Rechercher : marissa mayer

  • Crypto, security, comp-sci specialists speak out on NSA | Sputnik7
    http://www.sputnik7.com/2014/01/25/crypto-security-comp-sci-specialists-speak-out-on-nsa

    More than 50 big names in the fields of computer science, security, and cryptography [in the U.S.A.] have published an open letter calling for an end to the NSA’s controversial spying practices, including reported efforts to undermine encryption and network-security standards.

    Parmis les idées clef : Z’avez bien évalué toutes les conséquences de combatre les méchants avec leur « éthique » ?

    #vie_privée #NSA #surveillance #encryption #ecommerce

    • Pendant ce temps, à Standford :

      1) Blame the NSA, not Facebook and Google : Column
      By Marvin Ammori on November 22, 2013
      https://cyberlaw.stanford.edu/blog/2013/11/blame-nsa-not-facebook-and-google-column

      Intéressant comme l’auteur du Center for Internet and Society (CIS)* omet complètement la question de la centralisation des services Web :

      The only way to eliminate the NSA’s access to this data would be to shut down phone calls, cloud storage, web mail, maps and other services — or at least very radically hobble them. That is, the issue is much harder than privacy advocates let on, and not amenable to an easy fix.

      2) Ils ont lancé un « appel à données » auprès des citoyens américains, afin de prouver la valeur des métadatas collectées dans les smartphones Android comme instrument de surveillance

      What’s In Your Metadata ?
      By Jonathan Mayer and Patrick Mutchler on November 13
      https://cyberlaw.stanford.edu/blog/2013/11/what%27s-in-your-metadata

      The NSA has confirmed that it collects American phone records. Defenders of the program insist it has little privacy impact and is “not surveillance.”
      Like many computer scientists, we strongly disagree. Phone metadata is inherently revealing. We want to rigorously prove it—for the public, for Congress, and for the courts.

      Merci #Snowden ! dont le sens éthique a directement permis (ou grandement facilité) ces études, mettant un peu plus précisément le gouvernement face à ses responsabilités.
      –—

      Founded in 2000 by Lawrence Lessig, the Center for Internet and Society (CIS) is a public interest technology law and policy program at Stanford Law School and a part of Law, Science and Technology Program at Stanford Law School.

      #metadonnées #smartphones #enquéter

  • In Limbo
    (Antoine Viviani)

    Documentaire de 34 minutes sur la mémoire numérique.

    http://future.arte.tv/fr/in-limbo

    bande d’annonce :
    https://www.youtube.com/watch?v=DX9hFD0-cLc

    IN LIMBO questionne le devenir de notre mémoire individuelle et collective à l’ère d’Internet, depuis le point de vue de toutes les données qui nous survivront. Articulé autour d’un film de trente minutes augmenté de vos données personnelles, IN LIMBO vous emmène au coeur d’un voyage sensoriel dans notre mémoire connectée.

    Que devient notre mémoire, individuelle et collective, à l’ère numérique ? Nos données nous accompagnent toute notre vie comme nos ombres et nos empreintes. Lorsque nous aurons tous disparu, elles hanteront la mémoire du réseau, enveloppant toute la planète de ses ondes et de ses câbles.

    IN LIMBO, l’expérience web, vous permet d’explorer l’étrange vie de cet organisme du point de vue des données elles-mêmes. Vous n’avez qu’à connecter les comptes liés à votre identité et lancer l’expérience connectée à votre propre mémoire numérique. Un film linéaire de 30 minutes augmenté de vos propres données vous emmènera au cœur d’un voyage poétique et sensoriel dans la mémoire du réseau. A différents moments du récit, plongez dans l’espace des limbes et naviguez dans nos souvenirs connectés.

    En dérivant dans la mémoire cet étrange cerveau collectif, vous retrouverez peut être certaines de vos propres données, mais vous rencontrerez également les personnages qui le peuplent : ses premiers explorateurs (Gordon Bell, pionnier du life logging et pionnier d’Internet), ses bâtisseurs (#Brewster_Kahle, le fondateur d’Internet Archive), ses prophètes (#Ray_Kurzweil, en charge de designer l’intelligence artificielle de Google), parmi bien d’autres.

    Que deviennent nos identités dans un monde sans oubli ? Sommes-nous en train de construire un gigantesque cimetière de données ou bien une immense cathédrale, d’un genre nouveau ?

    Le documentaire intègre le spectateur dans le sens que si vous introduisez votre nom, donnez accès à votre web cam, et autres données personnelles, celles-ci seront intégrés dans le documentaire... (juste le temps de visionnage, rien ne sera stocké (...) )

    Y figurent / parlent également #Cathal_Gurrin (l’homme le plus numérisé ?), Viktor Mayer-Schönberger et Kenneth Cukier, auteurs du livre de référence sur le #Big_Data, le neuroscientifique David Eagleman.

    On y voit aussi une belle vue sur la salle de serveurs du #MareNostrum, dans l’église (chapelle) du 19ème siècle à Barcelone (BSC- Barcelona Supercomputing Center, 52 racks, 120m²). Jolie métaphore pour ce nouveau monde où Data = the New Religion

    http://www.bsc.es/marenostrum-support-services/mn3

    Une projection du documentaire, avec discussion :

    http://www.scam.fr/fr/ViewerArticle/tabid/363606/ArticleId/3323/Avant-premiere-In-Limbo-dAntoine-Viviani.aspx

    Bémol :

    Il faut quand même rester un peu critique face à ce qui est dit, comme :

    "sometimes I think that if I collect enough data [about myself] I can understand who [I am]"

    et

    "my computer knows more details [about me] than my mother"

    OK, c’est peut-être cool de dire ce genre de trucs profonds, #nonmaisallôquoi.

  • Malgré les attentats, la CNCDH observe un sursaut de la tolérance en France - | Mediapart

    Par Carine Fouteau

    En 2015, les actes et menaces racistes enregistrés par le ministère de l’intérieur sont en forte hausse, notamment ceux visant les musulmans. En revanche, la Commission nationale consultative des droits de l’homme observe dans son rapport annuel une progression de son indice de tolérance de la société française. Une surprise après une année marquée par une série d’attentats meurtriers.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/020516/malgre-les-attentats-la-cncdh-observe-un-sursaut-de-la-tolerance-en-france

    Les attaques terroristes qui ont endeuillé la France en janvier et en novembre 2015 n’ont pas rendu les habitants de ce pays plus intolérants. Contrairement à ce que beaucoup d’observateurs redoutaient, c’est même l’inverse qui s’est produit, selon la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), qui présente publiquement ce lundi 2 mai son rapport annuel – particulièrement volumineux (744 pages) compte tenu du caractère exceptionnel des événements qui ont jalonné l’année – sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie.

    Les actes racistes ont augmenté, notamment ceux visant les musulmans ; les discours de peur et de haine, entonnés par certains représentants politiques, n’ont pas cessé ; mais l’opinion publique – telle qu’elle est sondée par cette institution indépendante composée de représentants de la société civile – semble avoir résisté aux pires tentations de repli sur soi.

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    PAR CARINE FOUTEAU
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    PAR FRANÇOIS BONNET
    C’est le constat qui ressort de l’outil d’analyse mis en place par la CNCDH depuis les années 1990. « Le caractère sinistre des attentats a eu un effet inattendu sur la société française qui a manifesté son attachement aux valeurs démocratiques. Malgré les discours de certaines personnalités publiques, l’ouverture à l’autre est valorisée, de même que le refus des amalgames. Dans l’adversité, le besoin de cohésion sociale s’affirme. Comme si ce pays avait le sentiment d’avoir touché le fond, et qu’il devait collectivement faire face aux difficultés », indique Christine Lazerges, la présidente de la CNCDH, reconduite pour un deuxième mandat de trois ans en novembre. L’arrivée massive de réfugiés sur les côtes européennes n’a pas non plus fermé les esprits – mais la France en a accueilli si peu qu’elle ne risquait pas d’être accusée d’en faire trop à leur égard.

    L’outil de mesure de la CNCDH est un indice longitudinal de tolérance, créé par Vincent Tiberj, docteur en science politique et professeur des universités associé au centre Émile Durkheim de Sciences-Po Bordeaux, permettant d’évaluer le positionnement des Français à l’égard de la diversité. Sur la longue durée, cet indice qui reflète les réponses des personnes interrogées (1 015 individus représentatifs de la population résidant en France métropolitaine) à une batterie de 69 questions, est en hausse. Comme le rappellent année après année les chercheurs décryptant ses résultats (outre Vincent Tiberj, il s’agit de Nonna Mayer, Guy Michelat et Tommaso Vitale), les Français sont aujourd’hui globalement plus « ouverts aux autres » qu’ils ne l’étaient dans l’après-guerre.

    Mais, récemment, ce mouvement de fond s’est interrompu. Dans le sillage de la crise économique et sociale de 2008, et en écho à la montée des populismes, l’indice de tolérance a reculé dramatiquement. Pendant six années consécutives, la dégradation est apparue irrépressible. En 2014, toutefois, la courbe a cessé de baisser. En 2015 et 2016, elle est repartie à la hausse – vers plus de tolérance – sachant que les personnes ont été interrogées après les attentats de Charlie Hebdo, Montrouge et de l’HyperCacher entre le 3 et le 13 mars 2015 et après les attentats de novembre entre le 4 et le 11 janvier 2016. La progression est nette (elle atteint 5 points), ce qui a « rarement » été constaté au cours d’une seule année. « Cela indique bien la spécificité de la période que la France vient de traverser », indiquent les chercheurs. Malgré les tentatives de l’extrême droite, l’amalgame le plus redouté, entre musulmans et djihadistes, semble avoir été évité, au moins pour l’instant.

  • Ninth Circuit Court of Appeal Matter of In Re Girardi (Adjudicated by Marsha Berzon, N. Rabdy Smith, William Fletcher)and State Bar of California Special Prosecutor Jerome Falk of Howard Rice — Legal Counsel to Girardi & Keese — Complainant Reply.

    Letter from Jerome Falk to Complainant, please see Here. Complainant relpy, below:

    Dear Mr. Falk:

    Thank you for replying to my letter of November 13th, 2011 This will serve as a reply.

    In your letter dated December 7, 2011, you attempt again to defraud and mislead in your attempt to avoid responsibility for your repugnant and deceitful actions taken in connection with your actions as a special prosecutor on behalf of the State Bar of California against two of your and your firm’s clients — Girardi & Keese and Engstrom Lipscomb & Lack (and by operation of law, Thomas Girardi and Walter Lack), as part of a scheme to exploit your authority for financial gain.

    By analogy, rather than acknowledging that you were caught with your hand in the cookie jar, you seek to bamboozle the unwary by stating that it wasn’t actually your hand in the cookie jar but, rather, only your fingers, and in any event it wasn’t a jar but, rather, a plastic container which you contend doesn’t qualify as a jar. Therefore, you devote an entire paragraph proclaiming, “Your allegations are false.” You conclude by placing me on “notice” that my allegations are “false.”

    The contents of your communication are unethical in the extreme, as well as entirely frivolous factually, legally, and by operation of law, to wit:

    You claim, “In fact, I wasn’t aware of it” (referring to the fact that you and your firm had represented Girardi & Keese and ELL). While you acknowledge your firm (Howard Rice) did represent Girardi & Keese and ELL from 2006 to 2008 , you assert that you were not aware of this representation. Simply put, your assertion is false; it is simply implausible that for two entire years you were unaware that your firm represented such celebrity/famous/notorious attorneys such as Thomas Girardi, Walter Lack, and Pierce O’Donnell.

    This is particularly true since you are a member of Howard Rice’s “attorney liability” group, which consists of between 7-9 attorneys (including your colleagues Sean SeLegue, Pamela Phillips, and Steve Mayer), and the subject matter of the litigation was a suit advanced against Girardi & Keese, ELL, and O’Donnell for legal malpractice in connection with alleged attorney misconduct in the litigation involving El Paso Natural Gas/Sempra Energy, a series of cases which received significant publicity.

    I am also hard-pressed to believe that you were unaware of the estimated $250,000 retainer Girardi & Keese and ELL paid to your firm (money which paid your and your colleagues’ salaries), and that no one ever discussed this matter with you for purposes of addressing legal strategy or legal issues in person or during meetings.

    Most importantly, in your letter to Robert Baker you acknowledge that you had interviewed Walter Lack. Again, you ask me to believe that Walter Lack did not mention the fact that Howard Rice represented him and his firm only one year prior to your meeting.

    The fact that Walter Lack did not speak up during the interview with you is just too convenient, and is further circumstantial evidence that you and he both knew of the prior representation, and chose to nevertheless further continue with the conspiracy to obstruct justice for financial gain, to the detriment of the public and the proper administration of justice.

    Mr. Jerome Falk of Howard Rice, an appellate specialist with a mercurial personality. In 2008, during an interview with a legal publication, Mr. Falk stated while describing some opposing counsel, "I would do anything to squash them. So those cases don’t settle. You just want to rip their throats out.” After visiting Vietnam, Mr. Falk joined East meets West, an organization dedicated to improving the lives of children in Vietnam. (Photo:courtesy of Vietnam, East meets West)

    Your claim that Ethan Schulman took the file with him when he left Howard Rice is also suspect, as I am confident that records of transactions were and remain on Howard Rice’s computer system, including the computerized conflict check system.

    Moreover, the fact that Mr. Schulman has left the firm is immaterial. Courts have held that even where the attorneys in a firm who had been primarily responsible for the representation of a client had left the law firm, there was a rebuttable presumption that they had shared client confidences with lawyers remaining with the law firm. See generally Elan Transdermal Ltd. v. Cygnus Therapeutic Systems (N.D. Cal. 1992) 809 F.Supp. 1383.

    Similarly, your alleged present recollection is immaterial. See generally Civil Service Com. v. Superior Court (1984) 163 Cal.App.3d 70, 79), particularly given the rule that creates a presumption that lawyers in the same firm will confer on their cases and exchange confidences.

    Even if I were to accept that you and your firm did not represent Walter Lack and Thomas Girardi, and only represented the firms of Girardi & Keese and ELL (which I do not), your absurd argument still fails.

    The findings of grave misconduct by the Ninth Circuit in the matter of In Re Girardi, as well as the sanctions imposed, were directed not just at Walter Lack and Thomas Girardi , but also at their law firms — your and your firm’s clients, Girardi & Keese and ELL. In fact, both Girardi & Keese and ELL were considered to have been “respondents” and were represented by counsel Robert Baker, Diane Karpman, and your MGA and Gennetech confederate — Thomas Nolan of Skadden Arps.

    Since you concede that Girardi & Keese and ELL were clients of your firm, and the Ninth Circuit made findings against Girardi & Keese and ELL, it was improper for you to accept the appointment at issue. This is especially true given fiduciary duties you owe Girardi & Keese and ELL — including the duties of loyalty and confidentiality — as well as the requirement that you obtain a waiver from a client in instances in which you may take a position adverse to them.

    This last prong is a bit unusual when applied to the present facts, as it differs from the usual scenario wherein an attorney has a financial incentive to be adverse to a former client. Here, and as the facts clearly provide, you had a financial incentive to not prosecute, as well as an additional incentive to not prosecute since such would have exposed you to professional discipline.

    Lastly, even though plaintiff Robert Copple only named the firms and not the partners as defendants, Thomas Girardi and Walter Lack are still considered to have been your and Howard Rice’s clients by operation of law. For example If anyone would ask Howard Rice to disclose communications with Girardi & Keese regarding the suit and the representation, Howard Rice would certainly assert the attorney-client privilege.

    Likewise, if Howard Rice were asked to disclose communications between itself and Thomas Girardi relating to the litigation, Howard Rice would, again, assert the attorney-client privilege with respect to Thomas Girardi; similarly, both Girardi & Keese and Thomas Girardi would do the same. As such, it is disingenuous for you to attempt to argue that these individuals were not clients of you and your firm.

    Thank you for your time. Please do not hesitate to contact me if you have any questions.

    http://lesliebrodie.blog.co.uk/2011/12/13/ninth-circuit-court-of-appeal-matter-of-in-re-thomas-girardi-ad

    • Star et inventeuse de génie : Hedy Lamarr (1914 - 2000)
      https://www.arte.tv/fr/videos/084681-000-A/star-et-inventeuse-de-genie-hedy-lamarr

      En 2016, Fleming Meeks, ancien journaliste de Forbes, retrouve les enregistrements d’une interview que lui avait accordée Hedy Lamarr en 1990. Au fil des cassettes audio, celle qui a inspiré les personnages de Blanche-Neige et Catwoman retrace sa vie avec force détails et spontanéité. Ou plutôt ses vies : actrice le jour, la belle s’adonnait dans le secret de la nuit à sa passion pour les inventions. Née en 1914 à Vienne, dans une famille juive assimilée, riche et cultivée, Hedwig Kiesler pousse la porte des studios Sascha-Film à 16 ans. Elle est révélée en 1933 grâce au sulfureux Extase de Gustav Machaty, condamné par le pape pour son érotisme pourtant suggéré. Alors qu’elle est mariée au fabricant d’armes Fritz Mandl, allié aux nazis et fidèle de Mussolini, la jeune femme gagne Londres au terme d’une fuite rocambolesque. C’est sur le paquebot Normandie qu’elle négocie son contrat avec Louis B. Mayer, de la MGM. Après Casbah (1938), qui la consacre star d’Hollywood, celle qui se fait désormais appeler Hedy Lamarr vogue de succès en déboires. Pendant la guerre, elle obtient un brevet, avec le compositeur George Antheil, pour la mise au point d’un « système de communication secret » devant permettre aux torpilles radioguidées d’atteindre leur cible sans être repérées. Mais la Navy rejette l’invention, et l’actrice doit se contenter de vendre des obligations de guerre et de divertir les troupes en se déhanchant dans Tondelayo. Au sortir du conflit, elle s’émancipe des studios en produisant ses propres films, mais engloutit sa fortune dans Loves of Three Queens, puis disparaît doucement des écrans malgré le triomphe de Samson et Dalila. Accro à la méthamphétamine, malheureuse en ménage (six divorces), arrêtée à plusieurs reprises pour vol et défigurée par la chirurgie esthétique, Hedy Lamarr se cloître chez elle jusqu’à sa disparition à 85 ans.

      Génie incompris
      Nourri de cet entretien retrouvé, de riches archives entremêlées d’illustrations et de nombreux témoignages (de ses enfants, d’admirateurs tels que Mel Brooks ou Diane Kruger, de biographes, d’experts militaires…), ce documentaire rend un passionnant hommage à cette femme magnifique qui a souffert toute sa vie de ne pas avoir été reconnue pour ce qu’elle était : un esprit brillant, dont l’invention (le saut de fréquence) a permis la naissance du GPS, du Wi-Fi et du Bluetooth.

  • Artist #Nan_Goldin on addiction and taking on the #Sackler dynasty: ‘I wanted to tell my truth’
    https://www.theguardian.com/artanddesign/2022/dec/04/artist-nan-goldin-addiction-all-beauty-and-bloodshed-sackler-opioid

    Since then, that is in effect what she has done, becoming a high-profile activist who has used her status as an artist to radically change the landscape of the American and European art world. Goldin’s much-publicised war on the billionaire Sackler dynasty, whose company, Purdue Pharma, fuelled the deadly opioid epidemic in America, has resulted in the family’s name being removed from a raft of major galleries and museums, including the Tate, the Louvre and the Guggenheim. For a long time, the Sackler name was a byword for almost unparalleled philanthropy and largesse towards the arts; it is now synonymous with shame and misery on an even grander scale. “If that’s what a group of 12 people can do,” says Goldin, referring to the friends and assistants who form the core of her small, but dramatically effective, organisation, Pain (Prescription Addiction Intervention Now), “then anything is possible.”

    Goldin’s transformation from artist to activist is brilliantly traced in a new documentary feature film, All the Beauty and the Bloodshed, which won the Golden Lion at this year’s Venice film festival. It is directed by Laura Poitras, who is best known for her Academy Award-winning 2014 film Citizenfour, about the American whistleblower Edward Snowden. Poitras deftly weaves Goldin’s activism into the bigger story of her life and art, including the rawly intimate photographic projects such as The Ballad of Sexual Dependency and Sisters, Saints and Sibyls, that reflect how deeply the two are intertwined. From the off, her photography drew directly on her life and her circle of friends: bohemians, transexuals, addicts and fellow self-made artists in her native Boston and later in New York. Her style, often described as diaristic, has been enormously influential and made her one of the world’s most famous photographers, whose work now resides in prestigious museums and collections around the world.

    #purdue_pharma #oxycontin #laura_poitras #addiction

  • J’ai une affection particulière pour les titres en « Qui est Untel », avec immédiatement toutes les précisions qui répondent à la question sans avoir besoin de lire l’article. Par exemple :

    Qui est Ghislaine Maxwell, l’ex-compagne de Jeffrey Epstein arrêtée aux Etats-Unis ?
    https://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/qui-est-ghislaine-maxwell-l-ex-compagne-de-jeffrey-epstein-arretee-aux-etat

    Hé ben tu viens de le dire, patate : c’est l’ex-compagne de Jeffrey Epstein et elle vient d’être arrêtée aux États-Unis. Pourquoi tu veux que je clique ?

    Et donc, depuis dimanche, le marronier obligé dans le genre #titre-de-la-mort-qui-buzze, c’est le titre « Qui est Untel, le nouveau maire de la ville ? ». Auquel à chaque fois dans ma tête ça répond automatiquement : « Hé ben c’est le nouveau maire de la ville, fada !… »

    (Oui, depuis que les bistrots de Montpellier vaporisent abondamment de la chloroquine sur leurs terrasses, je ne sais pas pourquoi, mais je termine toutes mes phrases par « fada ! »).

    Bref…

    Qui est Guy Teissier, le nouveau candidat choisi par LR pour la mairie de Marseille ?
    https://www.lexpress.fr/actualite/politique/qui-est-guy-teissier-le-candidat-choisi-par-lr-pour-la-mairie-de-marseille_
    (Hé ben voyons, c’est le nouveau candidat choisi par LR pour la mairie de Marseille, peuchère !)

    « Petit poney rose », empathique, bilingue… Qui est Jeanne Barseghian, la nouvelle maire de Strasbourg ?
    https://www.20minutes.fr/municipales/2812231-20200703-petit-poney-rose-empathique-bilingue-jeanne-barseghian-no
    (Hé ben, c’est la nouvelle maire de Strasbourg, elle est empathique et bilingue, le con de manon !)

    Municipales : qui est Sébastien Larcher, le nouveau maire "surprise" de Couzeix ?
    https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/actualites/municipales-qui-est-sebastien-larcher-le-nouveau-maire-surprise-de-couze
    (Hé ben c’est… ok d’accord j’arrête…)

    Municipales 2020. Qui est Théo Pérez, le nouveau maire de Bois-Guillaume ?
    https://www.paris-normandie.fr/actualites/politique/municipales-2020-qui-est-theo-perez-le-nouveau-maire-de-bois-guillau

    Municipales 2020 : qui est Emmanuel Rivery, le nouveau maire du Loroux-Bottereau ?
    https://actu.fr/pays-de-la-loire/loroux-bottereau_44084/municipales-2020-qui-est-emmanuel-rivery-le-nouveau-maire-du-loroux-bottereau_3
    (Loroux-quoi ?)

    Municipales à Saint-Brieuc. Qui est Hervé Guihard, le futur maire de la ville ?
    https://www.ouest-france.fr/elections/municipales/municipales-a-saint-brieuc-qui-est-herve-guihard-le-futur-maire-de-la-v

    PORTRAIT. Lorient lui a enfin cédé. Qui est Fabrice Loher, le futur maire ?
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/morbihan/portrait-lorient-lui-a-enfin-cede-qui-est-fabrice-loher-le-futur-maire-

    Municipales : qui est Michaël Delafosse, le nouveau maire de Montpellier ?
    https://www.francebleu.fr/infos/politique/qui-est-michael-delafosse-le-nouveau-maire-de-montpellier-1593377028

    Qui est Ludovic Fagaut, le nouveau chef de file de l’opposition municipale à Besançon ?
    https://www.francebleu.fr/infos/politique/qui-est-ludovic-fagaut-le-nouveau-chef-de-file-de-l-opposition-municipale
    (Ah, ça marche aussi quand on a perdu.)

    Qui est Marie-Lyne Vagner, la nouvelle maire de Bernay ?
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/eure/bernay/qui-est-marie-lyne-vagner-nouvelle-maire-bernay-1848170

    Municipales 2020. Givors : qui est le nouveau maire Mohamed Boudjellaba qui a gagné le second tour
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/municipales-2020-givors-qui-est-nouveau-maire-mohamed-b

    Municipales 2020 : qui est Camille Choplin N°2 sur la liste du futur maire écologiste de Bordeaux Pierre Hurmic
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/municipales-2020-qui-est-camille-choplin-ndeg2-liste-du

    Municipales à Poitiers : qui est Léonore Moncond’huy, la nouvelle maire écologiste ?
    https://www.leparisien.fr/politique/municipales-a-poitiers-qui-est-leonore-moncond-huy-la-nouvelle-maire-ecol

    Qui est Emmanuelle Lejeune, la future maire de Saint-Lô ?
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/manche/qui-est-emmanuelle-lejeune-future-maire-saint-lo-184821

    Elections municipales : qui est Michèle Rubirola, potentielle future maire de Marseille ?
    https://www.europe1.fr/politique/elections-municipales-qui-est-michele-rubirola-potentielle-future-maire-de-m

    Qui est Nadine Burgaud, la gagnante des municipales à Rilhac-Rancon ?
    https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/actualites/qui-est-nadine-burgaud-la-gagnante-des-municipales-a-rilhac-rancon_13806

    Municipales 2020 : qui est Mathieu Klein, le nouveau maire de Nancy ?
    https://www.francebleu.fr/infos/politique/municipales-2020-qui-est-mathieu-klein-le-nouveau-maire-de-nancy-15933621

    Municipales 2020 : qui est François Astorg, le nouveau maire écologiste d’Annecy ?
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/haute-savoie/annecy/municipales-2020-qui-est-francois-astorg-nouveau-maire-

    Qui est Xavier Bartoszek, nouveau maire d’Aniche de seulement 33 ans ?
    https://www.lavoixdunord.fr/771336/article/2020-06-30/qui-est-xavier-bartoszek-nouveau-maire-d-aniche-de-seulement-33-ans

    Municipales à Rouen : qui est le nouveau maire Nicolas Mayer-Rossignol ?
    https://www.francebleu.fr/infos/politique/municipales-a-rouen-qui-est-le-nouveau-maire-nicolas-mayer-rossignol-1593

    Qui est Emmanuel Denis, le nouveau maire écolo de Tours ?
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/indre-loire/tours/biographie-qui-est-emmanuel-denis-nouveau-maire-ecolo-t

    Municipales : qui est Kevin Luciano, le nouveau maire de Vallauris Golfe-Juan ?
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/cannes/municipales-qui-est-kevin-luciano-nouveau-maire-vallaur

    Municipales 2020 : qui est François Grosdidier, élu nouveau maire de Metz ?
    https://actu.fr/grand-est/metz_57463/municipales-2020-qui-est-francois-grosdidier-elu-nouveau-maire-de-metz_34617166

    Qui est Manuela Mahier, maire de La Hague ?
    https://www.ouest-france.fr/normandie/la-hague-50440/qui-est-manuela-mahier-maire-de-la-hague-6888570

    Municipales 2020 à Langres en Haute-Marne : qui est Anne Cardinal, la nouvelle maire de la commune ?
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/haute-marne/langres/municipales-2020-langres-haute-marne-qui-est-anne-cardi

    Municipales à Sablé. Qui est Nicolas Leudière, le futur nouveau maire ?
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/sable-sur-sarthe-72300/municipales-a-sable-qui-est-nicolas-leudiere-le-futur-nouveau-maire-688

    VIDEO. Métropolitaine à Lyon : qui est l’écologiste Bruno Bernard, le futur président de la métropole de Lyon
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/metropolitaine-lyon-qui-est-ecologiste-bruno-bernard-fu

    Lamballe. Qui est Philippe Hercouet, l’héritier qui prend les clés de la mairie ?
    https://www.ouest-france.fr/elections/municipales/portrait-lamballe-qui-est-philippe-hercouet-l-heritier-qui-prend-les-cl

    Bon, j’arrête là, parce que c’est juste invraisemblable. Tu dois pouvoir te faire un atlas géographique du moindre de bled du pays rien qu’avec les titres en « Qui est… »

  • Hilde Benjamin ǀ Die Hetze gegen linke Juristin geht weiter — der Freitag
    https://www.freitag.de/autoren/peter-nowak/die-hetze-gegen-linke-juristin-geht-weiter

    19.05.2018 - Peter Nowak - Weil in einer Broschüren die DDR-Justizministerin als starke Frau bezeichnet wurde, schäumt die deutsche Einheitsfront von PI-News bis zu der Taz.

    Bei diesem Beitrag handelt es sich um ein Blog aus der Freitag-Community

    Hilde Benjamin wird noch immer von der großen Mehrheit in Deutschland gehasst, weil sie Antifaschistin und Kommunistin war. In der Weimarer Republik war sie in der Roten HIlfe aktiv, verteidigte Linke und Antifaschist_innen. Ihr Mann und ein großer Teil ihrer Verwandtschaft wurden im NS verfolgt und ermordert. Nach 1945 trat Benjamin in die SED ein und war für den Aufbau einer sozialistischen Justiz verantwortlich, die allerdings autoritär-stalinistisch geprägt war. Da gäbe es auch an ihrer Politik viel zu kritisieren. Dass sie allerdigns unnachgiebig mit den Nazis und ihren Nutznießer_innnen abrechnete, sollte nicht kritisiert werden. Dafür aber wird sie noch immer gehaßt, nicht nur in rechten Kreisen, wo sie als Blut-Hilde diffamiert wird, weil sie auch an einigen Todesurteilen beteilig war.

    Und nun sollte Benjamin in einer vom Bezirksamt Zehlendorf-Steglitz herausgegebenen Broschüren in die Reihe der starken Frauen aufgenommen werden. Das ging nicht nur den offenen oder verstecken Nazis zu weit.

    In der Taz durfte mit Katharina Mayer zu Eppendorf eine Vertreterin des Adels den Stab über die Kommunstin brechen, da sind die Klassenfragen gleich mal klargestellt. Hilde Benjamin bekämpfte viele Jahre ihres Lebens die Klasse, aus der die Autorin stammt.

    Ob die Würdigung einer Frau, die Todesurteile vollstreckt habe, nicht Grenzen überschreite, echauffierte sich der Adelssproß. Todesurteile, das weiß die Frau von Eppendorf, haben in der Geschichte in der Regel die hohen Herrn mit und ohne Adelstitel an den Bäuerinnen und Bauern und Arbeiter_innen vollstreckt. Deshalb werden auch so viele ehemalige Nazis geehrt, die im NS Todesurteile vollstreckt und in der BRD weiter Karriere gemacht haben. Wer kennt noch Filbinger und C? Hilde Benjamin wird vorgeworfen, im Namen der roten Justiz Todsurteile gegen die alten Ausbeuterklassen verhängt zu haben. Das ist der Kern des Vorwurfs. Die für die Broschüre verantwortliche Doris Habermann verteidigte in der Taz die Entscheidung, Benjamin in die Reihe der starken Frauen aufzunehmen.

    "Menschen sollten auch für ihre positiven Eigenschaften gewürdigt werden. Benjamins Einsatz für die Gleichberechtigung zählt für uns dazu.“

    Damit hat sie völlig Recht. Denn Benjamin hat sich auch als eine Frau einen Namen gemacht, die die DDR-Gesetze reformierte:

    Hilde Benjamin schrieb als Leiterin der Gesetzgebungskommission beim Staatsrat der DDR mit dem Gerichtsverfassungsgesetz, dem Jugendgerichtsgesetz und der Strafprozessordnung von 1952 Rechtsgeschichte in der DDR. Sie war 1963 Vorsitzende der Kommission zur Ausarbeitung des neue Strafgesetzbuch. Bereits seit dem Beginn ihrer Karriere setzte sie sich für die Gleichberechtigung der Frauen ein, etwa als Mitbegründerin des Demokratischen Frauenbundes der DDR. Der erste Entwurf Familiengesetzes 1965 ging auf sie zurück, worin die Gleichstellung nichtehelicher Kinder hergestellt, das Scheidungs- und Namensrecht reformiert und die Berufstätigkeit der Frauen gefördert werden sollte.

    Hilde Benjamin starb 1989 wenige Monante vor dem Kollaps der DDR, sonst wäre sie wahrscheinlich auch noch wegen der Todesurteile angeklagt wurden. Schließlich werden in Deutschland dafür nur Nazis geehrt. Es gäbe viel zu kritisieren an der Politik der SED und natürlich auch der von HIlde Benjamin. Doch wenn Rechte und Adelssprosse, also die Bagage, die Hilde Benjamin Zeit ihres Lebens gehaßt hat, gegen sie mobil macht, gilt die Devise: Hilde Benjamin war eine starke Frau, eine Antifaschistin und Mitbegründerin der Roten Hilfe, ob es ihren alten und neuen Feind_innen passt oder nicht.

    #anticommunisme #Allemagne

  • On le savait, mais ce rapport le documente : des médecins participaient aux séances de #torture de la #CIA.
    CIA made doctors torture suspected terrorists after 9/11, taskforce finds | World news | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2013/nov/04/cia-doctors-torture-suspected-terrorists-9-11

    Medical professionals were in effect told that their ethical mantra “first do no harm” did not apply, because they were not treating people who were ill.

    The report lays blame primarily on the defence department (DoD) and the CIA, which required their healthcare staff to put aside any scruples in the interests of intelligence gathering and security practices that caused severe harm to detainees, from waterboarding to sleep deprivation and force-feeding.

    Le rapport (269 pages) Ethics Abandoned : Medical Professionalism and Detainee Abuse in the “War on Terror” http://imapny.org/File%20Library/Documents/IMAP-EthicsTextFinal2.pdf
    Pour l’instant, j’ai lu les éléments sur la formation des médecins militaires au traitement des prisonniers (ch. 4)

  • The Future Is Here, and It Features Hackers Getting Bombed – Foreign Policy
    https://foreignpolicy.com/2019/05/06/the-future-is-here-and-it-features-hackers-getting-bombed


    Smoke billows from a targeted neighborhood in Gaza City during an Israeli airstrike on the Hamas-run Palestinian enclave on May 5.
    MAHMUD HAMS/AFP/GETTY IMAGES

    Israeli armed forces responded to a Hamas cyberattack by bombing the group’s hacking headquarters.

    With an airstrike on Sunday, the Israeli military provided a glimpse of the future of warfare.

    After blocking a cyberattack that the Israel Defense Forces (IDF) said was launched by operatives working on behalf of the militant group Hamas, the IDF carried out an airstrike in Gaza targeting the building in which the hackers worked, partially destroying it. The strike appears to be the first time that a nation’s military has responded in real time to a cyberattack with physical force.

    In a tweet, the IDF declared victory, saying: “We thwarted an attempted Hamas cyber offensive against Israeli targets. Following our successful cyber defensive operation, we targeted a building where the Hamas cyber operatives work.

    HamasCyberHQ.exe has been removed,” the tweet added, in what appears to have been a macabre attempt at a joke using an invented file name.

    For years, countries have used policy documents and strategy white papers to warn that they reserved the right to choose the method by which they respond to cyberattacks, either in kind through cyberspace or with physical force, said Catherine Lotrionte, an expert on international law and a professor at Georgetown University. Now, Israel has made those warnings concrete.

    You’ve got a physical operation against a building that was in response to an ongoing cyberattack or at least a cyberattack that Hamas was planning—that’s the interesting part,” Lotrionte said.

    Key questions remain about the Israeli operation, and IDF officials declined to answer questions from Foreign Policy about the nature of the attack launched by Hamas against Israel.

    In a press statement, the IDF said Hamas “attempted to establish offensive cyber capabilities within the Gaza Strip and to try and harm the Israeli cyber realm.” These “efforts were discovered in advance and thwarted,” and following the operation to thwart the cyberattack, “the IDF attacked a building from which the members of Hamas’ cyber array operated.

    The decision to bomb a Hamas hacking unit comes as armed forces are increasingly integrating cyberoperations into their militaries, and the Israeli decision to target such a unit was completely unsurprising to scholars and practitioners of cyberwarfare.

    It’s no surprise that in a digital age marked by heightened risk of cyberwarfare a nation-state engaged in a noninternational armed conflict would regard the cyber-capabilities of its adversary as valid military targets under international law,” said David Simon, a lawyer at the law firm Mayer Brown who worked on cybersecurity policy and operations as a special counsel at the U.S. Defense Department.

    And even if the notion of bombing hackers appears surprising on its face, Israel was likely on solid legal footing when it did so, provided that the hackers were in fact carrying out an offensive operation on behalf of a militant group engaged in armed conflict with Israel.

    Legal experts emphasized that the context of Sunday’s strike was key in understanding Israel’s calculus to carry it out. The strike came amid a renewed period of fighting that saw Palestinian militants fire hundreds of rockets into Israeli territory, with Israel responding with an intense artillery and aerial barrage of Gaza.

    Militaries around the world have recognized cyberspace as a domain of military operations, and that leaves hackers participating in an armed conflict in a highly exposed position. “Hackers who are engaged in military attacks are legitimate targets,” said Gary Brown, a cyberlaw professor at the National Defense University.

    Militant groups such as Hamas have invested heavily in their online operations in recent years, using them as a way to poke at far more powerful, better resourced opponents. Cyberspace serves as a key way to distribute propaganda and gain intelligence about adversaries.

    In one notorious example, a hacker working on behalf of the militant group Islamic Jihad pleaded guilty in 2017 to charges of hacking into the video feeds of IDF drones carrying out surveillance over Gaza.

    Sunday’s bombing is not the first time hackers have been targeted in airstrikes—though it is believed to be the first time hackers engaged in an ongoing operation have been hit. In 2015, a U.S. airstrike in Syria killed the Islamic State hacker Junaid Hussain, who had become a prolific propagandist and recruiter for the group.

    Hussain hacked into the personal accounts of hundreds of U.S. service members and posted their personal information online and helped recruit the men who opened fire in 2015 on a cartoon exhibition in Garland, Texas. As he ascended the ranks of the Islamic State’s leadership, he was singled out to be killed.

    Hussain’s killing arguably laid the groundwork for Sunday’s strike, which experts argue sends a message to hackers engaged in offensive activity.

    It’s kind of a wake-up call for people who thought they were going to be able to engage in cyberactivity with impunity,” Brown said. “It now looks like states are willing to reach behind the lines and strike hackers.

    • Si je lis bien le communiqué des Forces de défense israéliennes, il ne s’agit pas du tout d’une riposte comme cela est repris partout, mais bien d’une attaque préemptive, pour parler comme un précédent président états-unien.

      https://twitter.com/IDF/status/1125066395010699264

      CLEARED FOR RELEASE: We thwarted an attempted Hamas cyber offensive against Israeli targets. Following our successful cyber defensive operation, we targeted a building where the Hamas cyber operatives work.

      HamasCyberHQ.exe has been removed.

      Je ne trouve pas le communiqué de presse du porte-parolat de l’armée israélienne. Mais celui-ci semble sans ambiguïté.

      IDF : Hamas cyber attack against Israel foiled - Israel National News
      http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/262717

      Over the course of the weekend, a joint IDF and Israel Security Agency (ISA) operation thwarted an attempted cyber attack by Hamas targeting Israeli sites, according to a press release by the IDF Spokesperson’s Unit on Sunday.

      The Hamas terrorist organization attempted to establish offensive cyber capabilities within the Gaza Strip and to try and harm Israeli cyber targets.

      All of Hamas’ efforts were discovered in advance and thwarted. Hamas’ cyber efforts, which included an attempt in recent days, failed to achieve its goals.

      Following Israel’s technological activities to stop Hamas’s cyber efforts, the IDF attacked a building from which the members of Hamas’ cyber array operated.

      Israel’s cyber efforts and defensive capabilities have led Hamas’ cyber attempts to fail time and time again," a senior ISA official said.

    • On se demande vraiment comment David Israël, associé à David etats-unis, david Union européenne, david Canada, david Australie, david Nouvelle-Zélande, sans oublier les divers arabes modérés de la région, on se demande donc comment ces David et modérés réussissent à faire en sorte que les « cyber-efforts et les capacités défensives d’Israël » conduisent les « cyber-tentatives du [GOLIATHISSIME] Hamas à échouer à plusieurs reprises. »

  • TikTok, nouvelle victime de la dégradation des relations entre Washington et Pékin
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/08/01/tiktok-nouvelle-victime-de-la-degradation-des-relations-entre-washington-et-

    Donald Trump a annoncé brusquement, vendredi 31 juillet au soir, son intention d’interdire le réseau social TikTok. Sur le chemin du retour d’un déplacement en Floride, où il s’était rendu en début d’après-midi, le président a déclaré : « En ce qui concerne TikTok, nous l’interdisons aux Etats-Unis. » « J’en ai l’autorité », a assuré le président, évoquant la signature d’un décret exécutif sans cependant donner plus de détails aux journalistes qui l’accompagnaient à bord de l’Air Force One. TikTok n’a pas réagi immédiatement à cette déclaration, qui n’a été appuyée par aucun communiqué officiel de la Maison Blanche.
    Lire aussi Des élus américains craignent que TikTok ne soit utilisée pour interférer dans les élections

    En quittant Washington, une dizaine d’heures plus tôt, Donald Trump s’était montré plus évasif. « Nous examinons TikTok. Nous interdirons peut-être TikTok. Nous ferons peut-être d’autres choses. Il existe plusieurs options. Mais il se passe beaucoup de choses, alors nous verrons ce qui se passe. Mais nous recherchons de nombreuses alternatives par rapport à TikTok », avait-il brièvement indiqué avant ce déplacement lié à la lutte contre la pandémie de Covid-19.

    Selon le Wall Street Journal, l’une de ces options aurait été celle d’une reprise de la partie américaine de TikTok par une société nationale, en l’occurrence le géant Microsoft. Cette piste aurait permis à la Maison Blanche d’éviter deux écueils potentiels : une guérilla juridique et la désapprobation des utilisateurs de cette plate-forme de partage de vidéos essentiellement ludiques.

    En annonçant abruptement l’interdiction de la plate-forme, vendredi soir, Donald Trump ne s’est pas appuyé sur d’éventuelles conclusions de l’enquête du comité interministériel. Deux jours plus tôt, le patron de TikTok, Kevin Mayer, arrivé en juin du géant Walt Disney, avait assuré : « Nous ne sommes pas politiques, nous n’acceptons pas de publicité politique et nous n’avons pas d’agenda. Notre seul objectif est de rester une plate-forme animée et dynamique appréciée de tous. »
    « Nouvelle tyrannie »

    Dans une note publiée le 14 juillet, James Andrew Lewis, chef du programme de politique des technologies au Center for Strategic and International Studies (CSIS), un cercle de réflexion de Washington spécialisé dans les questions de sécurité, a émis des doutes sur le danger potentiel représenté par la plate-forme. « Il y a de bonnes raisons d’être profondément préoccupé par la Chine et l’espionnage, mais TikTok n’en fait probablement pas partie », a-t-il estimé.

    #TikTok #Chine_USA #Censure #Trump

    • Et toujours avec Trump : est-ce que c’est parce que le chef du shit-hole country n’a pas supporté de s’être fait ridiculiser, à Tulsa, par des usagers de Tiktok ?

      Is This The Real Reason Why Trump Wants To Ban TikTok ?
      https://www.forbes.com/sites/abrambrown/2020/08/01/is-this-the-real-reason-why-trump-wants-to-ban-tiktok

      What exactly happened? In June, Trump announced he wanted to have a rally in Tulsa on June 19, a day celebrated as a holiday commemorating the end of slavery. Trump’s decision to have it that day—in a city with a painful, violent history of racism—angered people, and in the end, he relented, somewhat, moving it to the next day.

      His decision did not stop a campaign that quickly formed on TikTok and Twitter in mid-June about a week before the rally. Its goal was straight forward: Flood the Trump website for reserving tickets with fake names, phone numbers and emails and then never attend the rally. Theoretically, it would give the Trump campaign false hopes for a large crowd leading up to the event and make them look foolish when it was sparsely attended.

      On Twitter, fans of K-Pop spread the message far and wide. On TikTok, Laupp and others did the same thing. Laupp’s video was viewed almost 1 million times, one of the most widely shared of the calls to action on that app. “We had families in England reserving tickets to come to this rally, teenagers in Australia that saw the video and jumped on the bandwagon and found Oklahoma zip codes and U.S. phone numbers to reserve tickets with,” she says. “This thing went worldwide.”

      Shortly before June 20, the Trump campaign said it had nearly 1 million people registered to attend. But when the big night came, the BOK Center in Tulsa filled to perhaps to a third of its total capacity. Televised broadcasts showed Trump at a podium framed by large swaths of empty blue seats. The online campaign against him had worked, though Laupp and other TikTokers are fully aware that their efforts aren’t the only reason that attendance was low. Surely the pandemic kept a few people home; the Trump campaign blamed it on protests in Tulsa, though reporters there that night identified few protests happening.

  • Vous auriez des articles qui font un peu le suivi / récap. que les magasins bio en particulier (toutes enseignes), et les réseaux de proximité vont mal en ce moment : fermetures, licenciements ?
    Ça s’entend dans les milieux concernés que les BioCoop sont en crise. J’ai vu d’autres enseignes bio (indépendantes) fermer, certains circuits de distrib « courts » licencier.
    Alors c’est peut être juste le contre-coup du Covid, quand ça s’est développé et donc maintenant, ça se résorbe. Mais j’aimerais comprendre si c’est une crise plus large ou pas.
    Car c’est peut-être aussi l’effet concurrence. Et comme on sait que les productions industrielles sont (malheureusement) légion dans la bio (Bretagne, Allemagne...), c’est forcément tendu si les consommateurs ne trient pas un peu dans tout ca.
    Ou aussi pour comprendre si c’est pas à l’extrême, un triste retour au supermarché. MobilitéDouce-Boulot-Dodo, sans rébellion (sauf pour les retraites).

    • Dans Les Échos du 7 novembre 2022 :

      Les magasins de vente de produits bio à l’enseigne Biocoop situés dans les communes morbihannaises de Pontivy, Loudéac, Locminé et Baud sont en difficulté. Ils viennent d’être placés en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Lorient pour une durée de six mois « renouvelable une fois », indique-t-on chez Biocoop à Pontivy. Le groupe emploie 47 collaborateurs.

      « Nous souffrons de la baisse de la consommation des #produits_bio . Nos ventes ont diminué de 15 % au cours des derniers mois », explique-t-on du côté du personnel de ces quatre magasins. De fait, face à la forte inflation qui touche tous les produits de l’alimentaire (+12 % sur un an), les consommateurs ont tendance à bouder les prix élevés du bio pour se reporter sur ceux pratiqués par les marques des distributeurs. […]

      Dans Les Échos du 16 novembre :

      Ce pourrait être un cas d’école de commerce : comment réagir à la dégringolade de son marché ? Face à des ventes en baisse de 13 % en moyenne depuis le début de l’année, les spécialistes du bio préparent leur sortie de crise. Mais avec des stratégies bien différentes.

      « Le passage d’une croissance de 15 % par an à une décroissance quasi égale, c’est très brutal », reconnaît Allon Zeitoun, le directeur général de Naturalia. Dans sa globalité, avec les volumes des enseignes de grande #distribution comme Carrefour ou Leclerc, le secteur avait perdu 5 % de sa valeur à fin août, selon l’Agence bio. Le déclin s’est engagé en 2021 (-0,5 %) après une demi-décennie de progression à deux chiffres.

      Produits « sans »

      Les acteurs s’accordent sur le diagnostic. Les produits certifiés biologiques souffrent de leur prix. Leurs étiquettes dépassent en moyenne de 54 % celles de la #production dite « conventionnelle », selon la société d’études IRI. « Le secteur a été victime de la confusion des labels. L’engagement des consommateurs a baissé », ajoute Allon Zeitoun. « Une partie du public a perdu confiance quand il a vu que les marques internationales déclinaient toutes leurs gammes en version bio ou que des produits bio affichaient des Nutri-Score E et F », ajoute Pierrick de Ronne, président de Biocoop, numéro un des spécialistes devant Naturalia .

      « Les consommateurs ont orienté leur #consommation responsable vers des propositions moins exigeantes mais moins chères, comme le label Haute Valeur Environnementale ou les produits « sans », sans nitrite, sans antibiotiques, etc. » confirme Emily Mayer, experte chez IRI.

      « Le label HVE n’a pas la même profondeur, la même force », s’étrangle Pierrick de Ronne, qui rappelle que Biocoop, créé par des agriculteurs à la recherche de débouchés n’a d’autres buts que le développement de l’agriculture biologique. A l’heure d’une crise qui a amputé son chiffre d’affaires de 7,5 % depuis le début de l’année, les coopérateurs restent droits dans leurs bottes de militants. « Activistes, plus que jamais » proclame leur dernière campagne de publicité.

      « ’Sans résidu de pesticides ’ou encore HVE laissent croire aux consommateurs que l’on peut consommer mieux (et surtout moins cher !) sans passer par la case bio. Il s’agit d’un mirage. Un écran de fumée pour masquer des pratiques conventionnelles délétères », ont martelé le président et son directeur général, Sylvain Ferry devant la presse il y a quelques jours. La fermeture annoncée de 40 magasins ne dévie pas l’engagement. Quarante autres ouvriront dans le même temps. « Ceux qui se sont lancés pendant le Covid sont partis sur des prévisions dépassées. Ils n’ont réalisé que 55 % à 70 % de leurs objectifs. Mais nous avons revu notre modèle, sommes revenus à des aménagements moins coûteux, plus simples, plus ’cheaps’ », reconnaît Pierrick de Ronne.
      […]

      En septembre 2022 :

      #Inflation, #pouvoir_d'achat contraint, baisse de l’offre. Tous ces coups de butoirs ont provoqué un décrochage du #marché_du_bio sur 2022. Après un premier recul de 0,5 % en 2021 (à 13,2 milliards d’euros) en incluant les achats de la restauration, le marché est cette fois sérieusement ébranlé après des années de croissance à deux chiffres. Et ce n’est pas la Journée européenne du bio, qui se tient ce vendredi, qui va inverser la tendance.

      Recul de 7,6 % des volumes

      Ses deux principaux circuits de vente - la grande distribution et les chaînes spécialisées comme #Naturalia ou #Biocoop, qui représentent les trois quarts des débouchés - enregistrent un net repli. Sur huit mois, entre janvier et fin août, les ventes en valeur reculent ainsi de 5,6 % en grandes surfaces et de 4,8 % chez les spécialistes, selon l’institut IRI.

      En volume, la chute atteint même 7,6 % dans la grande distribution, alors qu’elle se limite à 2,4 % pour les produits non bio. « Cela veut dire que le recul est trois fois plus rapide pour le bio », résume Emily Mayer, directrice Business Insight chez IRI.

      En cause, avant l’inflation, un sérieux coup de balai dans les rayons. « Le nombre moyen de références bio par magasin a baissé de 5 % passant à 497 références sur le premier semestre, contre 523 sur la même période l’an dernier », indique le cabinet Nielsen IQ.

      Le phénomène se poursuit et marque un virage après un doublement en cinq ans de l’offre bio sur les étagères. « Il y a eu un engouement des enseignes pour le bio, qui a représenté jusqu’à 9 % des articles mais seulement 4,5 % du chiffre d’affaires, précise Laure Verdeau, directrice de l’agence Bio. On assiste aujourd’hui à un effet de correction. Fini les Babybel bio, les Chocapic bio où le chocolat Côte d’Or bio ».[…]

      Un prix 54 % plus cher

      La flambée de l’inflation, alors que le prix du bio est un frein historique, a été un élément supplémentaire au tassement des ventes . Pourtant, sur le premier semestre, la hausse des tarifs bio (+4,5 %, selon IRI) a été moins forte que celle du non bio (+6,5 %). L’effet d’une progression moins rapide des coûts de production, les agriculteurs bio n’utilisant pas d’engrais notamment. En revanche, ils ont été rattrapés, comme leurs collègues, par le coût du carburant. […]

      Pour l’agence Bio, il ne faut pas enterrer trop tôt le secteur . En 2021, il représentait 6,63 % dans les courses alimentaires des Français. « Il y a eu beaucoup de prophéties alarmistes, relève Laure Verdeau, sa directrice. Il ne faut pas confondre santé du bio et santé du bio en grande distribution ». Les professionnels parient notamment sur la vente directe, à la ferme ou via des ventes Internet, qui ont le vent en poupe. Mais elle représente seulement 11 % des ventes. Une ferme sur deux vend désormais ses produits bio sans intermédiaire, à un moment où les Français sont en quête de proximité.

  • Spionage: Türkei will gezielt Spitzel im Verfassungsschutz platzieren - WELT
    https://www.welt.de/politik/deutschland/article166732068/Tuerkei-will-gezielt-Spitzel-im-Verfassungsschutz-platzieren.html

    Die Türkei hat laut Sicherheitskreisen versucht, Informanten in das Bundesamt für Verfassungsschutz einzuschleusen.

    Bei Überprüfungen waren zuletzt mehrere Bewerber aufgefallen, die im engen Kontakt zum türkischen Geheimdienst standen.
    Die Kölner Behörde wollte sich nicht zu Details äußern. Eine Anfrage an die Botschaft der Türkei blieb unbeantwortet.

    Das Verhältnis zwischen deutschen und türkischen Geheimdiensten ist traditionell schwierig. Seit einem halben Jahrhundert operieren die von der Staatsmacht in Ankara hierher entsandten Agenten so, als ob es sich bei der Bundesrepublik um ihr Land handeln würde. Nach dem Putschversuch vor einem Jahr sind jetzt die ohnehin angespannten Beziehungen auf einem neuen Tiefpunkt angelangt.

    Nach Informationen der WELT versucht der türkische Geheimdienst MIT offenbar, gezielt Spitzel im Verfassungsschutz zu platzieren, um den Inlandsnachrichtendienst zu unterwandern. Das Bundesamt für Verfassungsschutz (BfV) teilte der WELT dazu mit: „Das BfV ist wie jeder andere Nachrichtendienst Ziel von strategischen Einschleusungsversuchen ausländischer Geheimdienste. Deshalb müssen wir als Sicherheitsbehörde besonders wachsam in Bezug auf Bewerber sein.“ Zu Details des heiklen Sachverhalts äußert sich die Kölner Behörde nicht.
    „Ganz neue Qualität“ der Infiltrationsversuche

    Sicherheitskreisen zufolge sollen die mutmaßlichen Spitzel des MIT bei den routinemäßigen Überprüfungen der Bewerber aufgefallen sein. Das BfV stockt derzeit sein Personal massiv auf, der Bundestag hat Hunderte von zusätzlichen Stellen bewilligt. Entsprechend viele Bewerbungen gehen derzeit beim Verfassungsschutz ein. „Die mehreren verdächtigen Kandidaten hatten sich sowohl auf Stellen für türkischsprachige Mitarbeiter als auch auf Jobs in anderen Bereichen des Verfassungsschutzes beworben“, sagte ein Nachrichtendienstler. Sie sollen in Kontakt mit dem türkischen Geheimdienst gestanden haben.

    Stephan Mayer (CSU), innenpolitischer Sprecher der Unionsfraktion, erklärte: „Generell ist es nicht hinnehmbar, wenn fremde Geheimdienste unsere Nachrichtendienste zu unterwandern versuchen. Dies gilt vor allem für das Bundesamt für Verfassungsschutz, dessen Aufgabe gerade die Spionageabwehr ist. Dabei kommt es auch nicht darauf an, welches Land diesen Versuch unternimmt. Sollte ein Nato-Partner dies tun, wäre es natürlich besonders verwerflich.“ Er gehe davon aus, dass das Thema auch das Parlamentarische Kontrollgremium beschäftigen wird.

    Der Geheimdienstexperte Erich Schmidt-Eenboom bewertete die Versuche, den Verfassungsschutz zu infiltrieren, „als eine ganz neue Qualität“. In der Vergangenheit hätte sich der MIT darauf beschränkt, von den bundesdeutschen Diensten genutzte Dolmetscher als Zuträger zu rekrutieren. Doch ihm sei kein Fall bekannt, dass der türkische Geheimdienst versucht habe, seine Spitzel direkt im Verfassungsschutz unterzubringen.

    Eenboom fordert, nun zu prüfen, ob gegen enttarnte Bewerber wegen des Verdachts der „Geheimdienstlichen Agententätigkeit“ nach Paragraf 99 des Strafgesetzbuches ermittelt werden müsse. „Auch der Versuch ist strafbar“, sagt er. Wenn man da zu lasch reagiere, sei die „Abschreckungswirkung für den MIT gleich Null“. Ohnehin stellt sich die Frage, ob es der Türkei nicht längst gelungen ist, Spione einzuschleusen.

    Bereits lange vor der Ägide von Staatspräsident Recep Tayyip Erdogan brüskierte der MIT mit dreisten Aktionen die Deutschen. In dem Standardwerk „Lexikon der Geheimdienste im 20. Jahrhundert“, das 2003 erschien, wird dazu ausgeführt: „Mehr als ärgerlich ist es für Deutschland, dass seit dem Beginn der Zuwanderung türkischer Arbeitnehmer auch der türkische Geheimdienst MIT ziemlich ungeniert, gestützt auf diplomatische Einrichtungen der Türkei, in Deutschland sein Unwesen treibt.“

    Erst mit dem Putschversuch gegen Erdogan jagen die Spione aber vor allem seine Kritiker. „Früher ging es hauptsächlich um türkische Terrororganisationen, unter anderem die linksextremistische DHKP-C, die auch bei uns verboten ist. Seinerzeit kooperierten wir sogar mit dem MIT, indem wir Informanten aus diesem Bereich gemeinsam nutzten“, sagte August Hanning, ehemaliger Staatssektretär im Innenministerium und früherer BND-Präsident der WELT.

    Das Bundesamt für Verfassungsschutz hat auf die zunehmenden Spionageaktivitäten der Türkei in Deutschland reagiert. Im Bereich der Spionageabwehr gibt es eine spezielle Einheit, die sich mit den MIT-Operationen hierzulande befasst. Unter Nato-Partnern ist so etwas höchst ungewöhnlich.

    #Allemagne #Turquie #espionnage

  • Il faut parler d’antisémitisme avec rigueur
    Le Monde.fr | 05.12.2014 à 15h40 | Par Nonna Mayer (Politiste et sociologue, Centre d’études européennes - Sciences Po - Centre national de la recherche scientifique)
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    Dix ans après le rapport Rufin sur l’antisémitisme, dans un contexte marqué par la recrudescence des violences et des menaces à l’égard des juifs de France, un double sondage, rendu public le 14 novembre, commandé à l’IFOP par la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol), entend apporter de « nouveaux éclairages sur l’antisémitisme »(Le Monde du 15 novembre). La première enquête a été administrée en ligne auprès d’un échantillon de 1 005 personnes représentatif des Français âgés de 16 ans et plus ; la seconde, en face-à-face, sur un échantillon de 575 personnes « nées dans une famille de religion musulmane », française ou non, âgées de 16 ans et plus. Pour le directeur général de la Fondapol, Dominique Reynié, les résultats confirment la persistance d’un niveau élevé de préjugés antijuifs chez les électeurs et sympathisants du Front national, battant en brèche l’idée d’une « normalisation du parti », et l’émergence d’un « nouvel antisémitisme » parmi les musulmans vivant en France. L’enquête pose toutefois un certain nombre de problèmes, surtout au niveau du sondage auprès des musulmans.

    Ses effectifs, d’abord, incitent à la prudence. La fiabilité d’un sondage repose sur le nombre de personnes interrogées. Sur un échantillon aléatoire de 4 000, l’intervalle de confiance pour une opinion qui recueillerait 55 % d’approbation est de plus ou moins 1,5 %, il monte à plus ou moins 3,2 % pour un effectif de 1 000, et plus ou moins 4,5 % pour un effectif de 500. Quand une courte majorité des musulmans interrogés (51 %) approuve l’opinion selon laquelle « les juifs ont trop de pouvoir dans le domaine de la politique », la proportion réelle peut varier de 46,5 % à 55,5 %.

    La seconde difficulté tient à la construction d’un échantillon représentatif de la population musulmane. Il existe deux types de techniques : l’échantillonnage aléatoire (tirage au sort de numéros de téléphone, d’adresses, etc.), où toutes les personnes appartenant à la population cible ont les mêmes chances d’être interrogées, ou l’échantillonnage sur quotas. Dans ce dernier cas, il suffit que la structure de l’échantillon (par âge, sexe, profession, catégorie d’agglomération) corresponde à celle de la population cible. Encore faut-il la connaître. Or on ne connaît précisément ni l’effectif ni la structure socio-démographique de la population « musulmane », en raison de l’interdit qui frappe encore la collecte de statistiques dites « ethniques » en France.

    C’est tout sauf clair
    L’IFOP a donc procédé par « quotas indicatifs », en se fondant sur « des statistiques de l’Insee sur l’immigration en France et des données empiriques observées sur la population d’origine musulmane dans ses enquêtes nationales ». C’est tout sauf clair. On voudrait bien connaître ces quotas, et comment on peut extrapoler de la population « immigrée » (définie par l’Insee comme personne née étrangère à l’étranger et résidant en France) à la population « musulmane », notamment ses deuxièmes et troisièmes générations, françaises, car nées en France ?

    Plus préoccupant encore, le fait que le questionnaire ait été administré « dans la rue » contrevient aux règles habituelles de passation d’un sondage. Un entretien exige calme et respect de la confidentialité des propos, surtout sur un sujet aussi sensible. Les personnes qui sont « dans la rue » pendant la journée ont un profil bien particulier – jeunes, retraités, femmes au foyer, inactifs –, non représentatif de celui de la population dans son ensemble. Et s’il s’agit d’interroger des musulmans, comment ces personnes ont-elles été sélectionnées ? Dans certains quartiers ? Sur la base de signes religieux extérieurs (foulard, barbe) ? Au faciès ? Dans tous les cas, cela pose de redoutables problèmes tant méthodologiques qu’éthiques.

    LE CHOIX DE RÉPONSES POSSIBLES DU SONDAGE NE PERMET PAS À LA PERSONNE INTERROGÉE DE NUANCER SON ACCORD
    La manière de formuler les questions est également inhabituelle. Leur indicateur principal d’antisémitisme propose six stéréotypes antisémites pour lesquels la personne interrogée doit juste dire si elle est d’accord ou non (« Les juifs utilisent aujourd’hui dans leur propre intérêt leur statut de victime du génocide nazi pendant la seconde guerre mondiale » ; « Les juifs ont trop de pouvoir dans le domaine de l’économie et de la finance » ; « Les juifs ont trop de pouvoir dans le domaine des médias » ; « Les juifs ont trop de pouvoir dans le domaine de la politique  » ; « Il existe un complot sioniste à l’échelle mondiale » ; « Les juifs, ces responsables de la crise économique actuelle »), et le degré de préjugé est mesuré par le nombre de réponses positives, de 0 (pas du tout antisémite) à 6 (très antisémite).

    La méthode a le mérite de la simplicité, mais elle a deux défauts. Tous les stéréotypes sont formulés sur le mode négatif. Or on sait depuis l’étude pionnière de Theodor Adorno sur La Personnalité autoritaire (Allia, 2007) qu’il faut présenter en alternance opinions négatives et positives sur la minorité dont on étudie l’image, pour éviter le biais d’acquiescement systématique (« yes saying »). D’autre part, le choix de réponses possibles ne permet pas à la personne interrogée de nuancer son accord. On ne peut donc saisir une dimension essentielle de toute attitude, son intensité, comme le permet la formulation habituelle : « Diriez-vous que vous êtes tout à fait d’accord, plutôt d’accord, plutôt pas d’accord ou pas d’accord du tout avec l’opinion suivante ? »

    Enfin, les données de sondages ne livrent leur sens que dans le croisement systématique des questions entre elles. La méthodologie adoptée interdit d’estimer le niveau d’antisémitisme des musulmans toutes choses égales par ailleurs, par comparaison avec celui des non-musulmans, à sexe, âge, diplôme équivalents. Et la faiblesse des effectifs interdit d’explorer systématiquement la diversité interne de cette population, en fonction de la nationalité, du pays d’origine des parents, de la génération, du milieu social.

    De vieux clichés qui perdurent
    A ces critiques d’ordre méthodologique s’ajoute une interrogation plus générale sur la pertinence du concept de « nouvel antisémitisme ». Central dans la note, il n’est défini que par allusion au rapport Rufin (« Chantier sur la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, 2004 ») et aux travaux de Pierre-André Taguieff. Si l’on se fie à l’ouvrage de ce dernier sur La Nouvelle Judéophobie (Mille et une nuits, 2002), il y voit un antisémitisme masqué derrière la critique d’Israël et du sionisme, au nom de l’antiracisme et des droits de l’homme, et porté tant par l’islamisme radical que par les idéologies tiers-mondistes d’extrême gauche.

    TOUS LES STÉRÉOTYPES ANTISÉMITES SONT FORMULÉS SUR LE MODE NÉGATIF
    Or l’enquête de la Fondapol montre le contraire. Comme le souligne déjà le sondage annuel de la Commission nationale consultative des droits de l’homme sur le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie, c’est à l’extrême droite que le niveau d’antisémitisme reste le plus élevé ; chez les sympathisants des Verts qu’il est le plus bas. Quant aux questions sur le sionisme, elles n’évoquent rien pour une part importante des personnes interrogées, si l’on en juge par le niveau particulièrement élevé des « sans-réponse » (de 42 % à 46 %). Ce sont les vieux clichés sur les juifs liés au pouvoir et plus encore à l’argent qui perdurent, tant dans la population musulmane que non musulmane.

    Un sujet aussi sensible exigeait la plus grande rigueur. Loin d’éclairer les transformations de l’antisémitisme en France, ce sondage les obscurcit. C’est d’autant plus dommage que d’autres méthodes existent dont il aurait pu s’inspirer. Pourquoi ne pas avoir répliqué plutôt avec l’enquête pionnière de Sylvain Brouard et Vincent Tiberj, Français comme les autres ? (Presses de Sciences Po, 2005) ? A partir d’un tirage aléatoire de 28 000 numéros de téléphone, elle sélectionne un échantillon représentatif de trois générations de Français issus de l’immigration maghrébine, africaine et turque, soit 1 003 personnes dont 60 % se définissent comme musulmanes, et un échantillon miroir représentatif de la population française. La comparaison des réponses, notamment sur l’image d’Israël et des juifs, l’antisémitisme, est passionnante et la méthodologie autrement plus robuste !

    Nonna Mayer (Politiste et sociologue, Centre d’études européennes - Sciences Po - Centre national de la recherche scientifique)

  • Tatort - Weil sie böse sind
    http://mvideos.daserste.de/videoportal/Film/c_640000/648238/format740796.mp4


    https://www.youtube.com/watch?v=R1t9wkcKnLI

    Weil er großartig ist!: Filmkritik zum 751. TATORT Weil sie böse sind Frankfurt Dellwo Sänger
    http://www.tatort-fundus.de/web/folgen/chrono/ab-2010/2010/751-weil-sie-boese-sind/weil-er-grossartig-ist.html

    Die irrwitzige Reise des grundguten Rolf H. durch die Welt des Bösen ist ein perfekt inszenierter Film mit perfekt besetzten Rollen. Vor allem die Hauptpersonen - Milan Peschel als Rolf Herken und Matthias Schweighöfer als Balthasar Staupen - brillieren durch ein derart intensives Spiel, dass sich die Glaubwürdigkeitsfrage des wagemutig konstruierten Plots überhaupt nicht stellt: Man sieht es und glaubt es.

    Der Film schwebt über den Dingen, irgendwo zwischen Komödie, Thriller und Drama; er fesselt von der ersten bis zur letzten Minute und endet in einem ebenso unerbittlichen, überraschenden wie letztlich ebenso fast glücklich machenden und verstörenden Finale

    Die Normalen mit den blutigen Händen
    http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/fernsehen/im-fernsehen-tatort-die-normalen-mit-den-blutigen-haenden-1910864.html

    ... all das zeigt, dass Michael Proehl fasziniert ist von Pasolini, Chabrol und Ingmar Bergman. Das überfordert zwar den „Tatort“, aber genügt, um den Zuschauer bei der Stange zu halten, bis am Ende fünf Tote Rolf H. umgeben, den Milan Peschel exzellent diskret als einen Parzival mit blutigen Händen spielt.
    ...
    Das Duo, zu Plakatfiguren geplättet, ist blasser Stichwortgeber für den grandiosen Matthias Schweighöfer. Tausend Fallen des Übertreibens, Dämonisierens, Tränentreibens und Gänsehautkitzelns birgt seine Rolle. Er tappt in keine. Mit schlafwandlerischer Sicherheit spielt er eine durch und durch zerrüttete Normalität, schnürt einem die Kehle zu, wenn er unendlich behutsam auf den autistischen Jungen eingeht, fiebrig begeistert um die Zuneigung des Rolf H. bettelt, und lässt den Atem stocken, wenn er mit Engelsgesicht und Killerinstinkt kalt und schnell Teufelspläne spinnt, in Sekunden von siedender Gewaltbereitschaft zu tastenden Liebesversuchen wechselt. Ein Kindgreis, dem Sehnsucht zu Blutschuld und Romantik zur Höllenfahrt wird. Weil Schweighöfer das so schlicht wahrhaftig spielt, löst er ein, was der Titel behauptet: dass das Böse in uns allen lauert. Wenn dieser Schauspieler auf einen neuen Pasolini trifft, könnte er unsere Filmwelt aus den Angeln heben.

    Tatort-Blog
    http://www.tatort-blog.de/folgen/tatort-frankfurt/weil-sie-boese-sind

    Regie: Florian Schwarz
    Drehbuch: Michael Proehl
    Kamera: Dominik Schunk

    http://www.tvspielfilm.de/kino/filmarchiv/film/tatort-weil-sie-boese-sind,3965926,ApplicationMovie.html

    http://www.tvspielfilm.de/tatort/bestof/galerien/matthias-schweighoefer-tatort-weil-sie-boese-sind,4011680,ApplicationGal

    https://de.wikipedia.org/wiki/Tatort:_Weil_sie_b%C3%B6se_sind

    http://tatort-fans.de/tatort-folge-751-weil-sie-bose-sind

    Besetzung
    Hauptkommissar Fritz Dellwo – Jörg Schüttauf
    Kommissarin Charlotte Sänger – Andrea Sawatzki
    Rolf Herkel – Milan Peschel
    Staatsanwalt Dr. Scheer – Thomas Balou Martin
    Reinhard Staupen – Markus Boysen
    Balthasar Staupen – Matthias Schweighöfer
    Mike Staupen – Peter Davor
    Freya Staupen – Adele Neuhauser
    Rudi Fromm [Leiter Mordkommission] – Peter Lerchbaumer
    Sandra Jakesch – Sandra Borgmann
    u.a.

    Stab
    Außenrequisite – Maik Hörnig
    Kostüme/Kostümbild – Katharina Schnelting
    Kamera – Dominik Schunk
    Innenrequisite – Jutta Saas
    Besetzung/Casting – Karoline Holzmann
    Kameraassistenz – Pan Springer
    Kameraassistenz – Mareike Guth
    Produktionsleitung – Uli Dautel
    Musik/Filmkompositionen – Fabian Römer
    Erster Aufnahmeleiter – Rüdiger Spieth
    Szenenbild – Károly Pákozdy
    Requisitenfahrer – Daniel Bengner
    Stunts – Andreas Mayer
    Regieassistenz – Frank Stoye
    Ton/Filmtonmeister – Peter Senkel
    Ton/Filmtonmeister – Katja Schenk

    Teorema – Geometrie der Liebe
    https://de.wikipedia.org/wiki/Teorema

    Funny Games
    https://de.wikipedia.org/wiki/Funny_Games

    Barry Lyndon
    https://de.wikipedia.org/wiki/Barry_Lyndon

    #auf_deutsch #film #policier #lutte_des_classes

  • Le frauduleux appel à l’action de l’UE pour combattre le #chômage des #jeunes
    http://www.wsws.org/fr/articles/2013/jul2013/pers-j01.shtml

    A leur sommet de jeudi à Bruxelles, les chefs de gouvernement de l’Union européenne ont décidé de débloquer six milliards d’euros pour les jeunes chômeurs. La mesure s’appelle officiellement « Plan d’action contre le chômage des jeunes. » En fait, c’est tout le contraire. C’est une parodie et une insulte à l’intelligence des jeunes et qui ne fait que souligner le fait qu’une génération entière n’a pas d’avenir dans une Europe capitaliste.
    Dans les 27 pays membres de l’UE, un jeune sur quatre de moins de 25 ans est officiellement comptabilisé comme chômeur, soit un total de 5,6 million de personnes. Le chiffre véritable est même encore plus élevé, vu que les statistiques officielles ne tiennent compte que de ceux qui ont été en recherche d’emploi au cours de ces quatre dernières semaines et qui sont en mesure d’occuper un nouvel emploi en l’espace de deux semaines.
    Les six milliards d’euros devraient être dépensés sur les années 2014 et 2015. Ceci correspond à une moyenne de 45 euros par mois par chômeur, c’est-à-dire une goutte dans l’océan.
    Même des personnalités en vue du patronat et de la politique ont admis qu’il s’agissait d’une mesure symbolique. Thomas Mayer, chef économiste de la Deutsche Bank, l’a décrite comme étant « plutôt une forme de politique de symbole » et Martin Schulz, le président du parlement européen, a dit que l’argent alloué n’était « pas suffisant. »
    Selon la Commission européenne, quelque 4,5 milliers de milliards d’euros d’argent public ont été alloués depuis 2008 pour soutenir le système bancaire du continent. A présent, ces mêmes gouvernements européens vont libérer 0,13 pour cent de cette somme pour les jeunes en Europe. Ce pourcentage montre l’importance relative que l’élite dirigeante attache aux jeunes en Europe par rapport aux banques.

    • Merci de souligner cet info, 700 000 jeunes sont au chômage en France : ce n’est non seulement le résultat d’une désaffection française et européenne désarmée pour combattre les mécanismes de l’échec, mais aussi une véritable volonté libérale de laisser-faire les marchés en pensant que leurs acteurs sont les seuls compétents pour s’entendre autour d’une table. Mais nul n’est dupe, les bras de fer sont inéquitables, les règles sont truquées et les dés sont pipés. Personnellement, je ne pense pas que cette civilisation aille bien loin. Comme je l’ai dit au ministre du Travail, ça sent le sapin. Pour s’en convaincre, il nous faudrait un bon petit référendum sur l’utilité de l’Europe.
      #Europe #Libéralisme #Crises #Mutation #Chômage #Jeunes

    • Ah le chômage des jeunes....

      Vraiment très impressionnant de voir des arguments de droites repris par des gens qui se disent de gauche, sérieux, radicaux.

      La phrase la plus drôle étant certainement celle-ci (et le passage que je mets en gras)

      Dans les 27 pays membres de l’UE, un jeune sur quatre de moins de 25 ans est officiellement comptabilisé comme chômeur , soit un total de 5,6 million de personnes. Le chiffre véritable est même encore plus élevé ,[...]

      Si on regarde la pyramide des ages 2010 en Europe, on
      http://epp.eurostat.ec.europa.eu/statistics_explained/index.php/Population_structure_and_ageing/fr
      http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mographie_de_l%27Union_europ%C3%A9enne

      on a environ 130 millions de personnes de moins de 25 ans. Mais comme on est heureux d’avoir gagner quelques victoires contre le capitalisme, on ne va compter que les jeunes entre 15 et 25 ans, ce qui fait environ 60 millions de personnes. 5.6/60 = 9.5% Où sont les 25% dont ils parlent ? Comment est-ce que ça peut être encore plus que 1 sur 4 ? En seraient-ils au point où ils ne savent pas distinguer population et population active ?

      Enfin je me demande qui peut se réjouir qu’un jeune entre 15 ou 25 qui est soit au lycée, soit à la fac et a donc en général 35 heures de cours, et à peut prés l’équivalent à étudier hors de l’école, ait en plus besoin d’avoir un emploi. Le patronat, évidement qui peut donc étendre son pouvoir sur la gestion du temps des gens et des jeunes gens. Mais la gauche ? Faut-il s’alarmer du chômage des jeunes ? Surtout si on considère que celui-ci, une fois re-contextualisé, n’apparait pas plus important que celui du reste de la population.

      Sinon, concernant le plan des eurocrates et gouvernements nationaux, oui compte tenu de l’objectif il est ridicule et c’est clairement du foutage de gueule compte tenu de l’ampleur des plan d’austérité ( au moins 14milliard en 2014 rien que pour la France). Mais l’objectif est-il louable ?

    • Oui c’est bien ce que je dis, mais quand on dit « un jeune sur quatre de moins de 25 ans est officiellement comptabilisé comme chômeur » on ne dit pas que c’est la population active.

      Et vu que la population active des 15-25 ans est de l’ordre de 40% (extrêmement variable selon les pays), prendre ce taux reviens grosso-modo à prendre le taux de chômage des précaires, dont le taux de chômage est évidement plus élevé. Mais ce passe-passe, prendre le taux de chômage des 40% des actifs les plus précaires, aboutirait au même chiffre (voire pire) si on l’appliquait à la population active des 25-65 ans.

      L’argument du chômage des jeunes, en plus d’être incroyablement faux, est l’argument préféré de la droite depuis au moins Balladur et son contrat d’insertion professionnelle jusqu’à Chirac et le CPE. Et une bonne partie du travail des luttes contre ces projets de précarisation des jeunes travailleur et de valorisation du salariat des jeunes a été de déconstruire le discours sur le chômage des jeunes. Je trouve donc hallucinant qu’une partie de la gauche réutilise ce discours.

      Pour dénoncer les politiques d’austérité, de mise au pas du salariat, et des conséquences sur le chômage, pas besoin d’aller chercher le taux de chômage des jeunes actifs (et si on le fait, merci de le faire de manière correcte en disant clairement de quoi on parle).

      En plus faire comme si la distinction entre population active et population est secondaire, cela affaibli le travail de critique des magouilles sur le taux de chômage (en gros pour faire baisser le taux de chômage, on fait passer des actifs chômeurs au status d’inactifs).

      Bref TF2 embrouille déjà suffisamment le débat sur le chômage pour que la gauche, qui plus est la gauche de gauche, n’en rajoute pas une louche.

    • Ah et à votre avis, quand on cherche pour la première fois un emplois, quel est la probabilité qu’on soit en recherche d’emploi ? Dans cette situation est-ce anormal de chercher un emploi, donc être chômeur, pendant 2-3 mois ?

    • Prenons le cas de la France :
      http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=T12F041#tableaux

      Taux d’activité 2010 Hommes (en %) :
      15 à 24 ans : 42,9
      25 à 49 ans : 94,8
      50 à 64 ans : 61,2
      dont 50 à 55 ans : 93*
      dont 55 à 64 ans : 45,2
      65 ans ou plus : 2,4

      Taux d’activité 2010 Femmes (en %) :
      15 à 24 ans : 35,6
      25 à 49 ans : 84,2
      50 à 64 ans : 54,1
      dont 50 à 55 ans : 82*
      dont 55 à 64 ans : 40,0
      65 ans ou plus : 1,1

      Le taux d’activité de l’ensemble de la population de plus de 15 ans est de 56,7% (notez l’influence de la structure de la pyramide des âges sur ce chiffre http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?ref_id=ccc ).

      Définition :

      Le taux d’activité est le rapport entre le nombre d’actifs (actifs occupés et chômeurs) et l’ensemble de la population correspondante.

      http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/taux-activite.htm

      * calcul perso en pondérant la période 50-55 par 1/3 et la période 55-65 par 2/3. Donc je suppose qu’entre 50 et 65 ans chaque classe d’âge annuelle compte autant d’individus, ce qui presque vrai mais faux.

  • Acéphale
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ac%C3%A9phale_(revue)

    Ce que nous entreprenons est une guerre. Il est temps d’abandonner le monde des civilisés et sa lumière. Il est trop tard pour tenir à être raisonnable et instruit — ce qui a mené à une vie sans attrait. Secrètement ou non, il est nécessaire de devenir tout autres ou de cesser d’être.

    #Georges_Bataille #littérature #art #1936

    • Le no 2, daté du 21 janvier 1937, porte le titre Nietzsche et les fascistes (en couverture), ou Réparation à Nietzsche (sur la page du sommaire), et dénonce les falsifications de l’œuvre de Nietzsche par les nazis et les fascistes.

      Hans Mayer :

      « Bataille seul, à mon avis, avait compris à cette époque-là [que le fascisme] ce n’était pas seulement un retour à la barbarie. Il y avait aussi tout autre chose. D’un côté, l’exécution à la hache, de l’autre, le perfectionnement de la chambre à gaz, à l’aide de la technologie moderne allemande. Je crois que, avant même les nouvelles venant de Pologne et d’Auschwitz, Bataille avait compris que cela formait un ensemble. [...] C’est pourquoi Bataille a cherché le dialogue avec Benjamin, peut-être aussi avec moi. » De ce point de vue, avec Acéphale, Bataille tente de créer une sorte de religion aussi antichrétienne, anticommuniste que antifasciste, « un surnietzschéisme défascisé », selon l’expression de Michel Surya.

      La modernité nazie

      Trudelturm
      https://de.wikipedia.org/wiki/Trudelturm

      Der rund 20 Meter hohe Trudelturm im Berliner Ortsteil Adlershof ist ein technisches Baudenkmal aus der Luftfahrtforschung, das in den Jahren 1934–1936 errichtet wurde.

      Großer Windkanal
      https://de.wikipedia.org/wiki/Gro%C3%9Fer_Windkanal

      Der Große Windkanal des Aerodynamischen Parks in Berlin-Adlershof wurde von 1932 bis 1934 gebaut.

      Reichsflugscheibe
      https://de.wikipedia.org/wiki/Reichsflugscheibe ;-)

      Eine Reichsflugscheibe ist ein fiktives untertassenförmiges Flug- und Raumfahrzeug, das in Mythen, Science-Fiction und Verschwörungstheorien auftaucht und diesen zufolge im nationalsozialistischen Deutschen Reich gebaut und getestet worden sein soll. Historisch und technisch sind keine Belege bekannt.

      Rammstein - Zeit
      https://www.rammsteinworld.com/en/discography/albums/zeit

    • Pour mes lubies de #cinéma_barré, dans la fiche Wikipédia de la revue, ils indiquent qu’un certain « Jean Rollin » aurait contribué au numéro 2. Mais dont on ne dit rien.

      Or il y a un autre Jean Rollin – fils d’un certain Claude Rollin Roth Le Gentil – que j’affectionne beaucoup, qui était le réalisateur de films fantastiques français qui a connu sa grande période dans les années 70.

      Et en fait ça n’est pas du tout fortuit, puisque le Jean Rollin cinéaste était directement lié à Bataille dans son enfance :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Rollin

      Un an après sa naissance, sa mère se lie avec Georges Bataille, suscitant le désespoir de son père qu’elle quitte bientôt, emportant l’enfant. Denise et le petit Jean vivront avec Bataille jusqu’en 1943, puis celui-ci rencontrera Diane Kotchoubey De Beauharnais. Les deux femmes feront brièvement avec Bataille un ménage à trois, avant que Bataille ne se consacre entièrement à Diane. Denise se reportera après sur les amis de Bataille Maurice Blanchot et Michel Fardoulis-Lagrange.

      Je ne me souviens pas bien, mais il n’est pas impossible que Rollin ait par la suite évoqué Bataille dans des textes (dans un Midi-Minuit fantastique peut-être ?). Je ne sais plus du tout.

  • Les plus pauvres ne votent pas toujours pour Marine Le Pen

    D’une élection à l’autre, le cliché est tenace. Les plus pauvres voteraient en masse pour Marine Le Pen. Or, expliquent les spécialistes du sujet, ce présupposé est à nuancer, même si les résultats électoraux établissent que plus le revenu fiscal est faible dans une commune, plus elle vote Le Pen. En réalité, ces électeurs du RN ne sont pas parmi les plus démunis.

    L’image est devenue virale. Au soir du second tour, le 24 avril, deux électrices de Marine Le Pen venues assister au résultat du scrutin présidentiel dans le bureau centralisateur d’Hénin-Beaumont (Hauts-de-France) s’emportent sitôt la défaite de leur candidate connue.
    Le doigt d’honneur et les insultes proférées témoignent de leur déception. Sitôt diffusées sur les réseaux sociaux par les journalistes présents (lire le billet de Khedidja Zerouali), ces images ont attiré pléthore de commentaires et de moqueries notamment sur la pauvreté supposée des deux femmes.

    Les journalistes de La Voix du Nord sont revenus sur cette séquence dans un article et affirment avec fermeté que les analyses sont fausses. « Même des gens de gauche ont dit de faire attention au mépris de classe, parce que ces femmes souffriraient de leur condition sociale. Mais pas du tout ! Des internautes les perçoivent comme des “cassos” alors qu’elles-mêmes disent vivre bien. »

    Le cliché est tenace, et bavard quant aux représentations des classes populaires dans l’imaginaire. Forcément, eu égard à leur origine géographique, ces femmes, supportrices du Rassemblement national, seraient fatalement pauvres.

    Car les plus précaires voteraient forcément pour Marine Le Pen et ses électeurs seraient forcément précaires. Ils la soutiendraient par désespoir de leur condition, un présupposé non attesté scientifiquement, expliquent les spécialistes du sujet.
    Et ce même si les résultats électoraux démontrent une corrélation entre le revenu fiscal de référence moyen dans une commune et le candidat arrivé en tête au second tour. Plus ce revenu diminue, plus la candidate du RN est plébiscitée.

    Selon une enquête Ipsos, Marine Le Pen ne devance Emmanuel Macron que parmi les foyers disposant d’un revenu mensuel net inférieur à 1 250 euros. Et dans un mouvement inverse, plus ce revenu augmente, plus le président sortant séduit.
    De la même manière, les personnes qui se disent satisfaites de leur vie vont voter Macron au contraire des insatisfaites qui vont choisir Marine Le Pen. Laquelle a tout fait pour s’adresser aux plus précaires en mettant en avant des mesures en faveur du pouvoir d’achat.
    Seulement, la question est plus complexe dès lors qu’on y plonge dans le détail. La sociologue Nonna Mayer, directrice de recherche émérite au CNRS, spécialiste de l’extrême droite, considère qu’il convient de prime abord de définir la réalité recouverte par la pauvreté des électeurs et électrices du Rassemblement national : « Parle-t-on de niveaux de vie, d’écart au revenu médian ? Peut-on se contenter de raisonner en termes de pauvreté matérielle ? L’indicateur de précarité me semble être davantage pertinent. »

    Il s’agit d’un indicateur constitué de onze questions auxquelles les sondé·es répondent par oui ou non qui permettent de déterminer, par exemple, si les sondé·es ont des fins de mois difficiles, s’ils sont en lien avec une assistante sociale, s’ils partent en vacances, s’ils ont dans leur entourage sur qui compter en cas de coup dur. « C’est encore plus important car on peut être pauvre en revenus mais avoir ses parents ou des amis derrière, donc on voit bien que la notion de pauvreté, en plus d’être stigmatisante, n’a pas grand sens quand elle est isolée de son contexte. »

    Bien sûr, poursuit-elle, « il est sûr que le Front national hier, le Rassemblement national aujourd’hui réalise ses meilleurs scores à mesure qu’on descend l’échelle des revenus. Mais ce sont des gens qui ne sont pas forcément en dessous du seuil de pauvreté. En réalité, il y a une dimension subjective à la pauvreté. Il y a des gens qui objectivement ne sont pas pauvres mais qui se sentent pauvres ou en déclin. Il y a tellement de manières de l’être ».

    Nicolas Duvoux, sociologue spécialiste de la pauvreté et professeur à l’université Paris 8, relève de son côté que les jeunes, une frange de la population plutôt possiblement en difficulté sociale, ont largement voté pour Jean-Luc Mélenchon.
    Ce qui prouve que la dimension économique ne saurait expliquer à elle seule le vote RN parmi les catégories sociales les plus pauvres.

    L’adhésion au discours raciste et identitaire, qui a essaimé par ailleurs à d’autres partis, ne peut être un élément évacué de l’analyse. Il s’agit aussi pour ces soutiens de Marine Le Pen de se distinguer des catégories sociales stigmatisées et racisées.

    De fait, pour Nicolas Duvoux, sans être riches non plus, « les électeurs du RN ne sont pas les plus démunis, ce ne sont pas ceux qui sont dans une détresse totale et sans perspective. En réalité, ils ont plutôt peur de ressembler à ceux qu’ils assimilent à des cas sociaux. Ils cherchent à mettre à distance ces figures repoussoirs, c’est un mécanisme absolument fondamental pour comprendre les ressorts de ce vote ».

    Violaine Girard, sociologue et maîtresse de conférences à l’université de Rouen-Normandie et autrice du livre Le Vote FN au village : trajectoires de ménages populaires du périurbain (éditions du Croquant), a enquêté dans les espaces périurbains du Bugey, région à une quarantaine de kilomètres à l’est de Lyon. Ce territoire a abrité des ménages des classes moyennes ou populaires, qui accèdent ensuite à la propriété.

    À la lumière de ses travaux, la sociologue confirme qu’il est compliqué d’imputer le vote RN des classes précarisées à leur seule condition économique. Le désespoir ne saurait l’expliquer en totalité.
    « Quand j’ai commencé à travailler sur ces questions-là, notamment entre 2009 et 2012, il y avait quand même aussi beaucoup de résultats d’enquêtes sociologiques qui montraient qu’il y a une part des électeurs du Front national qui venait des classes populaires et des catégories précarisées. Mais il y a aussi une proportion non négligeable d’indépendants ou de professions intermédiaires qui votaient pour Marine Le Pen, même s’ils sont moins nombreux que les ouvriers dans la société. Ces électorats sont composites et hétérogènes. »

    Violaine Girard insiste sur le fait que ces ménages populaires ou des catégories intermédiaires qui accèdent à la propriété dans des quartiers récents ne sont pas les plus pauvres. Le chômage de masse n’existe pas dans les zones qu’elle a étudiées. Ces personnes aspirent à une élévation sociale pour leurs enfants qui occupent des emplois stables grâce à leurs études, souvent en bac pro ou BTS.
    La chercheuse Nonna Mayer souligne qu’une des notions clés du vote en faveur de Marine Le Pen réside dans le niveau de diplôme. Moins on a fait d’études, plus il y a des chances qu’on vote pour elle. Ne pas avoir de diplôme dans une société de la connaissance peut engendrer beaucoup de frustration.

    Comme la peur du déclassement, forte chez les jeunes actifs parmi lesquels Marine Le Pen enregistre le meilleur score. « Il y a chez eux cette vieille idée tenace que les “assistés”, dans leur esprit les personnes issues de l’immigration, vivent mieux qu’eux et que tout leur est plus facile. » 

    Sortir d’une analyse nourrie de schémas misérabilistes

    Le sociologue Nicolas Duvoux voit aussi derrière le vote RN une occasion pour ces catégories populaires de se sentir privilégiées et d’obtenir une forme de reconnaissance symbolique. « Derrière le vote RN, il y a aussi une manière d’essayer de conjurer la crainte d’être déclassé ou d’être relégué. Elles se disent : on vaut mieux que ceux qui sont tout en bas et les étrangers, notamment par le truchement de la préférence nationale. » Ainsi pensent-elles, malgré le caractère antisocial du programme de Marine Le Pen, qu’il leur sera plus facile d’obtenir un logement ou un travail. Ce qui est faux. [c’est ne pas avoir lu le programme du RN que de dire cela, ndc]

    Divers travaux sociologiques ont exploré ce sentiment dont se nourrit l’extrême droite. « Le sociologue Robert Castel avait beaucoup travaillé sur la manière dont les aides sociales créent énormément de frustration et de concurrence au sein des pauvres, développe Nonna Mayer. Un autre sociologue, Olivier Schwartz, a écrit là-dessus et disait que les classes populaires ont une espèce de strabisme. Ils se définissent à la fois contre le haut et contre le bas de la société. Il montrait qu’il y avait la classe sociale objective mais aussi la classe sociale subjective et qu’elle était même plus importante. »

    Enfin, l’un des ressorts à ne pas négliger dans ce vote RN, pour Nicolas Duvoux, est ce sentiment de mépris des élites envers les classes moyennes et populaires. Ce qui explique pourquoi, dans les zones rurales, les personnes éloignées des centres de pouvoir et de décision peuvent opter pour l’extrême droite. « Les principaux représentants de la classe politique sont extrêmement distants socialement. Dans les anciennes professions des députés, il n’y a pas d’ouvriers », ajoute Violaine Girard.

    Il convient également d’observer les trajectoires de #politisation pour mieux comprendre ce qui se noue ici. De fait, les communes étudiées par Violaine Girard ne sont pas imprégnées par le militantisme, syndical ou politique, qui favorise plutôt le vote à gauche.
    D’où leur ancrage plutôt marqué à droite. « Les habitants du Bugey vivent parfois dans des déséquilibres financiers importants, ont des crédits sur trente-cinq ans, ont une seule voiture, ce qui complique leur vie. Face à la transformation du monde du travail, où les personnes se disent qu’elles doivent individuellement faire leurs preuves pour décrocher un CDI, par exemple en ne comptant pas leurs heures supplémentaires. Ce qui débouche sur des formes de politisation à droite. Puis, progressivement, les habitants de ces zones périurbaines se sont orientés vers le FN/RN. »

    Violaine Girard considère donc qu’il faut sortir d’une analyse nourrie « de schémas misérabilistes ». Elle explique à l’inverse que des personnes peuvent être au chômage et avoir gardé au contraire des formes de politisation à gauche pour différentes raisons, « parce qu’elles ont grandi dans une mairie communiste par exemple ».
    Ce que Nonna Mayer a également observé. « Il n’y a pas une fatalité qui ferait que systématiquement quand on est précaire on vote à l’extrême droite. Ça dépend du contexte politique. En 2012, plus on était précaire, plus on votait pour François Hollande, car ces personnes espéraient que la gauche s’occupe de leurs problèmes. Elles ont été très déçues et en 2017, à ma grande surprise, les plus précaires ont voté pour Marine Le Pen. Le vote dépend vraiment du contexte. »

    L’autre élément tendant à prouver que le vote RN n’est pas un vote cantonné aux classes les plus basses reste l’abstention. Le phénomène est massif chez les très pauvres, ceux qui sont en très grande précarité et échappent à tous les radars. « Il y a un gradient social très fort : plus vous êtes jeune et pauvre et moins vous votez. Et cette réalité s’est exprimée avec une très grande brutalité lors de cette élection », constate Nicolas Duvoux. 
    Une analyse partagée par Nonna Mayer qui rappelle que « le premier impact de la précarité, c’est de détourner du vote ». Dans les enquêtes que la chercheuse a menées lors des élections présidentielles de 2012 et 2017, elle a pu relever que les plus précaires ont tendance à se replier sur eux-mêmes et être démoralisés au point que cet exercice démocratique n’a plus de sens pour eux.

    D’autres font face à un obstacle matériel. Ils ne sont pas ou mal inscrits sur les listes électorales. « On a vu que plus de 50 % des précaires se sont exclus du vote d’une manière ou d’une autre à l’élection présidentielle de 2017, et ils font partie des rares abstentionnistes constants parce que, contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas les mêmes qui s’abstiennent d’un tour à l’autre. »

    Faïza Zerouala
    https://www.mediapart.fr/journal/france/280422/les-plus-pauvres-ne-votent-pas-toujours-pour-marine-le-pen

    #abstention #extrême_droite #RN #précarité #pauvreté

    • sur ces politisations fascisantes, on ne dira jamais assez la responsabilité d’une gauche qui a réintroduit la hiérarchie des salaires (individualisés) et excité la #concurrence entre les diverses figures du précarait (Jospin, 1998 déclarant préférer une « société de travail à l’assistance »). un point évacué par l’article qui ne cite à ce titre qu’une mécanique structrurale des « aides sociales » (sous couvert de Castel dont l’article à ce sujet évoquait le cas U.S, montrant que le welfare y est considéré comme profitant aux Noirs) et des contextes politiques locaux.

      instaurer ce type de concurrence, comme d’autres, tel est le rôle de l’État. il s’agit de rendre les ressorts de la domination immanents à la population elle-même.

  • Quand le #parc_Geisendorf s’appelait #Surinam

    En 1770, le long de la rue de Lyon, se trouvait le domaine d’un planteur genevois rentré de la #Guyane_hollandaise.

    Le parc Geisendorf est propriété municipale depuis 1931. Situé rue de Lyon, dans le quartier de la Servette, il est connu pour son école primaire et pour ses ombrages, dont ceux d’un fameux chêne vert au nombre des « arbres remarquables qui racontent Genève ». Ce parc public était l’immense jardin d’une maison de campagne jusqu’au krach de 1929 : la fin d’une époque pour les propriétaires de quelques-uns des anciens domaines du pourtour de la ville. L’un d’eux, et non des moindres, Beaulieu, qui abrite lui aussi une école à l’ombre de ses cèdres séculaires, était aux banquiers Chauvet jusqu’à la faillite de leur établissement au moment de la grande crise.

    Au 56, rue de Lyon, ce sont les descendants du commerçant en papeterie Charles Geisendorf et de sa femme Pauline Decrue qui cèdent Surinam à la Ville en 1931. Pourquoi Surinam ? Pourquoi ce nom emprunté au plus petit État d’Amérique du Sud, colonie néerlandaise jusqu’en 1975 ? Nous voilà partis pour un voyage à travers le temps et les océans. Jusqu’en 1769, un Genevois du nom de Jean-Zacharie Robin, né en 1723, vit dans ce petit pays baigné par les mêmes eaux que les deux Guyanes qui l’enserrent. Une dépendance tropicale de la Hollande où l’esclavage sévit avec une grande sévérité. Il n’y sera aboli qu’en 1863. Une pratique qui ne semble pas avoir retenu notre Robin de chercher fortune en ces lieux. Il y a créé un domaine près de Paramaribo – sans doute une plantation de café, d’indigo, de coton ou de canne à sucre – qu’il a appelé tout simplement « La Campagne ».

    Un colon à Châtelaine

    De retour d’Amérique, où son fils et les descendants de celui-ci continueront longtemps à exploiter, sinon à battre « La Campagne », Jean-Zacharie Robin achète aux Lucadou-Naville leur domaine de Châtelaine, délimité par la route de Lyon et les futures rues de la Poterie et Liotard. Ce sera 160 ans plus tard le parc Geisendorf. Aujourd’hui, le chemin Surinam, perpendiculaire à la rue de Lyon, entre la rue Lamartine et l’avenue Wendt, perpétue le nom choisi par Robin pour son domaine agricole. Ses successeurs gardent le même nom, d’abord Isaac-Louis Naville, auquel l’ancien colon a vendu son bien pour s’en aller du côté de Cologny, puis la sœur de Naville, madame Galiffe, avant Jean-André Melly, dont les héritiers vendent Surinam en 1883 à Charles Geisendorf. De l’époque des Naville, ou de madame Galiffe, morte en 1814, daterait le décor du grand salon de la maison de maître aujourd’hui disparue. Des boiseries sculptées et des moulures en stuc attribuées au décorateur Jean Jaquet, coqueluche des salons de la fin du XVIIIesiècle et du début du XIXe à Genève.

    « Je me souviens les avoir admirées quand la maison principale servait à des fins scolaires, se souvient l’arrière-petite-fille de Charles Geisendorf, Claire Honegger-Pallard. J’y ai donné des cours de piano et l’une de mes tantes Brun-Geisendorf m’avait conseillé de bien regarder l’intérieur de la maison. Elle y avait passé de nombreuses vacances mais pas moi, car je n’étais pas née quand Surinam a été vendu. »

    Pour se faire une idée des dimensions de la propriété et de l’emplacement des bâtiments qui s’y trouvaient, il faut se reporter aux indispensables plans et cartes en ligne sur internet. L’atlas cantonal de Mayer, des années 1828 à 1831, indique du bâti en T à Surinam, sans doute la maison de maître et ses communs tels qu’ils étaient encore quand Charles Geisendorf acquit le domaine. Aucune urbanisation en vue. Trois propriétés seulement sont ses voisines : la Servette, la Prairie et les Délices.

    Un peu plus tard, sur la carte Dufour datant de 1842, on distingue l’avenue qui menait de la rue de Lyon à la maison et à ses dépendances. Un petit pavillon près du portail permettait de guetter les visites ou simplement de se distraire en regardant passer les voitures. Plaisirs d’un autre âge… Ce pavillon est visible sur plusieurs photos en possession de Claire Honegger-Pallard, qui nous a aimablement permis de les reproduire ici. Le parc est vaste. Des prairies s’étendent autour de la maison, de la rue de la Poterie à la rue Liotard et jusqu’à la rue Lamartine. Un plan postérieur, la carte Siegfried de 1899, détaille trois bâtiments en plus du pavillon au bord de la route. D’autres maisons sont apparues sur le pourtour du fonds, suggérant qu’un morcellement a commencé. Le nom Surinam identifie tout le quartier en devenir, jusqu’à la route des Franchises. Nous voici en 1963, la carte a fait place à la photographie aérienne et seul demeure au bout de l’avenue un bâtiment allongé, qui est la maison de maître aux boiseries de Jean Jaquet. Elle ne résistera pas aux exigences du projet d’aménagement du groupe scolaire de Geisendorf. Des travaux échelonnés entre 1952 et 1969 qui aboutissent à la réalisation des cinq bâtiments actuels.

    https://www.tdg.ch/quand-le-parc-geisendorf-sappelait-surinam-319045994828
    #Suisse #colonialisme #passé_colonial #toponymie #toponymie_politique #histoire #Genève #chemin_du_surinam #noms_de_rue

    Chemin de Surinam :

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    Ajouté à la métaliste sur la #Suisse_coloniale :
    https://seenthis.net/messages/868109

    ping @simplicissimus @albertocampiphoto

  • Une solution pour les tarifs trop chers des transports communs : Manfred Bartl et sa carte de "Schwarzfahrer"
    http://so-zi-al.myblog.de/so-zi-al/art/9212268/Drei-Mal-MVG-Kontrolleure-im-November-2016#CID_14152880


    Quand il prend les transports publics Manfred Bartl porte toujours sa carte de "fraudeur officiel" et évite ainsi les condamnation pour fraude. Il ne paie pas non plus les amendes que l’entreprise de transport appelle "billet de tarif augmenté". Jusque là tout va bien, l’état et les jugens n’ont pas encore trouvé de solution pour le punir.

    Alfred Mayer (21.12.16 17:16)
    Welche Bewandtnis hat denn mit diesem Schwarzfahrerausweis. Noch davon gehört.

    Manfred Bartl (21.12.16 23:10)
    Marke Eigenbau. Manuelle angefertigtes Einzelstück. Er besagt: Mit mir kommt kein Vertrag nach den Allgemeinen Beförderungsbedingungen des ÖPNV-Anbieters zustande; ich fahre auf Grundrechtsbasis only mit. Einem weit verbreiteten Missverständnis zufolge, bewirke ich damit nur, dass ich mich nicht der Erschleichung von Leistungen schuldig machen würde. Tatsachlich aber brauche ich auch kein erhöhtes Beförderungsentgelt zu zahlen!

    „Wenn Unrecht zu Recht wird, wird Widerstand zur Pflicht“ | NachDenkSeiten – Die kritische Website
    http://www.nachdenkseiten.de/?p=36319

    Herr Bartl, Sie sind Hartz-IV-Empfänger und seit Jahren im Widerstand gegen das hiermit verbundene Unrechtsregime. Zuletzt griff sogar Spiegel TV eine ihrer Aktionen des zivilen Ungehorsams auf. Was ist das Problem mit Hartz IV?

    Seit der rot-grünen Bundesregierung unter Schröder und Fischer driften Ist und Soll zunehmend weiter auseinander. Bundeskanzlerin Merkel und unter den anderen Verantwortlichen vor allem Ursula von der Leyen, als sie 2009 – 2013 gerade mal als Bundesministerin für Arbeit und Soziales eingeteilt war, betonten immer wieder, dass Hartz IV nur für eine kurze Zeit der Langzeitarbeitslosigkeit vorgesehen sei.

    Das ist schon deswegen ein Hohn, weil Hartz IV zwar „Grundsicherung für Arbeitssuchende“ heißt, aber für sehr viele Hilfebedürftige inzwischen dasselbe wie die alte Sozialhilfe darstellt. Also für all jene etwa, die „gerade noch so“ erwerbsfähig sind, die beispielsweise aus gesundheitlichen Gründen nur noch maximal drei Stunden täglich zu arbeiten vermögen.

    Der mittlerweile aus dem Amt geschiedene Vizepräsident der Bundesagentur für Arbeit, Heinrich Alt, hat schon 2011 unumwunden zugegeben: „Nur Lebenskünstler können auf Dauer von 364 Euro im Monat leben.“ Und da hatten wir die Anpassung des Regelbedarfs nach dem entsprechenden Grundrechtsurteil bereits hinter uns!

    Und da war auch der Anteil für „Genussgifte“ – gemeint sind Alkohol und Tabak – bereits aus dem Regelbedarf gestrichen worden, der, bei aller Umstrittenheit, wenigstens jenen von einer unerträglichen Mehrheitsmeinung als vorbildlich eingeschätzten Nicht-Trinkern und Nicht-Rauchern noch einen gewissen Manövrierspielraum zugestanden hatte, der alsdann nicht mehr zur Verfügung stand.

    Solche Spielräume sind angesichts der Pauschalierung der Grundsicherung in Gestalt dieses Regelbedarfs jedoch unabdingbar. Denn wie viel Bildung kann man sich von 1,55 Euro im Monat für Bildungszwecke wohl leisten? Einmal im Monat die Tageszeitung lesen?! Und reichen 1,50 Euro im Monat wirklich für Mitgliedsbeiträge in auch nur einem Verein – oder bleibt am Ende nicht vor allem eine Liste all jener Organisationen, aus denen man gezwungenermaßen austreten musste? Und schließlich, vom Bundesverfassungsgericht bereits 2014 explizit abgemahnt: Wer um alles in der Welt kommt angesichts rapide steigender Energiepreise mit 31‚40 Euro im Monat für Strom aus? Und wie macht er oder sie das?

    Und aber auch, womit wir beim Thema meines zivilen Ungehorsams wären: Für welche Mobilität und dementsprechend allgemeinen Teilhabemöglichkeiten reichen 20,56 Euro im Monat für den öffentlichen Personen-Nahverkehr, wenn – wie in Mainz – selbst ein sogenanntes Sozialticket annähernd das Dreifache kostet? Diese ganzen sogenannten Pauschalen sind de facto nichts Anderes als „rationale Demagogie“, die, munitioniert mit manipulierten Studien und wohlfeilen Behauptungen, gegen die Betroffenen in Stellung gebracht wird, um dann – bar jeder Wirklichkeit – kundtun zu können, der Regelsatz sei ja großzügig und wirklich genug. Tatsächlich deckt derselbe, und die Politik weiß das ganz genau, aber nicht ansatzweise das Lebensnotwendige in den jeweiligen Bereichen ab.

    Also, wenn Sie 2 Jahre sparten, reichte es doch im Bereich „Bildung“ … immerhin für ein gutes Taschenbuch.

    so-zi-al - myblog.de - In eigener Sache
    http://so-zi-al.myblog.de

    Die Agenda 2010 und der Name Hartz stehen in der Bundesrepublik Deutschland für einen beispiellosen Vertrauensverlust in die politisch Verantwortlichen. Ein Kalkül ist in den Plänen und Konzepten der Bundesregierung und der Hartz-Kommission nicht zu entdecken. Blanker Wahnsinn wird offenbar, wenn man sich vorrechnen lässt, wie viele Menschen alleine durch das Hartz-Konzept jegliche finanzielle Unterstützung verlieren werden - rund 500.000 laut WELT KOMPAKT (2004-07-16, S.6)!

    Wie man „sozial“ schreibt, dürften von denen, die mit dem neuen Regelsatz des Arbeitslosengeldes II in Höhe von 331 EUR nicht einmal in der Woche zurecht kommen würden, niemand mehr wissen. Darum fange ich mit diesem Weblog an, ihnen wenigstens die Silben vorzuhalten:

    so - zi - al

    Wer beim Buchstabieren mithelfen möchte, kann gerne mitmachen! Zeigt mal, was es heißt, sozial zu leben!

    #Allemagne #pauvreté #Hartz_VI #ALG2 #transport