Violences d’Etat
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Violences d’Etat
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#désarmons-les. Collectif contre les violences d’Etat
Nous pensons que le combat contre l’institution policière et ses représentations est fondamentale.
Elle est fondamentale, parce que les #forces_de_l’ordre sont le bras armé de l’État et qu’à ce titre elles constituent une milice apolitique, chargée contre rémunération d’imposer par la force la #domination de l’Administration (du Pouvoir) sur le peuple, et cela quelle que soit l’idéologie politique du Pouvoir en place.
La Police (et dans cette notion on inclue les forces militaires de la Gendarmerie et de l’Armée) est et a toujours été l’instrument de la #coercition exercée par les élites sur le peuple, afin de le gérer et de le maintenir dans un état de #soumission permanente. Ceci dans l’idée que le choix des élites ne peut souffrir la contestation du peuple : toute l’hypocrisie de la #démocratie_représentative est de faire croire que les choix des #élites SONT les choix du #peuple, par le truchement du #vote, qui est censé valider le pouvoir et les décisions prises par ces élites.
Bien qu’elle lutte également contre le crime, la Police est essentiellement là pour gérer les conséquences de la #misère_sociale (#délinquance) et empêcher le peuple de s’insurger (possibilité pourtant formulée hypocritement dans les premières ébauches du droit républicain, notamment dans l’article 35 de la Constitution de 1793, avant d’être abolie quelques mois plus tard). A ce titre, elle n’est en rien différente des forces armées d’ancien régime, qui protégeaient le pouvoir royal de la #sédition.
Aujourd’hui et depuis la naissance du #capitalisme_d’Etat, la Police constitue plus que jamais le rempart entre les aspirations du peuple et les intérêts de la #bourgeoisie. Avec la #décolonisation et les crises cycliques du capitalisme, le mythe d’une Police en faveur de la #paix_sociale ne tient plus : la Police montre son vrai visage, celui d’une #force brute au service du Pouvoir de celles et ceux qui ont l’argent.
Les violences à l’encontre du peuple sont quotidiennes, et les prérogatives de la Police en terme de #surveillance et de #contrôle_des_populations sont toujours plus étendues. Chaque loi pour la sécurité engendre de nouvelles entraves aux #libertés_individuelles et à la #Liberté au sens large. Les forces de police se comportent en forces d’occupation et cette domination policière s’impose au peuple par la crainte qu’elle lui inspire.
Avec l’émergence des armes dites « non létales », et notamment le #gaz_lacrymogène, les #flashballs et autres #lanceurs_de_balles de défense, la #Démocratie a renoué depuis un demi siècle avec les pratiques des forces armées d’ancien régime, en tirant sur la foule. Le seul et unique objectif étant de terroriser, d’en blesser quelques uns pour faire peur à touTEs les autres.
Plus récemment, les méthodes proactives, la #prévention_des-risques, l’utilisation des technologies de surveillance, le #renseignement et les #sanctions_administratives appliquées sans l’intervention d’un juge (#assignations_à_résidences, #perquisitions, #placements_en_rétention…), sont autant de déclinaisons d’une vision contre-insurrectionnelle du maintien de l’ordre héritée des #guerres_coloniales. L’État mène contre son peuple une #guerre_de_basse_intensité qui, avec les enjeux politiques contemporains et la mondialisation de l’information, peine de plus en plus à rester discrète. L’utilisation récente de l’#État_d’urgence, ultime instrument hérité du temps des colonies donne à voir une version radicalisée de la guerre de basse intensité que l’Etat mène habituellement contre ses ennemiEs intérieurEs.
L’#État_démocratique, comme avant lui la monarchie, tente par tous les moyens de maintenir son pouvoir, tantôt par la violence, tantôt par la ruse, sa Police ayant entre les mains une panoplie extrêmement étendue d’instruments. L’ensemble de ces moyens, mais également l’assurance décomplexée et les arguments « démocratiques » qui accompagnent leur utilisation, constitue l’armement d’une nouvelle forme de #totalitarisme.
Si on veut la paix, on se doit de combattre cet armement, selon le vieil adage « Si tu veux la paix, prépare la guerre ».
Mais le combat, puisque nous ne sommes pas dans la #lutte armée, doit d’abord prendre la forme d’une déconstruction morale de la Police. Celle-ci doit cesser d’être sanctifiée comme une force garante de notre sécurité, de nos libertés et de la paix sociale. Elle doit cesser d’être considérée, appréciée, applaudie, pardonnée pour ses violences, blanchie de ses crimes et protégée par le mensonge et les silences quand elle accomplit sous serment les basses œuvres du Pouvoir politique.
Elle doit être désarmée, au sens propre comme au sens figuré.
Nous sommes une poignée à avoir voulu donner un nom à notre combat. Nous avons commencé par réaliser une brochure d’information sur les armements du maintien de l’ordre, afin que chacunE sache ce qui pourrait un jour la/le blesser et puisse trouver les moyens de se prémunir de cette violence légale. Puis, de fil en aiguille, et après avoir rencontré ici ou là des personnes et collectifs luttant contre les #violences_policières et sécuritaires, nous avons voulu rendre cette lutte plus visible, contribuer à unir les volontés, et finalement constituer un collectif.
Le collectif s’appelle « Désarmons-les ! »
#police #maintien_de_l'ordre #colonialisme #résistance #collectif
ping @davduf @mathieup @marty @albertocampiphoto
Gilets jaunes
Fin décembre, avec les gilets jaunes du rond-point de la Paix de Cannet-des-Maures dans le Var.
Un intrus est présent .... le drapeau français !
1312
C’est ce que je me suis dites aussi, @maquizarde, lorsque je passais la semaine passée dans les alentours d’Albertville où un blocage avait été organisé par les Gilets Jaunes... Là aussi, il y avait pas mal de drapeaux français... sic
#nationalisme #drapeau #drapeau_français
Les symboles n’ont-ils pas le sens qu’on leur attribue ?
Par exemple ici, le drapeau bleu-blanc-rouge pour commémorer la révolution du 28 juillet 1830 (les Trois Glorieuses) :
https://dl.dropbox.com/s/cotrlz0hie8umrg/Eug%C3%A8ne_Delacroix_-_Le_28_Juillet._La_Libert%C3%A9_guidant_le_peuple
Eugène Delacroix - Le 28 Juillet. La Liberté guidant le peuple.
@nepthys , effectivement cela reste subjectif sur la nature du symbole et portant une signification que l’on veut donner et avoir. Le drapeau tricolore, plus qu’un symbole, est dans ce mouvement récupéré par des groupes identitaires et d’extrêmes droites. Comme tu le dis @cdb_77 il faut vraiment faire attention lors des rassemblements et savoir filtrer les différents acteurs de la mobilisation. Etonnant de ne pas voir plus de drapeau noir ou pirate ... !
Des drapeaux, des drapeaux, des drapeaux tricolores...
Des #GiletsJaunes vus du ciel aux abords de la gare de Clermont-Ferrand... à vous de compter
▻https://twitter.com/FabriceMina/status/1081560754229256194?s=19
#paix, #guerres : les vies qui comptent et celles qui ne comptent pas
▻https://www.thenation.com/article/cold-war-killing-fields-paul-chamberlin
The Yale historian John Lewis Gaddis, writing in the late 1980s, confirmed Orwell’s prediction: The Cold War had been a time of great perceived danger, yet it had also been a time of impressive international stability. For all the bluster, there had been no World War III. Weapons of stupefying destructive power had been built but never used. Perhaps, Gaddis suggested, we should understand the period not as the Cold War but as the Long Peace.
[...]
Paul Chamberlin’s eye-opening The Cold War’s Killing Fields offers us a precise, painful account of the Cold War as narrated from the Changchuns of the world rather than the Berlins. His focus is not on the capitals where grand strategies were spun, as in Gaddis’s telling, but on the blood-soaked locales where those strategies took their greatest toll. By Chamberlin’s calculations, more than 20 million people died in conflicts related to the Cold War. Of course, not every one of those conflicts had its origins in the superpower rivalry. But even when Washington and Moscow had little to do with starting a war, they nearly always had a hand in finishing it—by sending troops, advisers, weapons, or cash.
Comment l’aide suisse au développement relève le défi de la migration
Créer les conditions permettant aux gens de vivre en paix dans leur propre pays et de réaliser leurs rêves : c’est le but du Pacte migratoire de l’ONU. La Suisse a gelé son adhésion à cet accord. Elle soutient pourtant des projets qui poursuivent ces objectifs.
En début de semaine, la communauté internationale a officiellement adopté le Pacte mondial sur les migrations à Marrakech, sous les auspices des Nations unies (ONU). Mais la Suisse a suspendu sa participation, car le Parlement exige d’être préalablement consulté. La Confédération soutient pourtant déjà des projets qui font le lien entre migration, développement et protection des droits humains. Voici quelques exemples :
#Bosnie-Herzégovine : « i-plateforme »
Depuis la guerre en ex-Yougoslavie, la Bosnie-Herzégovine est une nation fragmentée d’un point de vue ethnique et religieux, avec une structure politique variable. En Suisse, bien que très hétérogène, la diaspora défend sa patrie. Ses relations avec le pays d’origine sont principalement basées sur des liens personnels. De ce fait, une communication et une coopération systématiques entre les autorités locales et nationales sont en cours d’élaboration.
Dans les années 1960 et 1980, les flux concernaient essentiellement des saisonniers non qualifiés venus en Suisse pour travailler. En 1991, la Confédération a mis fin à ce type de migrations de main-d’œuvre. En 1993, en raison de la nouvelle guerre des Balkans, le nombre de demandes d’asile a culminé à 7000 personnes, aboutissant à la décision du Conseil fédéral d’accueillir collectivement et temporairement des réfugiés de guerre. Une décision qui sera abrogée en 1995. Pourtant, même après la fin du conflit, la réconciliation nationale en Bosnie-Herzégovine est restée problématique et a rendu difficile le retour et la réinstallation des réfugiés. Depuis, les principaux motifs d’immigration en Suisse ont été motivés par le regroupement familial et la nécessité d’accueillir des cas difficiles.
On estime à 60’000 environ le nombre de personnes originaires de Bosnie-Herzégovine vivant en Suisse. La majorité de ces personnes sont titulaires d’un permis de séjour B ou C. De 1998 à 2006, le taux de naturalisation des citoyens bosniens a augmenté, mais il a diminué depuis 2006.
La « i-plateforme », créée en partenariat avec la DDC, permet à la diaspora en Suisse de contribuer au développement économique, social, culturel et démocratique de la Bosnie-Herzégovine. Indépendant sur le plan ethnique et confessionnel, cet outil remplit une double fonction de passerelle : tant au sein de la diaspora en Suisse que dans la société fragmentée de Bosnie-Herzégovine.
#Sri_Lanka : « Pour une migration sans risque de la main-d’œuvre » (#Safe_Labour_Migration_Programme)
Depuis la fin de la guerre civile, la situation au Sri Lanka reste instable, aggravée par la crise politique actuelle. La Suisse soutient le processus de réforme et de réconciliation. Entre 2005 et 2016, elle a également fourni une aide humanitaire à la reconstruction du pays après la guerre et après le tsunami de 2004.
Chaque année, plusieurs centaines de milliers de personnes fuient la pauvreté au Sri Lanka. Avec le salaire qu’ils obtiennent à l’étranger, ces émigrants améliorent la santé et l’éducation de leurs familles restées au pays. Entre 2009 et 2018, les travailleurs expatriés sri-lankais ont transféré en moyenne plus de 500 millions de dollars US dans leur pays d’origine. Ils sont souvent exploités en raison d’une carrence d’informations et d’une méconnaissance de leurs droits. Les femmes sont particulièrement exposées, elles sont souvent victimes de violences sexuelles ou de traite des êtres humains.
Environ 3 millions de citoyens sri-lankais vivent à l’étranger, dont environ 50’000 en Suisse. La plupart d’entre eux ont fui à la suite de la guerre civile de 1983-2009 ou à cause de la répression politique et des persécutions. En 2017, 840 demandes d’asile ont été déposées en Suisse par des ressortissants sri-lankais (environ 38% de moins que l’année précédente).
Dans le cadre du Safe Labour Programme de l’Organisation internationale du Travail (OIT), un projet soutenu par la DDC, les travailleurs émigrés sont conseillés et informés sur leurs droits, en vue de les protéger contre l’exploitation. Le projet promeut ainsi une migration sans risque de la main-d’œuvre, maximise les aspects positifs et minimise les conséquences négatives.
Tunisie : « Programme intégré sur le recrutement équitable » et « Communauté Tunisienne Résidente en Suisse »
Fin de l’infobox
Depuis le Printemps arabe, les défis sociaux, politiques et économiques à relever en Afrique du Nord, y compris en Tunisie, sont toujours nombreux. Notamment parce que la Tunisie doit faire face à un double mouvement : l’émigration de ses citoyens et l’immigration ou le transit de réfugiés en provenance d’autres pays.
Les perspectives du marché du travail en Tunisie et dans la région sont faibles. Même les personnes qualifiées ont peu de chances de trouver un emploi. Le taux de chômage atteint 29% chez les jeunes (2017). À cela s’ajoutent les conflits, notamment en Libye et dans la Corne de l’Afrique, qui provoquent instabilité et flux migratoires.
Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), entre 2011 et 2017, quelque 94’000 personnes ont quitté la Tunisie, dont 84% pour l’Europe. En 2018, 5000 Tunisiens ont atteint les côtes italiennes et, fin octobre, 262 demandes d’asile de citoyens de ce pays avaient été déposées en première instance en Suisse.
Deux initiatives visent à accroître les chances des jeunes Tunisiens sur le marché du travail et à améliorer leurs conditions de travail en Tunisie. Le projet de la DDC « Communauté tunisienne résidant en Suisse », mis en œuvre avec l’ambassade de Suisse à Tunis, utilise les capacités et le savoir-faire de la diaspora tunisienne en Suisse pour le développement social et économique dans le pays d’origine. Les projets contribuent, par exemple, à mettre en adéquation les compétences des jeunes Tunisiens avec celles recherchées sur le marché du travail local. Le « Programme intégré sur le recrutement équitable »vise également à prévenir l’exploitation des travailleurs migrants et à améliorer les processus de recrutement. Avec le soutien de la DDC, ce projet de l’OIT est appliqué dans trois régions du monde particulièrement touchées par les migrations de main-d’œuvre.
La #Corne_de_l’Afrique : Autorité intergouvernementale pour le développement
La Corne de l’Afrique abrite 7 millions de personnes ayant dû fuir leurs pays, soit la plus forte concentration de déplacés au monde. Les pays de cette région figurent parmi les moins développés du globe, 13 millions de personnes y souffrent de pénuries alimentaires. A cela s’ajoutent les conflits violents, les attaques de groupes islamistes, tel Al-Shabaab, ainsi que les sécheresses cycliques qui déstabilisent la région.
Dans la Corne de l’Afrique, il tombe moins de 600mm de pluie par an sur environ 70% du territoire. Dans le même temps, cette région a connu des inondations dévastatrices en 2018. Raisons pour lesquelles les terres agricoles sont rares et déclenchent des conflits tout comme une pauvreté persistante. Les attentats terroristes et le taux de chômage élevé, en particulier chez les jeunes (environ 60%), expliquent pourquoi la population cherche du travail et des revenus à l’étranger.
Près de 80% des migrants et réfugiés de la Corne de l’Afrique restent sur le continent africain. Les Somaliens et les Erythréens figurent cependant parmi les 10 premiers demandeurs d’asile en Suisse. En 2017, 3375 demandes d’asile provenaient d’Érythréens (soient 34,8 % de moins que l’année précédente) et 843 de Somaliens (moins 46,7 %).
Les huit États membres de l’Autorité intergouvernementale pour le développement, créée en 1996 et soutenue par la #DDC, le #SEM et la #Division_Sécurité_humaine sont l’Éthiopie, Djibouti, l’Érythrée, le Kenya, l’Ouganda, la Somalie, le Sud-Soudan et le Soudan. Notons toutefois que l’aide à l’Érythrée a été suspendue depuis 2007. Dans l’objectif d’une migration ordonnée et de la protection des migrants, la coopération régionale est encouragée et les structures nationales renforcées. Cette coopération vise également à stabiliser l’ensemble de la région et à endiguer les causes des migrations. Concernant l’Erythrée, une réintégration de ce pays est à l’étude.
►https://www.swissinfo.ch/fre/pacte-sur-les-migrations_comment-l-aide-suisse-au-d%C3%A9veloppement-rel%C3%A8ve-le-d%C3%A9fi-de-la-migration/44616782
#Suisse #aide_au_développement #asile #migrations #réfugiés #paix #développement #global_compact #Erythrée
« Affirmer que l’Europe c’est la paix est une fadaise doublée d’une mystification » Olivier Delorme
- 27 Novembre 2018 - Le Comptoir
▻https://comptoir.org/2018/11/27/olivier-delorme-affirmer-que-leurope-cest-la-paix-est-une-fadaise-doublee-
Le Comptoir : Vous vous moquez du lieu commun européiste disant que l’Europe c’est la paix… La formation de l’Union européenne n’a-t-elle pas aidé à pacifier une Europe qui a connu deux guerres mondiales et bien d’autres encore ?
Olivier Delorme : Nullement. En réalité, la guerre est impossible en Europe dès lors que les États-Unis d’Amérique en 1945, puis l’Union soviétique en août 1949, ont acquis l’arme atomique. En effet, au mois d’avril de cette même année 1949, dix États européens de l’Ouest se sont liés au Canada et aux États-Unis par le pacte d’assistance mutuelle qu’on appelle l’Alliance atlantique, tandis que des troupes soviétiques stationnent dans la plupart des États d’Europe de l’Est qui formeront le Pacte de Varsovie en 1955. Dès lors, les deux Grands peuvent, en Europe, se jauger, se gêner, mais pas provoquer une remise en cause de l’équilibre qui dégénérerait en conflit nucléaire, puisque chacun considère son “glacis européen” comme faisant partie de ses intérêts vitaux. C’est l’équilibre de la terreur, et rien d’autre, qui assure la paix en Europe après 1945.Quant à la possibilité d’une guerre franco-allemande dans ce contexte géopolitique, elle relève simplement du burlesque. Les États-Unis exerçant sur l’Europe de l’Ouest une hégémonie sans partage jusqu’en 1958, il est en effet extravagant d’imaginer que des États qui dépendent entièrement d’eux pour leur sécurité et beaucoup pour leur approvisionnement et leur reconstruction (plan Marshall), qui abritent en outre sur leur territoire des bases américaines, puissent entrer en guerre les uns contre les autres. Enfin, lorsque la France quitte l’organisation militaire intégrée de l’Alliance atlantique (1966), c’est que sa force de dissuasion nucléaire est devenue opérationnelle : aucune agression directe contre elle de la part d’une puissance non nucléaire n’est donc plus envisageable. Dans ces conditions, affirmer que “l’Europe c’est la paix” est une fadaise doublée d’une mystification.
La réalité, c’est que ce qu’on appelle la “construction européenne” et c’est une construction américaine de guerre froide : il ne s’est jamais agi que d’organiser économiquement la partie de l’Europe sous hégémonie américaine. On sait aujourd’hui que les services spéciaux américains ont abondamment financé les mouvements paneuropéens, et que la plupart des “Pères de l’Europe” ont été ce que les archives de la CIA désignent comme des hired hands ou mains louées, ce que je propose, dans ces 30 bonnes raisons pour sortir de l’Europe, de traduire par mercenaires ou domestiques appointés. D’ailleurs, nombre de ces Pères ont aussi eu une carrière à l’OTAN et/ou une retraite dorée dans des multinationales américaines.
Quant à la pacification des relations entre les deux blocs de la guerre froide, elle n’a elle non plus strictement rien eu à voir avec la “construction européenne”. Elle s’est faite d’abord à l’initiative du général de Gaulle, qui parlait volontiers d’Europe de l’Atlantique à l’Oural, c’est-à-dire sans aucun rapport avec l’Europe américaine de Monnet et de ses compères, et pour partie en réaction à l’échec du seul plan européen qui n’a pas été inspiré ou patronné par les Américains (Plan Fouchet, 1961-1962) et que, pour cette raison, les partenaires d’alors de la Communauté économique européenne (CEE) ont fait capoter. De même, l’autre politique de détente européenne a été initiée par un autre État-nation du continent, et de nouveau hors du cadre de la CEE. C’est l’Ostpolitik de l’Allemand Willy Brandt, qui répond d’abord à des impératifs nationaux allemands. Les États-nations ont donc joué, dans la pacification de l’Europe, un rôle bien plus actif que la “construction européenne”.
Ajoutons encore que, à Chypre, l’Union européenne (UE) n’a fait qu’entériner l’occupation et la colonisation illégale (depuis 1974) de 37 % d’un État qui en est devenu membre en 2004 (la République de Chypre) par un État candidat à l’Union (la Turquie) : situation parfaitement ubuesque ! Et l’UE n’a jamais sérieusement tenté quoi que ce soit, ni exercé la moindre pression significative sur la Turquie, afin de dégager une solution politique à ce conflit. Elle n’a pas davantage manifesté la moindre solidarité aux Chypriotes qui, depuis plusieurs mois, doivent faire face à des intimidations de la marine de guerre turque destinées à empêcher la mise en valeur de gisements gaziers situés dans la zone économique exclusive de la République de Chypre.
De même l’UE n’a-t-elle jamais rien tenté de sérieux pour obtenir de la Turquie – qu’elle finance pourtant largement au titre de la pré-adhésion et, plus récemment, à celui du chantage aux migrants – qu’elle mette fin à ses innombrables violations des espaces maritime et aérien grecs, c’est-à-dire à la violation des frontières de l’Union ! Et lorsque, en 1996, la Turquie occupe les îlots grecs d’Imia (de nouveau menacés le printemps dernier), conduisant les deux pays au bord du conflit (trois morts dans le crash d’un hélicoptère grec), la Commission et le Conseil se taisent. Seul le Parlement vote une résolution, sans la moindre conséquence pratique, réaffirmant les droits souverains de la Grèce et invitant le Conseil à « prendre les mesures qui s’imposent pour améliorer les relations entre la Grèce et la Turquie ». Ce qu’il ne fera pas. C’est finalement une médiation américaine qui rétablira le statu quo.Or, la permanence de la menace turque, qui a connu un regain ces derniers temps sans plus de réaction de l’UE, contraint la Grèce à soutenir un effort militaire disproportionné : elle est le pays de l’OTAN qui consacre, après les États-Unis, la part la plus importante de son PIB aux dépenses militaires. Et cet effort a largement contribué à la “construction” de la fameuse dette grecque, tout en enrichissant les industries de défense allemande et française, dont la Grèce figure régulièrement parmi les clients les plus importants.
Enfin, ce qu’on appelait alors les “Communautés européennes” a joué un rôle singulièrement toxique dans le déclenchement des guerres de sécession yougoslaves, et fait la démonstration que la prétendue solidarité européenne ne pèse rien dès que des intérêts nationaux puissants sont en jeu. En effet, si le 16 décembre 1991 le Conseil européen fixait à l’unanimité les critères de reconnaissance des indépendances slovène et croate et chargeait une commission d’arbitrage de les apprécier, l’Allemagne puis l’Autriche, soucieuses de se reconstituer un espace d’influence plus ou moins exclusive sur d’anciennes terres austro-hongroises devenues yougoslaves en 1918, violaient la décision du Conseil dès le 23 décembre, mettant ainsi le feu aux poudres. De même, les décisions européennes, comme je l’explique dans le troisième tome de La Grèce et les Balkans (Gallimard, 2013) contribuèrent-elles largement au déclenchement des hostilités intercommunautaires en Bosnie-Herzégovine. Donc non seulement la “construction européenne” n’a pas créé les conditions de la paix en Europe, mais elle s’est montrée incapable de contribuer à la maintenir.
On parle beaucoup de “faire l’Europe”, et les euro-libéraux mettent en avant qu’il s’agit de la seule façon de s’opposer aux grandes nations comme les USA, la Chine ou la Russie. Mais n’est-ce pas contradictoire avec l’implication grandissante de l’OTAN au sein de l’UE ? Quels sont d’ailleurs ces liens avec cette organisation issue de la Guerre froide ?
OTAN et UE ont une même origine – la Guerre froide – et un même but : l’intégration entre les deux rives de l’Atlantique. Comme l’ont de nouveau montré la rage de la Commission européenne à négocier le TAFTA dans la plus totale opacité, de manière à cacher la réalité à des opinions européennes largement hostiles à cet accord, et sa volonté de contourner les parlements nationaux dans la ratification du CETA.
https://comptoirdotorg.files.wordpress.com/2018/11/the-apotheosis-of-athanasios-diakos-1933large.jpg Si l’on examine la chronologie, la création en 1952 de la première Communauté européenne, celle du charbon et de l’acier (CECA), conçue par Monnet, agent d’influence américain – stipendié ou non peu importe – est suivie de peu par la substitution1, dans les importations des pays de cette CECA, du charbon américain en surproduction au charbon polonais, de bien meilleure qualité mais se trouvant dans une Europe avec laquelle les États-Unis veulent que les échanges commerciaux cessent. Puis les États-Unis accordent à la CECA, dès 1953, un prêt dont la contrepartie est l’augmentation des achats de leur charbon au coût minoré par des subventions au fret. Au final, la CECA a permis aux États-Unis d’exporter en Europe leur surproduction, ce qui conduit, à terme, à la fermeture des mines des États membres de la CECA eux-mêmes.
Ajoutons que le premier ambassadeur américain près la CECA, nommé à la demande pressante de Monnet, est David Bruce, qui fut chef de la branche européenne de l’OSS (l’ancêtre de la CIA) puis un très interventionniste ambassadeur en France (1949–1952) ; il le sera ensuite en Allemagne (1957-1959) et au Royaume-Uni (1961-1969). Bruce sera également chargé de pousser à la constitution de la Communauté européenne de défense (CED), destinée à répondre aux exigences américaines d’un réarmement allemand après le début de la guerre de Corée (juin 1950). Car les États-Unis devant envoyer des troupes en Corée, ils demandent aux Européens de participer davantage à leur propre défense (ça ne date pas de Trump !). La CED est imaginée de nouveau par Monnet (ou par ceux qui lui soufflent ses idées) pour neutraliser les oppositions en Europe à la renaissance d’une armée allemande cinq ans après la fin du second conflit mondial, et le gouvernement français de René Pleven la fait sienne (octobre 1950). Le traité est signé en mai 1952, mais l’opposition des gaullistes et des communistes fera échouer sa ratification au Parlement français en août 1954.
Parallèlement, en février 1952, la conférence de Lisbonne des États membres de l’Alliance atlantique adopte le rapport d’un comité de sages – dont Monnet, l’indispensable bonne à tout faire des Américains, est bien sûr l’un des membres – qui crée une organisation militaire intégrée, l’OTAN, destinée à placer sous commandement américain l’armée dite européenne (CED) qui n’a d’autre fonction que d’être une troupe de supplétifs. Enfin, on confie aussi à Bruce la tâche de promouvoir la création d’un organe politique européen unique. Moins d’un an après la mort de la CED, se réunit la conférence de Messine (juin 1955) qui lance la négociation sur les traités de Rome signés le 25 mars 1957. Et le 16 mai suivant, le Belge Paul-Henri Spaak, qui a été le principal artisan de ces traités, devient le 2e secrétaire général de l’OTAN, poste dans lequel un autre des “pères-signataires” de Rome en 1957, le Néerlandais Joseph Luns, sera le recordman de durée (1971-1984). OTAN et “construction européenne” sont intimement liées : elles ont toujours été les deux faces d’une même monnaie !
Et la “défense européenne”, aujourd’hui comme au temps de la CED, n’a jamais été qu’un leurre. Lors de la négociation du traité de Maastricht, il s’est rapidement avéré que la plupart des États ne pouvaient concevoir que le “pilier” de défense et de sécurité commune fût autre chose que l’OTAN. On y a mis les formes parce que la France n’avait pas encore liquidé l’héritage gaullien, mais la réintégration de celle-ci dans cette organisation militaire sous commandement américain, ébauchée par Chirac, conclue par Sarkozy et ratifiée (malgré des engagements contraires) par Hollande, rend inutiles les circonlocutions d’autrefois. Ce n’est pas tant qu’il y ait une “implication grandissante” de l’OTAN dans l’UE, c’est juste qu’on dissimule moins une réalité consubstantielle à la “construction européenne”.
Par ailleurs, pour les États de l’Europe anciennement sous hégémonie soviétique, l’intégration à l’UE a été l’antichambre de l’intégration à l’OTAN (raison pour laquelle Moscou a réagi si vigoureusement lors de l’association de l’Ukraine à l’UE). Et j’oserais dire que, pour eux, l’appartenance à l’OTAN est beaucoup plus importante que leur appartenance à l’UE.
Mais ce qui est aujourd’hui le plus drôle, c’est que les orientations de la nouvelle administration américaine viennent troubler ce très vieux jeu. Parce que la monnaie européenne, largement sous-évaluée pour les fondamentaux de l’économie allemande (et largement surévaluée pour la plupart des économies de la zone que cette monnaie étouffe), est devenue un redoutable instrument de dumping au service des exportations allemandes, Trump range désormais l’UE parmi les ennemis des États-Unis et remet en cause le libre-échange avec cet espace. Alors qu’on sait que, par le passé, les États-Unis ont été à la fois les moteurs du libre-échange (qui est toujours la loi du plus fort… mais les États-Unis n’étant plus aujourd’hui les plus forts, ils n’y ont plus intérêt) comme de la monnaie unique. L’ouverture des archives américaines a ainsi révélé un mémorandum de la section Europe du département d’État américain, en date du 11 juin 1965, dans lequel Robert Marjolin, l’ombre de Monnet et vice-président de la Commission (1958-1967), se voyait prescrire « de poursuivre l’union monétaire à la dérobée (ou en rusant), jusqu’au moment où ‘l’adoption de ces propositions serait devenue pratiquement inéluctable »²… Ceci est à mettre en parallèle avec la décision du sommet européen de La Haye, en décembre 1969, de confier à une commission présidée par le Luxembourgeois Pierre Werner l’élaboration du premier projet (rapport remis en octobre 1970) d’union économique et monétaire.Par ailleurs, le même Trump n’a plus de mots assez durs pour l’OTAN qui, à ses yeux, coûte trop cher aux Américains. D’autant que ses relations avec Poutine semblent indiquer qu’il souhaite sortir de l’actuel remake de Guerre froide. On oublie souvent, en Europe, que le principe fondamental de la diplomatie américaine, depuis l’indépendance jusqu’en 1948, a été le refus des alliances permanentes. Ce n’est que le contexte de la Guerre froide qui a justifié le vote au Congrès de la résolution Vandenberg autorisant le président des États-Unis à conclure des alliances en temps de paix. Trump entend-il refermer ce qui pourrait n’avoir été qu’une parenthèse de soixante-dix ans ?
Hostilité à l’UE et désintérêt pour l’OTAN – deux créations états-uniennes –, c’est en tout cas ce qui cause aujourd’hui une forme d’affolement chez beaucoup de dirigeants européens et dans la nomenklatura de l’UE : comment des marionnettes pourront-elles vivre sans leur marionnettiste ?
Vous plaidez pour l’indépendance de la France, mais la France n’est-elle pas trop petite pour s’imposer sur la scène internationale ?
Non. Hier comme aujourd’hui, la question de la taille est une fausse question. Je ne vais pas vous faire la liste de tous les Empires, colosses aux pieds d’argile – jusqu’à l’URSS –, qui ont péri non en dépit mais, en tout ou partie, à cause de leur taille et de leur hétérogénéité. Ni la liste des petits États qui ont profondément marqué l’histoire de l’humanité – les cités grecques plus que l’immense Empire perse – ou le monde contemporain, quoi qu’on pense par ailleurs de leur action – Israël, par exemple. Le petit Uruguay est aujourd’hui un laboratoire politique, économique et social qui a engrangé bien plus de réussites que ses deux voisins géants, l’Argentine et le Brésil.
Un État n’est pas fort parce que son territoire est étendu ou sa population nombreuse. Il est fort parce que s’y exprime une volonté d’exister et de se projeter dans l’avenir en tant que peuple, une conscience d’avoir des intérêts communs, de former une communauté qui se traduit en volonté politique.
L’UE n’est pas une volonté – parce les Européens ne forment pas et ne formeront pas un peuple, en tout cas pas avant très longtemps. Elle n’est pas davantage une addition de volontés. Parce que ses États membres, et les peuples dont ils sont l’expression, n’ont ni les mêmes intérêts, ni la même vision du monde, ni la même conception de leur rôle dans ce monde, ni le même mode de vie, etc. L’UE n’est jamais que la soustraction de vingt-huit ou vingt-sept objections à chaque décision qu’elle doit prendre, et chaque décision n’est, au final, que le plus petit commun dénominateur entre vingt-sept ou vingt-huit intérêts divergents. Un plus petit commun dénominateur qu’il faut à chaque fois négocier âprement pendant que passent les trains de l’histoire. On ne joue aucun rôle, on ne pèse rien quand on est un plus petit commun dénominateur : on ne fait que subir la volonté de ceux qui ont le courage de l’exprimer.
En réalité, l’UE n’est que l’expression de vingt-sept lâchetés, de vingt-sept renoncements à exister par soi-même ; l’UE ne peut-être qu’un monstre mou, un géant aboulique et privé d’agilité. Aujourd’hui comme hier, et peut-être plus qu’hier, mieux vaut être une puissance moyenne, agile, qui sait ce qu’elle veut et coopère tous azimuts avec d’autres, sur la base de l’égalité et des avantages mutuels, plutôt qu’une partie impuissante d’un Empire impotent – plutôt le roseau que le chêne, pour paraphraser La Fontaine. Par ailleurs, que dire d’un pays comme la Belgique, morcelée de l’intérieur et de faible envergure tant du point de vue géographique et militaire que du point de vue démographique ? Pablo Iglesias pour les mêmes raisons refuse d’envisager une sortie de l’UE. La sortie n’est-elle pas l’apanage des nations privilégiées ?
Comme je l’ai dit plus haut, la question n’est pas la taille mais la volonté de faire communauté politique. Il y a, je crois, 193 États membres de l’ONU, c’est-à-dire qu’il n’y a jamais eu autant d’États sur notre planète, et des États de toutes tailles. Prétendre donc que le temps des États nationaux serait révolu est une baliverne : nous vivons précisément le triomphe des États nationaux, indépendamment de leur taille, du niveau de leur PIB ou de l’importance de leur population.
En revanche, plus vous éloignez le citoyen des centres réels de décision, plus vous soustrayez le pouvoir réel à tout contrôle démocratique réel, plus vous décrédibilisez à la fois la démocratie et l’État national. Mais, contrairement au plan des eurolâtres, cette décrédibilisation ne se traduit pas par une demande de “plus d’Europe”, elle produit un repli vers l’infranational. Puisqu’on sait que l’État national ne protège plus et que l’Europe ne protège pas, on se replie vers des identités – réelles ou fantasmées – culturelles, linguistiques, religieuses… dont on attend une autre forme de protection. Et ce phénomène est particulièrement sensible dans certains États de formation récente ou fragiles du fait de régionalismes forts comme la Belgique, l’Espagne ou l’Italie.
Quant aux responsables politiques de gauche dite radicale ou populiste, leur pusillanimité à l’égard de la question européenne tient à mon avis à deux méprises qui risquent d’être mortelles pour eux. Ils pensent qu’on ne peut pas gagner une élection en expliquant pourquoi la sortie de l’UE est indispensable à la reconstruction de la démocratie et de l’État social. Mais lors du référendum grec de 2015, on a pilonné les Grecs, du soir au matin et du matin au soir, avec une propagande extravagante professant que s’ils votaient “non”, la Grèce serait expulsée de l’euro et de l’Union. Et les Grecs ont pourtant voté “non” à 61,31 %, avec une participation de 62,5 %. Ils n’étaient certes pas tous pour la sortie, mais ils en ont tous pris le risque. Puis il y a eu le Brexit. De même, les calamiteux taux de participation aux élections européennes (on a atteint 13 % en Slovaquie en 2014, et péniblement 43 % dans l’ensemble des pays, seulement parce que certains pratiquent le vote obligatoire) sont un excellent indicateur de l’absence totale d’adhésion populaire à ce projet. Et on va probablement voir, au printemps prochain, un affaissement supplémentaire de la participation conjugué à des gains substantiels pour les partis plus ou moins hostiles à l’UE – avec à la clé un parlement probablement très différent de l’actuel et une Commission où siégeront sans doute un nombre non négligeable d’eurosceptiques plus ou moins déterminés.
La deuxième raison, c’est qu’à gauche on continue à s’aveugler sur la nature intrinsèque, c’est-à-dire non réformable, de l’UE. Autrement dit à prendre les vessies ordolibérales et libre-échangistes de l’UE pour les lanternes de l’internationalisme.
La France forme-t-elle vraiment un couple avec l’Allemagne ? De l’extérieur, on a plutôt l’impression d’un maître et son valet suivant à la lettre ses demandes…
Cette histoire de “couple franco-allemand” relève de la mystification. Comme toute relation bilatérale, celle de la France et de l’Allemagne est fondée sur un rapport de force et connaît des hauts et des bas – plus de bas que de hauts si on fait le compte avec un minimum de bonne foi.
La fable du couple commencerait avec le tant célébré traité franco-allemand de 1963. Initiative française prise en réponse à l’échec du Plan Fouchet dont j’ai parlé plus haut, ce traité est signé par le chancelier Adenauer. Mais il déchaîne, au sein de son gouvernement comme au Bundestag, une telle opposition haineuse qu’Adenauer fut obligé de s’engager à démissionner pour obtenir sa ratification et que le Bundestag lui ajouta – cas unique dans l’histoire diplomatique –, un préambule interprétatif unilatéral – en partie rédigé par l’inévitable Monnet ! – qui… vidait le texte de son contenu politique en précisant que les liens de la RFA avec les États-Unis primeraient toujours ses engagements envers la France. Là-dessus, Ludwig Erhard remplaça Adenauer à la chancellerie : il était l’homme des Anglo-Américains depuis 1947, et sans doute le politique allemand le plus francophobe de son temps. Sacré mariage !Le seul véritable couple fut celui d’Helmut Schmidt et Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981). On sait combien Mitterrand vécut mal la réunification à marche forcée imposée par Kohl et sa politique yougoslave à l’opposé de ce que voulait la France. Puis vint le temps – bientôt un quart de siècle – où la France, prisonnière du piège mortel de l’euro, se trouve confrontée aux perpétuelles injonctions allemandes à faire les “réformes nécessaires” pour satisfaire à des règles toujours plus imbéciles et contraignantes d’une monnaie unique absurde. Vingt-cinq ans durant lesquels les gouvernements français – pour préserver le “couple” et par délire eurolâtre – ont renoncé à défendre les intérêts de la France face au gouvernement d’un pays, l’Allemagne, qui mène une politique économique et monétaire dictée par ses seuls intérêts : si couple il y a, il n’est plus que celui du patron et de son larbin.
Vous parlez de l’influence ordolibérale sur la volonté de soustraire des décisions politiques (liées à des élections) les enjeux économiques. Antonin Cohen qui retrace les liens entre Vichy et la communauté européenne rappelle que la déclaration de Schuman de 1950 visait précisément à promouvoir l’avènement d’une technocratie économique – une déclaration qui rappelle les théories d’inspiration technocratique des années 1930. D’où vient cette méfiance profonde pour la politique et la démocratie sous toutes ses formes ?
Si on lit Monnet, que de Gaulle définit comme l’inspirateur de toute cette “construction”, ce qui frappe c’est la méfiance qu’il a pour les peuples. En la résumant avec à peine d’exagération pédagogique, la doctrine Monnet c’est : les peuples sont bêtes et donc inclinés à faire des bêtises ; notre rôle, à nous gens raisonnables et sachants, est de les empêcher d’en faire. En conséquence et dès l’origine, le principe central de la “construction européenne” consiste à dessaisir les instances démocratiques des leviers essentiels pour remettre ceux-ci entre les mains de sages qui savent mieux que les peuples ce qui est bon pour eux.C’est aussi vieux que la politique ! Lorsque Hérodote, au Ve siècle avant notre ère, fait dialoguer trois hiérarques perses sur le meilleur régime politique, il met les mots suivants dans la bouche de celui qui défend l’oligarchie : « choisissons un groupe d’hommes parmi les meilleurs, et investissons-les du pouvoir ; car, certes, nous serons nous-mêmes de leur nombre, et il est dans l’ordre de la vraisemblance que les hommes les meilleurs prennent les meilleures décisions ». Monnet ET la “construction européenne” sont tout entiers là-dedans.
Car en dépit de ce que serinent certains, l’Europe n’est pas une “belle idée” détournée de ses fins initiales. Le projet européen vise, dès l’origine et intrinsèquement, à placer en surplomb des démocraties nationales une oligarchie qui vide ces dernières de tout contenu, qui les réduit à des formes creuses, à un rite électoral sans signification puisque ce qui est en jeu n’est plus que de désigner celui qui conduira, dans son pays, la politique unique déterminée dans le sein de l’oligarchie européenne à partir des principes qu’elle a fait graver dans le marbre des traités.
En outre, l’échec de la CED convainc Monnet que, pour parvenir au but, il faut que les peuples l’ignorent. Il convient donc, plutôt que de présenter un projet fédéral condamné à l’échec, d’empiler les faits accomplis d’apparence technique qui, à terme, rendront inéluctable la réalisation de l’objectif politique. La “méthode européenne” n’a jamais consisté qu’à accumuler les micro coups d’État technocratiques, invisibles sur le moment, qui dessèchent les démocraties nationales de l’intérieur, les privant d’efficacité et de crédibilité. Si l’on refuse de voir ces réalités, on se réduit à l’impuissance face au Moloch européen.
Alors oui, l’illusion technocratique est au cœur de l’histoire du XXe siècle : les tyrannies totalitaires comme les démocraties nationales d’après-guerre qui ont cherché à concilier démocratie, efficacité et justice partagent ce goût des “experts”. Mais, dans le cas européen, la technocratie est un instrument au service d’un projet oligarchique.Ainsi voit-on en Grèce et en Italie, en novembre 2011, à moins d’une semaine d’intervalle, l’UE combiner, et en réalité imposer, le remplacement de deux chefs de gouvernement issus d’élections, un social-démocrate et un conservateur (Papandréou et Berlusconi), par deux technocrates sans la moindre légitimité démocratique : Papadimos, ex-banquier central grec et ex-vice-président de la Banque centrale européenne, et Monti, ex-professeur en économie et management et ex-commissaire européen, tous deux membres de haut niveau de la nomenklatura technocratique européenne. Et l’on voit aujourd’hui en France un gouvernement qui est à la fois le plus technocratique, le plus autoritaire et le plus méprisant pour les droits du Parlement qu’il entend réduire, en même temps qu’il est le plus européen. Exemple qui, pas plus que les deux autres, ne doit rien au hasard mais doit tout à la réalité du projet européen.
Notes :
1 Voir Régine Perron, Le Marché du charbon, en enjeu entre l’Europe et les États-Unis de 1945 à 1958 (Publications de la Sorbonne, 2014).
2 « The State Department also played a role. A memo from the European section, dated June 11, 1965, advises the vice-president of the European Economic Community, Robert Marjolin, to pursue monetary union by stealth. It recommends suppressing debate until the point at which “adoption of such proposals would become virtually inescapable“. » Ambrose Evans-Pritchard, « Euro-federalists financed by US spy chiefs », The Telegraph (19 septembre 2000).
#UE #Union_européenne #Communautés_européennes #nomenklatura #guerre #Paix #Allemagne #Belgique #Chypre #France #Italie #Turquie #Yougoslavie #construction_européenne #OTAN #TAFTA #CETA #CECA #BREXIT
Tiré de la Revue de Presse Les Crises : ►https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-02-12-2018
1969 : le « jeu de la paix mondiale » de Buckminster Fuller, par Joanne K. Cheung
▻https://visionscarto.net/buckminster-fuller-jeu-mondial
Au cours des années 1965-1975, le World Game (ou World Peace Game) est l’occasion pour son inventeur Buckminster Fuller d’explorer des idéaux techno-utopistes de cette période qu’il a qualifiée de décennie mondiale des sciences du design.
#cartographie #paix #jeux_coopératifs et #big_data : l’#utopie d’une certaine époque…
Sponsoriser la guerre, soutenir la dictature, « et en même temps » célébrer la paix | L’Humanité
▻https://www.humanite.fr/sponsoriser-la-guerre-soutenir-la-dictature-et-en-meme-temps-celebrer-la-pa
Sponsoriser la guerre, soutenir la dictature, « et en même temps » célébrer la paix
Vendredi, 9 Novembre, 2018
Pauline Tétillon
Par Pauline Tétillon, co-présidente de l’association Survie.
Lorsqu’Emmanuel Macron affirmait, il y a un an lors de son déplacement à Ouagadougou, qu’« il n’y [avait] plus de politique africaine de la France », sans doute fallait-il comprendre que les critères de respect des droits humains et de démocratie n’avaient désormais pas plus d’importance en Afrique qu’ailleurs : il ne serait finalement même plus question de faire semblant. Mais c’est oublier que le soutien de la France à des régimes criminels en Afrique comporte des modalités pratiques qui contredisent dans les faits de telles déclarations, et qui concourent à la guerre et la terreur que prétendent occulter les célébrations du premier « forum de Paris sur la paix » organisé à l’occasion du centenaire de l’armistice de 1918.
#guerre #paix #macron #imposture #crapulerie #arabie_saoudite
Amnesty France sur Twitter : « M. Emmanuel#Macron, Organiser un forum sur la #paix c’est bien. Stopper les ventes d’#armes à l’#Arabie_saoudite, qui risque de les utiliser pour commettre des #crimes de #guerre au #Yémen, c’est mieux. #11Novembre » / Twitter
▻https://twitter.com/amnestyfrance/status/1061607579355414528
Those closest to #Nagorno-Karabakh conflict ‘most supportive of peace’
Those who have experienced the Nagorno-Karabakh conflict first-hand and are most affected by the hostilities are more supportive of peaceful reconciliation, a report from UK-based peacebuilding group International Alert suggests.
‘Envisioning Peace’ is the first large-scale study of attitudes towards the conflict since renewed hostilities during the April 2016 Four-Day War.
The study examined ‘grassroot’ views on Nagorno-Karabakh by those living there and among communities in Azerbaijan and Armenia. Respondents included internally displaced persons (IDPs) and those living near the frontline.
The study suggested that those most affected by the armed confrontations — living in border communities or near the ceasefire line, and those who had personally faced consequences of the war — were more supportive of peaceful reconciliation with the ‘other’ side.
‘These individuals understand the importance of resolving this conflict and can take practical steps to promote peacebuilding initiatives’, said Carey Cavanaugh, the Chairman of the Board of International Alert, who is a former co-chair of the OSCE Minsk Group.
The OSCE Minsk Group, led by Russia, France, and the United States, has been mediating the conflict in Nagorno-Karabakh since 1992.
‘The further people live from the frontline, the more strongly they speak about patriotism’, the report said.
Powerlessness to resolve conflict
The report noted the effects of long-lasting hostilities on the communities they had to adapt to, making the conflict a constant part of their lives. ‘I haven’t even thought about what my life would be like without the conflict’, one interviewee says in the study.
This sort of coping and a ‘learned helplessness’ — less faith in having a control over one’s surroundings, life, and future — among respondents could have a negative influence on peacebuilding initiatives aimed at conflict transformation, the report suggests.
Respondents in all three societies expressed a sense of powerlessness in resolving the conflict. This, the study suggests, together with a low trust in external peacebuilding actors like the Minsk Group, the US, and Russia, pose additional challenges to policymakers and peace negotiators.
Protracted conflict, according to the study, was being accompanied by enemy image propaganda, especially by the Azerbaijani state and media.
The study reflected contrasting attitudes of Azerbaijanis and Armenians on transforming the years-old ‘no peace no war’ stalemate. According to the report, respondents in Nagorno-Karabakh and Armenia identified the status quo with ‘stability’, while for Azerbaijanis, it evoked the concept of ‘justice’, which they associate with the ‘return of territories’.
International Alert called for more support for initiatives that would help all three societies to overcome a trend of devaluing human life, and to explore more about the lives of individuals in the border areas.
The peacebuilding group also underlined the continued exclusion of refugees in all three societies from the conflict discourse.
‘It is important to put the focus back on the individual who has shouldered the heavy burden of war, their feelings, thoughts, fears and hopes. Personal history must be clearly seen and valued. Only then will it become possible to appreciate a person’s worth and activity’, the report reads.
The group suggests ‘open media projects’ as one of the tools to highlight personal stories.
[Read on OC Media: ‘I would never return home again’ — the Azerbaijani IDPs as old as the conflict]
The group advocated for raising awareness of members of the communities about the personal cost of conflict both in humanitarian and economic terms.
‘If people realise that every individual and every family is paying for the conflict and not for peace, this could help to alter the dynamics of the conflict’, the report reads.
The group recommends highlighting how conflict reinforces social justice grievances, a problem seen as important among respondents from all communities.
‘Status quo no longer in Armenia’s favour’
On Monday, outgoing US Ambassador to Armenia Richard Mills identified the unresolved conflict over Nagorno-Karabakh and resulting economic blockade from Azerbaijan and Turkey as contributing to corruption in Armenia.
‘The status quo is no longer in Armenia’s favour […] Corruption didn’t grow because there are evil people here. The ground was pretty fertile for it because you have closed borders and a very small economy, so it’s very easy to control markets’, Mills said in an interview with EVN Report.
In the same interview, Mills said he had been ‘struck’ by a lack of discussion in Armenia on what could be ‘acceptable solutions and compromise’ for Armenians, and said that settlement of the Nagorno-Karabakh conflict would require Armenia to ‘return some occupied territories’ to Azerbaijan.
[Read on OC Media: ‘Enhanced security’: Armenian settlers in Nagorno-Karabakh]
On Wednesday, acting Prime Minister Nikol Pashinyan shortly commented the statement, saying that Armenia’s position was known to the public and ‘has not changed’.
Russia, another Minsk Group co-chairing country, recently angered Azerbaijani authorities when on 7 October, Svetlana Zhurova, deputy chair of the Russian Duma’s International Affairs Committee, visited Nagorno-Karabakh without their prior permission.
Her trip was part of the ‘Women for Peace’ initiative under Pashinyan’s wife, Anna Hakobyan.
Zhurova ended up being blacklisted by the Azerbaijani government for ‘illegally’ entering Nagorno-Karabakh.
Renewal of talks
The OSCE Minsk Group, created in 1992, remains the only format for peace negotiations. It has yielded no major breakthroughs in recent years.
Azerbaijan’s leadership continues to insist on respecting the country’s territorial integrity and on Armenia withdrawing their armed forces from Nagorno-Karabakh and the surrounding regions.
Since a change of power in Armenia in May, new Prime Minister Nikol Pashinyan has insisted on including the Nagorno-Karabakh authorities in the negotiation process as a party directly involved in the conflict.
Azerbaijan has rejected the proposal.
Nevertheless, at a Minsk Group–mediated meeting on 27 September on the margins of the 73rd Session of the UN General Assembly, top Armenian and Azerbaijani diplomats agreed to continue negotiations.
Talks between the two are expected to resume during the co-chairs’ ‘upcoming’ visit to the region.
Hopes for progress were reignited after informal talks between Pashinyan and Azerbaijani President Ilham Aliyev in Dushanbe on 28 September. The meeting was the first public interaction between the two countries’ leaders following the change in power in Armenia.
After the meeting, both leaders confirmed that they had agreed to open a direct line of communication between each other through their defence ministries, in order to prevent incidents along the Nagorno-Karabakh line of contact.
Pour accroître l’efficacité de ses missions de #paix, l’#ONU recrute davantage de #femmes officiers de #police | ONU Info
▻https://news.un.org/fr/story/2018/11/1028551
Pour être plus efficaces, les missions de #maintien_de_la_paix des Nations Unies ont besoin de recruter davantage de femmes au sein de leurs effectifs de police, a insisté mardi devant le Conseil de sécurité un haut responsable de l’ONU.
Tous ceux qui veulent que la guerre au #Yémen continue
▻https://www.cetri.be/Tous-ceux-qui-veulent-que-la
« Il est plus que temps que cette guerre cesse et il est important aussi, c’est même la priorité de la France (...), que l’aide humanitaire puisse passer », a déclaré Françoise Parly, ministre française des armées, le 30 octobre. Pourtant, jusqu’à aujourd’hui, aucune des puissances étrangères engagée au Yémen n’a vraiment agi en ce sens. Ce qui complique l’objectif d’un accord auquel les différentes parties yéménites semblent réticentes. n août 2O18, deux ans après l’échec des négociations de #Paix au Koweït, (...)
/ #Le_Sud_en_mouvement, Yémen, Paix, #Orient_XXI
Faire la #paix avec la #guerre
Quatre frères d’armes. Une guerre, celle de #Bosnie-Herzégovine. Et une #mission_de_paix, une vraie celle-là, toute personnelle, qui commence pour les Gatinois Dominique Brière, Érick Moyneur, Luc Laframboise et Frédérick Lavergne. Vingt-cinq ans après y avoir été déployés, les quatre anciens réservistes du #Régiment_de_Hull se préparent à retourner en Bosnie, dans l’espoir d’en revenir une fois pour toutes.
Début de la constitution d’une #métaliste sur le sujet #migrations et #développement
Déconstruction de l’idée : augmentation du #développement pour freiner la migration (et notamment l’émigration), en lien aussi avec la question du #codéveloppement :
Does Development Reduce Migration ?
►https://seenthis.net/messages/526083
Think Development in Poor Countries Will Reduce Migration ? The Numbers Say Otherwise
▻https://seenthis.net/messages/448596
#co-développement
Des guides/manuels/rapports qui déconstruisent les #mythes et #préjugés en lien avec migrations & développement :
5 idées reçues à déconstruire sur les liens entre migrations & développement
▻https://seenthis.net/messages/733048
Un texte de #Hein_de_Haas :
Why Development Will Not Stop Migration
▻https://seenthis.net/messages/813007
Ici des liens sur aide au développement comme moyen de freiner l’immigration, mais sans pour autant être critiques sur ce sujet (#root_causes) :
▻https://seenthis.net/messages/743909
#paix #promotion_de_la_paix
Une brève déconstruction du slogan « Aiutiamoli a casa loro » :
▻https://seenthis.net/messages/758076
Autres liens sur le même sujet :
Casa
▻https://seenthis.net/messages/614952
Le Conseil fédéral teste les capacités d’un renforcement limité de la coopération avec l’#Erythrée
►https://seenthis.net/messages/538851
L’UE annonce une nouvelle aide pour s’attaquer aux causes profondes de la migration au #Sénégal
▻https://seenthis.net/messages/536665
L’UE va annoncer une enveloppe de 100 millions d’euros d’aide au développement en faveur du #Soudan afin de remédier aux causes profondes de la migration irrégulière et des déplacements forcés
▻https://seenthis.net/messages/487453
En pleine crise migratoire, l’#aide_au_développement divise
▻https://seenthis.net/messages/461710
Changement de politique de la #Suisse : l’aide au développement comme instrument de lutte contre la pauvreté à instrument de gestion de la migration :
L’#aide_au_développement peut-elle réguler l’immigration ?
▻https://seenthis.net/messages/772981
Sénégal :
Parmi les leviers dont dispose la France, l’aide publique au développement, dont le budget total doit atteindre 0,55% du PIB en 2022. Environ 2 milliards d’euros de cette aide ont été distribués au Sénégal depuis 2007 : des « efforts » qui doivent « produire des résultats sur l’immigration irrégulière », souligne Matignon.
►https://seenthis.net/messages/811609
De manière plus générale, non ciblée sur le Sénégal...
#France : L’APD, un levier au service de la politique migratoire
►https://seenthis.net/messages/822578
La question des #remittances :
▻https://seenthis.net/tag/remittances
v. notamment:
Accelerated remittances growth to low- and middle-income countries in 2018
▻https://seenthis.net/messages/742235
Il faudra faire une longue liste du lien toujours plus étroit entre #aide_au_développement et migrations (#conditionnalité de l’aide)...
Warum es schwierig ist, Entwicklungshilfe und Migrationspolitik zu verknüpfen
►https://seenthis.net/messages/719752
« Il faut renforcer le lien entre coopération internationale et politique migratoire »
►https://seenthis.net/messages/564720
Principales conclusions Conseil européen 25/26 juin 2015 en matière de migration :
▻https://seenthis.net/messages/385634
v. aussi, même si je n’ai pas encore lu dans les détails les conditions liées à cette nouvelle enveloppe d’aide :
L’Union européenne renforce son soutien au développement du #Sahel
▻https://seenthis.net/messages/741869
Dans le documentaire (produit par Arte) "Etats africains, portiers de l’Europe" on parle aussi de conditionnalité de l’aide :
►https://www.youtube.com/watch?v=Hu7VvY5fs7Y
#Nasser_Bourita sur la migration : « Les pays africains ne sont pas des gardes-frontières »
▻https://seenthis.net/messages/691948
Il budget oscuro tra cooperazione e migrazione
►https://seenthis.net/messages/660235
Fonds européens : donner envie de rester et réussir en Afrique
▻https://seenthis.net/messages/647177
La migration n’est pas une crise
▻https://seenthis.net/messages/641888
Migranti : Mogherini, Ue cambiato approccio, ora Africa partner
▻https://seenthis.net/messages/633324
EU’s secret ultimatum to Afghanistan : accept 80,000 deportees or lose aid
►https://seenthis.net/messages/528689
#Afghanistan
Le cas du #Niger où les les cartes entre enjeux sécuritaires et enjeux humanitaires sont brouillées :
►https://seenthis.net/messages/801799
Dictators as Gatekeepers for Europe : Outsourcing EU border controls to Africa
Increasingly, the billions Europe pays for migration control are described as official development assistance (ODA), more widely known as development aid, supposedly for poverty relief and humanitarian assistance. The EU is spending billions buying African leaders as gatekeepers, including dictators and suspected war criminals. And the real beneficiaries are the military and technology corporations involved in the implementation.
►https://seenthis.net/messages/805117
#Gambie :
Jammeh’s ousting ended years of severe repression and corruption that had discouraged donor countries from cooperating with The Gambia. When he left, the country quickly established positive relations with the EU which has become its most important development partner (▻https://eeas.europa.eu/delegations/gambia_en/58850/A%20comprehensive%20overview%20of%20the%20new%20chapter%20of%20The%20Gam). It provides €55 million in budgetary support and runs three projects (▻https://ec.europa.eu/trustfundforafrica/region/sahel-lake-chad/gambia_en) to address the root causes of destabilisation, forced displacement and irregular migration. But the moratorium was a stress test for this new relationship.
▻https://seenthis.net/messages/812067
Comment l’Europe contrôle ses frontières en #Tunisie ?
►https://seenthis.net/messages/833041
voir aussi le projet #Integrated_System_for_Maritime_Surveillance (#ISMariS) : ►https://seenthis.net/messages/866952
Politiques du non-accueil en #Tunisie : des acteurs humanitaires au service des politiques sécuritaires européennes :
▻https://seenthis.net/messages/859823
#Mauritanie. Un partenariat européen au goût amer
La Mauritanie a reçu entre 2007 et 2013 huit millions d’euros dans le cadre du #Fonds_européen_de_développement afin d’« appuyer et de renforcer les capacités de gestion, de suivi et de planification des flux migratoires » à travers notamment la révision du dispositif pénal relatif aux migrations.
►https://seenthis.net/messages/858930
La mise en œuvre du fonds fiduciaire d’urgence au #Niger :
▻https://seenthis.net/messages/889596#message889597
La mise en œuvre du fonds fiduciaire d’urgence au #Mali :
▻https://seenthis.net/messages/889596#message889598
Rapport :
#EU #Development #Cooperation with #Sub-Saharan #Africa 2013-2018 : Policies, funding, results
–-> une des thématiques prioritaires = adressing #root_causes of irregular migration
▻https://seenthis.net/messages/859599
Budget européen pour la migration : plus de contrôles aux frontières, moins de respect pour les droits humains :
Le budget 2014 ne comprenait pas de dimension extérieure. Cette variable n’a été introduite qu’en 2015 avec la création du Fonds fiduciaire de l’UE pour l’Afrique (4,7 milliards d’euros) et une enveloppe financière destinée à soutenir la mise en œuvre de la déclaration UE-Turquie de mars 2016 (6 milliards d’euros), qui a été tant décriée. Ces deux lignes budgétaires s’inscrivent dans la dangereuse logique de conditionnalité entre migration et développement : l’aide au développement est liée à l’acceptation, par les pays tiers concernés, de contrôles migratoires ou d’autres tâches liées aux migrations. En outre, au moins 10% du budget prévu pour l’Instrument de voisinage, de développement et de coopération internationale (#NDICI) est réservé pour des projets de gestion des migrations dans les pays d’origine et de transit. Ces projets ont rarement un rapport avec les activités de développement.
►https://seenthis.net/messages/867813
#Neighbourhood_Development_and_International_Cooperation_Instrument
Sur la #conditionnalité_négative_migrations-développement :
#condizionalità_negativa_migrazione-sviluppo con il blocco dei fondi per la cooperazione allo sviluppo qualora la Tunisia non si impegnasse nel blocco delle partenze
–-> ici appliquée par l’#Italie à la Tunisie :
▻https://seenthis.net/messages/871980
Novembre 2020 :
Le #Parlement_européen vote pour conditionner son aide au développement au contrôle des migrations
▻https://seenthis.net/messages/893256
L’#UE et le #Niger signent un nouvel accord pour lutter contre les trafiquants d’êtres humains
▻https://seenthis.net/messages/967929
Et l’opacité des fonds pour le développement, qui, en réalité, sont utilisés en grande mesure pour fermer les frontières :
$2bn EU-Africa ’anti-migration’ fund too opaque, say critics
▻https://seenthis.net/messages/641297
La logica di esternalizzazione come pilastro della politica d’immigrazione
▻https://seenthis.net/messages/580567
The #EU_Trust_Fund_for_Africa. Trapped between aid policy and migration politics
▻https://seenthis.net/messages/823503
#fonds_fiduciaire_d’urgence #trust_fund #fonds_pour_l'afrique
–-> Fil de discussion sur le financement de l’#Ethiopie et de l’#Erythrée, notamment via le Trust Fund for Africa :
►https://seenthis.net/messages/731749#message765340
#Civipol, la multinazionale francese che vende sicurezza in Africa
▻https://seenthis.net/messages/601336
Durchsichtige Afrikaner
▻https://seenthis.net/messages/550025
Quand l’#aide_au_développement finance des #barbelés
▻https://seenthis.net/messages/423516
Au #Soudan notamment, où des fonds pour le développement (et versé par les agences de développement, notamment la #GIZ allemande) sont détournés et utilisés par des #milices pour arrêter les migrants (voire pour alimenter le juteux business du trafic d’êtres humains) :
Sudan does not benefit from any direct EU financial support. No EU funding is decentralized or channeled through the Sudanese government.
“All EU-funded activities in Sudan are implemented by EU member states development agencies, the UN, international organizations and NGOs, who are closely scrutinized through strict and regular monitoring during projects’ implementation,” the spokesperson added.
▻https://seenthis.net/messages/804166#message804170
EU aid and development funding has provided €215 million for border security in Morocco since 2001
▻https://seenthis.net/messages/812633
#Maroc
Et les fonds vers le #Nigeria, avec cette question posée...
For example, consider initiatives to create jobs for young people in Nigeria. Would those be development projects or trade projects? Or are they actually migration projects (the idea being that young people wouldn’t migrate if they could find work)?
►https://seenthis.net/messages/815068
–—
Plainte déposée à la #cour_des_comptes_européenne contre l’Europe complice des horreurs perpétrées en #Libye :
L’UE a alloué, en juillet 2017, 91,3 millions d’euros au programme « #Gestion_intégrée_des_frontières_et_des_migrations_en_Libye » (#GIF) qui doit durer jusqu’à la fin de 2021. Ce programme a pour objectif « d’améliorer la capacité de la Libye à contrôler ses frontières et à assurer le sauvetage en mer, d’une manière pleinement conforme aux obligations et aux normes internationales en matière de droits de l’homme. » Ces #fonds ont été engagés par le biais du #Fonds_fiduciaire_d’urgence_de_l’Union_européenne_pour_la stabilité_et_la_lutte_contre_les_causes_profondes_des-migrations_irrégulières_et_des personnes_déplacées_en_Afrique (#EUTFA), lui-même principalement financé par le #Fonds_européen_de_développement.
►https://seenthis.net/messages/848481
Migrants : les échecs d’un programme de retour volontaire financé par l’UE
►https://seenthis.net/messages/862586
Rapport ASGI :
Profili critici delle attività delle ONG italiane nei centri di detenzione in Libia con fondi A.I.C.S.
–-> Tra queste troviamo : #Emergenza_Sorrisi, #Helpcode (già #CCS), #CEFA, #CESVI, #Terre_des_Hommes_Italia, #Fondation_Suisse_de_Deminage, #GVC (già #We_World), #Istituto_di_Cooperazione_Universitaria, #Consorzio_Italiano_Rifugiati (#CIR), #Fondazione_Albero_della_Vita.
I progetti, alcuni dei quali sono ancora in corso di realizzazione, sono stati finanziati con 6 milioni di euro dall’Agenzia Italiana per la Cooperazione e lo Sviluppo (AICS).
▻https://seenthis.net/messages/871507
Et sur la part croissante du budget des Etats consacrée aux dépenses en matière de #contrôles_frontaliers au détriment des fonds pour le développement
►https://seenthis.net/messages/608653
Liens sur les budgets nationaux (européens) de la #coopération_internationale au développement et le fait que dans ce budget les frais d’#accueil des #réfugiés et #demandeurs_d'asile sur le territoire y est inclus :
La crise des #réfugiés chamboule l’#aide_au_développement
▻https://seenthis.net/messages/480592
IRIN | Les budgets d’aide étrangère amputés par la crise des réfugiés
▻https://seenthis.net/messages/430853
Les frais de l’#asile sont intégrés à l’#aide_au_développement
▻https://seenthis.net/messages/388606
#coopération_au_développement
Quand les Etats financent, via l’aide au développement aussi, des dictateurs...
#Erythrée :
Eritrea, l’UE finanzia il regime di Afewerki mentre ogni giorno fuggono migliaia di persone
►https://seenthis.net/messages/405308
Migranti, Italia e Ue dialogano con l’Africa delle dittature
►https://seenthis.net/messages/318425
Le Trust fund pour construire des #routes en Erythrée, routes construites via du #travail_forcé (les routes seraient en effet construites par des personnes enrôlées dans le #national_service) :
Gli attivisti eritrei denunciano la Ue : “Finanzia il lavoro forzato”
►https://seenthis.net/messages/772509
Mais il y a aussi du matériel sur cette métaliste en lien avec l’#externalisation :
►https://seenthis.net/messages/731749
#métaliste (qui va être un grand chantier, car il y a plein d’information sur seenthis, qu’il faudrait réorganiser) sur :
#externalisation #contrôles_frontaliers #frontières #migrations #réfugiés
Des liens vers des articles généraux sur l’externalisation des frontières de la part de l’ #UE (#EU) :
▻https://seenthis.net/messages/569305
▻https://seenthis.net/messages/390549
►https://seenthis.net/messages/320101
Ici une tentative (très mal réussie, car évidement, la divergence entre pratiques et les discours à un moment donné, ça se voit !) de l’UE de faire une brochure pour déconstruire les mythes autour de la migration...
La question de l’externalisation y est abordée dans différentes parties de la brochure :
▻https://seenthis.net/messages/765967
Petit chapitre/encadré sur l’externalisation des frontières dans l’ouvrage "(Dé)passer la frontière" :
▻https://seenthis.net/messages/769367
Les origines de l’externalisation des contrôles frontaliers (maritimes) : accord #USA-#Haïti de #1981 :
▻https://seenthis.net/messages/768694
L’externalisation des politiques européennes en matière de migration
▻https://seenthis.net/messages/787450
"#Sous-traitance" de la #politique_migratoire en Afrique : l’Europe a-t-elle les mains propres ?
▻https://seenthis.net/messages/789048
Partners in crime ? The impacts of Europe’s outsourced migration controls on peace, stability and rights :
▻https://seenthis.net/messages/794636
#paix #stabilité #droits #Libye #Niger #Turquie
Proceedings of the conference “Externalisation of borders : detention practices and denial of the right to asylum”
▻https://seenthis.net/messages/880193
Brochure sur l’externalisation des frontières (passamontagna)
▻https://seenthis.net/messages/952016
Deux articles sur les affaires de l’Italie (notamment via l’entreprise #Cantieri_navali_Vittoria ) avec #Egypte , Niger, Tunisie et Libye :
▻https://seenthis.net/messages/759608
#business
Le rapport « Expanding the fortress » et des liens associés à la sortie de ce rapport :
Dans le rapport sont abordées à la fois les conséquences de l’externalisation (notamment en termes de #droits_humains) et les profiteurs (#complexe_militaro-industriel).
Cas d’étude : #Libye #Turquie #Niger #Egypte #Soudan #Mauritanie #Mali
►https://seenthis.net/messages/694887
–-
Le rapport « #Financement des frontières : #fonds et stratégies pour arrêter l’immigration » (2020) :
▻https://seenthis.net/messages/893191
#Mali #Soudan
–—
Le droit d’asile à l’épreuve de l’externalisation des politiques migratoires
▻https://seenthis.net/messages/893452
Le lien entre #fonds_fiduciaire_pour_l'Afrique et externalisation :
▻https://seenthis.net/messages/707133
Avril 2019 : enveloppe de 115,5 millions pour le Fonds fiduciaire :
▻https://seenthis.net/messages/773289
#fonds_fiduciaire
v. aussi plus de détail sur la métaliste migrations et développement :
►https://seenthis.net/messages/733358
Dans le cadre du fonds fiduciaire pour l’Afrique —> privatisation du business des cartes d’identité biométriques :
▻https://seenthis.net/messages/764850
#biométrique
v. aussi le communiqué de presse de la commission européenne, mars 2019 :
Grâce au #fonds_fiduciaire d’urgence de l’UE pour l’Afrique, plus de 5,3 millions de personnes vulnérables bénéficient actuellement d’une aide de première nécessité et plus de 60 000 personnes ont reçu une aide à la réintégration après leur retour dans leur pays d’origine.
►https://seenthis.net/messages/765959
–—
Plainte déposée à la #cour_des_comptes_européenne contre l’Europe complice des horreurs perpétrées en #Libye :
L’UE a alloué, en juillet 2017, 91,3 millions d’euros au programme « #Gestion_intégrée_des_frontières_et_des_migrations_en_Libye » (#GIF) qui doit durer jusqu’à la fin de 2021. Ce programme a pour objectif « d’améliorer la capacité de la Libye à contrôler ses frontières et à assurer le sauvetage en mer, d’une manière pleinement conforme aux obligations et aux normes internationales en matière de droits de l’homme. » Ces #fonds ont été engagés par le biais du #Fonds_fiduciaire_d’urgence_de_l’Union_européenne_pour_la stabilité_et_la_lutte_contre_les_causes_profondes_des-migrations_irrégulières_et_des personnes_déplacées_en_Afrique (#EUTFA), lui-même principalement financé par le #Fonds_européen_de_développement.
►https://seenthis.net/messages/848481
Budget européen pour la migration : plus de contrôles aux frontières, moins de respect pour les droits humains :
►https://seenthis.net/messages/867813
Report to the EU Parliament on #Frontex cooperation with third countries in 2017 :
▻https://seenthis.net/messages/760914
#Frontex_plus :
►https://seenthis.net/tag/frontex_plus
Frontex, version 2019 : + d’hommes, + de pouvoirs opérationnels + de coopérations avec des pays non-EU, + de retours, + de matériel + + + +
▻https://seenthis.net/messages/771558
Autour de #EUROSUR et du #complexe_militaro-industriel
Rôle du #Portugal et de la #European_Maritime_Safety_Agency (#EMSA) :
▻https://seenthis.net/messages/764491
Plus en général avec le tag Eurosur :
▻https://seenthis.net/tag/eurosur
Et avec le tag complexe militaro-industriel :
▻https://seenthis.net/tag/complexe_militaro-industriel
Voir notamment le livre de #Claire_Rodier, #Xénophobie_business :
▻https://seenthis.net/messages/305703
▻https://seenthis.net/messages/187137
▻https://seenthis.net/messages/135750
►https://seenthis.net/messages/115086
Externalisation des contrôles frontaliers en #Libye :
►https://seenthis.net/messages/705401
(lien avec #droits_humains)
►https://seenthis.net/messages/623809
Commissaire aux droits humains Conseil Europe :
EU member states to show urgently that the support to the Libyan Coast Guard is not contributing to human rights violations, and to suspend this support if they cannot do so.
▻https://seenthis.net/messages/770463#message770466
–----
"Dossier Libia" —> un site d’information et dénonciation de ce qui se passe en Libye :
▻https://seenthis.net/messages/742662
–-----
Reportage en allemand :
Das Geschäft mit den Flüchtlingen - Endstation Libyen
►https://seenthis.net/messages/744384
–----
#Statistiques et #chiffres du nombre de personnes migrantes présentes en Libye (chiffres OIM) :
▻https://seenthis.net/messages/751596
Et de celles rapatriées par l’#OIM :
▻https://seenthis.net/messages/763151
#organisation_contre_la_migration
–------
Sur les #centres_de_détention en Libye, voulus, soutenus et financés par l’UE ou des pays de l’UE :
►https://seenthis.net/messages/772984
►https://seenthis.net/messages/621902
►https://seenthis.net/messages/615857
#torture #viols #abus_sexuels #détention
Marché aux esclaves en Libye :
▻https://seenthis.net/messages/598508
#esclavage #néo-esclavage
–-------
Rapport sur les viols contre hommes et garçons en Libye :
▻https://seenthis.net/messages/771994
–-> et ce chiffres de 90% qui apparaît 2 fois :
Il 90% dei migranti visitati nelle cliniche del Medu ha parlato di violenza estrema e torture
►https://seenthis.net/messages/598508#message599359
A UN officer estimated that 90% of male refugees and migrants being hosted in the Italian reception system had experienced sexual violence during their journey.
►https://seenthis.net/messages/615857#message770193
–--------
Les migrants présents dans les camps enrôlés dans les #milices du général Haftar pour combattre à Tripoli (avril 2019) :
►https://seenthis.net/messages/773233
–-----------
Février 2019 : #retours_volontaires de "migrants" (c’est le mot employé) érythréens vers l’#Erythrée, avec l’aide de l’#OIM (#IOM) :
▻https://seenthis.net/messages/763088
#retour_volontaire
–--------
Le rôle de l’#HCR (un piège) dans un dessin :
▻https://seenthis.net/messages/770785
#UNHCR
–--------
Un analyse intéressante des centres de détention en Libye, avec #chronologie (et #cartographie) depuis les années 1980 :
▻https://seenthis.net/messages/752742
Ici en #dessins :
▻https://seenthis.net/messages/747869
#dessin
►https://seenthis.net/messages/612089
Et des mesures-sparadrap en lien avec l’#OMS cette fois-ci —> projet “Enhancing Diagnosis and Treatment for Migrants in detention centers in Libya” :
▻https://seenthis.net/messages/737102
D’autres liens où l’on parle aussi des centres de détention en Libye :
▻https://seenthis.net/messages/689187
►https://seenthis.net/messages/612089
Des #témoignages audio depuis la Libye, un projet audio-documentaire de #Michelangelo_Severgnini :
▻https://seenthis.net/messages/772503
Michelangelo Severgnini est aussi le réalisateur du #film "Schiavi di riserva"
–-------
#Poursuites_judiciaires —> "Un demandeur d’asile va poursuivre le Royaume-Uni pour le financement de centres de détention libyens"
▻https://seenthis.net/messages/746025
–---------
Et l’excellent film de #Andrea_Segre "L’ordine delle cose" , qui montre les manoeuvres de l’Italie pour créer ces centres en Libye :
▻https://seenthis.net/messages/677462
–--------
Autour des #gardes-côtes_libyens et les #refoulements (#push-back, #pull-back) en Libye :
►https://seenthis.net/messages/719759
Migrants : des #enregistrements attestent de la #collaboration entre #UE et #gardes-côtes_libyens :
▻https://seenthis.net/messages/830340
–---------
Les pull-back vers la Libye :
▻https://seenthis.net/messages/730613
–-> et centres de détention
▻https://seenthis.net/messages/651505
Le reconstruction d’un naufrage et d’un pull-back vers la Libye effectué par les gardes-côtes libyen. Reconstruction #vidéo par #Charles_Heller et #Lorenzo_Pezzani :
►https://seenthis.net/messages/747918
11.04.2019 : #Minniti déclare que laisser les gardes-côtes libyen coordonner les sauvetages en mer a été une #dramatique_erreur :
▻https://seenthis.net/messages/774010
Avril 2019 : les gardes-côtes libyens ont arrêtés de faire des secours :
▻https://seenthis.net/messages/776098
–-> #Operation_Sophia et... "L’UE sait que certaines de ses politiques ont rendu la traversée plus dangereuse pour les migrants, toutefois, elle a décidé de continuer cette stratégie" :
▻https://seenthis.net/messages/763871
D’ailleurs, depuis juillet 2018, aucune personne n’a été sauvée par l’#opération_Sophia :
▻https://seenthis.net/messages/770463#message770472
–----------
Résistance de migrants sauvetés en Méditerranée, qui refusent d’être ramenés en Libye en refusant de descendre du navire ( #Nivin ) qui les a secourus :
►https://seenthis.net/messages/735627
–--------
#évacuation de migrants/réfugiés depuis la Libye vers le #Niger :
►https://seenthis.net/messages/737065
#réinstallation
Un #rapport sur les #returnees #returning_migrants :
►https://seenthis.net/messages/765311
–-> attention, il y a peut-être d’autres articles sur ce sujet dans les longs fils de discussions sur le Niger et/ou la Libye (à contrôler)
... et évacuation vers le #Rwanda :
►https://seenthis.net/messages/796723
–-----------
L’aide de la #Suisse aux gardes-côtes libyens :
▻https://seenthis.net/messages/623935
Et la #France...
►https://seenthis.net/messages/760908
Et de l’UE à travers le #Trust_Fund :
►https://seenthis.net/messages/763529
Et l’#Italie :
Italy strengthens Libya accord, another four patrol boats :
▻https://seenthis.net/messages/763660
Aerei da pattugliamento e #radar. Ecco il piano segreto anti-sbarchi :
►https://seenthis.net/messages/794614
(attention : ce n’est pas la première "livraison" italienne, il y en a eu par le passé, il faudrait voir dans les autres listes)
#Trust_Fund #Trust_Fund_for_Africa
En 2013 :
Italia-Libia, al via accordo di cooperazione su controllo frontiere :
▻https://seenthis.net/messages/201853
Le 2 novembre 2019, l’#accord de #2017 entre #Italie et #Libye se renouvellera automatiquement :
►https://seenthis.net/messages/808872
–----------
Et quelques lignes sur le #traité_de_Benghazi , le fameux #pacte_d'amitié entre l’#Italie et la #Libye (2009)
▻https://seenthis.net/messages/717799
J’en parle aussi dans ce billet que j’ai écrit pour Visionscarto sur les films #Mare_chiuso et #Mare_deserto :
Vaincre une mer déserte et fermée
►https://visionscarto.net/vaincre-une-mer-deserte-et-fermee
–-> il y a certainement plus sur seenthis, mais je ne trouve pas pour l’instant... j’ajouterai au fur et à mesure
–---------------
Communiqué de presse Commission européenne, mars 2019 :
améliorer les conditions d’accueil déplorables en #Libye : les efforts déployés par l’intermédiaire du groupe de travail trilatéral UA-UE-NU doivent se poursuivre pour contribuer à libérer les migrants se trouvant en #rétention, faciliter le #retour_volontaire (37 000 retours jusqu’à présent) et évacuer les personnes les plus vulnérables (près de 2 500 personnes évacuées).
►https://seenthis.net/messages/765959
–----------
Plainte contre le gouvernement anglais pour participation au #Trust_Fund_for_Africa par lequel l’UE finance des centres de détention en Libye :
▻https://seenthis.net/messages/768134
–--------
Des #timbres produits par la poste libyenne :
▻https://seenthis.net/messages/745453
–--------
Rapport Arci 2019 :
►https://seenthis.net/messages/783060
–----------
Accord / pacte entre la Libye et #Malte :
►https://seenthis.net/messages/827362
►https://seenthis.net/messages/810329
Externalisation des contrôles frontaliers au #Niger (+ implication de l’#OIM (#IOM) et #Agadez ) :
Mission #Eucap_Sahel et financement et création de #Compagnies_mobiles_de_contrôle_des_frontières (#CMCF), financé par #Pays-Bas et Allemagne financés par l’Allemagne :
▻https://seenthis.net/messages/733601
Financement de la #police_locale au Niger :
▻https://seenthis.net/messages/763890
Le Niger, #nouvelle frontière de l’Europe et #laboratoire de l’asile :
►https://seenthis.net/messages/801799
Et des #camps_militaires :
▻https://seenthis.net/messages/736433
Autres liens sur le Niger :
►https://seenthis.net/messages/696283
–-> plein de choses, il faudra un jour faire un meilleur archivage !
▻https://seenthis.net/messages/586729
–-> rapport de #Frontex sur les #routes_migratoires empruntées par les migrants dans le #désert (avec #images_satellitaires)
▻https://seenthis.net/messages/370536
–-> sujet inclus dans ce fil de discussion : #loi anti-passeurs au Niger ; création de #camps (appelé #centres)... but : convaincre les migrants de ne pas partir... faire un premier #tri...
Le Niger et l’Italie se félicitent de la chute des flux migratoires... (sic)
▻https://seenthis.net/messages/752551
–-> v. aussi : « Baisse des demandes d’asile. Pas de quoi se réjouir » :
►https://seenthis.net/messages/693203
L’impact de la diminution des flux migratoires via Agadez, dans ce rapport :
▻https://seenthis.net/messages/853585
Conséquences de l’externalisation des politiques migratoires sur le #Niger, mais aussi le #Soudan et le #Tchad :
▻https://asile.ch/wp/wp-content/uploads/2018/12/multilateral-damage.pdf
signalé ici :
▻https://seenthis.net/messages/741956
v. aussi le communiqué de presse de la commission européenne, mars 2019 :
La lutte contre les réseaux de passeurs et de trafiquants a encore été renforcée. En 2018, le centre européen chargé de lutter contre le trafic de migrants, établi au sein d’#Europol, a joué un rôle majeur dans plus d’une centaine de cas de trafic prioritaires et des équipes communes d’enquête participent activement à la lutte contre ce trafic dans des pays comme le #Niger.
►https://seenthis.net/messages/765959
Note de Migreurop sur l’#OIM :
L’#OIM, une organisation au service des #frontières… fermées.
►https://seenthis.net/messages/779989
Rapport Arci 2019 sur le Niger :
►https://seenthis.net/messages/783060
Juin 2019 : #Italie et #OIM financent le renforcement des frontières à #Assamaka (à la frontière entre le Niger et l’#Algérie) et à la frontière avec le #Nigeria :
▻https://seenthis.net/messages/788517
... et en octobre 2019, l’OIM organise des « charters humanitaires » de l’Algérie au Niger. Programme financé par l’#Italie et le #UK (#Angleterre) :
►https://seenthis.net/messages/806477
v. aussi ce rapport sur l’externalisation des frontières au Niger, mais aussi Soudan et Tchad :
Multilateral DamageThe impact of EU migration policies on central Saharan routes
►https://seenthis.net/messages/804173
Une belle synthèse de Alizée Dauchy en 3 pages de la situation au Niger :
–-> « Des trajectoires immobilisées : #protection et #criminalisation des migrations au #Niger » :
►https://seenthis.net/messages/844250
2021 :
Deux décisions qui donnent pouvoir à #Frontex pour négocier des #accords_de_travail avec le #Niger (parmi d’autres pays hors UE) et avec #Eucap_Sahel au Niger (ainsi qu’en Libye)
▻https://seenthis.net/messages/927299
Et implication de l’#OIM dans le contrôle des frontières en #Guinée (#campagne de #dissuasion financée par l’UE) :
►https://seenthis.net/messages/757474
Il y a d’autres campagnes qui ont été mise en place notamment par la #Suisse pour convaincre les migrants à rentrer au pays :
►https://seenthis.net/messages/385940
#retour_au_pays #Nigeria #Cameroun #Balkans #Afrique_de_l'Ouest #Kosovo #Serbie #Macédoine, #Albanie #Monténégro #Bosnie-Herzégovine
Et le #Danemark, même politique :
►https://seenthis.net/messages/385940#message397757
Evidemment l’#Australie aussi :
►https://seenthis.net/messages/474986
►https://seenthis.net/messages/305573
▻https://seenthis.net/messages/302153
Et l’#Allemagne :
►https://seenthis.net/messages/432534
Autres types de dissuasion... un projet de formation à la #photographie en #Côte_d'Ivoire :
The aim of this pilot project was to offer returned migrants an opportunity to become visual storytellers of their daily life back home and help local journalists change the narrative on migration in the country.
This training is the first of a series that will be organized by IOM across West Africa in 2020. It was organized in the frame of an EU-IOM Joint Initiative for Migrant Protection and Reintegration in the Sahel and Lake Chad regions.
Externalisation des frontières au #Sénégal et en #Mauritanie :
Chronique Monde | #Mauritanie. Un partenariat européen au goût amer
►https://seenthis.net/messages/858930
▻https://seenthis.net/messages/740468
▻https://seenthis.net/messages/668973
►https://seenthis.net/messages/608653
►https://seenthis.net/messages/320101
Status agreement with Senegal : #Frontex might operate in Africa for the first time :
▻https://seenthis.net/messages/948918
Italie, Allemagne, France, Espagne
Les efforts de l’ #Italie d’externaliser les contrôles frontaliers :
►https://seenthis.net/messages/600874
▻https://seenthis.net/messages/595057
L’Italie avec l’ #Allemagne :
►https://seenthis.net/messages/566194
The big wall. An ActionAid investigation into how Italy tried to stop migration from Africa, using EU funds, and how much money it spent.
►https://seenthis.net/messages/905345
–-------------
#France et ses tentatives d’externalisation les frontières (proposition de Macron notamment de créer des #hub, de faire du #tri et de la #catégorisation de migrants) :
►https://seenthis.net/messages/704970
►https://seenthis.net/messages/618133
▻https://seenthis.net/messages/677172
La #France et « sa » #CIVIPOL (programmes de coopération technique et de contrôles migratoires au #Soudan, et en #Erythrée) :
►https://seenthis.net/messages/795208
Plus sur CIVIPOL : ▻https://seenthis.net/tag/civipol
–-------------
L’#Espagne :
▻https://seenthis.net/messages/737099
#modèle_espagnol
▻https://seenthis.net/messages/737095
v. aussi plus bas la partie consacrée au Maroc...
L’externalisation des politiques migratoires espagnoles : cadre légal (Migreurop, 2019) :
▻http://www.migreurop.org/IMG/pdf/fiche_3_fr-def.pdf
L’externalisation en #Tunisie (accords avec l’Italie notamment) :
▻https://seenthis.net/messages/511895
▻https://seenthis.net/messages/573526
Livraison d’avions et radar à la Tunisie de la part de l’Italie (juillet 2019) :
►https://seenthis.net/messages/794614
Et avec l’UE :
▻https://seenthis.net/messages/737477
Comment l’Europe contrôle ses frontières en #Tunisie ?
►https://seenthis.net/messages/833041
The new installation is entitled „#Integrated_System_for_Maritime_Surveillance“ (#ISMariS), an EU projet for Gulf of Tunis’ surveillance :
►https://seenthis.net/messages/866952
Les #accords_de_réadmission , autre panel de l’externalisation des contrôles frontaliers :
▻https://seenthis.net/tag/accords_de_r%C3%A9admission
Cet inventaire des accords en lien avec les réadmissions (2015) avec visualisation :
▻https://seenthis.net/messages/413779
Et cette carte de Reka pour Vivre Ensemble concernant les accords signés par les pays européens :
▻https://seenthis.net/messages/443738
Voir aussi cette liste « de travail » autour de la question :
►https://seenthis.net/messages/736091
Europe et #Afghanistan :
►https://seenthis.net/messages/528689
Négociations #France-#Mali :
▻https://seenthis.net/messages/765027
Et l’Europe avec le Mali :
▻https://seenthis.net/messages/550612
Les accords de réadmissions signés par la #Suisse :
▻https://seenthis.net/messages/444316
Et les tentatives de la Suisse de signer des accords de réadmission avec l’#Erythrée (sic) :
▻https://seenthis.net/messages/685650
►https://seenthis.net/messages/538851
Et la Suisse avec la #Turquie :
▻https://seenthis.net/messages/567121
▻https://seenthis.net/messages/563101
L’#Italie et le #Soudan :
►https://seenthis.net/messages/518543
Accord de l’Europe avec l’#Ethiopie :
▻https://seenthis.net/messages/684082
Accord entre #Allemagne et #Algérie :
▻https://seenthis.net/messages/723089
Accord signé entre le #Kenya et la #Somalie :
▻https://seenthis.net/messages/194871
European Commission Publishes Findings of the First Annual Assessment of Third Countries’ Cooperation on Readmission (February 2021)
▻https://seenthis.net/messages/901672
Ci-dessous, le fameux accord UE-Turquie.
L’ #accord_UE-Turquie :
▻https://seenthis.net/tag/accord_ue-turquie
Et plus en général sur l’externalisation vers la #Tuquie :
▻https://seenthis.net/messages/427270
▻https://seenthis.net/messages/419432
▻https://seenthis.net/messages/679603
EU concludes €6 billion contract for refugees in Turkey :
▻https://seenthis.net/messages/892499
Erdogan accuse les Européens de ne pas tenir leurs promesses d’aide financière...
►https://seenthis.net/messages/512196
Et le #monitoring de l’accord (#observatoire) :
▻https://seenthis.net/messages/478621
Sur la « #facilité » en faveur des réfugiés en Turquie, le rapport de la Cour des comptes européenne :
▻https://seenthis.net/messages/737085
#aide_financière
Un lien sur comment l’aide a été utilisée en faveur des #réfugiés_syriens à #Gaziantep :
▻https://seenthis.net/messages/667241
Accord de réadmission signé par la Turquie avec l’#Irak et l’#Iran :
▻https://seenthis.net/messages/483667
Tag #réintégration dans les pays d’origine après #renvois (#expulsions) :
▻https://seenthis.net/tag/r%C3%A9int%C3%A9gration
La question des #regional_disembarkation_platforms :
►https://seenthis.net/messages/703288
#plateformes_de_désembarquement #disembarkation_paltforms #plateformes_de_débarquement
Février 2019, Le sauvetage maritime espagnol, le #Salvamento_Marítimo, est désormais autorisé à débarquer une partie des migrants sauvés dans la Méditerranée au Maroc :
▻https://seenthis.net/messages/761993
–-> info démentie par le gouvernement marocain : ▻https://seenthis.net/messages/761993#message761998
En 2004, on parlait plutôt de #centres_off-shore en #Afrique_du_Nord ...
▻https://seenthis.net/messages/607615
Au #Sénégal ...
#Frontex wants to disembark refugees in Senegal :
▻https://seenthis.net/messages/828755
Au Niger :
▻https://seenthis.net/messages/749456
#externalisation_de_l'asile #délocalisation
Et avec le projet #Emergency_Transit_Mechanism (#ETM), évacuation des réfugiés de #Libye via le #Niger... où l’on fait une sélection entre réfugiés et migrants... c’est déjà externaliser une partie de la procédure... (c’est HCR et OIM qui décide qui est réfugié et qui pas) :
▻https://seenthis.net/messages/799353
Les efforts d’externalisation au #Maroc :
Une nouvelle aide européenne de 101,7 millions d’euros pour lutter contre l’immigration clandestine
▻https://seenthis.net/messages/815925
L’Espagne appelle l’UE à récompenser les efforts du Maroc
▻https://seenthis.net/messages/696321
Fabrice Leggeri : Le #Maroc, un partenaire de premier plan de #Frontex
▻https://seenthis.net/messages/643905
#Espagne et #Maroc : les exemples polémiques de #Frontex pour illustrer comment stopper les flux d’immigrés
▻https://seenthis.net/messages/458929
Au #Maroc, la #chasse aux #étrangers tue et pendant ce temps, l’UE négocie et se tait
▻https://seenthis.net/messages/162299
#Fonds_fiduciaire de l’#UE à utiliser pour les décisions du comité de gestion au Maroc :
►https://seenthis.net/messages/763541
Communiqué de presse Commission européenne, mars 2019 :
L’aide au #Maroc doit encore être intensifiée, compte tenu de l’augmentation importante des arrivées par la route de la Méditerranée occidentale. Elle doit comprendre la poursuite de la mise en œuvre du programme de 140 millions d’euros visant à soutenir la gestion des frontières ainsi que la reprise des négociations avec le Maroc sur la réadmission et l’assouplissement du régime de délivrance des visas.
Lien #coopération_au_développement, #aide_au_développement et #contrôles_migratoires :
►https://seenthis.net/messages/660235
Pour la Suisse :
►https://seenthis.net/messages/564720
►https://seenthis.net/messages/719752
▻https://seenthis.net/messages/721921
–-> il y a certainement plus de liens sur seenthis, mais il faudrait faire une recherche plus approfondie...
#développement #conditionnalité
Sur cette question, il y a aussi des rapports, dont notamment celui-ci :
Aid and Migration : externalisation of Europe’s responsibilities
▻https://concordeurope.org/wp-content/uploads/2018/03/CONCORD_AidWatchPaper_Aid_Migration_2018_online.pdf?1dcbb3&1dcbb3
La rhétorique sur la #nouvelle_frontière_européenne , qui serait le #désert du #Sahara (et petit amusement cartographique de ma part) :
►https://seenthis.net/messages/604039
#cartographie #visualisation
►https://seenthis.net/messages/548137
–-> dans ce lien il y a aussi des articles qui parlent de l’externalisation des frontières au #Soudan
Plus spécifiquement #Soudan :
▻https://seenthis.net/messages/519269
Les liens avec le tag #processus_de_Khartoum :
▻https://seenthis.net/tag/processus_de_khartoum
Les efforts d’externalisation des contrôles frontaliers en #Erythrée et #Ethiopie :
Conte in Etiopia, Unione Africana ci aiuti coi rimpatri
▻https://seenthis.net/messages/729629
#Italie
Sudan and Eritrea crackdown on migrants amid reports of EU incentives :
▻https://seenthis.net/messages/493279
Eritrea, l’Ue finanzia il regime. È questa la via del “aiutarli a casa loro” ?
▻https://seenthis.net/messages/387744
#UE #EU #Union_européenne
–--------------
Et le financement de l’Erythrée via des fonds d’aide au développement :
Outrage over reports EU-funding linked to forced labour in Eritrea :
►https://seenthis.net/messages/821967
Gli attivisti eritrei denunciano la Ue : “Finanzia il lavoro forzato” :
►https://seenthis.net/messages/772509
#Trust_Fund_for_Africa #Trust_Fund
Eritrea, l’UE finanzia il regime di Afewerki mentre ogni giorno fuggono migliaia di persone :
►https://seenthis.net/messages/405308
Quand l’#UE finance la dictature de l’#Érythrée pour stopper les migrants :
▻https://seenthis.net/messages/366439
–-------------
L’Erythrée, après la levée des sanctions de l’ONU, devient un Etat avec lequel il est désormais possible de traiter (sic) :
►https://seenthis.net/messages/721926
–-----------
... Et autres #dictateurs
Migranti, Italia e Ue dialogano con l’Africa delle dittature
►https://seenthis.net/messages/318425
#Italie
Dessin de presse de Herji :
Dictators as
Gatekeepers for Europe :
Outsourcing EU border
controls to Africa
►https://seenthis.net/messages/805117
La question des #carrier_sanctions infligées aux #compagnies_aériennes :
▻https://seenthis.net/tag/carrier_sanctions
Des choses sur la #pacific_solution de l’#Australie :
▻https://seenthis.net/recherche?recherche=%23pacific_solution
L’atlas de Migreurop, qui traite de la question de l’externalisation :
▻https://seenthis.net/messages/690134
Externalisation en #Egypte
L’Egypte un des pays envisagés pour les centres de déportation envisagés par l’Autriche et le Danemark :
►https://seenthis.net/messages/728056
L’UE veut intensifier la coopération avec l’Egypte (et autres pays d’Afrique du Nord) :
▻https://seenthis.net/messages/724148
Minniti s’envole en Egypte :
▻https://seenthis.net/messages/653351
▻https://seenthis.net/messages/641297#message677901
#Allemagne et Egypte signe un accord sur les migrations :
▻https://seenthis.net/messages/629922
▻https://seenthis.net/messages/569305#message578455
▻https://seenthis.net/messages/569305#message735629
▻https://seenthis.net/messages/511895#message572698
#Push-back, #refoulements vers l’Egypte :
▻https://seenthis.net/messages/393877
–-> et des push-back de l’Egypte vers le #Soudan :
▻https://seenthis.net/messages/391708
Rapport Arci 2019 sur l’Egypte :
►https://seenthis.net/messages/783060
Rapport EuroMed 2019 :
EU-Egypt migration cooperation : where are human rights ?
▻https://seenthis.net/messages/793069
Rapport Migreurop 2021 :
▻https://seenthis.net/messages/939104
The fortified gates of the Balkans. How non-EU member states are incorporated into fortress Europe.
►https://seenthis.net/messages/907907
Chantage dans les Balkans : comment l’UE externalise ses politiques d’asile (rapport Migreurop 2021) :
▻https://seenthis.net/messages/918125
Externalisation des contrôles migratoires en #Europe_de_l'Est et #Balkans —> une proposition de l’#axe Autriche / Allemagne / Italie / Danemark („#Achse_der_Willigen“) :
–---
Et voilà, la première "joint operation" de la nouvelle agence #Frontex sur son non européen... en #Albanie :
►https://seenthis.net/messages/782260
Mais aussi
#Bosnie-Herzégovine #Bosnie #Macédoine_du_Nord #Monténégro #Serbie :
–—
Et au #Kosovo...
Le #Kosovo va-t-il rejoindre les normes européennes ?
▻https://seenthis.net/messages/909829
Et en #Bulgarie (ça date de 2016) :
▻https://seenthis.net/messages/529415
#Serbie, toujours en 2016 :
▻https://seenthis.net/messages/462817
#Bosnie :
▻https://seenthis.net/messages/798862
▻https://seenthis.net/messages/743581
Où l’#OIM est aussi impliquée
Aussi sur la Bosnie : "Rückführung illegaler MigrantenNGOs üben scharfe Kritik an Nehammers Balkan-Plänen" :
▻https://seenthis.net/messages/913347
#Croatie :
▻https://seenthis.net/messages/781830
La Germania finanzia il controllo delle frontiere croate :
▻https://seenthis.net/messages/984417
#Allemagne
Les pressions de #Trump (#USA, #Etats-Unis) pour que le #Mexique expulse les migrants de son territoire :
▻https://seenthis.net/messages/516675
#Mexique
Ou alors... vers le #Guatemala :
►https://seenthis.net/messages/793063
Externalisation des contrôles frontaliers au #Soudan :
▻https://seenthis.net/messages/804166
–-> lien avec le financement des #milices #Janjawid et le financement de l’#armée_soudanaise
v. aussi ce rapport sur l’externalisation des frontières au Soudan, mais aussi Niger et Tchad :
Multilateral DamageThe impact of EU migration policies on central Saharan routes
►https://seenthis.net/messages/804173
Externalisation des frontières au #Tchad :
v. rapport sur l’externalisation des frontières au Tchad, mais aussi Soudan et Niger :
Multilateral DamageThe impact of EU migration policies on central Saharan routes
►https://seenthis.net/messages/804173
Externalisation des frontières au #Nigeria :
La #France propose d’aider la #Grèce à reconduire des #déboutés de l’asile
... en s’appuyant sur ces rapports privilégiés avec des pays africains...
▻https://seenthis.net/messages/821637
#continuité_coloniale #colonialisme
#Mer_Méditerranée (donc #Italie et #Libye) —> rapport #ASGI 2020 :
▻https://seenthis.net/messages/847086
#Méditerranée #Méditerranée_centrale
Mais aussi lien avec le #Trust_Fund #Trust_Fund_for_Africa #fonds_fiduciaire_d’urgence
#métaliste sur les différentes tentatives de différentes pays européens d’#externalisation non seulement des contrôles frontaliers (►https://seenthis.net/messages/731749), mais aussi de la #procédure_d'asile dans des #pays_tiers
►https://seenthis.net/messages/900122
#procédure_d'asile #externalisation_de_la_procédure #modèle_australien
Migration and asylum: updates to the EU-Africa ’#Joint_Valletta_Action_Plan' on the way
▻https://seenthis.net/messages/901310
#update #mise_à_jour #Valletta #sommet_de_La_Vallette #La_Vallette #Vallette #2015 #2021 #JVAP #Global_Approach_on_Migration_and_Mobility (#GAMM)
La stratégie mondiale de l’#ONU en matière de #drogues est un « #échec spectaculaire », selon 174 ONG
▻https://www.rtbf.be/info/societe/detail_la-strategie-mondiale-de-l-onu-en-matiere-de-drogues-est-un-echec-specta
Les politiques punitives mises en œuvre cette dernière décennie ont mené à de nombreuses #violations des droits humains et à des #menaces pour la #santé et l’ordre public, juge l’IDPC dans son rapport intitulé « Bilan : 10 ans de politiques des drogues - un rapport parallèle de la société civile ».
Parallèlement, « la culture, la consommation et le trafic de drogues ont atteint des niveaux record » depuis les années ’90, pointe Helen Clark, ex-Premier ministre néo-zélandaise et membre de la Commission globale sur les #politiques des drogues. Ainsi, entre 2009 et 2018, la culture du pavot à opium a augmenté de 130% et celle de la coca de 34%, selon l’organisme, qui se base pour son rapport sur des données onusiennes, académiques et de la société civile.
Pour l’IDPC, les politiques mises en place contreviennent aux priorités plus larges des #Nations_Unies, que sont la protection des #droits humains, la promotion de la #paix, de la #sécurité et du #développement.
Le #monument aux morts de #Gentioux-Pigerolles : « Maudite soit la #guerre »
J’ai entendu parler pour la première fois du monument aux morts de #Gentioux pendant mon service militaire. Un camarade, ayant séjourné au camp de la Courtine, m’avait affirmé que l’armée française refusait de défiler devant pour les célébrations du 11 novembre.
Sans avoir jamais pu vérifier cette anecdote mais assez intrigué par l’histoire, j’ai eu depuis à plusieurs reprise l’occasion de m’arrêter sur la place du village pour saluer un des plus célèbres #monuments_aux_morts de #France, connu, paraît-il, des pacifistes du monde entier.
Elevé en 1922 à l’initiative d’un maire ancien combattant, blessé de guerre, et fidèle à la tradition socialiste de ces terres rudes, le monument représente un écolier, en sabots et sarreau, dénonçant de son point fermé la légende « #maudite_soit_la_guerre ». Ce simple sujet a fait plonger ce souvenir dans l’enfer des orgueils militaires, et explique que l’Etat -aucun préfet ou sous-préfet n’a jamais daigné l’inaugurer- et l’état-major de la Courtine aient maudit cet extraordinaire édifice !
Loin de la vague patriotique et nationaliste qui a pardonné aux généraux le sacrifice de plus d’un million de nos compatriotes, ce coin de Limousin, proche du lac de Vassivières, a été un des rares endroits où le #pacifisme et l’#humanisme ont su louer les valeurs de la #Paix.
Le cimetière du village contiendrait les cendres d’un fusillé pour l’exemple, mais je n’ai pas eu le temps d’aller me renseigner sur place.
Le petit écolier change parfois de couleur. Vert anglais il y a un quart de siècle, crème au cours de l’été 2011.
ping @reka via @albertocampiphoto
Le #Prix_Nobel de la #paix 2018 a été décerné à #Denis_Mukwege et #Nadia_Murad, pour dénoncer les victimes de #violences_sexuelles.
J’étais surpris que l’on récompense un homme pour son action en faveur des femmes, et une femme comme simple victime, mais comme beaucoup se sont réjoui ici de la récompense de Denis Mukwege, je n’ai rien dit.
▻https://seenthis.net/messages/726904
▻https://seenthis.net/messages/726918
Et puis on apprend que Nadia Murad ne cesse de prendre Israël comme exemple et comme soutien.
▻https://seenthis.net/messages/727264
▻https://seenthis.net/messages/727820
Alors on se rappelle des calculs géopolitiques du comité Nobel et on réalise que pour dénoncer les victimes de violences sexuelles, on ne prend que des cas de violences perpétrées par des Noirs et des Arabes, ce qui permet d’invisibiliser les violences faites aux femmes par de riches hommes blancs comme Harvey Weinstein, Woody Allen, Roman Polanski, Donald Trump, Bertrand Cantat, Dominique Strauss Kahn, Luc Besson, Brett Kavanaugh...
Quel est l’intérêt de cette phrase ? D’autant plus que dans la phrase plus haut c’est « les violences [tout court] faites aux femmes par de riches hommes blancs ».
Juste la démonstration qu’on peut à la fois prétendre savoir écrire et n’être même pas capable de lire
on ne prend que des cas de violences perpétrées par des Noirs et des Arabes, ce qui permet d’invisibiliser les violences faites aux femmes par de riches hommes blancs comme Harvey Weinstein, Woody Allen, Roman Polanski, Donald Trump, Bertrand Cantat, Dominique Strauss Kahn, Luc Besson, Brett Kavanaugh...
@sinehebdo Depuis l’affaire Weinstein il n’y a pas une semaine sans que les médias occidentaux ne parlent des violences sexuelles perpétrés dans ces même pays occidentaux par des hommes blancs (l’affaire Polanski reprise aussi très régulièrement et actions contre Cantat ) alors que par ailleurs, absolument rien dans les médias sur les viols en RDC (juste quelques travaux universitaires sur le viol comme arme de guerre) et tu parles d’invisibiliser les violences faites aux femmes par de riches hommes blancs ?
@odilon , désolé, je ne parlais pas (et je ne voulais pas) d’invisibiliser les victimes racisées (Nafissatou Diallo en sait quelque chose, mais aussi les enfants violés par les soldats de l’armée française en Centrafrique), mais de la tentative d’invisibiliser les #grands_hommes prédateurs sexuels occidentaux, et de perpétuer l’idée qu’il n’y a que les Noirs et les Arabes qui sont violents et sexistes (là bas comme ici).
En d’autres termes, je ne conteste pas à Denis Mukwege d’avoir mérité son prix, mais vu qu’il y avait une troisième place sur le podium, une organisation comme #metoo qui dénonce le sexisme aux Etats-Unis (par exemple) aurait peut-être pu partager ce prix...
Bon voilà Alain Lasverne @alain1 Bloqué aussi, pas le temps de gérer les trolls.
Question : qui auriez-vous récompensé comme personnalité ou organisation symbolique de la lutte contre les violences faites aux femmes en occident ?
Harvey Weinstein, Woody Allen, Roman Polanski, Donald Trump, Bertrand Cantat, Dominique Strauss Kahn, Luc Besson, Claude Lanzmann, Brett Kavanaugh... et j’en oublie un : Jean-Claude Arnault !
(...) la légitimité même de l’académie suédoise qui est en cause et sa gestion d’une crise historique, qui a débuté en novembre 2017, en plein mouvement #metoo. Dix-huit femmes accusaient le mari d’une des académiciennes de viols et d’agressions sexuelles. Un Français, Jean-Claude Arnault, 71 ans, directeur d’un lieu d’expositions culturelles dans la capitale du royaume. Un audit, mené par un cabinet d’avocats, a depuis révélé que l’académie lui versait de généreuses subventions. Le parquet financier a ouvert une enquête.
Le prix Nobel de littérature en 2018 reporté d’un an
Anne-Françoise Hivert, Le Monde, le 4 mai 2018
▻https://abonnes.lemonde.fr/livres/article/2018/05/04/l-academie-suedoise-ne-decernera-pas-de-prix-nobel-de-litterature-en ?
A la place, le prix nobel alternatif de littérature a été décerné à la Guadeloupéenne Maryse Condé :
Maryse Condé remporte le Nobel « alternatif » de littérature
La Libre Belgique, le 12 octobre 2018
►https://seenthis.net/messages/728549
Les grandes puissances : oeuvrer pour la #paix ...alimenter la #guerre ▻http://www.cartolycee.net/spip.php?article117 #ressources_pédagogiques #ONU #armes
Ethiopia-Eritrea Border Opens for First Time in 20 Years
Astebeha Tesfaye went to visit friends in Eritrea, and had to stay 20 years.
“I was going to take the bus the next day,” he said by phone on Tuesday, “but I heard that the roads were blocked, and that no one was going to move either to Eritrea or Ethiopia.”
Mr. Tesfaye was traveling as war broke out between Ethiopia and Eritrea, locking the two countries in hostilities that eventually left tens of thousands dead. Cross-border phone calls were banned, embassies were closed and flights were canceled. Travel between the countries became impossible.
But on Tuesday, the leaders of Ethiopia and Eritrea reopened crossing points on their shared border, clearing the way for trade between the two nations. The development was part of a series of reconciliation moves that began in July, when Prime Minister Abiy Ahmed of Ethiopia and President Isaias Afwerki of Eritrea signed a formal declaration of peace.
Fitsum Arega, Mr. Abiy’s chief of staff, said on Twitter that the reopening of border crossings had created “a frontier of peace & friendship.”
Mr. Abiy and Mr. Isaias visited the Debay Sima-Burre border crossing with members of their countries’ armed forces to observe the Ethiopian new year. They then did the same at the #Serha - #Zalambesa crossing, the Eritrean information minister, Yemane Meskel, said on Twitter.
Photographs posted online by Mr. Arega and Mr. Meskel showed the two leaders walking side by side, passing soldiers and civilians who waved the countries’ flags. In a ceremony broadcast live on Ethiopian television, long-separated families held tearful reunions. People from both sides ran toward one another as the border crossings opened, hugging, kissing and crying as if in a coordinated act.
“This must be how the people during World War I or World War II felt when they met their families after years of separation and uncertainty,” said Mr. Tesfaye, who is from a border town but was caught on the wrong side of the frontier during the war.
Eritrea gained its independence from Ethiopia in the early 1990s, and war broke out later that decade, locking the two nations in unyielding hostilities that left more than 80,000 people dead. The turning point came in June, when Mr. Abiy announced that Ethiopia would “fully accept and implement” a peace agreement that was signed in 2000 but never honored. The formal deal was signed weeks later.
Few people expected such a quick turn of events. Embassies have reopened, telephone lines have been restored and commercial flights between the capitals have resumed. An Ethiopian commercial ship docked in an Eritrean port last Wednesday — the first to do so in more than two decades.
Ethiopia has a strategic interest in a critical Eritrean port, Assab, as a gateway to international trade via the Red Sea. Landlocked since Eritrea gained independence, Ethiopia sends 90 percent of its foreign trade through Djibouti.
Bus routes through Zalambesa are expected to start soon, helping residents to move freely for the first time in decades.
Mr. Tesfaye, for one, is thrilled.
“There wasn’t any day that went by that I didn’t think of my mother,” he said, choking up. “I never thought this day would come.”
#Ouverture_des_frontières et fuite des Erythréens
Le 11 septembre dernier, à l’occasion du nouvel an éthiopien, les deux dirigeants, Isayas Afewerki et Abiy Ahmed ont ouvert leurs frontières.
Les civils et les soldats, habités d’une euphorie certaine, brandissaient les deux drapeaux.
Bien que cette nouvelle peut sembler réjouissante, elle s’accompagne aussi d’un certain nombre de préoccupations et d’effets inattendus. Depuis une dizaine de jours, un nombre croissants de mères et d’enfants quittent l’Erythree.
Au début de cette dizaine de jours, il était difficile de distinguer les individus qui quittaient l’Erythree, pour simplement revoir leurs familles se trouvant de l’autre côté de la frontière, de ceux qui quittaient le pays pour bel et bien en fuir.
Il convient de rappeler que malgré le fait que le rapprochement avec l’Ethiopie peut être perçu comme un progrès à l’échelle régionale et internationale, il n’empêche que du côté érythréen ce progrès découle d’une décision unilatérale du Président Afewerki. Celle-ci motivée par les Etats-Unis et par des incitations de nature financière qui demeurent encore particulièrement opaques.
Comme Monsieur Abrehe l’avait indiqué dans son message au Président : « les accords diplomatiques rapides et peu réfléchis que vous faites seul avec certaines nations du monde (…) risquent de compromettre les intérêts nationaux de l’Érythrée. ».
Ce message ainsi que le départ important de mères érythréennes avec leurs enfants vers l’Ethiopie sont l’aveu de :
– l’absence de confiance des érythréens vis-à-vis de leurs autorités ; et
– de leur décision contraignante à devoir trouver une alternative de survie par leurs propres moyens.
Il convient aussi de constater l’asymétrie non-négligeable dans la rapidité et l’efficacité dans les solutions trouvées et fournies par le gouvernement érythréen pour les demandes venant du côté éthiopien. Alors que dans l’intervalle, aucune solution tangible n’est apportée pour que sa propre population ait accès à son droit à un standard de vie suffisant (manger à sa faim, disposer de sa liberté de mouvement pour notamment subvenir à ses besoins, etc.).
Le gouvernement est parfaitement conscient de ses départs vu qu’il a commencé à émettre lui-même des passeports à ceux qui le demandent. Il reste à savoir si les autorités érythréennes se complaisent dans ce schéma hémorragique ou si elles mettront en place des incitations pour assurer la survie de l’Etat de l’Erythrée.
▻https://www.ife-ch.org/fr/news/ouverture-des-frontieres-et-fuite-des-erythreens
L’enregistrement d’Erythréens dans les camps de réfugiés en Ethiopie a quadruplé depuis l’ouverture des frontières avec l’Ethiopie, le 11 septembre 2018, selon UNHCR.
Le 26 septembre 2018, la « European Civil Protection and Humanitarian Aid Operations » a indiqué que l’absence de changements en Erythrée et l’ouverture des frontières en seraient les raisons. « L’assistance humanitaire va devoir augmenter les ressources pour répondre aux besoins et pour réduire les risques d’une migration qui se déplace ».
Samedi dernier, le Ministre des Affaires Etrangères a prononcé un discours devant l’Assemblée Générale de l’ONU à New York dans lequel il :
Rappelle le récent rapprochement avec l’Ethiopie et les nombreux fruits qu’il porte tant au niveau national qu’au niveau régional ;
Demande à ce que les « déplorables » sanctions à l’encontre de l’Erythrée soient immédiatement levées et à cet égard, il dénonce les préconditions imposées par certains Etats ;
Précise que « quand l’Etat de droit est supprimé et supplanté par la logique de force ; quand l’équilibre du pouvoir mondial est compromis, les conséquences inévitables sont des crises difficiles à résoudre et des guerres qui dégénèrent. »
Dénonce les « principaux architectes » de ces sanctions, à savoir d’anciennes administrations étatsuniennes ;
Insiste sur le fait que « le peuple d’Erythrée n’a commis aucun crime, ni aucune transgression qui le pousse à demander clémence. Ainsi, ils demandent non seulement la levée des sanctions, mais demandent aussi, et méritent, une compensation pour les dommages causés et les opportunités perdues. »
Il convient de souligner que ces propos prononcés « au nom du peuple » n’ont fait l’objet d’aucune consultation représentative du peuple ou de sa volonté. Il s’agit à nouveau d’un discours construit par le parti unique qui ne dispose toujours pas de mandat pour gouverner.
Par ailleurs, aucune mention n’a été faite sur l’entrée en vigueur de la Constitution, ni sur le changement de la pratique du service national/militaire. Deux points critiques qui étaient très attendus tant par les fonctionnaires de l’ONU que par les différentes délégations.
Lors de cette session, l’Assemblée Générale votera sur :
La levée ou non des sanctions ; et
L’adhésion ou non de l’Erythrée au Conseil des Droits de l’Homme.
Message reçu par email, de l’association ife : ▻https://www.ife-ch.org
Nouvel afflux de migrants érythréens en Ethiopie
Le Monde 30 octobre 2018
L’ouverture de la frontière a créé un appel d’air pour les familles fuyant le régime répressif d’Asmara
Teddy (le prénom a été modifié) est sur le départ. Ce jeune Erythréen à peine majeur n’a qu’une envie : rejoindre son père aux Etats-Unis. Originaire d’Asmara, la capitale, il a traversé la frontière « le plus vite possible »quand le premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, et le président érythréen, Isaias Afwerki, ont décidé de la démilitariser et de l’ouvrir, le 11 septembre.
Cette mesure a donné le signal du départ pour sa famille, qui compte désormais sur la procédure de regroupement familial pour parvenir outre-Atlantique. Ce matin de fin octobre, sa mère et ses trois frères patientent à Zalambessa, ville frontière côté éthiopien, comme 700 autres Erythréens répartis dans 13 autobus en partance pour le centre de réception d’Endabaguna, à environ 200 km à l’ouest, la première étape avant les camps de réfugiés.
L’ouverture de la frontière a permis aux deux peuples de renouer des relations commerciales. Mais elle a aussi créé un appel d’air, entraînant un afflux massif de migrants en Ethiopie. Selon des chiffres du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), près de 15 000 Erythréens ont traversé la frontière les trois premières semaines.
« Là-bas, il n’y a plus de jeunes »
Certains d’entre eux sont simplement venus acheter des vivres et des marchandises ou retrouver des proches perdus de vue depuis la guerre. Mais la plupart ont l’intention de rester. « Je n’ai pas envie de rentrer à Asmara. Là-bas, il n’y a plus de jeunes : soit ils sont partis, soit ils sont morts en mer, soit ils sont ici »,poursuit Teddy.
Chaque année, des milliers d’Erythréens fuient leur pays, depuis longtemps critiqué par les organisations de défense des droits humains pour le recours à la détention arbitraire, la disparition d’opposants et la restriction des libertés d’expression et de religion. La perspective d’être enrôlé à vie dans un service militaire obligatoire, jusque-là justifié par la menace du voisin éthiopien, a poussé une grande partie de la jeunesse sur la route de l’exil. Pour l’heure, l’accord de paix entre les deux pays n’a pas fait changer d’avis les candidats au départ, au contraire.
Depuis plusieurs semaines, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait des allers-retours entre le centre d’Endabaguna et Zalambessa et Rama, les principaux points de passage grâce auxquels la grande majorité des nouveaux arrivants – surtout des femmes et des enfants – traversent la frontière. « L’affluence ne tarit pas », explique un humanitaire. Près de 320 personnes franchiraient la frontière quotidiennement, soit six fois plus qu’avant. Côté érythréen, les militaires tiennent un registre des départs, mais le contrôle s’arrête là.
Après leur enregistrement au centre d’Endabaguna, les migrants seront répartis dans des camps. Plus de 14 000 nouveaux arrivants ont été recensés depuis l’ouverture de la frontière. « L’un des camps est saturé », confie le même humanitaire. Quant au HCR, il juge la situation « critique ». Cette nouvelle donne risque d’accentuer la pression sur l’Ethiopie, qui compte déjà près d’un million de réfugiés, dont plus de 175 000 Erythréens et voit augmenter le nombre de déplacés internes : ceux-ci sont environ 2,8 millions à travers le pays.
Si la visite du premier ministre éthiopien à Paris, Berlin et Francfort, du lundi 29 au mercredi 31 octobre, se voulait à dominante économique, la lancinante question migratoire a forcément plané sur les discussions. Et l’Europe, qui cherche à éviter les sorties du continent africain, a trouvé en Abiy Ahmed un allié, puisque l’Ethiopie prévoit d’intégrer davantage les réfugiés en leur accordant bientôt des permis de travail et des licences commerciales. C’est l’un des objectifs du « cadre d’action globale pour les réfugiés » imaginé par les Nations unies. Addis-Abeba doit confier à cette population déracinée une partie des 100 000 emplois créés dans de nouveaux parcs industriels construits grâce à un prêt de la Banque européenne d’investissement et aux subventions du Royaume-Uni et de la Banque mondiale.
En attendant, à Zalambessa, les nouveaux arrivants devront passer une ou plusieurs nuits dans un refuge de fortune en tôle, près de la gare routière. Ils sont des centaines à y dormir. Adiat et Feruz viennent de déposer leurs gros sacs. Autour d’elles, des migrants s’enregistrent pour ne pas rater les prochains bus. « Notre pays est en train de se vider. Dans mon village, il n’y a plus personne », lâche Feruz, qui rappelle que beaucoup d’Erythréens sont partis avant l’ouverture de la frontière, illégalement. Elle se dit prête à sacrifier une ou deux années dans un camp de réfugiés avant d’obtenir, peut-être, le droit d’aller vivre en Europe, son rêve.
–-> Ahh ! J’adore évidemment l’expression « appel d’air » (arrghhhh)... Et l’afflux...
L’ONU lève les sanctions contre l’Érythrée.
Après quasi une décennie d’isolement international du pays, le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé à l’unanimité de lever les sanctions contre l’Érythrée. Un embargo sur les armes, un gel des avoirs et une interdiction de voyager avaient été imposés en 2009, alors que l’Érythrée était accusée de soutenir les militants d’al-Shabab en Somalie, ce qu’Asmara a toujours nié, note la BBC (▻https://www.bbc.com/news/world-africa-46193273). La chaîne britannique rappelle également que le pays, critiqué pour ses violations des droits de l’homme, a longtemps été considéré comme un paria sur la scène international. La résolution, rédigée par le Royaume-Uni, a été soutenue par les États-Unis et leurs alliés. La #levée_des_sanctions intervient dans un contexte de dégel des relations entre l’Érythrée et ses voisins après des années de conflit, notamment avec l’Ethiopie – Asmara et Addis-Abeba ont signé un accord de paix en juin –, mais aussi la Somalie et Djibouti. “La bromance [contraction des mots brother (frère) et romance (idylle)] entre le nouveau dirigeant réformiste éthiopien Abiy Ahmed et le président érythréen Isaias Aferweki semble avoir déteint sur les dirigeants voisins”, analyse le journaliste de la BBC à Addis-Abeba.
L’ONU lève les sanctions contre l’Erythrée après un accord de paix
Le Conseil de sécurité de l’ONU a levé mercredi les sanctions contre l’Erythrée après un accord de paix historique avec l’Ethiopie et un réchauffement de ses relations avec Djibouti.
Ces récents développements laissent augurer de changements positifs dans la Corne de l’Afrique.
Le Conseil a adopté à l’unanimité cette résolution élaborée par la Grande-Bretagne. Il a levé l’embargo sur les armes, toutes les interdictions de voyage, les gels d’avoirs et autres sanctions visant l’Erythrée.
Les relations entre Djibouti et l’Erythrée s’étaient tendues après une incursion en avril 2008 de troupes érythréennes vers Ras Doumeira, un promontoire stratégique surplombant l’entrée de la mer Rouge au nord de Djibouti-ville. Les deux pays s’étaient opposés à deux reprises en 1996 et 1999 pour cette zone.
Accord signé en juillet
L’Erythrée est depuis 2009 sous le coup de sanctions du Conseil de sécurité pour son soutien présumé aux djihadistes en Somalie, une accusation que le gouvernement érythréen a toujours niée.
Asmara a signé en juillet avec l’Ethiopie un accord de paix qui a mis fin à deux décennies d’hostilités et conduit à un apaisement de ses relations avec Djibouti.
Et la frontière se referme, en décembre 2018 :
▻https://seenthis.net/messages/748112
How Ethiopia Is Managing Refugees And Shoppers From Eritrea Amid New Peace
The sudden peace between Ethiopia and Eritrea, and the opening of their previously closed and dangerous border, sent shockwaves of hope and optimism throughout the two countries. But a new issue has arisen: whether Eritreans coming into Ethiopia should still be classed as refugees.
▻https://www.africa.com/how-ethiopia-is-managing-refugees-and-shoppers-from-eritrea-amid-new-peace
#vietnamese_women's_museum in #Hanoi, #Vietnam
Vietnamese Women’s Museum (VWM) is located in Ly Thuong Kiet Street, downtown Hanoi, just 500m from the central Hoan Kiem (Restored Sword) Lake and the old quarter. This is the most ancient street in the capital city, with many French-style buildings, foreign embassies, big hotels and government offices.
Vietnamese Women’s Museum was established in 1987 and run by Vietnam Women’s Union. It is a gender museum with functions of research, preservation, and display of tangible and intangible historical and cultural heritages of Vietnamese women and Vietnam Women’s Union. It is also a centre for cultural exchange between Vietnamese and international women for the goal of equality, development and peace.
@tchaala_la & @isskein :
It is also a centre for cultural exchange between Vietnamese and international women for the goal of equality, development and peace.
–-> peut-être intéressant de tisser des liens avec la Turquie ?
#paix
Quelques images prises au musée, ci-dessous :
Je vais charger les photos dans les prochains jours, wifi pas toujours très performant par ici...
Si il y a des personnes particulièrement intéressées, il faudra revenir souvent sur ce fil de discussion... A la fin, il y aura pour chaque image/poster également la légende...
cc @reka
Sur le terrain, cristina rules absolutely ! Fantastique, et #super_merci pour cette documentation inestimable.
Voilà, c’est fait, il ne manque que cette histoire incroyable sur les #mères héroïnes du Vietnam :
Dang Ai Viet and her portraits of heroic mothers
‘I’m very moved to praise painter Dang Ai Viet for her artistic portraits of Vietnam’s Heroic Mothers’, Prime Minister Nguyen Tan Dung remarked at an exhibition called ‘Graceful drawing lines’ a year ago on the occasion of the 65 anniversary of the Vietnamese Martyrs and War Invalids Day. Viet was recognized in May to have set a record for drawing the most portraits of Vietnamese heroic mothers. The 60-year-old painter said the 1,000 paintings is her way of paying tribute to these women for their great sacrifice and indomitable spirit.
Dang Ai Viet long nurtured the dream of touring the country painting heroic mothers. In 2010 she was finally able to begin the journey. Having worked for the Vietnam Liberated Women’s Union during the American war, Viet understands and respects the role these women played in wartime.
Eritrea-Etiopia – Si tratta la pace ad Addis Abeba
Una delegazione eritrea di alto livello è arrivata in Etiopia per il primo round di negoziati di pace in vent’anni. Il ministro degli Esteri eritreo Osman Sale è stato accolto in aeroporto dal neo premier etiopico Abiy Ahmed che, ai primi di giugno, ha sorpreso il Paese dichiarando di accettare l’Accordo di pace del 2000 che poneva fine alla guerra con l’Eritrea.
L’Accordo, nonostante la fine dei combattimenti nel 2000, non è mai stato applicato e i rapporti tra i due Paesi sono rimasti tesi. Etiopia ed Eritrea non hanno relazioni diplomatiche e negli ultimi anni ci sono stati ripetute schermaglie militari al confine.
Peace Deal Alone Will Not Stem Flow of Eritrean Refugees
The detente with Ethiopia has seen Eritrea slash indefinite military conscription. Researcher Cristiano D’Orsi argues that without a breakthrough on human rights, Eritreans will still flee.
Ethiopia and Eritrea have signed a historic agreement to end the 20-year conflict between the two countries. The breakthrough has been widely welcomed given the devastating effects the conflict has had on both countries as well as the region.
The tension between the two countries led to Eritrea taking steps that were to have a ripple effect across the region – and the world. One in particular, the conscription of young men, has had a particularly wide impact.
Two years before formal cross-border conflict broke out in 1998, the Eritrean government took steps to maintain a large standing army to push back against Ethiopia’s occupation of Eritrean territories. Initially, troops were supposed to assemble and train for a period of 18 months as part of their national service. But, with the breakout of war, the service, which included both military personnel and civilians, was extended. All Eritrean men between the ages of 18–50 have to serve in the army for more than 20 years.
This policy has been given as the reason for large numbers of Eritreans fleeing the country. The impact of the policy on individuals, and families, has been severe. For example, there have been cases of multiple family members being conscripted at the same time. This denied them the right to enjoy a stable family life. Children were the most heavily affected.
It’s virtually impossible for Eritreans to return once they have left as refugees because the Eritrean government doesn’t look kindly on repatriated returnees. Those who are forced to return to the country face persecution and human rights abuses.
In 2017, Eritreans represented the ninth-largest refugee population in the world with 486,200 people forcibly displaced. By May 2018, Eritreans represented 5 percent of the migrants who disembarked on the northern shores of the Mediterranean.
Things look set to change, however. The latest batch of national service recruits have been told their enlistment will last no longer than 18 months. The announcement came in the midst of the dramatic thawing of relations between Ethiopia and Eritrea. It has raised hopes that the service could be terminated altogether.
With that said, it remains to be seen whether the end of hostilities between the two countries will ultimately stem the flow of Eritrean refugees.
It’s virtually impossible for Eritreans to return once they have left as refugees because the Eritrean government doesn’t look kindly on repatriated returnees. Those who are forced to return to the country face persecution and human rights abuses.
The Eritrean government’s hardline position has led to changes in refugee policies in countries like the UK. For example, in October 2016, a U.K. appellate tribunal held that Eritreans of draft age who left the country illegally would face the risk of persecution and abuse if they were involuntarily returned to Eritrea.
This, the tribunal said, was in direct violation of the European Convention on Human Rights. As a result, the U.K.’s Home Office amended its immigration policy to conform to the tribunal’s ruling.
Eritrean asylum seekers haven’t been welcome everywhere. For a long time they were persona non grata in Israel on the grounds that absconding national service duty was not justification for asylum. But in September 2016, an Israeli appeals court held that Eritreans must be given the chance to explain their reasons for fleeing at individual hearings, overruling an interior ministry policy that denied asylum to deserters.
The situation is particularly tense for Eritreans in Israel because they represent the majority of African asylum seekers in the country. In fact, in May 2018, Israel and the United Nations refugee agency began negotiating a deal to repatriate African asylum seekers in western countries, with Canada as a primary destination.
An earlier deal had fallen through after public pressure reportedly caused Prime Minister Benjamin Netanyahu to back out of it.
Eritreans living as refugees in Ethiopia have been welcomed in Australia where they are one among eight nationalities that have access to a resettlement scheme known as the community support program. This empowers Australian individuals, community organizations and businesses to offer Eritrean refugees jobs if they have the skills, allowing them to settle permanently in the country.
The government has always denied that conscription has anything to do with Eritreans fleeing the country. Two years ago it made it clear that it would not shorten the length of the mandatory national service.
At the time officials said Eritreans were leaving the country because they were being enticed by certain “pull factors.” They argued, for example, that the need for low cost manpower in the West could easily be met by giving asylum to Eritreans who needed just to complain about the National Service to obtain asylum.
But change is on the cards. After signing the peace deal with Ethiopia, Eritrea has promised to end the current conscription regime and announcing that national service duty will last no more than 18 months.
Even so, the national service is likely to remain in place for the foreseeable future to fulfil other parts of its mandate which are reconstructing the country, strengthening the economy, and developing a joint Eritrean identity across ethnic and religious lines.
Eritrea is still a country facing enormous human rights violations. According to the last Freedom House report, the Eritrean government has made no recent effort to address these. The report accuses the regime of continuing to perpetrate crimes against humanity.
If Eritrea pays more attention to upholding human rights, fewer nationals will feel the need to flee. And if change comes within Eritrean borders as fast as it did with Ethiopia, a radical shift in human rights policy could be in the works.
▻https://www.newsdeeply.com/refugees/community/2018/08/09/peace-deal-alone-will-not-stem-flow-of-eritrean-refugees
Eritrea has slashed conscription. Will it stem the flow of refugees?
Ethiopia and Eritrea have signed an historic agreement to end the 20-year conflict between the two countries. The breakthrough has been widely welcomed given the devastating effects the conflict has had on both countries as well as the region.
The tension between the two countries led to Eritrea taking steps that were to have a ripple effect across the region – and the world. One in particular, the conscription of young men, has had a particularly wide impact.
Two years before formal cross border conflict broke out in 1998, the Eritrean government took steps to maintain a large standing army to push back against Ethiopia’s occupation of Eritrean territories. Initially, troops were supposed to assemble and train for a period of 18 months as part of their national service. But, with the breakout of war, the service, which included both military personnel and civilians, was extended. All Eritrean men between the ages of 18 – 50 have to serve in the army for more than 20 years.
This policy has been given as the reason for large numbers of Eritreans fleeing the country. The impact of the policy on individuals, and families, has been severe. For example, there have been cases of multiple family members being conscripted at the same time. This denied them the right to enjoy a stable family life. Children were the most heavily affected.
In 2017, Eritreans represented the ninth-largest refugee population in the world with 486,200 people forcibly displaced. By May 2018 Eritreans represented 5% of the migrants who disembarked on the northern shores of the Mediterranean.
Things look set to change, however. The latest batch of national service recruits have been told their enlistment will last no longer than 18 months. The announcement came in the midst of the dramatic thawing of relations between Ethiopia and Eritrea. It has raised hopes that the service could be terminated altogether.
With that said, it remains to be seen whether the end of hostilities between the two countries will ultimately stem the flow of Eritrean refugees.
The plight of Eritrean refugees
It’s virtually impossible for Eritreans to return once they have left as refugees because the Eritrean government doesn’t look kindly on repatriated returnees. Those who are forced to return to the country face persecution and human rights abuses.
The Eritrean government’s hard line position has led to changes in refugee policies in countries like the UK. For example, in October 2016 a UK appellate tribunal held that Eritreans of draft age who left the country illegally would face the risk of persecution and abuse if they were involuntarily returned to Eritrea.
This, the tribunal said, was in direct violation of the European Convention on Human Rights. As a result, the UK’s Home Office amended its immigration policy to conform to the tribunal’s ruling.
Eritrean asylum seekers haven’t been welcome everywhere. For a long time they were persona non grata in Israel on the grounds that absconding national service duty was not justification for asylum. But in September 2016 an Israeli appeals court held that Eritreans must be given the chance to explain their reasons for fleeing at individual hearings, overruling an interior ministry policy that denied asylum to deserters.
The situation is particularly tense for Eritreans in Israel because they represent the majority of African asylum-seekers in the country. In fact, in May 2018, Israel and the United Nations refugee agency began negotiating a deal to repatriate African asylum-seekers in western countries, with Canada as a primary destination.
An earlier deal had fallen through after public pressure reportedly caused Prime Minister Benjamin Netanyahu to back out of it.
Eritreans living as refugees in Ethiopia have been welcomed in Australia where they are one among eight nationalities that have access to a resettlement scheme known as the community support programme. This empowers Australian individuals, community organisations and businesses to offer Eritrean refugees jobs if they have the skills, allowing them to settle permanently in the country.
The future
The government has always denied that conscription has anything to do with Eritreans fleeing the country. Two years ago it made it clear that it would not shorten the length of the mandatory national service.
At the time officials said Eritreans were leaving the country because they were being enticed by certain “pull factors”. They argued, for example, that the need for low cost manpower in the West could easily be met by giving asylum to Eritreans who needed just to complain about the National Service to obtain asylum.
But change is on the cards. After signing the peace deal with Ethiopia, Eritrea has promised to end the current conscription regime and announcing that national service duty will last no more than 18 months.
Even so, the national service is likely to remain in place for the foreseeable future to fulfil other parts of its mandate which are reconstructing the country, strengthening he economy, and developing a joint Eritrean identity across ethnic and religious lines.
Eritrea is still a country facing enormous human rights violations. According to the last Freedom House report, the Eritrean government has made no recent effort to address these. The report accuses the regime of continuing to perpetrate crimes against humanity.
If Eritrea pays more attention to upholding human rights, fewer nationals will feel the need to flee. And if change comes within Eritrean borders as fast as it did with Ethiopia, a radical shift in human rights policy could be in the works.
▻https://theconversation.com/eritrea-has-slashed-conscription-will-it-stem-the-flow-of-refugees-
Out of Eritrea: What happens after #Badme?
On 6 June 2018, the government of Ethiopia announced that it would abide by the Algiers Agreement and 2002 Eritrea-Ethiopian Boundary Commission decision that defined the disputed border and granted the border town of Badme to Eritrea. Over the last 20 years, Badme has been central to the dispute between the two countries, following Ethiopia’s rejection of the ruling and continued occupation of the area. Ethiopia’s recently appointed Prime Minister Abiy Ahmed acknowledged that the dispute over Badme had resulted in 20 years of tension between the two countries. To defend the border areas with Ethiopia, in 1994 the Eritrean government introduced mandatory military service for all adults over 18. Eritrean migrants and asylum seekers often give their reason for flight as the need to escape this mandatory national service.
Since 2015, Eritreans have been the third largest group of people entering Europe through the Mediterranean, and have the second highestnumber of arrivals through the Central Mediterranean route to Italy. According to UNHCR, by the end of 2016, 459,390 Eritreans were registered refugees in various countries worldwide. Various sources estimate Eritrea’s population at 5 million people, meaning that approximately 10% of Eritrea’s population has sought refuge abroad by 2016.
Mandatory military service – a driver of migration and displacement
As data collection from the Mixed Migration Centre’s Mixed Migration Monitoring Mechanism Initiative (4Mi) shows, 95% of Eritrean refugees and migrants surveyed gave fear of conscription into national service as their main reason for flight out of Eritrea. Men and women from 18 to 40 years old are required by law to undertake national service for 18 months — including six months of military training followed by 12 months’ deployment either in military service or in other government entities including farms, construction sites, mines and ministries.
In reality, national service for most conscripts extends beyond the 18 months and often indefinite. There are also reported cases of children under 18 years old being forcefully recruited. Even upon completion of national service, Eritreans under the age of 50 years may been enrolled in the Reserve Army with the duty to provide reserve military service and defend the country from external attacks or invasions.
According to Human Rights Watch, conscripts are subject to military discipline and are harshly treated and earn a salary that often ranges between USD 43 – 48 per month. The length of service is unpredictable, the type of abuse inflicted on conscripts is at the whim of military commanders and the UN Commission of inquiry on human rights in Eritrea reported on the frequent sexual abuse of female conscripts. Eritrea has no provision for conscientious objection to national service and draft evaders and deserters if arrested are subjected to heavy punishment according to Amnesty International, including lengthy periods of detention, torture and other forms of inhuman treatment including rape for women. For those who escape, relatives are forced to pay fines of 50,000 Nakfa (USD 3,350) for each family member. Failure to pay the fine may result in the arrest and detention of a family member until the money is paid which further fuels flight from Eritrea for families who are unable to pay the fine.
The government of Eritrea asserts that compulsory and indefinite national service is necessitated by continued occupation of its sovereign territories citing Ethiopia as the main threat. In its response to the UN Human Rights Council Report that criticised Eritrea for human rights violations including indefinite conscription, Eritrea stated that one of its main constraints to the fulfilment of its international and national obligations in promoting and protecting human rights and fundamental freedoms is the continued occupation of its territory by Ethiopia.
In 2016, Eritrea’s minister for Information confirmed that indefinite national service would remain without fundamental changes even in the wake of increased flight from the country by citizens unwilling to undertake the service. The Minister went on to state that Eritrea would contemplate demobilization upon the removal of the ‘main threat’, in this case Eritrea’s hostile relationship with Ethiopia. Eritrea and Ethiopia have both traded accusations of supporting opposition/militia groups to undermine each other both locally and abroad. If the relations between the countries turn peaceful, this could potentially have an impact on Eritrean migration, out of the country and out of the region.
In the absence of hostilities and perceived security threats from its neighbour, it is possible that Eritrea will amend – or at least be open to start a dialogue about amending – its national service (and military) policies from the current mandatory and indefinite status, which has been one of the major root causes of the movement of Eritreans out of their country and onwards towards Europe. Related questions are whether an improvement in the relations with Ethiopia could also bring an immediate or longer term improvement in the socio-economic problems that Eritrea faces, for example through expanded trade relations between the two countries? Will this change usher in an era of political stability and an easing of military burdens on the Eritrean population?
A possible game changer?
The border deal, if it materialises, could at some time also have serious implications for Eritrean asylum seekers in Europe. Eritreans applying for asylum have relatively high approval rates. The high recognition rate for Eritrean asylum seekers is based on the widely accepted presumptionthat Eritreans who evade or avoid national service are at risk of persecution. In 2016 for example, 93% of Eritreans who sought asylum in EU countries received a positive decision. This recognition rate was second to Syrians and ahead of Iraqis and Somalis; all countries that are in active conflict unlike Eritrea. If the government of Eritrea enacts positive policy changes regarding conscription, the likely effect could be a much lower recognition rate for Eritrean asylum seekers. It is unclear how this would affect those asylum seekers already in the system.
While Eritreans on the route to Europe and in particular those arriving in Italy, remain highly visible and receive most attention, many Eritreans who leave the country end up in refugee camps or Eritrean enclaves in neighbouring countries like Sudan and Ethiopia or further away in Egypt. After they flee, most Eritreans initially apply for refugee status in Ethiopia’s and Sudan’s refugee camps. As Human Rights Watch noted in 2016, the Eritrean camp population generally remains more or less stable. While many seek onward movements out of the camps, many refugees remain in the region. With these potentially new developments in Eritrea, will the Eritreans in Sudan, Ethiopia and other neighbouring countries feel encouraged or compelled to return at some, or will they perhaps be forced to return to Eritrea?
What’s next?
Conservative estimates in 2001 put the cost of the war between Eritrea and Ethiopia at USD 2.9 billion in just the first three years. This has had an adverse effect on the economies of the two countries as well as human rights conditions. In 2013, Eritrea expressed its willingness to engage in dialogue with Ethiopia should it withdraw its army from the disputed territory which it further noted is occupied by 300,000 soldiers from both countries. Ethiopia has previously stated its willingness to surrender Badme, without in the end acting upon this promise. Should this latest promise be implemented and ties between two countries normalized, this might herald positive developments for both the economy and the human rights situation in both countries, with a potential significant impact on one of the major drivers of movement out of Eritrea.
However, with the news that Ethiopia would move to define its borders in accordance with international arbitration, the possibilities for political stability and economic growth in Eritrea remain uncertain. On 21 June 2018, the President of Eritrea Isaias Aferwerki issued a statement saying that Eritrea would send a delegation to Addis Ababa to ‘gauge current developments… chart out a plan for continuous future action’. The possibility of resulting peace and economic partnership between the two countries could, although a long-term process, also result in economic growth on both sides of the border and increased livelihood opportunities for their citizens who routinely engage in unsafe and irregular migration for political, humanitarian and economic reasons.
sur l’ouverture des frontières entre les deux pays, voir :
►https://seenthis.net/messages/721926
Despite the peace deal with Ethiopia, Eritrean refugees are still afraid to return home
When Samuel Berhe thinks of Eritrea, he sees the sand-colored buildings and turquoise water of Asmara’s shoreline. He sees his sister’s bar under the family home in the capital’s center that sells sweet toast and beer. He sees his father who, at 80 years old, is losing his eyesight but is still a force to be reckoned with. He thinks of his home, a place that he cannot reach.
Berhe, like many other Eritreans, fled the country some years ago to escape mandatory national service, which the government made indefinite following the 1998-2000 border war with Ethiopia. The war cost the countries an estimated 100,000 lives, while conscription created a generation of Eritrean refugees. The UNHCR said that in 2016 there were 459,000 Eritrean exiles out of an estimated population of 5.3 million.
So, when the leaders of Ethiopia and Eritrea signed a sudden peace deal in July 2018, citizens of the Horn of Africa nations rejoiced. Many took to the streets bearing the two flags. Others chose social media to express their happiness, and some even dialed up strangers, as phone lines between the nations were once again reinstated. It felt like a new era of harmony and prosperity had begun.
But for Berhe, the moment was bittersweet.
“I was happy because it is good for our people but I was also sad, because it doesn’t make any change for me,” he said from his home in Ethiopia’s capital, Addis Ababa. “I will stay as a refugee.”
Like many other Eritrean emigrants, Berhe fled the country illegally to escape national service. He fears that if he returns, he will wind up in jail, or worse. He does not have a passport and has not left Ethiopia since he arrived on the back of a cargo truck 13 years ago. His two daughters, Sarah, 9, and Ella, 11, for whom he is an only parent, have never seen their grandparents or their father’s homeland.
Now that there is a direct flight, Berhe is planning on sending the girls to see their relatives. But before he considers returning, he will need some sort of guarantee from Eritrea’s President Isaias Afwerki, who leads the ruling People’s Front for Democracy and Justice, that he will pardon those who left.
“The people that illegally escaped, the government thinks that we are traitors,” he said. “There are many, many like me, all over the world, too afraid to go back.”
Still, hundreds fought to board the first flights between the two capitals throughout July and August. Asmara’s and Addis Ababa’s airports became symbols of the reunification as hordes of people awaited their relatives with bouquets daily, some whom they hadn’t seen for more than two decades.
“When I see the people at the airport, smiling, laughing, reuniting with their family, I wish to be like them. To be free. They are lucky,” Berhe said.
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Zala Mekonnen, 38, an Eritrean Canadian, who was one of the many waiting at arrivals in Addis Ababa, said she had completely given up on the idea that the two nations — formerly one country — would ever rekindle relations.
Mekonnen, who is half Ethiopian, found the 20-year feud especially difficult as her family was separated in half. In July, her mother saw her uncle for the first time in 25 years.
“We’re happy but hopefully he’s [Afwerki] going to let those young kids free [from conscription],” she said. “I’m hoping God will hear, because so many of them died while trying to escape. One full generation lost.”
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Mekonnen called the peace deal with Ethiopia a crucial step towards Eritrean democracy. But Afwerki, the 72-year-old ex-rebel leader, will also have to allow multiple political parties to exist, along with freedom of religion, freedom of speech and reopening Asmara’s public university while also giving young people opportunities outside of national service.
“The greeting that Afwerki received here in Ethiopia [following the agreement to restore relations], he didn’t deserve it,” said Mekonnen. “He should have been hung.”
Since the rapprochement, Ethiopia’s leader, Abiy Ahmed, has reached out to exiled opposition groups, including those in Eritrea, to open up a political dialogue. The Eritrean president has not made similar efforts. But in August, his office announced that he would visit Ethiopia for a second time to discuss the issue of rebels.
Laura Hammond, a professor of developmental studies at the School of Oriental and African Studies in London, said that it is likely Afwerki will push for Ethiopia to send Eritrean refugees seeking asylum back to Eritrea.
“The difficulty is that, while the two countries are normalizing relations, the political situation inside Eritrea is not changing as rapidly,” Hammond said. “There are significant fears about what will happen to those who have left the country illegally, including in some cases escaping from prison or from their national service bases. They will need to be offered amnesty if they are to feel confident about returning.”
To voice their frustrations, thousands of exiled Eritreans gathered in protest outside the UN headquarters in Geneva on Aug. 31. Amid chants of “enough is enough” and “down, down Isaias,” attendees held up placards calling for peace and democracy. The opposition website, Harnnet, wrote that while the rapprochement with Ethiopia was welcomed, regional and global politicians were showing “undeserved sympathy” to a power that continued to violate human rights.
Sitting in front of the TV, Berhe’s two daughters sip black tea and watch a religious parade broadcast on Eritrea’s national channel. Berhe, who has temporary refugee status in Ethiopia, admits that one thing that the peace deal has changed is that the state’s broadcaster no longer airs perpetual scenes of war. For now, he is safe in Addis Ababa with his daughters, but he is eager to obtain a sponsor in the US, Europe or Australia, so that he can resettle and provide them with a secure future. He is afraid that landlocked Ethiopia might cave to pressures from the Eritrean government to return its refugees in exchange for access to the Red Sea port.
“Meanwhile my girls say to me, ’Why don’t we go for summer holiday in Asmara?’” he laughs. “They don’t understand my problem.”
Etiopia: firmato ad Asmara accordo di pace fra governo e Fronte nazionale di liberazione dell’#Ogaden
Asmara, 22 ott 09:51 - (Agenzia Nova) - Il governo dell’Etiopia e i ribelli del Fronte nazionale di liberazione dell’Ogaden (#Onlf) hanno firmato un accordo di pace nella capitale eritrea Asmara per porre fine ad una delle più antiche lotte armate in Etiopia. L’accordo, si legge in una nota del ministero degli Esteri di Addis Abeba ripresa dall’emittente “Fana”, è stato firmato da una delegazione del governo etiope guidata dal ministro degli Esteri Workneh Gebeyehu e dal presidente dell’Onlf, Mohamed Umer Usman, i quali hanno tenuto un colloquio definito “costruttivo” e hanno raggiunto un “accordo storico” che sancisce “l’inizio di un nuovo capitolo di pace e stabilità in Etiopia”. L’Onlf, gruppo separatista fondato nel 1984, è stato etichettato come organizzazione terrorista dal governo etiope fino al luglio scorso, quando il parlamento di Addis Abeba ha ratificato la decisione del governo di rimuovere i partiti in esilio – tra cui appunto l’Onlf – dalla lista delle organizzazioni terroristiche. La decisione rientra nella serie di provvedimenti annunciati dal premier Abiy Ahmed per avviare il percorso di riforme nel paese, iniziato con il rilascio di migliaia di prigionieri politici, la distensione delle relazioni con l’Eritrea e la parziale liberalizzazione dell’economia etiope.
▻https://www.agenzianova.com/a/5bcd9c24083997.87051681/2142476/2018-10-22/etiopia-firmato-ad-asmara-accordo-di-pace-fra-governo-e-fronte-nazional
Hier Etat paria, l’Erythrée en passe de devenir un acteur central de la Corne de l’Afrique
Avec la levée des sanctions des Nations unies, le pays d’Isaias Afwerki pourra exploiter son potentiel économique et géostratégique.
▻https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/11/14/hier-etat-paria-l-erythree-en-passe-de-devenir-un-acteur-central-de-la-corne
UN: No Rights Progress in Eritrea After Peace Deal With Ethiopia
U.N. experts say Eritrea’s human rights record has not changed for the better since the government signed a peace agreement with Ethiopia last year, formally ending a two decades-long border conflict. The U.N. Human Rights Council held an interactive dialogue on the current situation in Eritrea this week.
After a 20-year military stalemate with Ethiopia, hopes were high that the peace accord would change Eritrea’s human rights landscape for the better.
U.N. Deputy High Commissioner for Human Rights Kate Gilmore said that has not happened. She said Eritrea has missed a historic opportunity because the government has not implemented urgently needed judicial, constitutional and economic reforms.
She said the continued use of indefinite national service remains a major human rights concern.
“Conscripts continue to confront open-ended duration of service, far beyond the 18 months stipulated in law and often under abusive conditions, which may include the use of torture, sexual violence and forced labor,” she said.
Gilmore urged Eritrea to bring its national service in line with the country’s international human rights obligations.
“The peace agreement signed with Ethiopia should provide the security that the government of Eritrea has argued it needs to discontinue this national service and help shift its focus from security to development…. In the absence of promising signs of tangible human rights progress, that flow of asylum-seekers is not expected to drop,” Gilmore said.
Human rights groups say unlimited national service forces thousands of young men to flee Eritrea every month to seek asylum in Europe. They say many lose their lives making the perilous journey across the Sahara Desert or while crossing the Mediterranean Sea to Europe.
The head of the Eritrean delegation to the Council, Tesfamicael Gerahtu, said his country has had to adopt certain measures to counter the negative effect of the last 20 years on peace, security and development. He insists there is no human rights crisis in his country.
He accused the Human Rights Council of exerting undue pressure on Eritrea by monitoring his country’s human rights situation and adopting detrimental resolutions. He called the actions counterproductive.
“The honorable and productive way forward is to terminate the confrontational approach on Eritrea that has been perpetrated in the last seven years and that has not created any dividend in the promotion of human rights. And, there is no crisis that warrants a Human Rights Council agenda or special mandate on Eritrea,” Gerahtu said.
Daniel Eyasu , head of Cooperation and International Relations of the National Youth Union and Eritrean Students, agrees there is no human rights crisis in Eritrea. He offered a positive spin on the country’s controversial national service, calling it critical for nation building.
Unfortunately, he said, the reports of the council’s special procedures characterizing national service as modern slavery is unwarranted, unjustified and unacceptable.
The Founder of One Day Seyoum, Vanessa Tsehaye, said the government has not changed its stripes. She said it is as repressive today as it was before the peace accord with Ethiopia was signed.
Tsehaye’s organization works for the release of her uncle, a journalist who has been imprisoned without a trial in Eritrea since 2001 and for all people unjustly imprisoned. She said they continue to languish in prison.
“The standoff at the border cannot justify the fact that all capable Eritreans are enlisted into the national service indefinitely. It cannot justify the fact that the country’s constitution still has not been implemented and that the parliament still has not convened since 2002. It does not justify the fact that the only university in the country has been shut down, that the free press has still not been opened and that tens of thousands of people have been imprisoned without a trial simply for expressing their opinions, practicing their religion or attempting to leave their country,” Tsehaye said.
But delegates at the council welcomed the peace process and expressed hope it will result in better protection for the Eritrean people. But they noted the prevailing abusive conditions are not promising.
They urged the government to reform its military service, release all political prisoners, stop the practice of arbitrary arrests, and end torture and inhumane detention conditions.
▻https://www.voanews.com/a/eritrea-human-rights/4834072.html
#processus_de_paix #droits_humains
#Peacekeeping: servono più donne nelle operazioni #Onu per la pace
Ancora poche donne partecipano alle operazioni di pace dell’Onu. Eppure le Nazioni Unite hanno promosso l’Agenda delle Donne, Pace e Sicurezza, otto risoluzioni che prevedono, tra l’altro, un ruolo maggiore nel peacekeeping, #peacemaking, #peacebulding e #peace_enforcement. Ecco perché è così importante che questo avvenga davvero
La paix est un cliché : lorsque l’Occident ne peut pas contrôler le monde sans opposition, cela signifie la guerre Andre Vltchek - Traduit de l’anglais par Diane Gilliard pour Investig’Action 6 Juin 2018
▻https://www.investigaction.net/fr/la-paix-est-un-cliche-lorsque-loccident-ne-peut-pas-controler-le-mon
L’Occident aime à se penser comme une « partie du monde qui aime la paix ». Mais est-ce le cas ? Vous l’entendez partout, de l’Europe à l’Amérique du Nord puis à l’Australie, avant de revenir en Europe : « Paix, paix, paix ! » . C’est devenu un cliché, un slogan, une recette pour obtenir des financements, de la sympathie et du soutien. Vous dites « la paix » et vous ne pouvez vraiment pas vous tromper. Cela veut dire que vous êtes un être humain compatissant et raisonnable.
Dédié à mon ami, le philosophe John Cobb, Jr.
Chaque année, des « conférences pour la paix » sont organisées partout où la paix est vénérée et même exigée. J’ai récemment assisté à l’une d’elles en tant qu’orateur principal, sur la côte ouest du Danemark.Si un poids lourd des correspondants de guerre comme moi y assiste, il sera choqué. Les thèmes de discussion habituels y sont superficiels et choisis pour qu’on se sente bien.
Au mieux, « à quel point le capitalisme est mauvais » et comment « tout tient au pétrole ». Rien sur la culture génocidaire de l’Occident. Rien sur les pillages permanents et séculaires et les avantages que pratiquement tous les Occidentaux en retirent.
Au pire, il s’agit de savoir combien le monde est mauvais – le cliché « les gens sont tous les mêmes ». Il y a aussi de plus en plus de sorties bizarres et mal informées contre la Chine et la Russie, souvent qualifiées par les néocons occidentaux de « menaces » et de « puissances rivales ».
Les participants à ces rassemblements s’accordent pour dire que « la paix est bonne » et que « la guerre est mauvaise ». Ces déclarations sont suivies de grandes ovations et de petites tapes mutuelles dans le dos. Peu de larmes sincères sont versées.
Les raisons de ces démonstrations sont cependant rarement interrogées. Après tout, qui demanderait la guerre ? Qui aurait envie de violence, de blessures horribles et de mort ? Qui voudrait voir des villes rasées et carbonisées et des bébés abandonnés en pleurs ? Tous cela semble très simple et très logique.Mais alors pourquoi entendons-nous si rarement ce « discours de paix » de la part des pays africains dévastés et toujours colonisés de fait ou du Moyen-Orient ? Ne sont-ce pas eux qui souffrent le plus ? Ne devraient-ils pas rêver de paix ? Ou, peut-être, sommes-nous tous en train de manquer l’élément essentiel ?
Mon amie Arundhati Roy, une grande écrivaine et intellectuelle indienne, a écrit en 2001, en réaction à la « guerre contre le terrorisme » occidentale : « Lorsqu’il a annoncé les frappes aériennes, le président George Bush a dit : “Nos sommes une nation pacifique.” L’ambassadeur préféré de l’Amérique, Tony Blair (qui occupe également le poste de Premier ministre du Royaume-Uni) lui a fait écho : “Nous sommes un peuple pacifique.” Maintenant, nous savons. Les porcs sont des chevaux. Les filles sont des garçons. La guerre, c’est la paix. »
Lorsqu’elle sort de la bouche des Occidentaux, la « paix » est-elle vraiment la paix, la « guerre » est-elle vraiment une guerre ?
Les habitants de cet « Occident libre et démocratique » ont-ils encore le droit de poser ces questions ?
Ou la guerre et la paix, et la perception de la paix, ne sont-elles qu’une partie du dogme qu’il n’est pas permis de contester et qui est « protégé » par la culture occidentale et ses lois ?
Je ne vis pas en Occident et je ne veux pas y vivre. Par conséquent, je ne suis pas sûr de ce qu’ils sont autorisés à dire et à remettre en question là-bas. Mais nous, les chanceux qui sommes « à l’extérieur » et donc pas totalement conditionnés, contrôlés et endoctrinés, nous ne cesserons certainement pas de poser ces questions de sitôt ; ou, pour être précis, jamais !
J’ai reçu récemment par le biais de Whatsapp une chaîne de messages de mes amis et camarades d’Afrique de l’Est – pour la plupart des jeunes de gauche, des leaders révolutionnaires, des intellectuels et des militants :« L’Afrique libre est une Afrique socialiste ! Nous sommes prêts pour la guerre ! Les jeunes Africains sont en feu ! Mort aux forces impérialistes ! Vive la Révolution bolivarienne ! Coopération Sud-Sud !
Aujourd’hui, nous menons la bataille dans les rues ! L’Afrique doit s’unir ! »
De telles déclarations pourraient paraître « violentes » et donc même être qualifiées d’« illégales » si elles étaient prononcées ouvertement en Occident. Quelqu’un pourrait finir à Guantanamo pour cela, ou dans une « prison secrète de la CIA ». Il y a quelques semaines, j’ai parlé directement à ces jeunes – des dirigeants de l’opposition de gauche en Afrique de l’Est – à l’ambassade du Venezuela à Nairobi, au Kenya. Oui, ils étaient en ébullition, ils étaient outragés, déterminés et prêts.
Pour ceux qui ne connaissent pas bien le continent, le #Kenya a été pendant des années et des décennies, un avant-poste de l’impérialisme britannique, américain et même israélien en Afrique de l’Est. Il jouait le même rôle que l’Allemagne de l’Ouest pendant la guerre froide : un paradis du lèche-vitrine, rempli de biens et de services de luxe.
Dans le passé, le Kenya était censé éclipser l’expérience socialiste de la Tanzanie dirigée par Nyerere.Aujourd’hui, environ 60% des Kenyans vivent dans des bidonvilles, dont certains sont parmi les plus durs d’Afrique. Certaines de ces « implantations », comme Mathare et Kibera, abritent au moins un million de personnes dans les conditions les plus abjectes et les plus terribles. Il y a quatre ans, lorsque je réalisais mon film documentaire dans ces bidonvilles, pour le réseau sud-américain TeleSur, j’ai écrit :
« … Officiellement, il y a la paix au Kenya. Pendant des décennies, le Kenya a fonctionné comme un État client de l’Occident, mettant en place un régime de marché sauvage, accueillant des bases militaires étrangères. Des milliards de dollars y ont été faits. Mais presque nulle part sur la terre la misère n’est plus brutale qu’ici. »
Deux ans plus tôt, en filmant mon « Tumaini » près de la ville de Kisumu et de la frontière ougandaise, j’ai vu des hameaux entiers, vides comme des fantômes. Les gens avaient disparu, était morts – du sida et de faim. Mais cela s’appelait encore la paix.
La paix, c’était quand les médecins militaires américains opéraient à ciel ouvert des Haïtiens désespérément pauvres et malades, dans le célèbre bidonville de Cité Soleil. J’ai vu et j’ai photographié une femme, allongée sur une table de fortune, se faire retirer sa tumeur avec seulement des anesthésiques locaux. J’ai demandé aux médecins nord-américains pourquoi c’était comme ça. Je savais qu’il y avait une installation militaire de premier ordre à deux minutes de là.
« C’est ce qui se rapproche le plus d’une situation de combat réelle », a répondu un médecin avec franchise. « Pour nous, c’est une excellente formation. »
Une fois l’intervention chirurgicale terminée, la femme s’est levée, soutenue par son mari effrayé, et a marché vers l’arrêt de bus.
Oui, tout ceci est, officiellement, la paix.
À #Beyrouth, au #Liban, j’ai récemment participé à une discussion sur « Écologie de la guerre », un concept scientifique et philosophique créé par plusieurs médecins moyen-orientaux du Centre médical AUB. Le Dr Ghassan « Gus », le chef du département de chirurgie plastique de ce centre au Liban, a expliqué :« La #misère, c’est la guerre. La destruction d’un État fort mène au conflit. Un grand nombre de gens sur notre planète vivent en fait dans un conflit ou une guerre, sans même le réaliser : dans des bidonvilles, dans des camps de réfugiés, dans des États totalement faillis ou dans des camps de réfugiés. »
Au cours de mon travail dans presque tous les coins dévastés du monde, j’ai vu des choses beaucoup plus horribles que ce que j’ai décrit ci-dessus. Peut-être en ai-je trop vu – toute cette « paix » qui a arraché les membres des victimes, toutes ces huttes en feu et toutes ces femmes hurlantes, ou ces enfants mourant de maladie et de faim avant d’atteindre l’adolescence.
J’ai écrit longuement sur la guerre et la paix dans mon livre de 840 pages, Exposing Lies Of The Empire.
Lorsque vous faites ce que je fais, vous devenez comme un médecin : vous ne pouvez qu’assister à toutes ces horreurs et ces souffrances, parce que vous êtes là pour aider, pour révéler la réalité et pour faire honte au monde. Vous n’avez pas le droit de vous décomposer, de vous effondrer, de tomber et de pleurer.
Mais ce que vous ne pouvez pas supporter, c’est l’hypocrisie. L’hypocrisie est « à l’épreuve des balles ».
Elle ne peut pas être éclairée par des arguments précis, la logique et par des exemples. L’hypocrisie en Occident est souvent ignorante, mais elle n’est qu’égoïste la plupart du temps.
Alors qu’est-ce que la vraie paix pour les gens en Europe et en Amérique du Nord ? La réponse est simple : c’est un état des choses dans lequel aussi peu d’Occidentaux que possible sont tués ou blessés.Un état de choses dans lequel le flot des ressources des pays pauvres, pillés et colonisés s’écoule sans interruption, principalement vers l’Europe et l’Amérique du Nord.
Le prix d’une telle paix ? Le nombre d’Africains, de Latino-Américains ou d’Asiatiques qui meurent à la suite de cette organisation du monde est totalement sans importance.
La paix, c’est quand les intérêts commerciaux de l’Occident ne sont pas menacés, même si des dizaines de millions d’êtres humains non blancs disparaissent au cours du processus.
La paix, c’est lorsque l’Occident peut contrôler le monde politiquement, économiquement, idéologiquement et « culturellement » sans rencontrer d’opposition.
La « guerre », c’est quand il y a rébellion. La guerre, c’est lorsque le peuple des pays pillés disent « non ! ». La guerre, c’est lorsqu’ils refusent subitement d’être violés, volés, endoctrinés et assassinés.
Lorsqu’un tel scénario se produit, la réaction immédiate de l’Occident « pour restaurer la paix » est de renverser le gouvernement du pays qui essaie de prendre soin de son peuple. De bombarder les écoles et les hôpitaux, de détruire l’approvisionnement en eau potable et en électricité et de jeter des millions de gens dans la misère et l’agonie.
C’est ce que l’Occident pourrait bientôt faire à la Corée du Nord (RPDC), à Cuba, au Venezuela, à l’Iran – des pays qui, pour l’instant, ne sont tourmentés « que » par des sanctions et une « opposition » mortelle soutenue par l’étranger. Dans le vocabulaire occidental, « paix » est synonyme de « soumission ». Une soumission totale, sans condition. Toute autre chose est la guerre ou pourrait potentiellement y conduire.
Pour les pays opprimés et dévastés, y compris les pays d’Afrique, appeler à la résistance serait, au moins dans le vocabulaire occidental, synonyme d’« appel à la violence », et par conséquent illégal. Aussi « illégal » que les appels à la résistance dans les pays occupés par les forces allemands nazies pendant la Seconde Guerre mondiale. Il serait donc logique de qualifier l’approche et l’état d’esprit occidentaux de « fondamentalistes » et de profondément agressif.
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Les nombreux #articles écrits par Jean #Jaurès nous renseignent sur le parcours de l’homme politique, sur ses idées et ses #engagements !
►https://sms.hypotheses.org/2427
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Korea summit: When war ends but peace is out of reach - BBC News
▻http://www.bbc.com/news/world-43933745
Ancient #Rome and #Carthage
Going further back, in ancient times Rome and Carthage never agreed to peace after the Romans seized and destroyed Carthage at the end of the Punic wars in 146 BC.
More than 2,100 years later in 1985, the mayors of modern Rome and Carthage municipality - a modern-day suburb of Tunis - signed a peace treaty and an accompanying pact of friendship.