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  • El bloqueo de la frontera Marruecos - España separa a decenas de familias sirias: «Volveremos a Siria»

    Alasha rompe a llorar cada vez que habla con ellos por teléfono desde Melilla. La frontera de Marruecos y España le separa de su pequeño Hamed (7) y su marido. «Pasan los días y no aparecen...», dice agobiada junto a su otro hijo de cuatro años. Al otro lado de la valla, Kalet les menciona una y otra vez: «Mi mujer y el bebé. Mi mujer y el bebé», repite frente a la barrera que permanece cerrada para buena parte de los refugiados en plena crisis humanitaria.


    http://www.eldiario.es/desalambre/frontera-Marruecos-Espana-volveremos-Siria_0_430457312.html
    #Syrie #réfugiés #asile #migrations #Melilla #Ceuta #Maroc #Espagne

  • تطورات عسكرية “مهمة جدا” في درعا : ملك الأردن حذر من أنه قد يتصرف على “الطريقة التركية” إذا أصر النظام السوري على “عمليات عسكرية ضخمة” جنوبي سورية.. قاذفات صواريح أمريكية إستراتيجية تطلق لأول مرة من شمال الأردن مقابل “تحشيدات” السويداء | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=404920

    Un peu oubliés dans tous les commentaires sur la Syrie, la situation militaire dans la Sud du pays où, semble-t-il, le régime est sur le point de lancer une grande offensive pour "libérer" cette région (à partir de Soueida). Les Jordaniens (off the record) sont très inquiets car ils craignent un nouvel afflux de réfugiés disent-ils. (Perso, je dirai qu’ils craignent surtout un reflux de mercenaires jihadistes.) Du coup, les USA ont fait une petite démonstration de puissance en mettant en action, pour la première fois (d’ailleurs on ignorait officiellement leur existence) et contre des concentrations de Daesh.

    Je pense qu’il s’agit de ces instruments-là : https://en.wikipedia.org/wiki/HIMARS

  • Les femmes à l’avant-garde de la politique : le travail d’organisation des femmes sahraouies

    El-Ejla Chejh Alla (Ayla Chejh) parle dans son article des actions de l’Union Nationale des Femmes Sahraouies et de leurs luttes en temps de guerre

    L’Union Nationale des Femmes Sahraouies [Unión Nacional de Mujeres Saharauis – UNMS] est composée de femmes vivant dans des camps de réfugiés situés dans l’ouest de l’Algérie, de femmes qui se trouvent sur le territoire sahraoui – des terres à l’origine sahraouies aujourd’hui occupées par l’armée marocaine – et de femmes de la diaspora. La raison pour laquelle les femmes sahraouies se trouvent dans tous ces endroits différents est l’occupation marocaine de notre territoire.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/04/26/les-femmes-a-lavant-garde-de-la-politique-le-t

    #international #sahraoui #féminisme #colonisation

  • tayyar.org - Lebanon News -Nous exhortons l’Union européenne à rester fidèle à ses principes. Généra
    http://www.tayyar.org/Tayyar/News/PoliticalNews/fr-FR/general-aoun-mt-51.htm

    Nous exhortons l’Union européenne à rester fidèle à ses principes. Général Aoun : l’aile militaire du Hezbollah accusée de terrorisme, est celle-là même qui força Israël à se retirer du Liban sans conditions en mai 2000 et assura la mise à exécution de la résolution 425

    Lettre ouverte à l’Union européenne :

    Je m’adresse à vous au nom de cette culture européenne dont je me sens si proche et dont je partage les valeurs et les principes.

    J’ai été choqué par la décision de l’Union européenne d’inscrire l’aile militaire du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes. En effet cette décision est en contradiction notoire avec la Charte des Nations-Unies qui reconnaît le droit naturel de légitime défense, individuelle ou collective, dans le cas où un Membre des Nations Unies est l’objet d’une agression armée.

    Cette aile militaire aujourd’hui accusée de terrorisme, est celle-là même qui força Israël à se retirer du Liban sans conditions en mai 2000. C’est elle qui assura la mise à exécution de la résolution 425 adoptée le 19 mars 1978 par le Conseil de sécurité 22 ans après l’occupation par Israël du sud-Liban.

    La résolution 425 stipule en effet que le Conseil de sécurité de l’ONU exige d’Israël de cesser immédiatement son action militaire contre l’intégrité territoriale du Liban et de retirer sans délai ses forces de tout le territoire libanais ; elle est restée sans effet durant 22 longues années ; car c’est ainsi qu’Israël interpréta alors le terme « sans délai ». Le Liban ne dut la libération de ses territoires qu’à la volonté sans faille de sa Résistance, dont est également témoin l’issue de la guerre que mena Israël contre le Liban durant l’été 2006.
    Car le Liban continue à faire face à trois agressions israéliennes avérées :

    1) L’occupation des fermes de Chebaa et des collines de Kfarchouba et du village El-Ghajar

    2) Le problème des réfugiés Palestiniens au Liban

    3) Les violations répétées de son intégrité territoriale, aérienne, et maritime

    A ceci, il faudra ajouter les visées israéliennes injustifiées sur les eaux territoriales
    libanaises et son refus obstiné de respecter les frontières maritimes tracées selon les conventions internationales en vigueur.

    On aurait souhaité que plutôt d’accuser de terrorisme la Résistance libanaise, les États-membres de l’Union européenne soutiennent le droit du Liban à préserver son intégrité territoriale, ainsi que le droit du peuple Palestinien à retourner sur ses terres.(...)

    Où sont les réponses ?

  • #Restructuration de l’#asile | La charrue avant les boeufs

    Le 3 septembre dernier, le Conseil fédéral a publié un message ouvrant le chantier d’une restructuration du domaine de l’asile. Il s’agit là de la grande #réforme de la #procédure_d’asile annoncée il y a trois ans par Madame Sommaruga. Les Chambres fédérales, Conseil des États en premier, vont commencer à examiner le projet dans ses détails à partir du printemps 2015. Une commission de parlementaires a déjà visité le centre « test » à Zurich, vitrine du projet. Quatre organismes d’évaluation différents devraient rendre leur premier rapport de suivi du test au mois de décembre. Il aurait été logique d’attendre la fin des tests et de leur évaluation pour présenter le projet de loi.

    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2015/02/16/restructuration-de-lasile-la-charrue-avant-les-boeufs
    #loi_sur_l'asile #Suisse #réfugiés #asile #migration #révision

  • When Home Won’t Let You Stay

    When Home Won’t Let You Stay: Migration through Contemporary Art considers how contemporary artists are responding to the migration, immigration, and displacement of peoples today. We are currently witnessing the highest levels of movement on record—the United Nations estimates that one out of every seven people in the world is an international or internal migrant who moves by choice or by force, with great success or great struggle. When Home Won’t Let You Stay borrows its title from a poem by Warsan Shire, a Somali-British poet who gives voice to the experiences of refugees. Through artworks made since 2000 by twenty artists from more than a dozen countries — such as Colombia, Cuba, France, India, Iraq, Mexico, Morocco, Nigeria, Palestine, South Korea, the United Kingdom, and the United States — this exhibition highlights diverse artistic responses to migration ranging from personal accounts to poetic meditations, and features a range of mediums, including sculpture, installation, painting, and video. Artists in the exhibition include Kader Attia, Tania Bruguera, Isaac Julien, Hayv Kahraman, Reena Saini Kallat, Richard Mosse, Carlos Motta, Yinka Shonibare, Xaviera Simmons, and Do-Ho Suh, among others. A fully illustrated catalogue accompanies the exhibition, with an essay by Eva Respini and Ruth Erickson and texts by prominent scholars Aruna D’Souza, Okwui Enwezor, Thomas Keenan, Peggy Levitt, and Uday Singh Mehta, among others.

    https://www.icaboston.org/exhibitions/when-home-won%E2%80%99t-let-you-stay-migration-through-contemporary-art
    #asile #migrations #frontières #réfugiés #monde #art_et_politique #exposition

  • FRONTEX executive director Leggeri awarded by Greek Migration Minister

    According to the migration ministry, the Executive Director of the European Border and Coast Guard Organisation (FRONTEX), Fabrice Leggeri, was awarded by Migration and Asylum Minister #Notis_Mitarachi “for the important contribution of the organization in dealing with the migration crisis, as well as its effects on local communities”, ANA reports.

    Mitarachi referred to the effectiveness of FRONTEX “under the leadership of Leggeri, as the operational activities and the overall support of the organization in Greece, have allowed Greece to maintain the lowest level of migration flows of the last decade.”

    On his part, Leggeri thanked the Greek minister for this gesture, “which is a recognition of the work done by FRONTEX and opens new opportunities for further cooperation to protect the EU’s external borders.”

    https://www.tornosnews.gr/en/greek-news/society/46269-frontex-executive-director-leggeri-awarded-by-greek-migration-minis

    #Grèce #prix #Fabrice_Leggeri #Frontex #migrations #asile #réfugiés #frontières #contribution #coopération #crise_migratoire #soutien #frontières_extérieures

    ping @karine4 @isskein @reka

  • Des Etats-Unis à la France, comment la montée électorale des nationalismes attise les violences racistes
    https://www.bastamag.net/Des-Etats-Unis-a-la-France-comment-la-montee-des-nationalismes-multiplie-l

    Près de 900 actes à caractère xénophobe, homophobe ou encore sexiste ont été relevés aux États-Unis dans les dix premiers jours suivant l’élection de Donald Trump. Le nombre d’actes de haine a également explosé au Royaume-Uni suite à la campagne qui a conduit le pays au Brexit, largement axée sur le rejet des réfugiés. Des campagnes électorales brutales et nauséabondes, suivies de victoires des forces nationalistes, mais aussi la reprise depuis de longues années des discours de division par la droite et par (...)

    #Décrypter

    / #Droites_extrêmes, #Discriminations, #Migrations, #Enquêtes, #Fractures_sociales, A la (...)

  • In #2017, 16,640 Turkish citizens claimed asylum in EU, neighboring countries: report

    A total of 16,640 Turkish nationals claimed asylum in 32 countries in the European continent in 2017, a recent report noted.

    Malta-based the European Asylum Support Office (EASO) released asylum statistics compiled from the 28 EU countries as well as Norway, Switzerland, Liechtenstein and Iceland, all grouped as EU+ countries.

    The number of asylum claimants from Turkey to EU+ saw a record increase year on year in 2017. While 11,670 Turks sought protection in 2016, the corresponding number rose to 16,640 last year, a 42 percent surge.

    https://turkeypurge.com/in-2017-16640-turkish-citizens-claimed-asylum-in-eu-neighboring-countri

    Source:


    https://www.easo.europa.eu/sites/default/files/Annual-Report-2017-Final.pdf

    #Europe #Turquie #réfugiés #asile #migrations #réfugiés_turcs #EU #UE #statistiques #chiffres
    cc @isskein @i_s_

  • ARTE | Le dessous des cartes: L’Erythrée
    http://asile.ch/2016/03/13/arte-le-dessous-des-cartes-lerythree

    En 2013, la majorité des victimes du naufrage de Lampedusa étaient des réfugiés érythréens. En 2015, ce sont près de 40’000 Érythréens qui sont arrivés dans l’Union européenne, par la Méditerranée. Mais que sait-on vraiment de ce pays ? Et pourquoi ses habitants cherchent-ils à le quitter ?

  • Syria to be readmitted soon to Arab League, Jordan minister says | Reuters
    https://www.reuters.com/world/middle-east/syria-be-readmitted-soon-arab-league-jordan-minister-says-2023-05-04

    12 ans de guerre, des millions de réfugiés, tout ça pour ça, et tellement prévisible !

    Syria should soon be able to return to the Arab League but many challenges lie ahead in resolving the country’s more than decade-old conflict, Jordan’s Foreign Minister Ayman Safadi said on Friday.

    The organisation suspended Syria’s membership in 2011 over President Bashar al-Assad’s violent crackdown on an uprising that has evolved into a civil war.

    Safadi said Syria had enough votes among the group’s 22 members to regain its seat.

    “The return to the league will happen. Symbolically it will be important but ... that is only a very humble beginning of what will be a very long and difficult and challenging process, given the complexity of the crisis after 12 years of conflict,” he told CNN.

  • Pushbacks suspended as European Court demands explanation from Malta

    The Maltese government has until 30 July to inform the European Court of Human Rights whether it considered the claims of some 45 migrants who were scheduled to be deported to Libya without taking their request for asylum.

    http://www.maltatoday.com.mt/en/newsdetails/news/national/Pushbacks-suspended-as-European-Court-demands-explanation-from-Malta-

    #Malta #Cour_européenne #Libye #asile #réfugiés #push-back #refoulement #frontière

  • At least 3,800 Migrants Rescued from Mediterranean Since Friday: IOM

    Italy - IOM teams in Italy reported Tuesday (17/2) that 933 migrants have arrived on the island of Lampedusa during the past 24 hours, bringing to at least 3,800 the total number of survivors rescued from the Mediterranean since Friday (13/2).


    https://www.iom.int/cms/en/sites/iom/home/news-and-views/press-briefing-notes/pbn-2015/pbn-listing/at-least-3800-migrants-rescued-f.html

    #migration #Méditerranée #mourir_en_mer #réfugiés #asile #Forteresse_Europe #secours #sauvetage

  • OSAR | Appel contre la levée de l’admission provisoire des Érythréen-ne-s
    https://asile.ch/2018/04/21/osar-erythree-appel-contre-levee-de-ladmission-provisoire-erythreennes-erythre

    Les œuvres d’entraide appellent la Conseillère fédérale Sommaruga à annuler le changement de pratique. Les organisations membres de l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés (OSAR) appellent la Conseillère fédérale Simonetta Sommaruga à se distancier du changement de pratique annoncé et du réexamen de l’admission provisoire des ressortissant-e-s érythréen-ne-s. Dans une lettre ouverte, ils relèvent combien l’arrêt […]

  • Berlin, capitale européenne de la culture arabe | Middle East Eye édition française
    https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/allemagne-berlin-culture-arabe-refugies-festivals-librairies-syrie-pa

    Version anglaise https://www.middleeasteye.net/discover/berlin-germany-europe-capital-arab-culture

    7.11.2021 par Par Matt Unicomb - La crise des réfugiés de 2015 a fait de la capitale allemande une plaque tournante pour les communautés arabes et un espace sûr d’expression culturelle

    Un vendredi après-midi à Berlin, vous trouverez peut-être Fadi Abdelnour en train de rouler une cigarette sous un arbre dans une arrière-cour du quartier de Schöneberg.

    Entre deux appels téléphoniques et deux gorgées de thé tiède, il fait signe aux jeunes Syriens et Égyptiens qui traversent la cour pour se rendre dans sa boutique, Khan Aljanub, une librairie arabophone qu’il a ouverte avec deux amis en février 2020.

    Khan Aljanub se situe dans une portion quelconque de la Potsdamer Straße, un axe majeur qui traverse Berlin-Ouest et relie l’historique Potsdamer Platz au Tiergarten, l’un des plus grands parcs d’Allemagne. Malakeh, l’un des restaurants syriens les plus connus de Berlin, se trouve à quelques mètres de là.

    Pour accéder à la librairie, les clients sonnent au niveau d’une grande porte en bois bleue avant de pouvoir entrer. Ils passent ensuite par l’entrée arrière du restaurant marocain voisin avant d’être accueillis dans la cour par Fadi Abdelnour ou son collègue Mohammed.

    Khan Aljanub renferme 3 500 livres issus des quatre coins du monde arabe, acheminés pour la plupart depuis Beyrouth ou Le Caire, qu’ils soient expédiés par des distributeurs ou remis en main propre par des amis après des voyages à l’étranger. Il y a des ouvrages de philosophie, de sociologie, d’histoire, des classiques et des fictions modernes et expérimentales – autrement dit, tout l’air du temps de la littérature arabe.

    Les best-sellers actuels sont Al-Mawt fi Haifa (Mort à Haïfa) de l’auteur palestinien Majd Kayyal, Die Erfindung der deutschen Grammatik (L’invention de la grammaire allemande) de Rasha Abbas et Tareekh Alehat Misr (Histoire des dieux d’Égypte) de Mohammad Rabie, le cofondateur égyptien de la librairie.
    « Des fêtes comme au Liban »

    Un coin accueille une petite section anglophone et germanophone avec une poignée de traductions d’ouvrages depuis l’arabe. Derrière le comptoir se trouvent une machine à café et un réfrigérateur rempli de bières que Fadi Abdelnour et Mohammad Rabie ouvrent le vendredi soir.

    Fadi Abdelnour explique que la boutique compte plusieurs centaines de clients et que ce chiffre ne cesse de croître. Environ 30 % sont des visiteurs réguliers qui ont entendu parler de la boutique par le bouche-à-oreille ou qui l’ont découverte sur ses pages exclusivement en arabe sur les réseaux sociaux.

    La plupart ne sont pas nés en Allemagne : il s’agit notamment d’Arabes qui se sont réinstallés à Berlin au cours de la dernière décennie, en particulier à partir de 2015.

    Ces arrivées relativement récentes sont à l’origine d’une multiplication tangible des événements arabophones dans tout Berlin. Ce coup de fouet se traduit également par des représentations théâtrales, des soirées poésie, des conférences culturelles et politiques, des fêtes gay, des drag shows, des raves et des festivals de cinéma.

    Cette explosion de l’activité a donné naissance à ce qui est sans doute la scène culturelle arabophone la plus dynamique d’Europe. Cependant, si cette scène est plus animée que jamais, elle n’est que l’aboutissement d’un mouvement vieux de plusieurs décennies, qui prend racine dans des restaurants locaux et des résidences étudiantes auparavant dans l’ombre.

    Les Allemands prennent note de cette tendance. En juillet, Renate Künast, ancienne ministre fédérale issue des Verts, s’est arrêtée dans la librairie Khan Aljanub pour afficher son soutien. Des journalistes locaux sont passés pour interviewer Fadi Abdelnour.

    « Lorsque je suis arrivé en 2002, il y avait beaucoup d’activité, mais il n’y avait pas de lieu de rencontre central », raconte à Middle East Eye Fadi Abdelnour, adossé à une chaise de jardin en bois.

    « Il y avait 300 visages et on en retrouvait une cinquantaine un peu partout : rendez-vous politiques, conférences, événements musicaux. Certains organisaient des fêtes comme au Liban, par exemple : des rencontres avec du dabkeh et des discours politiques. Puis il y avait des rassemblements plus intellectuels, comme des conférences. »
    Au grand jour

    Alors que ces événements étaient autrefois relégués dans des lieux excentriques que les participants trouvaient par l’intermédiaire de leurs amis et de leur famille, comme le bar Al Hamra à Prenzlauer Berg, ils se déroulent désormais au grand jour et bénéficient de financements officiels de plus en plus conséquents de la part d’institutions universitaires et culturelles allemandes.

    Le département du Sénat de Berlin pour la Culture et l’Europe et la fondation à but non lucratif Rosa Luxemburg parrainent des festivals de cinéma et des événements musicaux et littéraires arabophones, ainsi que des conférences sur des questions relatives au Moyen-Orient.

    Cette activité a été analysée dans des thèses, des conférences et des documentaires à Berlin et à l’étranger, notamment par le sociologue australien d’origine égyptienne Amro Ali, dont l’essai de 2019 intitulé On the need to shape the Arab exile body in Berlin a finalement donné un nom à un feu qui couvait depuis des années.

    « Les chiffres sont trop importants pour que rien ne se produise », explique Amro Ali par téléphone à MEE. « Les exilés arabes qui vivent ici bénéficient d’un soutien institutionnel plus important que, disons, à Londres ou à New York. Indépendamment de leur programme, de leurs intentions ou des questions de racisme, il est facile d’obtenir un financement. Il y a un gouvernement favorable aux arts et aux sciences sociales. »

    Ces mêmes points forts qui attirent depuis des décennies des artistes, musiciens, écrivains et intellectuels internationaux à Berlin – loyers accessibles, ouverture à la créativité – attirent également des dizaines de milliers de personnes en provenance du monde arabe.

    Il s’agit notamment de réfugiés initialement envoyés dans d’autres villes allemandes, mais qui, à force de détermination, parviennent à rallier la capitale.

    « Traditionnellement, La Mecque des Syriens était Paris », confiait la dramaturge syrienne Liwaa Yazji à Exberliner en début d’année. « Mais maintenant, j’ai l’impression que la jeune génération vient à Berlin. »

    Comme l’a écrit Amro Ali, de nombreux nouveaux arrivants en Allemagne apportent avec eux leur amour de la musique et de la littérature et finissent par créer leurs propres événements ou initiatives. Parmi ces initiatives, on retrouve l’Arabic Music Institute, une école de musique qui enseigne des instruments du Moyen-Orient comme le oud et la darbouka, ainsi que la théorie musicale arabe et le chant choral.

    En 2016, un trio d’activistes et de musiciens originaires de Syrie et de Jordanie a également fondé Baynatna, une bibliothèque et un centre culturel en langue arabe.

    Il y a aussi AL.Berlin, un bar-café dans le quartier branché de Kreuzberg. Son cofondateur, Muhammad Jabali, est un Palestinien de Haïfa. Il s’est installé à Berlin il y a trois ans, lorsque son épouse a été affectée à une université locale. À son arrivée dans la ville, il a fondé une initiative permettant à des musiciens arabes de se produire dans des concerts.
    Une population croissante à satisfaire

    En 2019, la première édition du festival de musique AL.Berlin a rassemblé la chanteuse égyptienne Maryam Saleh, le chanteur palestinien Tamer Abu Ghazaleh et le chanteur égyptien Maurice Louca sur la scène du YAAM, un club de plage situé en bord de rivière, plus connu pour son ambiance reggae et hip-hop. AL.Berlin a organisé neuf autres événements au cours de l’année, avec 28 performances qui ont attiré au total 1 800 personnes.

    Le collectif a ouvert le bar AL.Berlin en février 2020, quelques semaines avant les premières mesures de confinement liées au COVID-19, qui ont entraîné la fermeture de tous les espaces culturels en Allemagne (la plupart des gens du milieu se souviendront à jamais de ce triste 14 mars).

    Malgré les pertes financières, le collectif est parvenu à rester à flot et accueillera la deuxième édition du festival AL.Berlin depuis le 2 novembre.

    Aujourd’hui, alors que la scène culturelle de Berlin revient à la normale, AL.Berlin gère un café-bar qui devient parfois une sorte de club, comme lors de ses soirées de pop arabe organisées un vendredi soir par mois.

    Un samedi soir typique, les employés échangent des anecdotes sur la fête de la veille, qui s’est prolongée bien au-delà de minuit, tandis que la salle se remplit lentement de clients parlant un mélange d’allemand, d’anglais et d’arabe. Les clients, dont beaucoup ont à peine 20 ans, d’autres la quarantaine bien tassée, commandent des bières, des Aperol spritz et parfois de l’arak, un spiritueux levantin, tandis que la file d’attente au bar ne cesse de s’allonger.

    Au bar AL.Berlin, des jeunes Syriens côtoient des Tunisiens, des Égyptiens rencontrent des Palestiniens – un véritable Mischung, comme le disent les Allemands.

    Avec une capacité d’environ 70 personnes, AL.Berlin est vite rempli. L’ambiance musicale est profonde et groovy, un mélange de jazz et de broken beats, diffusé depuis une cabine de DJ en bois dans le coin de la salle par DJ Ioana, une cliente de longue date invitée à présenter son premier set ici à l’occasion de la visite de MEE.

    Le lendemain soir, un stand de restauration éphémère sur le thème de la Tunisie est proposé avec des briks – des chaussons farcis et frits – servis par un cuisinier, tandis qu’un DJ se produit dans la cour.

    Le dimanche, avant la pandémie, des cours d’arabe étaient même proposés aux enfants, principalement ceux des fondateurs et leurs amis. « L’un des seuls cours d’arabe laïcs pour enfants à Berlin », confie Muhammad Jabali en esquissant un sourire, recroquevillé sous un parapluie à l’extérieur du bar.

    Avec ses cheveux longs et sa moustache épaisse, il est facile de l’imaginer derrière les platines. Également auteur de livres pour enfants, il a organisé des fêtes pendant plusieurs années à Haïfa. Tout comme le libraire Fadi Abdelnour, il est convaincu que son bar n’est que le prolongement de fondations établies il y a des années et affirme que des villes comme Bruxelles et Amsterdam connaissent également un essor des événements arabophones.

    « Il y a tout simplement plus d’Arabes à Berlin aujourd’hui, donc c’est plus vaste et plus perceptible », indique-t-il. « C’est élitiste de dire que ce que nous faisons est nouveau et que ce qui se passait avant n’avait rien de culturel. »
    Au moins 40 000 Berlinois ont la nationalité syrienne

    Pourtant, pendant des années, ces événements ainsi que la langue arabe ont été cachés à la vue du public et se cantonnaient principalement au secteur de Sonnenallee, une rue célèbre pour son identité arabe.

    Mirvat Adwan, cofondatrice avec un compatriote syrien de Kalamon, la première école d’arabe privée de Berlin, a été témoin de ce changement. Berlinoise depuis 2007, elle a vu la population arabophone de la ville exploser, en particulier depuis 2015.

    « Par le passé, l’arabe était généralement réservé aux mosquées et aux communautés religieuses » , indique-t-elle. « Les autorités n’ont pas essayé de faire grand-chose pour la communauté arabe ici, c’est pourquoi les arabophones ont commencé à organiser des événements eux-mêmes. »

    Même si les autorités berlinoises ne publient pas de statistiques linguistiques détaillées, le nombre d’arabophones pourrait être supérieur à 150 000. Au moins 40 000 Berlinois ont la nationalité syrienne, ce qui les place en troisième position derrière les Turcs et les Polonais.

    Parmi eux figurent certains des plus d’un million de réfugiés principalement originaires de Syrie qui ont demandé l’asile en Allemagne rien qu’en 2015. Ce que l’on sait moins, c’est que 80 000 de ces personnes sont arrivées en Allemagne entre 2011 et 2014 et que beaucoup se sont réinstallées à Berlin. Au cours de ces années, le gouvernement allemand recherchait des personnes qu’il jugeait persécutées, notamment de nombreux écrivains, journalistes et artistes.

    Des activistes arabes de premier plan comme le Saoudien Ali Adubisi, la Syrienne Wafa Mustafa, le Syrien Anwar al-Bunni ainsi que d’innombrables Palestiniens et Égyptiens se sont installés à Berlin.

    « Je ne glorifierais pas Berlin comme un refuge », concède Marwa Fatafta par téléphone depuis Hambourg.

    Cette journaliste et activiste palestinienne s’est installée dans la ville portuaire allemande il y a quelques mois après avoir vécu sept ans à Berlin.

    Actuellement responsable des politiques pour la région MENA au sein de l’organisation à but non lucratif Access Now, qui s’intéresse aux droits numériques, elle est arrivée dans la capitale allemande en provenance de Ramallah pendant la guerre de Gaza de 2014.

    Elle est devenue depuis lors une conférencière et une commentatrice en ligne renommée. Toutefois, même à Berlin, une ville que l’on pourrait qualifier de capitale européenne de la culture arabe, il y a des limites.

    « Il est très difficile de trouver un espace sûr pour discuter publiquement des questions qui affectent notre présent et notre avenir », explique-t-elle. « Qu’il s’agisse d’Israël ou de la vie de migrants arabes dans un climat de racisme et d’islamophobie en Allemagne. Il y a souvent des perturbations, comme des pressions exercées sur les organisateurs pour qu’ils réduisent des financements ou annulent des interventions. »

    Il est également impossible d’ouvrir une librairie sans voir ses opinions politiques être remises en question, comme l’a découvert Fadi Abdelnour lorsqu’un journaliste l’a interrogé au sujet de la position reflétée par ses livres sur la question israélo-palestinienne.

    Ces limites ne s’appliquent pas seulement aux livres et aux conférences politiques sur le Moyen-Orient. Même des organisations artistiques bien intentionnées ont tendance à avoir une vision creuse des films du monde arabe à présenter, par exemple, puisque la priorité va souvent à ceux qui correspondent à une vision eurocentrique de la région, en particulier sur des sujets comme la guerre et l’oppression des femmes.

    Pendant plusieurs années, Fadi Abdelnour a participé à l’organisation d’ALFILM, un festival du cinéma arabe qui se tient chaque année depuis 2009. ALFILM a tenu sa 12e édition en ligne en avril et organisé plusieurs projections estivales du film palestinien 200 mètres et du long-métrage tunisien L’Homme qui a vendu sa peau dans des cinémas en plein air.

    Fadi Abdelnour, qui s’est retiré de l’organisation mais continue de concevoir les flyers du festival, a lancé ALFILM avec des amis afin d’arracher le discours aux conservateurs et organisations eurocentriques.

    « À l’époque, de nombreux contenus étaient très orientalistes ou concentrés sur le réalisme social », explique-t-il. « Ils ne voulaient pas voir, par exemple, une histoire d’amour égyptienne, car pour eux, ce n’est pas authentique. L’absence de cette diversité est ce qui nous a poussés à lancer notre propre festival. »
    « Nous sommes ici chez nous »

    Là où ALFILM est tourné vers l’extérieur et projette des films en langue arabe sous-titrés en anglais ou en allemand, la librairie Khan Aljanub ne suit pas ce schéma. Toute la communication en ligne est en arabe et les visiteurs voient très peu de livres en allemand ou en anglais une fois à l’intérieur. Les non-arabophones ne trouveront pas grand-chose dans la librairie, ce qui témoigne de l’ampleur de la clientèle potentielle de la boutique.

    Jusqu’à présent, il s’avère difficile d’attirer l’ancienne communauté arabe de Berlin, principalement libanaise et palestinienne, qui fait partie du tissu social de la ville depuis des décennies.

    Selon Fadi Abdelnour, cela s’explique par plusieurs raisons, notamment le fait que ces arabophones et leurs enfants parlent probablement très bien l’allemand et ne recherchent généralement pas de livres en arabe. Et s’ils s’intéressent à la littérature arabe, il n’est probablement pas question de la littérature contemporaine vendue dans sa boutique.

    « La plupart des livres n’intéressent pas les personnes qui vivent ici depuis des décennies », explique-t-il. « Ils demandent des livres qui ne sont plus édités depuis 50 ans. »

    Cette période, dans une ville pleine de nouveaux arrivants apportant avec eux les questions, la musique et le discours qui déferlent sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, ne durera pas éternellement. Dans cinq, dix ou vingt ans, les enfants de ces activistes, écrivains, musiciens et universitaires installés à Berlin parleront couramment l’allemand et seront peut-être plus intéressés par le hip-hop ou la techno que par les nouveautés en matière de musique dansante égyptienne.

    Le sociologue Amro Ali y voit une raison de plus pour s’enraciner durablement. « Les activités du moment ont tendance à être très éphémères », explique-t-il à MEE. « J’aime les expositions d’art et les conférences, mais elles ne font que passer. Nous avons besoin d’espaces physiques, de points d’appui. Et si vous voulez faire partie de ce mouvement, il faut venir à Berlin. »

    Dans les années à venir, à mesure que la scène culturelle arabophone se développera, son influence gagnera encore davantage la vie courante allemande, que ce soit par la reconnaissance progressive des films et de la musique arabes ou à travers les questions politiques plus profondes abordées lors des conférences et tables rondes de plus en plus nombreuses organisées chaque année. La librairie Khan Aljanub publiera bientôt un livre trop politique pour sortir dans le pays d’origine de son auteur, l’Égypte.

    De nombreux élèves de l’école d’arabe Kalamon sont des Allemands sans aucun lien avec le monde arabe. Et comme la clientèle de Khan Aljanub, leur nombre ne cesse de croître.

    La professeure d’arabe Mirvat Adwan constate que l’État reconnaît de plus en plus sa culture, comme en témoigne le nombre croissant d’écoles élémentaires proposant des cours d’arabe aux jeunes élèves, qui sont désormais au nombre de douze dans toute la ville.

    « Si les enfants l’apprennent pendant dix ans, leur arabe devrait être assez bon », estime-t-elle. « Ce mouvement va se poursuivre. Il ne s’arrêtera pas. »

    Marwa Fatafta, l’activiste palestinienne des droits numériques, se rend encore souvent à Berlin et, malgré les limites, apprécie la façon dont la communauté arabe et la scène culturelle de la ville se sont développées. « Vous ne voyez pas cela ailleurs en Allemagne », affirme-t-elle. « C’est réel et c’est organisé par des gens de la région, pas par de grandes institutions. »

    De la musique électronique aux arts visuels, Berlin est à la pointe de la culture moderne depuis des décennies. Les musiciens, gérants de clubs, lecteurs, écrivains et activistes du monde arabe qui s’installent ici font en sorte que cette tendance s’étende à leur propre coin de la ville.

    Au fil du temps, d’autres librairies, d’autres écoles de musique et de langue ouvriront leurs portes et étaieront une scène qui existe sous une forme ou une autre depuis l’arrivée de la première vague de Palestiniens à Berlin dans les années 1970.

    « Je n’ai pas le luxe de pouvoir prendre mon passeport et partir aux États-Unis ou au Royaume-Uni », explique Marwa Fatafta. « Si vous êtes ici, vous devez faire en sorte que ça marche. Nous sommes ici chez nous. Cela peut être pénible, mais nous pouvons peut-être faire évoluer positivement les choses. »

    #Berlin #Syrie #culture

  • Ucraina, dove l’obbedienza non è una virtù. I tanti richiedenti asilo fuggiti alla leva obbligatoria per non essere costretti a uccidere

    Ucraina, regione del #Donbass, oggi: il conflitto tra governo di Kiev ed indipendentisti filo russi ha provocato la morte di 9600 persone in tre anni. Situazione di vero disastro umanitario. Si combatte in mezzo ai villaggi, tra la popolazione civile inerme. Si utilizzano da ambo le parti belligeranti munizioni a grappolo (razzi cluster) che mietono vittime tra i civili, anche bambini. Sono stati bombardati villaggi (Uglegorsk e Nikishino) senza consentire un corridoio umanitario. A #Donetsk gli abitanti sono stati trasformati in scudi umani.


    https://www.cartadiroma.org/news/quinto-non-uccidere
    #désertion #asile #migrations #réfugiés #Ukraine #armée

  • Approdi. Musei delle migrazioni in Europa

    “Si possono raccontare le migrazioni senza valigie? Si può prescindere da quella che diventa, a volte, suo malgrado, un’estetica del dramma? Più che di risposte gli scritti qui raccolti danno conto, acutamente, dell’interrogativo. È un campo aperto a ogni riflessione.”

    Così, Claudio Rosati nel penetrante testo che introduce questo volume. E aggiunge: “I casi rappresentati disegnano un museo composito che si ritrova però nella condivisione dell’assunto della migrazione come ‘leva fondamentale dell’umanità fin dalle sue origini’. L’uomo, sembrano dire i musei, è un essere confinario che non ha confini. Nella prassi, questo è un museo che risente di sensibilità e climi politici diversi, ma anche di tradizioni museografiche diverse. Volendo tracciare un idealtipo, in un assemblaggio di qualità – ma la scelta è soggettiva – è un museo che evita la deriva tecnologica, che non si affida solo all’immersione e all’emozione; è inquieto, precario nell’ordinamento e agile, fa ricerca, dà conto della complessità delle biografie, con il pubblico al centro della sua azione. È gratuito. Ma non è una marcia trionfale. L’autrice ci segnala puntualmente inciampi, ambiguità e le inevitabili tossine del post-colonialismo”.

    Né può essere altrimenti in una realtà tanto composita quale si trova rappresentata nei principali musei europei delle migrazioni, qui visitati e raccontati in una doppia prospettiva: dell’autrice e degli stessi responsabili, che sapientemente guidano il lettore sul campo, in Belgio, Spagna, Danimarca, Francia, Germania, Italia, Polonia. Altrettanto ricche e variegate sono le “letture” teoriche offerte alla riflessione, a cui si aggiunge un ben diversificato coro di “voci” che prendono la parola: museologi, scrittori, artisti, geografi, antropologi.

    Ne risulta un ampio panorama ben delineato dell’attuale pratica e teoria museologica, cui fanno da contrappunto gli sguardi molto particolari di alcuni osservatori eccellenti. A completare la ricerca fanno seguito apparati fondamentali per chi intenda approfondire il tema: una ricca scelta di immagini, l’elenco dei musei delle migrazioni nel mondo e una vasta bibliografia tematica.

    Annota sottilmente il prefatore: “Si avverte che il libro nasce da un’urgenza, ma non dalla fretta. È un libro profondo. Sollecita alla riflessività tutti coloro che credono che il museo possa ancora avere un senso ‘al servizio della società e del suo sviluppo’”.


    https://clueb.it/libreria/lexis/lexis-museopoli/approdi-musei-delle-migrazioni-in-europa

    #livre #musée #mémoire #asile #migrations #réfugiés

  • Vidéo de la conférence de Richard Falk à la Fête de l’Huma, le dimanche 17 septembre 2017 : « Le démantèlement de l’apartheid israélien est le chemin vers la paix » (1h40)
    https://www.youtube.com/watch?v=ao6lVeM12Bw

    Résumé : Les preuves confirment la conclusion selon laquelle, en vertu du droit international, Israël est coupable d’apartheid en raison des pratiques et des politiques qu’il poursuit en ce qui concerne le peuple palestinien. Le seul chemin vers la paix pour les deux peuples est qu’Israël démantèle ses structures d’apartheid. Pour une paix durable, il ne suffit pas de mettre fin à l’occupation, il est nécessaire de mettre fin à l’apartheid, non seulement en ce qui concerne la Cisjordanie et Gaza, mais aussi les Palestiniens réfugiés et ceux qui vivent en tant que minorité en Israël et à Jérusalem.

    Richard Falk est professeur émérite de droit international à l’Université de Princeton, et actuellement directeur du projet “Global Climate Change, Human Security, and Democracy,” à l’Université de Califonie (Santa Barbara). Il a écrit un grand nombre d’ouvrages sur le droit international et a été entre 2008 et 2013 rapporteur spécial des Nations unies sur la « situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967 ». Il a également d’autres activités humanitaires, comme la présidence de la Nuclear Age Peace Foundation.

    #Richard_Falk #Palestine #Apartheid

  • De #Calais à #Grande-Synthe, deux visions opposées de la mise à l’abri des #migrants
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140316/de-calais-grande-synthe-deux-visions-opposees-de-la-mise-l-abri-des-migran

    Une famille kurde d’Irak découvre le 8 mars 2016 son logement dans le camp conçu par MSF. © Reuters Malgré les tentatives de sabordage de la préfecture, le #camp_de_réfugiés construit à Grande-Synthe par Médecins sans frontières a ouvert ses portes. Il repose sur une conception diamétralement différente de celle des containers installés par l’État à Calais pour vider la « jungle ». Alors que le garde des Sceaux se rend dans le Calaisis ce lundi, le maire de Grande-Synthe a prévu de dresser un premier bilan de son initiative.

    #France ##OpenEurope #asile #réfugiés