages précoces et les mariages forcés », « encore la norme [en Guinée] », écrit le romancier Tierno Monénembo dans une tribune au Point Afrique."C’est la société patriarcale portée à son plus haut degré. Et la coutume l’emportant presque toujours sur la loi, la fillette, jusqu’à sa mort, est confrontée à la possibilité de violences de toutes sortes, de violences sans limites".
    De nombreuses femmes fuient aussi les mutilations génitales. Le pays détient d’ailleurs le deuxième taux d’excision du monde (96 %), derrière la Somalie. "Il n’y a aucune évolution à ce sujet, l’excision est toujours aussi présente en Guinée, déplore Diaryatou Bah, présidente de l’association « Excision, parlons-en ! », basée à Paris. L’État a tellement de problématiques à gérer que l’excision est très, très loin des préoccupations".À l’échelle familiale aussi, cette tradition reste très ancrée. « Si une famille arrête d’exciser, c’est mal vu, on va dire qu’elle trahit les coutumes. Il y a beaucoup de chemin à faire pour changer les mentalités, ajoute Diaryatou Bah. Mais il faut garder espoir. Un jour, ça changera ».

    #Covid-19#migrant#migration#guinee#crise#emigration#sante#mgf#patriarcat#sante

    • À La Clusaz, des pistes existent pour déjouer l’#artificialisation de la montagne

      Les 25 et 26 juin 2022, la commune de #La_Clusaz en #Haute-Savoie sera le théâtre d’une #mobilisation nationale contre des dispositifs de stockage d’eau (« #retenues_collinaires ») et l’artificialisation de la montagne. Une initiative conduite par le réseau de luttes locales Les Soulèvements de la terre.

      À l’heure où la transition écologique presse en montagne, ces voix dissonantes interrogent le bien-fondé des choix politiques actuels et les limites des processus de gouvernance en place.
      Garantir l’enneigement artificiel, à quel prix ?

      En Haute-Savoie, La Clusaz et sa station de ski ont déjà fait parler d’elles à l’automne 2021.

      Pendant 15 jours, les militants d’Extinction Rebellion avaient installé une « zone à défendre » (ZAD) dans le bois de la Colombière, à 1 500 mètres d’altitude. L’objectif ? S’opposer au lancement des travaux d’une nouvelle retenue collinaire de 148 000 m3. Indispensable pour les uns, inutile pour les autres, ce projet est venu attiser les tensions déjà existantes sur la place à donner à l’industrie touristique du ski dans les années à venir.

      Ce projet a aussi permis de mettre en lumière trois enjeux auxquels font aujourd’hui face les territoires de montagne :

      – Des conflits d’usages autour de l’eau amplifiés par le réchauffement climatique

      - Des temporalités autour de la transition du modèle de développement territorial

      - Des innovations sociales permettant d’imaginer collectivement cette transition

      Souvent promues comme des réserves d’eau potable, les retenues collinaires sont des lacs artificiels avant tout destinés à la production de neige de culture. Celle-ci garantit, à plus ou moins long terme, l’enneigement artificiel des pistes de ski face au réchauffement climatique. C’est le cas à la Clusaz, mais aussi dans la plupart des autres stations des Alpes.

      Les pouvoirs publics, notamment les régions, soutiennent massivement la construction de ces nouveaux aménagements au nom d’une « montagne durable ». Simultanément, ces retenues cristallisent les tensions et sont devenues le symbole d’une montagne toujours plus artificialisée, enlisée dans les modèles du « tout ski » et du « tout tourisme ».

      Face à cette situation, La Clusaz aurait pu jouer un rôle précurseur, comme laboratoire et démonstrateur à ciel ouvert de nouveaux processus démocratiques et imaginaires désirables autour de la montagne du XXIe siècle. Pour l’heure, un autre choix a été fait par les élus locaux qui attendent la décision d’autorisation du projet par le préfet de Haute-Savoie.

      Sortir du mythe de la station qui sauve la montagne tend à avoir disparu de leur agenda politique malgré quelques prémices en ce sens. L’attachement aux modèles existants reste tenace, encouragé par la fréquentation record et la saison historique de cet hiver qui a généré d’importantes ressources économiques pour le territoire.

      Le risque de prendre une décennie de retard

      Pour autant, les débats locaux émergeant dans le massif des Aravis pour questionner ce modèle de développement territorial n’ont pas disparu.

      Ils sont désormais en train de se déplacer sur le terrain judiciaire, avec un dépôt de plainte et des perquisitions réalisés début juin. Cette judiciarisation des débats intervient alors que les dynamiques participatives et délibératives sont institutionnellement bloquées. En pareille circonstance, les mobilisations et les conflictualités engendrées ouvrent des opportunités de changement sur l’orientation stratégique des trajectoires d’un territoire.

      À La Clusaz, la commission d’enquête publique a rendu à l’automne 2021 un avis favorable au projet de retenue collinaire, malgré les 76 % d’avis négatifs formulés par les publics.

      Bien que la prise en compte de ces avis ne comporte pas d’obligation légale pour la municipalité, en faire l’impasse est un pari risqué si l’objectif est d’engager le territoire dans un processus de transition environnementale, économique et touristique.

      Pourquoi ? Parce que ces avis donnent à voir une des réalités du territoire et aussi parce qu’il n’existe pas de modèle de substitution « prêt à l’emploi ». Tout reste donc à inventer dans un contexte de forte incertitude. Cela passe nécessairement par la confrontation d’idées plurielles et antagonistes. Par conséquent, l’enjeu est au contraire de favoriser et de s’appuyer sur ce dissensus pour imaginer des solutions soutenables.

      Se cantonner à créer, comme le préconise la commission d’enquête publique, « dans le cadre d’une concertation positive, une commission de suivi du projet et des travaux » ne répondra pas à cet enjeu. Cela permettra, tout au plus, de travailler l’acceptabilité sociale du projet de retenue collinaire, sans parvenir à résorber les oppositions. Au final, La Clusaz prendra le risque de perdre au moins une décennie pour engager une transition territoriale collectivement partagée face à l’urgence climatique.

      Un autre choix est encore possible : annoncer l’arrêt du projet de retenue collinaire et lancer un débat public sur le devenir du territoire. Il ne marquerait pour les élus locaux ni une défaite ni un recul mais la volonté d’engager un processus de transition écologique. Il s’agit de changer de logiciel afin d’éviter que des solutions anciennes à un problème deviennent des freins au changement.
      En finir avec le marketing politique et territorial

      À La Clusaz, l’évitement du débat sur l’artificialisation de la montagne et ses effets sociaux et environnementaux soulève encore au moins deux questions :

      - Pourquoi favoriser le déploiement des antagonismes autour de jeux de représentation d’un modèle de développement à bout de souffle plutôt que des processus démocratiques créateurs de nouveaux imaginaires désirables ?

      – Une vaste concertation publique donnerait-elle à voir à l’émergence d’un souhait majoritaire d’un autre modèle de développement territorial basé sur les actuelles niches créatives et innovantes ?

      Lorsque la municipalité de La Clusaz annonce avoir pris « un nouveau virage » et s’être engagée dans un processus de transition environnementale, économique et touristique, force est de constater qu’il s’agit avant tout d’une stratégie de communication publique axée sur du marketing politique et territorial. Cette emprise de la communication participe à invisibiliser les enjeux socio-environnementaux liés à la transition écologique et à délégitimer les conflictualités qu’ils engendrent. Elle rappelle aussi que la transition est un concept aux faux airs de consensus malgré les discours et déclarations publiques.

      Une fois de plus, d’autres choix sont possibles. À La Clusaz, la communication publique pourrait accompagner un processus de transition en se donnant comme objectif de favoriser une culture commune par la création d’un conflit intégrateur. Dans cette perspective, elle chercherait d’abord à inventer un partage de temps et d’espace pour construire les désaccords. Elle viserait ensuite à identifier les points d’accord à partir desquels développer un débat rationnel. Enfin, elle s’efforcerait de construire des solutions permettant d’expérimenter une sortie progressive du « tout tourisme ».

      https://theconversation.com/a-la-clusaz-des-pistes-existent-pour-dejouer-lartificialisation-de-

      #résistance #canons_à_neige #neige_artificielle #eau #MGM #accaparement_de_l'eau #industrie_du_ski #économie_de_remplacement #eau_potable

  • Le gouvernement veut créer un #fichier pour les malades du coronavirus

    Le projet de loi du gouvernement prévoit la création d’un fichier spécifique rassemblant les noms des #malades du #Covid-19 ainsi que de leurs contacts. Et ce « sans le consentement » des personnes concernées.

    Comment assurer le #suivi des malades du Covid-19 et des personnes qu’ils ont croisées ? C’est pour répondre à cette question que le gouvernement entend créer un nouveau fichier, prévu par le projet de loi prorogeant l’#état_d’urgence_sanitaire, qui devrait être examiné par les parlementaires les 4 et 5 mai.

    L’article 6 du texte prévoit en effet que soient rassemblées dans un même fichier toutes les informations susceptibles d’aider à la reconstitution, par des « #brigades » d’#enquêteurs_épidémiologiques, des #relations de chacun. Le fichier, non anonyme, devrait ainsi contenir l’#identité des malades et les résultats de leurs #examens_biologiques, mais aussi plus largement la liste des personnes croisées au cours des derniers jours – car « présentant un #risque_d’infection » -, leur #adresse et leurs #déplacements. Et ce afin d’opérer, peut-on lire dans le texte du gouvernement une « #surveillance_épidémiologique aux niveaux national et local ».

    Plusieurs administrations auront accès aux données

    Le nouveau fichier, qui n’a aucun lien avec l’application de #traçage #StopCovid, dont Olivier #Véran a annoncé qu’elle ne serait pas prête le 11 mai, abritera ces #informations, d’abord collectées par le #médecin_traitant puis par les « brigades » de l’#Assurance_maladie. Des #données_personnelles extrêmement sensibles qui seront ensuite mises à la disposition non seulement des professionnels de santé en charge du suivi des personnes malades, mais aussi de plusieurs administrations comme le #ministère_de_la_santé, le service de santé des #armées, l’Assurance maladie et les #Agences_régionales_de_santé.

    Le dossier est d’autant plus sensible que les données dont il est question sont en partie couvertes par le #secret_médical. « Comme lorsque nous consultons un confrère à propos d’un patient ou lorsque nous envoyons à l’Assurance maladie les motifs médicaux d’arrêt de travail, nous serons dans le cadre d’un #secret_médical_partagé », assure le docteur Jacques Battistoni, président du premier syndicat de médecins généralistes, #MGFrance. Les #généralistes seront chargés de collecter les premières informations sur le « #premier_cercle » fréquenté par un malade dans le fichier. Ils ont d’ailleurs reçu un courrier en ce sens, jeudi 30 avril, signé par Nicolas Revel, le patron de l’Assurance maladie.

    « Je comprends que ce système puisse impressionner, car il contient des #informations_sensibles et personnelles, mais c’est un moindre mal. Il me semble vraiment indispensable si l’on ne veut pas que l’#épidémie reparte », souligne le docteur Battistoni.

    Une transmission de données « sans le #consentement des personnes »

    Autre question sensible, au cœur de ce nouveau fichier : la #transmission_des_informations qu’il contient sera opérée « sans le consentement des personnes intéressées », peut-on lire dans le projet de loi gouvernemental. Une précision qui inquiète plusieurs observateurs, comme le président de l’#Union_française_pour_une_médecine_libre (#UFML), le docteur Jérôme Marty. « Le consentement est l’un des socles de la médecine. Le fait de ne pas demander le consentement de son patient pour constituer un fichier est sans précédent. La situation d’#urgence ne peut pas tout justifier », alerte-t-il.

    « Imaginez le scandale si nous avions fait ce genre de fichiers pour le sida, poursuit-il. Cela pose un problème #éthique et déontologique important. » Ce praticien réclame l’avis Conseil de l’Ordre sur le sujet, mais aussi celui du Comité national d’éthique, de l’Académie de médecine, de la Cnil et du Conseil constitutionnel.

    « Garde-fous »

    « Que signifie cette absence de consentement ? », interroge quant à lui l’avocat Thierry Vallat. Ce spécialiste des données personnelles estime que des « #garde-fous » devront ainsi être nécessaires. « Il faut définir très précisément qui collectera les informations, la liste des informations précises, qui pourra y avoir accès et surtout pour combien de temps », insiste l’avocat. Sur ce dernier point, le gouvernement prévoit la disparition du fichier « au plus tard » un an après la promulgation de la loi.

    Mais surtout, l’avocat s’inquiète d’éventuelles #fuites de données. « Nous sommes dans un contexte exceptionnel où les services de l’État agissent très rapidement, et risquent de ne pas avoir le temps de sécuriser ce nouveau fichier. Or les données de santé font régulièrement l’objet de fuites, et elles sont extrêmement convoitées », estime-t-il.

    Dans l’ensemble, l’architecture de ce nouveau dispositif demeure assez floue. Et pour cause : il devrait ainsi être précisé, après coup, par un #décret d’application. Ce qui permettra de consulter la Cnil sur ce nouveau fichier. Jusqu’à maintenant, la Commission indépendante n’a en effet pas été sollicitée sur ce dossier sensible.

    https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Sante/Le-gouvernement-veut-creer-fichier-malades-coronavirus-2020-05-03-12010923
    #coronavirus #France #loi #déontologie
    ping @etraces @isskein

  • Masques, tests, consignes peu claires : les agences régionales de santé, boucs émissaires de la crise sanitaire
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/25/les-ars-bouc-emissaire-de-la-crise-sanitaire_6037745_3244.html

    En première ligne dans la gestion de l’épidémie, les agences régionales de santé font face à diverses critiques. Enquête sur ces administrations contestées depuis leur création en 2010.

    Pénurie de masques, médecins généralistes sans boussole, Ehpad en déshérence, difficultés dans le lancement des tests… Le coupable de tous les maux de la crise du Covid-19, pour les élus comme pour les soignants, est souvent tout désigné : les ARS. Il y a quelques semaines, ces trois lettres familières des professionnels du secteur l’étaient encore peu du grand public. Créées voilà dix ans, les Agences régionales de santé sont en première ligne de l’organisation sanitaire. Pour le meilleur, parfois. Pour le pire, aussi, si l’on en croit les critiques qui fleurissent.

    « L’ARS est débordée, ça ne suit pas », cingle ainsi le maire (LR) de Reims, Arnaud Robinet. « L’ARS forme une élite qui ne rend de comptes à personne et qui prend des décisions technocratiques, loin des besoins concrets des territoires » , raille Syamak Agha Babaei, médecin urgentiste à Strasbourg et élu écologiste. La charge est lourde, répétée, polyphonique, trouvant des artilleurs dans tous les partis, jusque dans la majorité. « Les ARS ont trop de pouvoir et ne sont pas soumises au contrôle parlementaire », ajoute Sacha Houlié, député (La République en marche, LRM) de la Vienne.

    Boulets de la crise pour leurs contempteurs, les ARS sont plutôt un bouc émissaire, estiment d’autres voix. L’ancienne ministre de la santé #Marisol_Touraine (PS) joue les avocats de la défense. « Je suis frappée par cet “ARS bashing”. Je n’en comprends pas le sens ni les enjeux. Moi j’en ai un avis plutôt positif, même si on peut toujours s’améliorer. Elles ont fait au mieux dans cette crise. Je ne sais pas si elles étaient dimensionnées pour, mais rien ne l’était. Je trouve ces critiques excessives et injustes » , juge-t-elle. « C’est facile de s’en prendre aux ARS. Elles font ce qu’on leur demande de faire. Les ARS, c’est l’Etat » , constate quant à lui Thomas Mesnier, député LRM de Charente et urgentiste.

    Tour de force logistique

    De fait, à quoi servent ces agences, face au coronavirus ? A énormément de choses. Trop, peut-être. « On doit décliner sur le terrain la gestion de la crise sanitaire. Nous sommes un chef d’orchestre » , détaille Pierre Pribile, le directeur général de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté. Et d’énumérer l’étendue de ses récentes missions : « Il a fallu multiplier par deux les capacités en réanimation des hôpitaux, faire la passerelle public-privé, assurer un soutien opérationnel des Ehpad avec les conseils départementaux, mobiliser la médecine de ville, les kinés, infirmiers libéraux, les équipes mobiles, veiller aux équipements de protection, au soutien gériatrique… » [comme si ça avait été fait, ndc]

    Cette longue liste n’est pas exhaustive. Des ARS ont aussi organisé les spectaculaires évacuations sanitaires qui ont permis d’envoyer, par train, autocar ou avion, des malades hors d’Ile-de-France ou du Grand-Est. Un vrai tour de force logistique. « Les ARS viennent de montrer qu’elles sont capables ! Qu’il y ait eu des ratés ici ou là, certainement, ça me paraît inévitable. Mais ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain » , demande #Roselyne_Bachelot, ancienne ministre de la santé à l’origine de leur création en 2010. Elle déplore des critiques « récurrentes », remises opportunément au goût du jour.

    La naissance des ARS, en effet, ne s’est pas faite sans heurts, comme leur parcours depuis. Elles ont succédé, avec un champ de compétences beaucoup plus vaste, aux Agences régionales de l’hospitalisation (ARH). Elles sont chargées de mettre en œuvre la politique de santé publique dans les régions, ont un rôle central de coordination territoriale mais aussi de « rationalisation » de l’offre de soins. Autrement dit, elles jouent au quotidien le rôle du marteau et de l’enclume. Elles fixent les objectifs, font appliquer des normes sévères, tout en tenant fermement les cordons de la bourse. Une quadrature du cercle, parfois.

    Elles ont aussi été conçues pour reprendre le pouvoir aux « mandarins », chefs de service alors omnipotents dans les hôpitaux. « Il y avait des rivalités, une gestion à améliorer. Mais le pouvoir est totalement passé dans les mains des administratifs, avec les directeurs d’hôpitaux, et derrière eux les ARS. C’est allé trop loin. Aujourd’hui les chefs de service n’ont plus rien à dire » , estime Philippe Chalumeau, député LRM d’Indre-et-Loire et médecin. Il reconnaît à ces agences d’avoir amené « une culture qualité qui n’existait pas » . Au prix de nouvelles tâches parfois mal acceptées, protocoles et autres tableaux à remplir.

    Du côté des élus, comme à l’hôpital, les tensions ne datent pas d’hier. Maires, présidents de département, de région, députés, se heurtent souvent à cette administration, qui applique sans état d’âme la ligne officielle. Ainsi, récemment, quand des collectivités ont décidé d’acheter des masques, elles ont été rappelées à l’ordre par les gendarmes régionaux de la santé : priorité aux soignants, comme le veut la doctrine du gouvernement.

    Cette logique a été poussée à son paroxysme sur le tarmac de l’aéroport de Mulhouse, où une cargaison destinée à la région Bourgogne-Franche-Comté a été réquisitionnée le 5 avril, sur ordre du préfet, créant un petit scandale. « Pour les masques, les ARS suivent logiquement la ligne du gouvernement… et il est logique que les élus s’en agacent. Quand j’étais ministre, je répétais aux ARS “vous avez la responsabilité du dialogue avec les élus”, ce n’est pas toujours dans leur culture, contrairement à celle des préfets, qui l’ont appris », raconte [pipote ?] Marisol Touraine.

    A l’époque, entre 2012 et 2017, des élus lui faisaient déjà remonter des piles de doléances. Deux ans plus tard, c’est Agnès Buzyn qui a pu mesurer le mécontentement. Lors de la crise des « gilets jaunes », des maires, des députés, des sénateurs sont remontés à la charge contre ces administrations jugées trop verticales, inhumaines. Dans leur viseur, les fermetures de services, urgences ou maternités, qui mobilisent les habitants contre l’Etat… et contre des élus de la majorité, qui jouent sur de tels dossiers leur réélection.

    Institution « inopérante »

    Emmanuel Macron lui-même semble avoir entendu le message. En 2019, le chef de l’Etat s’est opposé deux fois à des décisions de fermeture de maternités décidées par des ARS, à Guingamp (Côtes-d’Armor) et à Creil (Oise) [mais les suppressions de lists hospitaliers continuent en ce moment mêm, ndc] . L’Elysée vient aussi de limoger le 8 avril, sans sourciller, le patron de l’agence du Grand-Est, Christophe Lannelongue, dans l’une des régions les plus touchées par le Covid-19. Ce haut-fonctionnaire a poussé la logique administrative jusqu’à la faute politique : alors que les blouses blanches étaient en première ligne face au coronavirus, il a assuré que la restructuration du CHRU de Nancy allait se poursuivre… .

    Au-delà des jeux de rôles classiques entre élus, médecins et Etat, des problèmes très concrets sont venus ajouter ces dernières semaines aux ressentiments. « A un moment, il n’y avait plus de gel hydroalcoolique. On s’est tourné vers l’ARS. Ils nous ont dit “pas de problème, on en a plein”. Ils en avaient plein, mais on n’en avait pas , raconte ainsi Delphine Bagarry, députée (ex-LRM) des Alpes-de-Haute-Provence et médecin. Ils sont sympas [...] , c’est une institution nécessaire… mais elle est inopérante. »

    Autre souci, d’une ARS à l’autre les réponses peuvent différer sur une même question. Lorsque des médecins libéraux ont décidé de créer des centres de détection des malades du Covid-19, hors hôpitaux, ces initiatives ont été accompagnées… ou non. « Certaines ARS considèrent qu’il n’y a pas lieu d’aider les professionnels de santé libéraux. A part en Ile-de-France, en Bretagne et en Auvergne Rhône Alpes, il n’y a pas eu d’aides pour ceux qui ont mis en place des centres de dépistage » , explique Jacques Battistoni, président de #MG_France, le premier syndicat chez les médecins généralistes.

    « Les ARS sont restées hospitalo-centrées » , appuie le député LRM Philippe Chalumeau. Dans les Ehpad, des résidents sont morts étouffés, sans accompagnement médical, faute de moyens ou de savoir-faire. Et les ARS n’ont, parfois, pas entendu les cris d’alarme des familles. « Dans l’Ehpad où je travaille, à Tours, on a voulu créer une structure Covid, pour les onze malades. Cela revient à créer un petit hôpital. On a demandé à l’ARS comment faire. Ils nous ont dit de voir avec le service de gériatrie de l’hôpital, qui n’en avait pas les moyens. On a donc fait seuls. Les ARS n’ont pas la culture du médico-social » , poursuit M. Chalumeau.

    La gestion de la crise dans les Ehpad souligne aussi une autre faiblesse des ARS : un ancrage local insuffisant, une entente aléatoire avec les conseils départementaux. Lorsque le politique et l’administratif ne s’accordent pas, l’orchestre joue faux. « Si les directeurs régionaux tiennent la route face aux préfets de région, ce sont des profils plus divers au niveau départemental. C’est problématique, car la réponse aux élus se fait beaucoup à cette échelle » , pointe Marisol Touraine.
    En matière d’organisation, les ARS ont également souffert de la réforme territoriale de 2015 de François Hollande. L’Etat a réduit le nombre de régions, imposé une restructuration paralysante. Les salaires, par exemple, n’étaient pas partout les mêmes. Pas facile, dès lors, de fusionner les agences. Le chantier a consommé beaucoup d’énergie. « Sur une organisation encore juvénile, cette réforme inutile a eu un effet délétère », estime Roselyne Bachelot.

    Faut-il désormais, pour plus d’efficacité, une redistribution des rôles pour gérer les risques sanitaires ? Certains poussent dans cette direction. « La préfecture doit reprendre la main, en faisant le lien entre les ARS, les départements et les intercommunalités », propose Philippe Chalumeau. Une piste qui ne plaît guère à Marisol Touraine, qui y voit le retour de vieilles lunes. « L’idée des ARS, c’est de coordonner, de rassembler les politiques de santé à l’hôpital, en ville, dans le médico-social. Cette politique spécifique ne peut pas être portée par les préfets. Les préfectures n’ont en pratique pas le temps de s’occuper des politiques médico-sociales. Il y a une frustration des préfets et du ministère de l’intérieur, qui cherchent à pousser leurs pions » , considère l’ancienne ministre.

    Rivalité au quotidien

    Cette rivalité, entre représentants de l’Etat, date du premier jour. Et elle se vit au quotidien. « Lors de l’inauguration d’une maison de santé, vous avez deux discours, celui du directeur de l’ARS et celui du préfet, qui ne disent pas forcément la même chose. Qui parle en dernier ? Qui est le chef ? » , demande le député Thomas Mesnier.

    La crise du coronavirus a fait bouger beaucoup de lignes, montrant les forces, soulignant les failles. « Avec cette crise, l’hôpital revient à sa vocation première, qui est de soigner des patients. Les finances et les exigences budgétaires sont souvent loin du médical. Lorsqu’on est sur le soin, ça râle moins… » , observe Bernard Dupont, directeur général du CHRU de Nancy.

    En filigrane, la question-clé reste donc posée : celle des moyens. Des budgets ont été débloqués pour contrer le Covid-19. Et après ? Les ARS se sont abîmées, aux yeux des soignants, à incarner de longues années de politique d’austérité dans les hôpitaux, dont elles ont été les exécutrices zélées. « Les ARS ont un défaut de conception. On a construit un gros machin avec pour objectif de réduire les dépenses de santé, de rationaliser, c’est un outil conçu pour faire fermer des lits, pas pour gérer des crises », estime ainsi Ugo Bernalicis, député (La France insoumise) du Nord.

    La question des moyens ne s’arrête pas aux hôpitaux. Pour Roselyne Bachelot, un péché originel explique en partie les difficultés des ARS lors de la gestion de la crise sanitaire dans les Ehpad : « Dans leur feuille de route, il y avait au départ d’affronter la problématique du grand âge. Mais j’ai échoué à obtenir la réforme de la prise en charge de la dépendance. J’ai perdu l’arbitrage. Et tout le monde s’est retrouvé les bras ballants. » La réforme enterrée par Nicolas Sarkozy, qui l’avait pourtant érigée en priorité, est toujours un projet dix ans plus tard.

    #ARS #hôpital #offre_de_soin #territoires #santé

  • @touti et @tintin proposait de faire une carte autour des ressources qui s’accumulent autour de #Matzneff
    https://seenthis.net/messages/817289#message817529
    Comme l’idée me plait bien j’ouvre un message dédié en espérant @touti et @tintin que ca vous dérange pas.

    Pour la carte des réseaux d’influence. Il y a les listes des pétitionnaires sur wikipédia

    https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9titions_en_France_concernant_la_majorit%C3%A9_sexuelle

    On peu voire qu’il y a 3 pétitions. Plusieurs personnes ont signé les 3 pétitions. Comment vous voyez les choses ? Est-ce qu’il faut mettre en valeur ?
    celleux qui sont dans les 3 pétitions,
    celleux qui ont changé de discours et celleux qui n’ont pas changer,
    celleux qui sont par ailleur auteurs de féminicides (Altusser) , de viols(Matzneff),
    celleux qui sont de l’académie française (il y a en une bonne brouette)
    les organiser selon les idées politiques entre pedophobes de gauches vs pedophobes de droite
    Les épinglés avec les différentes citations qui montrent que ce ne sont pas des simples signataires mais des militant·es

    J’avais pensé à un #bingo des arguments mais en commencant à l’écrire ici je me suis dit que ca serait surtout utile à des pédocriminels pour se trouver des excuses du coup j’ai laissé tombé. Vos avis sont bienvenus là dessus aussi. Je vais essayé de me changer un peu les idées.

    • Louis Althusser - Assassine Hélène Rytmann sa compagne en 1980

      Jean-Paul Aron, écrit dans le nouvel obs - ca semble etre un lacanien - un pote de D’Ormesson - Ponte du CNRS - il est mort du SIDA en 1987 - on ne saura pas combien d’enfants il aura emené dans la tombe avec lui.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_Aron

      Roland Barthes,

      André Baudry, fondateur de la revue ARCADI ( ou on retrouve Foucault) et du réseau David et Jonhatan il semble avoir milité pour les gays catholiques - https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Baudry

      Simone de Beauvoir - renvoyé du lycée Molière ou elle donnais des cours en 1939 et l’éducation nationale en 1943 pour détournement de mineurs.
      https://seenthis.net/messages/817770

      Jean-Claude Besret, un théologien catholique - https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Besret

      Jean-Louis Bory, Réseau Arcadi et Front homosexuel d’action révolutionnaire (FHAR)

      Bertrand Boulin, un éducateur spécialisé alcoolique rubircard sur europe 1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Bertrand_Boulin

      François Chatelet, époux de la soeur à Jospin « Il fut, avec Michel Foucault et Gilles Deleuze, à l’origine du Département de philosophie du Centre universitaire expérimental de Vincennes dite université de Vincennes, future université Paris VIII, le cofondateur du Collège international de philosophie et professeur à l’Institut supérieur des carrières artistiques (ICART). »
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Ch%C3%A2telet_(philosophe)

      Patrice Chéreau, il a l’air proche de Jospin, il a présidé à Canne https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrice_Ch%C3%A9reau

      Copi, Militant gay, nouvel obs, hara-kiri, charlie hebdo,
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Copi

      Alain Cuny, https://seenthis.net/messages/817814#message818359

      Gilles Deleuze,

      Jacques Derrida,

      Françoise Dolto, https://seenthis.net/messages/688632

      Michel Foucault, il a tout de même refusé de signé la première pétition écrite par Matzneff

      Félix Guattari, Je retrouve pas sa lettre publié avec Levi-strauss contre la féminisation de la langue - mais en pensant à Levi-strauss et au structuralistes je me dit qu’il y en a pas mal des structuralistes par ici - et Levi-strauss fait reposé toute sa théorie sur le prétendue interdit de l’inceste - alors que l’interdit c’est que les victimes parlent pas que les auteurs violent.

      Michel Leiris,

      Gabriel Matzneff, je met celui là mais il y en a un paquet sur seenthis https://seenthis.net/messages/817715

      Bernard Muldworf,

      Christiane Rochefort, ca me rend triste de la trouvé ici mais elle est présente dans les 3 pétitions pedosexuelles

      Alain Robbe-Grillet,

      ne fait pas mystère de son attirance pour les adolescentes de treize ou quatorze ans

      https://www.lexpress.fr/culture/livre/le-dernier-tabou-la-pedophilie_805287.html

      Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir faisait du #grooming pour lui

      le docteur Pierre Simon

      Philippe Sollers.

      Dennis Altman (en),

      Claude Bardos,

      le pasteur G. Berner,

      Christian Bourgeois,

      Christine Buci-Glucksmann,

      Jean-Pierre Colin,

      Dominique Desanti,

      Jean-Toussaint Desanti,

      Bernard Dort,

      Françoise d’Eaubonne,

      Philippe Gavi,

      André Glucksmann,

      Renaud Goyon,

      Daniel Guérin,

      Pierre Hahn,

      Jean-Luc Hennig,

      Christian Hennion,

      Guy Hocquenghem, https://seenthis.net/messages/505807

      Roland Jaccard, l’un des fondateurs de Causeur

      Pierre Klossowski,

      Anne Laborit,

      Madeleine Laïk,

      Georges Lapassade,

      Dominique Lecourt,

      Jacques Lefort,

      Michel Lobrot,

      Jean-François Lyotard,

      Michel Mardore,

      Dionys Mascolo,

      Gérard Molina,

      Vincent Monteil,

      Nicole Nicolas,

      Marc Pierret,

      Jacques Rancière,

      Claude et Olivier Revault d’Allonnes,

      Jean Ristat,

      Gilles Sandier,

      René Schérer, à l’air actif sur le sujet https://www.nouvelobs.com/societe/mai-68/20180406.OBS4756/l-apologie-de-la-pedophilie-face-noire-de-mai-68.html
      https://www.humanite.fr/node/196102

      Victoria Thérame,

      Hélène Védrine et les Drs Frits Bernard,

      Boegner,

      Cabrol,

      Challou, Maurice Eme, Pierrette Garreau, R. Gentis, Michel Meignant, Jean Nicolas, Séguier, Torrubia.

    • La première pétition de 1977 semble avoir été écrite par Matzneff lui même

      La quête des signatures fut également menée par Matzneff lui-même, en un temps très court, avec l’aide de Guy Hocquenghem. La plupart des personnes contactées se montrèrent favorables ; il n’y eut que de rares refus (Marguerite Duras, Hélène Cixous, Xavière Gauthier, Michel Foucault entre autres).

      Une lettre ouverte fut publiée dans Le Monde sous le titre « À propos d’un procès », la veille du procès de trois Français (Bernard Dejager, Jean-Claude Gallien et Jean Burckhardt), tous accusés d’avoir eu des relations sexuelles avec des filles et des garçons de 13 et 14 ans dans l’affaire dite « de Versailles »3.

      Ce « communiqué » présente comme « scandaleux » la durée de plus de trois ans de détention provisoire des trois hommes, arrêtés à l’automne 1973, « pour instruire une simple affaire de "mœurs" où les enfants n’ont pas été victimes de la moindre violence ». Il juge disproportionnées les peines encourues par les adultes pour des relations sexuelles avec des adolescents de 13 ou 14 ans, alors que la loi reconnaît une capacité de discernement aux adolescents, qui peuvent être jugés et condamnés à partir de l’âge de 13 ans3. Le texte relève aussi que des filles de 13 ans ont le droit de se faire prescrire la pilule en France3.

      ci dessous la liste ou on retrouve bcp de doublons

      Claude d’Allonnes
      Louis Aragon
      Roland Barthes
      Simone de Beauvoir
      Judith Belladona
      Michel Bon (également psychosociologue)
      Jean-Louis Bory
      Bertrand Boulin (fils du ministre RPR Robert Boulin)
      François Châtelet
      Patrice Chéreau
      Jean-Pierre Colin
      Copi
      Michel Cressole
      Alain Cuny
      Fanny Deleuze
      Gilles Deleuze
      Bernard Dort
      Françoise d’Eaubonne (militante féministe)
      Dr Maurice Eme (psychiatre)
      Jean-Pierre Faye
      Dr Pierrette Garrou (psychiatre)
      Philippe Gavi (journaliste)
      Dr Pierre-Edmond Gay (psychanalyste)
      Dr Claire Gellman (psychologue)
      Dr Robert Gellman (psychiatre)
      André Glucksmann
      Félix Guattari
      Daniel Guérin (militant anarchiste)
      Pierre Guyotat
      Pierre Hahn
      Jean-Luc Hennig (journaliste)
      Christian Hennion (journaliste)
      Jacques Henric
      Guy Hocquenghem
      Dr Bernard Kouchner
      Françoise Laborie
      Jack Lang
      Georges Lapassade
      Madeleine Laïk
      Raymond Lepoutre
      Michel Leiris
      Jean-François Lyotard
      Dionys Mascolo
      Gabriel Matzneff
      Catherine Millet (libératrice d’importuns)
      Vincent Monteil
      Dr Bernard Muldworf (psychiatre et membre du PCF)
      Négrepont
      Marc Pierret
      Francis Ponge
      Anne Querrien
      Grisélidis Réal
      François Regnault
      Claude Revault d’Allonnes
      Olivier Revault d’Allonnes
      Christiane Rochefort
      Danielle Sallenave
      Pierre Samuel
      Gilles Sandier
      Jean-Paul Sartre
      René Schérer
      Philippe Sollers
      Gérard Soulier
      Victoria Thérame (journaliste)
      Marie Thonon
      Catherine Valabrègue
      Dr Gérard Vallès (psychiatre)
      Hélène Védrine
      Jean-Marie Vincent
      Jean-Michel Wilhelm

      Le nombre de psychiatres, psychanalystes et psychologues laisse imaginé les dégâts causé sur les victimes.

    • Pour la dernière je trouve pas de liste, seul 3 noms émégent

      En mars 1979, une lettre est publiée dans la page courrier du journal Libération, en soutien à Gérard R., alors accusé de crime sexuel sur des enfants et attendant son procès depuis dix-huit mois. La lettre rapporte que Gérard R. vit avec des jeunes filles de 6 à 12 ans « dont l’air épanoui montre aux yeux de tous, y compris leurs parents, le bonheur qu’elles trouvent en lui »10. L’affirmation qu’une fillette de 6 ans pouvait donner un consentement éclairé à des relations sexuelles avec un adulte et qu’elle en serait épanouie fut signée par 63 personnes, dont Pascal Bruckner , Georges Moustaki et Christiane Rochefort .

      Dans ce livre publié en 2004 on peu voir que les noms sont dissimulés et qu’i est déconseillé de les chercher et il est expliqué que le droit ne protege pas les mineurs en 2004 plus qu’en 1977... et pas plus qu’en 2020 d’ailleurs.
      https://books.google.fr/books?id=ISmxqy25DFoC&pg=PT18&lpg=PT18&dq=G%C3%A9rard+R.+signataire+p%C

    • Sur le site de BHL y’a un paquet de signataires pour Polanski, avec des personnes qu’on imaginait pas :/

      Jean-Luc Godard
      Mathieu Amalric
      Xavier Beauvois
      Agnès Varda
      Bertrand Tavernier
      Olivier Assayas
      Jean-Stéphane Bron
      Patricio Guzman
      Jean Paul Civeyrac
      Katell Quillévéré
      Cristi Puiu
      Louis Garrel

    • ouh là, ça va être chaud... c’est hyper compliqué... chai pas, rancière a peut-être signé un truc à un moment, mais avant de le jeter dans la mare, faudrait voir ce qu’il en dit aujourd’hui par ex. Peut-être qu’il regrette. Ce serait pas juste sinon, je trouve. Enfin, la posture vengeresse ça me branche et ça me débranche... Dommage pour le bingo des arguments... faudrait voir quand même... je sature un peu là, j’y comprends plus rien pour tout dire ; sur twitter les fafs semblent monopoliser le débat désormais, en plus avec des revendications qui me plaisent bien (au bagne !) mais que j’essaye de raffiner...

    • très intéressant toute fois de matérilalisé le lien entre les défenseurs de pédocriminel et les violeurs genre DSK. Sans le travail des féministes, de pleins de femmes, il y a plein de choses que je serais encore en train d’essayer de comprendre.

    • sinon faire un truc chronologique (pour ce qui est de la cartographie, mes connaissances s’arrêtent à la bonne vieille frise de CM2) ? ça permetterais de montrer ce qui reste, ce qui dure, ce qui a changé... De dépasser ce truc de « c’était une autre époque » il y a un bon commentaire de @supergeante là :

      https://seenthis.net/messages/505807#message506639

      J’ai l’impression que ceux qui deviendront les militants pro-pédophilie actuels profitent de ce remue-méninge pour asseoir leur discours et lui donner des lettres de noblesse via la voix de personnes connues, prêtes à lutter contre toutes les formes de censure, de moralité, de main mise de l’État (c’est bien expliqué dans le texte de Libé).

    • #guillaume_durand défend matzneff et assimile victime du sida et pédocriminalité : https://twitter.com/FallaitPasSuppr/status/1210900459222904833

      Punir Matzneff procède de l’ignorance érigée en morale.On cite Gauguin et Balthus mais citons Foucault,Gide et plus tard les victimes du Sida.Où au 19 ième Manet et Maupassant tués par la syphilis.L’âge est le prétexte d’une condamnation de la sexualité, notre part maudite

      .

      C’est fête.

    • Je suis d’accord avec toi @tintin sur l’effroi de listes qui agglomèrent des personnes qui se sont ensuite positionner contre. Il faut pouvoir le signaler, et donc réfléchir à comment atténuer ou pas. Vraiment éviter de faire un tribunal à nous tout·es seul·es, et relever seulement ce qui est publié et sourcé. Je poursuis les investigations car je veux comprendre et montrer ces collusions pour savoir par quel biais l’ensemble d’une société finit par accepter de valoriser des pédophiles ou violeurs tout en renforçant leur pouvoir de nuisance.

    • coucou @tintin, koitesse ? Ça va pas les infos que j’ajoute ?
      J’ai celle-ci en sur une femme pédocriminelle

      Femmes solidaires
      @Femmessolidaire
      ·
      3h
      Petit rappel à celles et ceux qui se cachent derrière l’époque.

      En 1969, Gabrielle Russier est condamnée pour détournement de mineur. Elle a 32 ans, son élève en a 17.

      Peut-être eût-elle bénéficié de plus de clémence si elle s’était appelée Gabriel ?

      https://twitter.com/Femmessolidaire/status/1210964815545585669?s=20

      mais bon, je vais vous laisser, je comprends pas trop les soucis

    • Peggy Sastre invente ici (2013) « le pédophile d’écriture » pour défendre tony duvert.
      http://leplus.nouvelobs.com/contribution/895754-pedophilie-partout-liberte-de-penser-nulle-part.html

      Les reports de faits présumés immondes, on en fait des idées et des opinions immondes. Le contenant devient le contenu et vice et versa. On a la gerbe, c’est impossible, intenable d’en débattre et si besoin on sortira la batte de base-ball :

      des gens st en train de debattre dans ma tl pour savoir si une gamine de douze ans consent.IRL je pense que jaurais sorti la battedebaseball
      — CrêpeGeorgette (@valerieCG) June 28, 2013

      Le débat est fermé, verrouillé, on plante des petits sens interdits un peu partout et on le fait avec d’autant plus de vigueur, de conviction, de rage, qu’on est persuadé d’avoir le bon sens (le sens commun) avec soi.

      Et comment ne pas l’avoir quand un pédophile d’écriture subit le même sort post-mortem qu’un dictateur génocidaire ou qu’un chef terroriste responsable d’une des pires atrocités du XXIe siècle ?

    • luc le vaillant ici :

      https://next.liberation.fr/livres/2004/03/25/le-monde-ado_473650

      L’intro suffit :

      Parents, planquez vos filles ! Voici Gaby, qui les désire jeunes et fraîches et n’aime rien tant que les mettre dans son lit. Mais seulement si elles en ont très envie... La vertu n’entre en rien dans cette mutualisation des consentements. En fait, l’homme s’apprécie trop pour supporter qu’on lui refuse la pareille. Ensuite, le néo-senior est resté fixé au stade ado et s’interdit tout accès d’autorité, tout abus de pouvoir.

    • Jean_christophe_buisson :

      La vérité est que la France sera toujours la France, comme dirait le général de Gaulle : excessive, querelleuse, capable un matin, en se réveillant, de vouer aux gémonies des écrivains comme Peter Handke et Patrick Besson (de fanatiques partisans de la Grande Serbie), Marc-Edouard Nabe et Renaud Camus (deux antisémites bien connus), Richard Millet (un réac de la pire espèce) ou Gabriel Matzneff (Barbe-Bleue des temps modernes)

    • D’accord avec les problèmes posé par ses listes. Le travail me semble trop grand aussi.
      Pour le bingo ca pourrait prendre la forme d’une compilation de citatons de militant·es pedo-criminels
      Il en faudrait 25 dont une particulièrement clé au centre.
      ex - « Vous avez vu les photos ? Elle fait 25 » - Costa-gavras

      J’avoue que je sature aussi.

    • promenade dans les archives du Figaro, qui est fan aussi visiblement, au moins depuis 2006. Presque sûr que les "morceaux croustillants" sont derrière #paywall

      Gabriel Matzneff : « Un journal intime, c’est la vérité à bout portant »
      https://www.lefigaro.fr/livres/2017/02/08/03005-20170208ARTFIG00228-gabriel-matzneff-un-journal-intime-c-est-la-verit

      Gabriel Matzneff : « Vivre m’amuse moins »
      https://www.lefigaro.fr/livres/2015/02/05/03005-20150205ARTFIG00023-gabriel-matzneff-vivre-m-amuse-moins.php

      Le fil de ses jours est marqué par l’amour charnel de ses amantes (Gilda, Géraldine, Anastasia, Marie-Agnès…)

      Matzneff, le dernier des princes noirs
      https://www.lefigaro.fr/livres/2015/02/04/03005-20150204ARTFIG00232-matzneff-le-dernier-des-princes-noirs.php

      « Matzneff est ce pécheur qui se purifie dans le péché… » À prendre avec ou sans sourire, ce mot sonne juste. Il est de son ami de longue date, Philippe de Saint Robert

      Gabriel Matzneff reçu chez Lipp pour le prix Cazes
      https://www.lefigaro.fr/livres/2015/04/15/03005-20150415ARTFIG00273-gabriel-matzneff-recu-chez-lipp-pour-le-prix-caze

      Cette récompense couronne son neuvième roman, La Lettre au capitaine Brunner, publié à La Table Ronde. « Roman allègre », comme il le dit, ayant pour cadre l’Occupation, et où il a voulu exprimer « tout son univers sensible ».

      Il est libre, Matz
      https://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2009/04/04/01006-20090404ARTFIG00106--il-est-libre-matz-.php

      La passion selon Matzneff
      https://www.lefigaro.fr/livres/2006/05/04/03005-20060504ARTLIT90220-la_passion_selon_matzneff.php

      « Gaby le Magnifique » : un écrivain classique mais vivant, Par Yan Moix
      https://www.lefigaro.fr/livres/2013/02/07/03005-20130207ARTFIG00616-gaby-le-magnifique-un-ecrivain-classique-mais-viv

    • celui-ci est bien retors :

      « Carnets noirs 2007-2008 », de Gabriel Matzneff : l’ancien régime de la chair
      https://www.lemonde.fr/livres/article/2009/04/02/carnets-noirs-2007-2008-de-gabriel-matzneff_1175606_3260.html

      Et si le silence qui entoure désormais l’oeuvre de Gabriel Matzneff n’était pas tant dû à l’ordre moral, « pharisaïque », qu’à un changement dans le régime du plaisir ? L’auteur ne se pose pas cette question. Il ne semble pas voir la mécanique des corps sans Dieu, qui s’emboîtent plus par arithmétique que par « séduction ». Ce serait en quelque sorte invalider sa vie, reconnaître qu’elle ne fut pas celle d’un saint ou d’un martyr, mais, disons, quelque chose de plus simple, de plus émouvant aussi : une existence vouée à sauver une sensibilité perdue ou en voie d’extinction, un ancien régime de la chair, celui où le plaisir, la joie étaient intimement liés à la conscience de la faute.

    • diatribes en or
      https://www.lemonde.fr/livres/article/2012/01/12/diatribes-en-or_1628596_3260.html

      La Séquence de l’énergumène réunit les chroniques de télévision que Gabriel Matzneff donna au quotidien Combat entre 1963 et 1965. A l’époque, le sulfureux diariste n’a encore rien publié : il se fait les dents sur le petit écran sans avoir de poste. Qu’importe ! Il est déjà mousquetaire, Aramis divisé entre saint Jean Climaque et les fesses rebondies des adolescentes qu’il drague sur les transats de la piscine Deligny.

      MAMMA, LI TURCHI !, de Gabriel Matzneff
      https://www.lemonde.fr/archives/article/2000/11/03/mamma-li-turchi-de-gabriel-matzneff_3642020_1819218.html

      Gabriel Matzneff poursuit son oeuvre originale, oublié des médias mais toujours apprécié de ses fidèles lecteurs. L’écrivain donne le meilleur de son art dans son Journal. Mamma, li Turchi ! est un roman. Ses personnages (lui-même en cinéaste libertin), brillants et lucides, apprécient les joies charnelles et culturelles. Ils s’évadent d’un Paris décevant et se retrouvent en Italie, à Venise. Le roman est impeccablement construit, les dialogues sont percutants, la subversion élégante. On y retrouve les révoltes chères à Matzneff : « li Turchi » sont les oppresseurs de tout bord qui étouffent l’individu. Matzneff corrosif, impertinent, sincère, jeune éternellement - mais la part belle du roman est l’ombre qui s’avance sur la vie d’un homme solitaire qui se voulut libre et vrai (La Table ronde, 272 p., 105 F [16,01 ]).

    • Lucien Engelmajer

      Le Patriarche. Communauté thérapeutique internationale d’origine française constituée exclusivement de toxicomanes et anciens toxicomane et prônant la réinsertion au sein même de l’institution.
      Cette association, dont le premier centre, La Boère (Haute-Garonne), ouvrit en 1971, connut un essor considérable, très généralement en marge des instances officielles, et implanta ses différentes structures dans de nombreux pays. Elle suscita de vives polémiques avant d’être reconnue comme secte dans le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur le phénomène sectaire (rapport Guyard, 1995), ce qui conduisit à l’arrêt des subventions publiques.
      Lucien Engelmajer, leader charismatique de la communauté, ce missionnaire laïque entretenait des rapports conflictuels avec tous ceux qui ne reconnaissaient pas ses méthodes. Opposant farouche aux programme de substitution, à la légalisation des drogues, aux échanges de seringues, bataillant contre l’anonymat des séropositifs, il a toujours tenu un discours de combat, se déclarant enfermé par la presse « dans un ghetto de silence ».

      https://www.lexpress.fr/actualite/societe/la-pieuvre-du-patriarche_492053.html
      Il est mort en 2007 à l’âge de 86 ans.

    • Ohlala, c’est dur d’étudier ce monde là, c’est du genre Voici ou Gala de la pornographie verbale et médiatique, c’est à celui qui gerbe le plus loin, vraiment crade. Et je vous évite la recopie de leur diatribes pour exciter le chaland. Maigre pouvoir, misère du faux intellectuel qui se demande ce qu’il pourrait inventer pour alimenter son égo. On peut comprendre le dégout qu’ils inspirent, comme le dégout du cinéma français et de ses acteurs masculinichiants, de la littérature française malmenée par ces porcs, et des institutions qui leurs construisent des ponts d’ors avec des médias à la solde de ces nuisibles.
      J’en suis à Moix, atroce, j’arrive pas à faire mieux que Pov’ mec tout pourri du cerveau pour vous dire :(

    • Si je peux me permettre, ce genre de cartographie demande pas mal de taf et de la méthodologie.
      Plutôt que faire cela en vrac sur seenthis vous pourriez remplir un tableur collaboratif et créer des classes (écrivains, journalistes, personnalités politiques, curés...) et par ordre alphabétique. Ce serait plus efficace. Et pendant que vous compilez ces données, réfléchir à leur mise en place.

    • Hello all.
      – je pense que seenthis n’est pas le meilleur outil pour cette cartographie aussi, car on se perd dans les messages, c’est difficile de synthétiser l’évolution d’une position, de creuser chaque « fiche »... au delà du fichage lui-même d’une certaine manière, même si, de fait, je pense qu’il est important de retracer cette histoire, ces soutiens, ces ambiguïtés, ces violences, cette omerta, cette justification intellectuelle du viol sur mineurs...

      On pourrait réfléchir à un ou des outils qui permettrait notamment aussi de relever ceux et celles qui reconnaissent s’être trompés, parce que malgré tout, vu l’époque c’était possible.

      Dans mon entourage, je vois dans des familles, notamment de milieux d’intellectuels, mais pas seulement, des personnes, hommes, mais femmes aussi, reconnaître qu’ils se sont laissés emporter par l’époque, pas forcément par leurs actions mais par leur inaction et paroles, par le fait d’avoir laissé agir, et qu’aujourd’hui, ils s’alarmeraient, agiraient autrement de savoir que x ou y dort nu.e. avec des mineurs nu.es lorsqu’il.elle les accueille pour le week-end par exemple, qu’à l’époque, emportés par l’euphorie de la libéralisation sexuelle, des corps renouvelés, ils ne savaient pas non n’ont pas voulus voir, savoir, agir etc... alors que tout était là. Je pense qu’il y a des gens sincères, rongés par leur inaction, leur aveuglement, et que c’est bien aussi dans ce type de cartographie de le prendre en compte. Je ne sais évidemment pas s’ils sont nombreux à tenir cette position dans cette liste. Quand aux morts, je ne sais pas.

      – J’avais discuté avec l’historien Artières, qui a tenté pour le livre L’esprit français de voir à quelles conditions il serait possible de faire un travail d’historien sur cette période. Je scannerai l’article pour ceusses qui le veulent. Je lui ai demandé comment c’était passé ce travail, sachant, que je trouvais personnellement insupportable ne serait que de feuilleter le gay voyage de Hocquenghem. Il m’a dit que ça avait été très dur, que ça l’avait profondément affecté. Je dois dire et c’est mon second point, que je ne me sens pas capable de faire ce travail, je ne me sens pas outillée pour ne pas être dévastée par cette exploration historique. Sachant, et je ferai un billet plus tard, que je me souviens très bien de voir tout ces types et précisément ce connard de Matzneff à la télé et partout et je me souviens très bien ce que ça m’a fait, je ne peux croire que je suis la seule a avoir été maintenue la tête sous l’eau à chaque fois que je voyais sa gueule. Revoir sa photo partout là, ça fait remonter gerbe, colère, douleur et désespoir.

    • Après mon message d’hier, je voulais vous dire merci à vous tout·es sur seenthis ici sur ce fil de tenter de faire le jour sur cette intelligentsia criminelle. Le fait que nous soyons nombreus·es à vouloir comprendre malgré le désespoir et la difficulté à se confronter à cette bouillie malsaine, donne du courage pour poursuivre.
      @odilon, oui, ça peut être long de faire cette carte et peut-être ne verra-t-elle pas le jour ou autrement, mais rassemblons comme nous pouvons pour au moins essayer de comprendre.
      @supergeante merci aussi, c’est très intéressant tes interventions, notamment sur la façon dont ce sont incrustés les pédovioleurs dans les libertés et les revendications d’une sexualité différente.

    • Totalement d’accord avec toi, @supergeante. Mon billet initial est d’ailleurs la manifestation de ce que m’a provoqué la réapparition du nom de Matzneff dans l’actualité : le souvenir du violent écœurement de l’époque et de l’incompréhension totale de sa place dans le microcosme littéraire parisien.

      D’ailleurs, avec tout ça, je n’ai toujours pas la réponse à ma question de savoir si l’article du Monde a eu l’honnêteté de rappeler que ce monsieur a eu son rond de serviette dans les colonnes du Monde des Livres. Ou que la grande prêtresse de l’époque continue à tenir Matzneff pour plus que fréquentable et chie copieusement sur Denise Bombardier.

      (note : je vois que la bagarre commence sur WP,…
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Josyane_Savigneau
      • ajout (+1821) le 28/12 à 19h33 d’un long passage sur l’affaire Matzneff,
      • supprimé radicalement 3 minutes plus tard pour absence de source
      • réintroduit à 20h09 (+818) avec un lien vers le remarquable article du Devoir : Tout le monde le savait https://www.ledevoir.com/societe/569861/tout-le-monde-le-savait .
      à suivre ?)

    • J’aime bien les cartes mais beaucoup moins les listes, à part celle de @les_listes_de une carte autour du cas Matzneff semble réalisable mais au-delà ça me semble tentaculaire. Il y a beaucoup de choses sur le sujet, ici sur seenthis. @mad_meg bien sûr, toujours sur les charbons ardents. Mais aussi le remarquable travail du collectif @tradfem et ses traductions. (je ne suis pas bilingue et forcément je passe plus de temps à comprendre certains articles de feminismcurrent par exemple :
      https://www.feministcurrent.com/2017/06/06/suzzan-blac-art-trauma-child-exploitation

      Suzzan Blac : Il existe un tel climat de sexisme, d’apathie, d’ignorance et d’acceptabilité entourant le conditionnement et l’exploitation sexuelle commerciale des filles et des femmes. Il y en a beaucoup qui ne veulent pas ou ne prennent pas la peine de lire et de faire des recherches sur ces sujets, mais une image est instantanée et peut être ancrée dans l’esprit, alors je pense qu’elle peut mieux faire passer un message que les mots.

      Nous savons tous que l’un des genres de pornographie les plus populaires est « Teen », alors qu’est-ce que cela vous dit ? Si les pornographes (légaux) pouvaient utiliser des enfants, ils le feraient. Tout comme les proxénètes qui forcent et exploitent les jeunes adolescentes à se prostituer et exigent un prix plus élevé des nombreux parieurs qui veulent des jeunes filles. Mais ils ne peuvent pas le faire dans la pornographie parce que c’est illégal, alors ils font la meilleure chose « légale » qui soit : de la pornographie « à peine légale » mettant en scène des jeunes de 18 ans - des filles vraiment jeunes, à la poitrine presque plate, sans poils pubiens et avec une queue de cheval. Le pornographe Max Hardcore utilise des jeunes de 18 ans et les fait paraître plus jeunes en leur faisant porter des nattes, des appareils dentaires et en achetant leurs vêtements dans des magasins de vêtements pour enfants. Il les dégrade, les humilie, les agresse sexuellement et les détruit ensuite sur la pellicule.

      Le Japon n’a rendu illégales les images d’abus d’enfants qu’en 2014 et il y a encore des images d’abus d’enfants disponibles dans les magasins de vidéo. Les jeunes filles sont exploitées sexuellement dans les bars et les clubs, et sont prostituées ouvertement dans de nombreux endroits. Il existe des distributeurs automatiques qui vendent des sous-vêtements portés par de jeunes

      Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
      ou celui-ci :
      https://www.feministcurrent.com/2015/09/28/youve-heard-of-rape-culture-but-have-you-heard-of-pedophile-culture
      et Tradfem :
      https://seenthis.net/messages/479395
      https://seenthis.net/messages/426500

    • j’avoue que me retrouver face à l’impuissance m’est presqu’aussi pénible qu’une plongée dans ce tas de fientes. Pourtant, je ne vois pas trop quoi proposer d’autre que cette compulsion d’articles, qui semble bien vaine aussi. Désolé si j’ai un peu pourri le fil en partant sur les chapo de roues. à voir avec le temps donc. J’ai regardé leaving neverland hier, c’est très fort, très intelligent.

    • @tintin vu aussi. En fait, suite aux articles et à l’interview de Adèle Haenel. C’est un film qui a permis à beaucoup de gens de parler.

      C’est peut-être pas très clair ce que j’ai dit plus haut, en fait, ce qui me terrasse en ce moment, c’est le côté massif...

      Je savais déjà, de manière empirique que beaucoup de gent.es étaient touchés avec une majorité d’ex-enfants, filles et de garçons, ainsi que de femmes adultes à l’âge des crimes perpétrés sur eux/elles. Il suffisait de traîner un peu dans des milieux féministes pour te rendre compte aussi du besoin de dire, de partager et de la loi du silence, et ses contours multiples.

      Maintenant, je me rends compte que c’est pire que ce que j’imaginais, des ami.es parlent enfin, des élèves en classe, des collègues, c’est atroce, je ne comprends pas comment il est encore possible de défendre les mécanismes sociaux à l’origine de ce désastre social, collectif et intime à la fois. Combien faudra-t-il de témoignages, de films, d’études, de collectes, de cartes, de listes, de décompte ? Je me dis : autant qu’il le faudra.

      Donc, quand je dis que seenthis n’est pas l’outil idéal, je dis pas ça pour entraver la démarche. Je me dis juste que ça vaudrait la peine de faire un truc hyper lisible, mais comme je le disais précédemment, en ce moment, je ne me sens pas trop capable de participer à une telle entreprise, et je ne sais pas trop comment il faudrait faire, mais je veux bien y réfléchir à un autre moment. Ces échanges sur seenthis, je pense notamment au thread sur le livre de Nabokov, j’y reviens souvent et j’ai envoyé des gens s’y plonger, donc, c’est vraiment bien que ça existe.

    • Je voyais plutôt ce démarrage comme une entreprise de compilation collective rapide en vue de construire un jour un truc plus peaufiné ensuite, comme le laissait entendre le fait que @touti réfléchissait à une structure de base de données par exemple. Ya le travail de rechercher des gens et des sources et des extraits, et ya le travail de structuration, de comment on normalise tout ça, quels champs, pour pouvoir ensuite en sortir des choses intéressantes (en terme de chrono, de liaisons, ou simplement de visualisation, etc). Le fait de déjà avoir tout un matériel au même endroit, peut aider à faire ressortir comment on voudrait le structurer, c’est déjà un premier pas, même si le reste ne suit pas, ou dans longtemps.

    • @tintin vu aussi le film leaving never land où témoignent les victimes de michael jackson, Adèle Haenel relate que (voir son interview sur mediapart) ça l’a aidé à prendre la parole pour dénoncer les agressions sexuelles de Christophe Ruggia lorsqu’elle était enfant.
      J’aimerai vraiment pouvoir dire que c’était une autre époque mais il en va de la domination sexuelle dans le capitalisme même.

      @supergeante la tâche est énorme et ce ne sera pas du tout confortable. Ici au moins on a la chance d’être nombreus·es et j’espère, de savoir s’écouter. J’ai une amie metteuse en scène qui parle du chaos qui précède ces créations, ça me donne toujours du courage de penser à cela quand ça part un peu dans tous les sens !
      @rastapopoulos je ne souhaite pas mettre en ligne de suite parce que j’y vais pas avec le dos de la cuillère et c’est pas au point du tout. Donc, comme tu dis les essais de BDD c’est juste un début, qu’au moins ça existe quelque part, en vue de …
      – superposition chronologique retenue en tout cas

    • suis assez d’accord avec @rastapopoulos (qui est un nom mishèllène trouvé par un grand pote de Matzneff, Hergé soit dit en passant (salo !)). moi ça me va de continuer à alimenter ce fil en y balançant des noms, des citations, des sources. Juste se réstreindre à matzneff ça fait chier parce qu’on va faire le portrait d’une époque (qui est aussi bien singulière, il faut le dire (c’est plus pareil, mais ça continue quand même (same same but different))), et en même temps si on doit aller jusqu’au neverland de mickael jackson, qui l’emprunte si je ne m’abuse, à lewis caroll (gros pédo aussi), ça fait de la route... on va finir en grèce antique... C’est complétement absurde parce qu’il faudrait en faire un monument, un truc gigantesque, à la hauteur, et en même temps ériger un monument pour ça, c’est déjà pas la joie et en plus s’agirait pas d’alimenter la pédopropagande (hors de question, et je pense qu’on est d’accord, d’utiliser des images de gosses par exemple)...

    • Nicolas Rey

      Je pourrais faire cinquante-deux chroniques sur Gabriel Matzneff. Je pourrais faire Matzneff et la piscine Deligny. Matzneff et Francesca. Je pourrais écrire : « Gab la rafale prend le bus », « M dîne aux Camionneurs », « Calamity Gab m’a fait découvrir Cioran », « Gabriel et Lord Byron », « Gab le magnifique et le peuple serbe ». Gabriel est mon Tintin. D’ailleurs, il avait Hergé pour ami. Il est mon guide des mauvaises fréquentations haut de gamme. Les seules qui vaillent la peine. Adolescent, je dévorais ses fameux carnets noirs comme si un grand frère vivait ce que je n’osais espérer vivre. Gabriel aimait pour moi. Gabriel buvait pour moi. Gabriel souffrait pour moi. Bon. Nous y voilà. Les carnets de Matzneff. J’ai commencé par là, comme ils disent, aux Narcotiques Anonymes. Par ses carnets noirs.

      http://www.matzneff.com/oeuvres.php?un_article=58&la_clef=52

    • @biggrizzly la fiche anglais ne donne toujours pas le détail de la liste manquante celle de libération - à mon avis il doit y avoir des gens importants dans celle ci pour qu’on en trouve pas de traces- je veux dire plus important que dans celles de Matzneff et celle de la dépénalisations des viols sur mineurs.

      J’essaye de pas sombré dans un épisode de remonté traumatique mais je ne résiste pas à revenir ici. En voyant les listes il me semble voire se dégagé plusieurs axes :

      – les réseaux homo-militants - on trouve la mythologie autour de la pédérastie grec - celleux-là confondent la lutte contre la discrimination de l’homosexualité et la pedo-criminalité. On trouve des fondateurs d’asso importantes FDLH - Arcadi
      – les poids lourds de la French Theory et des phallosophes de gauche -
      – Quelques grandes féministes parfois prédatrices sexuelles - Rochefort à signé les 3 pétitions et Beauvoir etait une prédatrice de ses éléves.
      – les libéraux individualises - pour classé les militant·es pedosexuels - Ici je pense à Millet qui milite toujours pour les violeurs et contre les victimes quelque soit leur age. - Je pense que Altusser pourrait etre mis en valeur aussi car il joint le féminicide à sa militance pour les pedo-viols.
      – J’ai vu passé plusieurs personnes liées à Jospin, ou à l’appareil du PS. aussi les Gluksmann il me semble que c’est du PS
      – On trouve quelques académiciens français et phallosophes de droite
      – Quelques prêtres et pasteurs -
      – de nombreux et nombreuses psyanalystes- psychiatres - psychologues - à mettre en lien avec les discours culpabilisant les victimes de la psychanalyse freudo-lacanienne - les immondices dites par Dolto sur les victimes d’inceste
      – des membres de prix littéraires qui se passent les plats - cf le prix de 2014 à Matzneff - on pourrais sortir la liste du jury.
      – peut etre des gens un peu « égarés » qui ont signé par amitié sans bien lire ces pétitions - Matzneff avançait caché et si la personne n’as signé qu’une fois et pas récidivé - Je connais pas Rancière mais @tintin tu avais l’air de dire qu’il était revenu sur ses positions - ca vaut le coup de signalé lorsqu’un·e signataire à pris ses distances et de quel manière.

      Il pourrait y avoir des couleurs - une qui signale la pratique affiché de pédocriminalité - une qui signale celleux qui ont signé les 3 pétitions et ne sont jamais revenu dessus et a contraire (style Dolto) - une qui signale celleux qui se sont écarté de ces pétitions

      Je ne sais pas si à partir de là on peu commencer à voire des ensembles se dessiné. Si vous voyez d’autres catégories que j’aurais pas vu n’hésitez pas à les partagé car je connais pas tous ces noms et il y a des réseaux qui me sont invisibles.

    • Waa, j’avais pas lu cette interview ou elle affirme des choses ignobles. Ok @mad_meg , il n’y aura pas d’échappatoire pour Dolto.

      « Q- Dans l’acte incestueux il y a toujours un traumatisme pour la fille, non ?
      R- Evidemment qu’il y a un traumatisme ! Nous ne vivons pas dans une société ou ces choses sont permises. Résultat, la fille ne peut pas se développer normalement car ses pulsions sont occupées a un lieu où elles ne devraient pas l’être encore. Il se produit un blocage dans l’évolution de l’intelligence.
      (…)
      Q- Donc la petite fille est toujours consentante ?
      R- Tout à fait
      Q- Mais enfin, il y a bien des cas de viols ?
      R- Il n’y a pas de viol du tout, elles sont consentantes »
      #aberrant #criminel #1979

      Et malgré sa critique de Dolto Béatrice Jade considère dans les points tout de même ’constructifs’ que « Les lois doivent faire la différence entre les enfants non nubiles et nubiles qui devraient devenir juridiquement autonomes et ne plus dépendre des décisions parentales. »
      Petit rappel
      En France, la majorité civile est fixée à 18 ans depuis le 5 juillet 1974 ; elle était auparavant fixée à 21 ans depuis 1792.

    • Oui ca fait un choc et je te recommande les paroles des chansons de son fils que je viens de mettre sur ce lien https://seenthis.net/messages/688632

      Je trouve aussi interessant ce lien https://seenthis.net/messages/818092
      posté par @tintin d’un texte de Patric Jean sur médiapart
      surtout parce qu’il fait émerger deux noms importants de la militance pour la dépénalisation des violences sexuelles sur mineurs en france et dans les pays francophones

      – Paul Bensussan : https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Bensussan#Les_%C2%AB_fausses_all%C3%A9gations_d'abus_sexuels_%C2%

      – Hubert Van Gijseghem : http://1libertaire.free.fr/LeoThiersVidal24.html

    • Et malgré sa critique de Dolto Béatrice Jade considère dans les points tout de même ’constructifs’ que « Les lois doivent faire la différence entre les enfants non nubiles et nubiles qui devraient devenir juridiquement autonomes et ne plus dépendre des décisions parentales. »
      Petit rappel
      En France, la majorité civile est fixée à 18 ans depuis le 5 juillet 1974 ; elle était auparavant fixée à 21 ans depuis 1792.

      Merci @touti J’avais pas vu cette critique de Béatrice Jade et merci pour ton rappel je n’était pas au courant pour cette modification de la loi en 1974.

    • La promulgation de la loi est du 5 juillet, mais son entrée en vigueur était le 1er septembre (qui était un dimanche…) Je m’en souviens assez distinctement, car en 3 jours consécutifs je suis devenu trois fois majeur :-)
      – le 31/08, j’avais accompli un an de service militaire, ce qui émancipait,
      – le 1/09, c’était l’entrée en vigueur de la loi,
      – le 2/09, j’avais 21 ans,…

      cf. ce son, du 2/09, premier jour d’inscription sur les listes électorales.
      https://www.franceinter.fr/emissions/la-boite-a-souvenirs/la-boite-a-souvenirs-02-septembre-2011

    • L’article du Monde :

      À PROPOS D’UN PROCÈS
      Le Monde, le 26 janvier 1977
      https://www.lemonde.fr/archives/article/1977/01/26/a-propos-d-un-proces_2854399_1819218.html

      Nous avons reçu le communiqué suivant :

      " Les 27, 28 et 29 janvier, devant la cour d’assises des Yvelines, vont comparaître, pour attentat à la pudeur sans violence sur des mineurs de quinze ans, Bernard Dejager, Jean-Claude Gallien et Jean Burckhardt, qui, arrêtés à l’automne 1973, sont déjà restés plus de trois ans en détention provisoire. Seul Bernard Dejager a récemment bénéficié du principe de la liberté des inculpés.

      « Une si longue détention préventive pour instruire une simple affaire de » mœurs « , où les enfants n’ont pas été victimes de la moindre violence, mais, au contraire, ont précisé aux juges d’instruction qu’ils étaient consentants (quoique la justice leur dénie actuellement tout droit au consentement), une si longue détention préventive nous paraît déjà scandaleuse.
       » Aujourd’hui, ils risquent d’être condamnés à une grave peine de réclusion criminelle soit pour avoir eu des relations sexuelles avec ces mineurs, garçons et filles, soit pour avoir favorisé et photographié leurs jeux sexuels.

      « Nous considérons qu’il y a une disproportion manifeste, d’une part, entre la qualification de » crime « qui justifie une telle sévérité, et la nature des faits reprochés ; d’autre part, entre le caractère désuet de la loi et la réalité quotidienne d’une société qui tend à reconnaître chez les enfants et les adolescents l’existence d’une vie sexuelle (si une fille de treize ans a droit à la pilule, c’est pour quoi faire ?).
       » La loi française se contredit lorsqu’elle reconnaît une capacité de discernement à un mineur de treize ou quatorze ans qu’elle peut juger et condamner, alors qu’elle lui refuse cette capacité quand il s’agit de sa vie affective et sexuelle.

      « Trois ans de prison pour des caresses et des baisers, cela suffit. Nous ne comprendrions pas que le 29 janvier Dejager, Gallien et Burckhardt ne retrouvent pas la liberté. »

      Ont signé ce communiqué : Louis Aragon, Francis Ponge, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Judith Belladona, docteur Michel Bon, psychosociologue, Bertrand Boulin, Jean-Louis Bory, François Chatelet, Patrice Chéreau, Jean-Pierre Colin, Copi, Michel Cressole, Gilles et Fanny Deleuze, Bernard Dort, Françoise d’Eaubonne, docteur Maurice Eme, psychiatre, Jean-Pierre Faye, docteur Pierrette Garrou, psychiatre, Philippe Gavi, docteur Pierre-Edmond Gay, psychanalyste, docteur Claire Gellman, psychologue, docteur Robert Gellman, psychiatre, André Glucksmann, Félix Guattari, Daniel Guérin, Pierre Guyotat, Pierre Hahn, Jean-Luc Henning, Christian Hennion, Jacques Henric, Guy Hocquenghem, docteur Bernard Kouchner, Françoise Laborie, Madeleine Laïk, Jack Lang, Georges Lapassade, Raymond Lepoutre, Michel Leyris, Jean-François Lyotard, Dionys Mascolo, Gabriel Matzneff, Catherine Millet, Vincent Monteil, docteur Bernard Muldworf, psychiatre, Négrepont, Marc Pierret, Anne Querrien, Griselidis Real, François Régnault, Claude et Olivier Revault d’Allonnes, Christiane Rochefort, Gilles Sandier, Pierre Samuel, Jean-Paul Sartre, René Schérer, Philippe Sollers, Gérard Soulier, Victoria Thérame, Marie rhonon, Catherine Valabrègue, docteur Gérard Vallès, psychiatre, Hélène Vedrines, Jean-Marie Vincent Jean-Michel Wilhelm, Danielle Sallel nave, Alain Cuny.

    • Hello pour Rancière, j’en sais rien, j’ai bien aimé deux ou trois de ses bouquins, par association, pas envie qu’il penche dans le dégueu, mais rien de plus, c’était un exemple au hasard.

    • Pour le projet @mad_meg quelques liens utiles

      Le monde ado Par Luc Le Vaillant — 25 mars 2004
      https://next.liberation.fr/livres/2004/03/25/le-monde-ado_473650

      « Le seul collège dont vous n’avez pas fait la sortie est le Collège de France »
      https://twitter.com/vincentglad/status/1211398762247180289

      Si seulement Matzneff était le seul problème
      https://blogs.mediapart.fr/patricjean/blog/301219/si-seulement-matzneff-etait-le-seul-probleme

      Frédéric Beigbeder : Il faut sauver le soldat Matzneff
      www.matzneff.com/pdf/sagm10.pdf
      http://www.matzneff.com/sagm.php

      Ivre du temps perdu
      https://blogs.mediapart.fr/lehmann-christian/blog/301219/ivre-du-temps-perdu

      Interrogé sur Matzneff, Frédéric Mitterrand dénonce un « phénomène de meute »
      https://www.huffingtonpost.fr/entry/matzneff-frederic-mitterrand-denonce-un-phenomene-de-meute_fr_5e09e53

      Brice Ivanovic @bi1192
      Vous vous souvenez de cette photo où posait @sonjoachim
      avec la jeunesse Lesqueniste ? Et bien grâce à @MauvaisCoton, on peut s’apercevoir que #Matzneff a donné en décembre une interview dans ce même lieu... Est-ce son appartement ? Un lieu en location ?
      https://twitter.com/bi1192/status/1211704476303790082

      Affaire Matzneff : Bernard Pivot exprime ses regrets
      https://www.lepoint.fr/societe/affaire-matzneff-bernard-pivot-exprime-ses-regrets-30-12-2019-2355311_23.php

      Quand la République décorait Gabriel Matzneff... Jacques Toubon
      https://www.lexpress.fr/culture/quand-la-republique-decorait-gabriel-matzneff_2112781.html

      Un extrait inédit de Matzneff à un autre « apostrophe »
      https://twitter.com/Claude2mougins/status/1210573466405089280

      Claude François
      https://twitter.com/thmsprlng/status/1210978478406930433

    • Je voudrais aussi documenté le fait que ce n’etait pas une autre époque, Matzneff est toujours publié, entretenu, logé et invité dans les médias. On publie toujours des ouvrages pedosexuels sous toutes sorte de prétexte
      https://www.actualitte.com/article/bd-manga-comics/petit-paul-normaliser-la-pedophilie-la-strategie-du-predateur-sexuel/91060
      et la défense des pédosexuels est toujours absolument la même
      « un pied de nez à l’ordre moral, la sexualité bien-pensante qui rassure... qui emmerde »
      Bastien Vivès n’en est pas à sa première inversion des rôles
      https://www.catsuka.com/news/2012-03-07/la-famille-par-bastien-vives--plus-in-memorial-sa-version-animee-du-nouveau

      On traite toujours Dolorès Haze en niant le viol et en l’accusant de rendre les hommes fou
      https://seenthis.net/messages/817794
      Les viols contre les mineurs sont de moins en moins réprimés. (-40% de condamnation pour viol depuis 10ans - info qui laisse les gens manifestement totalement indifférents) En France l’age du consentement sexuel est autour de 4-5 ans (tout le monde s’en fout aussi) et on valorise encore les femmes pour leur jeunesse, leur virginité (cf Moix).
      Perso je voie venir le gros déni qui accompagne ce déballage - c’etait une autre époque - ca implique que ca ne pourrais pas/plus se passé aujourd’hui -

    • Concernant #Alain_Cuny, il a joué en 1974 dans Emmanuelle, il a alors 66 ans.

      On peut noté, entre autre, une des dernière scène du film où Mario, le personnage interprété par Alain Cuny, organise et contemple le viol d’Emmanuelle :

      Mario explique à Emmanuelle que la monogamie n’est plus de mode et que c’est la jouissance, plutôt que le sentiment de culpabilité ou la raison qui doit la guider en matière de sexualité, et qu’ainsi elle atteindra un plaisir bien plus grand. Afin de lui démontrer son discours, il l’emmène dans un bar qui fait aussi fumerie d’opium où elle est violée par un des habitués, pendant que lui-même regarde la scène.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuelle_(film)#Synopsis

    • Tout excusé @reka :)

      Relevé aussi hier les noms de pédophiles #grands_hommes (l’Académie Française semble propice à l’omerta) cités avec ferveur chez Taddeï par ses invités Matzneff et Sollers, (son éditeur chez Gallimard) Montherlant, Peyrefitte, P Ristat, Schérer profitent de publicité sur Europe1. https://seenthis.net/messages/818185#message818267
      https://www.europe1.fr/emissions/Europe-1-Social-club/Europe-1-Social-Club-Philippe-Sollers-et-Gabriel-Matzneff-146350
      #Taddei en #2014

      + une discussion WP sur Montherlant pour éviter de dire sa pédosexualité https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Henry_de_Montherlant#Sexualit.C3.A9_de_Montherlant
      extrait WP où la tauromachie est plus importante (j’te’jure, le clavier m’en tombe)

      Quand je parle de garçons, c’est plutôt 9-14 ans que des jeunes gens. Peyrefitte et Montherlant, par ailleurs, faisaient des virées ensemble et « entretenaient » à eux deux des mères de familles complaisantes... Peyrefitte, toujours langue de vipère, prétend d’ailleurs que Montherlant s’est suicidé parce que des parents de garçons commençaient à faire du bruit et qu’il craignait un procès infamant. Enfin, tout cela n’est pas très ragoûtant et probablement pas prioritaire dans une bio sur Montherlant. D’autant qu’à côté, on ne parle même pas de sa passion pour la tauromachie, plus éclairante pour comprendre son œuvre. Jastrow | 兔 30 jun 2004 à 17:18 (CEST)

    • En amont en 1959/1960, note l’affaire des #ballets_roses avec la DST et André Le Troquer, ministre de De Gaulle à la libération, et président de l’Assemblée Nationale. 22 condamnations de pontes.
      http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/Affaire_des_ballets_roses_(1959)/fr-fr
      Mocky en traite dans un film visible sur YT où il dénonce la pédosexualité institutionnalisée, il raconte aussi (toujours YT) n’avoir pas pu le diffuser.
      L’affaire des ballets roses, Affaires sensibles
      https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-30-decembre-2015

      Note aussi #Charles_Trenet 13 juillet 1963 :
      "Ce jour-là, Charles Trenet est écroué à 20h30 à la maison d’arrêt d’Aix-en-Provence. Son secrétaire, âgé de 18 ans, vient d’avouer avoir joué le rôle de « rabatteur » pour attirer chez le chanteur, au domaine Les Esprits, des adolescents. Charles Trenet est inculpé d’attentats aux moeurs sur la personne de 4 mineurs de moins de 21 ans (mais ayant plus de 18 ans). Le chanteur nie tout en bloc. (...) Il restera 28 jours en prison. (...) Revenant sur les accusations portées contre lui, il affirme (...) : « Je suis victime d’un coup monté. Mais j’ai des preuves irréfutables. » (...) Beaucoup de bruit pour rien, finalement : l’affaire se terminera pas un non-lieu." Livre de Bernard Revel

    • Info Depuis hier, le site de Matzneff est tombé, plus aucun article dispo http://www.matzneff.com

      Je poursuis le relevé des accointances des diffuseurs publics. Quelqu’un·e a-t-ielle accès à la liste des signataires défenseurs du pédocriminel Dugué, avant son procès, danst une lettre publiée dans la page Courrier de Libération avec Moustaki, Dolto ?
      https://www.lexpress.fr/informations/le-devoir-d-inventaire_641580.html
      « Lettre en soutien à Gérard R ». article datant de mars 1979

      Merci !

      Je rappelle que le journal L’Express a été pour le moins complaisant à l’égard de Matzneff (plusieurs pages qui l’encensent y ont d’ailleurs disparues mystérieusement).

    • @touti J’ai pas réussie à trouvé la liste que tu cherche seul 3 noms sont mentionnés à partir de l’article de l’expresse que tu a linké et qui sert de base aux autres. Les noms sont P.Bruckner, C.Rochefort et G.Moustaki
      voir ici https://seenthis.net/messages/817814#message817834
      J’ai pas vu que Dolto y était mentionné, il me semble que Dolto n’a signé que la première pétition et pas seconde écrite par Matzneff, ni la troisième (avec une réserve pour la 3eme car on a pas la liste et peut être qu’il y a Dolto dedans).

    • A moins que la journaliste Remy se soit trompée, dans le lien que je donne juste au-dessus, le paragraphe commence par 4 noms …

      Signée cette fois par une multitude de personnalités, Louis #Althusser, Jacques #Derrida, André #Glucksmann, et même Françoise #Dolto (voir l’encadré page 84). En mars 1979, pour soutenir Gérard R., un pédophile qui attend depuis dix-huit mois son procès, une lettre publiée dans la page Courrier de Libération accuse la « morale d’Etat » : « Ce que vise l’ordre moral, c’est le maintien de la soumission des enfants-mineur(e) s au pouvoir adulte. » L’auteur de la lettre appelle les lecteurs, en particulier les femmes, apparemment rétives, à signer le texte suivant : « L’amour des enfants est aussi l’amour de leur corps. Le désir et les jeux sexuels librement consentis ont leur place dans les rapports entre enfants et adultes. Voilà ce que pensait et vivait Gérard R. avec des fillettes de 6 à 12 ans dont l’épanouissement attestait aux yeux de tous, y compris de leurs parents, le bonheur qu’elles trouvaient avec lui. » Au bas de ce texte, 63 signatures. Parmi elles, Pascal Bruckner, Georges Moustaki, Christiane Rochefort et d’autres, plus attendus ou moins connus.

      Apparemment la liste est publiée dans un encadré page 84 de l’Express de 01/03/2001, si quelqu’un y a accès …

    • A mon avis le problème viens de la mise en page. La partie sur la pétition que tu cherche commence ici :

      En mars 1979, pour soutenir Gérard R., un pédophile qui attend depuis dix-huit mois son procès,

      et il n’y a que

      Au bas de ce texte, 63 signatures. Parmi elles, Pascal Bruckner, Georges Moustaki, Christiane Rochefort et d’autres, plus attendus ou moins connus.

      –------

      cette phrase que tu as prise avec a été déplacé de la fin du paragraphe précedent et crée la confusion. En fait pour moi ca donne :

      Quelque temps plus tard, une lettre ouverte à la commission de révision du Code pénal - jouant sur la confusion des actes commis sur des moins de 15 ans par des adultes ou par des mineurs de 15 à 18 ans - exige que cette « infraction » ne soit plus un crime et qu’on tienne compte « essentiellement du consentement du mineur ». Signée cette fois par une multitude de personnalités, Louis Althusser, Jacques Derrida, André Glucksmann, et même Françoise Dolto (voir l’encadré page 84).

      (l’encadré page 84 devrais en principe contenir cette liste : https://seenthis.net/messages/817814#message817831 )

      puis dans un autre paragraphe

      En mars 1979, pour soutenir Gérard R., un pédophile qui attend depuis dix-huit mois son procès, ect...Au bas de ce texte, 63 signatures. Parmi elles, Pascal Bruckner, Georges Moustaki, Christiane Rochefort et d’autres, plus attendus ou moins connus.

      et là on en sais pas plus et il faudrait retrouvé le libé de mars 1979 pour avoir cette liste.

      La confusion ne viens pas de la journaliste Remy mais de la mise en page web de son texte qui s’est fait un peu malmené.

    • Matzneff : les signataires d’une pétition pro-pédophilie de 1977 ont-ils émis des regrets ? - Libération
      https://www.liberation.fr/checknews/2020/01/02/matzneff-les-signataires-d-une-petition-pro-pedophilie-de-1977-ont-ils-em

      L’article est écrit avec les pieds ou je fatigue ? Pas grand monde sur la liste, deux personnes très exactement, en tout cas publiquement : Sollers dit qu’il ne signerais plus aujourd’hui, mais continue à défendre cohn bendit, et un psy, muldworf, que je ne connaissais pas. Cohn bendit quand à lui, se serait repenti en privé à un journaliste du monde...

      Rien compris à la fin de l’autre naze.

    • L’académie française à primé 2 fois Matzneff pour ses récits de viols d’enfants
      http://www.academie-francaise.fr/gabriel-matzneff

      Gabriel MATZNEFF
      Œuvres
      1999 Ensemble de son œuvre

      Prix de l’Académie
      2009 Prix Amic
      3 000 €
      1987 Prix Mottart
      40 000 F

      –---
      Quand Gabriel Matzneff recevait l’insigne d’officier des Arts et des Lettres des mains de Jacques Toubon
      https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/affaire-gabriel-matzneff/quand-gabriel-matzneff-a-ete-decore-de-l-insigne-d-officier-des-arts-et

      –---

      Je ne croi pas avoir vu souligné l’aspect raciste des violences sexuelles commises par Matzneff. Celui ci raconte que lorsqu’il est en voyage il préfere des enfants plus jeunes que lorsqu’il chasse des enfants sur le territoire français.
      #racisme #colonialisme #tourisme_sexuel #prostitution

      En 1990, Matzneff publie Mes amours décomposés, son journal intime pour les années 1983-1984, dans lequel il évoque sa vie quotidienne, ses amours avec de multiples partenaires dont plusieurs adolescentes âgées de quatorze à seize ans, et son renvoi du Monde à la suite de l’affaire du Coral. Il raconte également son voyage à Manille, aux Philippines, au cours duquel il se livre au tourisme sexuel, y compris des viols avec des « petits garçons de onze ou douze ans ». À Manille, il fréquente notamment des Occidentaux venus à la recherche de contacts sexuels, comme Edward Brongersma, juriste et homme politique néerlandais et défenseur connu de la pédophilie34.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel_Matzneff

      en passant sur la fiche wikipédia de Matzneff je relève que Philippe Tesson a lancé sa carrière et qu’il était un grand ami de Hérgé.

      Philippe Tesson, alors directeur de publication du quotidien Combat, le remarque et lui propose d’écrire une chronique chaque jeudi. À compter de cette période, Matzneff ne cesse d’écrire pour de nombreux organes de presse aux opinions politiques très contrastées2 : Aux Écoutes, Notre République, La Nation française, Pariscope, Les Nouvelles littéraires, Matulu, Le Nouvel Adam, Le Quotidien de Paris, Le Figaro, Le Monde (de 1977 à 1982)5, Impact Médecin, la Revue des deux Mondes, Newmen, L’Idiot international, Le Choc du mois. Depuis 2013, il tient une chronique irrégulière sur le site du Point5.

      En 1964, il participe à la création du Comité de coordination de la jeunesse orthodoxe. Il sera, de même, à l’origine de l’émission télévisée Orthodoxie, dont il demeurera le coproducteur jusqu’en 1972, année où, son divorce d’avec Tatiana (épousée en 1970) ayant entraîné chez lui une crise religieuse, il se défera de ces deux charges. Il rencontre #Hergé la même année, en décembre. Leur amitié ne cessera qu’à la mort de ce dernier, en mars 1983[réf. souhaitée].

      –---

      La présence des tenant·es de la psychanalyse qui sont très nombreux ici, est à mettre en parallèle avec le travail de #Sophie_Robert qui à levé le voile sur la misogynie de la doctrine freudienne et lacanienne. Elle a montré qu’en 2017 la psychanalyse tiens toujours le même discours culpabilisant pour les victimes et déculpabilisant pour les auteurs qu’en 1977.
      cf :
      https://seenthis.net/messages/759335
      https://seenthis.net/messages/547141
      #Freud #Lacan #psychanalyse

    • Un siècle de pédophilie dans la presse (1880-2000) : accusation, plaidoirie, condamnation
      Anne-Claude Ambroise-Rendu
      https://www.cairn.info/revue-le-temps-des-medias-2003-1-page-31.htm#re26no26
      ce passage en particulier :
      La Révolution sexuelle des seventies : le temps de la plaidoirie
      source : notes et références du journal Le Gai pied / wikipedia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Gai_Pied#cite_note-7
      @unagi en fait un billet plus large
      https://seenthis.net/messages/818701

    • Dans les listes que je recherche, il y a celle des inculpés et condamnés pour l’affaire des ballets roses en 1959/1960.

      Dans le sinistre des #grands_hommes pédosexuels, il y a #Montherlant (1895,1972) légion d’honneur et académicien, ami de Roger #Peyrefitte (1907,2000), lui même pédosexuel dont la victime à 12 ans est Alain-Philippe Malagnac (1951,2000)

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_de_Montherlant

      Selon d’autres sources, il aurait perdu son œil lors d’une agression. Cf. #Montherlant et les garçons. Roger Peyrefitte écrivit : « La réalité, hélas ! est tout autre. Il s’est fait tabasser, une nuit, à la sortie d’un cinéma par une bande de garçons, qui avaient vu Montherlant tripoter le petit frère de l’un d’eux. Ils l’ont assommé, et à moitié aveuglé. Ce dramatique incident, qui aurait pu lui valoir le sort de Pasolini, lui a certes abîmé la vue, mais ne l’a en rien menacé de cécité. Après sa mort, son ophtalmologue lui-même l’a déclaré. » (Propos secrets. Paris, Albin Michel, 1977, page 73.)

      Pour Alain-Philippe Malagnac, c’est assez glauque, il meurt dans un incendie en 2000, très certainement par suicide suite au pacte avec Peyrefitte.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain-Philippe_Malagnac_d%27Argens_de_Vill%C3%A8le

      Cette mort brutale à l’âge de quarante-neuf ans six semaines après celle de Peyrefitte, pose quelques questions. La thèse de l’accident est celle qui a est retenue par les enquêteurs qui affirment n’avoir trouvé aucun liquide inflammable11, même si Peyrefitte, dans ses romans, évoque un « pacte de suicide » entre eux, c’est-à-dire l’intention de se tuer à la mort de l’autre. Un jeune ami de Malagnac a péri également dans l’incendie et une quinzaine de toiles de Salvador Dalí ont été détruites dans le sinistre.

    • @sinehebdo Pour P.Val ca ne m’entonnerais pas de ce sordide personnage. Ca me semble tout de même préférable de sourcer, pas pour épargné ces types, mais pour évité des problèmes à seenthis ou/et à toi car c’est le genre de mecs qui ont les moyens de nuire. Et aussi pour avoir une base de donnée utilisable. Il y a déjà beaucoup de monde concerné, des gens pour qui il y a des faits et/ou propos avérés, autant s’occupé de celleux là, c’est déjà un travail vertigineux.

      Pour les 343 salauds de putiers, j’avais aussi relevé que les signataires de ces pétitions des années 1977-1979 comportent quelques misogynes et même un auteur de féminicide (Altusser) - Peut etre que parmi les 343 salauds on trouve des signataires de 1977 et 1979 ou des proches de Matzneff (il me semble qu’il y a Bégbédé). A ce moment là ca serait pas mal de les mettre en valeur. Je suis d’accord avec la continuité de la pedocriminalité et de la misogynie, mais faire une carte des réseaux pedosexuels c’est deja pas gagné alors faire une carte des réseaux misogynes...

      Sinon cet article de tv5 monde (que j’ai pas encore lu mais seulement survolé) m’as l’air assez fouillé sur le sujet
      https://information.tv5monde.com/terriennes/en-france-la-polemique-gabriel-matzneff-continue-vers-un-metoo

    • Vanessa Springora : "Par son statut d’écrivain, Gabriel Matzneff redoublait son entreprise de prédation par une exploitation littéraire"
      L’Invité(e) des Matins par Guillaume Erner
      https://www.franceculture.fr/societe/quand-des-intellectuels-francais-defendaient-la-pedophilie
      https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/affaire-matzneff-pedophilie-et-litterature-vanessa-springora-est-linvi

      ““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““"

      Quand des intellectuels français défendaient la pédophilie
      03/01/2020 (mis à jour à 12:15)
      Par Cécile de Kervasdoué et Fiona Moghaddam
      https://www.franceculture.fr/societe/quand-des-intellectuels-francais-defendaient-la-pedophilie

    • @mad_meg, j’étais contente de partager, je le ferai autrement désormais, justement pour ne pas polluer cette liste je liais des posts seenthis externes. Heureusement, je ne suis pas idiote ni mes recherches inutiles. La source ne me convenait pas pour le traitement que j’en fais, aussi je n’ai pas perdu mon temps comme je l’ai expliqué dans le lien donné https://seenthis.net/messages/818757
      même si tu ne sembles pas comprendre ce que je fais !)
      https://seenthis.net/messages/817289#message817520

      Donc, comme c’est apparemment « ton » fil, je sors, bisou :)

    • Stéphanie Lamy, sur twitter, :

      https://twitter.com/WCM_JustSocial/status/1210876050307203078

      Avec #Matzneff certain.e.s découvrent que les propagandistes pédocriminels noyautent des milieux pour faire avancer leur « cause ». A l’époque les littéraires, aujourd’hui les services sociaux, psys, magistrature... tous les postes qui assurent l’impunité des auteurs.

      (...)

      #Jean_Marc_Ghitti est professeur agrégé et docteur en philosophie.
      Il enseigne notamment à l’institut de formation en travail social (AFORE) à Saint-Étienne
      Pour lui « L’émotion d’horreur devant la pédophilie peut conduire à l’erreur, car l’émotion trouble le jugement à sa source ». Jean-Marc Ghitti, pour qui les accusations de pédocriminalité sont forcement des « fausses accusation » enseigne donc cette propagande aux travailleurs sociaux (avec d’autres thèses pro-pédo). Il est aussi l’un des fondateurs du collectif de pères divorcés La #GrueJaune.

      En 2012, le #Dr_Marcel _Rufo a expliqué à une mère désemparée que la grande majorité des enfants sexuellement agressés vont bien. Il bénéficie du soutien de politiques comme #Catherine_Troendlé @C_Troendle (Vice Présidente du Sénat, Sénateur du Haut Rhin, Présidente du groupe d’amitié France-Allemagne) & il est régulièrement auditionné sur la pédocriminalité http://patricjean.blogspot.com/2012/12/rufo-et-la-pedophilie.html

      (...)
      Bref je ne vais pas faire toute la liste des propagandistes pro-pédocriminels d’aujourd’hui. #Matzneff à l’époque était non seulement propagandiste mais aussi prédateur. C’est ça la grande différence avec aujourd’hui : les propagandistes le font surtout à but commercial.

    • En fait, ce post c’est un peu #la_poubelle. J’espère qu’on est toutes et tous ok. Je tiens à vous dire que je suis bien content de vous avoir pas loin. Et que j’espère que ça secoue pas trop (moi j’ai passé un genre de cap chelou mais je fais pas trop le malin en vrai...)

    • Ca me va pour la poubelle @tintin
      C’est sur que ca remue de fouiller là dedans et que ca fait remonter des traumas. J’espère que tu arrive à dormir et à pensé à autre chose et que tu tirera du positif pour toi de toutes ces recherches.

    • Christian Giudicelli.

      Giudicelli n’est pas un romancier à gros tirages, mais ce notable des lettres est bien connu des cénacles parisiens. Le juré Renaudot est un intime de Matzneff, son agent le plus précieux aussi : son « fidèle complice », résume-t-il dans Les Spectres joyeux (2019). Lui-même est membre du comité de lecture de Gallimard.
      (...)
      « Christian est un esthète », commentent ses amis du prix, sans qu’on comprenne bien ce que cela veut dire. Dans les livres du lauréat 2013, il figure souvent sous le surnom « Eight One One » – 811 –, comme un numéro de chambre d’hôtel. Ensemble, « Christian » et « Gabriel » partent souvent en vacances à Manille. Sur la biographie détaillée publiée sur un site « autorisé » tenu par un fan de Matzneff, et supprimé le 30 décembre, on pouvait lire les dates de leurs nombreux séjours communs aux Philippines dans les années 1980. Du « 26 avril-26 mai 1986, voyage à Manille avec Christian Giudicelli ». Matzneff n’a jamais fait mystère du tourisme sexuel qu’il pratique avec de jeunes « gosses » de Manille, âgés de « 11 ou 12 ans ».

      Voir article du monde du 06/01 - https://seenthis.net/messages/819342

    • Autres soutiens de Matzneff cités dans cet article

      L’admirateur de Montherlant a longtemps fréquenté Jean-Marie Le Pen et Alain de Benoist. Mais en ce début des années 2010, une nouvelle génération de droite dure, non plus « païenne » mais catholique, s’interroge. « Le prix Renaudot décerné à un défenseur de la pédophilie, mais que ne pardonnerait-on pas au nom du “talent” ?, s’indigne Le Salon beige, un site qui soutient aujourd’hui Marion Maréchal Le Pen.

      (...)

      Matzneff est un dandy. Il a longtemps vécu dans une chambre de bonne dont le loyer était payé dans les années 1980 par le couple Yves Saint Laurent et Pierre Bergé (qui a été co-actionnaire à titre personnel du groupe Le Monde)

      (...)

      L’Etat aussi sait se montrer généreux. Dès les années 1970, alors que Matzneff s’apprête à publier Les Moins de seize ans, la romancière Lucie Faure, jury du prix Médicis et épouse du président de l’Assemblée nationale appuyée par l’académicien Maurice Rheims, intercèdent pour que l’écrivain touche des « aides à la création » du Centre national du livre (CNL), une émanation du ministère de la culture. « C’est la première fois que l’Etat m’a donné des pépètes », se vante-t-il.

      (...)

      Et en 2002, le ministre de l’époque, Jean-Jacques Aillagon – qui assure « ne pas se souvenir de l’épisode » –, a prié le patron du CNL, Jean-Sébastien Dupuis, de lui obtenir une allocation. Douze mille euros annuels, puis depuis 2013, 6 000 euros.

      (...)

      « FOG », enfin, le président du jury Renaudot 2013, s’accroche et continue d’expliquer que « la pédophilie était très courante au temps des Grecs », mais se déclare « solidaire » de Vanessa Springora.

    • 2001 pétition de soutien à CohnBendit dans le déni total #déprimant
      https://www.liberation.fr/tribune/2001/03/01/cohn-bendit-et-mai-68-quel-proces-societe-de-paranoia_356312

      Nous remercions la génération de la révolution sexuelle d’avoir déverrouillé la vieille famille où l’enfant et la femme étaient ­ et restent encore trop souvent ­ des objets, y compris des violences sexuelles de leur entourage.

      Véronique Dubarry, Stéphane Lavignotte, Guilhem Lavignotte, Erwan Lecoeur, Christine Villard, Thomas Giry, Julien Lecaille, Arnaud Wasson-Simon, Irène Steinert (Pays-Bas), Su Friedrich (New York), Silvia Caracciolo (Rome), Gilles Collard (Belgique), John Symons (Boston), Pierre Fay (Cap Cod, Etats-Unis), etc.

      Soutien (génération des parents) : Anne Coppel, Serge Quadruppani, Alain Dugrand, Alain Lipietz.

      Romain Goupil
      https://www.liberation.fr/evenement/2001/02/23/romain-goupil-cineaste_355609

      « Rien n’a changé, les attaques sont toujours les mêmes, lancées par le même genre de mecs qu’il y a trente ans. Moi, ça me donne envie de dire aux réactionnaires qui nous tombent dessus en ce moment : oui je suis pédophile, oui je suis gay, oui je suis lesbienne. Evidemment, toute cette affaire est dégueulasse pour Dany Cohn-Bendit, comme pour Joschka Fischer. Et je les soutiens.

    • Suite de mes recherches et demande à la communauté seenthis pour les signataires non sourcés et sans date de naissance

      https://seenthis.net/messages/818757#message819492

      il y en a 2/3 pour lesquel·les les faisceaux concordent, avec l’école de sexologie par exemple, voici celles et ceux qui manquent

      Boegner Docteur psychiatre au CHS de Fleury-les-Aubrais
      Cabrol Docteur psychiatre
      Challou Docteur psychiatre au CHS de Fleury-les-Aubrais
      Fanny Deleuze traductrice
      Maurice Eme Docteur psychiatre
      Docteur R.Gentis psychiatre
      Anne Laborit Directrice d’Ecole
      Jacques Lefort Chargé de recherches au CNRS
      Michel Meignant Docteur psychiatre
      Vincent Monteil professeur à l’Université de Paris VII
      Nicole Nicolas
      Jean Nicolas Docteur gynécologue-accoucheur
      Séguier Docteur psychiatre au CHS de Fleury les Aubrais
      Torrubia Docteur psychiatre au CHS de Fleury-les Aubrais
      Jean-Michel Wilhelm
      Pierre-Edmond Gay docteur psychanalyste
      Raymond Lepoutre
      Négrepont photographe (Livre les enfants de Papiers ? )
      Gérard Soulier
      Gérard Vallès Docteur psychiatre

    • macron fait le mariole avec ces copains pédocriminels cohn-bendit et romain goupil
      tvs24.ru/pub/watch/1463/cohn-bendit/

      Rappel du lobbying des pédosexuels en allemagne qui sont quand même arrivés au Bundestag via les verts pour modifier les lois, ce qui a été documenté et dénoncé.
      Regarde plus près ce que fait Macron qui refuse de mettre un âge sur le consentement ou modifier la loi pour retirer la prescription sur les viols.

    • Nouvelle contribution de Finkielkraut à la culture du viol et du pedo-viol.

      Le philosophe Alain Finkielkraut s’est exprimé sur cette histoire sur CNews ce 7 janvier : « il n’y a pas eu de viol puisqu’il y a eu consentement, mais il y a eu en effet détournement de mineur ".
      ...
      Monsieur Finkielkraut nous explique sur LCI que Vanessa Springora, à 14 ans, était « consentante », qu’il ne s’agit « pas de pédophilie » et qu’il ne s’agit « pas d’un viol ». Peu étonnant venant d’un « philosophe » qui en 1977 écrivait avec Pascal Bruckner dans « Le Nouveau Désordre Amoureux » une défense immonde des textes du pédophile Tony Duvert : « Au fond, la Loi ne demande aux amants que ceci : de ne pas faire les enfants ; en d’autres termes, de rester pleinement génitaux. Et inversement : le corps de l’enfant demeure aujourd’hui en Occident le dernier territoire inviolable et privé, l’unanime sanctuaire interdit : droit de cité à toutes les “perversions”, à la rigueur, mais chasse impitoyable à la sexualité enfantine, son exercice, sa convoitise. La subversion, si l’on y croit encore, ce serait de nos jours moins l’homosexualité que la pédérastie, la séduction des “innocents” (d’où le scandale que provoquent les livres de Tony Duvert alors qu’ils devraient stimuler, susciter des vocations, dessiller les yeux). » Notons qu’Alain Finkielkraut a aussi pris la défense de Roman Polanski, le réalisateur, suite à son viol envers une mineure, en disant que sa victime « n’était pas une enfant » car elle « posait pour vogue ». Vomitif.

      Un consentement se doit d’être « libre et éclairé ». Lorsqu’on a, en dessous de 15 ans, on ne possède pas le bagage de connaissances nécessaires, l’expérience, la solidité pour dire « non » face à un adulte envers qui, par essence, on a confiance. Il n’y a pas de consentement face à la perversité d’une contrition imposée par l’adulte, ici Matzneff vis-à-vis de la très jeune Vanessa Springora.

      Pénétrer un(e) mineu(r)e est un viol. Attoucher un(e) mineur(e) est un délit. Non, un enfant et/ou un(e) adolescent(e) ne peut pas, par définition, consentir à une relation sexuelle. Laissez les enfants vivre leur enfance et les adolescent(e)s vivre leur période transitoire vers l’âge d’adulte en toute tranquillité. Monsieur Matzneff, sachez ceci : c’est vomitif d’abuser de son statut d’autorité à des fins de domination, d’emprise sexuelle.

      https://blogs.mediapart.fr/aurore-van-opstal/blog/100120/non-monsieur-finkelkraut-une-mineure-ne-consent-pas

    • Ce mec est dangereux. Peut-être hors sujet en ce qui nous concerne...

      https://www.huffingtonpost.fr/author/samuel-comblez

      #Samuel_Comblez est un psychologue de l’enfance et de l’adolescence et directeur des opérations de l’Association e-Enfance à Paris. Durant 12 ans, il a exercé au sein de Fil Santé Jeunes avec des adolescents via un dispositif internet et téléphone. Il a également été psychothérapeute pour le service pédo-psychiatrie à l’hôpital de Meaux. Il fait partie de la Commission de classification des films du CNC dépendant du Ministère de la Culture en qualité de commissaire expert. En septembre 2018, il a sorti son premier ouvrage intitulé « La sexualité de vos ados, en parler, ce n’est pas si compliqué ? » aux éditions Solar

      https://www.lci.fr/famille/pedophilie-comment-trouver-les-mots-justes-pour-mettre-en-garde-son-enfant-21421

      Parmi plein d’autres clichés (le pédocriminel est « avant tout » un malade à soigner, il a des pulsions irréprésibleuh) il y a cet appel à ? Quoi ?

      En revanche, je ne suis pas pour l’idée de porter plainte quand cela se passe dans le cadre familial. Notamment parce que l’enfant va porter sur ses épaules la responsabilité d’avoir mis un membre de sa famille en prison, ce qui n’est pas évident. Il me semble qu’il est préférable de mettre en place des soins, du coup l’enfant peut se dire que sa parole a permis de soigner quelqu’un plutôt que de le punir.

      #wtf

    • un truc qui me tracasse en passant, y a un lien, autre que d’expression, entre les #ballets_roses des années 50 et les #ballets_bleus évoqués pour parler de l’affaire du Coral (dans un message que je ne retrouve plus) ? Le #coral ce serait, aussi, une affaire de pédoprostitution, avec, cette fois au centre, toute une partie de la gauche intello du début des années 80 ?

    • je pense aussi à #présumés_innocents cette expo au Capc de Bordeaux, où une grosse partie du milieu, avait bien joué aux abruti(e)s, en prenant les gens pour des nazes parce ce qu’ils ne tolèraient pas leurs petits jeux « border line »... J’ai trouvé en premier clic cet article là-dessus :

      De juin à octobre 2000 a lieu une exposition de prestige au CAPC de Bordeaux : Présumés Innocents . Cet événement célèbre le millénaire en rassemblant 200 œuvres de 80 artistes, de tout pays, particulièrement célèbres. Le thème qui les rassemble est l’enfance. Les médias sont unanimes : Bordeaux est une ville dont le rayonnement culturel dépasse les frontières, c’est une référence mondiale dans le milieu de l’art. On y trouve même le zeste de scandale nécessaire à la bonne réussite de ce genre de manifestation : la réaction hostile du maire de Bordeaux, Alain Juppé, qui a néanmoins financé l’exposition mais refuse de l’inaugurer et que ses services culturels l’annoncent en ville sur les affichages municipaux.

      Élitistes contre populistes

      Il faut attendre la rentrée scolaire pour entendre les premières protestations, en particulier de la part des parents d’élèves. Le 24 octobre une plainte est déposée par l’association La Mouette dont l’objet est la lutte contre la pédophilie. En effet, plus de 1500 enfants, de la maternelle aux classes terminales, ont visité l’exposition.

      Les deux chefs d’accusation sont redoutables : Diffusion d’images à caractère pédopornographique et Corruption de mineurs par exposition de documents portant atteinte à la dignité des enfants (vidéos, photos, installations etc.). Vingt œuvres sont incriminées dans le genre de la vidéo de Elke Krystufek : l’artiste se masturbe avec un concombre avant de se coudre le sexe...

      La polémique apparaît dans les journaux. Deux camps s’affrontent. D’un côté les associations plaignantes perçues par les médias de grande diffusion comme une nouvelle forme de populisme , de poujadisme moral. De l’autre, le milieu officiel qui défend sa politique culturelle. Le ministre de la Culture, Jean Jacques Aillagon, vient au secours du directeur du CAPC mis en cause, Henry-Claude Cousseau, respectable haut fonctionnaire aujourd’hui directeur de l’école des Beaux-Arts de Paris.

      Il existe en effet un certain consensus de la part des personnalités éclairées en faveur de ce genre de manifestations... Jusque parmi les ecclésiastiques : Mgr Rouet dans son livre L’Église et l’Art d’avant-garde (Albin Michel, 2002), signale le courage des artistes mis en cause : Loin d’offrir une image idyllique de l’enfance, ils ne baissent pas les yeux devant sa violence... Les artistes tentent de sonder le chaos des pulsions en liberté (p.22). Il regrette l’attitude des associations qui ont porté plainte : Elle s’inscrit dans l’inflation des pratiques répressives exercées aussi bien par le pouvoirs politiques que par certaines associations de défense de la moralité publique (p. 23).

      http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Presumes-Innocents.-L-art-contemporain-devant-les-juges

      y avait lévêque là-dedans, et pleins d’autres « ouvreurs de consciences »

    • et aussi, puisque je suis dans l’art on a les pétées de thunes, complétement stupides, parfaitement médiocres soeurs #bettina_rheims et #nathalie_rheims qui ont fait du flirt pédoporno un quasi fond de commerce.

      Pour Nath’ :

      Quand une petite allumeuse de 12 ans décide de mettre le grappin sur un comédien de 40 ans, ça fait des étincelles

      https://www.parismatch.com/Culture/Livres/Nathalie-Rheims-innocence-en-emois-Place-Colette-814971

      Pour Beth’, c’est de la photo, donc je publie pas. Juste une piste :

      https://www.liberation.fr/medias/1996/12/21/evian-recadre-sa-pub-jugee-trop-denudee_190413

      Beth’, au début des années 2000, elle financait les éditions #léo_scheer, qui ont à leur catalogue, le premier manuel du parfait pédocriminel de mtznf (ils en ont six de ses bouquins)...

      c’est un atlas qu’il faut faire... Avec des dessins à la kalash pour reprendre une idée de la survivante Nikki de Saint-phalle

    • https://www.letemps.ch/societe/revolution-sexuelle-mai-68-genere-un-tourbillon-dabus
      Malka Marcovich, (historienne) déterre un texte du pape du nouveau roman Alain Robbe-Grillet, publié en 1973 dans un recueil de photographies de David Hamilton

      … les « nouveaux philosophes reconnaissaient toute la pertinence des livres de Tony Duvert et de son apologie de la sexualité avec les enfants, qui devait selon eux « stimuler, susciter des vocations, dessiller les yeux » (dixit Pascal Bruckner et Alain Finkielkraut dans Le Nouveau Désordre amoureux).

      WP
      La thèse de 3e cycle de Bruckner, consacrée à l’émancipation sexuelle dans la pensée du socialiste utopiste Charles Fourier (« Le corps de chacun est accessible à tous »), a été dirigée par Roland Barthes (et soutenue en 1975 à l’université Paris VII)

    • c’est pas mal finalement de se restreindre à l’époque, même s’il faudra nécessairement une mise en abyme, littéralement, car comme le disait la supergéante, il s’agit d’un problème massif.

    • William Reich, père inspirateur (Dolto, Foucault)
      https://en.wikipedia.org/wiki/Wilhelm_Reich
      j’ai choisi la page en anglais car les versions françaises WP édulcorent bien souvent les biographies et les informations y sont plus complètes et sourcées
      Notamment l’histoire du criminel Orgonomic Infant Research Center (OIRC) in 1950 et le nombre de tarés influenceurs pour avoir acheté son truc magnétique accumulateurs d’orgone !

    • Hum, pas que …

      Several well-known figures used orgone accumulators, including Orson Bean, Sean Connery, Allen Ginsberg, Paul Goodman, Jack Kerouac, Isaac Rosenfeld, J. D. Salinger, William Steig and Robert Anton Wilson. Mailer—who owned several orgone accumulators, including some in the shape of eggs—wrote about Reich enthusiastically in The Village Voice, as a result of which Orgonon became a place of pilgrimage and the orgasm a symbol of liberation.

      #beat_generation

      Et sur l’influence d’américains aux méthodologies plus que douteuses voir Alfred Kinsey (sur le WP anglais) dont le rapport (1948/1953) a été publié par Daniel Guérin (un des signataires) en 1955 chez Julliard (le même éditeur qui publie le pire de Matzneff sous la direction de son ami #Jacques_Chancel) et glorifié par les sexologues français dont certains seront condamnés pour viols ou pédocriminalités.

      « Bien entendu nous possédions tous en commun une culture sexologique de base dont les travaux les plus notables étaient ceux d’Alfred Kinsey et Pomeroy en 1949 et puis ceux, merveilleux, de William Masters et Virginia Johnson en 1966.

      Nous avions reconnu le sérieux du National Sex Forum. Nous donnions de l’importance aux somatothérapies et surtout à la bioénergie qui s’inspirait des écrits de Wilhelm Reich. »
      Gellman 2014

    • wow, bien vu. Je vois bien ça, en carte.

      Moi, là, en littérature, et un peu dans la même époque, j’ai :

      « #Kate_Millett, une grande figure de la pensée contemporaine » de #Dworkin :

      Quand Millett a écrit La politique du mâle #Henry_Miller, #Norman_Mailer et #DH_Lawrence étaient les références de la libération sexuelle. Ces écrivains avait une influence de premier plan sur la génération naissante des années 1960. Il est difficile aujourd’hui d’appréhender l’emprise qu’ils avaient sur l’imagination. Pour la gauche et la #contre_culture naissante, ils étaient les écrivains de la subversion. En fait, ils ont contribué à acculturer une génération dans la conviction que la force et la violence étaient des éléments précieux du sexe. L’analyse de Millett a détruit leur autorité.

    • Oui, c’est la même maison d’édition Julliard mais pas la même direction, joli pied de nez de Springora. Bon, ceci dit, de 1959 à 1992 on retrouve à la tête de Julliard Christian Bourgois (signataire N°xx) même promo que Chirac à Sciences Po, et qui va publier Copi, Glucksmann, Pierret …

      @mad_meg tu aurais une idée de qui est la toile accrochée dans le bureau de Bourgois ?

      Le texte recouvert de peinture est un poème de Ginsberg « On Neal Cassidy’s Ashes » avec des photos des roadtrip de la #beat_generation

    • Pour ce qui est des responsabilités, vite fait, il me semble qu’on peut dire qu’hocquenghem a fait rentrer la pédophilie dans le Fhar, et que les lesbiennes l’ont quitté pour ça. disons pour #1979, après les mouvements homo ont fait le ménage aussi... Mais c’est une peu ce qui me reste de la lecture de « l’histoire de la pédophilie ».

    • Pas trop d’accord avec tes raccourcis @tintin, les lesbiennes quittent le FHAR quand leur nombre et leurs voix surtout, (cf video sur YT où presque aucune femme ne s’exprime) deviennent minoritaires lors des rendez-vous aux Beaux Arts, devenu lieu de débats et aussi de rencontres dans les caves entre mecs.
      Je n’arrive pas encore à appréhender le rôle d’Hocquenghem mais il quitte le FHAR assez tôt, en 1972.
      Concernant les féministes signataires, si je ne m’avance pas de trop, la défense des enfants semble y avoir été reléguée profitant ainsi aux pédocriminels (Il y en a plusieurs dans la pétition qui ont été condamnés par la suite) car liée à la maternité bourgeoise alors honnie.
      Plusieurs historiennes, sociologues, etc ont travaillé sur cette question, merci de citer tes sources, ça facilite les recherches :)

    • merci pour les précisions @touti j’ai mal formulé mon truc... Franchement, je m’y perds total dans ce merdier, mais je découvre plein de choses (genre dworkin là (quelle claque)). Un peu de mal, cependant, à avoir une carte en tête...

    • oui, c’est page 166 : « Guy Hocquenghem joue un rôle central dans ce rapprochement [entre millitant homo et pédo] (...) » ; Pas le temps là de tout recopier. Pour les lesbiennes faut que je revoit. Je vais mieux préparer mon coup, avec citations etc.

    • donc dans « histoire de la pédophilie » de Anne-Claude Ambroise-Rendu, page 166.

      Guy Hocquenghem joue un rôle central dans ce rapprochement [entre millitant homo et pédo] qui, à distance du désir de respectabilité et de l’humanisme d’ #Arcadie_ [fondé par #André_Baudry], revendique une sexualité mécanique celle du "sexe-machine [...] le Futur sexuel n’est pas fondé comme l’ordre répressif de la Nature ; il divise rationnellement un secteur libéré, celui d’un érotisme de plus en plus commercialisé et avoué entre mâles et un secteur sauvegardé, femmes qui se refusent aux étreintes brutales, enfants mis hors d’atteinte des pédérastes (in « Guy Hocquenghem _Prélude , la dérive homosexuelle , Paris, JP Delaye, 1977 p.12 »

    • sinon, outre altantique, en 1992, #John_Irving patauge dans sa merde, à partir de cette « erreur » logique", qui a aussi fait florès en fronce :

      Pornography and the New Puritans - The New York Times
      https://www.nytimes.com/1992/03/29/books/pornography-and-the-new-puritans.html

      the unproven theory that sexually explicit material actually causes sexual crimes.

      Euh... Le principe du #porno, c’est que c’est vrai. C’est pas juste un film, une oeuvre de pure imagination. C’est un film où des gens « baisent » pour de vrai. Je pourrais mal paraphraser Dworkin, mais c’est de vrais anus, de vraie bites etc.

      Le porno ne cause pas de crimes sexuels dans le sens où tous les gens qui regardent du porno ne commettent pas de crime sexuel, mais tous ces gens regardent de vrais crimes sexuels, produit par le porno.

      Le porno produit donc, littéralement, des crimes sexuels. Et par centaines de milliers aujourd’hui...

      Comment est-ce qu’on ne peut pas comprendre ça ? Ou alors le mec n’a jamais vu de porno...

    • permettez que je réponde à ma propre question :

      prouver la réalité d’un postulat (aussi fou soit-il) par tous les amalgames et toutes les confusions possibles, où peuvent se rejoindre allègrement des intellos aux sensibilités inverses, extrême-droite et ultra-gauche, mais avec des pratiques comparables de propagandisme acharné

      http://sisyphe.org/spip.php?article2265

      Cet article parle du SAP, syndrome d’aliénation parentale et de ses soutiens... bazar à cartographier peut-être... c’est de 2006.

    • du sap donc :

      http://sisyphe.org/article.php3?id_article=1364

      M. #Van_Gijseghem n’est pas un psychologue marginal ou isolé. Professeur à l’université de Montréal, il est également expert judiciaire (1) et intervient dans la formation de magistrats, de psychologues, de policiers, de gendarmes et de travailleurs sociaux dans différents pays. En France, où il est entre autre conférencier à l’Ecole Nationale de la Magistrature, un récent rapport du Ministère de la Justice recommandait qu’une méthodologie introduite par Van Gijseghem soit utilisée par les policiers accueillant la parole d’enfants victimes de violences. En Belgique, en pleine affaire Dutroux, des gendarmes ont été formés par ce même Van Gijseghem en matière d’écoute et de recueil de témoignages de victimes de violences. En Suisse, il est intervenu dans la formation de magistrats et de policiers du Canton de Tessin et auprès des policiers du Canton de Neuchâtel.

    • même source :

      Christine Delphy écrivait - dans le Monde Diplomatique de mai 2004 - à propos des lobbies masculinistes : « Le plus souvent, ces groupes de pression agissent de façon souterraine, en formant des ’experts’ qui témoigneront devant les tribunaux, en écrivant des livres de ’psychologie’ où les avocats des hommes violents et des pères incestueux, ainsi que les auteures d’ouvrages ’baquelachiens’, puisent leurs arguments ». Puis, « Ils argumentent volontiers sur de ’fausses allégations’ des enfants ou encore sur le ’syndrome des faux souvenirs’. Autant d’expressions popularisées dans les tribunaux et les écoles de magistrature par les ’experts’ #Hubert_Van_Gijseghem et #Paul_Bensoussan, notamment ».

      par contre, #baquelachiens ?

    • Gardner, l’inventeur du #syndrome_d_aliénation_parentale (SAP), considère par exemple :

      "Il est ici pertinent pour ma théorie que la pédophilie sert des buts procréateurs. Évidemment, la pédophilie ne sert pas ce but de façon immédiate puisque les enfants ne peuvent tomber enceinte ni rendre d’autres enceintes. L’enfant attiré dans des interactions sexuelles dès l’enfance est susceptible de devenir hautement sexualisé et de rechercher activement des expériences sexuelles durant les années précédant la puberté. Un tel enfant « chargé à bloc » est susceptible de devenir plus actif au plan sexuel après la puberté et donc susceptible de transmettre rapidement ses gènes à sa progéniture. [...] L’idéal est donc, du point de vue de l’ADN, que l’enfant soit sexuellement actif très tôt, qu’il ait une enfance hautement sexualisée avant d’entamer sa puberté

      « théorie » que l’on retrouve sous une autre forme par là :

      https://seenthis.net/messages/803380#message803388

    • MEDEF des rapports hommes-femmes - ces associations réactionnaires de pères divorcés qui luttent pour maintenir leur droit de propriété sur les enfants et les femmes - pour lequel il intervient et qui le citent souvent dans leurs bibliographies et sur leurs sites internet.

    • #Sos_papa « nos combats » :

      http://www.sospapa.net/presentation/nos-combats

      2 – Instaurer une véritable formation spécifique pour tous les intervenants dans les conflits familiaux : JAF, intervenants sociaux (médiateurs, enquêteurs sociaux, experts médico-psychologiques, etc…), forces de l’ordre, éducation nationale, etc afin de les sensibiliser au fait que l’enfant a un véritable besoin de ses deux parents.
      Les former entre autres au syndrôme de l’aliénation parentale et au conflit de loyauté.

    • sos papa «historique» :

      SOS PAPA est créé en 1990 par #Michel_Thizon, Chevalier de la Légion d’Honneur.

      Historiquement basé dans la ville de Le Pecq, mais rapidement mise en place de délégations et de correspondants sur la France.

      Notre première marraine a longtemps été une mère exemplaire et non moins actrice connue en la personne d’#Anny_Duperrey.

      Transfert du siège social à Paris dans les locaux du 84 Bd Garibaldi, Paris XV° et élargissement de la couverture nationale.

      Notre nouvelle marraine sera désormais l’illustre et définitivement grande dame qu’est Mme #Evelyne_SULLEROT, Académicienne, auteure et historiquement reconnue parmi les premières féministes, qui a d’ailleurs été à l’origine de la création du Planning Familial.

      Intégration de l’association au sein de l’UNAF (Union Nationale des Associations Familiales) qui conforte notre caractère familial.

      L’association devient officiellement « association d’aide aux victimes ».

    • sur Arcadie, pas mieux que wikipédia pour l’instant :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Baudry

      La revue Arcadie a été lancée en janvier 1954 par André Baudry, #Jacques_de_Ricaumont, #Roger_Peyrefitte et l’auteur et ex-séminariste #André_du_Dognon. #Jean_Cocteau offre un dessin inédit (marqué du mot "liberté" écrit à l’envers) à sa signature pour le premier numéro (tiré à 1 500 exemplaires seulement). Elle fut aussitôt interdite à l’affichage et à la vente aux mineurs (seuls les abonnés pouvaient donc l’acheter). André Baudry fut poursuivi en 1955 pour outrage aux bonnes mœurs et condamné à 400 000 francs d’amende. L’interdiction ne sera levée qu’en 1975, mais la revue n’a jamais cessé de paraitre (11 numéros par an, de janvier 1954 à août 1982, soit 314 exemplaires en tout, dont un numéro double chaque été). « Arcadie », à son apogée, tirera à 40.000 exemplaires destinés à toute la France (et au-delà). Elle avait des liens forts et des échanges avec les revues homosexuelles Der Kreis (Le Cercle, de Suisse) et One (États-Unis)

    • très bon boulot ici de #stéphanie_lamy sur les #MGTOW truc #masculiniste bien gore d’il y a un an.
      https://twitter.com/WCM_JustSocial/status/1086583194151989248

      La bonne nouvelle, dit-elle, c’est que :

      une grosse partie de tout ce petit monde MGTOW France ne cesse de se taper dessus mutuellement depuis l’été dernier. L’histoire de leur autodestruction est à mourrir de rire. Ils ont (soit disant) crée un « faux » site BDSM ou il n’y avait que des H dominants et où les F « soumises » devaient payer - « POUR PIÈGER LES FÉMINISTES ». Finalement ça s’est terminé en pugilat entre eux.

      Je trouve cette fille hyper affûtée sur pleins de ces sujets, et ça n’a pas l’air d’être la dernière pour le pistage :

      Sinon, il me semble avoir trouvé les identités de Mos Majorum et une floppé d’autres.

  • #Condamnation pour #mutilations_génitales_féminines commises à l’étranger

    Critique de l’arrêt du Tribunal fédéral du 11 février 2019

    Dans un arrêt rendu en février 2019, le Tribunal fédéral a confirmé la peine privative de liberté avec sursis infligée à une ressortissante somalienne pour avoir fait exciser ses deux filles, alors que ces mutilations génitales avaient été pratiquées en 2013 en Somalie, bien avant l’arrivée de ces personnes en Suisse. Cet #arrêt, qui a suscité tant l’approbation que l’incompréhension, porte déjà préjudice à la prévention des mutilations génitales féminines.

    Des excisions pratiquées à Mogadiscio en 2013

    La ressortissante somalienne en question et son mari, lui aussi somalien, ont deux filles (nées en 2006 et en 2007) et deux fils (nés en 2008 et en 2009). Le mari est venu en Suisse à la fin 2008 pour y déposer une demande d’asile. Sa mère, son épouse et les quatre enfants ont quitté leur quartier de Mogadiscio vers octobre 2013, puis ont passé un certain temps dans un centre pour réfugiés en Somalie, avant de gagner l’Éthiopie. De ce pays, ils ont rejoint la Suisse à la fin novembre 2015, une fois leur demande de regroupement familial acceptée. Au printemps ou en automne 2013 – le tribunal n’a pas pu établir avec certitude la date exacte des faits –, la mère a fait pratiquer une excision totale ou quasi-totale sur sa fille aînée et une ablation clitoridienne partielle sur la cadette. Après son arrivée en Suisse en 2015 avec ses enfants, son époux a déposé plainte pénale contre elle.

    Le Tribunal fédéral vient de confirmer les jugements des deux cours précédentes – le Tribunal régional du Littoral et du Val-de-Travers et le Tribunal cantonal de Neuchâtel – qui avaient condamné cette ressortissante somalienne à une peine privative de liberté de huit mois avec sursis.

    Principe d’#universalité  : légalité de la sanction imposée pour mutilation génitale féminine commise à l’étranger

    Dans son arrêt, le Tribunal fédéral a jugé que les auteurs d’une excision/mutilation génitale féminine (E/#MGF) pouvaient être poursuivis en Suisse, même s’ils n’avaient aucun lien avec la Suisse au moment des faits.

    Pour parvenir à sa conclusion, le Tribunal fédéral a suivi le raisonnement suivant  : tant la lettre de l’article 124 CP que les travaux qui ont abouti à son approbation montrent que le législateur n’a pas souhaité limiter la punissabilité aux infractions commises par des personnes établies en Suisse. Il ajoute que cette disposition doit viser la répression la plus large possible des mutilations d’organes génitaux féminins, notamment dans un but de prévention générale, et que les personnes cherchant asile en Suisse n’en sont pas exemptées. La Cour de Mon-Repos conclut son argumentation en énumérant les autres infractions du code pénal pouvant également être poursuivies en vertu du principe d’universalité  : infractions commises à l’étranger sur des mineurs, mariage forcé, prise d’otages, disparition forcée, génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre.
    Une violation de la Convention européenne des droits de l’homme  ?

    L’un des droits humains les plus essentiels veut que l’on ne puisse être condamné pour une action que si sa punissabilité est inscrite dans la loi, et qu’elle l’était avant que l’action n’ait été commise («  nulla poene sine lege  »). Ainsi, l’article 7 de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) dispose que personne «  ne peut être condamné pour une action [...] qui, au moment où elle a été commise, ne constituait pas une infraction d’après le droit national ou international  ». Seules les violations particulièrement graves des droits humains telles que les génocides, la torture ou les disparitions forcées sont considérées comme des crimes internationaux et peuvent être poursuivies indépendamment du lieu où elles ont été commises, de la nationalité et du domicile de leurs auteurs. On évite ainsi que ces derniers échappent à une condamnation en s’enfuyant à l’étranger.

    En 2011 déjà, le CSDH indiquait que la communauté internationale proscrit bel et bien les mutilations génitales féminines ordonnées par les parents ou par un autre membre de la famille, qui constituent une violation des droits humains, mais que cette infraction n’est pas, au sens du droit international, un délit qui peut être poursuivi indépendamment de son inscription dans le droit de l’État concerné. Ainsi, la condamnation pour des actes d’excision qui auraient été commis avant l’arrivée en Suisse pourrait constituer une violation de l’article 7 CEDH.

    Les difficultés que ce principe d’universalité pouvait provoquer étant passées inaperçues lors du processus législatif de l’art. 124 CP, les Chambres fédérales ne les avaient pas abordées. À l’origine, le législateur cherchait à rendre punissables les infractions commises à l’étranger par des personnes établies en Suisse et rares ont été les député-é-s à se prononcer sur la question de l’extraterritorialité.
    Le Tribunal fédéral n’admet pas d’erreur sur l’illicéité

    Dans son recours, la ressortissante somalienne faisait valoir qu’au moment des faits elle ne savait pas ni n’aurait pu savoir qu’elle commettait une infraction, et qu’elle n’était dès lors pas coupable et ne devait pas être condamnée.

    Le Tribunal fédéral n’a pas admis cette objection, indiquant que la Constitution somalienne interdit l’excision depuis 2012. Il admet toutefois qu’étant donné que la loi pénale ne contient pas de disposition expresse à ce sujet, la recourante n’était peut-être pas au courant de la prohibition constitutionnelle. Il avance ensuite un argument surprenant : ayant fait pratiquer l’excision de façon «  clandestine  », et pas par du personnel médical, la mère était forcément consciente d’agir dans l’illégalité. Le Tribunal fédéral précise qu’elle avait déclaré que l’excision était «  quelque chose qui n’est pas bien  » et qu’elle devait donc avoir eu une certaine conscience de son illicéité. Enfin, il lui reproche de ne pas avoir cherché à se renseigner auprès des autorités de son pays.
    Le Tribunal fédéral ne tient pas suffisamment compte de la situation en Somalie

    On ne peut que constater que la cour n’a pratiquement pas examiné les faits pertinents. Manifestement, les juges de Mon-Repos n’ont pas pris en compte le fait que, selon les données de l’UNICEF, 98 % des filles et des femmes en Somalie sont encore excisées et que les mutilations ne sont presque jamais pratiquées par du personnel médical.

    La Somalie, l’un des pays les plus pauvres au monde, est un État en déliquescence qui figure en queue de peloton du classement mondial tant pour le taux d’alphabétisation que, par exemple, pour la fourniture de soins de santé. Les dispositifs de protection de la femme y sont des plus précaires. Comme l’a souligné la recourante, les filles non excisées sont considérées comme des prostituées, de sorte que les familles ont à cœur de protéger leurs filles et de préserver leurs chances de trouver un mari.
    Appréciation différente de la situation en Somalie par le Tribunal administratif fédéral

    Dans un arrêt de 2014, le Tribunal administratif fédéral a jugé différemment la problématique des mutilations génitales féminines en Somalie. Il a ainsi conclu qu’une Somalienne, qui avait donné naissance à plusieurs enfants en Suisse, avait dû se soumettre à une réinfibulation à son retour en Somalie, sans quoi elle aurait été rejetée par la société et n’aurait plus trouvé à se remarier. Il constatait par ailleurs que cette femme, membre d’un clan minoritaire, déplacée interne qui ne bénéficiait pas de la protection d’un homme de sa famille, courait de sérieux risques d’être victime de persécutions fondées sur le sexe et d’être exposée à de graves préjudices.
    Pas d’examen attentif des faits ni de la situation de la prévenue

    Ni le Tribunal fédéral ni les instances précédentes ne se sont livrés à une telle analyse de la pression sociale. Le Tribunal cantonal neuchâtelois s’est borné à indiquer que la prévenue vendait des tomates au marché. Les cours pénales ne se sont intéressées ni à la façon dont cette mère subvenait à ses besoins et à ceux des quatre enfants qu’elle élevait seule, ni aux ressources dont elle disposait ou à ses liens de dépendance familiale et économique. Elles n’ont pas non plus pris conscience que la vie en Somalie est par ailleurs déterminée par l’appartenance à des familles et à des clans.

    Les autorités pénales n’en ont pas moins supposé qu’il était dans le pouvoir de cette mère de 26 ans, élevant seule ses enfants, de protéger ses filles de l’excision. En revanche, il lui a été reproché de ne pas avoir consulté les autorités. Or, en 2013, lorsque les excisions ont été pratiquées, Mogadiscio se relevait à peine d’une guerre civile destructrice. À quel genre de services publics cette femme aurait-elle alors pu s’adresser et comment aurait-elle pu protéger ses filles  ? Difficile de le savoir.
    Pas de clarification du principe d’universalité

    La Suisse est invitée à faire tout son possible pour éradiquer la coutume cruelle de l’excision et en protéger femmes et filles. Les femmes qui ont cherché – et trouvé – refuge en Suisse ne devraient pas être condamnées pour un acte traditionnel perpétré il y a bien longtemps et pratiqué par l’immense majorité dans leur pays d’origine. Certes la lettre de l’article 124 CP qui interdit les mutilations génitales féminines ne laisse aucun doute quant à la portée universelle de la prohibition. Toutefois, l’interprétation de la norme pénale aurait voulu que l’on examine aussi la validité du principe d’universalité et du principe «  nulla poene sine lege  » à la lumière de l’article 7 CEDH en particulier.

    L’arrêt de la Cour de Mon-Repos illustre par ailleurs les difficultés générées par le principe d’universalité. Lorsque les actes incriminés ont lieu à l’étranger, établir les faits et administrer les preuves d’une façon qui satisfasse aux principes de l’État de droit n’est pratiquement pas possible  : il faudrait mener des enquêtes approfondies avec tout le soin requis, ce qui représenterait une charge de travail considérable.
    Conséquences de cet arrêt

    Les premiers effets néfastes de cet arrêt se font déjà sentir, en particulier dans le domaine de la prévention de l’E/MGF. Des familles craignent d’être condamnées pour des mutilations pratiquées il y a très longtemps et, dans le pire des cas, d’être expulsées de Suisse. Certaines redoutent que leur mari ou leur clan les dénoncent aux autorités pénales pour mutilations génitales féminines afin de se débarrasser de femmes devenues «  indésirables  ». En dernier lieu, cet arrêt pourrait dissuader des femmes et des filles de s’adresser à des services de santé ou de consultation juridique.

    https://www.skmr.ch/frz/domaines/genre/nouvelles/condamnation-emgf-etranger.html
    #justice #excision #Suisse #femmes #filles #Somalie #jurisprudence

  • From Bosnia and Herzegovina a video showing seven adults and five children detained in cage-like detention cells in #Klobuk near #Trebinje as part of the #International_Border_Crossing (#MGP) was published. It is terrifying to read the official statement of the BiH Border Police, where they state how all is in line with EU standards- we must ask whether inhumane and humiliating treatment of people who migrate is an EU standard?

    #Bosnie #Bosnie-Herzégovine #Monténégro #frontières #asile #migrations #réfugiés #route_des_Balkans #Balkans

    –-> signalé par Inicijativa Dobrodosli, via leur mailing-list (29.04.2019)

    Held in a cage?!

    We have received footage and photos displaying two detained families after they were pushed back in the border area between Bosnia and Herzegovina with Montenegro, Klobuk border crossing near Trebinje.


    Video and the photos show people being held in cage-like detention cells, previously also seen and mentioned with the case of the Houssiny family. There were reportedly 7 adults and 5 children among the detained people. The youngest is 3 years old.

    They were detained in this way and stayed over night. However, the authorities claim everything is “by the book” and in accordance with the EU standards.

    They say since the border crossing where people were later taken to is not a firm building, they have no barred rooms to detain people, so they use this — ironically funded by the European Commission — in order to “provide daylight” to the people and they stress the people were not locked inside.

    Either way, the question remains — is this the standard and a collective decision to treat and detain currently the most vulnerable group in the planet, refugees?

    Will anyone finally bring into question and condemn the methods and current human rights breaking detention and push back practice?

    https://medium.com/are-you-syrious/ays-daily-digest-23-4-19-weekend-of-violent-push-backs-from-croatia-and-bosn

    Lien vers la vidéo:
    https://www.youtube.com/watch?v=T4YAoBPGBHw


    #cages #cage #vidéo #animalisation #brutalisation

    • In our neighbouring country Bosnia and Herzegovina, the local authorities consider volunteers to disturb public order and peace by helping migrants. As a result, the work of some of them has been banned - you can read more about it in this article: https://www.telegram.hr/politika-kriminal/vlasti-bih-smatraju-da-volonteri-remete-javni-red-i-mir-tako-sto-pomazu-mig. This is the last example of the criminalization of solidarity work, yet it’s not the only one: nowadays Europe is becoming more and more a place of repression towards those who are willing to oppose hate speech and intolerance, promoting and everyday practicing solidarity. You can read more about it in this article: http://novilist.hr/Komentari/Kolumne/Pronadena-zemlja-Borisa-Pavelica/BORIS-PAVELIC-Brigade-bespomocnih?meta_refresh=true.

      Reçu via la mailing-list Inicijativa Dobrodošli, le 31.05.2019

    • Migrants dying in Bosnia: Red Cross

      Thousands of migrants and refugees are stranded in Bosnia on their way to Western Europe. They are in desperate need of humanitarian assistance. The international Red Cross says some have died while trying to find shelter.

      About 6,000 people have entered Bosnia and Herzegovina since the start of the year, according to the country’s security agencies. But all the transit centers, which can accommodate around 3,500 people, are full, forcing thousands to sleep rough.

      “People are sleeping in parks, in carparks, on the footpath, and in dangerous buildings,” said Indira Kulenovic, operations manager for the International Federation of Red Cross and Red Crescent Societies (IFRC) in Bosnia.

      “A few weeks ago, three migrants sheltering in an abandoned building burned to death when a candle they were using caused a fire. Soon after, another fell from the top floor of a building he was sheltering in. Psychological stress among migrants is high – just last week one man set himself on fire in desperation,” Kulenovic said.

      ‘Humanitarian crisis’

      Bosnia is on the route of thousands of people from Asia and North Africa who try to enter Europe via neighboring Croatia, an EU member state. Last year, about 25,000 people entered Bosnia from Serbia and Montenegro.

      Mobile teams from the Bosnian Red Cross society have been handing out food, water, clothes, blankets and first aid to the migrants, as well as trying to provide psychological support.

      Red Cross workers are also distributing information about active landmine fields to warn people of the dangers of unexploded bombs. Bosnia and Herzegovina is one of the most landmine-contaminated countries in Europe.

      The Red Cross is working in five migrant centers across the country providing meals for 3,000 people a day, as well as clothing, bedding, tents and first aid. Meanwhile, the UN migration agency, IOM, is providing food supplies.

      Despite their efforts, the head of the Bosnian Red Cross, Rajko Lazic, says living conditions for many people remain inadequate in the centers and worse for those outside. “The situation has reached a critical point. This is a humanitarian crisis,” Lazic said.

      Disease outbreaks

      In migrant reception centers, overcrowding has led to an increase in infectious diseases. The Bosnian health minister, Nermina Cemalovic, said on 15 May there were 800 cases of scabies in transit centers in Bihac, one of the western towns where migrants are concentrated.

      Health workers have also been trying to prevent an outbreak of measles after aid workers were hospitalized with the disease.

      “We are extremely concerned for people on the move in Bosnia and Herzegovina,” the IFRC’s Kulenovic said. “They are arriving in poor condition, and many, including children, have walked for weeks. They are hungry, exhausted, sick and cold and traumatized by their journeys. The recent wet weather has just made their journeys worse.”

      Kulenovic added that the local population was also suffering from the pressure that extra numbers had put on services, land and property. The IFRC and the Red Cross Society of Bosnia aim to provide food, first aid and other assistance to 7,600 of the most vulnerable migrants as well as cash grants for 1,500 host families during 2019.

      https://www.infomigrants.net/en/post/17218/migrants-dying-in-bosnia-red-cross?ref=tw
      #mourir_en_Bosnie #morts #décès #Kljuc #OIM #IOM #Croix-Route

  • High-wire : a vertiginous ride in Chiatura’s Soviet-era cable cars — The Calvert Journal

    https://www.calvertjournal.com/photography/show/10327/chiatura-cable-cars-soviet-georgia-photography

    Chiatura, a once-booming mining town in western Georgia, won’t strike you as a quintessential tourist destination. The city’s only landmark is the Mgvimevi monastery, set on the edge of a natural cave. Chiatura’s main attraction, however, is “Stalin’s rope road”, a network of cable cars built in the 1950s to transport workers to the manganese mines in the mountains. After visiting Chiatura in 2010, photographer Lasse Ihlow returned in late 2017 to photograph the remains of the mining industry. “The only way I could discern that time passed was through the faded paint jobs on the houses and cable cars,” he reveals of a city where time seems to stand still. His photos show the farthest cable cars at the eastern end of the valley, where most of the active mines are located. “A majority of the working population is still dependent on the mining industry, which is in decline. The city is visited regularly by daring tourists who pass through for a thrilling ride on the city’s main cable car, before traveling on.” Few stay longer than a day, travelling in from Tbilisi or Kutaisi, sometimes only for a few hours. Though a ride on the cable-cars is a must, the photographer recommends heading to Chiatura for more than a flying visit: “Everyone is welcoming and hospitable, always ready to share their famous Georgian wine and talk despite the communication barrier.”

    #géorgie #caucase #soviétisme

  • Aide à mourir : des évêques prônent le refus à des funérailles religieuses _ Le Devoir 29 septembre 2016 |Isabelle Paré
    http://www.ledevoir.com/societe/ethique-et-religion/481105/aide-a-mourir-des-eveques-pronent-le-refus-a-des-funerailles-religieuses

    Une directive des évêques de l’Ouest canadien pressant les prêtres de refuser l’accès aux rites et funérailles religieux aux personnes ayant demandé l’aide à mourir soulève la colère des organismes qui protègent les droits des personnes malades. Cette position, qualifiée de « rétrograde » par certains, sème aussi la division chez les évêques canadiens réunis cette semaine en assemblée annuelle.
     
    Le vade-mecum controversé des évêques de six diocèses de l’Alberta et des Territoires du Nord-Ouest de l’Ouest, émis le 14 septembre dernier, survient alors que la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) a fait de l’aide à mourir l’un des thèmes centraux de sa rencontre annuelle qui se déroule cette semaine à Cornwall.
     
    La position radicale des évêques de l’Ouest constitue une réponse à la nouvelle loi fédérale autorisant le recours à l’aide à mourir et au suicide assisté. Même si l’Église s’est toujours clairement prononcée contre toute forme d’aide à mourir, aucune directive n’avait encore été édictée par les autorités religieuses sur l’impact de cette nouvelle réalité sur la pastorale et les pratiques religieuses.
     
    « Si l’Église refuse d’accorder des funérailles à quelqu’un, ce n’est pas en guise de punition mais en guise de reconnaissance de sa décision — une décision qui amène cette personne à poser un geste contraire à la foi chrétienne » , tranche le document, transmis cette semaine à tous les évêques canadiens.
     
    Le document souligne qu’il serait « scandaleux » que la cérémonie religieuse donne l’impression de cautionner ce « péché mortel » et « soit interprété comme un encouragement pour d’autres à commettre ce mal ».
     
    Cette orientation divise grandement les évêques du pays, car aucun consensus n’a encore été arrêté sur cette question délicate, assure l’évêque de Valleyfield, Mgr Noël Simard. « Dans mon atelier, dit-il, les avis étaient partagés. »
     
    Dissimuler l’aide à mourir
    Selon ce dernier, il n’y a « pas encore de lignes directrices sur l’approche à avoir ». Mais il est urgent de réfléchir à cette question puisque l’accès à l’aide à mourir au Québec a déjà poussé certains citoyens à dissimuler à des prêtres le fait que leur proche ait requis ce soin de fin de vie, par crainte de se voir refuser des obsèques à l’église.
     
    « J’ai connaissance d’un cas ou le prêtre a eu connaissance après les funérailles de personnes qui ont caché la cause réelle du décès. Les gens connaissent la position de l’Église à ce sujet », soutient Mgr Noël.
     
    Selon ce dernier, l’Assemblée des évêques catholiques du Québec (AECQ) devra tôt ou tard se positionner elle aussi sur le sujet, car la réalité de l’aide à mourir soulève de nombreuses questions. - « Qu’est ce qu’on fait avec les préarrangements funéraires ? Avec l’extrême-onction, et que faire quand un geste devient public ? » , soulève Mgr Noël.
     
    À l’image de l’AECQ, qui a jusqu’ici prôné une pastorale
    « d’accompagnement » sans dicter de ligne à suivre en ce qui à trait aux rites de fin de vie, Mgr Noël estime que la décision doit être jugée « au cas par cas ». « Avant d’arriver à une norme et de dire non, il faut recevoir, accompagner et accueillir. Ces situations sont complexes et la pastorale essaie de comprendre cette nouvelle réalité » , a-t-il dit.
     
    Chose certaine, la position adoptée dans l’Ouest canadien trouve des émules, notamment à Ottawa, où l’archevêque Terrence Prendergast a déjà affirmé que ceux qui ont demandé l’aide à mourir ne devraient pas recevoir les derniers sacrements ou des funérailles religieuses. Les évêques de l’Ouest font valoir que l’aide à mourir diffère du cas des personnes ayant commis le suicide — auxquelles l’Église accorde aujourd’hui le droit à des funérailles — puisqu’on reconnaît aujourd’hui que ce geste irréparable découle d’une détresse psychologique ou d’une maladie mentale.
    « Le problème avec l’aide à mourir , nuance Mgr Noël, c’est que c’est prémédité. » _
     
    Colère chez les patients
    Cette attitude jugée « rétrograde » a soulevé mercredi la colère d’organismes oeuvrant pour la protection des droits des personnes malades. « C’est inacceptable, on retourne 50 ans, 100 ans en arrière. Refuser l’accès aux derniers sacrements, je trouve ça d’une barbarie sans nom » , s’est offusqué Pierre Blain, président du Regroupement provincial des comités des usagers (RCPU), un organisme favorable à l’aide à mourir. À son avis, si la position des évêques albertains venait à être adoptée au Québec, ce serait clairement discriminatoire.
     
    La réaction est tout aussi vive au Comité pour la protection des malades, dont le président, Paul Brunet, se dit croyant, tout comme son frère aujourd’hui décédé, Claude Brunet, qui a fondé l’organisme en 1974. « On a permis aux divorcés de fréquenter l’église, alors je ne vois pas en quoi cette position est inclusive, soulève-t-il. J’aurais beaucoup de difficulté à ce qu’un prêtre ne prenne pas en considération la demande venant d’une personne qui a requis l’aide à mourir. Qui sont-ils pour juger ? »
     
    Chose certaine, le sujet risque de faire surface au Québec et ailleurs, d’autant plus que les lignes édictées par les assemblées épiscopales constituent davantage des orientations que des obligations, selon les informations obtenues de l’Assemblée des évêques québécois. Ni l’AECQ ni la CECC ne peuvent dicter la conduite des évêques, puisque ces assemblées constituent davantage des lieux de réflexion sur la liturgie et la justice sociale. Chaque évêque est en effet libre d’adopter sa propre « approche pastorale. »

    #eglise_catholique #évêque #Canada #Mgr_Noël #Noël

    • L’Église québécoise offrira les rites funéraires Le Devoir 30 septembre 2016 |Isabelle Paré *
      Les archevêques de Montréal et de Québec prennent leurs distances de leurs confrères de l’Ouest _
      http://www.ledevoir.com/societe/sante/481251/aide-medicale-a-mourir-les-hopitaux-catholiques-de-l-ontario-boycottent

      Les prêtres de Montréal et de Québec ne refuseront pas d’offrir des funérailles religieuses ou d’autres rites funéraires aux personnes ayant requis l’aide à mourir, au contraire d’une directive édictée par des évêques de l’Alberta et des Territoires du Nord-Ouest.
       
      En réaction au tollé suscité par la prise de position stricte de six diocèses de l’Ouest, les archevêques de Québec et de Montréal ont fait savoir jeudi en marge de l’Assemblée annuelle des évêques qui se déroule à Cornwall qu’ils prônaient plutôt une approche « d’accompagnement » , malgré leur opposition morale à l’aide à mourir.
      . . . . . .
      Hôpitaux catholiques
      Par ailleurs, cette semaine, l’Association des hôpitaux catholiques de l’Ontario, a elle aussi soulevé la colère en édictant des directives prévoyant qu’aucune conversation sur l’aide à mourir ni aucune forme de soutien à l’aide à mourir ne devaient avoir lieu dans les murs des 29 hôpitaux qu’elle représente.
       
      En clair, cela signifie que plusieurs Canadiens vivant dans des régions desservies par des hôpitaux catholiques, mais financés par des fonds publics, pourraient se voir nier l’accès à l’aide à mourir. Ces patients seront plutôt transférés mourants dans d’autres établissements en raison des objections religieuses brandies par ces institutions.
      . . . . . .

      #hôpitaux #hôpitaux_catholiques

  • #pédophilie dans l’Eglise : l’affaire di Falco relancée
    https://www.mediapart.fr/journal/france/230916/pedophilie-dans-l-eglise-l-affaire-di-falco-relancee

    Selon les informations de Mediapart, une assignation au civil a été envoyée ce vendredi matin à Monseigneur Jean-Michel di Falco pour viols et agressions sexuelles sur mineur, quinze ans après avoir fait l’objet d’une enquête préliminaire en 2001, classée sans suite. Le diocèse de Paris est également assigné pour préjudice secondaire.

    #France #Eglise_catholique #Mgr_di_Falco

  • L’affaire Barbarin classée sans suite, le combat des victimes continue
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010816/l-affaire-barbarin-classee-sans-suite-le-combat-des-victimes-continue

    Le cardinal Barbarin Faute de charges suffisantes, le parquet de Lyon vient de classer sans suite les plaintes visant le cardinal Philippe Barbarin. Si la justice reconnaît que l’archevêque lyonnais a été informé entre 2005 et 2010 du passé pédophile du père Preynat, la prescription le sauve en partie au niveau pénal. L’enquête n’a également pas pu prouver l’intention de dissimuler les faits. Mais les victimes ne comptent pas en rester là.

    #France #Eglise_catholique #La_parole_libérée #Mgr_Barbarin #pédophilie

  • #pédophilie dans l’Eglise : à #Bayonne, une nouvelle affaire met en cause #Mgr_Aillet
    https://www.mediapart.fr/journal/france/280416/pedophilie-dans-leglise-bayonne-une-nouvelle-affaire-met-en-cause-mgr-aill

    Jamais, en vingt-cinq ans, le diocèse de Bayonne n’a alerté la justice des agissements coupables du père S., tout en étant parfaitement au courant. Il a continué à être nommé à des postes où il était en contact avec des enfants. Ce n’est qu’alertée par l’enquête de Mediapart que la hiérarchie a décidé de le lâcher, après avoir fait le ménage dans ses archives internet.

    #France

  • Les transhumanistes infiltrent le mouvement mutualiste
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=808

    Le CNRS et la MGEN (mutuelle enseignante) organisent eux aussi leur colloque tranhumaniste, mercredi 9 mars 2016 à Paris. A noter : la présence d’Alim-Louis Benabid (neurotechnologue de Clinatec) et de Geneviève Fioraso, (députée de l’Isère, ex-adjointe au maire de Grenoble et présidente de la SEM Minatec Entreprises) qui, croyant ne plus avoir rien à craindre, affichent leur soutien au programme transhumaniste. Journée éthique, société, solidarité MGEN Transhumanisme, Homme augmenté. Quelles limites, thérapeutiques, techniques, éthiques ? L’Homme augmenté sera-t-il solidaire ? La journée est animée par Édouard Kleinpeter, ingénieur de recherche au CNRS, animateur scientifique du pôle de recherche Santé connectée et humain augmenté de l’ISCC. Les technologies modernes appellent dans le quotidien une (...)

    #Service_compris

  • Revue Migrations Forcées | Désastres et déplacement dans un climat changeant
    http://asile.ch/2016/01/09/revue-migrations-forcees-desastres-et-deplacement-dans-un-climat-changeant

    Alors que l’on prévoit une augmentation de la fréquence et de l’intensité des catastrophes associées au changement climatique, on anticipe également que le nombre déjà élevé de personnes déplacées dans le contexte des désastres continuera d’augmenter. Les régimes juridiques existants de portée nationale, régionale et internationale répondent seulement en partie aux besoins de protection relatifs […]

  • #Kojima, ou « Metal Gear Solid » à la vie, à la mort
    http://www.lemonde.fr/jeux-video/article/2015/09/02/hideo-kojima-createur-de-metal-gear-solid-a-la-vie-a-la-mort_4741106_1616924

    Il s’est tellement mis en scène dans ses propres jeux vidéo qu’il en est presque devenu un personnage, lui aussi. Avec Metal Gear Solid, dit « #MGS », Hideo Kojima a créé la plus grande série de jeux d’espionnage et d’infiltration, inventant non seulement un concept, mais aussi un univers et des codes directement empruntés au cinéma et à la télévision. Génie visionnaire pour certains, perroquet brouillon et pervers pour d’autres, il divise. Il vient de terminer son ultime MGS alors qu’il s’est fait remercier par l’entreprise à laquelle il a toujours été fidèle, #Konami. Sans mot dire, sans se plaindre.

  • 5月11日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-150511

    Top story: Artificial intelligence: Rise of the machines | The Economist www.economist.com/news/briefing/…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 06:57:11

    Top story: Pourquoi les élites ont du mal avec le numérique ? | Meta-media | La… meta-media.fr/2015/05/10/pou…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 02:44:28

    マリモが顔に乗ってきた。ケツがくさいっての。眠らせてくれ。 posted at 01:07:42

    Nero Corleone.

    posted at 00:58:14

    #MGM via @c3dx twitter.com/nave4000/statu… posted at 00:03:35

  • Mgr « bling bling », l’évêque allemand qui se fout de la charité
    http://fr.myeurop.info/2014/02/26/mgr-franz-peter-tebartz-van-elst-eveque-allemand-scandale-detournement-

    myeurop

    Un nouveau scandale accable l’église allemande. Une enquête vient de conclure que Mgr Franz-Peter Tebartz-van Elst, surnommé « Mgr #bling_bling », a financé ses dépenses immobilières aux frais d’une fondation.

    Une demeure de 40 millions d’euros au lieu des 5 millions communiqués, le tout aux frais d’une fondation caritative : les conclusions de l’enquête épiscopale sont acc lire la suite

    #Société #VIE_D'EUROPE #Allemagne #cardinal #corruption #Détournement #Eglise #évêque #Mgr_Franz-Peter_Tebartz_van_Elst

  • Le copyright viral de la quadrature du net contre ACTA
    http://neosting.net/actualite/copyright-viral-quadrature-du-net-acta.html

    En dehors de nos lois françaises prêtes à nous saigner numériquement, nos dirigeants continuent, cette fois-ci au niveau internationale, leurs accords secrets en douce, pour éviter que l’on puisse arrêter l’hémorragie locale à temps. Internet, un monde de non-droit en devenir ? Merci à la quadrature du Net pour ce clip viral sous-titré en français […] #acta #clip #robocop #robocopyright #secret #viral

    #censure #MGM

  • Netflix se fait supprimer 1749 titres MGM-Universal de son catalogue
    http://neosting.net/actualite/netflix-se-fait-supprimer-1749-titres.html

    C’est vraiment trop fort. Alors que le Web vient de fêter ses 20 ans, les industriels du divertissement comme la MGM, Warner Bros, ou Universal commencent seulement à s’en servir dans leurs propres intérêts en déployant leurs propres technologies. Jusqu’ici, des entreprises ...

    #universal #netflix #catalogue #concurrence #mgm

  • Je soutiens les propositions des médecins généralistes pour améliorer leur spécialité et lutter contre les déserts médicaux.
    J’espère qu’ils seront entendus !

    « Ce document présente des propositions pour résoudre le problème des déserts médicaux et donner un nouvel élan à la médecine générale. Il est publié simultanément sur 24 blogs de médecins généralistes. Si vous souhaitez soutenir ces propositions, vous pouvez ajouter votre nom sous cet article. » http://www.atoute.org/n/Medecine-Generale-2-0.html

    #santé #MG #médecinegénérale #LesDesertsMedicaux #PrivésDeDéserts