• L’Andalousie est dans le rouge - CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales
    http://cqfd-journal.org/L-Andalousie-est-dans-le-rouge

    Partout en Espagne, des associations d’endettés s’opposent physiquement aux expulsions locatives et aux coupures d’eau ou d’électricité pour cause de factures ou de crédits impayés. Fin décembre, une expulsion a ainsi échoué dans le quartier de Triana, à Séville, durant laquelle la police a interpellé sept personnes. Le SAT, avec d’autres syndicats indépendants, des associations issues du mouvement du 15-M (initié le 15 mai 2011, et dit des « Indignés ») ou de celui du 25-S (25 septembre 2012, siège pacifique du Congrès par des dizaines de milliers de manifestants, durement réprimé), organise à travers le pays une « marche de la dignité » qui devrait converger sur Madrid le 22 mars 2014. Depuis les « reprises » dans les supermarchés, la popularité du SAT a explosé, attirant des centaines de non-affiliés dans ses manifestations, et également la presse étrangère, ce qui ridiculise les déclarations gouvernementales cherchant à assimiler ces actions avec du terrorisme…

  • Article11 - « Jusqu’à ce qu’on nous foute la paix ! » - Un récit des luttes autonomes au Pays basque dans les années 1980 - Damien Almar
    http://www.article11.info/?Jusqu-a-ce-qu-on-nous-foute-la

    Dans ce nouveau contexte culturel, quel rôle joue l’euskara – la langue basque ?

    « La revitalisation de l’#euskara accompagne celle d’une culture méprisée et interdite pendant quarante ans. La création d’une langue basque unifiée, le batua, apprise dans les écoles, permet de passer de 10 à 40 % de locuteurs. C’est essentiel : on sort d’une époque où quasiment plus personne ne parlait basque et où même les revendications des tracts étaient rédigées en castillan ou dans un basque approximatif. En plus des structures indépendantistes basques, les nombreux #squats ruraux jouent alors un rôle essentiel dans la #réappropriation de la culture.

    Auparavant, les indépendantistes hurlaient à la Guardia Civil : ’’Dehors, l’armée d’occupation !’’ Qu’à cela ne tienne : une police basque, l’Ertzaintza, est créée en 1982. Le progrès est contestable, c’est surtout l’occasion d’être torturé dans sa propre langue... À ce petit jeu, le Parti nationaliste basque (PNV), bourgeois, catholique et raciste, parvient à tirer ses marrons du feu : une partie des effectifs de l’Ertzaintza est recrutée parmi son service d’ordre. Ce qui n’empêchera pas sa section anti-émeute de connaître quelques déboires. Au printemps 1987, lors du cinquantenaire du bombardement de Guernica, tout le milieu du rock basque se retrouve ainsi sur la place centrale de la ville. Lorsque les punks de Kortatu montent sur scène, l’Ertzaintza tire des balles en caoutchouc sur le public. Mais ce dernier se défend, avant de poursuivre les uniformes sur plusieurs kilomètres. »

    Les #luttes se développent également à la campagne ?

    « Bien sûr. Avec des épisodes très intéressants, à l’image de la lutte victorieuse contre un projet de centrale nucléaire à Lemoiz, près de Guernica. Le mouvement est fédérateur, puisqu’une manifestation de masse réunit plus de 200 000 personnes en 1984. Surtout, c’est une lutte exemplaire dans la coordination des différentes composantes armées. Alors qu’ETA (m) flingue (après avertissement) les ingénieurs ou pose des bombes sur les chantiers de l’usine, les dockers d’Euskalduna refusent de décharger le matériel. Les sous-traitants sont quant à eux la cible d’ETA (p-m) et des CAA. La mobilisation massive et les actions de sabotage provoquent finalement l’abandon du projet, en octobre 1984.

    De nombreuses autres batailles écologistes du même acabit ont lieu à l’époque, dont celle menée contre un projet d’autoroute dans la vallée du Leizaran entre 1985 et 1989. Mais elles conservent un goût d’inachevé. En effet, ces victoires à la Pyrrhus provoquent la création de mouvements écologistes officiels, avec des plate-formes et un fonctionnement centralisé. À partir de 1982, la multiplication des échelons bureaucratiques permet la récupération de nombreux mouvements de contestation et de leurs leaders, préfigurant le modèle des ONG. »

    Quels liens y a-t-il entre les #Pays_Basque espagnol et français ?

    « À cette période, un proverbe caractérise ainsi les habitants d’Iparralde : ’’Ils votent à droite la journée ; ils planquent les réfugiés la nuit.’’ Le Pays basque nord est à l’époque la base arrière des organisations armées basques.
    Les villes côtières, à l’exception de Saint-Jean-de-Luz, ne sont pas aussi bourgeoises qu’aujourd’hui. Biarritz est alors une agglomération pleine de contradictions, où riches et prolétaires se côtoient, tandis que Bayonne est vraiment une ville de pauvres. En campagne, la #paysannerie locale connaît des difficultés, mais il reste possible d’y vivre de peu, à condition d’être accepté par les habitants. Ce n’était pas encore Etorki et le vin d’Irulegi !

    La naissance de groupes autonomes, dans le sillage de ceux du Sud, naît de ce contexte social difficile et de la forte présence des réfugiés sur la côte, à Hendaye, Anglet, Bayonne et Bidart. Le collectif Laguntza, centré autour d’un squat de Bayonne, fait par exemple vivre la revue Kalimotxo. Lors des fêtes de soutien aux #prisonniers et aux réfugiés qu’il organise, des cars entiers se déplacent depuis Hegoalde. Un autre groupe de jeunes, nommé Patxa, ouvre de nombreux squats et gaxtetxe.

    https://www.youtube.com/watch?v=TyJK4zLx1u8

  • Bientôt le nouvel album de l’Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp !
    http://vimeo.com/88988732

    Le troisième disque (Rotorotor) de l’Orchestre, produit par John Parish (P.J Harvey, Eels, Giant Sand, Dominique A…) est enregistré par Ali Chant au Toybox Studio à Bristol. Ce qu’on entend ici c’est un groupe au syncrétisme épuré, aux lignes nettes et anguleuses à l’intérieur des quelles un curseur affolé se déplace sans cesse d’une intensité à l’autre, l’imagination toujours en mouvement. Rotorotor est un manifeste de musique libre et aventureuse, organisée en popsongs versatiles, tour à tour ludiques et ferventes, incandescentes, drôles et emportées, assumant sans effet de manche une espèce de traditionalisme futuriste à fragmentation, de multiples identités chatoyantes, un art conjugué de la fête et de la guerre, danses nuptiales et chants de bataille jetés ensemble sur le plancher défoncé.

    #musique

  • Genre et biologie
    Contre l’usurpation du discours scientifique
    http://genreetbiologie.wordpress.com

    Les opposants au concept de genre avancent très souvent des arguments à prétention biologique pour appuyer leur propos. Ils construisent leur discours sur une supposée différence essentielle entre hommes et femmes, qui viendrait fonder un ordre naturel". Ils appuient leurs idées sur des faits réels ou imaginaires, le plus souvent abusivement décontextualisés, extrapolés ou généralisés. En plus d’être naïve, une telle interprétation de la biologie est malhonnête et démagogique. Les connaissances scientifiques en biologie ne nous permettent en aucun cas de dégager un quelconque « ordre naturel » en ce qui concerne les comportements hommes-femmes ou les orientations et les identités sexuelles.

    #genre

  • Lille : Au sud du périphérique, on cultive le mépris
    http://labrique.net/numeros/numero-38-janvier-fevrier-2014/article/lille-au-sud-du-peripherique-on

    Lille Sud est le plus grand quartier de Lille, mais aussi le plus isolé. Enclavé derrière le périphérique, il connaît un taux de chômage oscillant entre 30 et 40%, concentre une importante population d’origine immigrée et se trouve à mille lieues de la culture élitiste. Pourtant les plus grandes cités de la ville n’échappent pas aux désidératas de la mairie, qui souhaite en faire un « Nouveau Sud ». Servant ces ambitions, les politiques culturelles inondent le quartier de mépris. Source : La Brique

  • L’imposture zapatiste au Chiapas
    http://zones-subversives.over-blog.com/2014/03/l-imposture-zapatiste-au-chiapas.html

    Les organisations gauchistes et maoïstes du Mexique décident de s’implanter dans les zones rurales durant les années 1970. Ses bureaucrates masquent leur autoritarisme derrière une mascarade de démocratie participative. « Le projet classique d’encadrement des populations par une organisation d’avant-garde autoritaire était masqué par un discours démagogique de démocratie de base », observent Sylvie Deneuve et Charles Reeve. Marcos et l’EZLN apparaissent comme les héritiers de cette implantation maoïste en milieu rural. Ils adoptent les mêmes pratiques, avec des assemblées qui permettent de protéger le pouvoir des chefs. Pour s’implanter, l’organisation néo-zapatiste s’appuie sur le communautarisme indigène. Mais cette implantation dans les zones rurales du Chiapas débouche vers une marginalisation par rapport au reste de la population mexicaine.

    #Mexique #Chiapas

    • Article totalement farfelu basé intégralement sur un commentaire de Sylvie Deneuve et Charles Reeve datant de… 1996 !

      Et donc ne prenant aucunement en compte tous les changements qui se sont opérés dans les années 2000, puis 2010. Avec en plus une rêverie sur la prolétarisation qui serait la seule manière de déclencher des changements émancipateurs.

      Il ne s’inscrit pas dans la perspective d’une rupture avec le capitalisme.

      Z’ont dû oublié tous les écrits théoriques + les mises en place réelles, qui ont été tentés depuis 18 ans. Normal s’ils se sont arrêtés en 1996.

      Le développement de la condition de prolétaire permet au contraire de faire éclater les communautés pour déclencher des révoltes véritablement émancipatrices.

      Sans commentaire.

      Les organisations avant-gardistes ne remettent pas en cause cet attachement à la petite propriété et privilégient un combat réformiste.

      Comme bien résumé dans l’article récent de @cqfd, ils ont tenté un réformisme au tout début, dans les années 90. Puis se sont pris une claque. Et ont complètement changé de tactique et de manière de faire pour modifier leur vie quotidienne « ici et maintenant », sans attendre de changement de l’état. Encore une fois, ce ne sont que commentaires datés ne reflétant pas toutes les évolutions des 20 (ou au moins des 15) dernières années.

      Marcos et l’EZLN apparaissent comme les héritiers de cette implantation maoïste en milieu rural. Ils adoptent les mêmes pratiques, avec des assemblées qui permettent de protéger le pouvoir des chefs.

      Z’ont encore raté l’apparition (post-96 huhu) des conseils de bons gouvernements, et de toutes les assemblées autonomes qui maillent le territoire. Et le fait que tou⋅te⋅s les représentant⋅e⋅s élu⋅e⋅s sont révocables à tout moment.

      L’EZLN demeure une organisation bureaucratique, avec la seule parole du chef Marcos qui peut s’exprimer.

      Aucun rapport avec la réalité théorique et pratique qu’on a tou⋅te⋅s pu lire ou voir toutes ces dernières années. Ça fait même longtemps que Marcos n’est plus préposé qu’à écrire des histoires marrantes sur internet. Ce n’est pas lui qui décide, qui a un pouvoir coercitif, ou qui gère la vie des gens.

      Le discours de l’EZLN repose sur la séparation maoïste entre l’armée de libération et les masses populaires.

      Au début peut-être. Ce n’est plus le cas depuis longtemps.

      L’organisation du travail reste la même et les militants à la tête des occupations se comportent comme des employeurs. Les circuits de commercialisation restent les mêmes.

      Ça aurait été bien de s’inscrire à la Petite École en 2013/2014 pour pouvoir affirmer un truc comme ça basé sur l’état actuel du fonctionnement des communautés.

      Sans compter que dans le dernier chapitre ils écrivent (plusieurs fois) « Marc George » au lieu de « Marc Geoffroy » ! Haha Marc George quoi ! Ça m’a limite fait flipper.

      Non mais sérieux, ce sont des lycéens qui tiennent ce site ?

      cc @la_voie_du :)

    • Excellente réponse de RastaPopoulos, que “la voie du jaguar” salue ici. Il est possible d’ajouter que déjà en 1996 Reeve, Geoffroy et Deneuve n’étaient pas allés voir dans les communautés zapatistes et dictaient leur condamnation du haut de leur prétention théorique et de comptes à régler en France ou en Allemagne. Les zapatistes – dont ils n’avaient rien à battre – n’étaient qu’un prétexte. Leur brochure n’a pas été rééditée par la suite et le trio, dont les accusations ont été démenties par l’histoire, s’est bien gardé de revenir sur cette question. Leur mince brochure, retrouvée et résumée aujourd’hui par ce blog autoproclamé subversif, a cependant joué un rôle diffamatoire non négligeable dans les années 1997 à 1999, alors que l’EZLN et les communautés zapatistes subissaient des attaques militaires et paramilitaires menées par l’État mexicain sous l’appellation de “guerre de basse intensité”. Cette guerre s’accompagnait d’un pendant médiatique, œuvre de journalistes comme Bertrand de la Grange et Maite Rico. Tout ce petit monde a rejoint les vide-ordures de l’histoire, l’EZLN continue son chemin.

    • Désolé pour cette réponse un peu tardive, je n’avais pas trop le temps de réagir tout de suite.
      En ce qui nous concerne, on n’a pas vraiment de position claire et unanime sur ce qui se passe au Chiapas. Et évidemment, on n’y est pas allés non plus (les vols, ça coûte cher...). Il me semble pourtant que c’est un argument un peu faible pour critiquer le texte, puisqu’il n’y a par exemple bas besoin d’aller en Corée du Nord pour pouvoir dire que ce n’est pas ça, le communisme. Il ne s’agit évidemment pas de comparer l’EZLN au régime nord-coréen, mais pour dire vendre du café bio et équitable, ça a beau être sympa, ça n’a rien de communiste, le café bio étant tout autant une marchandise que les bananes de Chiquita.
      L’aspect intéressant du texte posté est à mon avis justement son analyse de classe. Il me semble tout à fait pertinent de dire que ce mouvement est un mouvement de paysans qui refusent leur prolétarisation. Étant donné que même un bon nombre de prolétaires ne veulent pas l’être, on peut tout à fait comprendre qu’ils ne veuillent pas le devenir. Je suis aussi d’accord que le supposé « caractère émancipateur garanti » des luttes prolétariennes relève de la mythologie marxiste.
      Je trouve toutefois que le texte met le doigt sur quelques problèmes bien réels du discours zapatiste. Les critiques de la glorification des sociétés indigènes, de cette sorte de « nationalisme d’en-bas » et de l’absence de toute analyse de classe me semblent tout à fait pertinentes. En ce qui concerne les mécanismes de prises de décision dans les zones autonomes, j’avoue en revanche que je ne sais pas du tout comment ça se passe sur le terrain et que je manque définitivement de sources fiables (et les communiqués de l’EZLN n’en sont pas une à mon avis) pour avancer un jugement là-dessus.

    • Il se trouve que Reeve a pas mal voyagé, y compris au Mexique (Exotisme s’abstenir : récits d’un voyage en Amérique latine, 1983-1984 ou Voyageurs au bord d’une Amérique en crise : notes sur l’Amérique d’aujourd’hui par deux libertaires, 1992), et il considérait sans doute en savoir assez sur la question sans avoir besoin d’y retourner. De fait, ce qui se passait réellement au Chiapas dans les années 1980 a totalement échappé à sa sagacité. Il a donc jugé de haut à travers la grille de la manipulation par de vilains marxistes-léninistes, ne pouvant imaginer un processus d’auto-organisation des communautés. Le fait de n’être pas retourné là-bas montre juste que ce mouvement ne l’intéressait que pour montrer qu’il n’était pas dupe et qu’il n’y avait rien de nouveau. Cependant, une première mouture de cette brochure a été légèrement modifiée après la parution de Tendre venin, correspondance de voyage au Chiapas et au Guerrero en 1995, de Nicolas Arraitz (voir cette chronique de Michèle Bernstein : http://www.liberation.fr/livres/1995/12/21/la-chronique-de-michele-bernstein-le-retour-de-znicolas-arraitz-tendre-ve).

      Quoi qu’il en soit, le commentaire qui précède, assez surprenant venant d’un éditeur (même pauvre et ne pouvant se payer des voyages, il reste la possibilité de lire), ne répond en rien à ce qu’écrit RastaPopoulos. Ressortir dix-huit ans plus tard un résumé succinct d’une mince brochure polémique écrite sans réelle information et indisponible aujourd’hui, alors qu’il s’est passé une longue et turbulente histoire, que le mouvement zapatiste ne cesse d’évoluer et d’approfondir sa voie vers l’autogouvernement, révèle simplement des intentions polémiques et l’habituel petit jeu du « plus radical », du « plus subversif », etc. Tout cela est marécageux et nauséabond, pour en sortir penchez-vous sur les Adieux au capitalisme (La Découverte, « L’horizon des possibles », 2014), de Jérôme Baschet – qui vit depuis quinze ans la moitié de l’année au Chiapas.

    • c’est impressionnant de voir la source de ce machin qui a encore trainé l’année dernière avec une émission entièrement basée là dessus. je revenais juste de 6 mois au Mexique, la plupart du temps au Chiapas, et ça m’avait donné envie de hurler tant c’est caricatural et mensonger par omission. Il y a critique, nécessaire et même féconde, et il y a ... ignorance, qui rend toute critique inaudible.

  • Être libre pour la libération
    http://palim-psao.over-blog.fr/article-etre-libre-pour-la-liberation-par-anselm-jappe-12289715

    Aujourd’hui, on dirait que la situation a radicalement changé. Ces jours-ci on évoque en Europe, dans les instances politiques et dans les grands médias, des scénarios catastrophiques, du genre argentin. Il n’est pas nécessaire que je m’étale davantage ici sur le fait qu’on ressent partout une très grave crise du capitalisme, permanente au moins depuis 2008. Vous avez peut-être lu la traduction de mon article où je tente d’imaginer ce qui arrivera dans les sociétés européennes si l’argent, tout argent, perd son rôle après un effondrement financier et économique. Le journal Le Monde l’a publié et de très nombreux lecteurs l’ont commenté ; cependant, je pense qu’il y a quelques années encore, on m’aurait classé dans la même catégorie que ceux qui voient des ovnis...

    #critique_de_la_valeur

  • 12 years a slave, « l’histoire de souffrances, vécues dans la chair même »
    http://www.actualitte.com/les-maisons/12-years-a-slave-l-histoire-de-souffrances-vecues-dans-la-chair-meme-486

    Un internaute vigilant nous a mis devant le fait : le livre avait été originellement publié aux éditions du Sycomore, en 1980, avec une traduction de Philippe Bonnet et Christine Lamotte. « Un travail soigné », insiste d’ailleurs l’internaute, qui semble s’y entendre, et nous lui accordons bien volontiers.

    « En revanche, vous me permettrez de souligner que ledit ‘joli coup’, n’a pas été réalisé par l’éditeur Michel Lafon, mais plutôt pas les Éditions Entremonde, lesquelles ont publié la traduction de Bonnet et Lamotte, en novembre 2013, quelque temps avant celle d’Anna Souillac, chez Michel Lafon, et qui, si vous voulez bien me croire, laisse paraître une certaine précipitation. »

    #histoire #esclavage #États-Unis #cinéma

  • Féminisme, capitalisme et nature. Entretien avec Cinzia Arruzza
    http://www.avanti4.be/analyses/article/feminisme-capitalisme-et-nature-entretien-avec

    Non. Tout d’abord, je considère que la nature violente ou non-violente d’une lutte, tout comme son niveau de violence, sont souvent déterminés par les adversaires et par les circonstances concrètes sur lesquelles on agit. Évidemment, cette considération peut générer des monstres (et en a généré d’ailleurs), et donc il est certainement nécessaire de réfléchir à la violence et d’en faire une critique. Mais penser que la révolution, ou une transformation radicale de la société, puisse s’adapter à un idéal pré confectionné de gentillesse, cela signifie, pour paraphraser Robespierre, vouloir une révolution sans révolution. Qui plus est, penser qu’une révolution féministe sera non-violente par essence, cela signifie accepter le préjugé selon lequel les femmes seraient moins violentes que les hommes par nature.

    #féminisme

  • Félix Guattari, penseur de l’écosophie
    http://zones-subversives.over-blog.com/2014/03/f%C3%A9lix-guattari-penseur-de-l%E2%80%99%C3%A9cosophie

    En revanche, Félix Guattari observe bien que la subjectivité classiste semble s’affaiblir. Au mieux, la représentation de la classe ouvrière est portée par la petite bourgeoisie intellectuelle et les classes moyennes. Surtout, le mouvement ouvrier semble s’effondrer en raison de sa bureaucratisation. « La bolchevisation d’une part importante du mouvement ouvrier a été accompagnée d’un recul de la démocratie de base, au profit d’avant-gardes auto-proclamées », observe Félix Guattari. Avec cette tendance bureaucratique, le mouvement ouvrier s’appuie sur un capitalisme productiviste qu’il se contente de vouloir aménager. « La qualité de vie passait après les revendications quantitatives », souligne Félix Guattari. Le mouvement ouvrier se limite alors à des revendications catégorielles réduites à la sphère de la production. La lutte contre le racisme et la libération des femmes sont des problèmes occultés. « Bref, les luttes ouvrières ont eu tendance à se replier sur elles-mêmes, à adopter une optique corporatiste, coupée de leur contexte social et de l’évolution du monde », estime Félix Guattari.

    #philosophie #psychanalyse #écologie

  • Interview with Paul Mattick: more business as usual
    http://roarmag.org/2014/02/paul-mattick-crisis-capitalism-interview

    So you can have a revival of social democratic ideals, but I think a true revival of social democracy is not possible, any more than a true revival of fascism would be a possibility, because both of those require the possibility of government spending, of Keynesianism—and that seems to me at the moment just not to be in the cards. There is no social power that has any force behind it which is interested in further expanding the role of government. The thing that is called neoliberalism—which is not as it claimed to be, a movement for the freeing of markets, because it is entirely dependent or largely dependent on the use of government forces and means to control and manipulate the economy nationally and internationally—but what it did represent was an attempt to utilize the governments to funnel social wealth to smaller and smaller portions of the population: to the largest corporations, to break down the social welfare systems, to ensure that the money at the disposal of the state gets circulated more completely to the top layers of society.

  • Retour de Bosnie
    http://dndf.org/?p=13356

    L’existence de la Bosnie Herzégovine sous la forme que nous lui connaissons aujourd’hui, comme construction politique inextricablement bancale, est le résultat direct de la défaite des luttes sociales des années 80 en Europe dans le cours des restructurations économiques qui se sont imposées à l’économie mondiale lors de cette période. Il fut plus précisément le résultat de la déconstruction de la Yougoslavie dont ce bricolage multiethnique a été une condition nécessaire. Cette question fut ainsi résumée par un prolo qui répondait, dans le Plenum de Mostar, à une intervention précédente valorisant la multiethnicité du pays : « Tes histoires multiethniques ont en a rien à foutre, avant la guerre on ne savait pas qui était quoi et on se portait mieux. »

    #Bosnie

    • Marx néglige en particulier l’histoire de la chasse aux sorcières, une grande guerre menée contre les femmes où des centaines et des centaines d’entre elles ont été arrêtées, torturées, tuées, brûlées en place publique. Marx n’aborde pas non plus le rôle des législations anti-contraception et le contrôle sur la reproduction « biologique », ou encore sur la législation ayant forgé un nouveau modèle de la famille, un nouveau type de rapports sociaux de sexualité. Ces mesures placèrent le corps des femmes sous la tutelle de l’État. Ce que l’on vit naître avec le développement du capitalisme fut une politique ayant désormais en ligne de mire le corps des femmes et la procréation comme aspects fondamentaux de la production de la force de travail. En ce sens, le développement du capitalisme a transformé le corps des femmes en machines à produire des ouvriers, ce qui explique pourquoi ces âpres et funestes lois contre les femmes ont été mises en place là où la peine de mort était infligée pour punir toute forme d’avortement.

  • 12 Years a Slave : 5 bonnes raisons d’aller voir le film gagnant des Oscars 2014
    http://www.terrafemina.com/culture/cine/articles/39011--years-a-slave-5-bonnes-raisons-daller-voir-le-film-gagnant-des-o

    2. Pour Solomon Northup

    Depuis quelques années, les films sur la période esclavagiste aux États-Unis se succèdent, entre The Help (« La Couleur des sentiments ») ou Django Unchained de Quentin Tarantino, il semble que les réalisateurs aient envie de régler des comptes avec l’Histoire. Le scénariste John Ridley s’est appuyé sur l’histoire vraie de Solomon Northup, auteur de l’autobiographie : 12 ans d’esclavage, compte-rendu poignant des douze années de captivité d’un noir né libre dans l’État de New York. Le livre publié quelques temps après sa remise en liberté, en 1853, fut un best-seller, Northup devient une figure de l’abolitionnisme, avant de disparaître à nouveau autour de 1857. On ne sut jamais si l’homme avait été tué ou de nouveau enlevé...

    #esclavage #histoire #États-Unis #cinéma

  • Démystifier Euromaidan – Révoltes et héritage du socialisme réel
    http://www.article11.info/?Demystifier-Euromaidan-Revoltes-et

    Le courage et la ténacité des gens qui ont tenu les barricades de Maïdan, jusqu’à l’emporter, ne laissent pas d’impressionner. Et ils donnent très envie de croire qu’un vent de liberté s’est levé, porteur de vraies promesses de transformation sociale. C’est là que le bat blesse, explique l’ami Charles Reeve : derrière le soulèvement, la réaction. Source : Article11

  • Et Saturne dévora ses propres enfants. Capitalisme, Cancer et Camorra : les déchets toxiques en Campanie
    http://palim-psao.over-blog.fr/article-et-saturne-devora-ses-propres-enfants-capitalisme-cance

    Le 15 novembre 2013, le journal L’Espresso sort un numéro choc : « Bevi Napoli e poi mori ». On y apprend qu’une enquête fut réalisée entre 2009 et 2011 par le commando de l’US Navy de Naples afin d’évaluer le danger qu’encourraient les soldats américains – à cause de la présence de déchets toxiques - en venant vivre en Campanie. Il y est très fortement recommandé de n’utiliser que de l’eau minérale pour boire, cuisiner ou encore se laver les dents, car l’eau est contaminée. On y trouve nombreuses traces de substances cancérigènes dont des traces d’uranium. Aux étasuniens de conclure : « Aucune zone n’est sûre, pas non plus le centre de Naples ». Bien sûr les autorités publiques locales n’ont pas trouvé utile d’aviser la population sur ce genre de problèmes...

    #Italie

  • Sortie de Sic 2
    http://www.sicjournal.org

    Crisis has become a household word and the attack on the value of labour power an everyday reality. Such an attack had already been stamped on capitalism’s genetic code by the restructuring of the ’70s–’80s, but the crisis of restructured capitalism gave it an enormous impetus. From struggles of waged workers anxiously demanding to remain such and mobilisations of pensioners defending their survival, to the outburst of rage of the ‘feral class’ in developed countries, to violent workers’ riots in the South-East Asian global factory, and all the way through to the Arab Spring and its aftermath, hard evidence of the continuing conflictuality of social reality forces even the most unrepentant end-of-history sopranos to refresh their repertoire. Admittedly, not everything bathes in perfection. But it would seem that there is good news too: nobody has to worry about where this world is going, it is a one-way street, just keep on going. Some changes in management personnel are graciously offered, the persons reciting the ‘no alternative’ mantra can always be renewed and even bear the socialist flavour. Of course, the remnants of a once optimistic citizenism keep formulating ‘proposals’ – ever less far-reaching, ever more restrained – begging capitalism to mend its ways, but nobody seems to take these noble souls seriously enough, since they dispose of no high-placed interlocutor with a receptive ear. Still, there are struggles, outbursts, riots, serving as a reminder that class struggle is always there and that capital, today no less than yesterday, is a ‘moving contradiction’. Hand in hand with it, the critical theory of its demise is being produced: history in the making is also the making of theory.

    #communisation #communisme #théorie

  • Koopsta Knicca : Da Devil’s Playground
    http://www.foxylounge.com/Koopsta-Knicca-Da-Devil-s

    On dit que c’est à Memphis qu’apparut pour la première la fois le concept de « mixtape » au sens où on l’entend aujourd’hui, c’est à dire de véritables albums underground. Outils promotionnels underground pour les DJ, ou simplement réalisées par des passionnés, les mixtapes étaient jusque là des cassettes, compilant des titres mixés avec plus ou moins de soin. Elles étaient un élément très important la culture hip-hop et permettaient de faire connaitre au public de nouveaux artistes.

    Les mixtapes du Memphis du début des années 90 étaient donc déjà de véritables albums et présentaient des morceaux inédits, souvent réalisés à la va-vite et distribués de manière artisanale par le réseau underground. Ces mixtapes permettaient, comme c’est toujours le cas aujourd’hui, de produire des projets qui, peut-être, n’auraient pas pu voir le jour par des voies plus traditionnelles.

    #musique #hip_hop

  • Ukraine « les contradictions de l’insurrection d’EUROMAIDEN »
    http://dndf.org/?p=13324

    L’Ukraine a un gros problème avec les libéraux - ils ne forment pas une tendance suffisamment forte capable de vivre par elle-même. Les deux camps sont dominés par des idéologies populistes de droite – un mélange de conservatisme et de nationalisme. C’est le principal problème parce que le nombre réel des activistes d’extrême droite n’est pas si grand, c’est même minuscule comparé à la foule qui parfois a rassemblé plus de 100 000 manifestants. Alors que le potentiel de mobilisation des fascistes est approximativement de 1 à 2 000. Mais avant tout, leurs idées sont bienvenues dans une foule apolitique, ensuite ils sont très bien organisés et une bonne partie des gens aiment leur « radicalisme » Un travailleur ukrainien moyen hait la police et le gouvernement mais il ne les combattra jamais ouvertement en risquant son confort. Alors lui ou elle accueillent « l’avant-garde » qui est prête à combattre à leur place, spécialement si cette avant-garde partage de « bonne » valeurs patriotiques. Néanmoins, il y a une certaine distance entre les combattants nazis et les protestataires « normaux » même sur le plan physique. Le premiers sont maintenant concentrés dans la rue Grushevskogo et aux barricades alors que les « citoyens » réguliers restent à Maidan.

    #Ukraine

  • Wandering Abstraction
    http://www.metamute.org/editorial/articles/wandering-abstraction

    Now, it is undoubtedly true that there is a direct correlation between the proliferation of life-threatening viruses and the conditions of globalised capitalist society. It may also be true that dismantling the latter is the surest means of eradicating the former. And there is no doubt that the redistribution of antivirals on the basis of need rather than wealth is a more pressing political concern than speculating on their role in post-capitalist society. Nevertheless, the urgency of the former does not obviate the importance of the latter. The absolute or indeterminate negation of capitalist society and all its works would eradicate the pathologies generated by capitalism only at the cost of cancelling the emancipatory potentials latent in technologies whose functioning is currently subordinated to capital. The abstract negation of functional context is also the negation of emancipatory possibilities whose release depends upon the re-contextualisation of function. Such abstraction in-determines instead of determining the fusion of cognitive and practical orientation required for the realisation of communism. It abolishes the capitalist present at the cost of cancelling the post-capitalist future locked up within it. Foreclosing the future, blinkered negation cannot but wish to re-instate the past. It becomes the longing for a previous state of things: ‘If only we hadn’t domesticated animals and started down the road to industrialised agriculture; if only we didn’t live in a massively interconnected global society…’ And ultimately: ‘If only capitalism hadn’t happened.’

    But Marx’s starting point is the acknowledgement that capitalism has happened, and given this premise, his fundamental question is: how can we move beyond capitalism without regressing to pre-capitalist social formations, such as agrarian feudalism? The problem of repurposing cannot be circumvented by wishing capitalism had never happened. History suggests that there are things worse than the value form. A suitably abstract conception of function will allow for its transplantation, and where necessary, repurposing, across social contexts. It goes without saying that this should only be envisaged as a consequence of overcoming the capital relation, not a substitute for this overcoming. More generally, determination is not constitution. We have to find a way to articulate theoretical and social abstraction that does not involve the complete or indiscriminate relinquishment of the achievements of capitalist modernity en bloc.

    #communisme #communisation #théorie

  • Richard Wagner, la révolution au service de l’art
    http://zones-subversives.over-blog.com/2014/02/richard-wagner-la-r%C3%A9volution-au-service-de-l%E2%80

    Richard Wagner arrive à Dresde en 1843 en espérant obtenir une situation plus confortable. Jusqu’alors, il a vécu à Paris dans une misère qui a ancré son profond dégoût de la bourgeoisie. « Quel que soit l’extrémisme dont Wagner fit preuve dans ses idées sociales, révolutionnaires et anarchistes, une chose est sûre : leur germe s’enracina en lui grâce à son expérience de la pauvreté, grâce au dégoût ressenti devant un milieu artistique corrompu, qu’il considérait comme représentatif de l’état dans lequel se trouvait la société toute entière », décrit son biographe M. Gregor-Dellin. La révolte du musicien devient plus politique lorsqu’il rencontre August Röckel passionné par la musique, mais aussi par les mouvements sociaux et les théories socialistes. Entre 1843 et 1848, Richard Wagner se radicalise au contact de son ami. Bien que devenu musicien officiel, il lutte pour avoir un salaire suffisant pour survivre et améliorer la situation matérielle de ses musiciens et collaborateurs. En 1849, il rencontre Bakounine. Le théoricien anarchiste incarne la réflexion critique et la passion révolutionnaire prête à tout détruire sur son passage. Le personnage séduit Richard Wagner. « L’identification de Bakounine au Feu révolutionnaire, vengeur, purificateur, imprègnera quelques années plus tard une part essentielle de sa Tétralogie », précise même Laurent Zaïche. Le musicien semble alors baigner dans une culture de la contestation politique et artistique.

    #musique #histoire

  • BOSNIE : C’est pourquoi les bâtiments devaient brûler. C’est pourquoi les voitures devaient brûler
    http://dndf.org/?p=13313

    Au même moment, je pouvais entendre des bruits de combats de rue autour de la Présidence. Des voitures officielles étaient en flammes dans les rues avoisinantes. L’arrêt de tram en face de la Présidence avait été brisé, le kiosque détruit, mais quelqu’un avait comblé l’espace avec un réfrigérateur plein de boissons. Des centaines de personnes étaient assises sur le mur du parc, derrière la station de tram, regardant l’assaut sur l’entrée de la Présidence. Personne ne s’y opposait, personne ne faisait rien contre les manifestants. J’ai parlé à des personnes âgées au carrefour près du cinéma Radnik. Ils m’ont dit que l’attaque de la Présidence leur rappelait des souvenirs des premiers jours de la guerre, lorsque les forces spéciales de Niš ont été stoppées et battues à Skenderija en mai 1992, quand ils sont venus pour essayer de prendre la Présidence, symbole de la République de Bosnie-Herzégovine, très récemment reconnue internationalement. À un moment donné, comme un groupe de manifestants se précipitait vers la porte en bois de la Présidence, je me suis senti un peu malade. Quelqu’un de l’autre côté de la porte résistait désespérément, versant de l’eau sur les manifestants qui tentaient d’enfoncer la porte en se servant, comme bélier, d’un réfrigérateur de boissons trouvé dans un kiosque à proximité. C’était un combat à mort et personne ne cédait. Plus tard, quand j’ai parlé à un des gars et que je lui ai dit que je m’étais senti désolé pour les personnes à l’intérieur il m’a dit : « Je les emmerde, ils font trois mille cinq cent par mois ». Et là, le débat était clos !

    #Bosnie

  • Dépeupler Moulins, repeupler le néant
    http://www.article11.info/?Depeupler-Moulins-repeupler-le

    Au milieu de ce remue-ménage urbain, L’Insoumise. Bouquinerie occupée sans droit ni titre, elle a été réhabilitée de bric et de broc par la seule énergie de ses occupants illégaux. On y trouve des bouquins à prix libre, on y discute, on y mate des films. Rien de hype (n’en déplaise à Technikart, la gazette des cultureux néo-petits bourgeois, qui a cru bon d’en parler dans ses colonnes) ; au contraire, les occupants essayent de faire survivre une culture populaire et subversive, loin des ersatz aseptisés de la maison Folie ou de la Gare Saint Sauveur. Cette librairie aussi insolite qu’insolente aux yeux des autorités ouvre d’ailleurs grand ses portes à qui le souhaite les mercredis soir et samedis après-midi – pour boire un verre, payer sa cotisation à la mutuelle des fraudeurs ou emprunter un bouquin. L’endroit n’est pas difficile à trouver : la façade a été repeinte en argenté pour bien montrer à tout le monde que le lieu existe et vit.

    #France #Lille #gentrification

  • Contre l’industrie de l’éolien - Que Viva l’Isthme de Tehuantepec !
    http://www.article11.info/?Contre-l-industrie-de-l-eolien-Que

    D’un côté, des consortiums industriels, appuyés par le pouvoir politique et les institutions financières. De l’autre, des communautés indigènes, résolues à résister à l’accaparement de leurs terres par de gigantesques projets éoliens. Dans l’isthme de Tehuantepec, au Sud du Mexique, la lutte fait rage. Et l’ami Alèssi Dell’Umbria entend bien la conter en images. (...) Source : Article11