Rechercher : +radio+-musique

  • Des forêts en vie

    La série documentaire (LSD) de France culture a diffusé le mercredi 6 mars 2024 un formidable opus dédié à l’évolution contemporaine des forêts françaises. Un éblouissement comparable à la découverte à partir de 1975 des trois volumes du Catalogue des ressources, adaptation française du Whole earth catalog, diffusée par la librairie Parallèle, rue Saint Honoré à Paris, fleuron de notre bibliothèque.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/des-forets-en-vie-6125980

  • [Radia] Bruit Confus & CCDM – Improv Sequence | Radio Grenouille
    https://www.radiopanik.org/emissions/radia/bruit-confus-ccdm-improv-sequence-radio-grenouille

    Bruit Confus on Radio Grenouille (88.8 Marseille, FR) founded in 2018 by Billy Guidoni explores deviant and extreme music in all of its forms: noise rock, harsh noise, psychedelia, math rock, experimental, industrial, post-hardcore, free rock, no wave, post-punk, black metal etc. The CCDM (Collectif de Contre-déterminisme Magique) created in 2019 by Peter Hart, also a host on BC, organizes regular free improvisation concerts in randomized ensembles with more or less 90 musicians from the Marseille underground scene.

    These two agents of chaos grew up together and continue to inspire one another. In each episode of BC, the presenters engage in a short sound improvisation of around three minutes (called the Improv Sequence) with musical instruments or objects found at home or on site. (...)

    https://www.radiopanik.org/media/sounds/radia/bruit-confus-ccdm-improv-sequence-radio-grenouille_17444__1.mp3

  • L’IGN et les géocommuns - « Libre à vous ! » du 5 mars 2024- Podcasts et références
    https://linuxfr.org/news/l-ign-et-les-geocommuns-libre-a-vous-du-5-mars-2024-podcasts-et-references

    Deux cent deuxième émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :

    sujet principal : l’IGN (Institut national de l’information géographique et forestière) et les Géocommuns, avec Sébastien Soriano, Directeur général de l’IGN la chronique « Pépites libres » de Jean-Christophe Becquet, vice-président de l’April, sur le thème des données géographiques libres pour les territoires (rediffusion). la chronique « Les transcriptions qui redonnent le goût de la lecture » de Marie-Odile Morandi sur « Critiquer le numérique », deuxième conférence du triptyque de Louis Derrac

    Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.

    Mardi 19 mars 2024, notre sujet principal portera sur les logiciels libres pour les (...)

  • VRAI OU FAUX. La France détient-elle le record des classes les plus chargées en Europe ?
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/vrai-ou-faux-la-france-detient-elle-le-record-des-classes-les-plus-char

    C’est vrai. La France a le pire résultat de l’Union européenne, d’après les données compilées par la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) du ministère de l’Éducation nationale, publiées en 2023, et portant sur l’année scolaire 2020-2021. En primaire, en moyenne, la France compte 22 enfants par classe. C’est deux élèves de plus que la moyenne européenne. Au collège, on atteint presque les 26 élèves par classe en France, soit trois de plus que la moyenne européenne. Loin devant l’Italie par exemple, qui compte 20 enfants par classe en moyenne au collège.

    Nan mais c’est de la mauvaise foi : on peut pas comparer, parce que nous on va avoir un uniforme, le SNU, et Miss France va faire de la retape pour les mathématiques.

    • Ma fille était dans un collège de grande ruralité et on se rapprochait de 30 élèves par classe… les privilégiés !

      À l’arrivée au lycée en métropole régionale, elle s’est retrouvée direct à 36-37 par classe. C’est un lycée de quartier dit « sensible », ce genre d’effectif y est la norme, même au collège. En classe d’art, faut pousser les murs, vu qu’il leur faut plus d’espace déjà que les classes du cursus général.

      On sait aussi que les lycées du centre-ville, eux, ont des effectifs plus convenables. Je vous laisse deviner la CSP des parents.

      Les classes sociales, l’éléphant au milieu de la pièce.
      Et ça, ce n’est pas hier, c’est maintenant.

  • Affaire Judith Godrèche : « Les attaques contre le cinéma d’auteur et les “Cahiers du cinéma” sont infondées et déplacées »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/16/affaire-judith-godreche-les-attaques-contre-le-cinema-d-auteur-et-les-cahier

    Les accusations de Judith Godrèche contre Benoît Jacquot et Jacques Doillon, ses reproches et les questions adressés au milieu du cinéma ont eu pour effet secondaire de virulentes attaques contre le cinéma d’auteur, la politique qui l’a promu, la Nouvelle Vague et les Cahiers du cinéma. Ces attaques surabondent dans les journaux, sur les réseaux sociaux, dans diverses revues en ligne, à la radio et à la télévision. L’expression la plus concise en a été donnée par Laure Murat dans une tribune au Monde, le 17 février, au demeurant précise et mesurée, avec une formule reprise comme accroche par le journal : « A travers Jacquot et Doillon, c’est symboliquement le cinéma d’auteur, consacrant la toute-puissance du metteur en scène, qui se trouve visé. »

    Je tiens à dire qu’il s’agit là d’un contresens, ancien mais aujourd’hui partout repris, sur ce que signifient le cinéma d’auteur et la mise en scène qui en est inséparable. La notion d’auteur de cinéma, dont on peut trouver les prémices chez Louis Delluc, a été promue comme politique par les Cahiers du cinéma en 1955, et la première mention du terme se trouve sous la plume de François Truffaut dans le numéro de février.
    Or, contrairement à ce qui se dit ou s’écrit ici ou là, cette politique n’a jamais consisté à promouvoir la toute-puissance d’un auteur majusculé (ou masculin : elle valait aussi bien pour Agnès Varda, Marguerite Duras, Vera Chytilova ou Shirley Clarke…), mais bien celle de la mise en scène. Pour le dire plus clairement, elle affirmait que le véritable auteur d’un film n’était ni le scénariste, ni l’actrice ou l’acteur principal, ni le directeur de la photographie ou le producteur, mais le metteur en scène. La mise en scène étant entendue non comme simple mise en image ornementale d’une histoire préexistante, mais comme construction spatio-temporelle d’un monde d’images et de sons peuplé de corps parlant, agissant, subissant, regardant ou rêvant. Et dans sa manifestation la plus haute, l’invention – pour reprendre Merleau-Ponty parlant de Cézanne – d’une forme qui pense.

    Intimidation et terreur

    Dans l’expression « politique des auteurs », c’est au terme toujours oublié de « politique » qu’il faut imputer les excès, les injustices et les provocations qui ont marqué ce moment de l’histoire du cinéma. Croit-on vraiment les tenants de cette politique assez stupides pour ignorer que la réalisation d’un film résulte d’un travail collectif et que certains doivent une grande partie de leur beauté à l’excellence de l’interprétation (celle par exemple de James Dean, sur qui François Truffaut a écrit un long panégyrique) ou à la griffe d’un producteur, Val Lewton, David Selznick ou Irving Thalberg ? Fallait-il les prendre au sérieux, le faisaient-ils eux-mêmes quand ils proclamaient que le meilleur film de l’année à venir serait celui de Jean Renoir, dont le tournage allait commencer huit jours plus tard ?

    Cette intimidation et même cette terreur que les tenants de la politique des auteurs faisaient régner au sein de la profession étaient inséparables d’un combat, parfois très dur, que le terme « politique » résumait, pour imposer certains noms : Howard Hawks plutôt que Fred Zinnemann ou George Stevens ; Nicholas Ray, souvent tenu par ses confrères comme un piètre technicien aux mises en scène bâclées ; Samuel Fuller, vilipendé par la critique communiste comme cinéaste fasciste et à qui il fallait rendre justice.

    Et c’est, paradoxalement, appliquée au cinéma hollywoodien que la politique des auteurs a été la plus féconde, là où les beautés, les grâces et les charmes d’un film devaient être arrachés de haute lutte à un système de production souvent écrasant par des cinéastes servants de ce système : tenus de filmer un scénario parfois médiocre, obligés de composer avec des acteurs qui ne leur convenaient pas, astreints à des durées de tournage parfois très serrées dans des conditions économiques précaires, dépourvus enfin de droit de regard sur le montage final. C’est sur ce fond d’impouvoir que se manifestaient les qualités du réalisateur, véritable auteur du film.

    Surenchère dans la repentance

    On voit mal, à la lumière de ces exemples, en quoi la politique des auteurs pouvait consacrer une toute-puissance de l’auteur en majesté, et moins encore participer, comme l’écrit le chapeau de la tribune de Laure Murat, d’un « système opératoire de prédation » et de violences à l’encontre des femmes. Encore s’agit-il là d’un article pondéré, ce qui n’est pas, tant s’en faut, toujours le cas. On a ainsi pu entendre dire, le 8 février, sur une radio de grande audience, que la Nouvelle Vague avait non seulement favorisé les violences faites aux femmes, mais ouvert la voie à la pédocriminalité. Et le plus inquiétant n’est pas là : c’est – témoignant du climat étrange d’intimidation et de surenchère dans la repentance qui règne en nos contrées depuis quelques semaines – que personne n’ait trouvé à redire à ces déclarations diffamatoires sur une radio de service public.

    La focalisation d’attaques d’une violence parfois inouïe contre le cinéma d’auteur et les Cahiers du cinéma, parce que les films de Benoît Jacquot et Jacques Doillon ont pu y être défendus, est non seulement infondée, mais proprement déplacée. Il n’est pas nécessaire d’être un grand historien pour savoir que le cinéma a connu, sans attendre la Nouvelle Vague, des réalisateurs autoritaires, abusifs, violents ou tyranniques, de Henri-Georges Clouzot à Sam Peckinpah, et parfois très grands, comme Otto Preminger ou Erich von Stroheim. Et il suffit de lire Hollywood Babylone (1975), de Kenneth Anger, pour voir se déployer un incroyable panorama de perversions, turpitudes, dépravations, vices, emprises, violences, disparitions, viols et jusqu’à des crimes parfois restés impunis, où aucune trace d’influence de la politique des auteurs n’a été trouvée.

    Un premier contre-feu vient heureusement d’être allumé, qui pourrait donner un coup d’arrêt au déferlement vindicatif en cours. Un malicieux tour de l’histoire a voulu qu’on le doive à celle par qui le scandale est arrivé, Judith Godrèche. Lors de la Nuit des César, elle a joliment conclu son intervention avec quelques répliques de Céline et Julie vont en bateau (1974), de Jacques Rivette. Rivette : le tenant le plus radical de la politique des auteurs et son plus brillant théoricien, par ailleurs le metteur en scène le moins prédateur qui se puisse imaginer.

    Jean Narboni est ancien rédacteur en chef des Cahiers du #cinéma, enseignant à l’université Paris-VIII et à la Fémis, directeur de la collection Cahiers du cinéma/Gallimard. Il a notamment écrit « La Grande Illusion de Céline » ( Capricci, 2021).

    • Les réalisatrices à succès sont aussi violentes que les rapports de production.

      D’abord ...

      elle réalise en 1932 son premier film, La Lumière bleue (Das blaue Licht). Écrit et réalisé avec Béla Balázs et Carl Mayer, elle y tient le rôle principal ... Profitant des lois anti-juifs, elle supprimera du générique les noms des deux co-réalisateurs pour mettre le sien à la place et s’attribuer leur travail.

      Ensuitr elle contraint le cameraman de son projet le plus ambitieux à travailler pour elle par une combinaison de menaces, il souffre d’une maladie mentale, et de psychodrame pire que les exactions de Fassbinder. Ce n’est encore pas elle même la créatrice des plans qui caractérisent les films et reportages de sport jusqu’aujourd’hui.

      Les Dieux du stade (Olympia)
      Du montage, qui dure 18 mois, naît un film en deux parties : Fête des peuples (Fest der Völker) et Fête de la beauté (Fest der Schönheit).
      ...
      La première projection du film (les deux parties durant en tout près de quatre heures) a lieu le 20 avril 1938, en hommage au Führer, pour son anniversaire.

      Après elle se comporte comme tous les bons allemands qui en on la possibilité et profite du travail peu cher des prisonniers des camps.

      En 1940 et 1941, . . Elle force 60 détenus Sintis et Roms extraits du camp de Salzbourg à jouer les figurants pour le tournage en extérieur. En 1942, des détenus du camp de concentration de Berlin-Marzahn sont utilisés pour les prises de vue dans les studios de Babelsberg près de Berlin. En mars 1943, ils sont déportés vers Auschwitz. Une vingtaine survivent. En relation avec ces faits, Leni Riefenstahl comparaît plusieurs fois après la guerre devant la justice allemande.

      Je le trouve amusant comment quelques personnes énervées s’en prennent aux hommes, au cinéma ou au encore plus spécifiquement au cinéma d’auteur, alors que les violences que s’infligent mutuellement les gens du métier ne font que réfléter le degré de violence propre aux rapports de production générales.

      D’ailleurs tout a déjà été dit dans des livres et des films.

      Dans Hollywood Babylon on trouve l’essence inhumaine de l’impérialisme états-unien. Dans Ascenseur pour l’échafaud on rencontre les responsables et profiteurs des crimes nazies et colonialistes. Il y a In A Lonely Place et Le Mépris pour nous expliquer l’aliénation qui plane et s’abat sur nous. J’attends La nuit américaine version « économie poilitique » pour enfin nommer précisément les détenteurs du pouvoir responsables des violences et de la souffrance aujourd’hui obligatoires pour la réussite dans les médias. Enfin, il y a Citizen Kane , alors tout est dit.

      Malgré Белое солнце пустыни (on y évoque la libération de la femme) les studios Mosfilm n’ont pas été les studios de film socialiste de rêve, alors il faut continuer à construire le meilleur monde cinématographique. Comment faire ? Vous le saurez en essayant.

      #cinéma #misogynie #exploitation #nazis

    • Leni Riefenstahl Interview 1964
      https://www.youtube.com/watch?v=HBV3Z7eQNLM&pp=ygUQTGVuaSBSaWVmZW5zdGFobA%3D%3D

      Heureusement il y a des parole des femmes différentes. Malheureusement se sont toujours les paroles des femmes les plus proches du pouvoir qui se font le mieux entendre.

      Cessons enfin d’écouter les paroles plus ou mons attentativement en fonction du sexe et de la position sociale de la personne qui parle.
      Finissons en enfin avec l’accès priviligié aux médias pour les nantis. La parole des femme et hommes des classes qui produisent tout doit enfin valoir autant que la valeur de leur production matérielle.
      Agissons pour rendre la voix à toutes et tous qui aujourd’hui ne peuvent pas s’exprimer librement dans l’espace médiatique. N’acceptons jamais qu’on nous déunisse en utilisant des revendications justes les unes contre les autres.

      P.S. Je regarde le fait d’actualité un peu comme si j’était un habitant de la lune (La terra vista della luna ;-) on s’entend, n’est-ce pas ?) et je ne sais pas qui est Judith Godrèche sauf qu’elle semble être une des nombreuses jeunes femmes qui essayent de devenir célèbres malgré ou en collaborant avec les riches producteurs/prédateurs de film français. Elle a sans doute raison à sa manière avec ce quelle dit, mais la voix de la mère de Didier Eribon compte plus pour moi que la sienne.

      Je ne ferai jamais partie du petit monde de Cannes. J’ai par contre toujours fait partie des gens comme la mère de Didier Eribon. Il y a beaucoup de femmes comme cette ouvrière et c’est à elles qu’il faut donner la parole. Celles qu’on entend dans les médias ont déja eu leur mot à dire. Quelles se taisent pour laisser parler les sans-vox. Cela vaut également pour les autres nantis et arrivistes de divers sexes

      L’histoire est une autre tempête dans un verre d’eau. Passons aux choses sérieuses.

    • Le sommet du pathétique est toutefois atteint un peu plus loin, en conclusion, lorsque Jean Narboni pense dégaîner l’argument ultime et fatal qui clouera le bec aux impudentes mises en causes des « auteurs » et des « Cahiers » : rebondissant sur le splendide discours de Judith Godrèche aux Césars, et sa conclusion en apothéose sur Céline et Julie vont en bateau (« Il était une fois, il était deux fois, il était trois fois, il était que cette fois ça ne se passera pas comme ça »), Monsieur l’avocat de « la politique des auteurs des Cahiers » se fait un plaisir de rappeler qu’il s’agit d’un film de Rivette, « tenant le plus radical de la politique des auteurs » et « par ailleurs le metteur en scène le moins prédateur qui se puisse imaginer ».

      Les raisons ne manquent pas de qualifier un tel argument de pathétique, mais on se concentrera ici sur deux d’entre elles. Tout d’abord, Rivette est peut-être « le plus brillant » et « le plus radical » des tenants de « la politique des auteurs », mais il en est surtout le plus atypique, le seul de la « bande » qui, au lendemain de la « bataille » remportée, s’est efforcé de déconstruire la fonction-auteur en y introduisant toujours plus de collectif et de féminin, en co-écrivant ses films avec ses actrices – et cela sans « oublier » de les créditer au générique ! Pour le dire autrement : la figure de Rivette, brandie par Narboni comme un paradigme et un emblème, permettant de réfuter toute idée de sexisme cinéphilique inhérent à « la Nouvelle Vague » et aux « Cahiers », constitue plutôt, si l’on est un tant soit peu honnête, l’exception qui confirme la règle.

      Rivette est à ce point l’exception qui confirme la règle que son film Céline et Julie, en effet génial et absolument féministe, est sorti en 1974 sans le moindre soutien, et même sans la moindre considération de « la Maison Cahiers ». La revue, sa revue, celle dont à peine dix ans plus tôt il était le rédacteur en chef, ne consacre alors pas un article, pas un entretien, pas même une notule, pas même une ligne à ce film pourtant révolutionnaire à mille égards si l’on accorde un tant soit peu d’importance aux femmes et à leurs luttes. C’est dans « la maison d’en face », chez l’ennemi de toujours, à savoir la revue Positif, que la sortie du film est saluée à la hauteur de l’événement qu’elle constitue, au moyen d’un texte de Rivette, d’une recension élogieuse de Gérard Legrand et de deux entretiens-fleuves des actrices-scénaristes Juliet Berto et Dominique Labourier [4].

      La honte ? Oui : la honte !

      Il faut dire que les Cahiers ont alors d’autres priorités : ralliée depuis quelques années au marxisme-léninisme d’obédience maoïste, la revue se veut au début des années 70 l’organe d’un « front culturel révolutionnaire », et ne s’intéresse qu’au cinéma vraiment militant, celui qui milite pour les vraies causes et les vrais opprimés, qui ne sauraient se prénommer ni Céline, ni Julie. Aucun autre prénom féminin ne figure d’ailleurs dans « l’ours » de la revue, dirigée alors par un « collectif » (c’est plus démocratique et révolutionnaire qu’un « rédacteur en chef ») composé de dix bonshommes (la démocratie et la révolution ne se conjuguant pas au féminin). Le capitaine de cette équipe de foot masculine, ou l’éminence grise si l’on préfère, celui qui en ce début de décennie exerce l’autorité intellectuelle (car il y en a bien un, malgré tout !), est, d’après de nombreux témoignages (celui de Serge Daney notamment), un certain… Jean Narboni !

      Le même, oui, qui aujourd’hui, en 2024, cinquante ans plus tard, bombe le torse sous la bannière de Céline et Julie. L’histoire est parfois facétieuse.

      https://lmsi.net/La-preuve-par-Celine-et-Julie

      article signalé par @rezo

  • se rappelle que c’était une chanson de Mylène Farmer qui passait à la radio lorsqu’elle s’était réveillée ce matin-là ; ça expliquait sûrement l’étrangeté de son rêve interrompu (la vieille punkàchienne y remuait du popotin en multipliant les essayages de fringues dans les magasins) et lui avait aussitôt donné l’envie d’être à son tour une très glamour fashion victim.

    D’aussi loin qu’elle se souvienne, ce fut la seule fois de toute son existence où elle préféra « la réalité » à son imaginaire.

  • découvre que se développe en Corée (bon, celle du Sud, pas la vraie) la mode des cailloux de compagnie : des margoulins vendent très cher des petits galets mignons dans une boîte en carton décoré qui peut leur servir de maison, et il y a même une option « chapeau de paille » pour le cas où l’on voudrait aller se promener avec son caillou un jour ensoleillé.

    Évidemment les esprits chafouins argueront qu’il suffirait probablement de se baisser pour obtenir gratuitement une de ces caillasses, mais ce serait du kidnapping et contraire à l’esprit du Capital.

    En tout cas ça oblige la vieille Garreau à se raviser : elle qui clamait encore dans son pénultième dazibao qu’elle aimerait bien être réincarnée en minéral parce que c’est ce qui se rapproche le plus de ses compétences, si c’est pour être obligée de passer sa vie avec des zinzins ça perd un peu d’intérêt.

  • Pour les journalistes Radio : non, nous ne confondons pas Simone Veil avec Simone Weil . Et j’espère que vous non plus.

    Il y a Veil , déportée, magistrate et ministre de droite sous Mitterrand qui a porté les lois pour l’IVG. Morte à 90 ans.
    Et il a Weil , philosophe et anarchiste qui a théorisé le communisme et joint le geste a la parole en s’embrigadant au P.O.U.M. Morte a 34 ans.

    Et franchement, Veil, ouais cool, mais bof ; alors que Weil, téma la taille de l’anarchiste, déification, première classe (hi hi classe). T’as pigé ?

  • Les banques israéliennes tiennent compte des sanctions américaines contre les colons
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240205-en-direct-israel-gaza-combats-sans-rel%C3%A2che-blinken-attendu-dans-r%
    RFI - 5 février 2024 - 15h30

    Les banques israéliennes ont déclaré lundi qu’elles tenaient compte des sanctions américaines contre quatre colons de Cisjordanie accusés de violences contre les Palestiniens, malgré les appels du ministre des Finances et d’un autre membre du gouvernement israélien à ne pas s’y conformer.

    Signe du mécontentement croissant de Washington à l’égard de la conduite israélienne dans le territoire occupé, alors même que les alliés coopèrent dans la guerre à Gaza, le président Joe Biden a publié jeudi un décret interdisant les transactions financières des quatre hommes.

    Le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que de telles mesures n’étaient « pas nécessaires », tandis que ses alliés ultranationalistes de la coalition, le ministre des Finances Bezalel Smotrich et le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir, ont émis des condamnations plus fermes.

    « Nous ne sommes pas une république bananière des États-Unis à cet égard et nous ne permettrons pas que nos citoyens soient blessés », a déclaré dimanche Bezalel Smotrich aux journalistes, qualifiant les allégations contre les colons de « complètement spécieuses ». Il a ajouté qu’il utiliserait « tous les outils disponibles » pour empêcher les banques israéliennes d’appliquer les sanctions. Bezalel Smotrich et Itamar Ben-Gvir bénéficient tous deux d’un soutien important parmi les colons juifs de Cisjordanie, qui fait partie des territoires où les Palestiniens cherchent à établir un État indépendant. Faisant référence aux colons de Cisjordanie lundi, Smotrich a déclaré que les sanctions visaient un demi-million d’Israéliens qui luttaient contre le « terrorisme » et étaient désormais considérés comme des ennemis plutôt que des alliés.

    Cependant, la Banque d’Israël a déclaré que les banques israéliennes devaient se conformer à la décision de l’administration Biden. « Échapper à de tels régimes de sanctions peut exposer les banques à des risques importants, notamment des risques de non-conformité, de blanchiment d’argent et de lutte contre le financement du terrorisme, des risques juridiques et des risques de réputation, a déclaré la banque centrale dans un communiqué. Assurer un bon comportement et une activité ordonnée des banques en Israël est essentiel pour maintenir l’activité ordonnée de l’économie. »

    Bank Hapoalim, l’une des deux plus grandes banques israéliennes, a déclaré qu’elle respectait les sanctions internationales et se conformerait à tout ordre juridique – bien qu’elle ait refusé de discuter de cas spécifiques. Son principal rival, Bank Leumi a refusé de commenter. Mais Yinon Levi, l’un des colons soumis aux sanctions américaines, a déclaré à une radio israélienne que Leumi avait gelé ses comptes privés et professionnels et avait annulé sa tentative de transfert d’argent. Yinon Levy, selon le Département d’État américain, a dirigé un groupe de colons d’extrême droite qui ont attaqué des civils palestiniens, incendié leurs champs et détruit des propriétés – des allégations qu’il a niées.

  • How a tiny Pacific Island became the global capital of cybercrime
    https://www.technologyreview.com/2023/11/02/1082798/tiny-pacific-island-global-capital-cybercrime

    2.11.2023 by Jacob Juda - Despite having a population of just 1,400, until recently, Tokelau’s .tk domain had more users than any other country. Here’s why.

    Tokelau, a necklace of three isolated atolls strung out across the Pacific, is so remote that it was the last place on Earth to be connected to the telephone—only in 1997.

    Just three years later, the islands received a fax with an unlikely business proposal that would change everything.
    Advertisement

    It was from an early internet entrepreneur from Amsterdam, named Joost Zuurbier. He wanted to manage Tokelau’s country-code top-level domain, or ccTLD—the short string of characters that is tacked onto the end of a URL.

    Up until that moment, Tokelau, formally a territory of New Zealand, didn’t even know it had been assigned a ccTLD. “We discovered the .tk,” remembered Aukusitino Vitale, who at the time was general manager of Teletok, Tokelau’s sole telecom operator.

    Zuurbier said “that he would pay Tokelau a certain amount of money and that Tokelau would allow the domain for his use,” remembers Vitale. It was all a bit of a surprise—but striking a deal with Zuurbier felt like a win-win for Tokelau, which lacked the resources to run its own domain. In the model pioneered by Zuurbier and his company, now named Freenom, users could register a free domain name for a year, in exchange for having advertisements hosted on their websites. If they wanted to get rid of ads, or to keep their website active in the long term, they could pay a fee.

    In the succeeding years, tiny Tokelau became an unlikely internet giant—but not in the way it may have hoped. Until recently, its .tk domain had more users than any other country’s: a staggering 25 million. But there has been and still is only one website actually from Tokelau that is registered with the domain: the page for Teletok. Nearly all the others that have used .tk have been spammers, phishers, and cybercriminals.

    Everyone online has come across a .tk––even if they didn’t realize it. Because .tk addresses were offered for free, unlike most others, Tokelau quickly became the unwitting host to the dark underworld by providing a never-ending supply of domain names that could be weaponized against internet users. Scammers began using .tk websites to do everything from harvesting passwords and payment information to displaying pop-up ads or delivering malware.
    a proliferation of .Tk emails with faces crying exclamation point tears

    Many experts say that this was inevitable. “The model of giving out free domains just doesn’t work,” says John Levine, a leading expert on cybercrime. “Criminals will take the free ones, throw it away, and take more free ones.”

    Tokelau, which for years was at best only vaguely aware of what was going on with .tk, has ended up tarnished. In tech-savvy circles, many painted Tokelauans with the same brush as their domain’s users or suggested that they were earning handsomely from the .tk disaster. It is hard to quantify the long-term damage to Tokelau, but reputations have an outsize effect for tiny island nations, where even a few thousand dollars’ worth of investment can go far. Now the territory is desperately trying to shake its reputation as the global capital of spam and to finally clean up .tk. Its international standing, and even its sovereignty, may depend on it.
    Meeting modernity

    To understand how we got here, you have to go back to the chaotic early years of the internet. In the late ’90s, Tokelau became the second-smallest place to be assigned a domain by the Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, or ICANN, a group tasked with maintaining the global internet.

    These domains are the address books that make the internet navigable to its users. While you can create a website without registering a domain name for it, it would be like building a house without an easily findable postal address. Many domains are familiar. The UK has .uk, France .fr, and New Zealand .nz. There are also domains that are not tied to specific countries, such as .com and .net.

    Most countries’ domains are run by low-profile foundations, government agencies, or domestic telecom companies, which usually charge a few dollars to register a domain name. They usually also require some information about who is registering and keep tabs to prevent abuse.

    But Tokelau, with just 1,400 inhabitants, had a problem: it simply didn’t have the money or know-how to run its own domain, explains Tealofi Enosa, who was the head of Teletok for a decade before stepping down in July 2023. “It would not be easy for Tokelau to try and manage or build the local infrastructure,” Enosa says. “The best arrangement is for someone else from outside to manage it, trade it, and bring in money from it.”

    This is precisely what Zuurbier, the businessman from Amsterdam, wanted to do.

    Zuurbier had come across Tokelau while chasing the internet’s next big idea. He was convinced that just as people had adopted free email addresses by the millions, the natural next step was for them to have their own free websites. Zuurbier intended to put advertisements on those sites, which could be removed for a small fee. All he needed to turn this billion-dollar idea into reality was a place with a ccTLD that had not yet found a registrar.

    Tokelau—the last corner of the British Empire to be informed about the outbreak of World War I, where regular shortwave radio wasn’t available until the ’70s and most people were yet to even see a website—was the perfect partner.

    Representatives from Tokelau and Zuurbier met in Hawaii in 2001 and put pen to paper on a deal. Quickly, .tk domain names began to pop up as people took advantage of the opportunity to create websites for free. He still had to convince ICANN, which oversees the domain name system, that Tokelau couldn’t host its own servers—one of the criteria for ccTLDs. But Tokelau—which switched off its power at midnight—would still need a reliable internet connection to keep in touch. In 2003 Zuurbier took a grueling 36-hour boat ride from Samoa to Tokelau to install internet routers that he had bought for $50 on eBay.

    Gone was the unreliable dial-up. Tokelau had met modernity. “He provided all the equipment, got all the three atolls connected up, and then he also provided some funding which I used to share with the community,” says Vitale, who established internet cafés that could be used for free by anybody from Tokelau’s four hamlets.

    For the first time, thousands of Tokelauans in New Zealand were able to easily connect with home. “What was important for Tokelau was that we were getting some money that could help the villages,” says Vitale. Many of the initial sign-ups on .tk were completely innocuous individuals wanting to blog about thoughts and holidays, as well as gaming communities and small businesses.

    In an attempt to protect its forests and famous wildlife, Virunga has become the first national park to run a Bitcoin mine. But some are wondering what the hell crypto has to do with conservation.

    Zuurbier sent Teletok regular reports about .tk’s growth, and they indicated that the free-domain model was working better than anybody expected. Tiny Tokelau, which was being paid a small cut of the profits Zuurbier was making, was going global.

    “We were hearing how successful .tk was. We were bigger than China,” says Vitale. “We were surprised, but we didn’t know what it meant for Tokelau. What was more meaningful at the time was that we were getting money to help the villages. We didn’t know about the other side of it then.”

    As the decade wore on, however, it looked to Vitale as if things were beginning to blow off course. “We went in blind,” he says. “We didn’t know how popular it would be.”
    Things fall apart

    It took until the late 2000s for Vitale to realize that something had gone badly wrong. After problems first arose, Zuurbier invited ministers and advisors from Tokelau to the Netherlands, paid for their flights, and explained the business’s nuts and bolts in an effort to reassure them. They went to watch Samoa play at the Rugby World Cup in France.

    “He [Zuurbier] appeared to be a really nice person,” Vitale remembers. “There was all this nice stuff that felt homely, warm fuzzies.” .Tk had hit the milestone of 1 million domain users.

    But soon after this trip, he says, Zuurbier started falling behind on scheduled payments to Tokelau worth hundreds of thousands of dollars. (MIT Technology Review requested an interview with Zuurbier. He initially accepted but subsequently did not answer the phone or respond to messages.)

    Meanwhile, Vitale had begun receiving complaints from concerned members of the “internet community.” He and his peers started to become aware that criminals and other questionable figures had cottoned onto the benefits that registering free domains could bring—providing an almost unlimited supply of websites that could be registered with virtual anonymity.

    “It was obvious from the start that this was not going to turn out well,” says Levine, coauthor of The Internet for Dummies. “The only people who want those domains are crooks.”

    Levine says that .tk had started attracting unsavory characters almost immediately. “The cost of the domain name is tiny compared to everything else that you need to do [to set up a website], so unless you’re doing something weird that actually needs lots of domains—which usually means criminals—then the actual value in free domains is insignificant,” he says.

    What started as techies complaining to Vitale about spamming, malware, and phishing on .tk domains soon turned into more worrisome complaints from the New Zealand administrator tasked with overseeing Tokelau, asking him whether he was aware of who .tk’s users were. Allegations surfaced that .tk websites were being used for pornography. Researchers had found jihadists and the Ku Klux Klan registering .tk websites to promote extremism. Chinese state-backed hackers had been found using .tk websites for espionage campaigns.

    “Satanic stuff” is how Vitale describes it: “There were some activities that were not really aligned with our culture and our Christianity, so that didn’t work very well for Tokelau.” With Zuurbier not replying to worried emails, Vitale moved to unplug him. He opened negotiations with Internet NZ, the registry that runs New Zealand’s squeaky-clean domain, about how Tokelau might be able to wiggle out of its arrangement. He didn’t manage to get an answer before he moved on from Teletok.

    His successor, Enosa, tried to set the relationship on a new footing and signed new deals with Zuurbier on the understanding that he would clean up .tk. However, that never happened. One of Enosa’s final acts as general manager at Teletok, in the summer of 2023, was to reopen negotiations with Internet NZ about how Tokelau might be able to extricate itself from the deal once and for all.

    Meanwhile, most of Tokelau’s residents weren’t even aware of what was happening. Elena Pasilio, a journalist, saw firsthand how much this was hurting her home. When she was studying in New Zealand a few years ago, people—knowing that she was Tokelauan—started to tag her on social media posts complaining about .tk.

    At first, she felt confused; it took time before she even realized that .tk meant Tokelau. “I was really surprised by how many users it had, but then I realized that a lot of people were using .tk to make dodgy websites, and then I felt embarrassed. I was embarrassed because it had our name on it,” Pasilio explains. “It has got our name tangled up there with crimes that people here would not even begin to understand.”

    There is a sense from both Vitale and Enosa that Zuurbier cared little as Tokelau’s reputation was dragged through the mud. “I would argue with Joost,” Enosa says, adding that he would remind him he was the custodian for a legal asset that belonged to Tokelau alone. According to Enosa, he would shoot back: “I built this infrastructure from my own pocket. I spent millions of dollars building it. Do you think that was easy? Do you think that Tokelau can build this kind of infrastructure itself?”
    Advertisement

    “I said: ‘Okay. Understood,’” Enosa recalls. “I understood how a white man looks at it. You know? This is how white men look at things. I understand that.”
    Digital colonialism

    What has happened to Tokelau is not unique. The domains of small islands across the Pacific are cited in numerous stories either celebrating dumb luck or complaining of massive abuse.

    Tuvalu has managed to turn .tv into approximately 10% of its annual GDP. Micronesia’s .fm has been pushed heavily at radio stations and podcasters. Tonga’s .to has been favored by torrent and illegal streaming websites. Anguilla, in the Caribbean, is heavily marketing its .ai at technology startups.

    But these success stories seem to be the exception. In 2016, the Anti-Phishing Working Group found that alongside .tk and .com, the Australian Cocos Islands (.cc) and Palau (.pw) together represented 75% of all malicious domain registrations. They had been flooded by phishers attacking Chinese financial institutions. The Cocos Islands made headlines in Australia when websites allegedly hosting child sexual abuse images were recently found on its domain.

    Those domains whose names—by linguistic luck—seemed to mean something tended to attract better managers. Sharks seem to have circled around those that did not, or had a market that was less clear.

    While the abuse of Pacific Islands’ domains has waxed and waned over the years, the islands’ tiny size means that even small associations with crime can have damaging consequences.

    “There is a problem in Polynesia,” says Pär Brumark, a Swede who represents the Pacific island of Niue abroad. “You had these internet cowboys running around taking domains everywhere.”

    Niue lost control over the domain .nu after it was “stolen” by an American in the late 1990s, Brumark says. Its management was given to the Swedish Internet Foundation—which manages Sweden’s native .se—in a “shady deal” in 2013, he claims. .Nu has been wildly popular in Sweden, as it translates directly to “now.” Niue, which is also linked to New Zealand, is now fighting a David-versus-Goliath battle in the Swedish courts. It is seeking as much as $20 million in lost revenue—almost one year’s worth of Niue’s annual GDP.
    Advertisement

    “Digital colonialism,” claims Brumark. “They exploit resources from another country without giving anything back. They have never spoken to the government. They have no permissions. They exploit. Colonialism to me is if you take resources from a country that you do not have the permission to take.”

    But now there may finally be some accountability—at least in the case of Zuurbier.

    In December 2022, courts in the Netherlands found in favor of an investor suing Freenom, the company that managed .tk and four other domains—those of Gabon, Equatorial Guinea, the Central African Republic, and Mali—that were subsequently added to the model it pioneered. The courts found that Freenom had fallen foul of various reporting rules and appointed a supervisory director.
    Related Story
    crypto city planner concept
    Crypto millionaires are pouring money into Central America to build their own cities

    A new class of crypto investors have bold plans to rebuild society from scratch. But their pet projects risk repeating the region’s long history of corporate colonialism.

    And in March of this year, Meta, which owns Facebook, Instagram, and WhatsApp, also sued Freenom for damages, claiming that sites hosted on .tk and the four African domains were engaging in cybersquatting, phishing, and trademark infringement. Meta provided examples of websites that appeared to be registered at .tk with the express purpose of deceiving users, such as faceb00k.tk, whatsaap.tk, Instaqram.tk.

    In an interview with the Dutch newspaper NRC, Zuurbier denied Meta’s allegations about the “proliferation of cybercrime.” But the Cybercrime Information Center recently reported that “in past years Freenom domains were used for 14% of all phishing attacks worldwide, and Freenom was responsible for 60% of the phishing domains reported in all the ccTLDs in November 2022.” Zuurbier says that Freenom distributed to over 90 trusted organizations, including Meta, an API that allowed them to take down offending sites and that Meta itself failed to continue using it. But many in the tech industry resent what they see as Freenom shifting the cost of policing its domains onto others.

    As of January 2023, it is no longer possible to register a .tk domain. All four African countries—many thousands of times larger than Tokelau—have broken ties with Freenom. Tokelau, which did not seem aware that there were other countries in the same boat, is still trying to figure out what to do next.

    It now looks as if Freenom is essentially finished as a company. But Enosa doesn’t believe that’ll stop Zuurbier from pursuing more shady schemes. “Joost always wins,” he says.
    Shifting tactics

    Without access to the unlimited pool of free domain names that were available through .tk and the four other Freenom ccTLDs, many cybercrime groups that relied on them are being forced to adapt. Certain scattergun approaches to spamming and phishing are likely to go out of fashion. “Spammers are fairly rational,” explains Levine, the spam expert. “If the spam is cheap and the domains are free, they can afford to send out a lot of spam even though the likelihood of response is lower. If they actually have to pay for the domains, then they are likely to make it a lot more targeted.”
    Advertisement

    “Bad things online require a domain name at some point,” says Carel Bitter, head of data at the Spamhaus Project, which tracks malicious activities online. “You need people to go somewhere to fill in their account details. If you can’t get domains for free, you will have to get them somewhere else.” Analysts have noted upticks in malicious use of cheap “new” generic TLDs such as .xyz, .top, and .live, whose reputations have been wrecked by dodgy dealers.

    While other domains may only cost $1, a drop in the ocean for the largest gangs, the fact that they now need to be purchased may limit the damage, says Bitter: “Any cybercrime business that relies on domain names will have some sort of natural limit that determines how much they can spend on domain names.” Others, though, may seek to compromise existing websites with low security.

    It is likely that “basement” operations—so-called “ankle-biters”—will feel the biggest pinch. “What is possible is that the guys that are just doing it as a dabble won’t want to put the money up, but the professionals are not going away,” says Dave Piscitello, director of research activity at the Cybercrime Information Center. “They will go elsewhere. If you are staging a revolution and the cost of a Kalashnikov goes from $150 to $250, you aren’t going to say ‘Forget it.’ It is the business.”
    An existential issue

    The media sometimes reports that Tokelau makes millions from the use of .tk. Zuurbier himself claims on his LinkedIn that his relationship with Tokelau adds over 10% to the atolls’ GDP.

    “Bullshit,” says Enosa when asked. “That’s a lie.”

    Enosa claims that .tk provided a “very small” proportion of Teletok’s income: “It doesn’t give us good money. .Tk was nothing to my revenue.”

    While the arrival of the internet on Tokelau promised to zip information across the Pacific instantaneously, the islands have remained isolated. Even while I was reporting this story, it took weeks to get in touch with Pasilio and other sources there. Interviews were repeatedly delayed because of the price of data packages. Internet in Tokelau is among the most expensive in the world, and NZ$100 (US$60) worth of data can sometimes last only 24 hours at a time. Phone calls to Tokelau from Europe did not connect.

    “I feel sorry for our Tokelau,” Pasilio says. “We have been taken advantage of. I think people would be shocked if they knew what had been going on with .Tk.”
    Advertisement

    Even many Tokelau elders had not fully understood the problem, at least until recently.

    There are other, arguably more existential problems the islands need to deal with, including climate change, emigration, and the atolls’ future relationship with New Zealand. “Our islands are already shrinking as it is, with the sea levels rising,” says Pasilio. She says her father tells her about reefs and sand banks that have sunk beneath the Pacific. “They would rather worry about things that they can see physically and that they know more about, rather than fighting back on this .Tk thing,” she says.

    But the issue of the abused .tk domain was recently raised in the General Fono, or Parliament, indicating that the issue had finally broken out of its technical niche and into the wider public.

    Those existential issues facing the islands are not wholly unrelated to .tk. Questions over the future of the domain have arisen at the same time that a debate over Tokelau’s political future has been revived.

    Tokelau is classified by the United Nations as a “non-self-governing territory” under the oversight of the Special Committee on Decolonization. In 2006 and 2007, referenda on whether Tokelau would enter “free association” with New Zealand—a possible stepping stone toward eventual independence—was approved, but not enough of Tokelau’s population voted to meet the turnout threshold. In May 2022, it was decided that another referendum on Tokelau’s future would be held ahead of the centenary of New Zealand rule in 2025.

    Repairing Tokelau’s devastated international reputation by cleaning up .tk will be a necessity if the atolls are to make any serious bid for sovereignty. Vitale is now the general manager of Tokelau’s government and wants to see its internet domain make a triumphant return to make it clear that the islands are turning a new page.

    “We are building nationhood here,” he explains. “We are on a pathway toward self-determination. We want to use the .tk as a catalyst to promote our nationhood and be proud of it—our domain name and our identity among the internet community.”

    All of Tokelau’s email and website addresses are currently hosted on New Zealand’s .nz. “What does that mean to people? It means that we are in New Zealand,” says Vitale with a sigh. “We should be selling ourselves as being in Tokelau, because .tk is the domain—the identity—for Tokelau.”

    “When you have people coming to knock on your door with attractive packages,” he adds, “you see it as an opportunity you hook onto—not realizing what the consequences will be further down the road.”

    Correction: This story has been updated post-publication as the previous version incorrectly stated that Antigua was the Carribean island with the .ai domain. It is in fact Anguilla. Our apologies.

    #Tokelau #Pays-Bas #Nouvelle-Zélande #internet

  • Mélenchon poursuit Radio J et Frédéric Haziza après des propos d’Amine El Khatmi - The Times of Israël
    https://fr.timesofisrael.com/melenchon-poursuit-radio-j-et-frederic-haziza-apres-des-propos-dam

    Jean-Luc Mélenchon a assigné vendredi en justice Radio J et le journaliste Frédéric Haziza pour des propos tenus dans son émission par le président du Printemps républicain Amine El Khatmi, qui avait qualifié le leader des Insoumis d’ « ordure antisémite ».

    L’assignation en référé, consultée par l’AFP, a été déposée devant le tribunal judiciaire de Paris après une mise en demeure restée « sans réponse ».

    Elle vise une interview d’Amine El Khatmi faite par Frédéric Haziza et diffusée sur un podcast de Radio J, la radio communautaire juive, le 21 janvier.

  • Irlande : une « situation d’urgence » pour les demandeurs d’asile, alerte le HCR - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/55220/irlande--une-situation-durgence-pour-les-demandeurs-dasile-alerte-le-h

    Irlande : une « situation d’urgence » pour les demandeurs d’asile, alerte le HCR, Par Maïa Courtois Publié le : 15/02/2024
    Dans un rapport paru cette semaine, le Haut commissariat pour les réfugiés des Nations Unies étrille la politique d’accueil irlandaise. Il appelle le gouvernement à des « mesures extraordinaires » contre le manque grandissant de solutions d’hébergements pour les demandeurs d’asile. Ceux-ci font face, dans le même temps, à un taux de protection de plus en plus faible.
    Près de 600 demandeurs d’asile se sont vu refuser le statut de réfugié par l’Irlande en janvier 2024, d’après les dernières statistiques du ministère de la Justice irlandais. C’est deux fois plus qu’en janvier 2023, souligne The Irish Times, lorsque 261 personnes avaient essuyé un refus. En 2022, le chiffre était encore plus bas, avec 14 refus seulement. Le nombre de demandes a certes augmenté, d’une année à l’autre. Mais cela n’explique que partiellement le phénomène. Il suffit de regarder le taux de refus : celui-ci était de près de 60 % pour toute l’année 2023, sur 5 000 demandes traitées. Tandis qu’en 2022, ce taux de refus n’était que de 18 %, sur 875 demandes traitées. Cette tendance risque de se poursuivre : le gouvernement a annoncé, en début d’année, de nouvelles restrictions sur les demandes d’asile. L’Algérie et le Botswana vont être ajoutés à la liste des « pays sûrs ». Et ce, à l’occasion d’une réforme plus large à venir visant à accélérer les délais de traitement des demandes d’asile, rappelle The Irish Times.
    Cette semaine, le Haut commissariat pour les réfugiés de l’ONU (UNHCR) a épinglé dans un rapport la politique d’accueil irlandaise. L’agence onusienne demande au gouvernement irlandais d’accueillir « immédiatement » les primo-arrivants en s’assurant qu’ils « ne se retrouvent pas dans une situation de sans-abri ou de dénuement ».
    Ce jeudi 15 février, le HCR est auditionné à ce sujet par le Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations Unies. Cette instance va examiner la politique irlandaise au regard de ses obligations internationales, et émettra à son tour des recommandations.Le sans-abrisme devient en effet un enjeu majeur. Depuis le 4 décembre 2023, le gouvernement a cessé de proposer un hébergement à tous les nouveaux demandeurs d’asile, pourtant bel et bien éligibles à une mise à l’abri, rappelle la RTE, la radio-télévision publique irlandaise. Les premiers pénalisés sont les hommes seuls, sans vulnérabilité particulière. Pourtant, ces hommes seuls constituent la majorité des arrivants. Dans son dernier rapport hebdomadaire, le Service international d’hébergement et de protection enregistre 35 % d’hommes seuls, sur les 326 arrivées lors de la semaine du 5 au 11 février. Un ratio peu ou prou identique à celui de la semaine précédente. Première nationalité de ces arrivants : le Nigeria.Si le HCR salue la priorité donnée aux enfants, femmes et personnes vulnérables, il se dit « profondément préoccupé par le fait que les hommes célibataires se retrouvent sans logement ». Avant de souligner : « Donner la priorité aux candidats les plus vulnérables ne peut justifier le refus des droits humains fondamentaux, tels qu’un abri adéquat, à d’autres candidats ».
    Pour justifier ses restrictions en matière de mise à l’abri, le gouvernement irlandais a mis en avant le manque d’hébergements disponibles. « Malgré des efforts intensifs pour trouver un hébergement d’urgence, le Ministère n’est actuellement pas en mesure de fournir un hébergement à tous les demandeurs de protection internationale en raison de la grave pénurie », indique ainsi le gouvernement.
    Les dernières statistiques officielles indiquent que sur les 1275 demandeurs d’asile qui se sont présentés depuis le 4 décembre pour un hébergement, seuls 144 se sont vus offrir une mise à l’abri.
    Le HCR reconnaît que le pays est confronté à des « défis importants pour garantir un logement convenable aux nouveaux arrivants », mais il rappelle « l’obligation morale et légale de répondre aux besoins fondamentaux des personnes qui viennent en Irlande ».
    Pour l’agence onusienne, il s’agit d’une « situation d’urgence qui exige que le gouvernement prenne des mesures extraordinaires pour garantir qu’il puisse répondre à ces besoins humanitaires fondamentaux ».Au-delà du sans-abrisme, le HCR s’inquiète du fait que « la majorité des demandeurs, soit plus de 17 000, sont hébergés dans des centres d’urgence à travers l’Irlande » alors que ces centres « ne sont pas soumis à des inspections indépendantes ». Le centre Mosney, par exemple, accueille près des centaines de demandeurs d’asile à une trentaine de kilomètres de Dublin, est régulièrement critiqué par les ONG.
    Ce type d’hébergement, les « distribution centers », sont qualifiés de « système odieux » par l’ONG Movement of Asylum Seekers in Ireland (Mouvement des demandeurs d’asile en Irlande, MASI). Les demandeurs d’asile y sont soumis à certaines restrictions comme un couvre-feu ou l’impossibilité de cuisiner par eux-mêmes. Les ONG décrivent aussi les difficultés à être accompagnés vers la recherche d’emploi ou la formation, notamment linguistique, rappelle dans un décryptage le journal University Observer. Ce système d’hébergement, conçu pour l’urgence, est en théorie limité à six mois. En pratique, des nombreux migrants y restent plusieurs années. Depuis un an, l’Irlande est également confrontée à une montée de l’extrême droite. Des rassemblements et manifestations anti-migrants, jusque là rares, se multiplient sur le territoire. Il y a un an, le 7 février 2023, à Dublin, plus de 2 000 personnes sont descendues dans la rue sous le slogan : « L’Irlande est pleine à craquer ».

    #Covid-19#migrant#migration#irlande#nigeria#HCR#asile#sante#hebergement

  • [L’Heure de Pointe] Listening Fields #3 : Elsa M’Bala
    https://www.radiopanik.org/emissions/l-heure-de-pointe/listening-fields-3-elsa-mbala

    In this episode of Listening Fields, I have the honour and pleasure to welcome Cameroonian-German sound artist and musician Elsa M’bala as a guest. We talked about the shift in her work and music from a more ’classical’ singer-songwriter practice to an experimental approach through field recordings, her work in different phonogram archives in Germany and Cameroon and how listening and field recording helped her to reconnect with her roots.

    ~~~

    Listening Fields is a bi-monthly radio show that oscillates around various listening and field recording practices and the discourse surrounding them. We invite you to come listen to buzzing, squealing, chattering, fluttering - sounds that tell stories about the living and non-living beings we share our space with. For each show, we pay (...)

    https://www.radiopanik.org/media/sounds/l-heure-de-pointe/listening-fields-3-elsa-mbala_17340__1.mp3

  • 23 février 2024(17:30 GMT)
    https://www.aljazeera.com/news/liveblog/2024/2/23/israels-war-on-gaza-live-local-authorities-report-central-gaza-massacre

    Si vous nous rejoignez
    Il est 19h30 (17h00 GMT) dans les territoires palestiniens occupés et en Israël. Voici les principaux développements de la journée :

    L’hôpital al-Amal dans la ville de Khan Younis, au sud de Gaza, a subi des « dommages significatifs » suite à une attaque israélienne, après avoir été assiégé pendant des semaines.

    Au moins 40 personnes ont été tuées et de nombreuses autres blessées par des attaques israéliennes à Deir el-Balah, dans la bande de Gaza, qui ont détruit des maisons.

    L’Autorité palestinienne a rejeté le document du Premier ministre israélien, M. Netanyahu, concernant la « gestion » de Gaza après la guerre.

    Le Royaume-Uni s’est opposé à ce que la CIJ rende un avis consultatif sur l’occupation israélienne des territoires palestiniens, allant ainsi à l’encontre de la position exprimée par la majorité des 50 États ayant pris la parole devant la Cour.

    Une équipe d’experts des Nations unies a averti que tout transfert d’armes ou de munitions à Israël, qui seraient utilisées à Gaza, est susceptible de violer le droit humanitaire international et doit cesser immédiatement.

    La radio de l’armée israélienne a fait état d’exercices militaires menés par l’armée israélienne, affirmant qu’elle « se prépare à la guerre au Liban ».

  • (Non) È Stato il mare. A un anno dalla strage di Cutro
    https://www.meltingpot.org/2024/02/non-e-stato-il-mare-a-un-anno-dalla-strage-di-cutro

    Non è stato un naufragio, lo abbiamo detto fin da subito: è stata una strage. Quelle 94 vite potevano essere salvate se dal primo momento in cui la “Summer love” è stata intercettata, si fosse intervenuti. Perché questa strage e tutte le altre che inesorabilmente continuano ad avvenire hanno delle responsabilità chiare e precise: le politiche sulle migrazioni, dell’Unione Europea e dei suoi stati membri. Nell’episodio di Radio Melting Pot sulla strage di Cutro dello scorso anno, avevamo raccontato quelle giornate per tracciarne memoria, per non dimenticare uno dei punti più alti della violenza del regime delle frontiere. In (...)

  • TaxiFilmFest shows taxi-themed movies to protest Uber’s sponsorship of Berlin’s film festival
    https://theworld.org/media/2024-02-23/taxifilmfest-shows-taxi-themed-movies-protest-ubers-sponsorship-berlins-fi

    https://dts.podtrac.com/redirect.mp3/dovetail.prxu.org/_/300/b9167806-c6c5-45a7-8ea2-54ae834cbd4d/2024_0223_04.mp3

    The World
    Feb. 23, 2024 · 4:44 PM EST

    Bianca Hillier

    Many of the world’s biggest film stars are in Germany for the annual Berlin International Film Festival, also known as Berlinale. But outside of the prestigious festival this year is a second film event called the TaxiFilmFest. It’s exclusively showing taxi-themed films in the back of a cab to protest Berlinale’s Uber sponsorship. Hosts Carol Hills and Carolyn Beeler have the details.

    #Berlin #Taxi #TaxiFilmFest #Radio #Medienecho

  • [Radio #mukambo] El Ritmo del Mundo
    https://www.radiopanik.org/emissions/radio-mukambo/el-ritmo-del-mundo

    Album of the week: London #afrobeat Collective – Esengo

    Album of the week: Terra Livre – Light Farmer

    Tracklist:

    Kokoroko – Abusey Junction London Afrobeat Collective – My Way Terra Livre – Honor Matters Konkolo Orchestra feat. Kitio Batola – Le Secret Terra Livre feat. Dub X – Light Farmer Clinton Fearon – LOL Nai-Jah & The Kwenu Band – Home Sweet London Afrobeat Collective – El Ritmo de Londres Newen Afrobeat feat. Dele Sosimi – Mare Mare Newen Afrobeat feat. Chico Cesar – Es La Vida Naya Rockers & Ivan Neville – Higher Education Paolo Baldini DubFiles feat. Anthony B – Deep (...)

    #latin #hiphop #podcast #world_music #groove #global_afrobeat #afrogrooves #latin,hiphop,podcast,mukambo,afrobeat,world_music,groove,global_afrobeat,afrogrooves
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/radio-mukambo/el-ritmo-del-mundo_17394__1.mp3

  • [Radio Marie-Christine] #rmc : Radio Marie-Christine - Mars 2024 - Chez Naya
    https://www.radiopanik.org/emissions/radio-marie-christine/rmc-radio-marie-christine-mars-2024-chez-naya

    RMC : Live Mars 2024

    Enregistré le mercredi 6 mars 2024 à 14 heures depuis Chez Naya, 184 rue Marie-Christine.

    Rediffusé le lundi 11 mars à 13 heures sur Radio Panik 105.4 FM.

    [01:45] Fiction radiophonique en direct : l’Echo des Egouts

    [17:30] Rencontre avec Emma, Charlotte, Nadine et Tessa de Cuisines de Quartier

    [23:20] Voyage Culinaire EP 6 - Cuisines de Quartier - par Elen Sylla Grolimund

    [35 : 00] Lexique du Brusseleir EP1 - Résidence Saphir - par Lionel Galand

    [46 : 00] No - morceau réalisé par Arianna, Olivier, Boris, Zoë, Timothée, Cheque, David, Stéphanie Bertek & Carl Roosens

    [51:53] La Voix de la Ligne 28 EP1 - les Examens - par Redouane et les gardiens de parc du L28

    [61:03] Unissons Nos Regards - Conflit Israélo-Palestinien EP2 - par Fatima du Centre de Jeunes Averroès, Mohamed (...)

    #rmc
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/radio-marie-christine/rmc-radio-marie-christine-mars-2024-chez-naya_17425__1.mp3