https://www.letelegramme.fr

  • Du breton dans les traducteurs en ligne dans les deux ans ? | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/bretagne/du-breton-dans-les-traducteurs-en-ligne-dans-les-deux-ans-6520965.php


    De gauche à droite, David Le Meur, chef de projet à Bretagne numérique, David Lesvenan, président de l’association. bzh, Mélanie Jouitteau, chercheuse au CNRS, et Gweltaz Duval-Guenneoc, développeur d’un modèle de reconnaissance vocale.
    Le Télégramme/Yves Madec

    Cherchez bien, vous ne trouverez pas la langue bretonne sur les principaux traducteurs d’Internet. L’association quimpéroise « .bzh », qui milite déjà pour un emoji Gwenn ha Du, entend bien y remédier d’ici deux ans.

    Contrairement à d’autres langues régionales, comme le basque, le catalan ou encore le corse, qui s’y sont pris plus tôt, le breton ne figure pas au menu des langues proposées sur les principaux traducteurs disponibles sur la toile. Du moins pas en dehors de certains outils comme celui mis à disposition par l’office public de la langue bretonne.

    « Sur les grands traducteurs, vous retrouverez près de 500 langues traduites automatiquement, sur plus de 7 000 à travers le monde, constate David Lesvenan, le président de l’association quimpéroise « . bzh ». La consommation culturelle étant de plus en plus numérisée, si l’on veut porter la culture bretonne, il faut se positionner pour assurer une place au breton. Il y a du chemin à faire ».

    « La clé : l’ouverture des données »
    Car, pour s’y faire une place, il ne suffit plus de candidater. La règle s’est corsée. « Il n’y a pas de frein à proprement parler, mais nos ressources sont peu visibles et peu alignées. Il y a besoin de mettre à disposition des développeurs des paquets de données, des sets d’évaluation. La clé du développement, c’est l’ouverture des données. Cela peut être fait rapidement, dans un délai de 18 mois à deux ans », estime Mélanie Jouitteau, chercheuse au CNRS, qui coordonne l‘action entreprise par l’association.

    Un datathon pour créer de la matière
    « .bzh » a créé le fonds de dotation Bretagne numérique en ce sens et répondu à un appel à projets lancé par l’université d’intelligence artificielle Mohamed bin Zayed, à Abou Dhabi. Cette dernière propose de rassembler des données pour intégrer les langues régionales au sein d’outils d’intelligence artificielle. Vous suivez ? La première étape n’est pas bien compliquée : il s’agit de rassembler au moins 200 images et questions associées pour le 27 février. « Ce sera pour voir si les intelligences artificielles sont un minimum éduquées à la culture bretonne, reprend la chercheuse. L’IA fera appel à tout ce set de connaissances qu’il nous faut créer et élargir ».

    Pour rassembler ces données, l’association organise un #Breizh_datathon, le samedi 17 février à Quimper, à la cantine numérique. Un événement convivial amené à se reproduire. Et nul besoin de parler breton pour y participer. Une équipe de traducteurs bénévoles traduira les propositions afin de les intégrer au corpus fourni aux universités.

    Breizh datathon, le samedi 17 février, à la cantine numérique de Quimper. Plus de renseignements et inscription sur
    https://datathon.bzh

    • projet financé par MBZUAI, Mohamed Bin Zayid University of Artificial Intelligence, probablement ce programme :

      While previous studies have examined the applications’ performance in English, their ability to process other languages hasn’t been widely assessed. Indeed, Abdul-Mageed and his colleagues’ investigation is the first to look at ChatGPT’s and GPT-4’s capacity to process varieties of Arabic, including modern standard Arabic (MSA) and several regional dialects.

      “Arabic dialects vary at all linguistic levels, such as in morphology and syntax,” Abdul-Mageed said. “And there are times that Arabic speakers may want to use standard Arabic and others where they want to use dialectical Arabic.” The movement between these different kinds of Arabic is a common occurrence for millions of Arabic speakers but can make the analysis of the language difficult for machines.
      […]
      To measure the performance of natural language processing applications, researchers must establish what are known as benchmarks, which provide a way to evaluate how the models perform on different tasks.

      Benchmarks also “can facilitate reproducibility and promote transparency across different studies, acting as a catalyst for advancement in the field,” Abdul-Mageed and his team write in another study that will be presented at EMNLP.

      Their framework, called Dolphin provides benchmarks for classical Arabic, MSA and dialectical Arabic, including Egyptian, Jordanian and Palestinian. All the datasets that the team use in the study are publicly available.
      […]
      While much of Abdul-Mageed’s work focuses on Arabic, his interests and commitments extend beyond it.

      He has also co-authored a study to be presented at EMNLP that proposes benchmarks for large language models for 64 languages, focusing on what is known as sociopragmatic understanding. In short, the idea of sociopragmatics is that social context affects, and in some cases even determines, meaning.

    • DOLPHIN: : A Challenging and Diverse Benchmark for Arabic NLG
      https://aclanthology.org/2023.findings-emnlp.98.pdf

      Abstract
      We present Dolphin, a novel benchmark that ad- dresses the need for a natural language generation (NLG) evaluation framework dedicated to the wide collection of Arabic languages and varieties. The proposed benchmark encompasses a broad range of 13 different NLG tasks, including dialogue gen- eration, question answering, machine translation, summarization,amongothers. Dolphincomprises a substantial corpus of 40 diverse and represen- tative public datasets across 50 test splits, care- fully curated to reflect real-world scenarios and the linguistic richness of Arabic. It sets a new standard for evaluating the performance and gen- eralization capabilities of Arabic and multilingual models, promising to enable researchers to push the boundaries of current methodologies. We pro- vide an extensive analysis of Dolphin, highlighting its diversity and identifying gaps in current Arabic NLG research. We also offer a public leaderboard that is both interactive and modular and evaluate several models on our benchmark, allowing us to set strong baselines against which researchers can compare.
      […]
      3.2.2 #Code-Switching
      The purpose of the code-switching (CS) task clus- ter is to translate Arabic dialect text that includes code-switching with a foreign language into that foreign language. For this, we create six new human-written (natural) code-switched parallel test datasets, under two tasks:
      (1) DIA-FR → FR. This consists of 300 code-switched Arabic-French tweets collected from Algerian, Moroccan, and Tunisian Twitter.
      (2) DIA-EN → EN. This is collected from Egyptian, Jordanian, and Pales- tinian Twitter and consists of 300 code-switched Arabic-English posts.

      For both of these DIA-FR and DIA-EN tasks, a human translation is per- formed by one native speaker from each dialect with semi-native English/French fluency. For these two tasks, we perform experiments under the zero- shot setting.

    • de rien, j’étais aussi assez surpris du voyage à Quimper passant par Abou Dhabi… avec un détour par l’arabizi
      https://seenthis.net/messages/1040598

      sur le code switching, je tombe sur cette page dans un wiki du CNRS avec une définition très claire
      Changement de code — Arbres
      https://arbres.iker.cnrs.fr/index.php?title=Changement_de_code

      Le changement de code, ou alternance codique ou encore en anglais code-switching, désigne le passage de la structure syntaxique d’une langue à une autre. Le changement de code peut s’opérer phrase à phrase dans le discours, ou bien au cœur même de la phrase.

      par chez moi, on a le concept de #bretonnisme qui recouvre, entre autres des pratiques de code switching. Avec le célèbre : du café ira avec toi ?. Ici, plus discrètement, on a l’omniprésence du verbe envoyer

  • À peine nommée, la nouvelle vice-présidente de la Ciivise accusée d’agression sexuelle
    https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/temoignage-franceinfo-a-peine-nommee-la-nouvelle-vice-presidente-de-la-

    Dans la revue spécialisée Les Cahiers de la Justice, Caroline Rey-Salmon écrit en 2018 un article intitulé « Les violences sexuelles sur mineurs : diagnostic médical, constats et perspectives ». La médecin y explique que « les enfants méconnaissent leur anatomie génitale [...] et n’ont pas les mots pour décrire ce qu’ils ont subi. » Elle poursuit : « C’est tout l’intérêt de faire avec l’enfant sur la table d’examen une sorte de reconstitution des gestes de l’agresseur et de recueillir ses sensations pour être au plus près du déroulement des faits. » Franceinfo a interrogé d’autres pédiatres légistes et des psychiatres experts auprès des tribunaux, et aucun ne valide une telle pratique.

    • L’extrait de cet article est terrifiant, je n’ai pas réussi à le commenter hier parce que j’étais sous le choc.

      Ne serait-ce que d’imaginer toutes les personnes adultes et enfants passés par ces agressions sexuelles systématiques tranquillement avouées comme une pratique médicale par cette médecin légiste. Et cette assertion hallucinante de viols à répétition légalisés n’est pas publié n’importe où, Les Cahiers de la Justice sont édités chez Dalloz : documentation juridique pour tous les professionnels du droit. Mais #au_secours.

      L’article incriminé paru en 2018 dans Les Cahiers de la Justice est sur https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-de-la-justice-2018-1-page-55.htm paragraphe « Troisième limite : la confrontation aux déclarations du mineur »

      #crime_sexuel #pedo_criminelle

    • Visée par une plainte pour agression sexuelle, la vice-présidente de la Ciivise se met en retrait | Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/france/visee-par-une-plainte-pour-agression-sexuelle-la-vice-presidente-de-la-

      La nouvelle vice-présidente de la Ciivise, Caroline Rey-Salmon, se met en retrait de ses fonctions après avoir été visée par une plainte pour agression sexuelle.

      À peine installée, la Ciivise 2 déjà fragilisée : une plainte pour agression sexuelle a en effet été déposée ce mardi à Marseille contre la nouvelle vice-présidente de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants Caroline Rey-Salmon.

      Mise en « retrait »
      La pédiatre et médecin-légiste est visée par une plainte pour « agression sexuelle par personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction », selon la plainte consultée ce mercredi par l’AFP, confirmant des informations de Franceinfo et BFMTV.

      Par ailleurs, ce mercredi, au lendemain du dépôt de plainte, Le Parisien a avancé que Caroline Rey-Salmon quitte temporairement ses fonctions. Ce que la Ciivise a confirmé peu de temps après : « La vice-présidente se met en retrait total des travaux de la commission pendant tout le temps de l’enquête », indique la Commission dans un communiqué, évoquant un retrait « indispensable à la sérénité des travaux » et au maintien « de la confiance » des personnes victimes.

    • La c’est l’article non signé qui en suit un précédent, plus détaillé, qui n’était pas piqué des hannetons

      La Ciivise dans la tourmente après une plainte pour agression sexuelle contre sa vice-présidente
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/07/la-ciivise-dans-la-tourmente-apres-une-plainte-pour-agression-sexuelle-contr

      La plaignante affirme s’être résolue à déposer une plainte après avoir découvert que Mme Rey-Salmon rejoignait la nouvelle direction de la #Ciivise. Plusieurs publications précédant celle-ci montrent qu’elle déplorait, depuis plusieurs semaines, le départ contraint du juge Edouard Durand de la tête de la Commission, créée en 2021. Son témoignage a d’ailleurs été partagé sur les réseaux sociaux par plusieurs anciens membres, qui accusent la nouvelle direction, dont les travaux ne font que commencer, de ne pas mettre la parole des victimes au centre de leurs travaux.

      Elle avait une raison de s’intéresser au devenir de la Ciivise, c’est louche, non ?

      #inceste #VSS #pédocriminalité

      https://justpaste.it/a6a8x

    • Dans son article dans les Cahiers de la Justice dont j’ai donné le lien plus haut, pas un mot sur l’inceste, sauf à parler de sa non fréquence dans les recherches sur « un moteur de recherche très célèbre ».
      #hallucination

      Seule bonne nouvelle, ils démissionnent tous les deux, l’agresseuse et le directeur de la Ciivise.

      Total soutien à la victime qui déclare

      « Voir la nomination de Caroline Rey-Salmon à la tête de la Ciivise, c’était trop pour moi », déclare la plaignante. « Il faut qu’elle soit mise en retrait (…), mais surtout qu’elle reconnaisse qu’elle a eu recours à ce genre de pratiques visant à faire revivre aux victimes ce qu’elles ont vécu, et qu’elle reconnaisse que ce soit violent et inhumain . »

  • Un jeune professeur de l’IUT de Saint-Malo, menacé de mort, retrouvé sans vie à son domicile | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/saint-malo-35400/un-jeune-professeur-de-liut-de-saint-malo-menace-de-mort-retrouve-sans-

    « Lundi dernier, 15 janvier, le directeur de l’IUT nous a annoncé le décès d’un de nos collègues enseignant dans le département carrières juridiques, nous a rapporté l’un des professeurs de l’établissement d’enseignement supérieur malouin. Nous avons tous été choqués. »

    Selon cet enseignant, cela fait plusieurs semaines que des enseignants du département « carrières juridiques » recevraient des menaces de mort dans leurs casiers à l’IUT. Malgré des dépôts de plaintes, les menaces auraient continué. « À chaque fois, des courriers extrêmement nominatifs pointant les particularités des uns et des autres, des menaces sexistes, racistes, homophobes. »

  • Des transports publics gratuits ? « Une fausse bonne idée » pour des associations d’usagers | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/des-transports-publics-gratuits-une-fausse-bonne-idee-pour-des-associat


    Morlaix Communauté a voté la gratuité des transports publics en 2022.
    Lionel Le Saux/Le Télégramme

    Montpellier a décidé de passer ses transports en commun gratuits fin décembre. Auparavant, d’autres villes ont franchi le pas, comme Morlaix. Mais plusieurs experts sont dubitatifs.

    Cinq, quatre, trois, deux, un ! Après un compte à rebours festif, les transports en commun sont devenus gratuits, le 21 décembre dernier, pour les 500 000 habitants de la métropole de Montpellier, l’une des plus grandes collectivités européennes engagées dans une telle démarche.

    Le dernier d’une liste qui s’allonge de plus en plus : en France, une quarantaine de collectivités ont déjà franchi ce pas, parmi lesquelles Dunkerque, Aubagne, Morlaix, Vitré, Dinard, Dinan, Poher Communauté ou Compiègne - mais toutes sont moins peuplées que la métropole de Montpellier et ses 31 communes. En Europe aussi : le Luxembourg et ses 650 000 habitants sont dotés de transports en commun gratuits depuis 2020, tout comme l’est la capitale estonienne Tallinn (445 000 habitants) depuis 2013.

    1 Quelle fréquentation ?
    La métropole montpelliéraine espère que la gratuité entraînera une hausse de fréquentation de 20 %, une promesse de campagne du maire (PS) Michaël Delafosse qui défend « une idée de l’engagement européen, du Green New Deal, à savoir le climat et le pouvoir d’achat ».

    Encore faut-il identifier d’où viendront ces éventuels passagers supplémentaires. Selon l’Union des transports publics et ferroviaires, qui trouve que la gratuité est « une fausse bonne idée », « cette gratuité totale ne réduit pas la part de la voiture individuelle et (…) prend surtout au vélo et à la marche ».

    En effet, « ce ne sont en aucun cas des critères économiques qui conduisent les voyageurs à prendre leur voiture individuelle », dont le coût annuel est en moyenne 16 fois plus élevé qu’un abonnement de transport public, « mais des critères de praticité personnelle ».

    La principale association d’usagers des transports, la Fnaut, est sur la même ligne. « Si vous avez une correspondance en bus où vous mettez 20 minutes de plus qu’avec votre voiture, vous prendrez votre voiture, quel qu’en soit le prix, il n’y a pas photo », explique à son président, Bruno Gazeau.

    Les chiffres dans les villes sont disparates. À Morlaix, la hausse de fréquentation était de +21 % entre 2021 et 2022. À Calais, c’était + 70 % la première année. Et même jusqu’à 120 % sur certaines lignes. Mais à Tallinn, en Estonie, la part de l’automobile a augmenté, y compris au sein des populations les plus modestes, selon des statistiques gouvernementales. À Aubagne, « ils font deux fois moins de voyages par habitant qu’à Marseille », voisine et payante, appuie le président de la Fnaut.

    2 Quelle adaptation de l’offre ?
    La Chambre régionale des comptes a mis en garde Montpellier : « la mise en place progressive de la gratuité, l’offre de transport proposée a été dégradée » et a « conduit à réduire la fréquence de passage sur plusieurs lignes ».

    « Il vaut mieux utiliser l’argent (perdu à cause) de la gratuité à développer l’offre », avec des réseaux étendus, des voies totalement réservées aux bus pour augmenter leur vitesse moyenne, et des fréquences étoffées en début et en fin de journée, selon l’association d’usagers des transports. « La qualité de service, c’est ce qui fait la différence. »

    Un message que dit avoir entendu Montpellier : 70 nouveaux bus électriques et 77 nouvelles rames de tramway y ont été achetés pour 224 millions d’euros. Dunkerque, qui a vu la fréquentation plus que doubler en cinq ans, avait auparavant « augmenté l’offre significativement », selon M. Gazeau.

    3 Quelle réponse aux enjeux climatiques ?
    La gratuité totale menace la capacité du transport public « à répondre aux enjeux de la lutte contre le changement climatique et de l’inclusion sociale », argumente l’UTP. Un bus électrique coûte aujourd’hui le double d’un véhicule diesel de même capacité. En coupant ces transports d’une source de financement, même minoritaire, les collectivités auraient alors plus de mal à les décarboner.

    Les organisations d’usagers militent davantage pour des mesures décourageant l’usage de l’automobile, qui historiquement se sont avérées efficaces, selon elles : restriction de la circulation, péages urbains ou augmentation des tarifs de stationnement.

    4 Quel équilibre financier ?
    La gratuité déséquilibre aussi, selon M. Gazeau, le socle du financement qui repose sur deux autres piliers : le versement mobilité (une taxe sur la masse salariale) versé par les entreprises - qui renâclent à son augmentation - et les impôts locaux via les subventions des collectivités.

    Pour compenser le manque à gagner sur la billetterie, la collectivité de Montpellier s’appuiera sur le versement mobilité, une taxe due par les entreprises d’au moins 11 salariés, qui progresse depuis trois ans. Elle prévoit également des économies de près de deux millions d’euros grâce à la suppression des valideurs et donc de leur entretien.

    Autre problème pour les opposants à la mesure : les utilisateurs des transports risquent ainsi de ne plus avoir voix au chapitre sur la gestion des transports publics : ce serait « un mauvais calcul sur le long terme ». En moyenne, le prix du billet payé par un passager représente moins du tiers du coût de son voyage, selon l’UTP.

    Plutôt qu’une gratuité totale, la Fnaut et l’UTP défendent des tarifications modulées selon les publics. « En donnant la gratuité aux chômeurs, aux jeunes, aux apprentis, etc., on règle la question du pouvoir d’achat », tranche M. Gazeau.

    • Tarification : gratuité, systèmes tarifaires, tarification en cas de pollution - FNAUT
      https://fnaut.fr/gratuite-systemes-tarifaires-tarification-en-cas-de-pollution

      La FNAUT est favorable à la gratuité pour ceux qui en ont besoin. La FNAUT n’est pas favorable à la gratuité totale, qui prive le transport public de ressources conséquentes, qui n’entraine qu’un faible report modal.

      1. La tarification est une des compétences des autorités organisatrices. C’est à elles d’arrêter un système tarifaire selon les critères qu’elles définissent (par catégories sociales, jeunes, retraités, chômeurs, etc.) selon les revenus, avec plusieurs zones ou avec une zone unique. C’est à elles de décider de la ou des gratuités.

      2. Depuis 10 ans, le prix des transports n’a pas suivi l’inflation, au contraire de l’ensemble des autres services publics. Il en résulte que l’usager ne paie que 20 % du prix dans son TER et 30% en moyenne dans son bus, son tram ou son métro. 

      De surcroit les systèmes tarifaires ont été peu modifiés, maintenant par exemple des avantages importants à certaines catégories, retraités par exemple.

      3. La FNAUT est favorable à la gratuité pour ceux qui en ont besoin et privilégie les tarifications solidaires.

      4. Dans ce contexte, la FNAUT n’est pas favorable à la gratuité totale, qui prive le transport public de ressources conséquentes, qui n’entraine qu’un faible report modal (essentiellement de la marche vers le bus, mais peu de la voiture vers le transport public) et qui en fin de compte le conduit à une « paupérisation » croissante.

      5. La FNAUT n’affiche pas une opposition frontale aux augmentations tarifaires qui doivent cependant être modérées et sans à-coups brutaux. Elle lie ces augmentations à deux conditions :

      – l’amélioration de la qualité de service c’est-à-dire, un accroissement des fréquences ou de la vitesse commerciale, une amélioration de la ponctualité.

      – l’adoption d’une tarification solidaire c’est-à-dire liée aux capacités contributives de chacun et non à son statut.

      6. Les jours de pollution, elle préconise un forfait journalier du montant d’un ticket unitaire, aller simple ou aller-retour, pour les automobilistes prenant les transports publics.

      Elle considère la gratuité comme anti-pédagogique et injuste pour les usagers quotidiens des transports publics.

      Elle préconise de privilégier par ailleurs les mesures de prévention comme le péage urbain, qui réduirait la place de la voiture en privilégiant la marche et le vélo, ou le rail.

      7. Le report modal doit être encouragé, il réduit simultanément la congestion, l’insécurité routière, la pollution, le bruit ainsi que la dépendance automobile.

      Il n’est possible qu’à la condition que la fréquence, la ponctualité et la vitesse commerciale soient des priorités de la politique de mobilité.

    • Le gros éléphant dans la pièce largement ignoré dans tous ces argumentaires (pour ou contre) :

      Les organisations d’usagers militent davantage pour des mesures décourageant l’usage de l’automobile, qui historiquement se sont avérées efficaces, selon elles : restriction de la circulation, péages urbains ou augmentation des tarifs de stationnement.

      Mais c’est justement ce qu’il se passe à Montpellier : dans le même temps qu’était annoncée (puis mise en place) la gratuité des transports en commun, il y a eu une multiplication des entraves à la circulation automobile (Zone 30 sur tout la ville, voies doubles réduites à une seule – l’autre étant réservée aux bus et aux vélos –, fermeture de voies qui étaient importantes pour la circulation automobile en centre-ville, augmentation des tarifs de stationnement, fermeture programmée de parkings…).

      C’était déjà assez pénible de rouler dans Montpellier (j’y étais en 1991, c’était déjà assez chiatique à l’époque, et ça ne s’est pas amélioré), c’est devenu extrêmement pénible. Donc ça gueule.

      De fait, si tu ne mets pas une mesure extrêmement forte face aux restrictions à la circulation des bagnoles (lesquelles bagnoles sont une sorte de religion locale), il est absolument certain qu’aux prochaines élections tu auras une campagne dénonçant « l’écologie punitive » et « les bobos venus de Paris avec leur trottinette électrique ». Si tu fais juste la « restriction de la circulation » sans mesure forte en face (ici : la gratuité), aux prochaines élections tu perds à coup sûr et tu peux faire une croix sur les mesures écologiques dans la ville.

      (Sinon, autre point : Montpellier c’est pas dense comme Paris, pour la plupart des gens la voiture reste indispensable. Donc sans la gratuité des transports, les entraves à la voiture seront une double peine – parce que tu continueras à payer pour la voiture, tout en étant obligé de payer pour un abonnement des transports en commun.)

      (Après, ceux qui gueulent contre la gratuité, gnia gnia faudrait faire autrement gnia gnia, ici c’est les mêmes qui chouinent contre les bobos-écolos qui font rien qu’à les empêcher de vivre heureux dans le voiture. Et même quand l’essence augmente, c’est pas loin d’être la faute aux méchants islamo-wokistes.)

    • J’ai déjà indiqué que la gratuité c’est pour les habitants des villes et villages qui participent à la Métropole, et que les villes et villages qui ont refusé de participer à la Métropole, c’est généralement justement pour ne pas participer au financement du tram, ni avoir le tram jusqu’à la plage (oui : Palavas…), ou bien pour ne pas avoir à développer le logement social chez eux. Ça serait assez indéfendable de filer la gratuité à des gens qui depuis toujours refusent de participer aux transports en commun de la Métropole (rappel : le petit train de Palavas depuis la place de la Comédie allait jusqu’à la mer, jusqu’à 1968 ; désormais il y a un tram qui ne va pas jusqu’à la mer, parce que Carnon et Palavas ne veulent surtout pas avoir de ligne directe qui leur amènerait les citadins pauvres et permettrait aux touristes des plages de leur échapper).

      La Métropole de Montpellier :


      Ça va tout de même vachement loin à l’ouest et au nord-est. Par contre, en limitrophe au nord-ouest, il n’y a pas Saint-Clément-de-Rivière ni Saint-Gély-du-Fesc (revenu moyen très très au-dessus de Montpellier). Et surtout au sud-est il n’y a pas Palavas, Mauguio, Carnon et La Grande-Motte (mais pourquoi donc ?).

      Pour la billetterie, gros changement tout de même : il n’y a plus de tickets-papier ni de validation des tickets. Donc les machines installées dans les bus et dans les trams sont désactivées et ne seront pas entretenues. Ça doit représenter une économie assez énorme (ie. réduction du surcoût que tu évoques). (Par contre, pour les usagers qui ne sont pas de Montpellier c’est moins pratique, puisque sans smartphone c’est très chiant. Il y a une vente de billets temporaires par ailleurs, mais je n’ai même pas compris comment ça marchait.)

    • Dans la logique de donner quelque chose pour faire passer la pillule des restrictions à la circulation automobile, il y a aussi le développement du vélo. D’où ici la subvention importante à l’achat d’un vélo électrique (terminé depuis ce 31 décembre). Sauf que le vélo ici, ça va encore demander de nombreuses années de travaux : par exemple pour nous pas question de lâcher les gamins en vélo pour aller au collège et au lycée, c’est vraiment trop dangereux.

      Cela dit, depuis la mise en place des restrictions à la bagnole, et notamment les voies réservées aux vélos sur les grands axes, il y a visiblement une grosse augmentation du nombre de vélos. Je ne sais pas si ça a été chiffré sérieusement ici, mais ça me semble assez évident.

    • Je suis curieux de lire ce qu’a réellement écrit la chambre des comptes, parce que ceci est franchement malhonnête :

      La Chambre régionale des comptes a mis en garde Montpellier : « la mise en place progressive de la gratuité, l’offre de transport proposée a été dégradée » et a « conduit à réduire la fréquence de passage sur plusieurs lignes ».

      La « mise en place progressive », c’est récent, et c’était pour les jeunes et les retraités. Période pendant laquelle il y a eu (et il y a encore) des travaux absolument énormes d’entretien des voies de tram (tout le réseau a été rénové) et de construction de la nouvelle ligne de tram, qui ont provoqué des perturbations lourdes sur le réseau. Ce qui fait que « l’offre de transport dégradée », c’est pas « à cause de la gratuité », c’est au contraire parce qu’il y a de très gros travaux pour entretenir et développer le réseau (je dis pas que ça a été indolore, mais suggérer que c’est parce qu’il n’y a plus de sous et que ce serait une dégradation « permanente » à cause de la gratuité, c’est parfaitement mensonger).

    • Ahaha, le FNAUT Fédération Nationale des associations d’usagers des transports publics

      Si tu veux noyer le poisson, regarde la parution au JO du 6 décembre 2022, je te colle pas tout le texte parce que c’est un galimatias qui se pose comme thinktank des transports …

      https://www.journal-officiel.gouv.fr/pages/associations-detail-annonce/?q.id=id:202200491584

      (…) réaliser ou promouvoir toutes prestations de services, études et enquêtes concernant les domaines d’intervention de la fédération, en vue de fournir aux usagers, aux voyageurs, aux citoyens, aux pouvoirs publics et aux médias les informations et éléments de jugement utiles ; diffuser ces informations, notamment par des activités de presse et d’édition, conférences, expositions et autres activités pédagogiques ; et plus généralement, prendre toutes initiatives conformes à son objet

    • Vice président FNAUT Île-de-France, Bernard GOBITZ

      Gratuité des transports en commun : « Ce serait une erreur », estime Bernard Gobitz
      https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/gratuite-des-transports-en-commun-ce-serait-une-erreur-estime-bernard-gobitz-790
      I

      La gratuité des transports en cas de pic de pollution est « trop chère et peu efficace »
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/gratuite-transports-cas-pic-pollution-est-trop-chere-pe

      Directeur Commercial chez TEXELIS (retraité) (source linkedi)
      https://www.texelis.com

      TEXELIS conçoit et fabrique les ponts et ensembles de mobilité de haute performance, destinés aux véhicules lourds d’usage intensif.
      Les équipes de TEXELIS accompagnent les constructeurs de véhicules militaires, de métros, de tramways et tram-trains, et d’autres véhicules spécialisés, pour définir, produire, maintenir et rénover leurs équipements de mobilité, partout dans le monde.

    • La gratuité pour les jeunes d’Occitanie, c’est vraiment le gros mensonge pourri à la Macron. On annonce une mesure et on met tellement de conditions et d’obstacles que c’est juste bon pour ton gosse de riche du centre-métropole et ses 3 copains.

      En gros, faut une appli smartphone qui ne marche que si tu es tout le temps connecté en données et géolocalisé. Il y a 2 ans, ça ne matchait qu’avec les gares SFCF, donc, si tu prenais un bus SNCF et descendais à un arrêt pas dans une gare (ce qui est beaucoup le cas en Occitanie), la gratuité, c’est dans ton cul.

      Et de toute manière, c’est dans ton cul, parce qu’il faut avoir cumulé assez de voyages plein tarif en un temps limité pour avoir des point pour des voyages tarifs réduits qu’il faut cumuler pour avoir enfin des voyages gratuits… non reportés et toujours soumis à cumul en temps limité.

      Du coup, à chaque vacances scolaires, ton pécule disparait et tu repaies pour relancer la pompe à gratuité qui se vide… presque aussi vite que ta batterie de smartphone quand tu as les datas et la localisation allumés tout le temps dessus.

      Ce qui fait que tu dois t’acheter (en plus du forfait bien costaud pour cumuler les heures de données sans te faire peler le cul) une batterie de secours pour finir la journée de transport gratuit, mais pas vraiment en fait.

      Parce que si ta batterie lâche avant la fin de ton voyage… t’as bien compris, ce trajet est dans ton cul, ton cumul est dans ton cul et la fameuse gratuité, c’est pour jamais, vue que les vacances, c’est toutes les 8 semaines.

      Donc, c’est hypocrite comme du Macron, avec un gros effet d’annonce et de la merde en vrai dans les tuyaux.

      Parce que oui, les bouseux d’Occitanie traversent aussi des zones blanches… et là, pour ton trajet avec coupure de connexion au milieu, je te laisse deviner où tu peux te le mettre.

    • En Bretagne, pour la troisième année, c’était gratuit l’été pour les moins de 26 ans en cours d’étude. Conditions pas trop contraignantes (quota : 50000 billets/semaine et réservation la veille pour le lendemain. Ça demande d’anticiper, mais ma fille qui d’habitude ne le fait pas trop, a bien utilisé la possibilité…

      Voyagez gratuitement sur l’ensemble du réseau BreizhGo cet été ! | BreizhGo
      https://www.breizhgo.bzh/se-deplacer-en-bretagne/actualites/GratuiteBreizhGoJeunes

      Collégiens, lycéens, apprentis, étudiants et titulaires de la carte BreizhGo Solidaire âgés de moins de 26 ans : tous peuvent bénéficier de la Gratuité BreizhGo Jeunes, à partir du mercredi 12 juillet dans la limite des places disponibles. Pour cela, il suffit de réserver son billet la veille de son déplacement.

      L’été dernier, la deuxième édition de cette opération avait été largement plébiscitée par les jeunes puisque 160 000 billets avaient été écoulés en sept semaines.

    • Je suis curieux de lire ce qu’a réellement écrit la chambre des comptes

      c’est là
      Rapport d’observations définitives et ses réponses
      SAEML des Transports de l’agglomération de Montpellier (Hérault) – Exercices 2015 à 2021
      https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2023-10/OCR2023-06.pdf

      le texte que tu cites est très proche – est-ce étonnant – du passage correspondant de la synthèse. Le contenu du rapport est un peu plus nuancé.

    • @simplicissimus Merci, effectivement c’est quasiment le passage verbatim. Par contre c’est son insertion dans l’article qui est tordue, puisque c’est immédiatement suivi par :

      « Il vaut mieux utiliser l’argent (perdu à cause) de la gratuité à développer l’offre », avec des réseaux étendus, des voies totalement réservées aux bus pour augmenter leur vitesse moyenne, et des fréquences étoffées en début et en fin de journée, selon l’association d’usagers des transports. « La qualité de service, c’est ce qui fait la différence. »

      Or il y a bel et bien un développement de l’offre : on a la ligne 5 du tram qui est en construction, il est planifié des « bus-tram » sur des voies réservées, les routes à deux voies qui sont déjà passées à une voie pour les voitures et une voie pour les bus, on a eu la rénovation de toutes les voies du tram, et en décembre la fin des travaux du réaménagement de l’arrêt de la Comédie.

      Là où la cours des comptes relève que ma propre ligne de bus passe toutes les 10 minutes au lieu de toutes les 8 minutes, l’article suggère qu’en fait il n’y aurait plus aucune « amélioration de l’offre » par manque de moyens à cause de la gratuité.

    • Et mise à part la problématique de la gratuité, la chambre des comptes liste 16 recommandations où pratiquement toutes sont non mises en œuvre , ce qui soulève un problème de gestion et de politique. Notamment, sur la non protection des données informatiques ou sur la gouvernance …

      3/ Mettre en œuvre les procédures et mesures destinées à prévenir et à détecter la commission de faits de corruption ou l’apparition de conflits d’intérêts pour répondre aux objectifs de l’article 17 de la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence et à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, dite loi Sapin II.
      Non mise en œuvre.

    • Dans ma ville j’avais un bus jusqu’à 1h du matin, jusqu’en juillet dernier, mais depuis il a été supprimé et j’ai même plus la permission de minuit (dormez braves gens) et... le prix du billet a augmenté ! Alors la « gratuité qui réduit l’offre » ça me fait marrer parce qu’a priori payer plus a le même effet aussi (alors d’accord y a une nouvelle ligne de tram mais elle est de l’autre côté de la ville, donc moi j’ai toujours pas de tram et j’ai moins de bus). Ah oui, j’ai oublié de dire : c’est la ville du ministre de l’écologie...

  • Pourquoi cette lune de miel entre Milei et Macron ? | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/monde/pourquoi-cette-lune-de-miel-entre-milei-et-macron-6497469.php


    Le nouveau président de l’Argentine, Javier Milei, lors de sa cérémonie d’investiture, le 10 décembre dernier.
    Photo Matias Martin Campaya/EPA

    Le nouveau président argentin, Javier Milei, a établi de bonnes relations personnelles avec son homologue français. L’Argentine voudrait faire de la France son partenaire privilégié en Europe.

    « Ils parlent économie, international et… foot, dont tous deux sont connaisseurs » : c’est ainsi que les médias argentins évoquent les échanges entre le président Javier Milei et son homologue français, Emmanuel Macron. Des échanges qui seraient quasi quotidiens, via WhatsApp.

    C’est d’abord le foot qui les unit : peu après sa prise de fonctions, le 10 décembre, Milei a fait parvenir à Macron un maillot de Boca Juniors, le club dont il est un fervent supporter, avec sa signature et la légende « Viva la libertad, carajo !! » (Vive la liberté, bordel), son slogan de campagne. Le président français s’est fait photographier en arborant le maillot en question et les réseaux sociaux ont explosé.

    Du Macron chez Milei
    Les deux hommes se parlent régulièrement et le courant passe entre eux. Et pour cause : il y a du Macron chez Milei, qui a fait exploser le système politique traditionnel de son pays à la tête du parti créé il y a seulement deux ans, « La Libertad Avanza » (« La Liberté avance »).

    Dans un premier temps, la France, comme beaucoup d’autres pays, a eu du mal à évaluer ce que représentait la victoire du candidat libertarien, classé hâtivement à l’extrême droite. Mais Paris a réajusté sa position. La présence de Stanislas Guérini aux cérémonies d’investiture a été décisive à cet égard. Elle a permis de voir de manière beaucoup plus nuancée le changement qui s’est produit en Argentine.

    Une semaine plus tard, la ministre des Affaires étrangères, Diana Mondino, était à Paris. Pour des entretiens avec son homologue Catherine Colonna, qui a notamment confirmé l’invitation faite par Macron à Milei, dès le lendemain de son élection, d’une visite officielle en France. Celle-ci pourrait avoir lieu avant le Forum de Davos (du 15 au 19 janvier 2024), si le président argentin y va, ce qui n’est pas encore confirmé. On parle aussi d’une visite d’Emmanuel Macron en Argentine, mais plus tard dans l’année.

    Partenaire privilégié
    En tout cas, le nouveau gouvernement argentin, qui s’estime désormais mieux compris à Paris que dans d’autres capitales, semble avoir choisi la France comme partenaire privilégié en Europe. Pour ses négociations internationales, avec le FMI (Fonds monétaire international), le Club de Paris et l’OCDE notamment, et la relance des investissements internationaux dans le pays.

    À Paris, Mondino a rencontré Dominique Sénéquier, la présidente du puissant fonds d’investissement Ardian, et Laurent Dassault, dont le groupe est déjà très présent dans le pays. Enfin, la ministre s’est entretenue avec Stéphane Séjourné, dont on connaît la proximité avec Macron. On sait moins qu’il a passé enfance et adolescence en Argentine. Cet ancien élève du lycée franco-argentin Jean-Mermoz, le lycée français de Buenos Aires, a su expliquer le pays de Milei (et Milei) au président français. Aidé en cela par un autre ancien du Mermoz, trentenaire également, Ian Sielecki, qui a remis le maillot de Boca à Macron et sera le prochain ambassadeur d’Argentine en France.

    Il y a lune de miel, c’est sûr. Reste à savoir ce qui se passera quand on abordera les sujets qui fâchent, comme le changement climatique (même s’il a mis de l’eau dans son vin, Milei est pour le moins dubitatif) et l’accord Union européenne-Mercosur (qui embarrasse Macron).

  • Netanyahu défend une guerre « d’une moralité sans équivalent » | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/monde/israel-palestine/direct-gaza-le-hamas-en-egypte-ce-vendredi-pour-discuter-dun-cessez-le-

    11h39 – Netanyahu défend une guerre « d’une moralité sans équivalent »
    Benjamin Netanyahu a affirmé que la guerre menée par l’armée israélienne dans la bande de Gaza était « d’une moralité sans équivalent », en réagissant aux accusations d’"actes de génocide" portées par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ). « Nous continuerons notre guerre défensive, dont la justice et la moralité sont sans équivalent », a déclaré le Premier ministre israélien à l’ouverture d’une réunion de son gouvernement, ajoutant que l’armée israélienne agit « de la manière la plus morale possible » dans la bande de Gaza.

  • La Poste expérimente des cabines d’essayage dans ses bureaux, dont en Bretagne | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/la-poste-experimente-des-cabines-dessayage-dans-ses-bureaux-dont-en-bre

    Dans quatre bureaux de Poste de France, les clients peuvent essayer directement le contenu de leur colis sur place et le renvoyer en cas de non-satisfaction. Celui de Lannion fait partie de l’expérimentation.

    Des colis Vinted, Le Bon Coin, Asos, La Redoute… Terminé de devoir rentrer chez soi pour essayer les habits reçus ? La Poste vient d’installer des cabines d’essayage dans quatre de ses bureaux. Celui de Lannion (22) fait partie de l’expérimentation.

    Juste après avoir reçu le colis commandé, les usagers sont invités à essayer les vêtements dans une boîte aux lettres jaune XXL, installée dans le bureau, où l’on retrouve un miroir, une tablette pour poser ses affaires, un siège et une prise, s’il s’agit d’un appareil électronique.

    La Poste installe des cabines d’essayage dans ses bureaux ! – M6 Info
    https://www.youtube.com/watch?v=9n5eOpPDg0M

  • À Nantes, pourquoi Noël tourne au vinaigre | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/loire-atlantique/nantes-44000/a-nantes-pourquoi-noel-tourne-au-vinaigre-6489972.php

    […]
    « À Nantes, le père Noël est mort »
    Et puis dans ce parcours hivernal, place également à cette « Petite maman Noël », de Virginie Barré, qui « affirme avec humour et légèreté un regard féministe », toujours selon les organisateurs. Un crime de lèse-majesté pour les défenseurs des traditions ancestrales de Noël.


    Dans le cadre du Voyage en hiver, les illuminations à Nantes suscitent une vive polémique, fâchant les tenants d’un Noël placé sous le signe des traditions.
    (Philippe Créhange/Le Télégramme)

    Premier à dégainer, Pascal Praud. L’animateur vedette de CNews, la chaîne de télé du groupe Bolloré à la ligne éditoriale conservatrice, s’en est donné à cœur joie fin novembre sur son plateau, entouré de ses chroniqueurs, dans un édito au vitriol. Fustigeant, en creux, ce qui constitue selon lui une dérive woke de la ville bretonne et de son édile. « À Nantes, Noël n’est plus Noël. À Nantes l’idéologie tient lieu de pensée. La maire de la ville, Madame Rolland, thuriféraire du progressisme et combattante du patriarcat. À Nantes, le père Noël est mort. La mère Noël pose en jogging et en chaussettes de Noël. À Nantes, Noël n’est plus une fête chrétienne. » Une baffe largement partagée sur les réseaux sociaux, en particulier X (ex-Twitter).

    • À Nantes, comment Pascal Praud pèse sur la politique locale | Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/loire-atlantique/nantes-44000/il-fait-plus-de-mal-que-de-bien-a-nantes-comment-pascal-praud-pese-sur-


      Pas une semaine ou presque sans que l’animateur vedette de la chaîne de télévision CNews et de la radio Europe 1, toutes deux propriétés du milliardaire breton Vincent Bolloré, ne vienne évoquer la situation politique nantaise.
      (Photo Arnaud Journois/ Le Parisien/PHOTOPQR)

      Animateur vedette de CNews et d’Europe 1, Pascal Praud ne rate jamais une occasion de parler de Nantes, la ville où il a grandi, fustigeant la politique de sa maire socialiste Johanna Rolland. Une obsession qui interroge sur sa véritable ambition dans la Cité des ducs de Bretagne.

      Dans l’entourage de la maire de Nantes Johanna Rolland, personne ne l’admettra officiellement. Cela risquerait de donner trop d’importance au personnage. Mais Pascal Praud est bel et bien devenu un sujet pour la collectivité. Pas une semaine ou presque sans que l’animateur vedette de la chaîne de télévision CNews et de la radio Europe 1, toutes deux propriétés de l’homme d’affaires breton Vincent Bolloré, ne vienne évoquer la situation politique dans cette ville administrée par la socialiste depuis 2014. Et rarement - pour ne pas dire jamais - en des termes louant son action.

      Dernière sortie en date lors de son célèbre talk-show « L’heure des pros » : son édito au vitriol sur les illuminations de Noël et le Voyage en hiver. Illustrations, selon le journaliste, du courant woke qui traverserait la majorité rollandienne. Un énième épisode pour une série qui dure depuis des mois, où les téléspectateurs de la chaîne à la ligne éditoriale conservatrice ont découvert tour à tour le manque supposé de sens politique de la maire, et sa « lâcheté », sa « couardise », suite à ses alliances avec la Nupes. Critiques auxquelles Praud associe régulièrement la maire PS de Rennes Nathalie Appéré.

      Il a dû vivre un traumatisme quand il était enfant à Nantes, ce n’est pas possible

      Summum de cette focalisation : la question de l’insécurité. À la rentrée 2022, c’est une tempête médiatique qui s’abat sur la Cité des ducs de Bretagne. Au cœur de cette couverture hors-norme la multiplication - bien réelle - des fusillades et autres crimes dans une ville qui n’était pas habituée à autant de violences. Et une fois encore, parmi les premiers à « tirer » : Pascal Praud. Une obsession qui interroge bien des membres de la garde rapprochée de Johanna Rolland avec laquelle, assurent-ils, il n’y a pourtant aucun conflit interpersonnel, aucun passif.

      « À ce niveau cela tient de la psychologie. Il a dû vivre un traumatisme quand il était enfant à Nantes, ce n’est pas possible », essaie de comprendre un adjoint de la maire. Car Nantes et Pascal Praud, c’est une vieille histoire. Le journaliste y est né il y a près de 60 ans. Passé par le collège Saint Stanislas, c’est dans sa ville qu’il se fait remarquer pour la première fois à la télé, un soir de mai 1979 à Marcel Saupin, mythique stade du FC Nantes avant la Beaujoire, comme le raconte dans un portrait fouillé le journal Le Monde. Le jeune Pascal n’a que 14 ans mais on le voit au premier plan à côté du non moins mythique Henri Michel, qui répond aux journalistes de… Téléfoot, l’émission pour laquelle il collaborera, plus grand.

      La chute avant la toute-puissance
      C’est à Nantes, encore, qu’il reviendra, à la fin des années 2000, pour exercer la fonction de directeur général délégué en charge de la communication et du marketing du FC Nantes. Une période durant laquelle il ne se fait pas beaucoup d’amis dans le petit monde médiatique local. Très interventionniste, il ne supporte pas les questions qui fâchent. Il n’hésite pas à décrocher son téléphone quand un article ne lui convient pas, et passe par l’étage au-dessus s’il n’obtient pas satisfaction. « Ce principe de mettre la pression, c’était une habitude. Quand l’information ne convenait pas, il jouait sur les ressorts hiérarchiques », explique au Télégramme un journaliste ayant vécu l’expérience. Comme ce jour où il réussit à faire convoquer des rédacteurs de Ouest-France au siège du journal, à Chantepie (35), suite à leur couverture de l’actualité du club.

      Deux petites années et puis s’en va. Pascal Praud quittera la Cité des ducs la tête basse et dans une impasse professionnelle. Avant que le bouleversement des chaînes d’info en continu ne vienne le remettre en selle. Désormais animateur clé du groupe Bolloré, il est devenu incontournable. Avec ses talk-shows sur CNews et Europe 1, « Ce mec doit se sentir tout puissant. Il a augmenté sa tranche horaire de 34 %. Sans compter sa page pleine dans le Journal du dimanche (également propriété de l’homme d’affaires breton) », observe-t-on avec effroi du côté de la mairie.

      Ils sont en train de préparer bien avant l’heure la campagne municipale

      Une collectivité, désormais au cœur de ses sujets de prédilection, qui a analysé méthodiquement le circuit de l’information depuis que Praud est aux manettes : deux éditos sur Europe 1 et CNews, une reprise de l’info dans Boulevard Voltaire et Livre Noir (médias d’extrême droite) puis l’enchaînement dans la presse nationale, locale et bien sûr les réseaux sociaux. Sans parler des rebonds dans l’émission de Cyril Hanouna, Touche pas à mon poste, sur C8, toujours dans l’empire Bolloré. « Quel que soit le sujet, c’est toujours le même trajet. Et c’est effrayant pour la démocratie », constate, amer, un conseiller de l’ombre.

      Car cette couverture a des répercussions très politiques comme ce jour de fin novembre où Marion Maréchal, en campagne pour les Européennes, vient faire un tour à Nantes pour dénoncer ce qu’elle considère comme la fin des traditions de Noël. Une présence que l’on doit à… CNews, affirme Johanna Rolland. « Cette venue témoigne, s’il en était besoin, des liens entre les fake news initiées par Pascal Praud sur CNews, l’extrême droite et son projet politique dangereux », écrit l’édile dans un communiqué.

      Un sentiment partagé autour de la maire. Jean Blaise, le directeur du Voyage à Nantes, note lui aussi quels médias ont réagi en premier lieu lors de la polémique sur les illuminations de Noël. « Tous des médias du groupe Bolloré et du groupe Bouygues. Ils sont en train de préparer bien avant l’heure la campagne municipale de Nantes », veut croire l’homme qui façonne la culture à Nantes depuis des décennies.

      Ambition politique ?
      De là à imaginer que Pascal Praud, lui-même, se lance dans une candidature face à Johanna Rolland en 2026, il n’y a qu’un pas. La rumeur circule d’ailleurs avec insistance en ce moment sur les bords de Loire. Contacté par nos soins par SMS, l’intéressé ne nous répond que par un sibyllin « Merci. Je ne parle pas. » Mais pour beaucoup d’observateurs, l’hypothèse paraît saugrenue. Il serait en effet étonnant que Praud, au sommet de sa gloire médiatique, quitte son confortable poste chez Bolloré, où son influence est immense, pour une chaotique et incertaine aventure politique. Quand bien même elle se passe dans sa ville de cœur, Nantes. D’autant que l’homme semble avoir désormais plus le béguin pour La Baule (44), chez son ami Franck Louvrier.

      Nantes bashing
      En attendant, le show de Praud depuis son studio ne fait pas beaucoup rire en Loire Atlantique. Et pas seulement dans le clan Rolland. « Ce qui est un peu problématique, c’est que maintenant, quand on parle de Nantes, c’est de manière négative », s’inquiète un élu d’opposition. « On a besoin de faire redescendre la pression car ça accélère la dégradation de l’image de la ville », ajoute-t-il, tout en pointant dans le « cas Praud » les erreurs de communication de la maire et de ses alliés.

      Dans les milieux économiques, non plus, on ne goûte guère la « publicité » faite par Pascal Praud pour le territoire. À la rentrée dernière, le président de la CCI Nantes Saint-Nazaire Yann Trichard avait ainsi dénoncé dans Presse Océan ces « abrutis qui s’amusent à faire ce bashing » et ces « émissions à la c… qui sont toujours à charge. » Personne n’était nommément cité. Mais tous les regards s’étaient immédiatement dirigés vers les médias du groupe Bolloré. Médias - CNews en tête - où l’on ne verra jamais Johanna Rolland s’exprimer. Invitée pour des interviews, elle se refuse par principe à y aller.

      « Où cela va-t-il s’arrêter ? »
      Alors ? Dangereuse l’influence « praudienne » ? Pour cet observateur averti de la politique locale, l’action du journaliste n’emporte heureusement pas l’ensemble de la société nantaise. Elle peut même avoir l’effet inverse. « Il y a beaucoup de gens que ça gonfle profondément. Et finalement ça soude. » « Il fait plus de mal qu’il ne fait du bien à la ville. Oui il y a des problèmes mais de là à dire que c’est un western… » ajoute cet acteur économique, tout en restant néanmoins impressionné par le côté « brillant » du bateleur Praud. « Il a un impact de fou. »

      Une influence qui fait un peu frémir la majorité. « Tout cela s’adresse d’abord à une communauté sur les réseaux sociaux. Et ce n’est heureusement pas le ressenti des gens qui vivent dans cette ville », veut croire cette élue municipale. Mais de quand même s’interroger : « Où cela va-t-il s’arrêter ? »

  • Uniforme à l’école : prix, tenue… Les premiers détails de l’expérimentation lancée en 2024 | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/education/uniforme-a-lecole-prix-tenue-les-premiers-details-de-lexperimentation-l


    Plus répandu dans les pays anglo-saxons, comme ici en Australie, le port de l’uniforme va être expérimenté en France en 2024.
    Dan Peled/EPA

    Si Gabriel Attal doit détailler les contours de l’expérimentation de l’uniforme à l’école dans quelques jours, il a livré les premières précisions, ce lundi. Le test pourra débuter au printemps 2024 pour les collectivités qui le souhaitent, et plus généralement à la rentrée prochaine.

    Reims, Nice, Tourcoing, la région Auvergne-Rhône-Alpes et les départements de l’Allier et des Alpes-Maritimes sont les premiers intéressés, indique France Info. Pour le moment, aucune école bretonne ne va lancer d’expérimentation.

    Un kit à 200 euros
    Chaque élève aura un kit de base, composé de cinq polos, deux pulls et deux pantalons, selon les derniers éléments. Le prix de cet ensemble ? 200 euros. Ce sont les collectivités qui passeront commandes, les familles n’auront pas à débourser le moindre euro. Ce kit pourrait être payé à 50 % par l’État et à 50 % par la région, département ou mairie volontaire, imagine le gouvernement.

    Il s’agit là du kit général, mais certaines collectivités n’envisagent d’acheter qu’une partie de l’ensemble ou de personnaliser la tenue, avec l’ajout d’un écusson, par exemple. Par ailleurs, une tenue de rechange, par an, est prévue par plusieurs collectivités, si besoin. Selon Gabriel Attal, cette expérimentation sera accompagnée « d’un suivi scientifique, une évaluation du climat scolaire, des résultats et de l’ambiance en classe ».

  • DIRECT - Cessez-le-feu avec le Hamas : Netanyahu exprime son « mécontentement » sur le vote favorable russe à l’ONU | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/monde/israel-palestine/direct-guerre-israel-hamas-intenses-bombardements-sur-le-sud-de-gaza-cr

    14h20
    Netanyahu exprime son « mécontentement » à Poutine sur le vote russe à l’ONU

    Le Premier ministre israélien a fait part ce dimanche au président russe Vladimir Poutine de son « mécontentement » après le vote de la Russie au Conseil de sécurité de l’ONU en faveur d’un cessez-le-feu entre le Hamas palestinien et Israël à Gaza. « Le Premier ministre a exprimé son mécontentement au sujet des positions contre Israël adoptées par les délégués russes à l’ONU et dans d’autres forums », affirme un communiqué du bureau de M. Netanyahu, à l’issue d’un entretien téléphonique entre les deux dirigeants.

  • REPORTAGE. Investiture de Javier Milei en Argentine : derrière l’ultralibéralisme, le négationnisme et la répression ?
    https://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/reportage-investiture-de-javier-milei-en-argentine-derriere-l-ultralibe


    Javier Milei au balcon du ministère argentin des Affaires étrangères à la veille de son investiture à la présidence de la République, le 9 décembre 2023.
    (MATIAS CAMPAYA / MAXPPP)

    Javier Milei, électron libre au discours agressif, s’installe dimanche à la tête de l’Argentine.

    Javier Milei arrive au pouvoir en Argentine dimanche 10 décembre avec en poche une série de mesures radicales, que 56% des Argentins ont jugé nécessaires. Lui-même affirme que le choc ultralibéral qu’il prévoit pourrait faire basculer 90% de la population dans la précarité. Les interrogations portent notamment sur la remise en question de certains droits et sur l’important travail de mémoire, qui a été fait en Argentine depuis la fin de la dictature. Les signaux envoyés par Javier Milei, comme le profil des personnes qu’il a choisies pour gouverner à ses côtés, donnent quelques indications sur les orientations du nouveau président.

    En haut de la liste se trouve la vice-présidente Victoria Villaruel. Elle est très proche de Vox, le parti d’extrême droite espagnol, et elle est la fille d’un colonel actif pendant la dictature. Sa présence inquiète forcément tous ceux qui se battent depuis près de 40 ans pour retrouver les disparus du régime militaire, comme Miguel Santucho : « Le discours du parti militaire, représenté par la vice-présidente Villarouel, a pour objectif de modifier l’image de l’armée. On dit qu’ils sont négationnistes, mais c’est bien pire, parce qu’ils cherchent à légitimer le terrorisme d’État, explique le militant. Quand ils parlent de ’simples excès’ en évoquant la dictature, comme l’a fait Milei pendant le débat présidentiel, c’est exactement ce que disaient les généraux au moment du procès de la junte. »

    "Ils reprennent les mots des génocidaires, c’est bien pire."
    Miguel Santucho, défenseur des droits de l’homme argentin

    Rodolfo Barra est une autre personnalité controversée sur laquelle compte s’appuyer le nouveau président. On prête à cet ancien membre de la Cour Suprême un passé sulfureux de militant au sein d’une organisation néonazie. Les militantes pro-avortement le connaissent bien. Car Rodolfo Barra a dépensé beaucoup d’énergie pour se mettre en travers de leur route, avant qu’elles n’obtiennent en 2020, le vote d’une loi complète sur l’interruption volontaire de grossesse.

    Pour Martha Rosenberg, cofondatrice d’une campagne pro-avortement, le retour de Rodolfo Barra n’est pas une bonne nouvelle : « Rodolfo Barra a présenté 14 fois une clause pour pénaliser tous les types d’avortement, elle a toujours été rejetée. Bref il est revenu à la charge de nombreuses fois, rappelle-t-elle. Et aujourd’hui Barra sera le procureur général de la nation, c’est pour moi une attaque évidente », se désole Martha Rosenberg.

    Les opposants à Javier Milei sur le qui-vive
    Les défenseurs des droits de l’homme sont sur la défensive avant même le début du mandat de Javier Milei. ll faut dire que le nouveau président a déjà choisi de supprimer des ministères qui leur étaient chers, comme celui des Femmes. Et on ne sait encore ce que va devenir le secrétariat d’État aux droits de l’Homme. Javier Milei a promis de s’attaquer à tous ces secteurs de la société. Les militants des droits humains commencent à se mobiliser aux côtés des Mères de la Place de Mai, l’association créée pendant la dictature militaire argentine par les mères cherchant leurs enfants disparus.

    Matias manifeste sur cette place, symbole de la contestation dans la capitale argentine. Il est très remonté, parce que selon lui, Javier Milei a déjà trahi l’une de ses promesses : celle d’éliminer la « caste politique », ces barons installés depuis de longues années sur la scène politique argentine. Le nouveau président a dû s’allier au parti de l’ancien président Mauricio Macri à la droite traditionnelle, pour former une coalition du gouvernement.

    La future ministre de la Sécurité Patricia Bouleritch appartient à cette droite traditionnelle depuis plus de 20 ans. « Patricia Bouleritch était ministre du Travail pendant l’explosion sociale de 2001, rappelle Matias, elle a baissé les salaires, il y a eu des licenciements et de la répression. Patricia Bouleritch a été ministre de la Sécurité en 2017, elle a commencé avec un bilan de 40 morts en envoyant les forces de l’ordre contre une manifestation dans une province du nord. C’est une main de fer. Et maintenant elle revient, toujours ministre de la Sécurité, avec la même politique dans un gouvernement d’extrême droite, encore plus violente », insiste Matias.

    "On doit se tenir prêts à résister."
    Matias, opposant à Javier Milei

    Il y a beaucoup d’inquiétudes, beaucoup de spéculations aussi sur la méthode que choisira Javier Milei pour faire passer ses réformes. Mais la majorité des Argentins a décidé de parier sur cet anarcho-libertarien, ancien agitateur politique sur les plateaux de télévision, titulaire de deux masters en économie pour remettre sur pied un pays dévasté par la crise.

  • Comparer la couverture des deux faits dans les #MSM

    « Joe Biden propose de lever presque toutes les restrictions pour le gouvernement israélien d’accès au stock d’armes US déposé en Israël »
    https://www.pressegauche.org/Etats-Unis-Israel-Joe-Biden-propose-de-lever-presque-toutes-les-restri

    DIRECT - Gaza : les Etats-Unis vont apporter 21 millions de dollars supplémentaires d’aide humanitaire | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/monde/israel-palestine/direct-gaza-les-etats-unis-vont-apporter-21-millions-de-dollars-supplem

    #Gaza #génocide #complicité

  • Israël-Palestine : les faits | Le Télégramme [Courant d’ère]
    Hervé Hamon, chroniqueur de la rubrique
    https://www.letelegramme.fr/opinions/courant-dere-les-faits-6480261.php
    Ça bouge - un peu - dans la #PQR

    Il n’est plus guère possible, en France, de porter un jugement objectif sur la situation au Proche-Orient, sans se faire illico taxer d’antisémitisme. Il est vrai que le chef de l’État ne nous a pas aidés à y voir clair, déclarant, un jour, que le soutien de la France à Israël est « inconditionnel », et alignant, le lendemain, les conditions de ce dernier.

    Revenons aux faits. Oui, l’offensive du Hamas, le 7 octobre, est un acte terroriste, visant des civils et impliquant des crimes contre l’humanité. Oui, la coalition droite extrême-extrême droite, au pouvoir à Jérusalem, a tout fait pour torpiller les accords d’Oslo, y compris soutenir le Hamas pour affaiblir l’Autorité palestinienne. Oui, les organismes de sécurité israéliens avaient totalement dégarni la zone de Gaza, alors que maintes sources les avaient avertis d’une attaque imminente.

    Oui, en dépit des accords signés et du droit international (les résolutions de l’Onu), les gouvernements israéliens ont poursuivi une politique de colonisation illégale en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. La population israélienne dans les territoires occupés est passée de 0, en 1972, à plus de 700 000, cinquante ans plus tard. Des commandos de colons attaquent des maisons palestiniennes et tuent leurs occupants, avec la complicité de Tsahal. N’importe quelle autre nation subirait, en réponse, des sanctions. Mais la protection des États-Unis sert de parapluie. Et l’Europe, globalement, laisse faire.

    Oui, Israël détient sans jugement 3 000 à 3 500 personnes, dont des mineurs, dans ses geôles. Sans jugement, et, pour certains, depuis des années.

    Oui, Israël a le droit de se défendre contre le Hamas qui joue de façon détestable avec les otages. Mais pas en infligeant à la population de Gaza, bouclée dans une prison à ciel ouvert, une punition collective. À l’heure où j’écris, l’Onu a recensé 14 854 morts dont 6 150 enfants, soit plus de 40 % des victimes. Priver les gens d’eau, de nourriture et d’énergie est un crime de guerre. Un seul hôpital reste en état de fonctionner et il n’a nullement été prouvé que les centres de soin abritaient des services du Hamas - la presse internationale étant systématiquement tenue à l’écart.

    Voilà où nous en sommes quand les hostilités reprennent contre les « animaux » gazaouis. Je constate, comme tant d’autres, qu’Israël, agissant ainsi, se fait l’ennemi des Juifs – qui sont mes amis.

  • Pourquoi des panneaux d’entrée de ville sont-ils retournés par centaines ? | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/bretagne/pourquoi-les-panneaux-dentree-de-ville-ont-ils-perdu-le-sens-6472110.ph

    Quel message veulent porter les agriculteurs qui retournent les panneaux ?

    L’action vise à dénoncer le manque de moyens octroyés pour accompagner la transition écologique agricole et le double discours du gouvernement. Baisse des rémunérations, hausse des charges, accumulation des contraintes (d’État et européennes) et des normes agro-environnementales… « On nous a promis des enveloppes financières si on adoptait certaines mesures. Les gars ont joué le jeu, les enveloppes ne sont plus disponibles », explique Johann Conan, président des Jeunes agriculteurs du Morbihan. « On nous impose le maintien de prairies permanentes, non labourées, une herbe dont on ne sait que faire puisqu’il y a de moins en moins d’élevage bovin », illustre Yann le Gac, secrétaire général des JA du Finistère. « L’État nous demande d’utiliser moins de produits phytosanitaires mais il augmente les taxes sur le gazole routier indispensable pour désherber mécaniquement », abonde les JA du Morbihan. Fabienne Garel, présidente de la FDSEA 22, s’agace aussi du recours grandissant à l’importation, annonciatrice d’une perte de souveraineté alimentaire.

    https://justpaste.it/cy0q0

    #agriculteur·rices #FDSEA #mobilier_urbain

    https://actu.fr/pays-de-la-loire/angers_49007/maine-et-loire-pourquoi-les-panneaux-d-agglomeration-sont-ils-retournes_6035785

    Les agriculteurs sont prêts » à relever les défis de l’agriculture française ! Mais pas sous cette asphyxie réglementaire permanente ni sans leviers financiers suffisants », estiment-ils.

    Ces éléments de langage du #syndicalisme_agricole, c’est d’un pénible.

    Pour relever les défis, il faut DÉ-RÉ-GU-LER ! (Bordayyyl)

  • Collectif Urgence Palestine
    https://urgence-palestine.com


    Grande manifestation à Paris
    Départ République
    Samedi 11 nov. à 15h

    Urgence Gaza !
    Urgence Palestine !

    Le Collectif Urgence Palestine rassemble des citoyen-ne-s, des organisations et mouvements associatifs, syndicaux et politiques mobilisés pour l’auto-détermination du peuple palestinien. Solidaires, nous menons une lutte commune contre l’oppression coloniale et les guerres impérialistes. Mobilisés dans l’urgence, nous organisons, autour des Palestinien-ne-s en tant que premiers et premières concerné-e-s, la lutte pour la constitution d’un front large, populaire, démocratique, défendant les exigences et les mots d’ordre suivants :

    Pour un cessez-le-feu immédiat et la fin du blocus.
    Halte au massacre, Halte au siège.
    Halte à la complicité du gouvernement français avec les crimes israéliens.
    Non à la répression de la solidarité avec la lutte du peuple palestinien.
    Ensemble, résistons à l’occupatioGrande manifestation à Paris

    ___

    Samedi 11 novembre à Toulouse, manifestation de soutien à la Palestine ! | Palestine Vaincra
    https://palestinevaincra.com/2023/11/dimanche-12-novembre-a-toulouse-manifestation-de-soutien-a-la-pale

    Samedi 11 novembre dès 10H30 au départ du métro Jean Jaurès à Toulouse, de nombreux syndicats, partis politiques et associations appellent à manifester en soutien au peuple palestinien et pour exiger l’arrêt de l’offensive militaire israélienne contre la bande de Gaza qui a déjà fait plus de 10 000 morts et des dizaines de milliers de blessés.
    Rendez-vous pour le cortège du Comité de soutien à la Palestine (un cadre large que le Collectif Palestine Vaincra soutient) à l’angle du boulevard de Strasbourg et les allées Jean Jaurès. Ramenez vos pancartes et vos drapeaux ! Plus que jamais, soyons nombreuses et nombreux pour affirmer notre solidarité avec la résistance du peuple palestinien, dénoncer les bombardements incessants d’Israël et la complicité de la France dans ces crimes !

    ___

    Le collectif Paix Palestine appelle à deux nouveaux rassemblements à Saint-Brieuc, les 9 et 11 novembre

    https://www.letelegramme.fr/cotes-d-armor/saint-brieuc-22000/le-collectif-paix-palestine-appelle-a-deux-nouveaux-rassemblements-a-sa
    https://media.letelegramme.fr/api/v1/images/view/654a67bd86e275534b10669a/web_golden_xxl/654a67bd86e275534b10669a.1

    [...] manifestation le samedi 11 novembre.

    Deux nouveaux rassemblements pour réclamer un « cessez-le-feu immédiat à Gaza » sont organisés cette semaine à Saint-Brieuc par le collectif Paix Palestine. Le premier, un rassemblement citoyen, aura lieu ce jeudi 9 novembre à 18 h, place Du-Guesclin. « Nous invitons la population à rejoindre ce rassemblement avec toutes sortes de sources lumineuses, comme des flambeaux, des bougies, des lampes de poche », indique le collectif dans un communiqué. « Nous lançons également cette invitation à tous les élus des communes environnantes, aux élus de Saint-Brieuc et plus particulièrement à notre maire ».

    Samedi 11 novembre, une nouvelle manifestation est prévue à 11 h, au départ de la place Du-Guesclin et jusqu’à la préfecture.

    ___

    Deux rassemblements, samedi 11 novembre, à Rennes
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/guerre-israel-hamas-deux-rassemblements-samedi-11-novembre-a-rennes-824
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzExNWRlN2Y4YjIxNTQ4ZTU5NTc2NThkOTYxZjRlMTJmODA?width=1260&he

    Le syndicat Force Ouvrière (FO) organise, à 14 h 30, place de la République, à Rennes, un rassemblement symbolique « pour la paix immédiate partout dans le monde ». Au-delà du conflit entre Israël et le Hamas, il se préoccupe aussi de la situation en Ukraine.

    [...]

    À 15 h, un autre rassemblement aura lieu également place de la République, pour demander « un cessez-le-feu immédiat à Gaza ». Il aura lieu à l’appel de plusieurs organisations, syndicats et partis politiques (Association France Palestine Solidarité, Union juive française pour la paix, Mouvement pour la Paix, Ligue des Droits de l’Homme, Ensemble, France insoumise, Gauche écosocialiste, Nouveau parti anticapitaliste, Parti de Gauche, Parti ouvrier indépendant, Révolution permanente, FSU, Solidaires 35, CGT 35).

    ___

    À Lyon, une manifestation de soutien à la Palestine annoncée ce vendredi
    https://www.rue89lyon.fr/2023/11/07/manifestation-soutien-palestine-annoncee-vendredi

    Ce vendredi 10 novembre, une manifestation de soutien à la Palestine est prévue à Lyon. Elle aura lieu à 18h place des Terreaux.

    Une nouvelle manifestation de soutien à la Palestine aura lieu vendredi 10 novembre, de 18h à 20h, Place des Terreaux (Lyon 1er), à l’appel du collectif 69 de soutien au peuple palestinien. Ce rassemblement intervient une semaine après le rassemblement du samedi 4 novembre, ayant réuni plus de 5 000 personnes à Lyon.

    ___

    Nouvel appel à manifester ce samedi au Mans, pour un « cessez-le-feu à - Le Mans.maville.com
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/le-mans-72000/guerre-israel-hamas-nouvel-appel-a-manifester-ce-samedi-au-mans-pour-un

    Samedi 11 novembre 2023, le collectif Justice et Paix 72 appelle à nouveau à manifester au Mans (Sarthe) pour un « cessez-le-feu à Gaza ».
    À l’appel du collectif « Justice et Paix 72 » qui regroupe vingt associations, collectifs et partis politiques (Association France Palestine solidarité, Amis de la RASD, CGT, Collages féministes, Mouvement de la Paix, Soulèvements de la Terre, UNEF etc), une nouvelle manifestation est organisée ce samedi 11 novembre 2023.
    Comme lors des trois précédents rendez-vous, les organisateurs donnent rendez-vous à 14 h, place de la République. Un « cessez-le-feu à Gaza » est réclamé par les manifestants, qui demandent au gouvernement français « d’œuvrer pour l’arrivée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza » ou encore « pour la libération de tous les otages civils ».

    À compléter.

    Le préfet interdit la manifestation « pour une paix entre Palestiniens et Israëliens » à Nice - France Bleu
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/nice-le-prefet-interdit-la-manifestation-pour-une-paix-entre-palestiniens

    La préfecture des Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh décide d’interdire la manifestation en soutien à la Palestine organisé par le collectif « Pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens » ce samedi 11 novembre, à Nice.

  • Hydrolien : en redressement judiciaire, Sabella se donne six mois pour rebondir | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper-29000/en-redressement-judiciaire-sabella-se-donne-six-mois-pour-rebondir-6452


    L’entreprise Sabella, qui a conçu l’hydrolienne D10 qui produit de l’électricité pour l’île d’Ouessant, a été placée en redressement judiciaire.
    Photo Claude Prigent/Le Télégramme

    L’entreprise Sabella, en redressement judiciaire, se donne six mois pour trouver les capitaux qui pourraient lui permettre de sortir la tête de l’eau alors qu’elle est en cessation des paiements.

    Il y a un an, l’hydrolienne D10 de Sabella recommençait à produire à pleine puissance, dans le Fromveur, contribuant ainsi à l’alimentation de l’île d’Ouessant en électricité. Ce vendredi, au tribunal de commerce de Quimper, la société quimpéroise a été placée en redressement judiciaire pour une période de six mois, après quelques longs mois de difficultés financières et de quête ardue, non concrétisée, de nouveaux partenaires pour financer ses projets. L’entreprise, qui emploie 20 personnes à Quimper, se trouve en situation de cessation des paiements.

  • Cancer du sein : « Le Rose de la honte dans les Côtes-d’Armor » | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/cotes-d-armor/saint-brieuc-22000/cancer-du-sein-le-rose-de-la-honte-dans-les-cotes-darmor-6445830.php

    Cynthia Garignon, présidente de la commission médicale d’établissement de l’hôpital de Saint-Brieuc, dénonce le « Rose de la honte » dans les Côtes-d’Armor. À l’hôpital, il n’y a pas de possibilité de rendez-vous avant un an pour une mammographie.

  • À Melgven, un poids lourd transportant de la soupe prend feu sur la RN165 | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/finistere/concarneau-29900/a-melgven-un-poids-lourd-transportant-de-la-soupe-prend-feu-sur-la-rn16

    Un semi-remorque transportant de la soupe a pris feu, ce mardi vers 16 h, sur la RN165, sur la commune de Melgven.
    […]
    Le poids lourd, qui transportait avec lui 26 tonnes de soupe, a perdu toute sa marchandise dans les flammes.